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1) L’acier............................................................................................................. 3
Généralités...................................................................................................................... 3
Principales caractéristiques ............................................................................................ 3
Autres caractéristiques ................................................................................................... 3
Nuances et qualités......................................................................................................... 4
Choix des profilés........................................................................................................... 5
2) Calcul des éléments ........................................................................................ 6
Généralités...................................................................................................................... 6
Poutres............................................................................................................................ 9
Poteaux ........................................................................................................................... 9
Tirants........................................................................................................................... 10
Planchers ...................................................................................................................... 11
Garde-corps .................................................................................................................. 12
3) Assemblages ................................................................................................. 13
Boulons précontraints (Norme NF P 22-460) et boulons non précontraints (Norme NF
P 22-430) .............................................................................................................................. 13
Soudures (Norme NF P 22-460)................................................................................... 16
Platines et tiges en pieds de poteaux ............................................................................ 18
Interface avec le béton.................................................................................................. 21
Raidisseurs ................................................................................................................... 27
Détails types ................................................................................................................. 31
4) Dessins – Ratios – Prix................................................................................. 33
Dessins ......................................................................................................................... 33
Ratios (d’après bibliographie N°15)............................................................................ 35
Prix (base 2006) (d’après bibliographie N°15)........................................................... 35
5) Bibliographie ................................................................................................ 38
6) Liens Internet................................................................................................ 38
ANNEXES
A: PROFILES IPE, HE, UAP et cornières à ailes égales (extrait catalogue OTUA)
2
1) L’acier
Généralités
→ Produit sidérurgique à base de fer + carbone, très faiblement allié à d’autres métaux.
(Manganèse, Silicium, Nickel,…) en fonction des besoins.
→ Matériau à comportement élasto-plastique.
→ Matériau ductile, homogène, sans retrait, stable dans le temps.
→ Parfait à la traction, sensible aux instabilités sous compression.
→ Sensible à la chaleur et à la corrosion.
→ Sensible à la fatigue, à la rupture fragile et au froid.
Principales caractéristiques
Autres caractéristiques
3
Nuances et qualités
Ces deux notions sont essentielles car elles permettent de caractériser un acier de
construction. (voir ANNEXE E)
La nuance :
Elle est définie à partir de la limite d’élasticité. Trois nuances principales sont
disponibles pour la CM:
S 235 (S 275) S 355
S: acier pour utilisations structurelles
fy = 235 MPa 275 MPa 355 MPa
fu = 360 MPa 430 MPa 510 MPa
S 235 étant la nuance standard. A= 26 % 22 % 22 %
S 355 est plus utilisé que S 275 lorsque des résistances supérieures sont recherchées (attention
au délai d’approvisionnement qui peut être supérieur à celui du S 235).
D’autres nuances plus performantes sont également disponibles telles que S 460 « Histar ».
Il existe également des nuances spécifiques à d’autres utilisations que la CM: Aciers de
précontrainte (1860 MPa), aciers HA (500 MPa), aciers pour tubes de conduites de pétrole, de
gaz, d’eau ou de vapeur (X52,…), câbles de levage.
→ Ces limites sont fonctions de l’épaisseur (fy diminue quand l’épaisseur augmente)
225
La qualité :
Elle permet de caractériser la fragilité d’un matériau. Les ruptures fragiles interviennent sans
apparition de déformation plastique.
La fragilité de l’acier est définie par la valeur de la résilience, déterminée lors d’un essai
normalisé : l’essai de flexion par choc (on évalue l’énergie absorbée pour rompre une
éprouvette normalisée). Plus la valeur de résilience est élevée moins le matériau est fragile.
Aussi, comme les matériaux deviennent plus fragiles à basse température, la résilience est
déterminée pour des températures particulières (+20°C, 0°C,-20°C,…).
4
« R » pour une température de +20°C et “2” pour une température de -20°C.
Ainsi les aciers “JR” ne doivent pas étre employés en structure extèrieure.
