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Mme KERFALI
Professeure universitaire en
économie et gestion
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Objectifs pédagogiques:
l’étranger
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Sommaire
• Principes de base du droit fiscal international
le droit conventionnel
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Qu’est ce qu’on entend par
fiscalité internationale ?
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Elle traite l’ensemble des règles et techniques qui, dans
un environnement transfrontalier ou international, fixent
les modalités d’imposition d’un revenu ou un bénéfice
d’un contribuable (personne physique ou morale) partagé
entre deux états ou plus.
| 5
Principes de base du
droit fiscal international
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Objet du droit fiscal international
Fixer les règles d’imposition des revenus des biens ou du capital détenus par un
2 résident d’un Etat sur le territoire d’un autre Etat.
Le droit fiscal international ne s’applique donc, que si une opération ou un bien donnés sont
susceptibles d’être soumis à deux souverainetés fiscales distinctes et concurrentes
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Souveraineté fiscale des Etats
Il n’existe pas d’autorité supérieure aux Etats capable de limiter leur pouvoir
d’imposition
Les seules limites à ce pouvoir sont celles que les Etats consentent
volontairement à s’imposer par le biais des traités bilatéraux et
multilatéraux notamment des conventions fiscales.
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Sources du droit fiscal international
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Quel dispositif appliquer ?
Cas d’absence d’une convention fiscale Cas d’existence d’une convention fiscale
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Quel dispositif appliquer ?
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Quel dispositif appliquer ?
Le traitement est déterminé par les dispositions à incidence internationale du doit interne de
chacun des Etats concernés.
Pour le Maroc, c’est le CGI qui contient plus de 280 articles et dont certains traitent
notamment de :
- la territorialité de l’impôt sur les sociétés (IS-art 5) et de l’impôt sur le revenu (IR-art 23),
- retenues à la source sur les produits perçus par des personnes non résidentes (art 15),
- l’imposition en matière d’IR des revenus et profits de source étrangère (art 25),
- l’exonération en matière d’IS des dividendes de source étrangère (art 6-I-C)
- l’exonération en matière d’IS de certains organismes internationaux (art 6-I-A)
- traitement en matière d’IS des plus-values sur cession des valeurs mobilière réalisées par des personnes
non résidentes (art 20),
- prix de transfert (art 213-II),
- l’imposition forfaitaire des sociétés non résidentes adjudicataires de marchés (art16)
- la réduction de l’IR au titre des retraites de source étrangère (art 76).
- l’imputation de l’impôt étranger (art 77).
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Quel dispositif appliquer ?
A souligner que les conventions fiscales internationales, qui peuvent être bilatérales ou
multilatérales, :
- règlent les relations entre deux Etats pour tout ce qui concerne les impôts sur le revenu et sur
les sociétés, les droits de succession, de donation;
- doivent être distinguées des autres accords internationaux pouvant comporter des dispositions
fiscales comme les accords de coopération et les conventions consulaires.
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Quel dispositif appliquer ?
Nature juridique
Les conventions fiscales sont des traités internationaux signés entre deux pays ou plusieurs
pays (Etats).
Elles sont donc soumises au même formalisme et ont la même force juridique, supérieure
à la loi et inférieure à la constitution.
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Le Maroc et son réseau
conventionnel
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Le Maroc et son réseau conventionnel : 50 conventions en vigueur, 14 signées
en cours de ratification, 14 paraphées en instance de signature
§ Sénégal
§ Egypte
Afrique (3 bilatérales +
§ Gabon
1 multilatérale)
§ Union du Maghreb Arabe
§ France, Belgique
§ Italie, Portugal, Espagne
Europe (26 ) § Pays bas
§ Allemagne
§ Royaume Uni
§ Etats-Unis d’Amérique
Amérique (2) § Canada
§ Chine
§ Inde
Asie
§ Corée du Sud
§ Malaisie
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Procédure de ratification des conventions fiscales internationales
conclues par le Maroc > 4 phases
La négociation
• Un ou deux rounds de négociations entre les autorités fiscales des deux Etats
contractants (via le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération « MAEC »)
• Paraphe du projet de convention par les autorités qui ont négocié la convention
La signature
• Le MAEC signe les CFI (ou bien il délègue ses pleins pouvoirs à un autre Ministre,
Ambassadeurs,) dans l’une ou l’autre des capitales des pays concernés.
