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ROYAUME DU MAROC

FORCES ARMEES ROYALES 3eme année


ACADEMIE ROYALE MILITAIRE Génie Mécanique

MEKNES

Les transmissions
de puissance et de mouvement

Pr: A.Hamadellah Année Universitaire 2022-2023


Chapitre 1: Construction des liaisons mécaniques

LE CLAVETAGE

Objectif : Comment construire une liaison mécanique par


clavetage
I. GENERALITES

1: moyeu
2: Arbre

I.1. Définition
Une clavette est une pièce prismatique implantée par moitié environ dans un
arbre et dans un moyeu pour l’autre moitié.
La clavette est une petite pièce utilisée en mécanique pour lier en rotation deux
pièces coaxiales, un arbre et un moyeu.
I.2. Fonction
Cinématique : Supprimer la rotation d’axe (O, x) entre l’arbre et le
moyeu.
Statique : Transmettre un moment d’axe (O, x) entre l’arbre et le
moyeu.

I.3. Principe de réalisation


Cet assemblage nécessite l’usinage de rainures parallèles à
l’axe dans l’arbre et le moyeu (la rainure dans le moyeu doit
être débouchante pour des impératifs de fabrication).

I.4. Remarques
Le moyeu n’est lié qu’en rotation. Du fait du léger jeu
entre la clavette et la rainure dans le moyeu, ce dernier
peut glisser sur l’arbre.
II. CLAVETTES PARALLELES
II.1. La clavette
Il existe 3 formes de clavettes parallèles plus une en forme
disque.

type A type B type C type disque

II.2. Matage d’une clavette


II.3. Cotation fonctionnelle
Le jeu fonctionnel Ja Permet le glissement du moyeu par rapport à
l’arbre.
Modélisation des liaisons mécaniques
1- Objectif :
Lors de l'étude ou de la conception de la partie opérative
d'un système, il est nécessaire de traduire le cahier des
charges par un schéma précisant l'agencement et les
mouvements des différents composants.

Cette modélisation, nécessaire à l'étude mécanique,


permettra de choisir les matériaux et de dimensionner
les composants de cette partie opérative.

Ce schéma faisant apparaître les liaisons entre les


différents solides, il est important de connaître
parfaitement cette représentation schématique normalisée.
Liaisons :

Une liaison n'existe que si et seulement si des surfaces de


contact, existent.

Lorsque deux solides S1 et S2 sont en contact, on dit qu'il


existe une liaison, notée LS1/S2 entre ces deux solides.

L'analyse d'une liaison se fait uniquement entre deux


solides S1 et S2 (ou entre deux classes d'équivalence). On
définit alors le solide (ou classe d’équivalence) de
référence, noté ici S1 et on étudie la mobilité de l'autre
solide, noté ici S2, par rapport au solide de référence.
Caractéristiques géométriques des contacts :

Les deux solides en contact sont supposés


indéformables.

Contact ponctuel Contact linéaire Contact surfacique


Décomposition du déplacement d'un solide dans un repère
Modélisation des liaisons mécaniques

Liaison ponctuelle de normale Z

z
z
Z Y

x X

x y x y

Degrés de
liberté

Tx Rx
Nature du contact : Point
Ty Ry
0 Rz
Liaison linéaire rectiligne de normale Z d’axe x

z
z
Z z

x y

x y x y

Degrés de liberté
Nature du contact : Ligne
Tx Rx
Ty 0
0 Rz
Liaison linéaire annulaire d’axe x

z
z
Z z

x y

x y x y

Nature du contact : Degrés de liberté

Ligne circulaire Tx Rx
0 Ry
0 Rz
Liaison appui plan de normale Z

z
z
Z z

x y

x y x y

Degrés de liberté
Nature du contact : Plan
Tx 0
Ty 0
0 Rz
Liaison rotule

z
z
Z z

x y

x y x y

Nature du contact : Degrés de liberté

0 Rx
Ligne circulaire 0 Ry
0 Rz
Liaison pivot glissant d’axe x

z
z
Z z

x y

x y x y

Degrés de

Nature du contact : liberté

Tx Rx
Surface cylindrique
0 0
0 0
Liaison hélicoïdale d’axe x

z
z
Z z

x y

x y x y

Nature du contact : Degrés de


liberté

Surface hélicoïdale Tx Rx
0 0
0 0
Liaison pivot d’axe x

z
z
Z z

x y

x y x y

Nature du contact : Degrés de liberté

Surface cylindrique 0 Rx
+ appui plan 0 0
0 0
Liaison glissière d’axe x

z
z
Z z

x y

x y x y

Degrés de
Nature du contact : liberté
Au moins 2
Tx 0
Surfaces
planes 0 0
sécantes 0 0
Liaison encastrement

Degrés de liberté

0 0
0 0
0 0
Notion de modélisation des mécanismes.
Un mécanisme est un
ensemble de pièces
mécaniques reliées entre
elles par des liaisons.
Cet ensemble est conçu
pour réaliser une ou
plusieurs fonctions.
Classes d'équivalence

On appelle classe d'équivalence un sous-ensemble de pièces


qui n'ont aucun mouvement relatif les unes par-rapport aux
autres.
On représente les classes d'équivalence cinématique à l'aide
de traits qui symbolisent les "jonctions matière" entre les
différentes liaisons.

