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- GENERALITES -

LES RISQUES TECHNOLOGIQUES


Sommaire

Phénomènes associés et modélisation


PRISE EN COMPTE DES FLUX DE DANGER

Lors de la conception, l’exploitation ou le démantèlement d’une installation, les


Sommaire moyens destinés à réduire les risques doivent être définis non pas en fonction du
risque, mais en fonction des flux de danger qui lui sont associés.
Cette vision doit également être adoptée au moment de l’intervention.

• UN RISQUE NE SIGNIFIE PAS UN SEUL FLUX DE DANGER


• UN RISQUE SIGNIFIE UN OU PLUSIEURS FLUX DE DANGER

Il faut donc raisonner en terme de flux de danger afin de mieux :


• protéger les cibles
• assurer la sécurité des secours
• adapter les moyens de lutte contre le sinistre.
RISQUES ET PRINCIPAUX FLUX ASSOCIES

Risque Flux principal Flux potentiels secondaires


Sommaire
Flux toxique
Incendie Flux thermique
Dispersion de polluant
Projection d'éclats
Explosion Onde de pression Flux thermique
Flux toxique

Toxique Flux toxique Dispersion de polluant

Pollution Dispersion de polluant Flux toxique

Radiologique Rayonnement Flux de matière contaminante

Pour chaque risque, il faut ajouter le flux d’information qui peut aggraver la crise, notamment
médiatique.
CARACTERISATION DES FLUX

DEBIT A LA BRECHE
Flux à la source Jet libre Ecoulement Ecoulement Ecoulement
Turbulent en brouillard diphasique liquide

aérosol flash nappe


Extension vaporisation
Etat physique et nature du flux

Nuage de gaz (inflammable, explosif, toxique, polluant)

DISPERSION ATMOSPHERIQUE

Explosion

Effet toxique Effet de souffle Effet thermique


Effets du flux
sur les cibles

Dn Dp Ø

Individus IMPACTS Installations


CHAMP DE DANGER / PHENOMENE INITIATEUR

CHAMP DE DANGER

Météo (vent, température, stabilité atmosphérique…)


Sommaire

Climat (influence la corrosion)

Présence de points chauds

Travaux, circulation

PHENOMENE INITIATEUR

Choc sur la canalisation


SOURCE / FLUX / CIBLE

Système source :
Sommaire
• la sphère d’ammoniac et sa canalisation

Flux de danger :
(cas d’une fuite d’NH3 et inflammation du nuage)
• transactions de matière : flux toxique (nuage
d’ammoniac)
• transactions d'énergie : flux thermique

Système cible :
• population, personnel de l’entreprise
• bétail, animaux domestiques
• faune sauvage
• environnement
PROCESSUS DE DANGER

Champ de
Sommaire
danger

Points chauds Travaux, circulation


Conditions de dispersion
Choc Climat

Système source Flux de danger Système cible


Population, salariés
Sphère d’ammoniac
Bétail, animaux domestiques
avec sa canalisation
Matière Faune sauvage...
(flux toxique)
Energie
(flux thermique)
- INCENDIE -

Sommaire
LES RISQUES TECHNOLOGIQUES

INCENDIE
INCENDIE

GENERALITES
Sommaire

FEU DE NAPPE

BOILOVER
INCENDIE

GENERALITES
Sommaire
CONDUCTION, CONVECTION ET RAYONNEMENT

Convection

Sommaire

Air frais Air frais

Rayonnement Rayonnement

Conduction Conduction

Le phénomène de convection favorise la combustion car il crée un apport d’air frais


(donc de comburant) au niveau de la base des flammes.
INCENDIE

Sommaire

FEU DE NAPPE
FEU DE NAPPE

Sommaire FLUX THERMIQUE :

2
 D eq 
Φ x  0,05  Φ 0  k     τ
 x 

k = 3,5 , coefficient de vitesse de combustion


0 = 105,7 kW/m2
x = distance en mètre
 = 1 , coefficient d’atténuation
On obtient ainsi la formule simplifiée
du flux thermique reçu à la distance x
et sa réciproque,
à savoir la distance à laquelle, Z1
on obtient un flux thermique :
18,5
x  Deq 
x Z2
FEU DE NAPPE

Les périmètres de protection sont déterminés dans l’étude de danger, à partir de scénarios de
Sommaire référence. Le plus souvent, ils sont matérialisés par des cercles centrés sur la source de
danger (réservoir de stockage, cuvette de rétention…).

