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Chapitre III : Propagation et lignes de transmission

Chapitre III : Propagation et lignes de transmission


III.1 Introduction
Les phénomènes de propagation imposent le recours à des circuits et méthodes d’analyse
spécifiques dès lors que la longueur d’onde ne peut plus être considérée comme très élevée vis-à-
vis des dimensions du circuit (rapport 10 à 20 minimum). L’une des exigences essentielle pour
un circuit micro-onde est de pouvoir transmettre correctement (sans distorsion et pertes) un
signal d’un point à un autre. Cela nécessite le transport de l’énergie sous la forme d’une onde
électromagnétique se propageant.
L’utilisation de deux fils parallèles est impossible pour des fréquences supérieures à quelques
dizaines de MHz. Les paires torsadées peuvent être utilisées jusqu’à environ la centaine de MHz
sur des distances de quelques mètres. Ensuite les utilisateurs ont recours à des supports de
transmission spécifiques, appelées « lignes de transmission ». Le câble coaxial est utilisé pour
relier des systèmes entre eux et peut supporter des puissances élevées de plusieurs centaines de
Watts. Il est limité à des fréquences de 110 GHz actuellement du fait des dimensions qui
deviennent alors très faibles et nécessitent des précisions d’usinage extrêmes. La ligne micro
ruban est utilisée à l’intérieure des systèmes.
Sa structure planaire permet le montage de transistors ou de puces en surface. Le guide d’onde
coplanaire est également une structure planaire, il possède l’avantage par rapport à la ligne micro
ruban d’être moins dispersif (la permittivité effective reste constante sur une plus large bande de
fréquence), mais demeure plus gourmand en dimensions transversales.

Pour des fréquences supérieures à la centaine de GHz, pour lesquelles on trouve


essentiellement des applications radar ou spatiales, on utilise principalement les guides d’onde,
rectangulaires ou cylindriques, du fait de leurs meilleures propriétés électriques ou mécaniques.

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Atténuation pour les quatre supports de transmission les plus


utilisés pour relier des systèmes entre eux (> quelques 10 cm).

III.2 Propagation dans les lignes de transmissions

III.2.1 Analyse par la théorie des circuits

Les phénomènes de propagation sur les lignes à plusieurs conducteurs s’étudient à l’aide des
équations de Kirchhoff : loi des mailles et loi des nœuds. La démarche est la suivante :
 Etablissement des équations différentielles couplées régissant la propagation d’une
onde de tension ou de courant sur la ligne.
 Résolution des équations différentielles couplées en régime harmonique : ondes
progressives et régressives, vitesse de phase, longueur d’onde.
 Caractéristiques des ondes : mise en évidence des concepts d’impédance
caractéristique, facteur de propagation, et de coefficient de réflexion.
 Introduction d’outils d’analyse : abaque de Smith, paramètres S.
 Analyse temporelle des phénomènes de propagation : la résolution des équations
différentielles dans le domaine temporel est de loin la plus compliquée.

III.2.2 Modèle d’une ligne de propagation


Pour commencer, on considère une ligne bifilaire. En électronique, ces lignes sont utilisées
classiquement pour relier des systèmes entre eux, leur longueur, en fonction des applications,
peut varier de quelques mm à quelques mètres.

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Nous allons étudier le comportement de cette ligne lorsque la fréquence augmente. En basse
fréquence, c'est-à-dire en dessous de quelques MHz, la ligne peut être modélisée par une simple
résistance.
Lorsque l’on augmente la fréquence, on voit apparaître un phénomène de filtrage passe-bas.
Ce phénomène a lieu entre quelques dizaines de MHz et quelques centaines de MHz, dépendant
de la longueur de la ligne. On constate évidemment ce phénomène sur les lignes téléphoniques,
ce qui pose des problèmes pour transmettre des informations haut débit. Ce phénomène peut être
modélisé par une capacité en parallèle sur la ligne. Enfin si l’on augmente encore la fréquence,
la tension mesurée au bout de la ligne n’est pas du tout égale à la tension appliquée en entrée. Il
se produit un phénomène de propagation. Ce phénomène est du au comportement inductif de la
ligne, on doit ainsi faire apparaître une inductance dans notre modèle. Enfin, si le diélectrique
séparant les deux conducteurs n’est pas parfait, un courant de fuite pourra circuler entre ceux-
ci. Ce courant engendrera des pertes, il est donc nécessaire d’ajouter au modèle une résistance
parallèle. Du fait que cette résistance soit en parallèle, on utilise plutôt le terme de conductance.
Afin de tenir compte de l’effet prépondérant de propagation, la technique consiste à établir un
modèle d’une section de longueur infinitésimale de ligne, puis ensuite d’intégrer les équations
différentielles décrivant le modèle ainsi constitué. Pour la suite, on considère donc un élément de
ligne de longueur infinitésimale dx. Les quatre éléments R, L, C et G sont définis d’une façon
linéique et ont pour dimension:
. R : résistance linéique série en Ohms (/m).