→ Profilés standards : Choix à partir du catalogue OTUA (voir ANNEXE A). On peut se
le procurer à l’OTUA (commande possible sur le site www.otua.org)
→ Portées usuelles:
6-8m 10 -12 m
Facteur
prépondérant : Résistance Flèche Vibrations
→ Terminologie :
Congé
Âme
Semelle ou aile
5
2) Calcul des éléments
Généralités
6
→ Cloquage des coques = Les essais sur cylindre circulaire mettent en évidence deux modes
principaux de cloquage, en « soufflet » ou en « pointes de
diamants »
→ Critère de ruine :
Lorsque sur un élément de surface agissent simultanément une contrainte normale σ et une
contrainte de cisaillement τ , cet élément reste dans le domaine élastique si ces contraintes
vérifient: σ 2 + 2,36 × τ 2 ≤ f y (Von Mises)
fy
Contrainte de cisaillement seule : τ ≤
1,54
Contrainte longitudinale simple : σ ≤ fy
→ Tenue au feu :
Pour des courtes périodes de résistance au feu (15 min et parfois 30 min) la résistance peut
être obtenue avec des structures en acier non protégées. Pour de plus grandes durées les
éléments doivent nécessairement être protégés.
Il est permis de se dispenser de tout calcul en adoptant des valeurs forfaitaires de température
critique, sous réserve que les éléments concernés ne soient pas soumis à un empêchement de
dilatation longitudinale.
- élément isostatique ou poteau : Tc=470°C
- élément hyperstatique : Tc=550°C
La température atteinte d’un élément est fonction de son facteur de massivité et de la durée de
stabilité requise.
7
S
Le facteur de massivité se note .
V
Pour un même profil ce facteur varie en fonction de la protection qui lui est apporté sur son
pourtour et de son exposition à l’échauffement (voir ANNEXE C).
Plus ce rapport sera élevé plus la température atteinte au sein de l’élément sera elle-même
élevée.
L’abaque suivant donne la température atteinte pour des éléments non protégés pour les
durées d’exposition à l’incendie de 15 et 30 minutes, en fonction du facteur de massivité de la
section.
Ainsi des structures en aciers non protégées peuvent satisfaire des résistances au feu de 30
mm si une ou plusieurs des conditions suivantes sont respectées :
- Faible niveau de chargement
- Faible valeur du facteur de massivité
- Fort degrés d’hyperstaticité
Pour vérifier la stabilité au feu d’un élément, il est généralement nécessaire d’avoir recours à
une protection permettant de diminuer la température d’échauffement de l’acier. On peut
distinguer en fonction de leur principe de mise en œuvre et de leur aspect final, trois types de
protections :
Pour toutes ces protections, des abaques ou des tableaux (établies par les fabricants) donnent
l’épaisseur d’un matériau spécifique en fonction du facteur de massivité et de la stabilité au
feu nécessaire. (Voir ANNEXE C)
8
Poutres
G V
M
→ Condition de résistance en flexion simple : kd ⋅ ≤ fy
I V’
v
M : moment ELU
I/v = moment statique du profilé = ω el (notation catalogue OTUA)
kd : Coefficient de déversement (voir CM66§ 3,6 pour le calculer; kd = 1 si pas de
déversement possible).
T fy
→ Condition de résistance au cisaillement pour une poutre en I : ≤
AVZ 1,54
T : Effort tranchant ELU
AVZ : Aire de cisaillement (donné dans le catalogue OTUA)
Le calcul consiste à vérifier que la flèche maximale « δ » sous la combinaison G+0,75Q reste
15,8
inférieure à 28 mm (pour 3 Hz) et 10 mm (pour 5 Hz). On a f =
δ
Poteaux
N
→ Condition de résistance en compression simple: k ⋅ ≤ fy
A
N : effort normal ELU
A : Section du profilé
k : Coefficient de flambement
9
Valeurs de c
Tirants
N
→ Condition de résistance: ≤ fy
Anet
N : effort normal ELU
Anet : Section du profilé déduit de la section des trous rencontrés dans une même section. (il
peut aussi être envisagé des plans de ruptures inclinés)
N ×γM0 N ×γM2
Nota : à l’EC. 3 le calcul consiste à vérifier : ≤ fy et ≤ fu
A 0,9 × Anet
A: Section du profilé.
