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Sommaire :
A) Concept de base de la communication .................................................................................. 2
1. Définition ............................................................................................................................... 2
2. Modèles théoriques de Communication ................................................................................. 3
3. Les enjeux de la Communication ........................................................................................... 5
B) L’analyse transactionnelle : ................................................................................................... 7
1. Définition de l'Analyse Transactionnelle (A.T.) .................................................................... 7
2. Concepts fondamentaux de l’analyse transactionnelle ........................................................... 7
3. Les Dysfonctionnements des états du moi ........................................................................... 12
4. Les transactions .................................................................................................................... 13
5. Histoire de notre vie ............................................................................................................. 15
6. Les positions de vie .............................................................................................................. 21
7. Application de l’analyse transactionnelle............................................................................. 22
C) La PNL : Programmation neuro linguistique ...................................................................... 24
1. Définition :................................................................................................................................ 24
2. Que permet la PNL : ............................................................................................................. 24
3.Les concepts: ......................................................................................................................... 24
4. La réception de l’information ............................................................................................... 24
5. Se synchroniser pour établir une bonne relation avec l’autre................................................ 27
6. L’évaluation de l’information .............................................................................................. 30
7. Les outils de la communication ............................................................................................ 31
8. Les outils de la gestion de conflit ......................................................................................... 32
9. Les outils de la motivation ................................................................................................... 33
10. les Meta programmes : ....................................................................................................... 35
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1. Définition
L’émetteur :
Il émet le message : c’est un individu, un groupe (parti politique, entreprise), une machine
(répondeur, un ordinateur), un animal, …
Le récepteur :
Il est le récepteur du message : c’est un individu, un groupe, une machine, un animal, …
Le stimulus et la motivation :
Emetteur et récepteur doivent être stimulés et motivés avant que ne puisse être lancé un acte de
communication
Le message :
Pour l’émetteur, l’acte de communication consiste à transmettre au récepteur un concept, une
idée, une pensée, une information. Pour cela, il va devoir l’exprimer au travers d’un message.
Au sens large, le message est le contenu général des informations. Plus spécifiquement, le
message est une succession de signes (code) correspondants à des règles précises transmise par
l’émetteur au récepteur via un canal
B) L’analyse transactionnelle :
Utilité de l’AT
L’AT offre un modèle de psychothérapie systématique structurée et intégrative visant
À faciliter le changement personnel,
La guérison des symptômes
Et la croissance vers l’autonomie.
L’AT met en lumière la compréhension du fonctionnement interne de l’être humain et
de son mode de communication avec les autres.
Intéressé par les faits, les infos, il analyse objectivement, il s'exprime posément: "il dit
les choses".
En communication para-verbale, sa voix est posée, calme, régulière, son regard est
franc.
En communication non verbale, il se tient droit, à distance convenable (dite sociale), il
est détendu.
Gentil avec les autres, calme, évite les « Oui, non merci… » « bonjour,
Enfant conflits, ton de voix uniforme, poli, bonsoir,..», « s’il vous plait,…»,
Adapté discret, écoute, ordonné, obéissant, très « est-ce que je peux…..? », « si
Modèle social, souriant, respectueux, ne prend vous voulez, quand vous
pas d’initiatives, attend qu’on lui pose voulez »,…
+
des questions,..
Double contamination :
c’est possible lorsqu’il y a création simultanée
de préjugés et d’illusions .
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4. Les transactions
4.1 Le concept de Transaction
On appelle transaction un échange entre deux états du moi, constitué d'un stimulus et
d'une réponse à ce stimulus. L'analyse des transactions permet de comprendre comment nous
communiquons, de repérer et de traiter les dysfonctionnements dans la communication.
Chaque transaction transmet simultanément deux types d’informations:
Des informations sur le contenu du message.
Des informations sur la relation entre les personnes qui parlent.
opérationnelles
Echange d’informations qui permet de faire avancer et de déboucher sur une
solution concrète.
Transactions parallèles horizontales: Enfant - Enfant
E1: " Je rêve d’un gâteau au chocolat! »
le plaisir et l’affectivité
Ces transactions font appel à une volonté de partager une émotion.
Cette transaction est dite croisée, elle ne sera pas du meilleur effet!
1. Stimulation
2. Structuration de temps
3. Jeux
4. Timbres
5. Rackets
6. Symbiose
7. Scenario
8. Positions de vie
5.1. La stimulation
Une stimulation est un signe de reconnaissance échangé entre deux états du moi, deux
personnes, deux groupes…
Ce signe de reconnaissance est un moyen par lequel l’un d’entre eux reconnaît
l’existence de l’autre, par le biais d’un geste, d’un acte, d’une parole, etc.