6
4
7

1
5
Graphe des liaisons :

6
4
7

3
C
2

A B 1
5
Schéma cinématique minimal :
Chapitre 2: Le guidage en rotation
I - GENERALITES

Le guidage en rotation consiste à


réaliser une liaison pivot entre un
arbre et un alésage (moyeu) :
Arbre Moyeu

Articulations (mécanismes de liaison) assurant le guidage en


rotation :

Liaison directe

Les pièces sont en


contact direct.
Liaison indirecte
Le moyeu et l’arbre sont en contact
à l’aide des pièces intermédiaires.
Liaison indirecte avec éléments
antifriction (paliers lisses) :

Coussinets en métal fritté


Coussinets composites
autolubrifiants

Poudre de bronze agglomérée à Couche de PTFE « téflon » à


chaud imprégnée d’huile. l’intérieur d’une bague métallique.
Liaison indirecte élastique (Silentblocs)

Deux bagues métalliques reliées par une bague en


caoutchouc.
Liaison indirecte avec éléments
roulants (roulements)

Cette solution constructive développée à la suite est très utilisée.


Le guidage est assuré avec précision avec un frottement minimal.
II – LES ROULEMENTS
II.1 – Composition d’un roulement

1 : Bague extérieure, liée à


1 l’alésage (logement du roulement)

2 : Bague intérieure, liée à


2 l’arbre

3 : Cage, assure le maintien des


éléments roulants
3
4 4 : Eléments roulants, situés
entre les deux bagues :
II.2 – Types de charge supportées par les roulements

Charge Charge Charge


RADIALE AXIALE COMBINEE
II.3 – Les principaux types de roulements à billes et à
rouleaux (exemples)

Aptitude à la
Représentation
charge Aptitude
Remarques
Type de roulement à
Utilisations
Normale Conventionnelle Radiale Axiale la vitesse

Le plus utilisé.
Roulement Très économique.Existe
à billes en
+++ ++ +++
à contact plusieurs variantes
(Etanche, avec rainure et
radial segment d’arrêt …)

Roulement Les roulements à


à une ou deux une rangée de billes
rangées doivent être montés
+++ +++ ++ par paire.
de billes Avec une rangée de billes,
à contact la charge ne peut être
oblique appliquée que d’un côté.
II.4 – Règles de montage des roulements

Montage ARBRE Montage ALESAGE


TOURNANT (moyeu) TOURNANT

La bague intérieure est


La bague intérieure est fixe
serrée sur la portée de
l’arbre : bague Tournante La bague extérieure est
Tournante
La bague extérieure est
II.5 - Cotation des portées de roulement :

Seul le diamètre des


portées de l’arbre
Ød et de l’alésage
ØD sont à coter.

ØD
Ød
II.6 – Montage des roulements à billes à contact
radial : : arbre tournant par rapport à la charge :
1er cas

AJUSTEMENTS :
Exemple de montage :
Les bagues intérieures tournantes
sont montées SERREES FIXE

Tolérance sur l’arbre : k6


Les bagues extérieures fixes sont
montées GLISSANTES

40 H7

….
TOURNANT

13 k6
Tolérance sur l’alésage : H7

…...

ARRETS AXIAUX DES BAGUES :

Les bagues intérieures montées


serrées sont arrêtées en translation par
quatre obstacles: A, B, C et D
SERRE
Ajustement ………………………….
Les bagues extérieures montées
glissantes sont arrêtées en translation AVEC JEU
Ajustement ………………………….

par deux obstacles: E et H


2ème cas : ALESAGE (moyeu) tournant par rapport à la charge
:

AJUSTEMENTS :
Exemple de montage :
Les bagues intérieures fixes sont
montées GLISSANTES TOURNANT

Tolérance sur l’arbre : g6


Les bagues extérieures tournantes
sont montées SERREES

13 ….g6
FIXE

40 M7
Tolérance sur l’alésage : M7

…...
ARRETS AXIAUX DES BAGUES :
Les bagues intérieures montées
glissantes sont arrêtées en translation
par deux obstacles: E et H
Les bagues extérieures montées AVEC JEU
Ajustement ………………………….
serrées sont arrêtées en translation par
quatre obstacles: A, B, C et D SERRE
Ajustement ………………………….
II.7 – Application : TOURET A MEULER

Ensemble en
rotation
II.8 – Montage des roulements à rouleaux coniques
Ces roulements doivent être montés par paire et en
opposition (roulements montés inversés).

11erer cas
cas :: ARBRE
ARBRE TOURNANT
TOURNANT par
par rapport
rapport àà la
la charge
charge
MONTAGE
MONTAGE DIRECT
DIRECT EN
EN «« X
X »»

AJUSTEMENTS :

Les bagues intérieures tournantes


Réglages
FIXE
sont montées SERREES
Tolérance sur l’arbre : m6
C
D

Les bagues extérieures fixes sont

m6
H7
A B

montées GLISSANTES

45 …...

14 ….
TOURNANT
Tolérance sur l’alésage : H7
A B
LIAISONS AXIALES DES BAGUES :
Les bagues intérieures avec l’arbre:
D
C

Obstacles en A et B
Les bagues extérieures avec l’alésage :
SERRE
Ajustement ………………………….
Obstacles en C AVEC JEU
Ajustement ………………………….

