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pollution de l'air

les moyens et les méthodes de mésure de


les méthodes d’analyse en continu permettent de suivre en temps
réel la concentration des polluants dans l'air ambiant ; les méthodes
d’analyse a posteriori, moins onéreuses, permettent de réaliser une
cartographie de la pollution moyenne sur un laps de temps plus
long. Ces méthodes nécessitent une analyse ultérieure en
laboratoire. Les différentes méthodes automatiques d’analyse en
continu utilisent : des analyseurs conventionnels : les appareils sont
placés en divers points caractéristiques (seuil de piste, parking
d'avions, zone de maintenance…), ainsi l'air échantillonné par
chaque appareil permet une analyse spécifique de la concentration
des principaux polluants gazeux de l'atmosphère ; des
spectromètres : les différents polluants présents dans l'air absorbent
spécifiquement certaines longueurs d’onde du spectre lumineux,
l'analyse optique de cette lumière à l'aide d'un spectromètre permet
de mesurer la concentration des polluants sans faire de prélèvement.
Les différentes méthodes d’analyse a posteriori utilisent : des tubes à
diffusion passive : ils contiennent un adsorbant spécifique à un
polluant et permettent de mesurer des concentrations moyennes ;
des bio-indicateurs : végétaux sensibles à un ou plusieurs polluants
donnés, comme par exemple la plante de tabac qui réagit à l'ozone ;
des bio-accumulateurs : végétaux qui accumulent les polluants dans
leurs feuilles et qui, après analyse, permettent d'identifier la nature
et la quantité de polluant, c'est le cas notamment de la mousse qui
réagit à l'oxyde d'azote.
Mesure des particules en suspension :

Analyseur de particules
Préleveur de particules sur filtre

A La Réunion, l’ORA mesure par microbalance TEOM (Tapered


Element Oscillating Microbalance) deux types de particules :
 les particules d’un diamètre aérodynamique inférieur à 10 microns
(PM10-Particulate Matter)
 les particules d’un diamètre aérodynamique inférieur à 2,5 microns
(PM2,5).

Le principe du TEOM est une microbalance à élément oscillant. Les


particules prélevées dans l’air ambiant se déposent sur un filtre et
augmentent la masse du système oscillant, provoquant ainsi un
ralentissement de la fréquence d’oscillation. Cette variation de fréquence
est convertie en variation de masse de poussières déposées. La mesure
du débit volumique permet de déterminer la concentration en
microgrammes de particules par mètre cube d’air.

Analyseur de gaz

Mesure des oxydes d’azote (NOx)

Les oxydes d’azote (NOx) sont composés essentiellement du


monoxyde d’azote (NO) et du dioxyde d’azote (NO2).
L’analyseur utilisé pour mesurer les concentrations en oxydes
d’azote est basé sur la chimiluminescence, norme NF EN
14211.
La chimiluminescence est une émission d’énergie lumineuse
résultant d’une réaction chimique. Elle est utilisée pour la
mesure du monoxyde d’azote (NO) car il réagit avec l’ozone
(O3).

NO+O3 -> NO2 + O2 + photons


 Mesure du monoxyde d’azote : l’air ambiant est envoyé
dans une chambre à réaction où il est mélangé à de l’ozone
présent en excès. Le rayonnement produit est mesuré par un
photomultiplicateur.

 Mesure du dioxyde d’azote : l’air ambiant est envoyé dans


un four à catalyse en molybdène chauffé à haute température
où les oxydes d’azote sont alors réduits en monoxyde d’azote.
L’air ne contenant plus que le monoxyde d’azote est envoyé
dans la chambre de réaction où il est mélangé à l’ozone en
excès. Le rayonnement émis est maintenant proportionnel à la
quantité totale d’oxydes d’azote (NOx). On obtient la
concentration de NO2 par différence (NOx = NO + NO2 ->
NO2=Nox-NO).

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