Types de signes de reconnaissance:
Les signes de reconnaissance verbaux ou non-verbaux.
Les signes de reconnaissance positifs ou négatifs : Un signe de reconnaissance peut
être perçu comme agréable ou désagréable par celui qui le reçoit ;
Les signes de reconnaissance conditionnels ou inconditionnels : un signe de
reconnaissance conditionnel s'applique à ce que nous faisons, un signe de
reconnaissance inconditionnel à ce que nous sommes.
o Stimulations conditionnelles positives : Elles permettent à la personne de se
développer et de changer plus facilement. Elles sont sources de plaisir,
d’épanouissement, de confiance en soi. Elles renseignent celui qui les reçoit
sur ses talents, sa compétence, sa valeur. Leur côté conditionnel est un frein à
l’autonomie de la personne qui reste dépendante de celui qui stimule.
o Stimulations conditionnelles négatives : Elles s’opposent à l’autonomie de
l’individu. De plus, elles ont tendance à encourager la continuation du
comportement négatif souligné. Elles sont source de déplaisir, de
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Le retrait (1)
Les signaux que j’envoie indiquent que je ne souhaite pas rentrer en contact avec
l’autre : je ne m’approche pas, je ne lui parle pas ou je ne le regarde pas : je reste dans « mon
coin » – ou d’une façon plus inconsciente – je suis dans mes pensées,
Le rituel (2)
C’est la façon socialement admise de commencer et de terminer un contact relationnel
: c’est ainsi le « bonjour » et l’ « au revoir » ; c’est un automatisme culturel. Faites l’essai :
répondez « non » à « comment ça va ? » , vous allez probablement sentir une gêne chez votre
interlocuteur : ce n’est pas la réponse prévue !
Le passe-temps (3)
Comme son nom l’indique, c’est une manière de passer le temps, de discuter avec
l’autre sans s’impliquer trop dans la relation, la conversation est balisée, elle se fait « toute
seule ». L’exemple le plus typique c’est le temps qu’il fait en cette saison, oh me n’en parlez
pas…
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L’activité (4)
La relation est instaurée pour faire quelque chose ensemble. La conversation, les
gestes sont dédiés à cette réalisation : un compte-rendu, une maquette, un site internet…
L’intimité (6)
C’est un moment, bref et peu fréquent, où les interlocuteurs échangent sur ce qu’ils
ressentent, de la joie, des sentiments amoureux, de la colère ou de la tristesse, d’une manière
authentique, c’est-à-dire sincère et exempte de volonté manipulatoire (de l’autre, de la
relation).
À noter : Il n’y a pas un mode qui serait mieux qu’un autre : la plupart du temps, mais pas
nécessairement, un échange évolue entre les modes, il pourra aller du retrait ou du rituel à
l’activité, ou aux jeux puis revenir vers l’activité… Ainsi, les rituels ont leur importance :
imaginez qu’une personne vienne vous voir et commence ainsi « T’as pu faire les plans ? » !
C’est plus fréquent dans le monde professionnel où le responsable d’une réunion peut orienter
tout de suite les échanges vers l’objectif.
La structuration du temps permet de répondre à notre besoin de structure : aujourd’hui
j’irai à mon travail en bus et je serai dans le retrait, puis rituellement je prendrai un café avec
mes collègues et je serai dans le passe-temps…
Plus vous vous orientez vers un mode relationnel intense (4, 5 et 6), plus les signes de
reconnaissance que vous échangez peuvent être nourrissants.
5.4. Timbres
Définition : Sentiment négatif ou positif ressenti dans le cadre d'une relation et non
exprimé à la (aux) personne(s) concernée(s). Par analogie avec les timbres-fidélité des
commerçants. Les timbres peuvent être collectionnés, accumulés et faire l'objet d'un échange
ultérieur contre un "cadeau". Cela prend la forme d'une manifestation émotionnelle dont
l'ampleur est disproportionnée par rapport à la situation du moment, mais comme légitimée,
aux yeux de l'auteur, par l'accumulation préalable.
Illustrations :
Après de nombreuses vexations supportées pseudo-stoïquement, contraintes vécues
comme injustes mais sans protestation, et refus d'augmentation entendus en serrant les poings,
ce manager pourrait être tenté de s'offrir le "cadeau" d'une démission fracassante à un moment
crucial d'un projet stratégique pour l'entreprise.