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Procédure marocaine de ratification des Conventions fiscales
internationales
La ratification
A l’instar des lois les CFI passent par les étapes suivantes:
• le Conseil du Gouvernement
• le Conseil des Ministres
• le Parlement (Chambre des Représentants et Chambre des Conseillers)
• le Sceau de Sa Majesté
• Publication au Bulletin Officiel
• l’échange des instruments de ratification des CFI entre les Etats contractants est
opéré par le MAEC
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Portée des conventions fiscales
internationales
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Objectifs des conventions fiscales
Prévention des
doubles ü Eviter l’application d’impôts comparables dans deux (ou
imposition plusieurs) Etats au même contribuable, pour le même fait
générateur et pour des périodes identiques.
Prévention de la
fraude et de ü Garantir l’échange de renseignements et la coopération entre les
l’évasion fiscale Etats signataires afin de lutter contre ces abus.
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Objectifs des conventions fiscales
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Objectifs des conventions fiscales
• Echange de renseignements
• Assistance en matière de recouvrement des impôts
• Fixation du cadre de coopération pour assurer une correcte application et interprétation
de la convention
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Articulation générale et principes de base des conventions
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Articulation générale et principes de base des conventions
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Les principes de base des conventions
• Les conventions fiscales ne constituent pas des excroissances des codes fiscaux
nationaux.
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Les principes de base des conventions:
La répartition des rôles entre les Etats
Il ya bien entendu des règles pour effectuer, dans chaque situation, une répartition
des rôles. D’une façon schématique :
l’un des deux Etats doit être désigné comme celui de la résidence , dont la souveraineté fiscale est
reconnue dominante : c’est logique, puisqu’il sera seul à même d’asseoir une imposition globale sur
le contribuable en cause.
l’autre Etat est celui de la source, dont la souveraineté fiscale ne sera certes pas nécessairement
méconnue ni même limitée, mais sera secondaire.
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Les principes de base des conventions
Une telle approche est cohérente avec l’esprit libéral qui a présidé aux travaux de l’OCDE,
avec le souci de lever au maximum les obstacles au développement des échanges
internationaux.
Elle s’explique aussi dans un contexte d’équilibre des échanges, où ce qu’un pays « perd » en
temps qu’Etat de la source, il le « gagne » en tant qu’Etat de la résidence.
On comprend pourquoi cette approche pose un problème aux pays en développement. Mais
elle pose aussi des problèmes « à la marge » pour les pays développés dans la mesure où
elle renforce le caractère de tout ou rien lié à la résidence .
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Présentation du contenu d’une convention
Formellement une convention se présente sous forme d’un texte assez long
(environ 30 articles ) qui peut être divisé en 4 parties auxquelles s’ajoute souvent
un protocole dont l’importance est à souligner car il contient souvent des
dispositions précises et dérogatoires par rapport aux autres règles posées par la
convention, dont il fait partie intégrante
V Protocol éventuel
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Champ d’application de
la convention fiscale
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I Champ d’application des conventions et définition des termes utilisés
Les conventions s’appliquent aux personnes qui sont des résidents d’un ou des deux
Etats contractants.
Personnes L’expression « résident d’un Etat contractant » désigne toute personne qui , en en vertu de la
législation de cet Etat , est assujettie à l’impôt dans cet Etat à raison de son domicile, de sa
auxquelles
résidence, de son siège de direction ou de tout autre critère analogue.
s’applique la les termes « personne » désigne les personnes physiques, les sociétés ou tous autres
convention groupements de personnes,
Le terme « société » désigne toute personne morale ou toute entité considérée comme une
personne morale aux fins d’imposition
La convention énumère les impôts sur le revenu ou sur la fortune auxquels la convention est
Impôts et applicable.
territoire
visés par la La TVA et la fiscalité locale ne sont en principe pas concernées par les dispositions
convention conventionnelles.
fiscale
La convention définit le champ d’application territorial de chaque Etat
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I Champ d’application des conventions : notion de résidence fiscale
Les conventions fiscales s’appliquent aux personnes qui sont des résidents d’un ou
des deux Etats contractants.