Réglage axiale du montage enD


22nd
nd cas : ALESAGE (moyeu) TOURNANT par rapport à la charge
cas : ALESAGE (moyeu) TOURNANT par rapport à la charge
MONTAGE
MONTAGE INDIRECT
INDIRECT EN
EN «« O
O »»

AJUSTEMENTS :
TOURNANT
Les bagues intérieures fixes sont
Réglages A B
montées GLISSANTES A B
Tolérance sur l’arbre : f6 C
D
C D

P7

f6
45 …...
Les bagues extérieures tournantes

14 ….
FIXE
sont montées SERREES
C
Tolérance sur l’alésage : P7 C
D
D

LIAISONS AXIALES DES BAGUES : A B


A B

Les bagues intérieures avec l’arbre:


Obstacles en C
Ajustement ………………………….
Réglage axiale du montage en D
Ajustement ………………………….
Les bagues extérieures avec l’alésage :

Obstacles en A et B
II.9 – Montage des autres types de roulements

· Pour les roulements à rouleaux cylindriques, les


roulements à deux rangées de billes à contact oblique et les
montages mixtes, on applique les mêmes règles de montage
que pour les roulements à billes à contact radial (§ II.6).

· Pour les roulements à une rangée de billes à contact


oblique, on applique les mêmes règles de montage que pour
les roulements à rouleaux coniques (§ II.8).
Chapitre 3
Les transmissions
de puissance

43
Sommaire:

Accouplements

Courroies, chaines

Pignons, roues dentées

Engrenage (exemples : boite de


vitesse) et vis sans fin

44
Les Accouplements
I - Généralités et définitions

Les accouplements sont utilisés pour transmettre la vitesse et le


couple, ou la puissance, entre deux arbres de transmission en
prolongement l'un de l'autre comportant éventuellement des défauts
d'alignement.
II existe une étonnante diversité de solutions aux possibilités
complémentaires pouvant répondre à une multitude de cas posés.

I1. Puissance et couple transmissibles par les accouplements


Ils sont liés par la formule :
P : puissance transmise en watts
C : couple transmis en N.m
ω : vitesse de rotation en rad/s
N : vitesse de rotation en tr/min
45
Exemple :
quelle est la valeur du couple si la puissance transmise est de 10 kW à 500 tr/min ?

I2. Définitions
Accouplement permanent : il est dit permanent lorsque
l'accouplement des deux arbres est permanent dans le temps. Le
désaccouplement n'est possible que par démontage du dispositif.
Accouplement temporaire : il est dit temporaire lorsque
l'accouplement ou le désaccouplement peuvent être obtenus à
n'importe quel moment, sans démontage du dispositif, suite à une
commande extérieure (intervention humaine ou commande
automatisée).
Accouplement ou joint homocinétique : un accouplement est dit
homocinétique lorsque la vitesse de rotation de l'arbre d'entrée (N 1)
est rigoureusement identique à celle de l'arbre de sortie (N2). N2 =
N1 à tout instant.
Les Accouplements
permanents

47
L’accouplement et les alignements:
Chaque accouplement a été étudié pour résoudre un défaut
d’alignement ne pouvant être résolu par la conception de la
machine

48
Typologie

49
Accouplements rigides
Manchon rigide
Cet accouplement simple (donc peu coûteux), ne supporte pas de défauts
d’alignement et transmet tous les à-coups et vibrations.
Nsortie = Nentrée

Goupille

Nentrée

50
Accouplement à plateaux

Accouplement à coquilles boulonnées

51
Accouplement à douilles biconique

52
Accouplement élastique ou flexible
Joint d’Oldham
Il réalise l’accouplement de deux arbres parallèles voisins : le décalage radial
faible peut varier en fonctionnement.

Nsortie
=
Nentrée

Nentrée

53
Cardans et assimilés
Joint de Cardan

Il réalise l’accouplement de deux arbres à axes concourants (20 à


30°).
Utilisation pour commande de volet roulant mécanique.

Utilisation pour arbres de transmission d’un laminoir.

54
Joint de Cardan

Le rapport des vitesses de rotation des deux arbres varie, il est fonction du
désaxage angulaire :
1 1. Désaxage nul

Nentrée = Nsortie

2. Désaxage 20°

2 La vitesse de rotation de l’arbre récepteur


présente une variation sinusoïdale autour
de la vitesse de l’arbre moteur.

55
Joint de Cardan double
Configuration d’un double joint de cardan homocinétique
La vitesse de rotation de l’arbre
intermédiaire présente, elle, une
variation sinusoïdale autour de la
vitesse de l’arbre moteur.

Vue éclatée d’un double joint de cardan

56
Joint à denture bombée

57
Manchon élastique

La liaison par obstacles élastiques permet de légers défauts : axial, radial ou


angulaire.

A blocs cylindriques élastiques A ressorts de compression

A croisillon élastique
A éléments élastiques cisaillés
58
Les Accouplements
temporaires
1. Définitions généralités
1.1 - Embrayages
Les embrayages sont des systèmes permettant l’accouplement temporaires de deux arbres
1.2 - Embrayages progressifs

Les embrayages progressifs permettent d’accoupler deux arbres tout en permettant


un glissement entre ceux-ci. Dans la phase d’embrayage, la vitesse des deux arbres
est progressivement synchronisée.

