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PRODUCTION

DIRECTION
RÉGIONALE
RHOURDE
NOUSS

Conçu par : A. REMINI

Réf. Attestation formation


premiers secours
sapeurs pompiers
MARTIGUES
Chapitre : 1
INTRODUCTION
CHACUN DE NOUS PEUT UN JOUR OU L’AUTRE RENCONTRER UNE SITUATION
D ’ACCIDENT OU DE MALAISE BRUTALE.

IL SERA ALORS.
LE PREMIERS MAILLON.
DE LA CHAÎNE DE SECOURS ET DE SOINS.
SA MISSION SE RÉSUME EN 3 LETTRES. LE P. A. S.

P PROTÉGER.
A ALERTER.
S SECOURIR.
CECI EST LA BASE DU SECOURISME.
PROTÉGER C.
1
 QUI? Soi même – la ou les victimes – les curieux.
 DE QUOI? Du sur accident – des risques environnants.
 COMMENT? En supprimant ou en s’éloignant des
risque.
Exemple: accident de circulation.
Dangers secondaires : (sur accident)
a. Le trafic routier;
b. Le risque d’incendie;
c. La manipulation des victimes.
CAT
a. Baliser l’accident;
b. Couper le contact;
c. Éloigner les curieux.
C.
ALERTER 1
 QUI? Les Pompiers – Police – Gendarmerie – SAMU
 COMMENT? Téléphone urbain – oralement.

 RENSEIGNEMENT A DONNER:
1. Se présenter et donner son numéro de téléphone;
2. Donner l’adresse exacte de l’accident;
3. Décrire la nature de l’accident;
4. Donner le nombre de victimes;
5. Donner si possible l’état des victimes;
6. Autres renseignements (incarcération, courant HT,…)
NE JAMAIS RACCROCHER LE PREMIER.
Chapitre : 2 DÉGAGEMENT
D’URGENCE

QUAND ET COMMENT DÉPLACER UNE VICTIME EN


CAS D’URGENCE.
 Danger du sur accident.
 Victime inconsciente ou incapable de se soustraire par elle-
même à un danger vital, réel et immédiat.
 ATTENTION: ces techniques sont dangereuses à n’utiliser
qu’en cas de danger vital.
LES SITUATIONS.
 Victime allongée sur une route à grande circulation;
 Victime qui se trouve dans un local enfumé ou en feu;
 Victime menacée par un éboulement ou un effondrement, une
coulée de boue, la montée des eaux.
 Victime se trouvant dans un véhicule commencent à prendre
feu.
LES TECHNIQUES C.
2

1. DÉGAGEMENT D’UN VÉHICULE

2. SAISIE PAR LES POIGNETS

3. TRACTION PAR LES CHEVILLES


C.
3
Chapitre : 3 BILAN ET SURVEILLANCE

L’organisme est fait de cellules pour


lesquelles l’oxygène est indispensable.
L’air ambiant contient 21% d’oxygène

Trois fonctions participent à la


distribution de l’oxygène
1. La fonction nerveuse
CONSCIENCE
2. La fonction ventilatoire
VENTILATION SUR L’UNE DE CES 3
UNE DÉFAILLANCE
FONCTIONS VITALES
3. La fonction PEUT ENTRAÎNER
circulatoire
RAPIDEMENT LA MORT.
CIRCULATION
LES TROIS FONCTIONS VITALES C.
3
OXYGÈNE
VENTILATION

CONSCIENCE

CELLULE

CIRCULATION
C.
COMMENT VÉRIFIER CES FONCTIONS VITALES ?
3
1. CONSCIEN
LaCEvictime doit tenir des propos cohérents
et être capable de répondre normalement à
des questions simples.
Ou obéir aux ordres ; ex : serrez moi la
main
Si la victime répond ou obéit : elle est
consciente
Assurer la liberté des
Sinon
voies ilaériennes
faut apprécier
: la ventilation.
•Desserrer col, cravate,
ceinture;
•Basculer prudemment
la tête de la victime en
arrière.
C.
COMMENT VÉRIFIER CES FONCTIONS VITALES ? 3
2. VENTILATIO
N
Apprécier la fonction ventilatoire :
 En se penchant sur la victime, l’oreille et la joue au dessus
de la bouche et du nez.
y’a-t-il de l’air qui sort ?
 En se posant sa main sur le ventre de la victime.

le ventre se soulève-t-il ?
C.
COMMENT VÉRIFIER CES FONCTIONS VITALES ? 3
3. CIRCULATION

Prendre le pouls au niveau de l’artère carotide (cou) pendant 5


à 6 secondes. Le pouls doit être bien frappé.
La fréquence et le rythme doivent être réguliers (+ / -)
70pouls /minute.