Si une personne n’a pas la qualité de résident de l’un des Etats, même si elle en a la
nationalité, la convention ne s’applique pas.
• Le terme «personne» désigne les personnes physiques, les sociétés et tout autre
groupement de personnes
• Le terme «société» désigne toute personne morale ou toute entité qui est
considérée comme une personne morale aux fins d’imposition
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I Champ d’application des conventions : notion de résidence fiscale
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I Champ d’application des conventions : notion de résidence fiscale
L'article 23 du Code Général des Impôts (CGI) précise que: sont assujetties
à l'impôt sur le revenu:
• les personnes physiques qui ont au Maroc leur domicile fiscal, à raison
de l'ensemble de leurs revenus et profits de source marocaine et
étrangère :
• les personnes physiques n'ayant pas au Maroc leur domicile fiscal, à
raison de l'ensemble de leurs revenus et profits de source marocaine:
• les personnes, ayant ou non au Maroc leur domicile fiscal au Maroc, qui
réalisent des bénéfices ou perçoivent des revenus dont le droit
d'imposition est attribué au Maroc en vertu des conventions tendant à
éviter la double imposition en matière d'impôts sur le revenu.
Au sens du présent code, une personne physique a son domicile fiscal au
Maroc lorsqu'elle a qu Maroc son foyer d'habitation permanent, le centre de
ses intérêts économiques ou lorsque la durée continue ou discontinue de
ses séjours au Maroc dépasse 183 jours pour toute période de 365 jours.
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I Champ d’application des conventions : notion de résidence fiscale
Ainsi, lorsqu’une personne physique est un résident des deux Etats, sa situation est
réglée en appliquant, dans un ordre décroissant, les critères conventionnels suivants:
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I Champ d’application des conventions : notion de résidence fiscale
Ce critère, de fait et non de droit, n’est pas défini dans le texte des conventions
fiscales, mais les commentaires des modèles de conventions donnent un
faisceau d’indices :
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I Champ d’application des conventions : notion de résidence fiscale
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I Champ d’application des conventions : notion de résidence fiscale
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I Champ d’application territorial des conventions
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I Champ d’application territorial des conventions
Le terme "Maroc" désigne le Royaume du Maroc et, lorsqu’il est employé dans
le sens géographique, le terme « Maroc » comprend :
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I Champ d’application territorial des conventions
La notion du revenu
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Fiscalité internationale appliquée aux
revenus passifs
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Fiscalité des revenus passifs:
Redevances
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PRINCIPE D’IMPOSITION DES REDEVANCES DANS LE RÉSEAU
CONVENTIONNEL MAROCAIN
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DÉFINITION DES REDEVANCES (MODÈLE MAJORITAIRE
DU RÉSEAU CONVENTIONNEL MAROCAIN)
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REDEVANCE SELON LE DROIT INTERNE (ARTICLE 15 DU CGI)
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IMPOSITION DES REDEVANCES DE SOURCE MAROCAINE
q Existence de CFI
Retenue à la source au taux de 10% du montant brut hors TVA sous
réserve de l’application des dispositions conventionnelles
q Absence de CFI
Retenue à la source au taux de 10% du montant brut hors TVA (droit
interne)
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FAIT GENERATEUR DE LA RETENUE A LA SOURCE
ü Versement,
ü mise à la disposition ou
ü Inscription en compte des personnes bénéficiaires.