1.3 - Embrayages tout ou rien

Ces embrayages permettent d’accoupler deux arbres pour leur donner


strictement la même vitesse de rotation lorsque l’on est en position embrayé

59
2. Embrayage à disque à une surface frottante
Cf
2.1 - Principe F Arbres F
r R
Remarque: Le frottement des
surfaces se fait souvent par
l’intermédiaire de garnitures rivetées D d
collées ou enchâssées sur l’une des
pièces. Cela permet un coefficient Surface frottante
d’adhérence plus important.
Rayon moyen Garniture
2.2 - Couple transmissible
F est l’effort presseur maintenant les surfaces
frottantes en contact
Cf = F . f .moy
R
f est le coefficient d’adhérence entre les surfaces frottantes
Ou
Rmoyest le rayon moyen de l’anneau
Cf = F . f . D moy
2 Dmoyest le diamètre moyen de l’anneau

60
2. Embrayage à disque à une surface frottante

Hypothèse de la pression uniforme

Si on fait l’hypothèse que l’effort axial entre les disques se réparti uniformément sur
la surface frottante (pression de contact uniforme sur l’anneau) alors :

2 R 3 - r3 2 D3 - d3
Rmoy = . et Dmoy = .
3 R 2 - r2 3 D2 - d2

Hypothèse de la pression plus importante à l’extérieur

L’usure à l’extérieur du disque étant plus importante, la pression à l’extérieur du disque sera plus
faible qu’à l’intérieur. On a alors

R+r D+d
Rmoy = et Dmoy =
2 2

63
3. Embrayage à disque(s) à plusieurs surfaces frottantes

3.1 - Principe
L’adhérence ou le frottement se fait sur plusieurs
surfaces de contact entre des pièces liées en rotation avec
les arbres d’entrée et de sortie.
3.2 - Couple transmissible
La multiplication de ces surfaces permet une
multiplication du couple transmissible.

Cf =
n . F . f .moy
R

Ou
D
Cf = n . F . f . moy
2

Où : n est le nombre de surfaces frottantes. Ici : n = 2

64
4. Embrayage conique

1.1 - Principe
Ce type d’embrayage permet la Cf a
transmission d’un couple équivalent à F
un embrayage à disque pour un F
encombrement beaucoup moins
important.
2.2- Couple transmissible
a

F.f.R où : F est l’effort presseur maintenant les surfaces frottantes en


moy contact
Cf =
sin a est le coefficient d’adhérence entre les surfaces frottantes
f
Ou
Rmoy est le rayon moyen de l’anneau
F.f.D
moy
Cf = Dmoy est le diamètre moyen de l’anneau
2 . sina
a est le demi-angle au sommet du cône

65
4. Embrayage conique
2.2-Couple transmissible

F . f . Rmoy où : F est l’effort presseur maintenant les surfaces frottantes en


Cf = contact
sin a
f est le coef
ficient d’adhérence entre les surfaces frottantes
Ou
Rmoyest le rayon moyen de l’anneau
F.f.D
moy
Cf = Dmoyest le diamètre moyen de l’anneau
2 . sina
a est le demi-angle au sommet du cône

Hypothèse de la répartition uniforme des pressions :


3 - 3 3 3
2 R r 2 D -d
Rmoy = . 2 et Dmoy = .
3 R - r2 3 D2 - d2


Hypothèse de la pression plus importante à l’extérieur

R+r D+d
Rmoy = et Dmoy =
2 2

66
5. Embrayage centrifuge

1.1 - Principe
Cf
Tambour (sortie) Ressort de traction
La commande de cet embrayage
est automatique. C’est la vitesse de Garnitures
rotation de l’arbre qui détermine le Arbre (entrée)
couple transmissible. T Masselotte
N
L’effort normal des garnitures sur w
le tambour est créé par l’accélération
centripète .
N
T
Cf = k . w 2

67
6. Autres embrayages progressifs ou limiteur de couple

Un limiteur de couple est un organe réglable qui, intégré à un mécanisme,


permet la transmission de mouvement et donc le fonctionnement normal de la
machine. En cas d'anomalies entraînant des actions mécaniques anormales et un
dépassement du couple préréglé (tarage), le limiteur libère la partie menée de la
partie menante, évitant ainsi la rupture de l'organe le plus faible.

Les principes mis en jeu pour rompre la transmission sont :

 Le glissement

Dans ce cas, le limiteur de couple fonctionne comme un embrayage à contact


axial dépourvu de commande extérieure pour le débrayage. Dés que le couple
limite est atteint, il y a alors patinage.
69
6. Autres embrayages progressifs ou limiteur de couple

70
Travaux dirigés
Transmission de puissance
Embrayage-frein
TD1 - EMBRAYAGE PROGRESSIF

Soit l' embrayage progressif ci-


joint, L’effort presseur assuré
par pression
hydraulique est de 1500 N
R = 120 mm
r= 90 mm
Le coefficient de frottement est
0,5

1. Quel est le nom complet de cet embrayage ?


2. Calculer le couple à transmettre par cet embrayage
3. Que proposer vous si en désire doubler la valeur du
couple à transmettre ?
Corrigé TD1 – EMBRAYAGE PROGRESSIF
EXERCICE N°1

1.Quel est le nom complet de cet embrayage ?


Embrayage par adhérence à contact plan

2. Calculer le couple à transmettre par cet embrayage.


Cf = n . F. f . Rmoy
F est l’effort presseur maintenant les surfaces frottantes (F=1500N)
f est le coefficient de frottement (f=0,5)
n est le nombre des surfaces frottantes (n=2)
2 R 3  r 3 2 1203  903
Rmoy  .  .  105,7 mm
2
3 R r 2 2
3 120  902