Lorsque l’on assiste à une "scène" dans laquelle les sentiments exprimés sont
visiblement disproportionnés par rapport à la situation ou visiblement adressés à la mauvaise
personne, il est probable que l’on assiste à une "liquidation de Timbre" sauvage….
En Analyse Transactionnelle, on appelle "coller un Timbre" le fait de stocker un
sentiment négatif pour plus tard. Cette expression signale bien la responsabilité individuelle.
Tout comme nous sommes responsables de nos émotions, positives ou négatives, nous
sommes responsables du choix que nous faisons d'exprimer ou de stocker pour plus tard. On
appelle "décoller un Timbre", le fait de dire, sur le coup ou après coup, un sentiment négatif,
sans attendre un effet d'accumulation. Par exemple :
• Tu sais, lundi dernier, pendant la réunion, tu m'as coupé la parole trois ou quatre fois,
je ne te l'ai pas dit… mais je veux te le dire maintenant, ça m'a vraiment agacé.
• Je vous vois tous partir alors que je suis à la bourre pour finir ce dossier, je ne peux
pas vous en empêcher mais je me sens un peu abandonnée, là.
On peut trouver des Timbres de toutes les couleurs: colère, frustration, regret, jalousie,
agacement, etc…
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5.6. La symbiose
Il y a symbiose lorsque deux ou plusieurs personnes se comportent comme si elles
n’étaient à elles toutes qu’une seule personne. Ou encore “comme si ensemble elles ne
formaient qu’une personne complète“
Les passivités :
Ne rien faire: « Ça s’arrangera... » « Je m’en occupe. ». « Nommons une
commission... »
La sur adaptation: « Je perds mon temps et ne dis rien. » ; « Je ne suis pas satisfait du
travail d’un de mes subordonnés, mais je ne lui en parle pas. »
L’agitation: « Fumer, ronger ses ongles, se trémousser... »; « Courir d’un bureau à
l’autre » ; « Parler sans arrêt... »
L’incapacité ou la violence: « Absentéisme, Dépression nerveuse » ; « Le père qui
tape son enfant, car sa femme l’a énervé. » ; « L’équipe perdante qui devient violente
vers la fin du match »
Les dévalorisations:
Dévalorisation du problème: « Ce n’est pas un problème, ce n’est rien. »
Dévalorisation de solvabilité du problème: « Cette histoire me tracasse moi aussi,
mais on ne peut rien y faire de toute façon »
Dévalorisation de la solution du problème: « Vous avez là une très bonne idée, mais
chez nous ça ne marchera jamais! »
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Le matériel de scénario
On appelle ainsi les éléments constitutifs du scénario, en voici quatre essentiels :
• Les injonctions et les permissions
• Le programme
• Les contre-injonctions
• La décision scénaristique
Le programme
C’est le « mode d’emploi » comportemental fournit par les parents à l’enfant pour lui
montrer comment concrètement mettre en œuvre les injonctions et les permissions. (Exemple
: quelqu’un qui aurait une injonction « ne sois pas proche » et une contre-injonction du type «
Il faut être marié et avoir trois enfants », pourra combiner le tout en étant marié et en étant
systématiquement en voyage d’affaires, ou infirmière de nuit – ce qui, n’est pas le cas de tous
les voyageurs d’affaires ou de toutes les infirmières de nuit…).
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Les contre-injonctions
Egalement appelées « messages contraignants », ce sont des messages verbaux
destinés à enseigner à l’enfant un comportement en société. Ils sont bien sûr essentiels à un
savoir vivre en commun. À l’inverse, s’ils sont trop prégnants, on pourra retrouver chez la
personne l’empreinte forte d’un « masque social » (« Les gens bien sous tous rapports »).
La décision scénaristique
En fonction des divers messages et signes de reconnaissance que l’enfant reçoit, de ses
expériences, il « décide », inconsciemment, de ce qu’il va en faire et de ce qu’il va mettre en
œuvre dans sa vie : « Puisque c’est comme ça je vais… je serai… ». À la décision cognitive
s’ajoute également un vécu émotionnel, corporel et affectif.
ok+ ok +
Une personne qui est dans cette position a une vue saine et optimiste de la vie. Elle
entre librement en relation avec autrui et assume une attitude de réussite dans ses rapports
avec les autres et avec son environnement.
Cette position permet à l’Adulte de prendre le contrôle de la personnalité.
