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republique algerienne democratique et populaire

MINISTERE DES FINANCES

Bulletin d’information de la Direction Générale des Impôts N° 53 / 2011

LES CONVENTIONS FISCALES INTERNATIONALES…


Un instrument pour une fiscalité
Internationale plus équitable
de Développement Economiques Mais outre cet objectif apparent,
(OCDE), qu’un modèle établissant l’importance de leur existence est
des règles communes d’imposition également démontrée dans la mesure

L
des revenus transnationaux a été où elles permettent :
mis en place. • d’une part, de prévenir le risque de
’accélération des échang- fraude et d’évasion fiscales grâce aux
es, l’internationalisation Cadre juridique de référence pour les clauses de partage de renseigne-
des transactions, la mobil- négociations bilatérales, le modèle ments, à des fins fiscales, qu’elles
ité croissante tant des personnes de convention fiscale de l’OCDE comportent ;
que des capitaux, la détention de s’est révélé au fil du temps comme • d’autre part, de lever les entraves
biens dans des pays différents par les un instrument contribuant efficace- sur les investissements transfront-
mêmes contribuables sont autant de ment à résoudre les questions les aliers qui seraient sérieusement com-
facteurs qui rendent nécessaire une plus courantes en fiscalité interna- promis s’il existe un risque que leur
coordination des administrations tionale, notamment dans un con- rendement soit imposé deux fois.
fiscales des différents pays. texte marqué par une intégration de L’enjeu de l’Algérie pour accroitre la
l’économie mondiale. coopération fiscale transfrontalière
En effet, dans un monde de plus se résume en ce qui suit :
en plus globalisé, qui traverse Aujourd’hui, les conventions fiscales • se prémunir contre les risques de
aujourd’hui l’une de ses plus graves dans le monde s’inspirent largement fraude et d’évasion fiscales interna-
crises financière et économique, il du modèle de l’OCDE, offrant, une tionale ;
existe une convergence de points harmonisation des conventions fis- • sécuriser et rentabiliser les inves-
de vues des autorités fiscales des cales, évitant la double imposition et tissements transfrontaliers ;
différentes régions du monde sur la un cadre légal pour le règlement des • faire partie intégrante de la coo-
nécessité d’unir leurs efforts pour différends de plus en plus croissants, pération multilatérale, en partici-
renforcer la discipline fiscale et com- car touchant à un droit régalien dont pant aux efforts visant à endiguer
battre les phénomènes de fraude et dispose chaque Etat. les confrontations des souverainetés
d’évasion fiscales. fiscales et rendre plus équitable la fis-
Globalement, elles visent à évit- calité internationale.
Historiquement, c’est sous er la double imposition du fait de
l’impulsion des organisations in- l’application simultanée de la légis-
ternationales, et notamment de lation fiscale des deux Etats contrac- A. RAOUYA
l’Organisation de Coopération et tants. DGI
Sommaire

Conventions fiscales Différents modèles Notion de résidence


internationales de conventions fiscales fiscale

Bon à savoir
Chiffre de La Lettre : Liste Activités de la Direction l’échange de renseignements :
des conventions signées Générale des Impôts un instrument de lutte contre la fraude
par l’Algérie et l’évasion fiscales internationales
Direction Générale des Impôts

