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SYNTHESE
Etude : Modéliser les équipements thermiques usuels d’une usine agroalimentaire type
Etude : Modéliser les équipements thermiques d’une usine agroalimentaire type. 0/47
Mai 2013
Projet de Fin d’Etudes FRECHARD Romuald | GCE 5
Fiche d’objectifs
Mission :
Objectifs :
Identifier les équipements thermiques usuels des industries types diagnostiquées par
l’entreprise EcoGreenEnergy
Caractériser chacun de ces équipements : Technologies, Principes de fonctionnement,
Formules régissant le fonctionnement, …
Modéliser chaque équipement sous Excel via macros, VBA, solveur, …
Créer une bibliothèque de modèles d’équipements thermiques usuels d’une usine
agroalimentaire type
Pouvoir simuler un process industriel par liaisons entre les différents équipements, pour
un régime de fonctionnement donné
Permettre à EcoGreenEnergy de composer le procédé industriel d’une usine cliente à
l’aide de l’outil
Permettre au client de paramétrer au jour le jour la modélisation de son procédé
industriel pour en déduire le pilotage de l’installation le plus efficient.
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Remerciements
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Résumé
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Sommaire
PRESENTATION DU PROJET ...................................................................................................................... 3
A ) CONTEXTE ..................................................................................................................................................... 3
B ) LES ETAPES DU PROJET ..................................................................................................................................... 3
C ) LE PLANNING.................................................................................................................................................. 4
LES EQUIPEMENTS SELECTIONNES ET LEUR MODELISATION .................................................................... 5
A ) PREMICES ...................................................................................................................................................... 5
B ) CARACTERISTIQUES DE L’AIR HUMIDE .................................................................................................................. 7
C ) LA POMPE ..................................................................................................................................................... 8
D ) LE VENTILATEUR ........................................................................................................................................... 11
E ) LA CHAUDIERE .............................................................................................................................................. 13
F ) L’ECHANGEUR DE CHALEUR ............................................................................................................................. 16
G ) LA TOUR AEROREFRIGERANTE : ........................................................................................................................ 21
H ) LA TURBINE VAPEUR ...................................................................................................................................... 24
I ) LE SECHOIR .................................................................................................................................................. 26
J ) LE CONCENTRATEUR ...................................................................................................................................... 29
K ) LE DEGAZEUR THERMIQUE............................................................................................................................... 32
L ) LA COLONNE DE DISTILLATION .......................................................................................................................... 35
LE LOGICIEL IEMT (INTERACTIVE ENERGY MAPPING TOOL) .................................................................... 41
CONCLUSION .......................................................................................................................................... 42
BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................................... 43
SOMMAIRE DES FIGURES ....................................................................................................................... 45
SOMMAIRE DES ANNEXES ...................................................................................................................... 46
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Présentation du projet
A ) Contexte
EcoGreenEnergy est une entreprise spécialisée dans le diagnostic énergétique, la conception et la
mise en œuvre d’installations visant à réduire les consommations en énergie thermique des procédés
industriels. Ainsi, dans une constante amélioration des solutions qu’elle met en œuvre,
EcoGreenEnergy développe un logiciel informatique capable de modéliser n’importe quelle chaîne
énergétique pour ses usines auditées. Ce logiciel est baptisé IEMT (Interactive Energy Mapping Tool).
Pour chaque usine auditée, l’équipe d’EcoGreenEnergy pourrait modéliser le process industriel via le
logiciel IEMT et s’en servirait pour proposer des solutions d’économie d’énergie. Cette modélisation
serait ensuite fournie au client afin qu’il y intègre au jour le jour les caractéristiques variables de son
installation et qu’il en déduise ainsi le pilotage le plus efficient.
Ce logiciel doit donc intégrer le prix des énergies afin que le client puisse piloter son installation de
manière la plus économique possible. L’expérience d’EcoGreenEnergy montre que la plupart des
entreprises pilotent leur installation « historiquement », c'est-à-dire avec des paramètres habituels
qui assurent le bon fonctionnement mais pas ou peu optimisés énergétiquement.
La troisième étape a porté sur la modélisation de chaque équipement. Pour se faire, c’est le logiciel
Excel qui a été privilégié et la programmation sous Visual Basic for Applications (VBA), car ce dernier
est aisément accessible pour un élève ingénieur, il permet l’utilisation de modules complémentaires
tel que REFPROP et enfin il est compréhensible pour n’importe quel ingénieur, ce qui est pratique
pour l’équipe d’EcoGreenEnergy. Ainsi, pour chaque équipement, un fichier Excel a été créé afin de
modéliser son fonctionnement. La base de calcul ainsi crée en code VBA pourra être traduite par un
informaticien pour son intégration logicielle. Une piste possible serait d’utiliser le logiciel Microsoft
Visio qui s’appuie également sur un langage VBA et qui est à la base un logiciel dédié à l’élaboration
de schémas professionnels. L’idée serait donc d’utiliser ce logiciel pour créer le schéma de la chaîne
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énergétique étudiée pour mettre en interaction les différents modèles crées dans le cadre de ce
projet et ainsi modéliser un process.
C ) Le planning
Le projet a duré 20 semaines, il était donc nécessaire de faire un planning préalable afin de respecter
le délai imposé. Bien sûr, le planning proposé au départ a été sujet à changement au fil du temps, et
a évolué jusqu’à devenir celui-ci :
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A ) Prémices
1 ) Présentation de REFPROP
REFPROP (Reference Fluid Thermodynamic and Transport Properties Database) est un logiciel
développé par le NIST (National Institute of Standards and Technology) à Boulder dans le Colorado
aux Etats-Unis. Il s’agit d’un programme qui ne contient pas d’informations expérimentales, excepté
le point critique et triple des fluides pures. Le programme utilise des équations de
thermodynamiques et de propriété de transport pour calculer les caractéristiques de l’état des
fluides et mélanges. Ces équations sont les plus précises connues à ce jour.