γ M 0 = 1 et γ M 2 = 1,25
ΔL 1 N
→ Allongement (loi de Hooke): = ⋅
L E Anet
10
Planchers
Ils sont généralement en béton car le métal seul est non seulement mauvais en acoustique
mais aussi trop souple. Le béton est alors coulé dans un bac acier nervuré et peut participer à
l’inertie des poutres métalliques par disposition de connecteurs (voir bibliographie N°14).
Comportement
en travée
z z
La vérification du bac choisi (marque, type de profil et épaisseur) se fait à partir de son avis
technique (établi par le CSTB) et d’une procédure de calcul commune (également établie par
le CSTB).
Il existe cependant des tableaux établis par les fabricants donnant directement la portée
admissible d’un produit en fonction de la surcharge, de l’épaisseur de la dalle et de la
continuité. Ces tableaux donnent aussi le ferraillage nécessaire (hormis les aciers pour le feu).
(Voir ANNEXE F)
La performance acoustique est le plus souvent recherchée par l’effet de parois doubles avec
un faux-plafond et non par l’effet de masse et l’on vise l’épaisseur minimale de plancher
satisfaisant tous les degrés coupe feu.
On peut se référer à l’ouvrage « planchers à bacs collaborants » du CTICM très complet sur
ce mode constructif (détails, mise en œuvre, stabilité au feu,…)
11
Garde-corps
La norme NF P06-001 (charge d’exploitation des bâtiments) définit les efforts horizontaux
quasi-statiques à appliquer aux garde-corps (paliers, escaliers et balcons) en fonction de la
destination des locaux.
→ Pour les locaux privés :
Dans le cas de zones de stationnement de longueur > 3.25 m : 0.4 kN/m
Dans le cas de zones de stationnement de longueur ≤ 3.25 m :
Il faut prendre en compte un effort global de 1.3 kN uniformément réparti sur la longueur du
garde-corps conforme au diagramme ci-dessous.
→ Pour les coursives et cages d’escaliers des habitations collectives : 0.6 kN/m
L’espacement des montants des garde-corps doit permettre de vérifier que le moment
sollicitant leur scellement est inférieur à 65 kg.m.
La section et le scellement des montants situés en extrémité d’un balcon doivent être les
mêmes que ceux des montants courants.
Assemblage par
chevilles
Il conviendra de définir le modèle des chevilles qui sera mis en place et de vérifier la validité
leur avis technique.
12
3) Assemblages
→ Caractéristiques géométriques :
13
→ Caractéristiques mécaniques suivant les classes : Boulons H.R.
* * * *
Les boulons H.R. (haute résistance) sont utilisés comme des boulons ordinaires, ou pour des
assemblages à serrage contrôlé (boulons précontraints). Ce type d’assemblage est à éviter car
la mesure de l’effort de précontrainte est très imprécise (les bureaux de contrôle détestent).
NOTA IMPORTANT : Effet de levier : l’effort dans les boulons peut être modifié par la
déformation des pièces.
Les règles CM 66 donne une formule qui limite l’effort en fonction de l’épaisseur de la pièce
travaillant en flexion. En voici l’extrait :
14
→ Résistance au cisaillement (Norme NF P 22-430) :
f yb
On doit vérifier : FV .SD ≤ ∑ As ×
1,54
As : Section résistante de la partie filetée
(Si des dispositions spéciales sont prises pour que la partie lisse du boulon règne au droit de
toutes les sections cisaillées, As peut être remplacé par A)
A : Section nominal du boulon
FV .SD : Effort de cisaillement (voir schémas suivants)
Simple cisaillement
Double cisaillement
Les pièces assemblées étant classées par ordre d’épaisseurs décroissantes, en appelant t2
l’épaisseur de la deuxième, les relations suivantes doivent être respectées :
15
M
NOTA : il est possible, en prévoyant des trous oblongs, d’ajouter des degrés de liberté à
l’assemblage et de supprimer certains efforts (transmission du moment seul ou du tranchant
seul)
→ Pression diamétrale :
C’est la pression exercée lors du cisaillement par le boulon sur le bord du trou
V1
On doit vérifier : ≤ 3 × f yb dans le cas des assemblages courants
d0 × t
V1
≤ 2 × f yb dans le cas où des déformations appréciables apporteraient
d0 × t
une gène à l’exploitation.
Les soudures en cordons d’angles sont les plus courantes. Elles sont définies par leur gorge
« a ».