Diamètre équivalent :
Deq = 4 Surface / Périmètre

Flux thermique :
Z1   = 5 kW.m-2
18,5
d Z 1  Deq   Deq  3.7
5

Z1
Z2   = 3 kW.m-2
18,5
d Z 2  Deq   Deq  6.16
3 Z2
INCENDIE

Sommaire

BOILOVER
BOILOVER: CONDITIONS

Ce phénomène se produit lorsqu’une couche d’eau est présente au fond d’un réservoir
contenant certains liquides inflammables et que celle-ci est portée à ébullition.
Sommaire

• Produits susceptibles de conduire à un boilover


Le boilover peut être observé avec du brut et l’ensemble des coupes pétrolières. Cependant,
il est favorisé si la coupe présente :
• une large plage de températures d’ébullition
• une limite supérieure élevée
• une viscosité élevé
• Provenance du fond d’eau
• teneur résiduelle en eau du liquide inflammable
• pénétration d’eau de pluie
• introduction d’eau incendie
• condensation de l’humidité de l’air
• Conditions de réchauffement
• feu de bac (convection)
• feu de cuvette uniquement pour bacs de faible diamètre (conduction)
BOILOVER: FEU DE BAC

Sommaire

• La combustion d’une coupe pétrolière


s’apparente à une distillation.

• Les fractions les plus légères brûlent en


priorité et créent ainsi une migration
ascendante. Les fractions lourdes fluent en
sens opposé. Par conséquent, le front de
Front de
chaleur généré, est descendant.
combustion

Front de • La vitesse de régression du front de


chaleur combustion est variable selon la coupe (de
2mm.min-1 pour des fiouls lourds à 4mm.min -1
Ta < T < Teb (eau)
pour du gasoil).
Fond d’eau
BOILOVER: VAPORISATION DE L’EAU

Sommaire
• Le fond d’eau est soumis à une pression
hydrostatique exercée par l’hydrocarbure. Si
la hauteur est de l’ordre de 10m, cette
pression est proche de 1 bar, et la température
d’ébullition de l’eau de 120°C.

• Lorsque le front de chaleur (T>Teb(eau))


entre au contact du fond d’eau, il provoque un
choc thermique qui entraîne une vaporisation
instantanée.

• Le changement d’état se traduit par une


forte expansion volumique (jusqu’à 2 000 fois
le volume initial).
BOILOVER: EFFETS

Sommaire
• Selon la violence du choc thermique, la
vaporisation de l’eau est plus ou moins rapide
et les effets générés sont différents.

Simple Boule de feu et


débordement projections
Boilover «lent» Boilover explosif
Moussage Effet Piston

• Durée nécessaire à la survenance d’un


boilover variable selon les coupes, les
quantités mises en jeu, la surface en flamme…
Le retour d’expérience montre qu’elle peut
être comprise entre 4 et 30 heures.
BOILOVER: VISUALISATION DU PHENOMENE

Sommaire

Boule de feu

Explosion d’un bac à toit fixe


(Port Édouard Herriot)
Lyon 1987

Bacs de stockage
INCENDIE

Sommaire
BOILOVER: FROTHOVER

C’est un phénomène qui s’apparente au boilover. Il est observé sur des bacs de brut ou de
coupes lourdes (fiouls lourds, bitumes).
Sommaire

Il peut apparaître dans plusieurs cas :


• Sur des bacs réchauffés, au niveau du serpentin
• fuite de vapeur
• injection d’hydrocarbure léger
• dissociation d’une émulsion eau/hydrocarbure
• Sur des bacs de faible diamètre entourés de flammes (feu de cuvette)

Les effets sont identiques à ceux d’un boilover lent : moussage et débordement du bac.
Cependant, sur des bacs réchauffés, les conséquences sont moins graves puisqu’il n’y a pas
d’incendie.
BOILOVER

Le pouvoir émissif surfacique de la boule de feu est prise égale à 150 KW/m 2
Sommaire

la combustion de la boule de feu s’effectue à la limite supérieure d’inflammabilité.


