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/ Économie / Comment concilier la croissance économique et le développement durable ? / Les sources d'une croissance économique soutenable 230
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Cours Ma réussite

Les relations entre croissance et


ressources non renouvelables

Objectifs Découvre tes progrès !

— Connaître les enjeux environnementaux liés à la croissance.


— Connaître le protocole de Kyoto. Parcours

Points clés
Faire un
parcours
— La Terre est en danger et cela remet donc en cause l’existence
même de l’espèce humaine.
— Les ressources naturelles sont en péril : la biodiversité, l'eau J'apprends
douce et les énergies fossiles.
— Des externalités négatives se mettent en place : gaz à effet de
serre, pollution de l'eau, pollution de l'air.
Le cours
— Le modèle de croissance économique basé sur la
consommation de masse n’est pas soutenable à long terme mais
les négociations en vue de résoudre ces problèmes tardent à se Je me teste
mettre en place et montrer leur efficacité.
— Le protocole de Kyoto est mis en place en 1997 par certains
pays industrialisés, pour prendre acte des constats alarmants sur Challenge tes Quiz
les changements climatiques causés par les émissions de gaz à amis sur

effet de serre. Le protocole permet aux pays d'attester qu'ils


prennent des engagements pour contrer ces problèmes.
Poser une question

Depuis les années 1970, l’opinion publique prend conscience des enjeux
environnementaux. Ceux-ci sont largement liés à notre mode de vie et
Questions -
notamment à notre surconsommation. Réponses

Ma boîte à outils
1. Des enjeux environnementaux cruciaux

a. Des ressources naturelles en péril


Calculatrice

Les ressources naturelles terrestres sont en danger ; on voit


apparaître depuis la fin des Trente Glorieuses, de plus en plus de
discours et de mises en garde scientifiques contre une disparition de
certaines ressources ou espèces vivantes.
— La remise en cause de la biodiversité : des espèces Envoyer ce cours à un ami
vivantes disparaissent et remettent en cause des écosystèmes
entiers. D’ici 50 ans, entre 15 % et 50 % des espèces auront
disparu au rythme actuel. Plus de 3 000 espèces différentes
(oiseaux, poissons, plantes, insectes…) sont menacées de
disparition en 2010. Les objectifs de protection des espèces
auxquels ont adhéré de nombreux pays ne sont pas respectés.
— L’épuisement des énergies fossiles : les stocks de pétrole,
de gaz et de charbon se réduisent. Les gisements sont plus
difficiles à atteindre et plus coûteux. Les prévisions de réserves
de pétrole sont comprises entre 20 et 50 ans en fonction de
l’exploitation actuelle et future des stocks naturels. Pour le gaz,
on comptabilise à peu près 60 ans et le double environ pour le
charbon. Même les réserves de matières radioactives destinées
à l’énergie nucléaire ne sont pas infinies et s’épuisent vite.
— Une surconsommation d’eau douce : elle ne représente
que 2,5 % des ressources en eau de la planète. Cette eau
douce manque dans beaucoup de pays et elle est gaspillée
dans d’autres. L’essentiel de son utilisation est affecté à
l’agriculture. Il faut 15 500 litres d’eau pour produire 1 kg de
viande de bœuf. D’ici le milieu du siècle, près de 5 milliards
d’individus pourraient manquer d’eau.
— Des pénuries de métaux : au rythme actuel, les stocks de
métaux disparaîtront, la plupart, d’ici la fin du siècle (par
exemple, et sous réserve, le cuivre pourrait disparaître avant
2050 ainsi que l’or ou encore l’uranium, tandis que le fer
pourrait quant à lui disparaître vers 2080).

b. Les externalités négatives

Une externalité négative est un effet indésirable de la


production.

Ces effets externes sont tout aussi préoccupants que l’épuisement des
ressources naturelles. En effet :
— les gaz à effet de serre réchauffent l’atmosphère terrestre
et conduisent à de futures catastrophes comme la montée des
mers et des océans (du fait de la fonte polaire) qui engloutiront
des villes voire des îles et des pays entiers (comme par
exemple le Bangladesh). Ce réchauffement contribue aussi à
des cataclysmes météorologiques (cyclones, inondations, etc.)
et des modifications de la biodiversité ;
— la pollution touche aussi les sols et les eaux. La moitié des
habitants des pays en développement est touchée par la
pollution de l’eau douce entraînant une recrudescence de
maladies graves. Près de 85 % des terres agricoles voient leur
fertilité baisser du fait de l’érosion ou encore de la pollution
d’origine chimique ;
— pollution de l’air ambiant : les phénomènes de smog sont
les plus spectaculaires, comme c’est le cas à Londres, Athènes
ou même à Grenoble. La forte industrialisation de la Chine et la
proximité des usines avec la ville rend l’air irrespirable et fait
fortement augmenter les maladies pulmonaires, les cancers,
entre autres.

2. Un mode de vie à revoir ?

a. Une croissance trop gourmande en ressources


naturelles

La croissance économique est fortement corrélée à ces problèmes


environnementaux. L’industrialisation massive et la surconsommation
entraînent cette disparition des ressources naturelles et cette
augmentation de la pollution.

Le mode de vie occidental marqué par une consommation de masse


n’est pas applicable à l’ensemble de la planète. Si tous les individus
dans le monde consommaient autant que les occidentaux, il faudrait
l’équivalent de 5 planètes Terre pour les contenter.

Les Chinois ou les Indiens adoptent de plus en plus un modèle de


consommation identique au nôtre mais si tous les Chinois
consommaient autant de viande qu’un américain, 9 vaches sur 10 dans
le monde leurs seraient réservées.

Le système économique doit être remis en cause. Notre intérêt de


salarié et de consommateur est que le système crée plus de richesses
pour nous donner du travail et des biens sans cesse plus
technologiques et moins chers. Mais cela est incompatible avec notre
intérêt de citoyen du monde. Nous ne pouvons continuer à
consommer autant sans détériorer le bien-être des générations
futures et nous montrer égoïstes avec les pays les plus pauvres.

b. De timides tentatives de lutte contre les phénomènes


climatiques

Depuis les années 1990, des négociations internationales cherchent à


mettre en place des systèmes de régulation pour retarder les
échéances et modifier le cours du destin environnemental de la
planète.

Le protocole de Kyoto, signé en 1997 par certains pays industrialisés,


prend acte des constats alarmants sur les changements climatiques
causés par les émissions de gaz à effet de serre.
Face à cette menace, les engagements du protocole de Kyoto sont
bien limités : la réduction des émissions de gaz à effet de serre de
5,2 % d'ici 2012 par rapport à leur niveau de 1990 est bien timide
puisqu'il faudrait les réduire de 50 % pour stabiliser la température de
l'atmosphère.

Les États-Unis refusent encore de les appliquer, alors qu'ils


représentent la moitié des émissions des pays de l'OCDE. Même si les
émissions de gaz à effet de serre cessaient aujourd’hui, la Terre
continuerait de se réchauffer pendant encore au moins un siècle…

Les négociations en vue de renouveler ce protocole échouent depuis


2009 et la conférence ratée de Copenhague. Cet accord doit intégrer
les pays en développement mais cela ne semble pas être très aisé. De
plus, la crise financière de 2008 a fortement occulté les
préoccupations environnementales…

3. Synthèse visuelle

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