Les conventions fiscales internationales


tre l’évasion et la fraude fiscales à la discussion par les deux parties
Définition internationales au moyen d’une contractantes en vue d’aboutir à un
Les conventions fiscales interna- communication renforcée entre eux. point commun, permettant de con-
tionales sont des traités bilatéraux, cevoir un texte qui traduit les intérêts
dans la majorité des cas, signés entre Les principales mutuels à travers les clauses de la
Etats et visant à partager le pouvoir convention.
d’imposition dans les cas où des reve- étapes d’élaboration
Le paraphe
nus ou capitaux seraient imposables d’une convention On peut définir le paraphe comme
dans deux Etats à la fois.
En tant que traités, leur valeur ju- fiscale une signature succincte par apposi-
ridique est supérieure à celles des lois tion des initiales des négociateurs.
fiscales internes. L’élaboration d’une convention fis- Qui constitue l’aboutissement de la
cale passe par plusieurs étapes à discussion et de la confrontation des
Objectifs savoir : conceptions et points de vue entre les
La négociation experts des parties en négociation au
L’objectif des conventions est alors terme de laquelle un texte officiel est
d’empêcher ou de neutraliser cette Les négociations peuvent être dé- élaboré sous forme d’une convention
double imposition : finies comme étant la confrontation,
l’échange de points de vue entre les La signature
u Elles éliminent le risque de double
deux parties contractantes. Ainsi, la La signature est faite souvent par
imposition en établissant des critères
durée des négociations est très vari- le Ministre des Finances ou par son
de résidence fiscale harmonisés et
able lorsque les intérêts et enjeux représentant, elle intervient par le bi-
en désignant le lieu d’imposition,
sont importants ; elle peut être de ais de l’ambassadeur d’Algérie si le
lieu de résidence ou de perception,
quelques jours à plusieurs années. protocole se déroule dans la capitale
pour chaque type de revenus. Cette
harmonisation des règles fiscales de l’autre partie.
protège l’investisseur et lui per- Réciproquement, quand la sig-
met de connaître le régime fiscal nature se déroule à Alger, l’autre
qui lui est applicable. partie est représentée par son am-
u Lorsqu’elles n’éliminent pas bassadeur.
cette double imposition, elles la La ratification
neutralisent par le biais de règles La ratification est l’acceptation
d’imputation ou d’exemption de formelle de la convention par le
la surcharge d’impôt qu’elle a pouvoir supérieur de l’Etat, c’est
entraînée. Equipe de la sous direction des conventions fiscales internationales l’approbation qui est donnée par
u En tant que traités internationaux, Conduites particulièrement par les les organes internes compétents et
les conventions fiscales internatio- fonctionnaires du Ministère des Fi- qui permet d’engager internationale-
nales sécurisent les investisseurs nances, à savoir la Direction de la ment l’Etat parti à la convention, elle
étrangers. législation et de la réglementation se déroule par l’échange des instru-
u Les conventions fiscales sont un fiscales, c’est au cours de cette phase ments de ratification par voie diplo-
moyen pour les Etats de lutter con- que les projets de textes sont soumis matique.

LES DIFFERENTS MODELES DE CONVENTIONS FISCALES


LES CONVENTIONS FISCALES DU MODELE DE L’OCDE
Le premier modèle de convention fiscale concernant le revenu et la fortune publié par l’OCDE remonte à 1963.
Ce dernier a connu plusieurs modifications au cours des années 1977, 1992 et 1997.
Le modèle de convention OCDE comporte des articles traitant des différents revenus (revenus d’entreprises,
salaires et primes, professions libérales, sportifs et artistes, revenus immobiliers, plus-values, intérêts,
redevances, dividendes) et des articles traitant de la notion de résidence, des prix de transfert, des modalités
de l’élimination de la double imposition, de la procédure à l’amiable et de l’arbitrage.

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e)- un atelier et
L’établissement
f)- une mine, un puits de pétrole ou A titre illustratif, la méthode
stable de gaz, une carrière ou tout autre lieu d’exonération prévoit que l’Etat de
d’extraction de ressources naturelles. résidence exempte d’impôt les reve-
Le modèle de convention fiscale élaboré
Pour ce qui est des chantiers de con- nus déjà imposés en Algérie alors que
par l’OCDE définit l’établissement sta-
struction ou de montage, ces derni- la méthode d’imputation prévoit que
ble comme étant une installation fixe
ers ne constituent un établissement l’Etat de résidence impute sur l’impôt
d’affaires par l’intermédiaire de laquelle
stable que dans la mesure où sa qu’il perçoit un montant égal à l’impôt
une entreprise exerce tout ou partie de
durée dépasse douze mois. sur le revenu payé en Algérie.
son activité.
L’expression «établissement
stable» comprend notamment :
L’élimination de la
a)- un siège de direction ; double imposition
b)- une succursale ; Le modèle OCDE prévoit deux types
c)- un bureau ; d’élimination des doubles impositions
d)- une usine ; : la méthode de l’exonération et la mé-
thode du crédit d’impôt.