EcoGreenEnergy possède une version de ce logicielle sous Excel et peut connaître un large choix de
propriétés d’un fluide ou d’un mélange dans un simple tableur Excel. Par exemple, pour un fluide ou
un mélange donné, on peut connaître les propriétés suivantes :
- Température
- Pression
- Masse volumique
- Facteur de compressibilité
- Masse volumique du liquide
- Masse volumique de la vapeur
- Volume massique
- Enthalpie
- Entropie
- Chaleur massique à volume constant Cv
- Chaleur massique à pression constante Cp
- Vitesse du son dans le mélange
- Chaleur latente de vaporisation
- …
En tout, il y a 39 propriétés calculables à partir de deux paramètres. Pour en connaître une, il suffit
d’entrer la formule suivante dans une cellule d’Excel :
Propriété(« fluide » ; « Propriétés connues » ; « Types d’unités » ; « Propriété connue 1 » ;
« Propriété connue 2 ») avec :
- Propriété : nom de la propriété que l’on souhaite connaître (exemple : Enthalpy(), Cp(),
Temperature(), …)
- Fluide : Nom du fluide dont on souhaite connaître la propriété. REFPROP répertorie 139
fluides différents.
- Propriétés connues : Moyen pour REFPROP de connaître les propriétés du fluide que l’on
connaît pour qu’il puisse en déduire celle que l’on demande. (exemple : on connait la
température et la pression, la syntaxe sera « TP »)
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- Types d’unités : différentes unités sont disponibles. (exemple pour la température, choix
entre le degré Kelvin et le degré Celsius)
- Propriété connue 1 : Une des deux propriétés du fluide que l’on connait
- Propriété connue 2 : Deuxième propriété du fluide que l’on connait
Exemple : on désire connaître l’enthalpie de l’eau à une température de 20°C et sous une pression de
1 bar, on sélectionne donc une cellule Excel et on tape :
Dans le type d’unité “SI with C”, on renseigne la température en °C et la pression en MPa.
Ce logiciel a été très utile dans la modélisation des différents équipements, cependant comme tout
bon logiciel, il a ses limites. En effet, REFPROP n’est pas assez performant pour donner les
caractéristiques de mélange tels que Ethanol + Eau, ce qui aurait été utile pour modéliser la colonne
de distillation. Puis, il ne renseigne pas non plus toutes les caractéristiques d’un air humide telle que
la température humide, ce qui aurait été utilisé dans le cadre de la tour de refroidissement pour
calculer des grandeurs caractéristiques comme l’écart ou l’approche. C’est pourquoi la création d’une
macro calculant toutes les caractéristiques d’un air humide a été nécessaire pour la modélisation de
plusieurs équipements.
2 ) Le schéma de fonctionnement
Pour chaque modélisation que l’on expliquera par la suite, on crée un schéma expliquant la logique
de fonctionnement de l’appareil étudié. Ce schéma se décompose de la manière suivante :
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Les équations utilisées pour calculer ces grandeurs sont les suivantes :
(1)
Pour hs en [kJ.kgas-1] :
(2)
(3)
Pour Ɵs≤0°C et Ɵs en [°C] :
(4)
s -1
Pour r en [kg.kgas ]
(5)
Pour vs en [m3.kgas-1]
(6)
Pour ƟR>0°C et ƟR en [°C] :
(7)
(8)
Pour ρ en [kg.m-3] :
(9)
Pour Ɵs et Ɵh en [°C] :
(10)
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C ) La pompe
3 ) La théorie :
Lorsqu’EcoGreenEnergy effectue un diagnostic énergétique dans une usine, elle peut se renseigner
sur les modèles de pompes utilisées dans les réseaux hydrauliques. Ainsi, elle pourra connaître les
données suivantes :
- Courbe caractéristique (courbe liant pression et débit)
- Courbe de rendement global
- Vitesse de rotation de la pompe
La pompe la plus répandue étant une turbomachine, elle suit ses lois de fonctionnement, ainsi, les
équations régissant le fonctionnement d’une pompe sont connues.
Pour deux régimes notés respectivement (1) et (2), on a :
( ) ( ) (1)
Avec :
- N : Vitesse de rotation de la pompe en [tr.min-1]
- Q : Débit volumique de fluide traversant la pompe en [m3.s-1]
- P : Pression disponible en [Pa]
(2)
(3)
Avec :
- ρ : masse volumique de l’eau en [kg.m-3]
- g : accélération dû à la pesanteur en [m.s-2]
- qv : Débit volumique de fluide traversant la pompe en [m3.s-1]
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Il est possible de monter des pompes en série ou en parallèle afin d’avoir les courbes de pompes
suivantes :
En série : Pour un débit qv donné, on additionne les pressions des pompes prises individuellement.
En parallèle : Pour une pression donnée, on additionne les débits délivrés par chaque pompe.
4 ) La modélisation
a ) Hypothèses
La courbe caractéristique d’une pompe est assimilable à la courbe d’un polynôme du second degré.
La relation entre le rendement global d’une pompe et le débit la traversant est assimilable à un
polynôme du sixième degré.
Pour une vitesse de rotation donnée, l’utilisateur renseigne la courbe caractéristique de la pompe
dans un tableau prévu à cet effet. En effet, il lui suffit de renseigner quelques points qu’il aura lus sur
la courbe donnée par le constructeur et le modèle en déduira la courbe automatiquement.
De la même façon, il renseigne l’évolution du rendement global de la pompe en fonction du débit
volumique la traversant.