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LES RÉSERVES DU MAROC SUR LE MODÈLE OCDE
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Fiscalité des revenus passifs:
Dividendes
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DÉFINITION SELON LES CFI
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PARTICULARITÉ DU DROIT INTERNE PAR RAPPORT AUX CFI
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PRINCIPE D’IMPOSITION DES DIVIDENDES
- Les dividendes payés par une société qui est un résident d'un État
contractant à un résident de l'autre État contractant sont imposables
dans cet autre État (pas d’exclusivité).
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IMPOSITION DES DIVIDENDES
DE SOURCE MAROCAINE
DE SOURCE ÉTRANGÈRE
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FAIT GENERATEUR DE LA RETENUE A LA SOURCE
ü Versement,
ü mise à la disposition ou
ü Inscription en compte des personnes bénéficiaires
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Fiscalité des revenus passifs:
Intérêts
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DÉFINITION SELON LES CFI
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PRINCIPE D’IMPOSITION DES INTÉRÊTS
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IMPOSITION DES INTÉRÊTS
DE SOURCE MAROCAINE
DE SOURCE ÉTRANGÈRE
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FAIT GENERATEUR DE LA RETENUE A LA SOURCE
ü Versement,
ü mise à la disposition ou,
ü Inscription en compte des personnes bénéficiaires
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Fiscalité des revenus passifs:
Revenus fonciers
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DÉFINITION SELON LES CFI
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PRINCIPE D’IMPOSITION DES REVENUS FONCIERS
Imposition dans l’Etat dans lequel est situé le bien immobilier qui produit
ce revenu Selon la règle du « SITUS ».
NB: Les loyers générés par des biens immobiliers possédés à l’étranger
sont hors champ d’application de l’IS (droit interne).
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Fiscalité internationale applicables aux
structures internationales
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Notion d’ Etablissement Stable (ES)
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L’intervention d’une société étrangère, dans un Etat autre que celui de sa
résidence, peut se faire selon plusieurs formes:
• La création d’une société dans cet Etat (filiale);
• La création d’une succursale;
• Une intervention directe ponctuelle sans création d’entité à cet effet;
• Une intervention par le bais d’un établissement stable.
Cette partie s’attachera donc à présenter d’une manière succincte les
contours de la notion d’établissement stable
PRINCIPES GENERAUX D’IMPOSITION EN DROIT INTERNE
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PRINCIPES GENERAUX D’IMPOSITION EN DROIT INTERNE
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INTERET DE LA NOTION AU NIVEAU CONVENTIONNEL
La notion d’ES, consacrée par les CFI, permet de déterminer l’Etat qui
a le droit d’imposer les bénéfices réalisés par une entreprise
lorsqu’elle exerce son activité en dehors de son Etat de résidence.
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PRINCIPES D’IMPOSITION DES BENEFICES DES ENTREPRISES
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PRINCIPES D’IMPOSITION DES BENEFICES DES ENTREPRISES
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PRINCIPES D’IMPOSITION DES BENEFICES DES ENTREPRISES
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PRINCIPES D’IMPOSITION DES BENEFICES DES ENTREPRISES
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PRINCIPES D’IMPOSITION DES BENEFICES DES ENTREPRISES
Exercice d’activités
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PRINCIPES D’IMPOSITION DES BENEFICES DES ENTREPRISES
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NOTION D’ETABLISSEMENT STABLE
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NOTION D’ETABLISSEMENT STABLE
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NOTION D’ETABLISSEMENT STABLE
Un siège de direction
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NOTION D’ETABLISSEMENT STABLE
Un bureau
La notion de bureau est évidemment très vaste ; elle obéit aux mêmes
règles que le siège de direction ou succursale.
Au fond, le critère distinguant les bureaux qui sont des ES de ceux qui
ne le sont pas, réside dans le fait que les premiers sont des centres de
décision, alors que les seconds ne le sont pas.
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NOTION D’ETABLISSEMENT STABLE
Une succursale
La notion de succursale n’est pas définie par les CF, il convient donc de
se référer au droit interne et d’appliquer la définition générale de l’ES.
Une succursale ne sera, a priori, considérée comme un ES que si elle
possède une certaine fixité, permanence et une certaine autonomie
dans la prise de décision.
