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8- Etudes de cas :

Cas 1 : Starbucks au Royaume-Uni

Présentation de l’entreprise :

Starbucks Corporation, avec son siège à Seattle, États-Unis, est une chaîne mondiale de cafés
reconnue pour sa forte expansion internationale, notamment en Europe. La multinationale gère
plusieurs filiales sur le continent, en particulier une filiale clé située aux Pays-Bas.

L’Etablissement stable de Starbucks aux Pays-Bas :

La filiale néerlandaise de Starbucks, concentrant la torréfaction et la distribution du café pour le


marché européen, répond aux critères d’un établissement stable tel que défini par l'OCDE. Cette
structure permet à Starbucks de maintenir une présence commerciale significative et autonome en
Europe, au-delà de simples activités de vente.

Accord fiscal et ses implications :

La filiale néerlandaise, par des méthodes de prix de transfert avec d'autres segments de la société, a
considérablement réduit ses bénéfices imposables. Ces arrangements ont suscité des critiques et des
enquêtes, notamment de la part de la Commission européennes.

Chiffres clés de l’enquête fiscale :

Dans cette affaire, la Commission européenne a estimé que Starbucks avait évité le paiement d'environ
30 millions d'euros d'impôts. Cela concernait les bénéfices accumulés sur plusieurs exercices fiscaux
antérieurs à 2015. En conséquence, Starbucks a été ordonné de rembourser ces impôts, ce qui a mené à
de multiples contestations judiciaires.

Conséquences et répercussions :

L'affaire fiscale de Starbucks a soulevé d'importantes questions sur les pratiques fiscales des
multinationales en Europe. Elle a stimulé un débat sur la nécessité d'une régulation plus stricte des prix
de transfert et des accords fiscaux entre multinationales et pays hôtes. La réaction de la Commission
européenne a également montré une tendance vers une plus grande transparence et un renforcement
des règles contre l'évasion fiscale.

Cas 2 : Google et l’optimisation fiscale en Irlande :


Étude de Cas: Starbucks et sa Gestion Fiscale via un
Établissement Stable aux Pays-Bas

Introduction

Contexte de l'Entreprise: Starbucks Corporation, célèbre chaîne de cafés américaine,


est reconnue mondialement non seulement pour ses boissons et produits dérivés
mais également pour sa stratégie fiscale, particulièrement en Europe.

Établissement Stable et Stratégie Fiscale

1. Établissement aux Pays-Bas

 Raison du Choix et Activités: Starbucks a établi une filiale importante aux Pays-Bas,
principalement dédiée à la torréfaction des grains de café. Ce choix a été guidé par la fiscalité
avantageuse des Pays-Bas, offrant des conditions favorables pour les prix de transfert et les
accords fiscaux.
 Détails Financiers: D'après les rapports, Starbucks a payé seulement 2,6% d'impôt sur les
bénéfices de ses filiales néerlandaises en 2012, grâce à des accords fiscaux spécifiques.

2. Mécanismes et Conséquences Fiscales

 Utilisation de la Propriété Intellectuelle: Starbucks a utilisé des paiements de redevances


élevés pour l'utilisation de sa propriété intellectuelle (marque, recettes, savoir-faire) à sa filiale
néerlandaise, minimisant ainsi les profits imposables dans d'autres pays européens.
 Accords de Prix de Transfert: Ces redevances correspondaient à des accords de prix de
transfert établis entre la filiale néerlandaise et d'autres entités de Starbucks.
 Enquête et Répercussions: La Commission européenne, en 2015, a conclu que ces
arrangements constituaient une aide d'État illégale, entraînant pour Starbucks l'obligation de
rembourser jusqu'à 30 millions d'euros.

Impact et Réactions

1. Réactions de Starbucks

 Changements Stratégiques: Suite à cette décision, Starbucks a dû revoir sa stratégie fiscale,


insistant sur le respect des nouvelles règlementations fiscales internationales.
 Communication Publique: L'entreprise a affirmé sa conformité avec toutes les lois fiscales et
a souligné son engagement à contribuer aux économies locales en payant des impôts
équitables.

2. Impact sur la Législation Fiscale et les Normes Internationales

 Influence sur la Politique Fiscale de l'UE et le Projet BEPS de l'OCDE: Cette affaire a
stimulé le débat sur la réforme fiscale au sein de l'UE et a contribué à l'élaboration des
directives BEPS, qui visent à limiter l'érosion de la base d'imposition et le transfert de
bénéfices.
 Effet Domino sur d'Autres Multinationales: D'autres entreprises internationales ont
également été scrutées, menant à une prise de conscience accrue des pratiques
d'optimisation fiscale et à des réformes potentielles dans divers pays.

Conclusion

L'étude de cas de Starbucks aux Pays-Bas illustre la complexité de la fiscalité


internationale et les défis auxquels les multinationales peuvent faire face dans la
gestion de leurs établissements stables. Elle souligne la nécessité d'une stratégie
fiscale à la fois efficace et conforme aux normes internationales en constante
évolution, tout en tenant compte de l'impact potentiel sur la réputation et les
opérations commerciales.

Étude de Cas: Starbucks et sa Gestion Fiscale via un Établissement Stable aux Pays-Bas

Etude de cas : Starbucks et sa gestion fiscale via un établissement stable aux Pays-Bas

Introduction

Contexte de l'Entreprise: Starbucks Corporation, célèbre chaîne de cafés américaine, est reconnue
mondialement non seulement pour ses boissons et produits dérivés mais également pour sa stratégie
fiscale, particulièrement en Europe.

Établissement Stable et stratégie fiscale :

Etablissement aux Pays-Bas :

Raison du Choix et Activités: Starbucks a établi une filiale importante aux Pays-Bas, principalement
dédiée à la torréfaction des grains de café. Ce choix a été guidé par la fiscalité avantageuse des Pays-
Bas, offrant des conditions favorables pour les prix de transfert et les accords fiscaux.

Détails Financiers: D'après les rapports, Starbucks a payé seulement 2,6% d'impôt sur les bénéfices
de ses filiales néerlandaises en 2012, grâce à des accords fiscaux spécifiques.

2- Mécanismes et conséquences fiscales :


Utilisation de la Propriété Intellectuelle: Starbucks a utilisé des paiements de redevances élevés
pour l'utilisation de sa propriété intellectuelle (marque, recettes, savoir-faire) à sa filiale néerlandaise,
minimisant ainsi les profits imposables dans d'autres pays européens.

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