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La chromatographie
Spectrométrie de masse
Principe : Le spectromètre de masse est un appareil qui fait correspondre à chacune des
masses des
éléments d’un corps (atomes, molécules, fraction ou association de molécules, radicaux, etc.),
après ionisation,
sous vide élevé, une indication chiffrée renseignant sur la présence et les quantités relatives
des éléments constitutifs de ce corps.
Les mesures sont qualitatives, car le spectre constitue une empreinte digitale plus ou
moins caractéristique, selon l’échantillon, de sa structure moléculaire et les conditions de
ionisations, et quantitatives, puisque l’amplitude du signal pour un
fragment quelconque est directement proportionnelle à la masse de produit déposé dans
l’appareil. Les banques de spectres renferment plus de 120 000 produits, organiques pour la
plupart. Les moyens informatiques permettent de comparer le spectre d’un échantillon a priori
inconnu avec ceux de la banque et d’en déduire en quelques minutes son identité ainsi
que la quantité présente Composés détectables : La méthode s’applique à presque tous
les gaz et à presque tous les liquides.
.
Spectroscopie
La spectroscopie se base sur l’analyse des rayonnements lectromagnétiques se
traduisant par un spectre d’absorption du gaz dans des longueurs d’onde spécifiques. Ces
méthodes utilisent l’absorption dans le visible, l’ultraviolet et l’infrarouge,
mesurée grâce au spectromètre, souvent appelé spectrophotométre dans les articles.
L ’absorption dans l’infrarouge
Principe : A l’exception des gaz constitués d’atomes identiques (hydrogène,
oxygène, azote, etc.) tous les gaz absorbent les rayonnements infrarouges
et les transforment en chaleur d’où un très grand nombre de techniques de dosage basé sur
cette mesure d’absorption.
On utilise, pour les rejets automobiles, des analyseurs mieux adaptés, sans
dispersion spectrale appelés
NDIR (non dispersive infrared = infrarouge non dispersé)
Composés détectables : Essentiellement CO et CO2.
Principe : L’élément à doser est dissocié, le plus souvent dans une flamme et placé
dans un état « fondamental ». On mesure alors son absorption sur des longueurs d’onde
caractéristiques.
Composés détectables : Pratiquement tous les métaux et métalloïdes, à
l’exception du soufre, du carbone, des halogènes et des gaz. Dans notre cas, il s’agit donc
essentiellement du plomb et des éléments catalytiques du zinc et du cadmium.
La chromatographie des gaz, avec détection par capture d’électrons a une sensibilité bien
supérieure à celle du détecteur FID à ionisation (100 fois plus). Il est bien adapté à des
mesures de PAN et de dérivés halogénés.
hydrocarbures ne donnent pas de réponse, ce qui conduit à un chromatogramme
simple, non perturbé par la présence des très nombreux pics d’hydrocarbures. Les mesures
quantitatives de PAN sont délicates à obtenir, notamment du fait de son instabilité thermique.
Les détails techniques pour le dosage du PAN (préparation, analyse) sont
détaillés dans cet article.
Composés détectables : PAN, dérivés halogénés, protoxyde d’azote (N2O)
Composés détectables : PAN, dérivés halogénés
Mesures magnétiques
Une corrélation entre la pollution en métaux lourds et des paramètres
magnétiques simples : l’ARI (Aimantation Rémanente Isotherme) et la Susceptibilité
Magnétique, a été mise en évidence .
Les méthodes dynamiques : des mesures
en temps réel
Seuls les analyseurs automatiques couplés à un système informatique
permettant le stockage des données peuvent réaliser des mesures en continu grâce à des
dispositifs d’introduction automatique des échantillons, comme les vannes d’échantillonnage,
rotatives ou à piston, à commande pneumatique ou électromagnétique.Les débits de gaz et de
réactif doivent être parfaitement régularisés Divers appareils permettent de mesurer « en
continu » les concentrations des polluants suivants :
O3 (chimiluminescence et photométrie)
NO et NO2, dont on considère que la somme donne le taux de NOx
NO2 (barbotage, séparation par absorption et ampérométrie)
CO2 (séparation par absorption et volumétrie ; chimiluminescence et
photométrie)
SO2 (séparation par absorption et titrimétrie ou, barbotage, séparation par
absorption et ampérométrie)
BTX
HAP (spectrométrie de masse)
HC (FID)
Particules
On note au passage que le terme « mesures en continu » fréquemment utilisé,
n’est pas employé dans le
sens strict du terme. Il ne s’agit pas véritablement de mesures en continu mais
de mesures discrètes, à
intervalles plus ou moins rapprochés. On préferera le terme « mesure en temps
réel ».
Mise en oeuvre
• éventuellement une prise de téléphone s’il est prévu de décharger les mémoires via un
modem,
• certaines machines nécessitent un air climatisé, mais, d’une manière générale, tout
matériel
• 3. Enfin, plus les appareils sont perfectionnés, plus il est difficile de s’occuper soi-
même de la maintenance.
• S’il n’y a pas de liaison par modem, il faut prévoir d’aller décharger les mémoires
informatiques de
l’analyseur : une, deux ou trois fois par semaine, suivant les capacités mémoires de l’appareil
et la fréquence des
mesures, ce qui demande une grande disponibilité.