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Université Hassan I

Faculté des Sciences et Technique - Settat


Filière : Science et Ingénierie de l’Environnement

Étude d'impact sur l'environnement


Carrières: pollution de l'air

Préparés par : Demandée par :

 AZATOURI Hayate  LMOUNTASSIR Ayoub


 CHATIT Zineb  MONSIF Radwane  Mme.Jemjami

 DADY Zakia  NBAOUI Mohamed


 EL ALAOUI Achraf  OULAASRI Oumaima
Plan :
01- Généralités

02- Définitions

03- Méthodologie /Mode opératoire

04- Les normes de qualité de l’air


Généralités :

l’industrie des carrières peut s’avérer dommageable pour l’environnement. Elle représente
Des problématiques comme :
 la destruction d’espaces naturels riches et d’espaces agricoles,
 la pollution visuelle
 la pollution de l’eau
 La pollution de l’air
 la production de déchets

C’est la raison pour laquelle les carrières sont soumises au régime des ICPE (Installations
Classées Pour l’Environnement) : elles ne peuvent être exploitées qu’après l’obtention d’une
autorisation, accordée par la préfecture après l’étude d’impact et l’enquête publique.
Les polluants dans l’air

 la réduction de pollution de l’air est devenue un objectif majeur compte tenu de son impact sur la santé,
notamment par l’exposition aux particules.
 L’évolution réglementaire traduit donc cette priorité depuis plusieurs années par la mise en place d’une
loi relative à l’air (13-03) qui vise la prévention et la lutte contre les émissions ou de rejets de polluants
de certains substances polluantes comme :
Dioxyde d’azote Monoxyde
Dioxyde soufre Matières en (NO2) carbone
l’ozone
(SO2) suspension

les niveaux de concentration varient en fonction des émissions et


des conditions météorologiques .
Définitions
Seuil
Niveau au-delà duquel la concentration en substances polluantes dans l'air présente un risque pour
d’informatio
n la santé humaine à partir duquel l'information du public est nécessaire

Seuil Niveau de concentration des substances polluantes dans l’air au-delà duquel une exposition de courte
d’alerte durée présente un risque pour la santé de l'homme ou engendre des impacts négatifs sur l’environnement,
et à partir duquel des mesures d’urgence doivent être prises
Réseau de
surveillanc Ensemble de stations fixes ou mobiles installées soit au niveau local, régional ou national, connectées par
e
voie téléphonique ou tout moyen de communication informatique à un poste central et destinées à la
surveillance de la qualité de l’air

Mesures L’ensemble d’actions à prendre dès qu’un dépassement des seuils d'alerte est constaté, dans le but
d’urgence d’atténuer le niveau de concentration des substances polluantes dans l’air et de réduire les impacts de la
pollution de l’air sur la santé de la population
source :Décret n°2-09-286 du 20 hija 1430 (8décembre 2009) fixant les normes de qualité de l’air et les modalités de
surveillance de l’air (article 2)
Méthodologie
Mode opératoire

Poussières
Échantillonnage par des capteurs de
poussières

Mesure du taux de
la mise en place d’un
poussières la mise en place d’un
réseau de collecteurs sédimentables réseau de plaquettes
de précipitation de dépôt
Vue d’une plaquette de
dépôt

Les plaquettes
de dépôt
Le principe consiste en l’exposition de plaquettes
métalliques minces, recouvertes d’un enduit approprié.
Elles sont disposées horizontalement dans l’air ambiant.
Les poussières véhiculées par l’air se déposent sur les
plaques métalliques et adhèrent à l’enduit
Méthode d’utilisation : la norme NF X 43-007

la ou les plaquettes le nombre de plaquettes


CRITÈRES
de référence composant le réseau

le nombre de plaquettes varie généralement de


5 à 12.