LES CONVENTIONS FISCALES DU MODELE DE L’ONU


Le Modèle de convention fiscale ONU concernant les doubles impositions entre pays développés et pays
en voie de développement a pour finalité la facilitation de l’accès aux traités fiscaux bilatéraux.
Les principales mises à jour du ⊲ il fournit les règles en vertu des-
Modèle de l’ONU intervenues en quelles les Etats peuvent s’aider les uns
2011 sont : les autres dans la collecte de l’impôt ;
⊲ il prévoit un arbitrage exécutoire ⊲ il aborde l’éventualité d’une évasion fis-
obligatoire (pour les pays qui le souhait- cale liée à l’imposition des plus-values ​​et
ent) lorsqu’un différend ne peut être réso- ⊲ il traite du revenu des professions
lu dans le cadre de la procédure d’accord libérales, conformément au modèle de
amiable habituelle ; l’OCDE.
⊲ il confirme et précise l’importance de
l’échange d’informations dans le cadre du
Modèle de l’ONU ;

LA NOTION DE RESIDENCE FISCALE


Selon le droit période continue d’au moins une
année ;
Selon le droit
interne u les personnes qui y ont soit le conventionnel
lieu de leur séjour principal, soit le
Les dispositions de l’article 3 du code Conformément aux dispositions de
centre de leurs principaux intérêts ;
des impôts directs et taxes assimilées l’article 4 de la convention modèle de
prévoit trois critères pour définir le u les personnes qui exercent en l’OCDE, la notion de «résident d’un
domicile fiscal d’une personne phy- Algérie une activité professionnelle Etat contractant» désigne toute per-
sique. Ainsi, sont considérées comme salariée ou non. sonne qui, en vertu de la législation
ayant en Algérie un domicile fiscal : Par ailleurs, sont également consi- de cet Etat, est assujettie à l’impôt
u les personnes qui y possèdent dérés comme ayant leur domicile dans cet Etat, en raison de son domi-
une habitation à titre de proprié- fiscal en Algérie, les agents de l’Etat cile, de sa résidence, de son siège de
taires ou d’usufruitiers ou qui en qui exercent leurs fonctions ou sont direction ou de tout autre critère de
sont locataires lorsque, dans ce chargés de mission dans un pays nature analogue et s’applique aussi à
dernier cas, la location est conclue étranger et qui ne sont pas soumis cet Etat ainsi qu’à toutes ses subdivi-
soit par convention unique, soit par dans ce pays à un impôt personnel sions politiques ou à ses collectivités
conventions successives pour une sur l’ensemble de leurs revenus. locales.

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Direction Générale des Impôts

Ainsi, et dans le cas où une personne est considérée comme un résident - La nationalité : Si cette per-
physique serait un résident des deux seulement de l’Etat avec lequel ses sonne séjourne de façon habituelle
Etats contractants, le même article liens personnels et économiques dans les deux Etats ou si elle ne
prévoit le recours à un certain nom- sont les plus étroits (centre des in- séjourne de façon habituelle dans
bre de critères pour déterminer la ré- térêts vitaux). aucun d’eux, elle est considérée
sidence fiscale à savoir : - Le séjour habituel : Si l’Etat où comme un résident seulement de
- Le foyer d’habitation perma- cette personne a le centre de ses l’Etat dont elle possède la nation-
nent : C’est le lieu d’habitation intérêts vitaux ne peut être dé- alité.
dont une personne a la disposition terminé, ou si elle ne dispose pas Dans le cas où la personne aurait la
en tout temps et quelque titre que d’un foyer d’habitation permanent nationalité des deux Etats ou ne pos-
ce soit pour y séjourner avec sa fa- dans aucun des Etats, elle est con- séderait la nationalité d’aucun d’eux,
mille de manière durable. sidérée comme un résident seule- les autorités compétentes des Etats
- Le centre des intérêts vitaux : Si ment de l’Etat où elle séjourne de contractants tranchent la question
elle dispose d’un foyer d’habitation façon habituelle. d’un commun accord.
permanent dans les deux Etats, elle