Cela signifie que, dans 1m3 de mélange hydrocarbure air, se trouve une masse
d’hydrocarbure égale à :

C = gaz x LSI
avec C : concentration en hydrocarbure présent dans la boule de feu
gaz : masse volumique des vapeurs d’hydrocarbure à
température ( Kg/m3 )
LSI : limite Supérieure d’inflammabilité ( % vol. )

Mvap
VBDF 
C

avec V BDF : volume de la boule de feu ( m3 )


M VAP : masse totale de vapeur d’hydrocarbure générée ( Kg )
BOILOVER

Le pouvoir émissif surfacique de la boule de feu est prise égale à 150 KW/m 2
Sommaire

Le rayon de la boule de feu R BDF, s’exprime donc par :

1
 3  VBF  3
RBDF  
 4 

Avec R BDF : rayon de la boule de feu (m )

1
 3  VBF  3
DBDF  2 
 4 

Avec D BDF : diamètre de la boule de feu (m )

La durée de vie de la boule de feu est estimée :

tBDF  0,2955 MVAP


0,32

Avec t BDF : durée de la boule de feu ( s )


BOILOVER

Caractérisation des effets du rayonnement


Sommaire

L’arrêté du 22 octobre 2004 (NOR: DEVP0430399A ) relatif aux valeurs de référence de seuils
d'effets des phénomènes accidentels des installations classées précise les valeurs seuils retenues
pour les phénomènes dont la durée est inférieure à 2 minutes :
Effets sur l’homme :

 (kW/m2) 4/ 3 . s Seuil des effets sur l’homme


Effets irréversibles correspondants à la zone
600
de danger significatif pour la vie humaine
Premiers effets létaux correspondants à la
1000
zone des dangers graves pour la vie humaine
Effets létaux significatifs correspondants à la
1800 zone des dangers très graves pour la vie
humaine
BOILOVER

Caractérisation des effets du rayonnement


Sommaire

Caractérisation des effets de la boule de feu :


2
D 
Φ x  0,05  Φ 0  k   BDF   τ
 x 
k = 3,5 , coefficient de vitesse de combustion

0 = 150 kW/m2 x = distance en mètre  = 1 , coefficient d’atténuation

On obtient ainsi la formule simplifiée du flux thermique reçu à la distance x et sa réciproque, à savoir la distance à laquelle on obtient un flux
thermique :
2
 D eq  26,2
Φ x  26,2    x  Deq 
 x  Φx
BOILOVER

Caractérisation des effets du rayonnement


Sommaire

Caractérisation des effets sur l’homme :

 irréversible (kW/m2) 4/ 3 . s = 600

 létal (kW/m2) 4/ 3 . s = 1000 avec s : durée du phénomène

on en déduit donc que :

26,2 26,2
 irréversible ==> x  D BDF  x  D BDF 
Φ irreversible 600 / s 3/4

26,2 26,2
 létal ==> x  D BDF  x  D BDF 
Φ letal 1000 / s 3/4
- EXPLOSION -

Sommaire
LES RISQUES TECHNOLOGIQUES

EXPLOSION
EXPLOSION

GENERALITES
Sommaire

UVCE

BLEVE
GENERALITES

GENERALITES
Sommaire
CARACTERISTIQUES DE L’EXPLOSION

Source d'explosion Propagation du flux


Transformation Emission Onde de Phénomènes
exoénergétique E > ? t < ? pression divers

Transformations
physiques
Transformations
chimiques P Flux de matière
associée
thermique Combustion missiles (m)
pneumatique décomposition Onde sonore
onde acoustique toxiques (n)
électrique mélanges
nucléaire divers polluants (n)
onde de choc
+/- onde
de combustion Flux d'énergie
associé
naturelles volontaires onde de T, h,
Accidentelles
souffle , , , ...
ORIGINES

U E
I Q
M
Sommaire C HI
• explosion d'un mélange gazeux inflammable (propane/air)
• réaction d’oxydo-réduction (chlorate/sucre)
• substance instable en phase condensée (nitroglycérine)
• emballement thermique d'une réaction chimique