1er temps
Consiste à poser doucement
l’extrémité des trois doigts sur
la ligne médiane du cou.
C.
COMMENT VÉRIFIER CES FONCTIONS VITALES ?
3
3. CIRCULATION

2èm temps
Consiste à ramener vers
sois les trois doigts restant
au contact de la peau du cou.

3èm temps
Consiste à pousser les trois doigts
vers la profondeur pour appuyer
la carotide contre le plan
profond osseux
C.
COMMENT VÉRIFIER CES FONCTIONS VITALES ?
3

3. CIRCULATION

Cas particulier de l’enfant de


moins d’un an

On se recherche pas
le pouls carotidien,
mais le pouls au niveau
du bras.
Partie moyenne
du bras face interne.
C.
COMMENT VÉRIFIER CES FONCTIONS VITALES ? 3

APRÈS CES RECHERCHES, UNE INSPECTION COMPLÈTE DE


LA VICTIME SERA EFFECTUÉE A LA SUITE DE QUOI, LE
SECOURISTE TRAITERA LES DÉTRESSES PRÉSENTES
(plaies, brûlures, fractures,…).

EN PRÉSENCE DE PLUSIEURS VICTIMES.


UNE RAPIDE INSPECTION DES FONCTIONS VITALES DE
CHACUNE DEVRA ÊTRE EFFECTUÉE DE FAÇON A
ÉTABLIR.
UN ORDRE D’URGENCE.
(n’oubliez jamais que ce n’est pas celle qui crie le plus fort qui est en danger).
Chapitre : 4 VICTIME INCONSCIENTE

UNE PERSONNE INCONSCIENTE EST TOUJOURS EXPOSÉE


A UNE DÉTRESSE VENTILATOIRE

DANGER

Obstruction des voies aériennes (langue, salive,…)


Évolution vers un arrêt ventilatoire ⇒MORT
C.
Que faire si la victime… 4

Ventile Ne ventile pas

Libération des voies aériennes


Desserrer (col, ceinture,…)
Bascule prudente de la tête

SI OBSTRUCTION
(dentier, sang, salive,…)
ou no
i
Nettoyage digital de la bouche n C. 5

P. L. S
C.
POSITION LATÉRALE DE SÉCURITÉ 4
1 2

3
Chapitre : 5 DÉTRESSES
VENTILLATOIRES

CAUSES
• Les voies aériennes sont obstruées
• La composition de l’air est mauvaise
• La ventilation est arrêtée

1er CAS
OBSTRUCTION DES VOIES AÉRIENNES PAR UN CORPS
ÉTRANGER
( noyau de pêche, bille,…)
C.
DÉTRESSES VENTILLATOIRES 5
 Chez le bébé de moins de un an

•La victime est placée à


califourchon sur l’avant
bras du sauveteur qui
donne quatre tapes
avec la main entre les
omoplates.
•La victime est
suspendue par les
pieds, le sauveteur
donne quatre tapes
avec la main entre les
omoplates.
C.
5
MANŒUVRE D’HEIMLICH

L’expulsion du corps étranger est obtenue grâce à une augmentation assez brutale de la
pression à l’intérieur du thorax en compressant le diaphragme vers le haut: (l’appui
brusque sur une bouteille plastique expulse le bouchon).

1. Se tenir debout ou à
genou derrière la
personne qui
s’étouffe.
Mettre un bras autour de
sa taille en
positionnant le poing
entre son nombril et
sa cage thoracique. Le
pouce doit être tourné
C.
MANŒUVRE D’HEIMLICH 5

2. Mettre l’autre main sur la


première.