LES ACTIVITES DE LA Direction GENERALE DES IMPÔTS


Dans le cadre de la politique de vul-
garisation de l’information fiscale,
Les lettres
la Direction Générale des Impôts a d’information
procédé à la mise à jour et à l’édition
(en langue nationale et française) de Les lettres d’information diffusées
la documentation fiscale suivante : par la DGI ont porté sur les thèmes
suivants :
Le recueil des codes • Premier jumelage institutionnel en
Algérie (n°50)
fiscaux édition 2011 • Assouplissement des procédures
• Le guide des déclarations fiscales contentieuses (n°51)
• La brochure du système fiscal Al- • Amélioration de l’accueil du public
gérien (n°52)
• Le guide du jeune promoteur
• La guide des produits financiers

Le recueil des actes


administratifs
Document qui contient la doctrine
administrative en matière fiscale,
élaboré sous
forme de (CD-
Les guides fiscaux ROM), un
Recueil des
édition 2011 Actes Admi-
• Le guide pratique du contribuable nistratifs,
comportant
• Le guide de la TVA
l’ensemble
• Le guide de l’investisseur des notes,
• Le guide des professions libérales circulaires et in-
• Le guide de l’artisan traditionnel s t r u c t i o n s
d’application de la législation et la
• Le guide de l’enregistrement
réglementation fiscales.
• Le calendrier fiscal

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Le chiffre de La Lettre
Fiscalité ordinaire affectée au budget de l’Etat
Les recettes ordinaires affectées au bud- tionnel comparativement aux re- Les recettes ordinaires DGI réalisées
get de l’Etat s’élèvent à 1122,3 MDS/ couvrements de la même période au 30-09-11 (730.630 millions de DA)
DA. Comparativement au neuf premiers de l’année 2010 (171,8MDS/DA).
mois de l’année 2010, ce montant dé- La hausse de 52%est due aux aug-
gage une plus value de 151,3 MDS/DA, mentations salariales. 67,98%
soit un taux d’évolution de 16%. Par - Et la TVA intérieur qui comptabi-
rapport aux objectifs de la LFC 2011, le lise 155,0 MDS au 30 septembre
taux de réalisation est de 100%. 2011.
Les résultats de ce 1er semestre s’expli- 0,74%
quent par : 2. La fiscalité collectée à l’im-
portation (378,9 MDS/DA) qui 0,15%
1. La fiscalité collectée à l’intérieur enregistre une plus value de 59,9 4,79%
(DGI), qui passe de 853,5 MDS/DA MDS/DA comparativement au
au 30/09/2010 à 959,8 MDS/DA au neuf premiers mois de l’année 26,34%
30/09/2011, soit un accroissement de 2010(319,4 MDS/DA).
106,3 MDS/DA. Cette progression pro- La croissance du niveau des im- Contributions directes
vient essentiellement des : portations explique cette nouvelle Produits divers du Budget
- IRG/Salaires : dont le montant (261,8 tendance par rapport à 2010. Contributions Indirectes
Enregistrement et timbre
MDS/DA) enregistre un résultat excep- Impôts sur le Chiffre d’Affaires

LES CONVENTIONS FISCALES CONCLUES PAR L’ALGERIE


L’Algérie dispose d’un réseau conventionnel qui s’est fortement développé depuis peu, et ce dans la continuité du pro-
gramme de développement de l’investissement.
En analysant de plus près ce réseau, on constate que la majorité des conventions signées s’imprègnent du modèle OCDE
et de certaines dispositions du modèle de convention fiscale de l’ONU.
La liste des conventions fiscales conclues par l’Algérie comprend notamment :
Pays Date de signature N° Journal officiel
Afrique du Sud 28-04-1998 N° 26-2000
Allemagne 12-11-2007 N° 33-2008
Autriche 17-06-2003 N° 38-2005
Bahreïn 11-06-2000 N° 50-2003
Belgique 15-12-1991 N° 82-2002
Bulgarie 25-10-1998 N° 01-2005
Bosnie 08-02-2009 N° 08-2010
Canada 22-02-1999 N° 68-2000
Chine 06-11-2006 N° 40-2007
Corée du Sud 24-11-2001 N° 44-2006
Egypte 17-02-2001 N°23-2003
Emirats arabes unis 24-04-2001 N° 26-2003
Espagne 07-10-2002 N° 45-2005
France 17-10-1999 N°24-2002
Indonésie 28-04-1995 N° 61-1997
Italie 03-02-1991 N° 35-1991
Iran 12-08-2008 N° 32-2009