U E
S I Q
Y
PH • pneumatique (éclatement d’une enceinte dû à une surpression)
• explosion de vapeur (corps chauffé à THT plongé dans l'eau)
• explosion de poussières (organiques ou minérales)
• explosion électrique
• explosion nucléaire
• BLEVE (Boiling Liquid Expending Vapour Explosion)
REGIMES D’EXPLOSION

La violence d’une explosion dépend de la vitesse de propagation du front de réaction dans


le milieu. Suivant cette vitesse, il est différencié trois régimes.
Sommaire

s h
Fla
La réaction est lente. Les vitesses de propagation sont de l’ordre du mètre par
seconde. Les variations de pression observées sont quasi-nulles.

ation
fl agr
Dé La vitesse de propagation est plus rapide mais reste toujours subsonique (<
vitesse du son). Les variations de pression peuvent être importantes surtout
en milieu confiné.

io n
to n at

La vitesse de propagation est supersonique (> vitesse du son). Elle crée une onde
de choc, et les variations de pression générées sont importantes.
COURBE TNT TM5-1300

10
Cette abaque permet d’estimer la
surpression créée lors d’une explosion, en
P = f(R / 3m) fonction de la distance par rapport à son
Sommaire centre et de la masse d’équivalent TNT
qu’elle met en jeu.
Effets des surpressions sur les personnes et
1
les biens :
P (bar)

Effets :

P  Seuil des effets sur les structures Seuil des effets sur l’homme
mbar
Effets irréversibles correspondants à la zone des
20 66 Destruction significative des vitres
effets indirects par bris de vitre sur l’homme
0,1 Effets irréversibles correspondants à la zone de
50 22 Dégâts légers sur les structure
danger significatif pour la vie humaine
Premiers effets létaux correspondants à la zone des
140 10 Dégâts graves sur les structures
dangers graves pour la vie humaine
Effets létaux significatifs correspondants à la zone
200 7 Effets domino
des dangers très graves pour la vie humaine
Dégâts très graves sur les
300 5,6
structures

0,01
1 10 100
-1/3
(m.kg )
explosion: EQUIVALENT TNT

Mc : Masse de produit
Sommaire
Qc : Pouvoir Calorifique du produit (MJ/kg)
a : Rendement de l’explosion
QTNT : Pouvoir Calorifique du TNT (4,7 MJ/kg)

a=0,1
englobe
97% des
cas

Qc
M eq TNT  a  Mc 
Q TNT
explosion: CALCUL DES DISTANCES

Sommaire

R    3 M eq TNT
distance: DISTANCES DE LA DREAL

Sommaire
d1  103 M eqTNT
d 2  223 M eqTNT
Distance correspondant au seuil de létalité (mortalité 1%) :
d(140 mbar) = 10 . M 1/3
Distance correspondant au seuil des blessures significatives :
d(50 mbar) = 22 . M 1/3

d : distance (m)
M : masse équivalente de TNT (kg)
GENERALITES

Sommaire

UVCE
UNCONFINED VAPOR CLOUD EXPLOSION (U.V.C.E.)

Lors d’une fuite de gaz ou de vapeurs inflammables, une partie du nuage formé
comprise dans la plage d’inflammabilité va rencontrer un point chaud ou une flamme
Sommaire nue entraînant une explosion à l’air libre

Le plus souvent, l’effet majeur est constitué par le souffle dévastateur de l’explosion.
UVCE

• Introduction:

Sommaire – Les méthodes fondées sur l’équivalent TNT sont inadaptées au


calcul des effets d’un UVCE
– L’application de la méthode Multi énergy ou équivalente qui prend
en compte les zones en champ libre et les zones encombrées est
recommandées
– On utilisera l’équivalent TNT en première approche rapide; la
méthode multi énergy étant plus complexe
UVCE

• Principe de la méthode multi energy:


– Une explosion de gaz produit des effets d’autant plus importants
Sommaire qu’elle se développe dans un environnement encombré ou
turbulent
– En dehors de ces zones, les effets de pressions sont minimes
– La dimension maximum du nuage explosif doit être estimée
– On repère les endroits où la densité d’obstacles ou le degré de
turbulence du nuage sont susceptible d’être importants
– On modélise l’explosion globale par une succession d’impulsions
de pression engendrées par la propagation de la flamme à travers
ces zones
– On associe à chaque explosion « élémentaire » un indice violence
sur une échelle de 1 à 10
– Cet indice représente la surpression maximale obtenue dans la
zone associée
UVCE