. L : inductance linéique série en Henrys (H/m).


. C : capacité linéique parallèle en Farads (F/m).
. G : conductance linéique parallèle en Siemens (S/m).
Ces quatre éléments R, L, C et G ainsi définis sont appelés paramètres primaires de la ligne de
propagation.

Section élémentaire de ligne de propagation.

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Considérons une ligne, en régime harmonique, à laquelle est associé un axe de propagation ox.
La tension et le courant s’écrivent:
v( x, t )  V ( x).e jt
(1)
i( x, t )  I ( x).e jt
(2)
Posons:

Z s  R  jL
(3)
Yd  G  jC

On peut écrire successivement:

V ( x  dx)  V ( x) dV ( x)
V ( x)  Z s .dx.I ( x)  V ( x  dx)    Z s. .I ( x)    Z s. .I ( x)
dx dx
I ( x  dx)  I ( x) dI ( x)
I ( x)  Yd .dx.V ( x)  I ( x  dx)   Yd . .V ( x)  dx
 Yd . .V ( x)
dx

On obtient facilement les équations de propagation suivantes:

d 2V ( x)
2
  2 .V ( x)  0
dx (4)
d 2 I ( x)
2
  2 .I ( x)  0
dx (5)

Avec:
 2  Z s .Yd
(6)
    j (7)
  2 /  (8)
𝛾 : Constante de propagation
𝛼 : Coefficient d’affaiblissement
𝛽 : Phase ou nombre d’onde

III.3 Superposition des ondes incidente et réfléchie. Impédance caractéristique


Les solutions générales sont la superposition des ondes incidente et réfléchie par la charge.
I ( x)  A' .e x  B ' .e x  I  ( x)  I  ( x) (9)

V ( x)  A.e x  B.e x  V  ( x)  V  ( x) (10)


On obtient les relations suivantes entre les coefficients:
 .A  Z s .A'

 .B   Z s . B '

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D’où:
1 Zs Zs
I ( x)  .( A .e x  B .e x ) et Zc  
Zc  Yd

Zc Impédance caractéristique de la ligne.

III.4 Coefficient de réflexion, impédance réduite et rapport d’ondes stationnaires


III.4.1 Coefficient de réflexion en tension
Lorsqu’une onde se propage, on peut toujours lui associer un coefficient de réflexion. Pour la
tension, on peut écrire:
tension _ réfléchie B.e 2x
( x)  
tension _ incidente A
III.4.2 Impédance de la ligne. Impédance réduite.
En un point quelconque de la ligne, on écrit:
B.e 2x
 . x  .x 1
V ( x) A.e  B.e A
Z ( x)   Zc.  . x  .x
 Zc.
I ( x) A.e  B.e B.e 2x
1
A
Pour rendre les formules indépendantes du type de ligne, on définit une impédance réduite:
Z ( x) 1  ( x)
z ( x)  
Zc 1  ( x)
Z ( x)  Z c z ( x)  1
D’où : ( x )  
Z ( x)  Z c z ( x)  1
Le coefficient de réflexion, en un point quelconque, peut être exprimé en fonction du
coefficient de réflexion à l’entrée de la ligne ou au niveau de la charge.
B
 ( 0)   ( x)  (0).e 2. . x
A
B 2. . L 
( L)  .e ( x)  ( L).e 2. .( L x )
A

III.4.3 Rapport d’ondes stationnaires (ROS)


On définit le ROS par :
𝑉 1+|𝛤(𝐿)|
𝑅𝑂𝑆 = 𝜌 = 𝑉𝑚𝑎𝑥 = 1−|𝛤(𝐿)|
𝑚𝑖𝑛
Inversement, on a :
𝜌−1
|𝛤(𝐿)| =
𝜌+1
Pour une charge adaptée, |𝛤(𝐿)| = 0 et 𝜌 = 1

III.4.3 Impédance de charge ramenée en un plan x quelconque


a- Impédance réduite de la charge en fonction du coefficient de réflexion
En un point quelconque de la ligne :

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1  ( x )
z ( x) 
1  ( x )

Au niveau de la charge :
1  ( L)
z ( L) 
1  ( L)

b- Détermination de 𝛤(𝐿) = |𝛤(𝐿)|. 𝑒 𝑗𝜑


 La détermination de |𝛤(𝐿)| peut être obtenue par la mesure du rapport d’ondes
stationnaires ρ .