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Direction Générale des Impôts

Pays Date de signature N° Journal officiel


Jordanie 16-09-1997 N° 79-2000
Koweït 31-05-2006 N°66-2008
Liban 26-03-2002 N° 35-2006
Portugal 02-12-2003 N° 24-2005
Sultana d’Oman 09-04-2000 N° 10-2003
Qatar 03-07-2008 N° 70-2010
Roumanie 28-06-1994 N° 37-1995
Russie 10-03-2006 N° 21-2006
Suisse 03-06-2006 N° 04-2008
Syrie 14-09-1997 N° 19-2001
Turquie 02-08-1994 N° 65-1994
Ukraine 14-12-2002 N° 27-2004
UMA 23-07-1990 N° 06-1991
Yémen 29-01-2002 N° 16-2005

Bonàsavoir
l’échange de renseignements : Un instrument de
lutte contre la fraude et l’évasion fiscales internationales
La conclusion des conventions fiscales internationales s’inscrit Cette assistance d’ordre administratif est matérialisée par des
dans le cadre de la coopération internationale tendant à règles relatives à l’échange entre les Etats, de renseignements
l’élimination de la double imposition et à la lutte contre la nécessaires pour l’application des dispositions convention-
fraude et l’évasion fiscales. nelles ou celles de la législation interne des Etats contractants
dans la mesure où l’imposition qu’elle prévoit n’est pas con-
Ainsi, pour appréhender efficacement le phénomène de fraude traire à la Convention.
et d’évasion fiscales internationales, il est indispensable pour
les Etats signataires desdites conventions de disposer de ren- Enfin, l’échange de renseignements peut se faire d’une manière
seignements nécessaires leur permettant, ainsi, la mise en d’office ou sur demande visant des cas concrets. Aussi, les
œuvre effective des clauses y contenues. renseignements reçus par un Etat contractant sont tenus se-
crets de la même manière que les renseignements obtenus
A ce titre, les conventions fiscales actuellement en vigueur en application de la législation interne de cet Etat et ne sont
prévoient au sein de leurs dispositions l’échange de renseigne- communiqués qu’aux personnes ou autorités concernées par
ments entre les Etats contractants. l’établissement ou le recouvrement des impôts visés par la
convention.

Condoléances
Profondément touchés par le décès du Frère de Directeur de publication
Mr. DIDOUNE Mounir, Sous Directeur à la DGI, le Directeur Abderrahmane RAOUYA
Général des Impôts, l’Inspecteur Général des services Directeur Général des Impôts
fiscaux, les Directeurs Centraux ainsi que l’ensemble du Comité de rédaction
personnel de la Direction Générale des Impôts présen- Mr. B. BENALI, Directeur des Relations Publiques
tent à sa famille leurs sincères condoléances. et de la Communication
Puisse Dieu le Tout-Puissant accorder au défunt Sa Sainte A. MENACEUR, SDPCF / D. MADJENE,
Miséricorde et l’accueillir en Son Vaste Paradis. SDRPC / A. ANEKIK, SDRF / S. AOUCHAR/ H. MAIZ