D’où : Cf =2 . 1500 . 0,5 . 105,7 = 158,55 N.m

3. Que proposez vous si on désir doubler la valeur du couple à transmettre ?


Les propositions sont ;
Augmenter le nombre de surfaces frottantes
Augmenter l’effort presseur
TD2 – EMBRAYAGE FREIN
Exercice 1
L’embrayage frein proposé par le dessin d’ensemble de la figure est destiné à accoupler un
moteur réducteur (arbre moteur 1) avec le tambour (12) d’un tapis roulant, et à permettre
l ’arrêt en rotation immédiat de ce dernier. La commande de l’embrayage et de type
pneumatique via les deux orifices A et B.
Le coefficient de frottement statique pour la phase d’embrayage et freinage : f=0,4.
- La vitesse de rotation du tambour N= 200 tr/mn.
- La puissance à transmettre P=2277 W.
- Dimensions du disque : Re= 94 mm , Ri= 62 mm
- Dimensions du piston
- du côté de l’orifice B : De=100 mm, de= 50 mm
- Du côté de l’orifice A : De=100 mm, de= 64 mm
1. donner le type de l’embrayage et du frein relatifs à ce système.
2. Spécifier pour chaque situation suivante la phase de fonctionnement correspondante:
Orifice A alimenté en air comprimé:
Orifice B alimenté en air comprimé:
3. Calculer le couple à transmettre par l’arbre (17)
4. On suppose que le couple d’adhérence pour la phase d’embrayage est au moins égal au couple transmis.
a. Calculer la force normale permettant l’adhérence pour la phase d’embrayage.
b. Calculer la pression de l’air comprimé pour embrayer
5. La pression de l’air comprimé p= 6 bars =0,6 N/mm2
c. Calculer la force normale permettant l’adhérence pour la phase de freinage
d. Calculer le couple de freinage
Corrigé TD2 –EMBRAYAGE FREIN – Exercice 1

1- embrayage par adhérence à surfaces planes


2- Orifice A alimenté en air comprimé : Freinage
Orifice B alimenté en air comprimé : Embrayage
Exercice 2
On se propose d’étudier le système d’entrainement d’une machine via un embrayage frein.
Description fonctionnelle:
Entrainé par un moteur et une courroie, la poulie (12) transmet le mouvement de rotation à
travers l’embrayage vers le pignon (6)
Le système à étudier comporte:
- Un mécanisme de transmission par poulies-courroie.
- Un système d’embrayage
- Un système de freinage
L’utilisateur utilise un levier (21), la fourche (15) et la couronne (14) pour freiner.
Le levier de commande (21) peut occuper deux positions :
- Une pour la phase d’embrayage
- Une position pour la phase de freinage
On donne :
- Vitesse de rotation de l’arbre (18) : 750 tr/mn
- Puissance mécanique sur l’arbre (18) : Pm= 2,4 KW
- Coefficient de frottement pour la phase d’embrayage: =0,4
- Coefficient de frottement pour la phase de freinage: =0,2
- Raideur du ressort (11) : 300 N/mm
1. Donner le type d’embrayage et du frein relatifs à ce système
2. Calculer le couple à transmettre par cet arbre vers le pignon (6)
3. On suppose que le couple d’adhérence pour la phase d’embrayage est au moins égal au couple transmis
a. Calculer la force normale permettant l’adhérence pour la phase d’embrayage
b. En déduire la compression du ressort pendant le freinage
4. Calculer le couple de frein sachant que A= 100 N
Corrigé TD 2 – exercice 2
II. Transmission de puissance par courroie
et par chaîne

84
II.1 Transmission par courroie poulies

But du système :

Un système de poulies courroies permet de transmettre un mouvement de


Rotation entre deux arbres distants ce mode de transmission est beaucoup
utilisé dans l’automobile.

VW 2.0 tdi

85
POULIES ET COURROIES

FONCTION :
Transmettre par adhérence, à l’aide d’un lien flexible appelé« courroie », un mouvement de
rotation continu entre deux arbres éloignés.

ETUDE CINEMATIQUE D’UNE TRANSMISSION PAR COURROIE :


La transmission de mouvement entre la poulie motrice et la poulie réceptrice de la machine à
coudre est schématisée.

86
POULIES ET COURROIES
2-1 – Rapport de transmission :
 En négligeant le glissement entre les poulies et la courroie
• La vitesse linéaire sur la poulie motrice :

• La vitesse linéaire sur la poulie réceptrice :

sont les vitesses angulaires respectives


de la poulie motrice et la poulie réceptrice
exprimées en «rad /s»

La courroie est considérée comme inextensible ce qui implique


que :

87
POULIES ET COURROIES
N1 : vitesse de rotation de la poulie motrice en tr /min

N2 : vitesse de rotation de la poulie réceptrice en tr / min

Le rapport de la transmission (r) est égal :

88
Les différents types de courroies :
Nom Lisse Ronde Trapézoïdale Dentée Crantée

Forme

89
Paramétrage :

D
d

L p  2a  1,57D  d  
D d
2

4a 90
Caractéristiques mécaniques :

Rapport de transmission :

D Z d d
r  
d Z D D

Rapport des couples transmis :

Cd  D

C D d

91
Les intérêts et les inconvénients de ce système :

Les intérêts :
- Permet d’avoir plusieurs arbres récepteurs
- Vitesse élevée possible (pour les courroies crantées)
- Précision (en fonction du type de courroie)
- Puissance importante (pour les courroies crantées)
- Montage économique et maintenance aisée
- Amortir les chocs et les vibrations (augmente la durée
de vie des organes du moteur)
- Fonctionnement silencieux
- Prix faible

92
POULIES ET COURROIES

1. Principe d'une transmission 2. Inverseurs.

par poulie courroie.