𝜌−1
|𝛤(𝐿)| =
𝜌+1

 La détermination de 𝜑 résulte du pointage d’un minimum de tension: 𝜑 = 2𝛽𝑥𝑚 + 𝜋

c- Expression générale de l’impédance réduite


B.e 2. . x B.e 2. . L
(1  ) (1  )
(1  ( x)) (1  ( L)) A A
z ( x)  z ( L). .  z ( L). .
(1  ( x)) (1  ( L)) B.e 2. . x B.e 2. . L
(1  ) (1  )
A A
z ( L)  th( ( L  x))
z ( x) 
1  z ( L).th( ( L  x))

 Ligne sans pertes

Une ligne est sans pertes si les matériaux qui la constituent (métal et diélectrique) sont
parfaits. Ceci se traduit par des pertes par fuites et par effet Joule nulles (G=0 , R=0).

  j. L.C  j
Z c  L / C  Rc
L’impédance d’entrée d’une ligne d’impédance caractéristique Zc de longueur L chargée par
une impédance ZL s’écrit:

z ( L)  j.tg (  .L) 
z ( L)   z ( L  n. )
1  j.z ( L).tg (  .L) 2
Si Z(L) est imaginaire pure, zo est également imaginaire pure.
- Ligne sans pertes court-circuitée (z(L)=0)
z o ( L)  j.tg( .L)
Cette relation montre que l’impédance d’entrée d’une ligne sans pertes et de longueur
quelconque est purement réactive. Ce type de ligne permet de réaliser n’importe quelle réactance
pure (self ou capacité)
𝝀
- Ligne sans pertes de longueur demi onde (𝑳 = 𝒏. 𝟐)
2 n.  tg (  .L)  0
 .L  .  n.
 2
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z ( L)  j.tg (  .L)
zo ( L )   z ( L)
1  j.z ( L).tg (  .L)

Une ligne demi onde conserve à l’entrée l’impédance de charge.


𝝀
 Ligne sans pertes de longueur quart d’onde (𝑳 = (𝟐𝒏 + 𝟏). 𝟒)

2 ( 2.n  1). 
 .L  .  (2.n  1).  tg (  .L)  
 4 2
1
z o ( L) 
z ( L)

Une ligne quart d’onde est une ligne inverseuse d’impédance réduite ou normalisée.

III.5 Adaptation d’impédance (utilisation de l’abaque de Smith)


III.5.1 Abaque de Smith
III.5.1.1 Introduction
En tout point d’une ligne, on peut définir:
- une impédance réduite normalisée:
z ( x )  R  j. X

- Un coefficient de réflexion:
( x)  u  j.v
L’abaque de Smith permet, connaissant l’un de ces paramètres, de déterminer l’autre.

III.5.1.2 Construction
L’impédance réduite s’exprime en fonction du coefficient de réflexion par:

1  ( x )
z ( x) 
1  ( x )
Cette impédance s’écrit également:

1 u2  v2 2.v
z ( x)   j.  R( x)  j. X ( x)
(1  u )  v
2 2
(1  u ) 2  v 2

a- Lieu des résistances constantes


On a :

R( x) 2 1
(u  )  v2  ( )2
R( x)  1 R( x)  1
Cette équation représente une famille de cercles dont les caractéristiques sont:
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- Centre (u, v):


R( x)
u et v0
R( x)  1
1
- Rayon :
R( x)  1

R0

R 1

0 0,2 0,5 1 2

b- Lieu des réactances constantes

X ( x).((1  u) 2  v 2 )  2.v
D’où:
1 2 1 2
(1  u 2 )  (v  ) ( )
X ( x) X ( x)
Cette équation représente une famille de cercles dont les caractéristiques sont:
- Centre (u, v):
1
u 1 v 0,6
1
2

- Rayon : X ( x)
0,3
5
1
X 0
X ( x)
0

- 0,3 - 5

- 2
- 0,6 - 1 X  0.6

L’abaque de Smith est obtenu en superposant les courbes précédentes.

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Les impédances dont la partie réelle est positive (charges passives) ont un coefficient de
réflexion inférieur à l’unité. Le lieu de toutes ces impédances est donc situé à l’intérieur du
cercle:   1
1 X 1
0,6 2 1.0j

0.5j 2.0j
0,3 R0
5
0.2j
X 0

0 0,2 0,5 1 2 0 0.0 0.2 0.5 1.0 2.0 5.0

-0.2j R 1
- 0,3 -5

-2 -0.5j -2.0j
- 0,6 -1
-1.0j
X  1

III.5.1.3 Echelles marginales


Une échelle donne les longueurs de ligne divisées par λ pour les déplacements :
- vers le générateur en tournant dans le sens horaire;
- vers la charge en tournant dans le sens trigonométrique.