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‫تبادل املعلومات‪:‬‬
‫وسيلة ملكافحة الغش والتهرب الجبايئ‬
‫تشمل عبارة “ املنشأة املستقرة” السيام‪:‬‬ ‫تدخل االتفاقيات الجبائية الدولية ضمن طاملا أن فرض الرضيبة املنصوص عليه ال‬
‫• محل اإلدارة‬ ‫إطار التعاون الدويل الهادف إيل القضاء يتعارض مع االتفاقية‪.‬‬
‫• الفرع‬ ‫عىل االزدواج الرضيبي و مكافحة الغش‬
‫• املكتب‬ ‫وأخريا‪ ،‬يتم تبادل املعلومات‪ ،‬إما تلقائيا أو‬ ‫والتهرب الجبايئ‪.‬‬
‫• املصنع‬ ‫بواسطة طلب يخص حاالت ملموسة‪ .‬و‬
‫• الورشة‬ ‫وعليه‪ ،‬قصد التحكم الفعيل لظاهرة الغش تحفظ املعلومات املحصل عليها من طرف‬
‫• املنجم أو برئ النفط أو الغاز أو املحجر أو‬ ‫والتهرب الجبايئ الدويل‪ ،‬ينبغي للدول دولة متعاقدة بالرسية بنفس الطريقة التي‬
‫أي مكان آخر الستخراج املوارد الطبيعية‪.‬‬ ‫املتعاقدة الحصول عيل املعلومات الالزمة تحفظ بها املعلومات املحصل عليها تطبيقا‬
‫والتي متكنهم من التنفيذ الفعيل لألحكام للترشيع الداخيل لهذه الدولة‪ ،‬و ال يجوز‬
‫أما فبام يخص مشاريع البناء والتجميع‪،‬‬ ‫إبالغها إال لألشخاص أو السلطات املعنية‪،‬‬ ‫الواردة فيها‪.‬‬
‫هذه األخرية تأخذ صفة منشأة مستقرة يف‬ ‫بفرض أو تحصيل الرضائب املشار إليها يف‬
‫حالة ما إذا كانت مدتها تتعدى إثنتى عرش‬ ‫ويف هذا الصدد‪ ،‬تتضمن أحكام االتفاقيات االتفاقية‪.‬‬
‫شهرا‪.‬‬ ‫الجبائية الدولية السارية املفعول حاليا‪ ،‬املنشأة املستقرة‬
‫يتضمن منوذج االتفاقية الجبائية املعد من‬ ‫تبادل املعلومات بني الدول املتعاقدة‪.‬‬
‫طرف منظمة التعاون و التنمية االقتصادية‪،‬‬
‫يتجسد هذا التعاون اإلداري بواسطة قواعد تعريف املنشأة املستقرة التي تتمثل يف‬
‫تتضمن تبادل بني الدول‪ ،‬للمعلومات املكان الثابت الذي يزاول فيه املرشوع كل‬
‫الالزمة لتطبيق أحكام املعاهدة أو تلك نشاطه أو بعضه‪.‬‬
‫املتعلقة بالترشيع الداخيل للدول املتعاقدة‬

‫‪Ministère des Finances‬‬ ‫‪Immeuble Ahmed-Francis‬‬


‫‪Direction Générale des Impôts‬‬ ‫‪cité Malki, Ben Aknoun, Alger‬‬
‫‪Direction des Relations Publiques‬‬ ‫‪Tél. : 021 59 53 53 Postes : 21 93 - 21 67 - 21 70‬‬
‫‪et de la Communication‬‬ ‫‪Fax : 021 59 53 47‬‬

‫‪N° 52‬‬
‫الجمهورية الجزائرية الدميقراطية الشعبية‬
‫وزارة املـــالية‬
‫رسالة املديرية العامة للضرائب‬
‫عدد‪2011 / 53 :‬‬ ‫نشــــــرة شهــــــرية للمديــــرية العـــــــامة للضــــــرائب‬