Ensuite, si l’utilisateur décide de changer la vitesse de rotation du circulateur, la courbe
caractéristique se calculera automatiquement.
Puis, si l’utilisateur décide de monter en parallèle ou en série une deuxième pompe, il peut
renseigner les mêmes caractéristiques qu’il a rentré pour la pompe 1 et sélectionner le type de
montage : série ou parallèle.
Enfin, la dernière étape consiste à renseigner la courbe de réseau qui est du type :
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Avec :
- ΔP : Hauteur manométrique totale en [mCE]
- H0 : Hauteur manométrique statique en [mCE]
- Z : Coefficient en [mCE.m-6.s2]
Caractéristiques du point de
Caractéristiques du fluide en entrée
fonctionnement de l’ensemble des
(Température, pression, débit) Pompe(s)
pompes (Pression, débit, rendement
Courbe de réseau
global, Puissance, Energie consommée
pour un volume de fluide donné)
Courbes de pompe
Courbes de rendement
Vitesse de rotation
Montage en série ou en parallèle
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D ) Le ventilateur
Moins fréquent lors des audits énergétiques mais tout aussi
important que la pompe, le ventilateur a également nécessité
une modélisation. Comme ce dernier est une turbomachine,
les mêmes équations régissent son fonctionnement. Ainsi,
seules quelques modifications du modèle « circulateur » ont
été nécessaires pour modéliser le ventilateur.
1 ) La théorie
Cette pression dynamique varie en fonction du débit volumique selon la loi suivante :
(1)
Avec :
- Pd : Pression dynamique en [Pa]
- K : Coefficient en [Pa.s2.m-6]
- Qv : Débit volumique d’air brassé en [m3.s-1]
Puis la pression totale à vaincre est égale à la somme des pressions dynamique et statique :
(2)
2 ) La modélisation
a ) Hypothèses
On suppose comme dans le cas de la pompe que les courbes caractéristiques et les courbes de
rendement sont respectivement assimilables à des courbes de polynômes du second et du sixième
degré.
En ce qui concerne le rendement global, on le renseigne pour une vitesse de rotation donnée. Puis,
lorsque l’on connaît un point de fonctionnement, on calcule la pression et le débit correspondant à la
vitesse de rotation de référence pour en déduire le rendement global du point de fonctionnement.
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Comme dans le cas du circulateur, on renseigne les courbes caractéristiques et de rendement dans
des tableaux et le modèle fera une interpolation polynomiale pour en déduire les courbes
correspondantes.
Puis, on demande également à l’utilisateur de renseigner la courbe de pression dynamique en
remplissant un tableau exactement de la même façon que précédemment.
Enfin, on renseigne le point de fonctionnement désiré, à savoir la pression statique à vaincre et le
débit à brasser, et le modèle nous renseigne sur les caractéristiques du point de fonctionnement du
ventilateur :
- Vitesse de rotation en [tr.min-1]
- Pression totale en [Pa]
- Débit volumique d’air brassé en [L.s-1]
- Rendement global en [%]
- Puissance mécanique en [kW]
- Energie consommée par m3 d’air en [kWh.m-3]
Caractéristiques du point de
Pression statique à vaincre fonctionnement de l’ensemble des
Débit à assurer Ventilateur
pompes (Vitesse de rotation, pression,
débit, rendement global, puissance,
énergie consommée pour un volume de
fluide donné)
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E ) La chaudière
1 ) La théorie
(1)
(2)
(3)
(4)
( ( ))
(5)
(6)
Avec :
- NT : Nombre total d’heures de la saison de chauffe (Pour
- Pu : Puissance utile en [kW] les usines, c’est le temps de fonctionnement de l’usine
- Pa : Puissance absorbée en [kW] sur une année) en [h]
- ηutile : Rendement utile - NB : Nombre total d’heures de fonctionnement du brûleur
- ηcomb : Rendement de combustion pendant l’année en [h]
- Pertes fumées : Pertes de chaleur par les fumées en [kW] - ρ : Masse volumique du fluide à chauffer en [kg.m ]
-3
En ce qui concerne le débit massique des fumées, on peut l’estimer grâce à une formule du DTU.
(7)
Avec : - n : excès d’air [%]
- PB : Puissance du brûleur [th.h-1]
- : Débit massique des fumées en [kg.h-1]
2 ) La modélisation
a ) Hypothèses
Le calcul de la puissance utile se fait avec l’équation (6) utilisant la différence d’enthalpie pour
prendre en compte le changement d’état dans le cas de la chaudière vapeur.
Le coefficient de conversion pour passer de l’énergie électrique en énergie primaire est égal à 2,58
en France.
En ce qui concerne le combustible utilisé par la chaudière, l’utilisateur le choisit dans une liste
déroulante et les caractéristiques de chaque fluide sont prédéfinies sur les valeurs les plus courantes
trouvées sur le marché. Ainsi, si l’utilisateur connaît les caractéristiques exactes du combustible, il
peut les modifier à tout moment. Les valeurs prédéfinies sont les suivantes :
i ) Grandeurs à renseigner :
L’utilisateur renseigne les caractéristiques du fluide entrant telles que le type de fluide, sa
température, sa pression et son débit.
Puis il renseigne les consignes du fluide en sortie.
