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O. INTRODUCTION
Ce condensé constitue une série des normes de la coutume lega qui élucident la
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Dans la première partie, mous allons donner les quelques normes de la coutume
lega qui expliquent la solidarité mécanique et organique ainsi que les conséquences qui en
découlent ; La deuxième partie va porter sur une pratique coutumière en conflit avec la loi
étatique mais que les gens préfèrent ; et une brève conclusion marquera le pas.
Signe de solidarité dans la famille, c’est-à -dire les membres d’une même
famille doivent collaborer et vivre ensemble.
- Un bracelet peut quitter du bras pour descendre au pied, ce sont les mêmes
personnes.
- Un membre de famille peut quitter sa famille propre pour se réfugier chez ses
oncles ou ses grands-parents, ils sont les mêmes.
- Un garçon est l’ami du père, tandis que la fille est l’amie de sa mère.
C’est-à -dire qu’un garçon doit être proche et suivre les conseils de son
père et la fille fera autant avec sa mère.
- L’enfant ou le garçon de la lignée paternelle, s’empare de la dot d’une fille, mais
celui de la lignée maternelle qui paie l’imputation ou la restitution de celle-ci.
Malgré tout ce sont les enfants de la lignée maternelle qui souffrent l’un
pour l’autre.
- Mariage : lors du mariage d’un membre de la famille ce sont tous les membres qui
cotisent pour réaliser la dot demandée.
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Personne ressource, enseignant MBAMBALWA SIMON
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1. Cérémonie de la dot :
Ce sont les membres (parents) de la fille qui doivent aller à la famille du garçon
demander la dot. (LIGAMBYA MULUNGU WAMULUME).
La fille tient alors un pagne de musanga (coquille) et le présenter à sa famille,
signe d’accord.
2. Conséquence :
Divorce : En cas de dislocation ou divorce des conjoints, les membres (parents)
de la fille doivent restituer la dot, dans leur terrain (Mpolo ; mumulungu
wamukikulu).
Les oncles du défunt viennent au deuil et doivent avoir leurs droits (idego)
qu’ils réclament hardiment (chèvres, riz, bananes, arachides, huile et sel etc)
En cas de faute grave, il sera puni par les Bami qui ont la préséance. Pour les
hommes top indisciplinés on leur inflige des amendes ou des punitions forcées
voir entrer ou passer forcément au Bwami.
III. CONCLUSION
Le mulega préfère aussi ses pratiques coutumières au mépris de la loi étatique à cause de
l’attachement à leurs cultures et pour éviter les conséquences néfastes qui peuvent arriver à
quiconque transgresserait les pratiques coutumières.