• Méthode:
– Calcul du terme source: débit massique
Sommaire – Calcul de la formation et du nuage de gaz
– Détermination des zones encombrées indépendantes
• Volume total de chaque zone
• Taux d’encombrement
• Volume libre
• Distance rejet/centre de l’explosion
• Distance : deux obstacles appartiennent à une même zone si:
• Distance : 2 zones séparées de 25m sont indépendantes
– Détermination des volumes inflammables dans chaque zone
encombrées
– Calcul de l’énergie d’explosion
• Volume inflammable:
– Volume=Masse/(masse volumique gaz*concentration stœchiométrie)
• Energie:
– Energie= volume inflammable x chaleur de combustion du gaz considéré
UVCE

• Méthode:
– Identification du centre de l’explosion
Sommaire – Choix de l’indice de violence pour chaque zone
– Calcul des effets de pression
– Calcul des effets thermiques:
• Effets letaux = LII
• Effets irréversibles = 1.1*LII
UVCE: obstacles

Sommaire
UVCE: volume inflammable dans la zone encombrée

Sommaire
UVCE: identification du centre de l’explosion

Sommaire
UVCE: nuage dérivant en champ libre

Sommaire
UVCE: fuite alimentée en champ libre

Sommaire
UVCE: indice de violence

Sommaire
UVCE: méthode multienergy

Sommaire
GENERALITES

Sommaire

BLEVE
BOILING LIQUID EXPANDING VAPOR EXPLOSION (B.L.E.V.E.)

L’augmentation de température entraîne une augmentation de la PVS du produit


Sommaire liquéfié associée à une baisse de résistance mécanique des parois.. Ceci peut aboutir à
une fissuration du stockage et donc à une détente brutale du produit contenu.
Il s’ensuit l’éclatement du stockage dû à la vaporisation instantanée de la phase liquide.
Il y aura formation d’une Boule de feu, si et seulement si le produit est inflammable

=
EFFETS :
. Onde de choc . Projection de missiles . Boule de feu
INCENDIE

Sommaire
COURBE D’EQUILIBRE ET DROITE DE TLS

Courbe d’équilibre liquide-vapeur et droite de


températures limites de surchauffe Lors de la dépressurisation,
P la vitesse d’évaporation de
la phase liquide, et par
conséquent la violence du
BLEVE, dépendent de la
Point surchauffe et du nombre de
Critique sites de nucléation.
TLS atm = 0,895 . TC
AB : Tstock.< TLS(Patmo)
BLEVE par nucléation
violente
« BLEVE froid »
C

.S.
T.L CD : Tstock.> TLS(Patmo)
A D BLEVE par nucléation
PVS
Patmo spontanée
B
« BLEVE chaud »
T
TLS (Patmo)
VULNERABILITE DU RESERVOIR SOUMIS AU RAYONNEMENT

Si la fuite de GPL est


dirigée vers le sol ou si elle
impacte un obstacle à
proximité de la brèche, la
sphère est particulièrement
vulnérable :
 les flammes sont au
contact des parois,

 la pression interne
augmente, pouvant
entraîner
l’ouverture d’une
soupape

 le risque de BLEVE
de la sphère
défaillante est accru
INFLUENCE DE LA DIRECTION DU JET ENFLAMME

Si la fuite de GPL
est horizontale et que le jet
enflammé est dirigé vers
une sphère voisine, cette
dernière est
particulièrement
vulnérable :
 les flammes sont au
contact des parois,

 la pression interne
augmente, pouvant
entraîner
l’ouverture d’une
soupape

 le risque de BLEVE
de la sphère
voisine est accru
INCENDIE

Sommaire
BLEVE

Sommaire
BLEVE

Sommaire
BLEVE

Le pouvoir émissif surfacique de la boule de feu est prise égale à 200 KW/m 2
Sommaire

Le rayon de la boule de feu R BDF, s’exprime donc par :

RBDF  3,24 M 0,325

Avec R BDF : rayon de la boule de feu (m )


M : masse de liquide ( Kg )
DBDF  6,48M 0,325

Avec D BDF : diamètre de la boule de feu (m )