3. Utiliser la main de dessus


pour augmenter la force au
moment ou on exercera une
pression vers l’intérieur et
vers le haut, en faisant
rapidement sortir l’air des
poumons de la victime.
Si on ne parvient pas à
évacuer ce qui gène,
QUE FAIRE SI LA VICTIME… C.
5
VENTILE MAL NE VENTILE PAS

Libération des voies aériennes


Desserrer (col, ceinture,..)
Bascule prudente de la tête (1main sur le front+2doigts sous menton)

P. L. S LA VICTIME NE VENTILE PAS

Surveiller A PLAT DOS

SI LA VICTIME NE VENTILE PLUS


2 insufflations
A PLAT DOS

Vérifier s’il y a pouls


BOUCHE A BOUCHE

LA VICTIME VENTILE
BOUCHE A BOUCHE C. 6
P. L. S
C.
BOUCHE A BOUCHE
5
1. Dégager les
encombrements
éventuels présents dans
la bouche de la victime.
2. Ouvrez les voies
aériennes en basculant la
tête vers l’arrière et
relevant son menton.
3. Pensez le nez de la
victime.
4. Inspirez profondément et
posez les lèvres sur la
bouche de la victime.
5. Insufflez l’air de vos
poumons jusqu’à ce que
Fréquence :
la cage thoracique de la
victime
Chez se soulève,
l’adulte 15 à 20
relever la tête
insufflations etminute
par
attendez que la cage
Chez le bébé 25 à 30
Chapitre : 6 ARRÊT CARDIO-

VENTILATOIRE
VICTIME INCONSCIENTE
VENTILATION ABSENTE
ABSENCE DE POULS

A PLAT DOS
SUR UN PLAN DUR

LIBÉRATION DES VOIES AÉRIENNES

TALON DE LA
MAIN

AU MILIEU DU
STERNUM
POUSSÉE VERS LE BAS.
BIEN VERTICALE AVEC LE POIDS DU C.
CORPS 6

INTERCALER 2 INSUFFLATIONS TOUTES LES 15


COMPRESSIONS

La durée de compression doit être égale à celle du relâchement


de la pression sur le thorax

CHEZ L’ENFANT:
On se servira du talon d’une seule main à la fréquence d’environ
CHEZ LE BÉBÉ DE MOINS D’UN AN:
On se servira de trois doigts à la fréquence d’environ 120 p min
Chapitre : 7 LES C.
HÉMORRAGIES 7
SAVOIR AGIR DEVANT UNE HÉMORRAGIE VISIBLE.
Il y a hémorragie lorsque le sang s’écoule hors de l’appareil
circulatoire.
 Les hémorragies peuvent avoir une origine traumatique ou
spontanée (causes médicales).
 Il y a 2 types d’hémorragies : EXTERNE – EXTÉRIORISÉE
(hémorragies internes voir : MALAISES B 8).
 Savoir les reconnaître.
 Les hémorragies doivent être systématiquement recherchées.
DANGERS DES HÉMORRAGIES.
 Diminution de la masse sanguine(désamorçage de la pompe
cardiaque).
 La sous alimentation en oxygène des cellules.
C.
LES HÉMORRAGIES 7
 QUE FAIRE ?
 HÉMORRAGIE EXTERNE :
arrêter l’écoulement.
 Comment ? Compression locale
manuellement.
Appuyer avec la main, ce qui suffit
généralement.
Si la compression locale manuelle
n’est pas possible ou pas efficace
;
 Pansement compressif
 Maintenir le pansement avec un
lien large (foulard, écharpe, …)
Si le pansement compressif n’est
pas possible ou pas efficace ;
 Compression à distance
 3 points de compression (l’aine,
sous-Clavière, cou)
C.
LES HÉMORRAGIES 7

co
u Sous-
Clavière

L’aine
C.
LES HÉMORRAGIES 7

Si aucune autre solution possible ;


Garrot (après justification)
(doit rester toujours visible)
 Ex : 2victimes dont une en arrêt cardio-respiratoire
 Ex : seul sur les lieux de l’accident, pour donner l’alerte

LA MISE EN PLACE D’UN GARROT RESTE UN ACTE


DÉLICAT !
C.
7
LES HÉMORRAGIES
HÉMORRAGIE EXTÉRIORISÉE : ne pas arrêter l’écoulement ;
sauf saignement de nez.
METTRE EN POSITION D’ATTENTE ET DE SURVEILLANCE.
C.
Chapitre : 8 LES MALAISES 8
Sensation pénible traduisant un trouble du fonctionnement de
l’organisme.
Dans certains cas la victime n’a pas conscience du trouble ou ne peut
l’exprimer ; ce trouble est alors constaté par l’entourage.
Sont exclus de cette définition :
 Les états d’inconscience;
 La détresse ventilatoire;
 L’arrêt cardio-ventilatoire.

SIGNES A RECHERCHER EN PRÉSENCE D’UN MALAISE.


