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Professeur : I. El Ouajjaji.
Année universitaire: 2018-2019.
Matière: Droit patrimonial.
Semestre : 6.
Réalisé par : Selma Metouare.
INTRODUCTION:
• Le décès de toute personne entraîne l’ouverture du système juridique de la
succession impliquant la répartition de son héritage entre ses héritiers et ce, selon
le règlement régissant cette répartition qui change d’une société à l’autre.
•
• Le Maroc connaît une dominance de la Chariâa Islamique en matière successorale
et dont les règles sont consignées dans le Coran et interposées juridiquement dans
le Livre VI du Code de la Famille, qui lui a été entièrement consacré.
•
• La plupart des règlements de l’héritage en Islam figurent au Chapitre IV du Saint
Coran (Sourate Nisae). L’héritage en Islam est fondé sur le degré de proximité et
d’éloignement par rapport à la personne défunte.
• Le domaine successoral en Islam revêt plusieurs caractéristiques qui font sa
particularité. Cependant, dans cette étude nous allons mettre en vedette l’héritage
dans le droit musulman en premier lieu et l’héritage dans le saint Coran en second
lieu conformément au plan suivant :
PLAN:
• I- Héritage dans le • II- Héritiers et
droit musulman. répartition.
• 1-.
• 1-
• Les éléments
fondamentaux. • Types d’héritiers.
• 2- • 2-
• Les conditions de • Raisons derrière cette
transmission. répartition.
I- L’HÉRITAGE DANS LE DROIT MUSULMAN.
• Le terme héritage signifie d’abord les biens qu’a
laissés le défunt, et ensuite la distribution de ces
biens aux ayants droit, après avoir déduit les frais
d’obsèques, le remboursement de ses dettes
éventuelles et le versement de l’argent qu’il a destiné
par testament à des œuvres caritatives. Dans un
second sens, certains l’ont défini comme un droit
pouvant être fractionné après la mort de son titulaire.
1- LES ÉLÉMENTS FONDAMENTAUX.
• La répartition ne peut avoir lieu qu’après la réunion
de trois conditions capitales à savoir :
• Le défunt, qui peut être mort physiquement ou bien
avoir été considéré comme tel après sa disparition ;
• L’héritier, qui est lié au défunt par un lien de parenté
(lignage) ou un lien conjugal ;
• L’héritage en lui-même, à savoir les biens matériels
laissés par le défunt, les droits de jouissance et les
droits financiers.
2- LES CONDITIONS DE TRANSMISSION.
• La mort du propriétaire des biens, que la mort ait
été constatée ou qu’elle ait été déclarée telle par un
jugement de tribunal suite à la disparition de la
personne ou à toute situation qui lui est assimilée.
• Le fait que l’héritier soit vivant après le décès du
propriétaire des biens, même pendant une courte
période.
• L’absence de toute objection à la transmission de
l’héritage
• Les liens pris en compte en matière de succession :
• Le mariage résultant d’un contrat valide et en vigueur.
• Le lien de parenté résultant du lignage commun, qui est le lien
le plus fort. Il comprend les ascendants du défunt comme le
père et le grand-père ou la mère et la grand-mère, ses
descendants comme le fils, la fille ou les petits-enfants, les
collatéraux comme les frères et oncles paternels, les proches
du côté de la mère comme l’oncle et la tante maternels, la
tante paternelle…
• Les empêchements à la transmission de l’héritage :
• La différence de religion : Cela signifie que le testateur (le
défunt) appartient à une religion et que l'héritier appartient à
une autre car la différence de religion entre deux individus
empêchent l'héritage entre eux.
• « le musulman ne peut pas hériter du non musulman et le non musulman ne
peut hériter du musulman» Rapporté par al Boukhari.
• « Il n’y a pas d'héritage entre les gens de confessions différentes » Rapporté
par Abou Dawoud et Tirmidhi.
• Le meurtre : Il s'agit de faire un acte qui soit à l'origine de la
perte d'une vie. Dans ce cas le meurtrier n'hérite pas de sa
victime.
• « le meurtrier n'hérite rien. Si le défunt n’a pas d'héritiers il sera
hérité par la personne la plus proche de lui. En tout état de
cause le meurtrier n'hérite pas de sa victime » Rapporté par
Abu Dawoud.
II- HÉRITIERS ET RÉPARTITION.
1- TYPES D’HÉRITIERS.
• Il existe 4 types d’héritiers:
• Les héritiers à titre de fard (les héritiers ayants droit à une part
fixe) : ce sont les héritiers prioritaires dont la part a été
déterminée de façon impérative par le Coran, la sunna du
Prophète ou l'ijma'(consensus des oulémas). Ils sont au nombre
de douze et il s'agit des personnes suivantes : Le mari,
l'épouse, la fille, la fille du fils de quelque degré qu'il soit, le
père, la mère, le grand-père paternel, la grand-mère, la sœur
germaine, la sœur consanguine, le frère utérin et la sœur
utérine.
• Les héritiers ‘asib (par le nerf viril, dits aussi héritiers
universels): ce sont les héritiers masculins, rattachés au
défunt(e) par des parents de sexe masculin. Toutefois, la
Charia octroie à des femmes la qualité d'héritiers ‘asib dans
certaines circonstances.
• On distingue à cet effet entre trois catégories d'héritiers 'asib:
La grand-mère
2- RAISONS DERRIÈRE CETTE RÉPARTITION.