Enfin, il rentre les caractéristiques propres à la chaudière, à savoir :
- La puissance nominale en [kW]
- Le type de combustible utilisé
- La durée de fonctionnement du brûleur en [h]
- La durée de la saison de chauffe, ici égale à la durée de marche du process à l’année en [h]
- Les pertes à l’arrêt en [kW]
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En ce qui concerne le rendement de combustion, une aide est disponible pour la calculer en utilisant
la formule (3) donnée précédemment. Ainsi, l’utilisateur doit renseigner les valeurs de :
- la température ambiante Tamb en [°C]
- la température des fumées Tf en [°C]
- Le pourcentage de Co2 présent dans les fumées %CO2 en [%]
- Le facteur f dépendant du type de combustible utilisé par la chaudière
- L’excès d’air n en [%]
- La puissance du brûleur en [kW]
Des valeurs de f sont mises à disposition pour se faire une idée de l’ordre de grandeur :
Puissance nominale
Caractéristiques du combustible
Rendements
Caractéristiques du fluide désiré en sortie
Figure 11 : Schéma de fonctionnement pour la modélisation "chaudière"
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F ) L’échangeur de chaleur
Elément fondamental des solutions préconisées par la société
EcoGreenEnergy lors de ses audits énergétiques, l’échangeur de
chaleur permet de récupérer de la chaleur souvent gaspillée à un ou
plusieurs endroits d’une chaîne énergétique afin de préchauffer un
fluide gratuitement à un autre endroit du procédé de fabrication de
l’usine.
1 ) La théorie
i ) Co-courant
Ce type d’échangeur est très peu utilisé car il est très peu performant. En effet, pour une puissance
donnée, son coût et son encombrement ne jouent pas en sa faveur. Enfin, il n’atteindra jamais les
températures qu’un échangeur contre-courant peut atteindre.
ii ) Contre-courant
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i ) La méthode ΔTLM
La méthode ΔTLM ne s’utilise que lorsque les quatre températures de fonctionnement sont connues
et lorsqu’il n’y a pas eu de changement d’état. Pour chaque cas, la formule est la suivante :
Co-courant : Contre-courant :
(1) (1)
Avec Avec
( ) ( )
ii ) La méthode NUT
La méthode NUT sert à calculer les températures des fluides en sortie d’échangeurs, connaissant les
caractéristiques techniques de l’échangeur et celles des fluides en entrée.
(2)
(3)
Co-courant : Contre-courant :
(4)
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(5)
Avec :
- NUT : coefficient sans dimension
- K : Coefficient d’échange thermique de l’échangeur en [W.m-2.K-1]
- ST : Surface totale d’échange en [m2]
- qm : Débit massique de fluide en [kg.s-1]
- cp : Chaleur massique du fluide en [J.kg-1.K-1]
- R : Rapport de déséquilibre sans dimension
- E : Efficacité de l’échangeur
- ɸmax : Flux maximal échangeable en [W]
- Ɵce : Température d’entrée du fluide chaud en [°C]
- Ɵfe : Température d’entrée du fluide froid en [°C]
- Ɵcs : Température de sortie du fluide chaud en [°C]
- Ɵfs : Température de sortie du fluide froid en [°C]
2 ) La modélisation
a ) Hypothèses
On fait l’hypothèse que le coefficient d’échange reste constant selon la température des fluides
chaud et froid.
On suppose également que la perte de charge interne à l’échangeur est la même côté fluide chaud et
fluide froid.
Afin d’éviter toute erreur de calcul lors du changement d’état de l’un des fluides, tous les calculs se
font en raisonnant sur les enthalpies :
- du fluide chaud en entrée
- du fluide froid en entrée
- du fluide chaud en sortie (cas où le régime de fonctionnement est connu)
- du fluide froid en sortie (cas où le régime de fonctionnement est connu)
- du fluide chaud à la température du fluide froid en entrée (cas où le régime est inconnu)
- du fluide froid à la température du fluide chaud en entrée (cas où le régime est inconnu).
[ ( )] [ ( ) ( )] (6)
Avec :
- qmc : Débit massique du fluide chaud en [kg.s-1]
- qmf : Débit massique du fluide froid en [kg.s-1]
- Ɵce : Température d’entrée du fluide chaud en [°C]
- Ɵfe : Température d’entrée du fluide froid en [°C]
- Pce : Pression en entrée du fluide chaud en [bar]
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La formule (5) ne s’applique que dans le cas où aucun des deux fluides ne change d’état dans
l’échangeur. Or dans le cas d’un évaporateur ou d’un condenseur, il faut prendre en compte la
chaleur latente de vaporisation du fluide changeant d’état. Or la formule (6) prend en compte cette
enthalpie de changement d’état, ce qui permet au modèle de s’étendre au cas des évaporateurs et
des condenseurs.
On peut noter que la formule (6) est une formule générale dont la formule (5) découle pour le cas
particulier de deux fluides ne changeant pas d’état dans l’échangeur.
Puis, il a le choix de renseigner, soit qu’il connaît le régime de fonctionnement de température (c'est-
à-dire que les caractéristiques d’entrée et de sortie des fluides chaud et froid sont connues), soit il ne
le connaît pas.
Dans le premier cas, l’utilisateur renseignera les caractéristiques d’entrée et de sortie des fluides
chaud et froid et le modèle en déduira l’efficacité de l’échangeur et le flux de chaleur échangé.
Dans le second cas, l’utilisateur rentre les caractéristiques de l’échangeur, à savoir sa surface totale
d’échange, son coefficient d’échange thermique et sa perte de charge interne. Ainsi, le modèle en
déduira les caractéristiques de sortie des fluides chaud et froid, l’efficacité de l’échangeur et le flux
réel échangé.
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Co-courant ou contre-courant
Co-courant ou contre-courant
Caractéristiques de l’échangeur (Coefficient d’échange,
surface d’échange, pertes de charge internes)
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G ) La tour aéroréfrigérante :
Avec :
- Ɵes : Température de l’eau en sortie de la tour aéroréfrigérante en [°C]
- Ɵee : Température de l’eau en entrée de la tour aéroréfrigérante en [°C]
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b ) La modélisation
i ) Hypothèses
On suppose que l’air en sortie de la tour est saturée en eau et a donc une humidité relative de 100%.