 Troubles exprimés par la victime, spontanément ou non :
 Douleur serrant la poitrine;
 Maux de tête très violents et inhabituels ;
 Douleur abdominale intense, prolongée ou répétée;
 sensation de faiblesse extrême persistante, angoisse intense.
C.
LES MALAISES 8
2. Troubles constatés ou à rechercher:
 Paralysie même temporaire, d’un ou plusieurs
membres ou de la face.
 Anomalies de la parole;
 Anomalies de la perception du pouls carotidien :
 À peine perceptible;
 Perceptible mais rapide ou très lent (>130 ou <40).
 Sueurs abondantes;
 Nausées, vomissements prolongés ou répétés;
 Pâleur intense.
C.
LES MALAISES 8

CONDUITE A TENIR.
 Apprécier les fonctions vitales;
 Reconnaître et apprécier les signes du malaise;
 Allonger la victime à plat dos ou ½ assise si gêne
ventilatoire;
 L’interroger sur son état habituel;
 S’il existe au moins un signe de malaise grave:
MÉDECIN;
 Surveiller les fonctions vitales.
Chapitre : 9 PLAIES ET
BRÛLURES

Fréquentes dans la vie courante, exposent è des dangers


immédiats:
 Hémorragie;
 Détresse circulatoire;
 Détresse ventilatoire par brûlure du visage.

Tardifs:
 Infection, Tétanos.
C.
9
PLAIES ET BRÛLURES

LES PLAIES.
1. PLAIES SIMPLES:
Petites coupure ou éraflure saignant peu.
CAT. Laver à l’eau et au savon (consulter Médecin si infection).
TÉTANOS: vaccination ANTI-TÉTANIQUE (moins de 5 ans).
2. PLAIES GRAVES:
Toutes plaies qui n’est pas une plaie simple.
CAT. Si hémorragie voir C…
Allonger Alerter Emballer Surveiller.
si corps étranger NE PAS RETIRER.
C.
PLAIES ET BRÛLURES 9
BRÛLURES.
Lésions provoquées par la chaleur, les substances chimiques,
l’électricité, les radiations ou le frottement.
1. BRÛLURES SIMPLES:
Rougeur n »intéressant qu’une partie limitée de la peau.
CAT. Refroidir le plus tôt possible 10 min environ, emballer.
2. BRÛLURES GRAVES:
Rougeur étendue (plus de ½ de la paume de la main).
Profonde (aspect noirâtre).
Localisations.
CAT. Alerter les secours spécialisés;
refroidir;
allonger;
couvrir d’un drap propre si possible.
BRÛLURES CHIMIQUES: déshabiller la victime.
BRÛLURES THERMIQUES: ne pas déshabiller la victime.
Chapitre : 10 ATTEINTE TRAUMATIQUE
DES OS ET
ARTICULATIONS
DÉFINITIONS.
L’os peut être cassé: FRACTURE.
L’articulation peut:
 Être le siège d’une ENTORSE qui correspond à un étirement ou à
une déchirure des ligaments.
 Être déboîtée: LUXATION.
Une atteinte traumatique des os ou des articulations peut se traduire
par une douleur vive, un gonflement, la difficulté ou l’impossibilité
de bouger.
C.1
0
CONDUITE A TENIR
 Éviter les manipulations du blessé;
 Pratiquer, si nécessaire, une immobilisation
provisoire;
 Faire alerter, si nécessaire, les secours ou conseiller
d’aller consulter un médecin;
 Surveiller la victime en attendant les secours
médicalisés.

Trois atteintes accidentelles fréquentes:


1. Membres;
2. Dos;
3. Tête.
C.1
0
CONDUITE A TENIR
1. MEMBRES:
 Membre inférieur: caler le membre;
 Membre supérieur: le soutenir à
l’aide d’un vêtement ou d’un morceau
de tissus replié en triangle.

2. DOS:
Le danger principal est la lésion de la
moelle épinière, avec risque de
paralysie.
 Ne jamais mobiliser la victime.
 Surveiller, couvrir, réconforter jusqu’à
l’arrivée des secours.
C.1
0

CONDUITE A TENIR
3. TÊTE:
a. Cas de la victime inconsciente ( chap. C5);
b. Cas de la victime consciente.
Elle présente un ou plusieurs signes: saignement du nez,
enfoncement ou plaie au crane, un comportement anormal
(agitation, prostration), des vomissements, des maux de tête
persistants ou elle ne se souvient pas de l’accident: alerter et
surveiller attentivement.
Ce n’est pas la fracture des os du crane qui est grave mais
l’atteinte toujours possible du cerveau.

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