Une autre échelle donne directement les angles de déphasage par rapport à l’origine de 0 à
+180°.
En dessous du diagramme de Smith, on trouve d’autres échelles qui ont une utilité pratique.
 échelle marquée SWR : donne les valeurs du ROS d’une charge,
 échelle marquée Reflexion coefficient : donne le coefficient de réflexion d’une charge,
 échelle Return Loss in dB : donne le rapport, calculé en dB, entre la puissance arrivant
sur un plan de désadaptation d’une ligne ou sur une charge et la puissance réfléchie sur ce
plan ou sur cette charge. La valeur de ce rapport est exprimée en fonction du coefficient
de réflexion 𝛤(𝑥) sur ce plan ou sur cette charge : −log⁡(𝛤(𝑥)2 ).
 Echelle Reflected loss in dB donne le rapport, calculé en dB, entre la puissance arrivant
sur un plan de désadaptation d’une ligne ou sur une charge et la puissance transmise au-
delà de ce plan ou de cette charge. La valeur de ce rapport est exprimée en fonction du
coefficient de réflexion 𝛤(𝑥) par −10. log⁡(1 − 𝛤(𝑥)2 ).

III.5.2 Adaptation d’impédance


III.5.2.1 Principe
L'adaptation d'impédances permet de transformer une impédance d'entrée à une autre
impédance. Pour cela, on peut utiliser des éléments localisés (inductance, capacité) ou des stubs.

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III.5.2.2 Buts de l’adaptation


 Maximiser la puissance transmise à la charge.
 Pour les composantes critiques (antenne, amplificateur faible bruit), améliorer le SNR.
 Pour un réseau de distribution de puissance (ex : antennes), réduire les erreurs de phase et
d'amplitude.

III.5.2.3 Facteurs influençant le choix d'un réseau d'adaptation


 Complexité : le réseau le plus simple est le meilleur (moins coûteux, plus fiable, moins
de pertes).
 Largeur de bande : Tous les réseaux peuvent théoriquement donner une adaptation
parfaite (𝛤 = 0) à une seule fréquence. Cependant, il faut souvent une large bande
d'adaptation.
 Implantation : Selon le type de ligne de transmission, certains circuits sont plus faciles à
implanter. Ex : des stubs s'intègrent bien dans des guides rectangulaires.

III.5.2.4 Adaptation avec éléments localisés


Le réseau le plus simple est le réseau L. Deux configurations sont possibles.

Les réactances peuvent être des condensateurs ou des inductances. Il y a 8 configurations


possibles.

a- Choix du réseau
 Le choix se fait en fonction du lieu de Γ sur l'abaque de Smith.
 Les éléments se déplaceront sur des cercles de résistance ou conductance constante.

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Selon le premier élément utilisé, la procédure est :


 Parallèle :
 Se déplacer sur des cercles de conductance constante, jusqu'au cercle z = 1 + jX.
 Ajouter une réactance -jX en série pour atteindre le centre de l'abaque.
 Série :
 Se déplacer sur des cercles de résistance constante, jusqu'au cercle y = 1 + jB.
 Ajouter une réactance -jB en parallèle pour atteindre le centre de l'abaque.

b- Inductance en série
Soit une charge quelconque, dont on ajoute une inductance série.

Quel est l'effet sur 𝛤 ?


Le point se déplace dans le sens horaire, sur un cercle
de résistance constante.
Une grande inductance implique un grand déplacement,
et vice-versa.

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c- Capacité en série
Soit une charge quelconque, dont on ajoute une capacitance série.
Quel est l'effet sur 𝛤 ?
Le point se déplace dans le sens anti-horaire, sur un cercle
de résistance constante.
Une grande capacitance implique un petit déplacement, et
vice-versa.

d- Inductance en parallèle
Soit une charge quelconque, dont on ajoute une inductance parallèle.

Quel est l'effet sur 𝛤 ?


Le point se déplace dans le sens anti-horaire, sur un cercle de
conductance constante.
Une grande inductance implique un petit déplacement, et vice-versa.

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e- Capacité en parallèle
Soit une charge quelconque, dont on ajoute une capacité parallèle.
Quel est l'effet sur 𝛤 ?
Le point se déplace dans le sens horaire, sur un cercle de conductance
constante.
Une grande capacité implique un grand déplacement, et vice-versa.

III.5.1.5 Adaptation avec 1 stub


 On utilise une ligne de transmission de longueur d,
 On ajoute ensuite un stub (série ou parallèle).
 Presque le même principe que le réseau L.
 On fait une rotation sur un cercle de 𝛤 constant en premier, au lieu d'une rotation de r
constant.

a- Adaptation avec 1 stub parallèle

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