On utilise la macro qui calcule les caractéristiques d’un air humide pour ce modèle.
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H ) La turbine vapeur
1 ) La théorie
La turbine à vapeur est avant tout une Figure 21: Représentation d'une turbine vapeur
turbomachine réceptrice et est donc soumise aux
équations régissant le fonctionnement des
turbomachines.
Ainsi, on retrouve les mêmes lois de fonctionnement que pour la pompe et le ventilateur étudié
précédemment.
2 ) La modélisation
a ) Hypothèse
On fait l’hypothèse que les caractéristiques de la vapeur en sortie de la turbine sont connues.
On suppose également que les courbes caractéristiques, de rendement et de puissance mécanique
sont équivalente à des courbes de polynômes du sixième degré.
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Caractéristiques du point de
fonctionnement :
Caractéristiques de la vapeur en
o Vitesse de rotation
entrée (Température, Pression, débit)
TAR o Pression totale
Caractéristiques de la vapeur en
o Débit volumique
sortie (Température, Pression)
o Rendement global
o Puissance mécanique
o Energie électrique
Courbe de puissance mécanique
Figure 22: Schéma de fonctionnement de la modélisation "Turbine vapeur" (Courbe de puissance connue)
Caractéristiques du point de
fonctionnement :
Caractéristiques de la vapeur en
o Vitesse de rotation
entrée (Température, Pression, débit)
TAR o Pression totale
Caractéristiques de la vapeur en
o Débit volumique
sortie (Température, Pression)
o Rendement global
o Puissance mécanique
o Energie électrique
Courbe caractéristique Hn = f(qv)
Courbe de rendement
Figure 23: Schéma de fonctionnement de la modélisation "Turbine vapeur" (Courbe de puissance inconnue)
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I ) Le séchoir
Utile pour enlever l’humidité d’un produit dans une
chaîne de fabrication, le séchoir utilise de l’air
préchauffé pour augmenter sa capacité d’absorption
de l’eau contenue dans la matière à sécher.
1 ) La théorie
Figure 24 : Représentation d'un séchoir
a ) La batterie chaude
L’air utilisé dans le procédé est d’abord préchauffé à l’aide d’une batterie chaude, cette
augmentation en température de l’air augmente également sa pression de vapeur saturante et
diminue donc son humidité relative. Ainsi, l’air préchauffé aura la capacité d’absorber plus d’eau
avant sa saturation.
On considère la formule suivante pour déterminer la puissance de la batterie chaude :
Avec :
- Pbatterie chaude : Puissance de la batterie chaude en [kW]
- qm : Débit massique d’air traversant la batterie chaude en [kg.s-1]
- hss : enthalpie de l’air sortant de la batterie chaude en [kJ.kg-1]
- hes : enthalpie de l’air entrant dans la batterie chaude en [kJ.kg-1]
b ) Le produit à sécher
En ce qui concerne le produit à sécher, d’une manière générale on peut le décomposer de la façon
suivante :
Avec :
- mT : masse totale de produit à sécher en [kg]
- ms : masse de produit sec présent dans le produit à sécher en [kg]
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i ) La teneur en eau : y
On note la teneur en eau y d’un produit le ratio entre la masse d’eau contenu dans ce produit et la
masse de produit sec.
On note le titre en eau Y le ratio entre la masse d’eau contenue dans un produit et la masse totale du
produit humide.
On note le taux x de matière sèche comme le ratio de la masse de produit sec sur la masse totale de
produit humide.
c ) L’air faux
Coefficient bien connu des utilisateurs de séchoir industriels, l’air faux correspond à l’augmentation
du débit volumique d’air, dû aux fuites du séchoir qui fonctionne généralement en dépression.
On note f le ratio entre le débit volumique d’air en sortie de séchoir et le débit volumique d’air en
entrée.
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2 ) La modélisation
a ) Hypothèses
Dans un premier temps, l’utilisateur renseigne les caractéristiques de l’air entrant dans la batterie
chaude. Puis, il rentre les caractéristiques de la matière à sécher, à savoir son débit massique et, au
choix, sa teneur en eau, son titre ou son taux de matière sèche.
Enfin, il renseigne les caractéristiques de la matière sèche qu’il désire en sortie, en rentrant de la
même manière que précédemment sa teneur en eau, son titre ou son taux de matière sèche.
Finalement, l’utilisateur doit également rentrer la puissance de la batterie chaude et le facteur d’air
faux de son séchoir.
Ainsi, le modèle calculera automatiquement les caractéristiques de l’air en sortie, le débit massique
de produit séché en sortie, la quantité d’eau prélevée au cours du procédé et la consommation
énergétique de la batterie chaude par kilogramme de produit obtenu.
Caractéristiques de la matière à
sécher en entrée (Débit massique, Caractéristiques de l’air en sortie
Séchoir Consommation énergétique
teneur en eau)
Caractéristiques de l’air en entrée
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J ) Le concentrateur
Appareil permettant de
sécher un produit sous
forme liquide cette fois, le
concentrateur est utilisé en
agroalimentaire pour
réduire la concentration en
eau d’un fluide et donc
d’augmenter la
concentration du produit
que l’on souhaite récupérer
que l’on appelle concentrat.
1 ) La théorie
La solution à concentrer est chauffée jusqu’à évaporation dans un évaporateur vapeur. Puis une cuve
semblable à la cuve d’une colonne de distillation sépare la vapeur de la partie liquide de la solution
obtenue après l’échangeur. La vapeur ainsi obtenue alimentera l’évaporateur de la cuve suivante, et
chauffera donc la partie liquide jusqu’à évaporation. Ce fonctionnement peut se répéter n fois et
porte le nom de concentration à n-effets.