‫االتفاقيات الجبائية الدولية‬


‫أداة لجباية دولية أكرث عدال ومساواة‬
‫ا إل فتتا حية‬
‫لكن باإلضافة إىل هذه الغاية الظاهرة‪ ،‬تبدوا أهمية االتفاقيات‬ ‫تعترب الزيادة يف املبادالت وتدويل الصفقات والتنقل املتزايد‬
‫الجبائية الدولية يف كونـها تسمح ‪:‬‬ ‫لألشخاص واألموال وكذا حيازة املمتلكات يف بلــدان مختلفة من‬
‫‪ u‬من جهة‪ ،‬بتفادي مخاطر الغش والتهـرب الجبائيني بفضل‬ ‫طرف نفس املكلفني بالرضيبة ‪ ،‬كلها عوامل تجـعل من الرضوري‬
‫البنود الخاصة بتبادل املعلومات الجبائية التي تتضمنها‪.‬‬ ‫وجود تنسيق بني اإلدارات الجبائية لــمختلـــف البــلدان‪.‬‬
‫‪ u‬ومن جهة أخرى‪ ،‬بإزالة العراقيل التي تتعرض لها االستثامرات‬ ‫حيث أنه يف عامل تطغى عليــه‪ ،‬أكرث فأكرث‪ ،‬العوملة وميـر‬
‫العابرة للحـدود والتي ستترضر بشكل كبري إذا تم إخضاعها‬ ‫اليوم بإحدى أشد أزماته املالية واالقتصادية‪ ،‬يوجد إتــفاق يف‬
‫للرضيبة بصفة مزدوجة‪.‬‬ ‫وجهـات نظر الســلطات الجبائية يف مختــلف مناطق العالــم‬
‫إن إهتامم الجزائر املتزايد بالتعاون الجبايئ الدويل يهدف يف ما‬ ‫عىل رضورة توحيد الجــهود من أجل دعــم االنضباط الجبايئ‬
‫ييل ‪:‬‬ ‫ومحاربة مظاهـر الغش و التهــرب الجبائيني ‪.‬‬
‫‪ -‬توخي وتجنب مخاطر الغش والتهريب الجبائيني الدوليني‪.‬‬ ‫تاريخيا‪ ،‬تم بإيـعاز من املنظامت الدوليـة و خاصة منها منظمة‬
‫‪ -‬تأمني االستثامرات العابرة للحدود وجعلها ذات مردودية‪.‬‬ ‫التعاون والتنمية االقتصادية‪ ،‬وضع منوذج يحــدد القواعـد‬
‫‪ -‬اندماجها كطرف فـي التعاون املتعـدد األطراف من خالل‬ ‫املشرتكة إلخضــاع املداخيل املتنقــلة عــرب البلدان للرضيبة‪.‬‬
‫املساهمة يف الجهـود الرامية إىل توخي والتقليص من‬ ‫باعتباره إطارا قانونيا مـرجعيا بالنسبة للمفاوضات الثنائية‪،‬‬
‫املواجهات املتعلقة بالسيادة الجبائية وجعل الجبائية الدولية‬ ‫ظــهر منوذج اإلتفاقيـة الجبائية الخاص مبنظمة التعاون والتنمية‬
‫أكـرث عدال ومساواة‪.‬‬ ‫االقتصادية‪ ،‬مع مرور الــزمن‪ ،‬كأداة تــساهم بفعالية يف حل‬
‫ومعالجة املســائل األكــرث حدوثا يف مـجال الجباية الدولية‪،‬‬
‫خاصة يف ظرف يتميز باندماج االقتصاد العاملي ‪.‬‬
‫حيث أصبحت اإلتفاقيات الجبائية يف معظم دول العالــم‬
‫ع ‪ .‬راوية‬ ‫تســتمد أحكامها بصفة كبرية من منوذج منظمــة التعاون‬
‫م‪.‬ع‪.‬ض‬ ‫والتنمية االقتصادية ‪،‬مضيفة بذلك إنسجاما عىل االتفاقيات‬
‫الجبائية الخاصة بتفادي االزدواج الرضيبي وإطارا قانونيا من‬
‫خالل تسوية الخالفات املتزايدة حيث متس بحق سيادي تتمتع‬
‫به كل دولـــة‪.‬‬
‫إجامليا‪ ،‬ترمي اإلتفاقيات الجبائية الدولية إىل تفادي اإلزدواج‬
‫الرضيبي نتيجة للتطبيق املتزامن للترشيع الجبايئ لكلتا الدولتني‬
‫املتعاقدين‪.‬‬

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