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17 très bonne analyse du livre même si tu aurais pu ds certaisn

cas dvper davantage

Fiche de lecture

Etape 1 :

Nom et prénom de l’auteur : Louis-Georges Tin, a dirigé en 2003 le Dictionnaire de


l’homophobie. Il est le fondateur de la journée mondiale de la lutte contre l’homophobie, il est
aussi président du centre des mémoires lesbiennes, gaies, bisexuels et transsexuels de Paris.
De plus il dirige la collection « sexe en tout genre »

Titre du livre : L’invention de la culture hétérosexuelle

Editeur : Autrement

Collection : Mutation/Sexe en tout genre

Nombre de pages : 203 pages

Années d’édition ou de réédition : Septembre 2008

ISBN : 26152

Etape 2 :

Descripteurs ou mots clés correspondants au livre : Hétérosexualité, société, culture,


clergé, noblesse et médecine.

Ce livre pourrait correspondre au niveau de première.


Les chapitres sur la culture (transmission et construction collective) et la socialisation
(déterminismes et interactions) sont enrichis par la lecture de ce livre.
Les notions du programme ne sont pas définies dans ce livre, celles abordées sont : les
normes, les statuts et conflits culturels.

Pour moi ce livre « est une enquête qui a pour intérêt d’illustrer le cours et de montrer l’intérêt
des démarches étudiées en analysant un cas particulier ». En effet, ce livre nous prouve que le
couple homme-femme n’a pas toujours été une norme. Pourtant la socialisation apportée aux
enfants aujourd’hui certifie que la culture hétérosexuelle est la chose la plus normale qui soit.
Or en lisant ce livre j’ai appris que la culture hétérosexuelle a mis plusieurs décennies avant
de s’affirmer comme la culture dominante, auparavant les hommes vivant au Moyen-Age
privilégiaient la culture homosociale (une très grande amitié entre chevaliers et mise en valeur
de la virilité).
Etape 3 :

« Qu’y avait-il avant la culture hétérosexuelle et quelles personnes s’y sont particulièrement
opposées ? » voici la question principale du livre. L’auteur répond à cette question en
analysant l’ampleur de ce nouveau courant propagé par les troubadours au Moyen-Age puis à
la renaissance par les poètes enfin par le théâtre au 19éme siècle. Il tente de comprendre
pourquoi dans un premier temps les chevaliers puis le clergé et la médecine se sont opposés à
la culture hétérosexuelle. A expliciter

L’analyse du livre repose en général sur des poèmes ou des textes d’auteurs littéraires
reconnus comme Du Bellay ou encore Ronsard. Il développe aussi les stratégies utilisées par
le clergé et le milieu de la médecine pour tenter de supprimer la culture hétérosexuelle. Par
exemple le clergé a détourné les chansons populaires en chansons religieuses où le culte de la
femme est remplacé par le culte de Marie. Les médecins ont eux aussi lutté contre la culture
hétérosexuelle, en effet lorsqu’un homme ou une femme tombait amoureux ils étaient atteints
de la « maladie d’amour ». Pour les médecins de l’époque l’individu amoureux avait son foie
en surchauffe, se nourrissait moins, dormait peu, donc, était sujet aux maladies les plus
banales car ils étaient affaiblis. Après de longues années la culture hétérosexuelle s’est
imposée, se pose maintenant la question suivante : la culture hétérosexuelle va-t-elle encore
persister ou va t-elle laisser place à une nouvelle culture ? Pour monsieur Tin la culture
hétérosexuelle est en quelque sorte menacée car on assiste peu à peu à une homosexualisation
de la société (les hétérosexuels imitent les pratiques des homosexuels, ils font la différence
entre reproduction et sexualité).

Etape 4 :

Selon moi les points forts de ce livre repose sur le développement, l’auteur s’explique en
détail (cela remplace les illustrations, tableaux, graphiques pratiquement inexistants) pour
s’assurer que le message principal a été compris. De plus l’auteur s’appuie régulièrement sur
des textes pour nous montrer la réalité de sa thèse (j’ai trouvé cela très convaincant).
Je pense en revanche que cet ouvrage est peu accessible pour un élève de seconde parce que
l’auteur utilise des textes écrits en ancien français et des notions tel que le fin’amor, la
domia …C’est pourquoi j’ai trouvé le premier chapitre assez compliqué. Malgré tout ce livre
m’a intéressé car il réunit histoire et sociologie, de même que ce livre ouvre un champ
nouveau sur la recherche universitaire en ce domaine. Enfin cet ouvrage peut être réutilisé en
partie dans un devoir pour donner un exemple sur l’évolution de la culture. Je trouve ce livre
très complet je ne vois donc pas d’éléments manquants.

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