Une pompe à vide est placée sur la partie vapeur de la dernière cuve afin de mettre chaque effet en
dépression et donc diminuer la température d’ébullition au fil des cuves de séparation, comme on
peut le voir sur le schéma suivant illustrant un concentrateur quadruple-effets.
Tirage à vide
(A) (B) (B) (C)
Solution
à sécher
Concentrat
Condensats
On suppose que les évaporateurs sont de type contre-courant et que leurs caractéristiques sont
connues (surface d’échange et coefficient d’échange thermique).
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On suppose que le mélange à concentrer est assimilable à de l’eau, puisqu’il est généralement très
dilué. Cependant, si la solution à concentrer n’est pas une solution composée majoritairement d’eau,
il faut créer un mélange sous le logiciel REFPROP se rapprochant au mieux du produit souhaité.
Pour connaître les proportions de vapeur et de liquide dans un mélange diphasique, on utilise les
fonctions suivantes de REFPROP :
- Density : masse volumique de la solution diphasique en [kg.m-3]
- VaporDensity : masse volumique de la partie vapeur en [kg.m-3]
- LiquidDensity : masse volumique de la partie liquide en [kg.m-3]
Avec :
- qmL : Débit massique de la partie liquide en [kg.s-1]
- qmV : Débit massique de la partie vapeur en [kg.s-1]
- qmL+V : Débit massique de la solution diphasique en [kg.s-1]
- ρL+V : Masse volumique de la solution diphasique en [kg.m-3]
- ρL : Masse volumique de la partie liquide en [kg.m-3]
- ρV : Masse volumique de la partie vapeur en [kg.m-3]
La modélisation a été découpée en 3 parties bien distinctes (A), (B) et (C) comme on peut le voir sur
la figure précédente.
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K ) Le dégazeur thermique
Afin de répondre aux normes industrielles concernant la
teneur en oxygène et le niveau permis d'oxyde
métallique dans l'eau d'alimentation, l'élimination
presque totale de l'oxygène est exigée. Ceci peut être
accompli seulement par une désaération mécanique
efficace complétée par un réducteur d'oxygène
correctement commandé.
Le but d'un dégazeur est de réduire les gaz dissous, particulièrement l'oxygène, à un niveau faible et
d'améliorer l'efficacité thermique de l'installation en augmentant la température de l'eau. De plus, ils
permettent le stockage de l'eau et fournissent des conditions d'aspiration adéquates des pompes
d'eau d'alimentation.
1 ) La théorie
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Ainsi, on fait rentrer en contact de la vapeur d’eau avec de l’eau à dégazer. Cette dernière va
chauffer jusqu’à libérer ses gaz dissous. Ces gaz remonteront et quitteront le dégazeur par la
soupape, tandis que l’eau réchauffée va être stockée dans une cuve : la bâche alimentaire.
2 ) La modélisation
a ) Hypothèse
Afin de modéliser l’échange de chaleur entre la vapeur d’eau et l’eau à dégazer, on fait l’hypothèse
que ce transfert est équivalent à un échange entre la vapeur et l’eau à dégazer que l’on ferait circuler
dans un échangeur de chaleur de surface infinie et de type co-courant.
On suppose que la cuve où l’eau dégazée est stockée est parfaitement isolée.
On suppose que l’eau à dégazer a la même enthalpie que de l’eau pure.
Enfin lorsque l’eau à dégazer est réchauffée par la vapeur, celle-ci devient bi-phasique. On utilise
donc la même technique que dans le cas du concentrateur pour déterminer la fraction de vapeur et
la fraction de liquide du mélange bi-phasique.
Ce raisonnement est également appliqué pour la partie vapeur qui se condensera en partie dans le
système.
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b ) Le principe de fonctionnement
Dans un premier lieu, l’utilisateur renseigne les pertes de charges internes propres au dégazeur
thermique. S’il ne les connaît pas, elles seront supposées nulles pour la modélisation.
Puis, l’utilisateur renseigne les propriétés de l’eau à dégazer (Température, pression et débit) et
celles de la vapeur entrante dans le système (Température, pression, débit).
Le modèle va donc en déduire les caractéristiques de la vapeur qui s’échappera du dégazeur en
emportant avec elle les gaz précédemment dissous, et les caractéristiques de l’eau envoyée dans la
cuve pour stockage.
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L ) La colonne de distillation
1 ) Généralités
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Ainsi, les puissances nécessaires au bon fonctionnement de la colonne de rectification sont les
suivantes :
Or, l’enthalpie d’un mélange présent dans une tour de rectification est rarement connue. En effet, on
connaît souvent les températures souhaitée dans la colonne et surtout les titres massiques en alcool.
Cependant, REFPROP ne peut pas nous renseigner sur les caractéristiques d’un mélange eau/alcool. Il
a donc fallu trouver une solution pour connaître l’enthalpie d’un tel mélange, en connaissant sa
température et son titre massique en alcool.
Le diagramme de Ponchon-Savarit est une méthode graphique pour connaître l’enthalpie d’un
mélange de fluides non azéotrope.
En considérant une solution eau/éthanol à une pression modérée P (de 0.1 à 3 bars), la partie vapeur
est supposée idéale mais la partie liquide ne peut pas être supposée idéale. En effet, Cette dernière
va faire intervenir une grandeur que l’on va appeler enthalpie d’excès.