Elle donne le type de manager résolutif, qui ne se laisse pas dominer par ses
sentiments et qui écoute les sentiments des autres.
ok - ok+
Une personne qui est dans cette position se sent souvent inférieure, laide et
incompétente. Elle ne peut être heureuse même si elle connait un certain succès. Elle
dévalorise les compliments et pourtant recherche les autres et leur affection.
Cette position amène la personne à se comporter en Enfant Adapté et à rechercher un
Parent à qui elle puisse faire confiance.
Elle donne le type de manager timide, passif, peu imaginatif, routinier et dépendant.
ok - ok+
Une personne qui est dans cette position se sent souvent inférieure, laide et
incompétente. Elle ne peut être heureuse même si elle connait un certain succès. Elle
dévalorise les compliments et pourtant recherche les autres et leur affection.
Cette position amène la personne à se comporter en Enfant Adapté et à rechercher un
Parent à qui elle puisse faire confiance.
Elle donne le type de manager timide, passif, peu imaginatif, routinier et dépendant.
L’analyse transactionnelle…
est un outil résolutoire dans les mains des individus et des organisations
sa force réside donc dans le fait de renvoyer la responsabilité d’analyse et de résolution
des problèmes à ceux à qui elle appartient en premier lieu.
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1. Définition :
La PNL est apparue dans les années 70 à la suite des recherches des américains John
Grinder, linguiste et Richard Bandler, mathématicien- informaticien. Ils se rencontrent quand
ils préparaient leur doctorat en psychologie.
En suivant des personnes comme références dans leur domaine (psychologues,
journalistes...), ils découvrent avec surprise que ce qui est le plus important dans les réussites
de ces experts n’est pas leur savoir mais leur savoir- faire : la façon dont ils communiquent (la
capacité d’écoute, le langage utilisé et la gestuelle). Après un long travail d’identification et
d’analyse, ils arrivent à modéliser un grand nombre de ces comportements d’excellence. C’est
ainsi que la PNL est née.
La PNL n’est ni une théorie ni une science.
Elle ne propose pas d’hypothèse pour expliquer le fonctionnement, le « pourquoi » des
choses. Elle se focalise sur le « comment » des processus qui réussissent.
Programmation : car dès notre prime enfance, nous enregistrons des millions
d’informations qui programment nos réactions, tous nos comportements sont le fruit
d’un long cheminement inconscient de notre pensée. Il n’y a pas de place pour le hasard.
Neuro : car c’est notre cerveau qui est le maître d’œuvre de cette programmation.
Linguistique : car le langage reflète notre pensée complète par l’analyse de notre
gestuelle. Autre révélateur de nos schémas de pensée.
3.Les concepts:
La communication
La communication est indissociable de notre vie actuelle et ses outils n’ont jamais été
aussi nombreux et variés. Pourtant, il n’est pas simple pour l’émetteur, qui doit se faire
comprendre, de bien communiquer.
Nous communiquons avec des mots (langage verbal), des intentions et un rythme de
voix (langage para-verbal) ; ceci d’une manière consciente mais aussi, pour une grande
part, d’une manière inconsciente.Dans un discours, le sens des mots est retenu à hauteur
de 10%, les intonations et rythme de la voix à 30% et la gestuelle à 60%.
Nous adaptons notre communication en fonction des réactions de notre interlocuteur, c’est
ce que nous appelons le feed-back.
4. La réception de l’information
Nous découvrons le monde avec nos capacités physiques (filtres physiques) et grâce
à nos cinq sens de perception : la vue, l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat (filtres
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sensoriels). Ces cinq sens appelés « canaux de perception » sont définis sous le concept du
V.A.K.O.G. externe (visuel, auditif, kinesthésique, olfactif et gustatif).
Nous intégrons l’information en créant des représentations sensorielles internes,
grâce aux « canaux de représentation » définis sous le concept du V.A.K.O.G.
Le vocabulaire
Les mots, les expressions verbales et globalement le langage révèlent le prédicat
dominant d’une personne.
Les personnes visuelles utilisent plutôt des adjectifs, des verbes, des expressions
visuelles, les auditifs utilisent un registre qui renvoie à un univers sonore et les
kinesthésiques à un univers tactile :
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Comportements et attitudes
Nos comportements et nos attitudes sont influencés par notre système de perception
dominant. Le tableau de la page suivante donne des indicateurs capables de nous aider à mieux
calibrer une personne. Cependant, il ne doit pas être pris de façon absolue, car fréquemment les
personnes combinent les trois canaux sensoriels.
