Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Sommaire de la fiche
Beaucoup de dirigeants de PME craignent d’entamer une démarche qualité. Pourtant, il s’agit d’une
véritable orientation stratégique pour l’entreprise.
Dans la compétition actuelle, la qualité est devenue un enjeu majeur du management. C’est la norme
ISO 9001 qui est la référence aujourd’hui en termes de qualité. Avec la version 2000 de la norme ISO
9001, le formalisme s’est assoupli et la qualité intervient comme un moyen de faire prospérer
l’entreprise, et non comme une fin en soi. La version de 2008 instaure deux nouvelles exigences :
L’engagement de la Direction :
C’est la Direction qui initie la mise en place d’un « SMQ ». Elle doit l’intégrer dans sa stratégie globale
et donner les moyens de sa mise en œuvre. Les premiers documents formalisés à réaliser pour
montrer cette volonté de changement et d’implication de tous sont notamment :
• une charte Qualité décrivant clairement la politique de l’entreprise en matière de Qualité ;
• un organigramme représentant les rôles et fonctions de chacun et la nomination en particulier du «
RQ » représentant de la Direction et des Clients ;
• des objectifs clairement explicités et adaptés.
La création d’une structure de pilotage et la nomination d’un responsable qualité (RQ)
La mise en place d’un « SMQ » est un projet d’entreprise. Un comité de pilotage doit donc être mis en
place. Dans une PME, c’est souvent l’équipe de direction. Ses missions sont de :
• gérer la communication interne et externe ;
• planifier les phases et en suivre l’avancement ;
• attribuer les moyens d’exécution du projet ;
• lever les difficultés.
La nomination du Responsable Qualité « RQ » permet d’avoir un pilote opérationnel sur l’ensemble du
« SMQ ». Il assure la cohérence entre les services et représente la direction et les clients.
Le « DAF », (pourquoi pas, à temps partagé ?) est souvent bien placé dans une PME, pour initier une
démarche qualité.
La satisfaction des clients doit être mesurée de façon factuelle et chiffrée pour que l’on puisse établir
un plan de progrès précis avec des objectifs clairs. Il est conseillé de réaliser des mesures :
• ciblées (par exemple après une livraison) ;
• globales (par exemple, annuellement, une enquête de satisfaction suivie d’une analyse statistique).
On parle aussi de « cartographie des processus ». Elle à pour but de faire bien comprendre
l’enchaînement des tâches et le rôle de chacun par rapport aux autres.
La formalisation, inhérente au principe d’amélioration continue, doit être comprise comme une aide et
non pas une contrainte car elle permet de :
• communiquer (tableaux de synthèse, panneaux d’affichage, …) ;
• avoir un suivi efficace au cours du temps (Action/ Responsable/ Délai/ Validation) ;
• recentrer les actions et réunions sur ce qui a été décidé avant de passer à la suite ;
• prendre des décisions à partir de récapitulatifs synthétiques clairs ;
• travailler en groupes pluridisciplinaires ;
• planifier les actions préventives ;
• capitaliser et conserver le savoir faire, tant dans le domaine technique de l’entreprise que dans le
domaine organisationnel.
L’équipe de direction doit être solidaire dans cette démarche qui demande d’analyser les causes de
dysfonctionnement pour y remédier. Energie, persévérance et rigueur sont nécessaires.
La certification sera donc décidée en fonction du contexte de l’entreprise et éventuellement pour une
seule activité.
Pour plus d’infos sur la norme ISO 9001, consultez le site de ISO.
Rédaction NetPME
Sommaire de l'actualité
Pour beaucoup de petites entreprises, la simple mention de « démarche qualité » ouvre droit sur un
abîme de complexité. Beaucoup s’effraient (à raison) ne serait-ce qu’à la perspective de devoir
décrypter le jargon normatif…
C’est justement pour répondre à ces craintes que l’Afnor vient de publier un guide à destination des
TPE et PME. Son ambition ? Démystifier la norme Iso 9001. Tout un programme…
Alors, mission réussie ? Plutôt, tant sur le fond que sur la forme.
Sur la forme d’abord, parce que ce guide, intitulé « Qualité progressive », parvient à adopter le
langage courant. Il faut dire qu’il a été rédigé par un groupe de travail associant entreprises et
organisations en contact permanent avec les TPE et PME (CCI, APCM, CGPME…), puis testé et
validé auprès d’un panel de chefs d’entreprises.
Reste que la démarche qualité constitue une entreprise de longue haleine, qui nécessite de respecter
un certain nombre d’étapes. Et justement, ce guide propose une méthode. Via des fiches pratiques, il
permet, quel que soit l’univers sur lequel l’entreprise se positionne (service ou produit), de savoir
concrètement dans quelle direction aller, à quel moment, de quelle manière, et surtout, de s’y engager
selon son rythme. In fine, ce guide s’applique à toute entreprise qui souhaite améliorer à la fois son
fonctionnement, sa relation client et sa performance.
Autre point fort de ce guide : le choix d’une démarche chronologique. Depuis le lancement de la
démarche, jusqu’au bilan des actions menées, en passant par l’analyse du besoin, l’élaboration de
l’offre, la phase de réalisation, la correction des problèmes…, les entreprises sont guidées dans leur
démarche qualité, éclairées au besoin par des exemples et des bonnes pratiques.
Nelly Lambert
Rédaction de NetPME
(SMQ)
Rédiger un manuel de l’organisation qualité à forte valeur ajoutée pour vous et votre
communication externe