Les formules donnant l’enthalpie d’un mélange eau/éthanol sont les suivantes :
( ) ( )
[ ( )] ( )
Avec :
HL : enthalpie molaire du mélange eau/éthanol sous forme liquide
HV : enthalpie molaire du mélange eau/éthanol sous forme vapeur
HE : enthalpie molaire d’excès
xéthanol : fraction molaire d’éthanol dans la solution liquide
y éthanol : fraction molaire d’éthanol dans la solution vapeur
CP,L,éthanol : Capacité thermique molaire de l’éthanol sous forme liquide
CP,L,eau : Capacité thermique molaire de l’eau sous forme liquide
CP,V,éthanol : Capacité thermique molaire de l’éthanol sous forme vapeur
CP,V,eau : Capacité thermique molaire de l’eau sous forme vapeur
λéthanol : Chaleur latente de vaporisation molaire de l’éthanol + énergie nécessaire pour le chauffage
de la phase liquide entre 0°C et la température d’ébullition
λeau : Chaleur latente de vaporisation molaire de l’eau + énergie nécessaire pour le chauffage de la
phase liquide entre 0°C et la température d’ébullition
T : Température de la solution
Tref : Température d’ébullition du fluide concerné
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On considère que les capacités thermiques et les chaleurs latentes de vaporisation varient très
faiblement avec la température et on les prend donc comme des constantes.
Avec :
(m Є {0 ; 0.5 ; 1.5 ; 2.5 ; 4.5})
Ainsi, après avoir déterminé les températures d’ébullitions de la solution eau/éthanol en utilisant les
formules données en annexe, on en déduit pour une pression P donnée, le diagramme nous donnant
l’enthalpie du mélange eau/éthanol non azéotropique, en fonction de sa température et de son titre
massique en éthanol.
Figure 38 : Courbes d'enthalpie du mélange eau éthanol pour une pression de 1.01125 bar
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Le tracé en rouge correspond au titre massique à partir duquel la solution se comporte comme un
mélange azéotropique.
L’inconvénient de cette macro qui calcule l’enthalpie du mélange eau/éthanol en fonction de sa
température, de sa pression et de son titre massique en éthanol, c’est qu’elle demande un nombre
de calculs important, donc un temps de calcul relativement long. Ainsi, afin de réduire ce temps de
calculs, la création de tables donnant la valeur de l’enthalpie en fonction de plusieurs valeurs des
grandeurs de référence a été nécessaire. En effet, pour chaque pression P de 0.1 à 3 bars (P=0.1 ;
0.2 ; 0.3 ; … ; 2.9 ; 3), une table donne l’enthalpie de la solution pour une température allant de 1 à
200°C (T=1 ; 2 ; 3 ; … ; 199 ; 200) et le titre massique en éthanol allant de 0 à 1kg/kg (xéthanol= 0 ; 0.05 ;
0.1 ; 0.15 ; … ; 0.95 ; 1). Ainsi, on obtient des tables ayant l’allure suivante :
Puis, on a créé une fonction Enthalpie(T,P,xéthanol) qui va calculer l’enthalpie du mélange eau/éthanol
et recherchant dans ces tables les valeurs calculées pour les données d’entrées les plus proches et en
faisant des interpolations linéaires en fonction de la température, puis du titre massique en éthanol
et enfin de la pression. Les détails des calculs sont disponibles en annexes.
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5 ) La modélisation
a ) Hypothèses
On suppose que les caractéristiques du mélange eau/éthanol sont connues aux endroits suivants :
- Entrée du mélange dans la colonne de rectification
- Tête de la colonne
- Sortie du condenseur
- Condensats
- Sortie du bouilleur
Tout d’abord, l’utilisateur renseigne le débit de solution rentrant dans la colonne de distillation.
Puis, il indique le taux de reflux préconisé pour le bon fonctionnement de l’installation.
Ensuite, il renseigne les caractéristiques du fluide (Température, pression et titre massique en
éthanol) en entrée et souhaitées en sortie du condenseur afin de connaître la puissance requise pour
le refroidissement du distillat.
Pour finir, il indique les caractéristiques du fluide en entrée et souhaitées en sortie du bouilleur afin
que le modèle en déduise la puissance du bouilleur.
Taux de reflux
Figure 40 : Schéma de fonctionnement de la modélisation "Colonne de distillation"
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Ce logiciel, dans la même logique que le logiciel de simulation dynamique TRNSYS, consiste à faire
interagir les différents modèles crées lors de ce projet afin d’obtenir, pour un régime de
fonctionnement donné et des directives de fonctionnement, un « équilibre » de fonctionnement qui
nous renseignerait sur les consommations énergétiques de chaque équipement afin de calculer les
coûts de fonctionnement de l’installation. A un plus long terme, ce logiciel devrait permettre au
client audité de choisir de paramétrer son installation au jour le jour pour avoir un régime de
fonctionnement le plus efficient possible.
Cependant, pour des raisons de compétences limitées en informatiques, c’est une personne plus
qualifiée dans ce domaine qui programmera ce logiciel. Ainsi, chacun des modèles créés sera une
base pour la programmation du futur logiciel IEMT et a donc demandé un travail soigneux
d’organisation dans la programmation des modélisations afin qu’une autre personne puisse
récupérer ce travail et l’utilise dans l’accomplissement de la finalité de ce projet.
Une piste exploitable est d’utiliser le logiciel Microsoft Visio qui n’est à la base qu’un logiciel
permettant de faire des schémas. Cependant ce logiciel utilise également le langage VBA et pourrait
donc être utilisé comme interface graphique pour relier les différents modèles entre eux et donc
modéliser une installation industrielle.
