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02- Définitions
l’industrie des carrières peut s’avérer dommageable pour l’environnement. Elle représente
Des problématiques comme :
la destruction d’espaces naturels riches et d’espaces agricoles,
la pollution visuelle
la pollution de l’eau
La pollution de l’air
la production de déchets
C’est la raison pour laquelle les carrières sont soumises au régime des ICPE (Installations
Classées Pour l’Environnement) : elles ne peuvent être exploitées qu’après l’obtention d’une
autorisation, accordée par la préfecture après l’étude d’impact et l’enquête publique.
Les polluants dans l’air
la réduction de pollution de l’air est devenue un objectif majeur compte tenu de son impact sur la santé,
notamment par l’exposition aux particules.
L’évolution réglementaire traduit donc cette priorité depuis plusieurs années par la mise en place d’une
loi relative à l’air (13-03) qui vise la prévention et la lutte contre les émissions ou de rejets de polluants
de certains substances polluantes comme :
Dioxyde d’azote Monoxyde
Dioxyde soufre Matières en (NO2) carbone
l’ozone
(SO2) suspension
Seuil Niveau de concentration des substances polluantes dans l’air au-delà duquel une exposition de courte
d’alerte durée présente un risque pour la santé de l'homme ou engendre des impacts négatifs sur l’environnement,
et à partir duquel des mesures d’urgence doivent être prises
Réseau de
surveillanc Ensemble de stations fixes ou mobiles installées soit au niveau local, régional ou national, connectées par
e
voie téléphonique ou tout moyen de communication informatique à un poste central et destinées à la
surveillance de la qualité de l’air
Mesures L’ensemble d’actions à prendre dès qu’un dépassement des seuils d'alerte est constaté, dans le but
d’urgence d’atténuer le niveau de concentration des substances polluantes dans l’air et de réduire les impacts de la
pollution de l’air sur la santé de la population
source :Décret n°2-09-286 du 20 hija 1430 (8décembre 2009) fixant les normes de qualité de l’air et les modalités de
surveillance de l’air (article 2)
Méthodologie
Mode opératoire
Poussières
Échantillonnage par des capteurs de
poussières
Mesure du taux de
la mise en place d’un
poussières la mise en place d’un
réseau de collecteurs sédimentables réseau de plaquettes
de précipitation de dépôt
Vue d’une plaquette de
dépôt
Les plaquettes
de dépôt
Le principe consiste en l’exposition de plaquettes
métalliques minces, recouvertes d’un enduit approprié.
Elles sont disposées horizontalement dans l’air ambiant.
Les poussières véhiculées par l’air se déposent sur les
plaques métalliques et adhèrent à l’enduit
Méthode d’utilisation : la norme NF X 43-007
Le collecteur de
précipitations
Le principe de la méthode du collecteur de précipitations,
encore appelé jauge Owen, ou sa variante jauge Hibernia, est de
recueillir et de conserver les retombées liquides ou solides
(poussières sédimentables) dans un récipient d’une capacité
suffisante pour la durée du prélèvement
Méthode d’utilisation : la norme NF X 43-006
Vue de collecteur de précipitation
Un collecteur de précipitations est un récipient
cylindrique, à fond plat, de 200 mm de diamètre intérieur
et de 400 mm de hauteur.
So2,
NO2,
NO,
O3,
C6H6
Prélèvement des gaz polluants d’air dans une carrière
Les prélèvements pour le contrôle et l'analyse de l'air sont réalisés par des entreprises
spécialisées dans la réalisation de mesures de qualité de l'air.
Ce type de prélèvement peut être réalisé dans l'air ambiant afin de contrôler la pollution
atmosphérique, sur des sites exposés à la pollution comme les décharges ou les sites
industriels polluants, ainsi que dans les bâtiments des collectivités locales.
Les prélèvements pour le contrôle et l'analyse de l'air peuvent se faire de manière active ou passive.
Les prélèvements actifs sont réalisés grâce à une pompe qui aspire l’air
les prélèvements passifs se font à l'aide de tubes dans lequel l'air à analyser est récolté.
Les tubes peuvent contenir des adsorbants spécifiques afin de prélever certains types de composés présents
dans l'air.
L'air prélevé sur le site est ensuite analysé en laboratoire.
• L’échantillon d’air est éclairé une lampe à ultraviolet (longueur d’onde : 214 nm).
• Le SO2 (dioxyde de soufre) passe à l’état excité (SO2*) en absorbant une partie du
rayonnement et, en revenant à l’état fondamental, émet un rayonnement de
fluorescence à une longueur d’onde différente.
• L’O3 (ozone) contenu dans un premier échantillon d’air est détruit par
réduction sur un four à molybdène.
• En effet son spectre d’absorption est maximal à la longueur d’onde 4,67 µm.
Toutefois d’autres composés carbonés (que l’on peut retrouver dans l’air : CO2,
CO CH4…) ont des spectres voisins à celui du CO.
• Pour éliminer les interférences de ces gaz, l’analyseur est équipé d’un filtre optique
(centré sur la longueur d’onde 4,67 µm).
Méthodes d’analyse :
Seuils d’alerte
Dioxyde de soufre (SO2) 550
Seuils d’information microgrammes par mètre cube (μg/m3) de
dioxyde de soufre (SO2), moyenne
mesurée sur 3 heures consécutives
Dioxyde de soufre (SO2) : 350 μg/m3
Dioxyde d’azote (NO2) 400 microgrammes
moyenne mesurée en une heure
par mètre cube (μg/m3) de dioxyde
d’azote (NO2), moyenne mesurée en une
Dioxyde d’azote (NO2) : 200 μg/m3
heure
moyenne mesurée en une heure Particules en suspension (PM10) 200
microgrammes par mètre cube (μg/m3) de
Particules en suspension (PM10) : 150
particules en suspension (PM10),
μg/m3 moyenne mesurée sur 24 heures,
moyenne mesurée sur 24 heures, de 08
de 08 heure la veille à 08 heure du jour
heure la veille à 08 heure du jour suivant
suivant et de 14 heure la veille à 14 heure
et de 14 heure la veille à 14 heure du jour
du jour suivant Ozone (O3) : 250 μg/m3
suivant
moyenne mesurée en une heure. Ozone (O3) 260 microgrammes par mètre
cube (μg/m3) d’ozone (O3), moyenne
mesurée en une heure
Merci pour votre
attention