Caractéristiques Visuel Auditif Kinesthésique
Reconnait les gens à la
Relationnel Est souvent physionomiste Exprime ses sentiments
voix
Sensibilité Aux couleurs et aux formes Aux sons et aux mots Aux ambiances
Positions Se tient droit, un peu raide Décontracté, prend la Très décontracté, a le dos
tête et épaules relevées position « au téléphone » : rond
tête penchées
Voix Aiguë, rythme rapide et Voix bien timbrée, rythme Voix grave, rythme lent
saccadé moyen avec de nombreuses pauses
Ne regarde pas son Préfère la proximité au
Regard Regarde son interlocuteur
interlocuteur regard
Apprentissage Regarde, visionne, démontre Apprécie les instructions Expérimente, s'implique
verbales
Respiration Superficiel et rapide Assez ample Profonde et ample
Etudes Voit les mots écrit dans sa Utilise un support sonore, Bouge, marche en étudiant,
tête, des images ; dessine des lit à haute voix, accorde de dessine des plans et des
schémas, soigne la mise en l'importance au rythme et à schémas, écrit
page, utilise des couleurs l'accent, fredonne, récite
Lecture Aime les descriptions, Aime les dialogues, Aime l'action, le
visualise les scènes fredonne en lisant mouvement, gigote en lisant
Réponse face à Fixe, hoche la tête, trouve Se parle, parle à d'autres, Gigote, trouve une façon de
l'inactivité quelque chose à regarder marmonne bouger, s'occupe
Communication Est calme, ne parle pas, Aime écouter et parler Joint le geste à la parole
beaucoup, N'aime pas écouter
Emotions Fixe pour marquer sa colère, Exprime ses émotions par Saute de joie, de colère ;
rayonne pour marquer sa joie, la parole, le son manifeste ses émotions par
ses émotions se lisent sur son l'intonation, crie de joie, des gestes, sa position ; aime
visage comme de colère toucher.
Les mouvements des yeux
L’observation des mouvements des yeux peut nous aider à connaître les processus de
pensée de notre interlocuteur et son registre sensoriel V.A.K.O.G
Globalement, les yeux vers le haut renvoient à un travail visuel, à l’horizontal à un travail auditif,
vers le bas à un travail intégrant une émotion ou une sensation corporelle.
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Synchronisation verbale
La technique est comparable à celle de la synchronisation non verbale.
Elle consiste
À adapter son registre verbal à celui à son interlocuteur en utilisant ses structures et
tournures de phrases et en utilisant des mots ou des expressions propres au registre
sensoriel de son interlocuteur.
À montrer à l’autre la qualité de notre écoute par la reformulation qui permet de
s’assurer que l’on a bien compris. Exemple : « Si j’ai bien compris, tu penses que..., Si
je te comprends bien, tu veux dire que... »
L'ancrage :
Une image, une odeur, un geste, un mot peut réveiller des souvenirs, provoquer des
émotions, des sentiments, des réactions, des comportements. Le stimulus initial (la photo,
l’odeur, etc.) fonctionne comme une ancre pour celui qui se souvient, en s’accrochant à un
endroit précis de sa mémoire.
Nous avons tous des ancrages qui provoquent des états internes (joie, tristesse,
motivation, conviction...). Ce sont des réactions quasi pavloviennes à une stimulation.
L'ancrage en PNL, consiste à utiliser un code (image, son, geste, contact odeur...)
destiné à susciter chez l’autre une réaction inconsciente et automatique qui peut être positive ou
négative. A chaque fois que le stimulus (l’ancre) se produit, il génère la même réaction. Dès
lors, il peut être un puissant moyen de mobilisation chez l’interlocuteur, de ressources internes
destinées à susciter des réactions appropriées.
Exemples
Poser la main sur le bras d’une personne évoque le soutien ou le réconfort,
Un clin d’œil évoque la complicité, un sourire le plaisir,
Une enseignante prend pour habitude de se placer à un endroit particulier de la salle de
classe pour blâmer ses élèves. Chaque fois qu’elle rejoint cette place, les élèves savent
qu’il y a danger et le calme revient.
Un commercial utilise pour décrire un produit des mots destinés à provoquer un ancrage
positif autour du produit.
L’odeur de la cire d’abeille dans un magasin de meubles rappelle les vieux meubles, la
tradition, la solidité...
Serrer un objet fétiche avant d’entrer sur un stade ou avant un devoir pour se donner de
la force ou se mettre en condition.
La publicité utilise beaucoup l’ancrage pour susciter le passage à l’acte d’achat.