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Conclusion
Les modélisations réalisées ont été créés dans un but précis : aider les ingénieurs de la société
EcoGreenEnergy à réaliser des audits de plus en plus complets et pertinents. Ainsi, si les modèles
proposés n’ont pas la logique de fonctionnement que l’on aurait pu attendre, c’est avant tout parce
qu’ils sont élaborés de manière pragmatique pour répondre aux besoins de leurs futurs utilisateurs
qui, dans la majorité de leurs audits, ne connaissent que certaines informations sur le
fonctionnement des équipements thermiques mis en jeu. Ainsi, c’est pourquoi la plupart des
modélisations est orientée vers le calcul de la consommation énergétique des équipements
modélisés et par les caractéristiques des fluides en sortie de ces appareils. A titre d’exemple,
plusieurs modélisations ont été utilisées au cours de ce projet de fin d’études dans des audits
énergétiques réalisés par la société.
Les modélisations ont été développées dans une optique « d’adaptabilité ». En effet, l’idée est que
pour un équipement thermique donné, n’importe quelle référence disponible sur le marché est
modélisable. Cependant cette polyvalence a un côté négatif qui est que l’on ne peut pas rentrer au
cœur du fonctionnement d’un modèle d’équipement particulier et l’on est donc obligé d’utiliser des
formules générales qui sont applicables à tous les types de technologies existantes.
Puis, afin d’éviter des erreurs dues à des données en entrée qui ne seraient pas compatible avec le
fonctionnement de la modélisation, on a mis en place des bornes de fonctionnement qui empêchent
l’utilisateur de rentrer des données erronées dans les modèles afin d’éviter tout résultat défectueux.
La liste des bornes mises en place est donnée en annexe.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas la recherche des formules régissant les
équipements thermiques étudiés qui a été le plus dur dans ce projet, en effet, les modules suivis ces
3 dernières années et la collection de ressources documentaires des techniques de l’ingénieur
disponible à la société étaient très complet de ce point de vue. En effet la difficulté majeure de ce
projet fut d’apprendre à maîtriser le langage VBA que l’on n’apprend pas pendant notre cursus. La
seconde plus grosse difficulté fut de trouver des tables renseignant sur l’enthalpie d’un mélange
eau/éthanol en fonction de sa température, sa pression et son titre massique en éthanol. En effet,
pour ce dernier point, M. Triboix m’a immédiatement orienté vers le spécialiste en chimie M. Denier
qui m’a remis une thèse sur le sujet. Bien que cette thèse ne me renseigne pas sur la plage de
température qui m’intéressait, c’est en lisant celle-ci et en apprenant la méthode à utiliser pour
calculer une enthalpie de mélange que j’ai trouvé un site internet qui utilisait les mêmes formules,
mais qui cette fois utilisait des valeurs tabulées correspondant au régime de température recherché.
La possibilité de réaliser un tel projet m’a permis de me familiariser avec la branche des audits
énergétiques dans l’industrie. En effet, cette filière très intéressante et peu exploité dans le cursus de
la spécialité Génie Climatique et Energétique demande de bonnes connaissances dans les
équipements thermiques industriels. A titre d’exemple, ce projet m’a fait découvrir plus en détail des
équipements tels que les dégazeurs thermiques ou encore les colonnes de distillation, que ce soit
leur fonctionnement ou leurs différentes technologies.
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Bibliographie
a ) Chaudière
b ) Concentrateur
c ) Colonne de distillation
d ) Dégazeur de chaudière
Site internet :
http://www.lenntech.fr/applications/process/chaudiere/chaudiere/desaeration.htm
e ) Echangeur de chaleur
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f ) Pompe
g ) Ventilateur
h ) Séchoir
i ) Tour de refroidissement
j ) Turbines
k ) Hydraulique
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DETAILS DES CALCULS POUR LES DEBITS DE VAPEUR ET DE LIQUIDE D’UNE SOLUTION DIPHASIQUE ....... 2
A ) NOTATIONS ................................................................................................................................................... 2
B ) RAISONNEMENT.............................................................................................................................................. 2
DETAILS DES CALCULS POUR LA DETERMINATION DE L’ENTHALPIE D’UN MELANGE EAU/ETHANOL ....... 4
A) NOTATIONS ................................................................................................................................................... 4
B) RAISONNEMENT.............................................................................................................................................. 4
1 ) Calcul de la température d’ébullition de la solution .............................................................................. 4
2 ) Calcul de l’enthalpie ............................................................................................................................... 5
3 ) Formules finales ..................................................................................................................................... 8
BORNES DE FONCTIONNEMENT DES MODELISATIONS ............................................................................. 9
A) LA CHAUDIERE ................................................................................................................................................ 9
B) LE DEGAZEUR THERMIQUE................................................................................................................................. 9
C) L’ECHANGEUR DE CHALEUR ............................................................................................................................... 9
D) LA POMPE ................................................................................................................................................... 10
E) LE SECHOIR .................................................................................................................................................. 10
F) LA TOUR AEROREFRIGERANTE .......................................................................................................................... 10
G) LA TURBINE VAPEUR ...................................................................................................................................... 11
H) LE VENTILATEUR ........................................................................................................................................... 11
I) LE CONCENTRATEUR ...................................................................................................................................... 12
J) LA COLONNE DE DISTILLATION .......................................................................................................................... 12
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Présentation de l’entreprise
La SARL EcoGreenEnergy a été créée en août 2008 par Melle Amandine Aubert (gérante actuelle).
Cette entreprise innovante est spécialisée dans le diagnostic énergétique, la conception et la
mise en œuvre d’installations visant à réduire les consommations thermiques des procédés
industriels. Elle est basée à Strasbourg et compte 8 salariés.
AUBERT RUMP
Amandine Freddy
Directrice générale Directeur technique
Directrice financière Directeur R&D
FRECHARD
Romuald
Etudiant PFE
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