93
POULIES ET COURROIES
REGLAGE AVEC TENDEUR :

Le tendeur doit être placé du coté du brin mou et à l’extérieur de la courroie. Il est
à éviter pour les courroies trapézoïdales.
REGLAGE SANS TENDEUR :

94
POULIES ET COURROIES
4 –3 Maintenance et réglage sur la transmission par courroie :
4 – 3 - 1 Réglage de la tension d’une courroie :

95
POULIES ET COURROIES
4 –3 Maintenance et réglage sur la transmission par courroie :
4 – 3 - 1 Réglage de la tension d’une courroie :

96
POULIES ET COURROIES
4 –3 Maintenance et réglage sur la transmission par courroie :
4 – 3 - 2 Réglage d’alignement des arbres:

97
POULIES ET COURROIES
Principales caractéristiques d’une transmission par courroie :

98
POULIES ET COURROIES
5- CALCUL DES COURROIES TRAPEZOÏDALES:
5 – 1 Principales familles de courroies trapézoïdales :

99
POULIES ET COURROIES
5- CALCUL DES COURROIES TRAPEZOÏDALES:
5 – 1 Principales familles de courroies trapézoïdales. :

100
POULIES ET COURROIES
5- CALCUL DES COURROIES TRAPEZOÏDALES:
5 – 2 Exemples d'application des courroies trapézoïdales :

101
POULIES ET COURROIES
5 – 3 Calcul des courroies trapézoïdales :

102
POULIES ET COURROIES
5 – 3 Calcul des courroies trapézoïdales :

104
POULIES ET COURROIES
5 – 3 Calcul des courroies trapézoïdales :
ETAPE 1: Détermination du facteur de service Ks

Puissance de service: Ps = P. Ks

105
POULIES ET COURROIES
5 – 3 Calcul des courroies trapézoïdales :
ETAPE 2: Choix de section.. Z, A, B, …… par le Graphe ci dessous

Graphe 1 : gamme des puissances transmissibles par type de courroie.


106
POULIES ET COURROIES
5 – 3 Calcul des courroies trapézoïdales :
ETAPE 3 : Choix des diamètres primitifs Dp et dp

107
POULIES ET COURROIES
5 – 3 Calcul des courroies trapézoïdales :

ETAPE 4 : Détermination de la longueur primitive de la courroie

108
POULIES ET COURROIES
5 – 3 Calcul des courroies trapézoïdales :

ETAPE 5 : Détermination de L’entraxe

109
POULIES ET COURROIES
5 – 3 Calcul des courroies trapézoïdales :

ETAPE 6 : Détermination de la puissance de base Pb

110
POULIES ET COURROIES
5 – 3 Calcul des courroies trapézoïdales :
ETAPE 7 : Détermination de la puissance admissible Pa = Pb . KL . Kθ

Graphe 2: Kθ
coefficient
correcteur fonction
de l'angle
d'enroulement θ

Graphe 3: KL
coefficient
correcteur fonction
de la longueur
primitive Lp

111
POULIES ET COURROIES
5 – 3 Calcul des courroies trapézoïdales :

ETAPE 8 : Nombre de courroies nécessaires

5 – 4 Exemple d’application:

Soit à déterminer les courroies transmettant une puissance de 10 kW entre un


moteur électrique (1 500 tr/min) et une machine de production (600 tr/min)
travaillant de 6 à 15 h/jour.

112
POULIES ET COURROIES
5 – 4 Exemple d’application:

113
POULIES ET COURROIES
5 – 4 Exemple d’application:

114
Méthode de calcul
1.2 Transmission par chaîne
Constitution d’une chaîne:

131
PIGNONS ET CHAINES
Principaux constituants d’une chaîne a rouleaux :

132
Principales caractéristiques:

Rapport de transmission :

D Z d d
r  
d Z D D

Schématisation:

133
Comparaison avec les courroies:

• Présentent des durées de vie plus


élevées
• Supportent des forces de tensions
plus élevées.
• Supportent des conditions de travail
plus rudes (température plus
élevées…).
• Il n’est pas nécessaire d’imposer une
tension initiale pour obtenir
l’adhérence, ce qui diminue l’effort.
• Tournent moins vite.
• Nécessite une lubrification.
• Plus bruyantes

134
II. Pignons et roues dentées
II. Pignons et roues dentées
Définition :
Le pignon désigne une roue comportant des dents généralement à sa périphérie.
La roue dentée est un des éléments qui compose un engrenage, le pignon désigne la roue dentée
qui a le moins de dents.
On retrouve les pignons dans deux grandes solutions de transmission mécanique : les
engrenages et les transmissions à chaîne.

Pignon de transmission par chaîne Roue dentée d’engrenage

136
1) Pignon de transmission par chaîne

Dérailleur de vélo

137
Caractéristiques d’un pignon de transmission par chaîne

138
2) Roues
dentées

D  mZ

Nombre de dents : Z Saillie ha


ha  m
Diamètre primitif :d Creux hf

d= m x Z hf  1,25  m
Diamètre de pied : df Pas p :

d f  d  2,5  m p π m
Diamètre de tête : da Entraxe : C’est la distance
qui sépare les axes des
da  d  2  m deux pignons.