La durée de vie de la boule de feu est estimée :

tBDF  0,852 M 0, 26

Avec t BDF : durée de la boule de feu ( s )


BLEVE

Caractérisation des effets du rayonnement


Sommaire

Caractérisation des effets de la boule de feu :


2
D 
Φ x  0,05  Φ 0  k   BDF   τ
 x 
k = 3,5 , coefficient de vitesse de combustion

0 = 200 kW/m2 x = distance en mètre  = 1 , coefficient d’atténuation

On obtient ainsi la formule simplifiée du flux thermique reçu à la distance x et sa réciproque, à savoir la distance à laquelle on obtient un flux
thermique :
2
 D eq  35
Φ x  35    x  D eq 
 x  Φx
BLEVE

Caractérisation des effets du rayonnement


Sommaire

Caractérisation des effets sur l’homme :

 irréversible (kW/m2) 4/ 3 . s = 600

 létal (kW/m2) 4/ 3 . s = 1000 avec s : durée du phénomène

on en déduit donc que :

35 35
 irréversible ==> x  D BDF  x  D BDF 
Φ irreversible 600 / s 3/4

35 35
 létal ==> x  D BDF  x  D BDF 
Φ letal 1000 / s 3/4
ARRETE MINISTERIEL DU 9 NOVEMBRE 1989
Formules TNO

BLEVE
Formation RCH3 – 2008 – Phénomènes associées et modélisation – Lcl Clavaud - SDIS 79

Rayon Boule de Feu


M : Masse Hydroc impliquée (Kg)
R (m) = 3,24. M 0,325
Effets
irréversibles 600
Durée Boule de Feu ((kW/m²)4/ 3).s
T (s) = 0,852. M 0,26

D’après document initial du Lcl Gesret


Effets létaux
Premiers effets létaux
significatifs
1000 ((kW/m²)4/ 3).s
1800 ((kW/m²)4/ 3).s
Tableau 1
Dimensionnement des effets
thermiques
Formation RCH3 – 2008 – Phénomènes associées et modélisation – Lcl Clavaud - SDIS 79

Distance Butane Propane Autres gaz


d’effet liquéfiés
inflammables
Effets létaux 0,81.M0,471 1,28.M0,448 1,75.M0,448
significatifs :
1800 ((kW/m²)4/ 3).s

Premiers effets 1,72.M0,437 1,92.M0,442 3,12.M0,425


létaux : 1000
((kW/m²)4/ 3).s

Effets 2,44.M0,427 2,97.M0,425 4,71.M0,405


irréversibles :
600 ((kW/m²)4/ 3).s

Réservoirs fixes
Formation RCH3 avec soupapes
– 2008 – Phénomènes (taux
associées et modélisation remplissage
– Lcl Clavaud - SDIS 79 entre 30% et 85%)
Tableau 2
Dimensionnement des effets
thermiques
Formation RCH3 – 2008 – Phénomènes associées et modélisation – Lcl Clavaud - SDIS 79

Type réservoir Pression 600 1000 1800


éclatement ((kW/m²)4/ 3).s ((kW/m²)4/ 3).s ((kW/m²)4/ 3).s

Wagon citerne 119 m3 27 bar 320 255 190

Wagon citerne 90 m3 27 bar 285 225 170

Camion citerne 20 t 25 bar 214 170 125

Camion citerne 9 t 25 bar 155 120 85

Camion citerne 6 t 25 bar 125 100 70

Réservoirs mobiles
Formation RCH3 (taux
– 2008 – Phénomènes remplissage
associées à 85%)
et modélisation – Lcl Clavaud - SDIS 79 PROPANE
Tableau 3
Dimensionnement des effets
thermiques
Formation RCH3 – 2008 – Phénomènes associées et modélisation – Lcl Clavaud - SDIS 79

Type réservoir Pression 600 1000 1800


éclatement ((kW/m²)4/ 3).s ((kW/m²)4/ 3).s ((kW/m²)4/ 3).s

Wagon citerne 119 m3 27 bar 355 285 220

Wagon citerne 90 m3 27 bar 315 255 195

Camion citerne 20 t 25 bar 240 195 145

Camion citerne 9 t 25 bar 170 135 100

Camion citerne 6 t 25 bar 145 115 85

Réservoirs mobiles
Formation RCH3 (taux
– 2008 – Phénomènes remplissage
associées à 85%)
et modélisation – Lcl Clavaud - SDIS 79 BUTANE 66
Tableau 4
Dimensionnement des effets
mécaniques
Type réservoir Pression 300 200 140 50 20
Formation RCH3 – 2008 – Phénomènes associées et modélisation – Lcl Clavaud - SDIS 79