Pour être efficace, l’ancrage doit utiliser le prédicat de l’interlocuteur (Si la personne est
visuelle, l’ancre doit être visuelle etc.),
Le recadrage
Tout homme possède ses propres limites et souhaite un jour ou l’autre les surmonter.
La PNL postule que toute personne possède en elle, consciemment ou inconsciemment les
ressources pour les dépasser.
Le travail par la PNL permet :
D’identifier les limites et difficultés puis d’étudier les raisons comportementales et
psychologiques de ces problèmes de communication,
De trouver les ressources, pour les développer et les utiliser.
Cette démarche doit permettre de dépasser ses limitations fonctionnelles personnelles
et d’élargir son répertoire de comportements afin d'avoir un éventail de choix plus important.
Cette démarche générale impose de travailler sur trois niveaux : sur les croyances et les
présupposés ; sur les objectifs ; sur les méta-programmes.
Les objectifs
Nous avons tous des limites. Parfois, ces dernières nous frustrent et nous donnent
envie de les dépasser. Ces limites sont en général perçues de façon négative, avec une certaine
fatalité. La PNL propose de transformer ces limites en objectifs à atteindre. Ce changement de
perception nous fait passer du statut de personne passive et victime, au statut de personne
active et combattante. Cette condition n’est pas suffisante pour réaliser le changement, mais
il en est la première étape. L’objectif étant identifié (réussir un examen, prendre la parole en
public, dire ce que l’on pense à une personne, négocier un prix, etc.), il devient possible : de
réfléchir aux stratégies à mettre en œuvre ; aux comportements et aux actions possibles ; de
s’entraîner pour son succès. La réussite ne sera pas forcément acquise, mais la personne se
donne les moyens de réussir et n’abandonne pas avant même d’avoir livré le combat.
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Attention, encore faut-il qu’un objectif soit réaliste et réalisable. Pour cela un objectif
doit avoir cinq caractéristiques :
Il doit être positif (je veux réussir...) ;
Sa réalisation doit être vérifiable ;
Sa réalisation doit dépendre uniquement de nous ;
Il doit pouvoir se réaliser au moment de sa
Détermination et à l'endroit où l'on se trouve ;
Il doit être bon pour nous et pour notre environnement.
Le travail sur les objectifs est une notion clé du changement et du progrès par la
PNL.
6. L’évaluation de l’information
Les croyances :
Les croyances sont des interprétations que nous faisons de la réalité. Elles ne
reposent pas sur des faits, mais sur les interprétations que nous construisons à partir de 3
processus.
Processus de sélection qui consiste à ne prendre qu’une partie des informations
disponibles ;
Processus de généralisation qui consiste à transformer une expérience unique en vérité
universelle ;
Processus de distorsion qui consiste à transformer consciemment et inconsciemment
la vérité.
est indispensable de découvrir les croyances de vos collaborateurs pour comprendre leur
fonctionnement.
Synthèse :
7.3. Le questionnement :
Le feed-back est une information donnée à une personne sur ses actions. Il a pour objectif
de la faire progresser en lui faisant prendre conscience de ce qu’elle est (forces et faiblesses) et
non de ce qu’elle croit être. Il doit être informatif, précis. Il doit être réalisé juste après l’action
évaluée. Les remarques portant sur les points à améliorer doivent être peu nombreuses (2 à 3)
sous peine de n’être pas mémorisées.
9.2. L’ancrage
Que l’on croit ou pas, l’ancrage qui consiste à lier inconsciemment un stimulus extérieur
à un état interne fonctionne.
L’ancrage est un outil puissant qu’il vaut mieux maîtriser que subir. Vous mémoriser tout
au long de votre vie des émotions sensorielles (visuelles, auditives, et kinesthésiques) positives
appelées « état ressource » et des émotions sensorielles négatives appelées « état limitant ». Ces
états internes sont directement associés à des déclencheurs extérieurs (les ancres). Dès que vous
voyez, entendez, ressentez l’un de ces déclencheurs, l’état interne d’origine qui y est associé
revient immédiatement.
En maîtrisant ce processus, vous vous donnez les moyens de piloter vos émotions. Vous
allez même fabriquer des états ressources spécifiques que vous utiliserez aux moments
appropriés.
L'utilisation des ancres vous permet également de dynamiser le travail individuel ou
collectif de vos collaborateurs.
Ils sont précieux pour comprendre les mécanismes de pensées et de fonctionnement d'une
personne. Une fois identifiés, ils permettent de communiquer parfaitement avec une personne et
d’agit sur les ressorts qui la motivent.
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