Z1  Z 2
e  m
2
139
Engrenages
Dimensions

m=ha
d= m.Z
d
df da = d+2.m

da df = d – 2,5 . m
5m
2
1,
d : diamètre primitif
m : module en mm
da : diamètre de tête
Z : nombre de dents
df : diamètre de pied
2.1) Caractéristiques

Cercle de
tête

Cercle
primitif

Cercle
de pied

Creux

Saillie
141
Engrenages
4. Formules et calculs

a- Engrenage = 2 roues dentées


pignon roue

la plus petite roue dentée = pignon

la plus grande roue dentée = roue

entrée sortie

r = rapport de transmission = rapport des vitesses = raison =

N sortie d entrée Z entrée


= =
N entrée d sortie Z sortie

pour un réducteur r < 1 Ns et Ne en tr/min r sans unité

pour un système roue et vis sans fin r = 1 / Z roue


Engrenages
4. Formules et calculs (suite)

b- Train d’engrenage = 2 engrenages au minimum

r du train = r 1 x r2 x r3 x …
Engrenages
b- Train d’engrenage (suite)

Plus le module est


gros plus les dents
sont grosses

Pour un train d’engrenage le module est le même pour toutes les roues dentées.
Engrenages
4. Formules et calculs (suite)

c- Entraxe E des roues dentées de diamètres primitifs d1 et d2

d1 d2

E = ( d1 + d2 ) / 2
Engrenages
d- Vitesse circonférentielle V ( vitesse d’un point du diamètre d )

Utile pour le système de


transformation de
mouvement pignon-
crémaillère.

La vitesse circonférentielle
est la même que la vitesse
de la crémaillère.

V=xdxN V en mm / min si d en mm et N en tr / min


Engrenages
5. Exercice
Soit le réducteur ci-contre l'arbre d'entrée tournant à 1000tr/min, les nombres de dents
des roues dentées sont: Z1=12, Z2=20, Z3=10, Z4=28, Z5=15 et Z6=32 dents, le module des
dents est de 2mm.

a. Indiquer le sens de rotation de l'arbre de sortie.


Engrenages
5. Exercice
Soit le réducteur ci-contre l'arbre d'entrée tournant à 1000tr/min, les nombres de dents
des roues dentées sont: Z1=12, Z2=20, Z3=10, Z4=28, Z5=15 et Z6=32 dents, le module des
dents est de 2mm.

b. Calculer les diamètres primitifs des différentes roues dentées.

d1 = 12 x 2 = 24 d2= 20 x 2 = 40 d3= 10 x 2 = 20

d4= 28 x 2 = 56 d5= 15 x 2 = 30 d6= 32 x 2 = 64


Engrenages
5. Exercice
Soit le réducteur ci-contre l'arbre d'entrée tournant à 1000tr/min, les nombres de dents
des roues dentées sont: Z1=12, Z2=20, Z3=10, Z4=28, Z5=15 et Z6=32 dents, le module des
dents est de 2mm.

c. Calculer le rapport de transmission totale de ce train d'engrenage.

r = 12 / 20 x 10 / 28 x 15 / 32 = 0,1
Engrenages
5. Exercice
Soit le réducteur ci-contre l'arbre d'entrée tournant à 1000tr/min, les nombres de dents
des roues dentées sont: Z1=12, Z2=20, Z3=10, Z4=28, Z5=15 et Z6=32 dents, le module des
dents est de 2mm.

d. Calculer la vitesse de l'arbre de sortie en tours par minute et en tours par seconde.

N6 = 1000 x 0,1 = 100 tr / min soit 100 / 60 = 1,6 tr / s


Engrenages
5. Exercice
Soit le réducteur ci-contre l'arbre d'entrée tournant à 1000tr/min, les nombres de dents
des roues dentées sont: Z1=12, Z2=20, Z3=10, Z4=28, Z5=15 et Z6=32 dents, le module des
dents est de 2mm.

e. Calculer la vitesse circonférentielle en mm/s d'un point situé sur le diamètre primitif de
la roue 6.

V =  x 64 x 1,6 = 321, 6 mm /s
2.2) Types de roues dentées

Droite : maximum d’effort

Denture droite

Denture hélicoïdale
152
2.2) Types de roues dentées

Conique : plus silencieuse

Denture droite Denture « Spiro »

153
2.2) Types de roues dentées

En chevron : est composée d’une dentures hélicoïdale en V de


manière à annuler l'effort axial.

Compliquée et chère à réaliser.

On la remplace par 2 roues à dentures


hélicoïdales en opposition.

154
3) Fabrication
Fraise disque

155 / 36
3) Fabrication
Fraise mère

156 / 36
Taraud
3) Fabrication

Taillage
progressif

Par moulage : au sable, pour


solides en fonte ou en acier,
sous pression pour roues en
alliages légers, ou matières
plastiques. Les dentures sont
très souvent achevées sur
une machine à tailler
157 / 36
III. Engrenage et vis sans fin

158 / 36
Roue et vis sans fin

Permet de transmettre un mouvement de


rotation entre deux arbres orthogonaux et non
concourants.

r= N1/N2 = Z2/Z1

N: vitesse
Z: nombre de dents ou filets

159 / 36
Roue et vis sans fin
 Offrent de grand rapport de réduction ainsi qu’une possibilités d ’irréversibilité
 Donnent l’engrènement le plus doux, silencieux et sans chocs.
 Un glissement et un frottement important provoque un rendement médiocre.
 Subit un effort axial important
 Exigent donc une bonne lubrification et des couples de matériaux a faible frottement (par
exemple: vis acier et roue en bronze)

160 / 36
Irréversibilité du système

La vis peut toujours entrainer la roue, par contre


l’inverse n’est pas toujours possible (lorsque
l’angle d’inclinaison de l’hélice Br est
suffisamment petit). On a donc blocage en
position.
Intéressant pour les systèmes exigeant un non-
retour
161 / 36
Les trains d’engrenages

• Une combinaison d’engrenages est appelée train d’engrenage


• Utilisés dans une grande quantité de machines et mécanismes
(systèmes réducteurs, horlogerie etc…)

162 / 36
Schématisations

163 / 36
Formule générale:

Rapport de réduction d’un train


d’engrenage:

R=(-1)^n x Zmenants/Zmenés

n: nombre de contacts extérieurs


Z: nombre de dents
164 / 36
Exemple: La boite de vitesse manuelle

165 / 36
Composition

• L’arbre d’entrée à la sortie du moteur,


• L’arbre de sortie avec les pignons fous, les crabots et les
synchronisateurs,
• Le troisième arbre utilisé pour la marche arrière.