1. Sous les vents dominants


Les 2. À proximité d’une activité émettrice de poussières
plaquettes 3. Aux abords de zones sensibles
Méthode d’utilisation : la norme NF X 43-007

La durée Protocole L’expression des


d’exposition
de résultats
mesure

Les mesures doivent être conduites sur


une durée maximale de 1 mois

t: durée d’exposition de la plaquette en jours ;


m : masse en milligrammes des poussières recueillies ;
s : surface utile d’exposition de la plaquette en mètres
carrés`
Vue d’une plaquette de dépôt

Le collecteur de
précipitations
Le principe de la méthode du collecteur de précipitations,
encore appelé jauge Owen, ou sa variante jauge Hibernia, est de
recueillir et de conserver les retombées liquides ou solides
(poussières sédimentables) dans un récipient d’une capacité
suffisante pour la durée du prélèvement
Méthode d’utilisation : la norme NF X 43-006
Vue de collecteur de précipitation
Un collecteur de précipitations est un récipient
cylindrique, à fond plat, de 200 mm de diamètre intérieur
et de 400 mm de hauteur.

La durée d’exposition des collecteurs est de 30


jours.
FICHE DE PRÉLÈVEMENT DES
POUSSIÈRES
Mesures des poussières en suspension
Compteur optique de Compteur de Grimm Compteur
Hund triboélectrique

La triboélectricité s’appuie sur

Le principe du compteur optique le fait que les particules ont une

de Hund est basé sur la lumière charge électrique.

diffusée. C’est un analyseur capable de


détecter en continu et en temps
réel des particules de 3 à 3000
nanomètres de diamètre
Compteur optique de Hund
Schéma : Mode opératoire :

• est basé sur la lumière diffusée


• Un rayon de lumière infrarouge est émis par une diode et
envoyé dans une chambre de mesure.
• Les particules se trouvant sur la trajectoire de ce rayon
de lumière primaire réfléchissent la lumière incidente.
• L’instrument mesure uniquement la lumière diffusée par
les particules les plus fines 8 µm .
Compteur de Grimm Mode opératoire :

• L’échantillon entre dans le saturateur chauffé à


Schéma : 35° C où il est exposé à une vapeur de butanol.
• Le flux de particules et de vapeur passe ensuite à
travers le condenseur à 10° C, où la vapeur de
butanol condense sur toutes les particules.
• Ce phénomène augmente la taille initiale des
particules.
• Ces gouttelettes de taille plus importante
traversent ensuite un faisceau laser et chaque
gouttelette diffuse de la lumière.
• Ces pics d’intensité de lumière diffusée sont
comptés en continu et exprimés en
particules/cm3 /seconde
Compteur triboélectrique
Mode opératoire :

• Un champ se crée qui peut être mesuré.


• Le signal est directement proportionnel à
la concentration en particules.
• Cette méthode ne peut pas être retenue si
le traitement des poussières est fait par
système électrique (électro-filtre).
Méthodologie
Mode opératoire
 So2,
 NO2,
Gaz polluants  NO,
 O3,
 C6H6
Prélèvement des gaz polluants
d’air dans une carrière

 So2,
 NO2,
 NO,
 O3,
 C6H6
Prélèvement des gaz polluants d’air dans une carrière

Les prélèvements pour le contrôle et l'analyse de l'air sont réalisés par des entreprises
spécialisées dans la réalisation de mesures de qualité de l'air.

Ce type de prélèvement peut être réalisé dans l'air ambiant afin de contrôler la pollution
atmosphérique, sur des sites exposés à la pollution comme les décharges ou les sites
industriels polluants, ainsi que dans les bâtiments des collectivités locales.
Les prélèvements pour le contrôle et l'analyse de l'air peuvent se faire de manière active ou passive.

 Les prélèvements actifs sont réalisés grâce à une pompe qui aspire l’air
 les prélèvements passifs se font à l'aide de tubes dans lequel l'air à analyser est récolté.
Les tubes peuvent contenir des adsorbants spécifiques afin de prélever certains types de composés présents
dans l'air.
L'air prélevé sur le site est ensuite analysé en laboratoire.

Préleveur au niveau Préleveur placé dans


Station des mesure l’air libre ou une
arbre
Méthodes d’analyse :
La détermination de la quantité des différents gaz présent dans l’air, se fait grâce à des
analyseurs chacun détermine la quantité des gaz suivants un principe de fonctionnement
bien définit:

Dosage par chimiluminescence (NF X 43-018) :

• Un échantillon est mis en présence d’ozone, afin d’oxyder le NO en NO2


(dioxyde d’azote) à l’état excité (noté NO2*).