Une succursale qui ne servirait qu’à remplir des fonctions d’exécution et
dont le responsable n’aurait pas de pouvoir de recrutement, de gestion
du personnel, ni de gestion financière ou commerciale, ne devrait pas
être regardée comme un ES.
En pratique, lorsqu’une société étrangère ouvre une succursale au
Maroc, il est souvent difficile de prétendre qu’il ne s’agit pas d’un ES.
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NOTION D’ETABLISSEMENT STABLE
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NOTION D’ETABLISSEMENT STABLE
a- Définition
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NOTION D’ETABLISSEMENT STABLE
b- Durée
Les CF conclues par le Maroc retiennent des durées très variables pour
les chantiers de construction et de montage :
-Durée de 12 mois : c’est le cas de la convention conclue avec
l’Espagne.
-Durée fixée à 6 mois : la quasi majorité des conventions conclues par
le Maroc prévoient cette durée, il s’agit en l’occurrence des conventions
conclues avec : (les USA, la Belgique, la Finlande, le Luxembourg, le
Norvège, la Suisse, l’Egypte, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, les
Pays bas, le Danemark, la Bulgarie, la Chine, le Koweït…).
-Durée fixée à 183 jours pour la convention conclue avec le Royaume
uni.
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NOTION D’ETABLISSEMENT STABLE
b- Durée (suite)
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NOTION D’ETABLISSEMENT STABLE
b- Durée (suite)
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NOTION D’ETABLISSEMENT STABLE
b- Durée (suite)
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NOTION D’ETABLISSEMENT STABLE
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NOTION D’ETABLISSEMENT STABLE
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NOTION D’ETABLISSEMENT STABLE
AGENTS DEPENDANTS
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NOTION D’ETABLISSEMENT STABLE
AGENTS DEPENDANTS
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• Exploitation, en trafic international, de navires ou d'aéronefs
Imposition • Bénéfices industriels et commerciaux
exclusive dans • Pensions et rentes viagères
le pays de
• Traitements et salaires
résidence du
bénéficiaire • Activités libérales
• Plus values mobilières
Imposition • Dividendes
• Intérêts
partagée
• Redevances
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ETAPES DE DÉFINITION
DU MODE D’IMPOSITION
DU REVENU
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Déterminer si la convention fiscale est
applicable (principe de supériorité, entrée
en vigueur, réciprocité, dénonciation …)
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ETAPES DE DÉFINITION DU MODE D’IMPOSITION DU REVENU
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ETAPES DE DÉFINITION DU MODE D’IMPOSITION DU REVENU
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ETAPES DE DÉFINITION DU MODE D’IMPOSITION DU REVENU
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ETAPES DE DÉFINITION DU MODE D’IMPOSITION DU REVENU
• La méthode de l’exemption
• La méthode de l’imputation
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Méthodes d’élimination des
doubles impositions
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Deux types de doubles impositions internationales peuvent être distingués:
Elle peut être définie comme l’imposition d’un même contribuable dans deux Etats au
titre d’un même revenu.
la double imposition Lorsqu’une personne perçoit des revenus dans un Etat A alors qu’elle est résidente
juridique dans un Etat B, elle risque d’être imposée :
- dans l’Etat A (Etat de la source) parce que le revenu nait sur ce territoire
- et dans l’Etat B (Etat de la résidence) parce que le bénéficiaire y est résident
Elle est définie comme la situation dans laquelle deux personnes différentes sont imposables au
titre d’un même revenu. Cette situation se produit dans le même Etat.
la double imposition
économique
Cas du bénéfice d’une société soumis à l’IS et les dividendes distribués, aux actionnaires
personnes physiques.
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La méthode d’exonération
L’exonération intégrale
La méthode d’imputation
L’imputation intégrale
L’imputation partielle
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La méthode d’exonération (ou d’exemption)
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La méthode d’exonération ( Suite)
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La méthode d’imputation (Suite)
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La méthode d’imputation (Suite)
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