éclatement mbar mbar mbar mbar mbar


Dégâts très Effets 1er effets Dangers Bris vitres
graves structures létaux significatifs
létaux
significatifs

Wagon citerne 119 m3 27 bar 50 60 80 185 370

Wagon citerne 90 m3 27 bar 45 55 70 170 340

Camion citerne 20 t 25 bar 35 45 65 130 260

Camion citerne 9 t 25 bar 25 35 45 100 200

Camion citerne 6 t 25 bar 25 30 40 90 180

Réservoirs mobiles
Formation RCH3 (réservoir
– 2008 – Phénomènes vide –de
associées et modélisation liquide)
Lcl Clavaud - SDIS 79 PROPANE 67
SYNTHESE : NAPPE, BOIL OVER, BLEVE

FLUX THERMIQUE
Sommaire

Caractérisation des effets thermiques:


2
D 
Φ x  0,05  Φ 0  k   BDF   τ
 x 
k = 3,5 , coefficient de vitesse de combustion x = distance en mètre  = 1 , coefficient d’atténuation

Feu de nappe: 0 = 106 kW/m2

2
 D eq  18,5
Φ x  18,5    x  D eq 
 x  Φx
SYNTHESE : NAPPE, BOIL OVER, BLEVE

FLUX THERMIQUE
Sommaire

Caractérisation des effets thermiques:


2
D 
Φ x  0,05  Φ 0  k   BDF   τ
 x 
k = 3,5 , coefficient de vitesse de combustion x = distance en mètre  = 1 , coefficient d’atténuation

Boil over: 0 = 150 kW/m2


1
 3  VBF  3
RBDF   tBDF  0,2955  MVAP 
0 , 32

 4 

2
 Deq  26,2
Φ x  26,2    x  Deq 
 x  Φx

BLEVE : 0 = 200 kW/m2


RBDF  3,24 M 0,325 tBDF  0,852M 0, 26

2
 D eq  35
Φ x  35    x  D eq 
 x  Φx
SYNTHESE : NAPPE, BOIL OVER, BLEVE

FLUX THERMIQUE
Sommaire

Effets :

 
Seuil des effets sur les structures Seuil des effets sur l’homme
kW/m2 (kW/m2) 4/ 3 . s
Destruction significative des Effets irréversibles correspondants à la zone de danger
5 600
vitres significatif pour la vie humaine
Effets domino, dégâts graves sur Premiers effets létaux correspondants à la zone des
8 1000
les structures dangers graves pour la vie humaine
Dégâts très graves sur les Effets létaux significatifs correspondants à la zone des
16 1800
structures, hors structures béton dangers très graves pour la vie humaine
Tenue du béton pendant plusieurs
20 heures dégâts très graves sur les
structures béton
Ruine du béton en quelques
200
dizaines de minutes
SYNTHESE : explosion

SURPRESSION
Sommaire

Effets :

m=Qxt

m hydrocarbure  PCI  α 46900  0,1


m TNT   m hydrocarbure   m hydrocarbure
PCITNT 4690

1 kg d’hydrocarbure libéré dans l’atmosphère est équivalent à 1 kg de TNT

R
λ R  λ  3 m TNT
3 m TNT
SYNTHESE : UVCE

SURPRESSION
Sommaire

Effets :

P  Seuil des effets sur les structures Seuil des effets sur l’homme
mbar
Effets irréversibles correspondants à la zone des
20 66 Destruction significative des vitres
effets indirects par bris de vitre sur l’homme
Effets irréversibles correspondants à la zone de
50 22 Dégâts légers sur les structure
danger significatif pour la vie humaine
Premiers effets létaux correspondants à la zone des
140 10 Dégâts graves sur les structures
dangers graves pour la vie humaine
Effets létaux significatifs correspondants à la zone
200 7 Effets domino
des dangers très graves pour la vie humaine
Dégâts très graves sur les
300 5,6
structures

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