166 / 36
Trains épicycloïdaux
Ils sont constitués des éléments suivants:
• deux arbres coaxiaux dits planétaires,
• Des satellites engrenant avec les 2 planétaires, et tournant autour de leur
axe commun,
• le porte satellites,
• le bâti.
Intérêt: grand rapport de réduction avec un faible encombrement et
adaptés à la transmission de couples importants

• La trajectoire d’un satellite forme une épicycloïde

167 / 36
Trains épicycloïdaux

Parallèles Sphériques
• Utilisation dans les boites • C'est la configuration adoptée
automatiques, dans le différentiel automobile.
• Les deux planétaires engrénants • L'axe de rotation des satellites
avec les satellites peuvent être est perpendiculaire à celui des
situés autour (cas des planétaires.
planétaires extérieurs), ou au
centre (cas des planétaires
intérieurs.

168
Conclusion:

169
TRANSMISSION DE
PUISSANCE

Compétences attendues :

- Connaître les technologies


couramment utilisées

- Calculer le rapport de
réduction.
puissance
𝑷=𝑪×𝝎

mouvement mouvement
d’entrée de sortie
- vitesse angulaire we - vitesse angulaire ws
- couple Ce - couple Cs

puissance d’entrée
puissance Puissance de sortie
=
couple x vitesse = perdue
(chaleur)
+ =
couple x vitesse
rendement

mouvement mouvement
d’entrée de sortie

Pe = Ce x we Ps = Cs x ws

Avec Ps < Pe

Puissance de sortie
h= <1
Puissance d’entrée
rendement
Pentrée
Calcul du rendement global :
h1 = 0,85
Formule :
hg = h1.h2.h3.h4.h5.h6 h2 = 0,9

A.N. : h3= 0,98


hg = 0,983x0,92x0,85=0,65 Psortie = 1000
h4= 0,98
W

h5 = 0,9
Calcul de la puissance d’entrée :
Formule : h6 = 0,98
hg = Ps / Pe

A.N. :
Pe = Ps / hg = 1000 / 0,65 = 1538 W
Transmission par chaîne

+ robuste et fiable - poids


+ pas cher - vibrations

Rapport de réduction :
ω1 x Z1 = ω2 x Z2

r = ω1 / ω2 = Z2 / Z1
Transmission par chaîne
Z2=60 dents

ω2= ?

Z1=30 dents ω1=2500 t/min


Transmission par courroie
courroie trapézoïdale :
+ robuste et fiable
+ pas cher
- non synchronisée

- tension

courroie crantée :
+ inertie
réduite
+ vibrations
réduites
- prix
ω1 x d1 = ω2 x d2

r = ω1 / ω2 = d2 / d1
Transmission par courroie
Nalternateur=6875tr/min

Dalt = Dvil x Nvil / Nalt


= 220 x 2500 / 6875

= 80 mm

Dcompress-clim = 180mm
Ncomp-clim =
= Nvil x Dvil / Dcomp-clim

= 2500 x 220 / 180


= 3055,5 tr/min

Nvilebrequin=2500 t/min
Dpompe-eau=100mm
Dvilebrequin=220mm
Npompe-eau = Nvil x Dvil / Dpompe-eau

= 2500 x 220 / 100 = 5500 tr/min


Transmission par engrenage
denture droite Roue et vis sans fin
+ longue durée de vie
+ possibilité de transmettre
de très forts couples et de
très hautes vitesses

denture hélicoïdale Couple conique

- Prix élevé
- lubrification
indispensable
Transmission par engrenage
diamètre
primitif : d nombre
:Z
(=‘‘diamètre de
roulement’’)
de dents

pas : p

module m : d = m.Z P = m.π

entraxe : a = (d1+d2)/2

Rapport de
réduction : r = ω1/ω2 = d2/d1
Transmission par engrenage
La forme des dents est La transmission est
en développante de homocinétique
cercle
Transmission par engrenage
Cas des trains d’engrenages.
rapport de réduction :
x Zmenantes
n
r = (-1)
x Zmenées
nombre d’engrenages extérieurs

Z2=30 Z1=18

Z4=42
Z3=20
Exemple :
Z1.Z3 18x20
r = (-1)2 Z2.Z4 = (-1)2 30x42 = 0.29
Transmission par engrenage
Exemple : motoréducteur Nmoteur=1500 t/min
Nsortie ?

Z1=13 dents

Z4=26 dents
Z2=45 dents
Z3=13 dents
Z1.Z3 13x13
Ns=Nm.(-1) 2
=1500 .(-1) 2
=216,7tr/mn
Z2.Z4 45x26
Puissance développée par un couple :

La puissance développée par un couple C


se déplaçant à la vitesse angulaire  est 𝑷=𝑪×𝝎
égale au produit de C par .

P : puissance en [W] ; C : couple en [Nm] ;


: vitesse de rotation en [rad/s-]
La fréquence de rotation N est souvent exprimée en tour par minute.
Il faut la convertir en radian par seconde pour la rendre exploitable dans les
calculs grâce à la relation suivante :
Notion de rendement :
Le rendement (η) d’une machine est égal
au rapport de l’énergie restituée sur
l’énergie fournie ou reçue.

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