• Ce NO2* va, en revenant à l’état fondamental, émettre un rayonnement


NOX infrarouge.

• L’analyseur mesure ce rayonnement, proportionnel à la quantité de NO


présent dans l’échantillon.
Méthodes d’analyse :

Dosage par fluorescence UV (NF X 43-019) :

• L’échantillon d’air est éclairé une lampe à ultraviolet (longueur d’onde : 214 nm).

• Le SO2 (dioxyde de soufre) passe à l’état excité (SO2*) en absorbant une partie du
rayonnement et, en revenant à l’état fondamental, émet un rayonnement de
fluorescence à une longueur d’onde différente.

SO2 • L’analyseur mesure la quantité de rayonnement de fluorescence qui est


proportionnel à la concentration de SO2.
Méthodes d’analyse :

Dosage par absorption UV (NF X 43-024) :

• L’O3 (ozone) contenu dans un premier échantillon d’air est détruit par
réduction sur un four à molybdène.

• Cet échantillon passe devant une lampe à rayonnement ultraviolet (longueur


d’onde : 254 nm), et une mesure de l’absorption de ce rayonnement par
l’échantillon est effectuée.
O3 • un deuxième échantillon d’air passe devant la lampe UV, sans que son ozone
ait été détruit. L’ozone absorbant une partie du rayonnement UV, la quantité
de rayonnement mesurée est modifiée. L’analyseur déduit la concentration
d’ozone de la différence entre les deux mesures.
Méthodes d’analyse :

Dosage par absorption IR (NF X 43-044) :

• Le principe de mesure du monoxyde de carbone est basé sur l’absorption infra


rouge.

• En effet son spectre d’absorption est maximal à la longueur d’onde 4,67 µm.
Toutefois d’autres composés carbonés (que l’on peut retrouver dans l’air : CO2,
CO CH4…) ont des spectres voisins à celui du CO.

• Pour éliminer les interférences de ces gaz, l’analyseur est équipé d’un filtre optique
(centré sur la longueur d’onde 4,67 µm).
Méthodes d’analyse :

un préleveur spécifique pour les gaz

mesure actuellement en automatique et en continu six


polluants différents. A chaque polluant correspond un
analyseur dont le principe de mesure lui est spécifique.
NORMES DE QUALITE
DE L’AIR
NORMES DE QUALITE DE L’AIR :

 Décret n°2-09-286 du 20 hija 1430 (8décembre 2009) fixant les normes de


qualité de l’air et les modalités de surveillance de l’air
NORMES DE QUALITE DE L’AIR :

Seuils d’alerte
 Dioxyde de soufre (SO2) 550
Seuils d’information microgrammes par mètre cube (μg/m3) de
dioxyde de soufre (SO2), moyenne
mesurée sur 3 heures consécutives
 Dioxyde de soufre (SO2) : 350 μg/m3
 Dioxyde d’azote (NO2) 400 microgrammes
moyenne mesurée en une heure
par mètre cube (μg/m3) de dioxyde
d’azote (NO2), moyenne mesurée en une
 Dioxyde d’azote (NO2) : 200 μg/m3
heure
moyenne mesurée en une heure  Particules en suspension (PM10) 200
microgrammes par mètre cube (μg/m3) de
 Particules en suspension (PM10) : 150
particules en suspension (PM10),
μg/m3 moyenne mesurée sur 24 heures,
moyenne mesurée sur 24 heures, de 08
de 08 heure la veille à 08 heure du jour
heure la veille à 08 heure du jour suivant
suivant et de 14 heure la veille à 14 heure
et de 14 heure la veille à 14 heure du jour
du jour suivant Ozone (O3) : 250 μg/m3
suivant
moyenne mesurée en une heure.  Ozone (O3) 260 microgrammes par mètre
cube (μg/m3) d’ozone (O3), moyenne
mesurée en une heure
Merci pour votre
attention

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