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L’optimisation fiscal et prix de

transfert
Élaborer par chaabani yasmine
Ben arfi imen
Bouh edheyba
Plan

• l’optimisation fiscale entre L’évasion et la fraude


• Le cas Google et l’économie numérique
• Mécanisme chez GOOGLE
• Conclusion
l’optimisation fiscale entre L’évasion et la
fraude
on désigne par optimisation tous les mécanismes mis en place pour minimiser l’impôt à payer.
Elle constitue en quelque sorte la zone grise comprise entre la fraude et l’évasion fiscale,
La fraude fiscale => totalement illégale car elle n’est pas en accord avec la loi, EX: l’ouverture de comptes cachés à
l’étranger, par des rétentions tant de TVA que de charges sociales, par des fausses déclarations de revenus
l’évasion fiscale => t totalement légale, c’est utiliser les lois et les Règlements pour réduire son impôt comme le recours
aux différentes niches fiscales
Dès lors, l’optimisation fiscale serait vue comme de l’évasion extrêmement agressive utilisant à outrances les faiblesses
des règles nationales et internationales.
ce qui distingue fondamentalement l’évasion de l’optimisation fiscale est le caractère de bonne foi ou non du
contribuable. L’évasion est légale mais elle est caractérisée par la mauvaise foi de ceux qui la pratiquent car elle est
utilisée de manière intentionnelle pour éviter l’impôt.
L’optimisation fiscale est alors vue comme de la planification relevant à part entière d’une stratégie menée par des
personnes de bonne foi,
Le cas Google et l’économie numérique
• la GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Cet acronyme regroupe les multinationales
les plus importantes de l’économie numérique. Google est la tête de proue de ce groupe car il possède
de nombreuses données sur les utilisateurs qu’il revend aux autres groupes, Ces entreprises peuvent
réaliser des montages leur permettant d’échapper presque totalement à l’impôt.

• Google est au top des plus grosses capitalisations boursières du monde cependant, elle est aussi une
des multinationales les plus décriées pour ses mécanismes d’optimisations fiscales et constitue un cas
d’école.
Mécanisme
• Le mécanisme mis en place par Google pour ses revenus étrangers repose sur l’exploitation d’une
série de failles fiscales dans différents pays. Il a ensuite été repris par d’autres multinationales,
notamment certaines du GAFAM. Il repose sur un montage parti d’une idée simple:

 Envoyer les profits à des filiales résidents dans des pays où ils seront peu voir pas taxés ;

Amener les dépenses là où l’impôt est élevé pour réduire la base imposable.
les Bermudes (Google 4
Le siège de Google aux 1 Ireland Holdings) de
Etats-Unis
droit irlandais
5

2 Google Ireland 3 la holding aux


une holding hollandaise
Limited en Irlande Pays-Bas
Cette filiale est localisée dans un
paradis fiscal

les Bermudes (Google 4


Le siège de Google aux 1 Ireland Holdings) de
Etats-Unis
droit irlandais
5

2 Google Ireland 3 la holding aux


une holding hollandaise
Limited en Irlande Pays-Bas
les Bermudes (Google 4
Le siège de Google aux 1 Ireland Holdings) de
Etats-Unis
droit irlandais
5
2

2 Google Ireland 3
une holding hollandaise
Limited en Irlande la holding aux
Pays-Bas

Ce pays est choisi car il possède un taux


d’impôt des sociétés parmi les plus bas en
Europe (12,5%)
les Bermudes (Google 4
Le siège de Google aux 1 Ireland Holdings) de
Etats-Unis
droit irlandais
5

Google Ireland
2 Limited en Irlande 3 la holding aux
une holding hollandaise
Pays-Bas

servira de hub pour toute l’Europe mais


aussi le Moyen-Orient et l’Afrique, en
centralisant tous les profits
les Bermudes (Google
Le siège de Google aux 1 4
Ireland Holdings) de
Etats-Unis
droit irlandais
5 une convention fiscale entre
les Pays-Bas et les Bermudes
permet de ne pas payer
2 d’impôts, il n’y a pas de
retenues à la source

2 3
Google Ireland la holding
une holding hollandaise
Limited en Irlande aux Pays-Bas
les Bermudes (Google 4
Le siège de Google aux 1 Ireland Holdings) de
Etats-Unis
droit irlandais
5 Il faut attendre une trêve fiscale
de l’administration américaine, si
2 non Les bénéfices se trouvant aux
Bermudes ne peuvent pas être
rapatriés aux Etats-Unis sous
peine d’encourir un prélèvement
de 35%
2 Google Ireland 3 la holding aux
une holding hollandaise
Limited en Irlande Pays-Bas
Les paradis fiscaux
Sur base des critères avancés par plusieurs organismes à savoir :

• la Banque des règlements internationaux (BRI), l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques


(OCDE), le Groupe d’action financière (GAFI), le Conseil de stabilité financière (CSF) vont définir 10 critères pour apprécier
la situation d’un pays comme paradis fiscal ou non sur base des différentes définitions établies par de nombreux
organismes reconnus à savoir : « Lieu qui se propose d’attirer
1. Une taxation faible ou nulle pour les non-résidents ; des activités économiques en
offrant à des particuliers ou à
2. Un secret bancaire renforcé ;
des entités un cadre
3. Une procédure d’enregistrement relâchée ; politiquement stable qui
permet tant de contourner les
4. Une liberté totale des mouvements de capitaux internationaux ;
règles, les lois et les
5. Un réseau d’accords bilatéraux. réglementations édictées dans
les autres pays »
• Un secret bancaire renforcé Cela signifie généralement que les banques sont tenues de prendre des mesures de
sécurité supplémentaires pour protéger les informations financières de leurs clients et de ne pas divulguer ces
informations sans le consentement explicite du client ou sans une ordonnance judiciaire valide.
• Une procédure d'enregistrement relâchée, ou procédure simplifiée d'enregistrement, est un processus
administratif par lequel une autorité ou une agence gouvernementale permet à certaines entreprises ou entités de
s'enregistrer ou de se conformer à des réglementations avec moins de formalités ou de contraintes par rapport à
la procédure standard
• La "liberté totale des mouvements de capitaux internationaux" fait référence à l'absence de restrictions, de
contrôles ou de réglementations gouvernementales sur les mouvements de capitaux entre un pays et d'autres
pays. En d'autres termes, cela signifie qu'il n'y a pas d'obstacles légaux ou administratifs qui limitent la capacité
des particuliers, des entreprises et des investisseurs à déplacer leur argent ou leurs investissements d'un pays à
un autre.
• Un réseau d'accords bilatéraux peut être utilisé par les gouvernements pour promouvoir leurs intérêts
nationaux, établir des relations de coopération avec d'autres pays, favoriser le commerce international,
renforcer la sécurité régionale, et aborder d'autres problématiques internationales. Il peut également être un
moyen de renforcer les liens diplomatiques et économiques entre les parties concernées
Conclusion
• La solution pour lutter contre cette optimisation fiscale était Le projet « BEPS »,
publié par l’OCDE en collaboration avec le G20, qui a comme cible privilégiée
l’économie numérique. (le Groupe des Vingt, est un forum international qui réunit les
dirigeants des 19 plus grandes économies du monde et l'Union européenne. Il a été
créé dans le but de favoriser la coopération économique internationale et de discuter
de questions économiques et financières mondiales.)
• C’est donc tout naturellement que nous trouvons trace dans les différents plans
d’actions, de mesures destinées à contrer les mécanismes utilisés par des
multinationales comme Google et les autres multinationales du numérique.

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