Quels que soient la direction de l’effort « F » et l’angle formé par les faces assemblées, il faut
vérifier pour chaque cordon de soudure de longueur « l » :
k×F
σ= ≤ 0,6 × f y
a×l
16
Avec : S 235 S 275 S 355
k= 0,70 0,85 1
f y : Limite élastique la plus faible des 2 pièces soudées, celle de la soudure devant être
supérieure.
F
σ= ≤ fy
0,75 × l × a × α
Avec : α =1 Pour a ≤ 4 mm
⎛ 1⎞
α = 0,8⎜1 + ⎟ Pour a > 4 mm
⎝ a⎠
Reprend le
tranchant
Reprend la
flexion
k × Fsd × 3
Condition à vérifier : ≤ fy
Σ(a × l )
k × Fsd × 2
Condition à vérifier : ≤ fy
Σ(a × l )
17
Platines et tiges en pieds de poteaux
Les platines :
Elles transmettent un effort de compression. Elles sont soudées aux poteaux et sont en appuis
direct avec un massif de fondation. On admet qu’elles risquent de se plier selon les lignes
tangentes au contour du poteau telles que les lignes 1-1 et 2-2 de la figure suivante.
On admet aussi que la zone hachurée est une plaque encastrée sur 3 cotés et libre sur le 4ième.
Pour des efforts importants il peut être nécessaire de disposer des raidisseurs (Cf. chapitre
raidisseurs).
Les platines peuvent également transmettre un effort horizontal par frottement sur le béton.
Lorsque ce frottement n’est pas suffisant il est nécessaire d’ajouter une bêche (Cf. chapitre
« interface avec le béton »)
Ces calculs se font avec des hypothèses différentes selon le type de liaison avec le massif
(encastrée ou articulée).
18
Dans ce cas le dimensionnement de la platine est le suivant :
- Surface de la platine
(On suppose que la pression de la platine exercée sur le béton est uniforme)
N
Condition à vérifier : σ = ≤ σ bc (Calcul de σ bc : Cf chapitre « interface avec le
a×b
béton »)
- Epaisseur de la platine
(Calcul pour chaque ligne de pliage)
L’effort à droite de la ligne 1-1 est : F = σ × b × u
u u²
Le moment correspondant à pour valeur : M = F × = σ × b ×
2 2
Le moment résistant élastique de la platine est :
b × t²
M el = Wel × f y avec Wel =
6
u² b × t² 3×σ
Il faut donc vérifier que : σ × b × ≤ f y × soit t ≥ u ×
2 6 fy
z/v
Dans le cas d’une plaque encastrée sur 4
cotés (lorsque des raidisseurs sont ajoutés
par exemple)
z
z/v
19
→ Cas d’un pied de poteau encastré :
Dans ce cas les vérifications tiennent compte d’un moment concomitant. Les hypothèses de
calculs sont alors différentes et il faut en plus vérifier la rigidité de la platine. En effet, pour
qu’un véritable encastrement soit obtenu, il faut que les déformations de celle-ci soient très
faibles. Méthode de calcul : Cf. bibliographie N°12.
Les tiges :
Elles transmettent un effort de traction. Elles peuvent aussi transmettre un effort tranchant
mais très limité car le béton éclate sous l’effet de la pression diamétrale exercée par les tiges
(il est donc conseillé de ne pas en tenir compte). Elles sont boulonnées à la platine et sont
ancrées au massif de fondation. Les tiges couramment rencontrées sont les suivantes :
L’effort admissible par scellement vaut : (CM66 art 5,123 - formules adaptées par P. Maître
dans bibliographie N°8)
π × φ ×τ s × l ⎝ ⎠
Na = + Valeurs courantes:
⎛1 + φ ⎞
2
⎛1 − r ⎞
⎜ ⎟ ⎜ d1 ⎟⎠ r = 3φ l 2 = 2φ l1 = 20φ ep. Plaque = r/3
⎝ d1 ⎠ ⎝
(Sinon vérifier l1 ≥ r ≥ l 2 )
20
τ s = contrainte limite tangente du béton ( τ s =1,2 MPa pour du B25)
Calcul de σ bc : Cf chapitre « interface avec le béton »
d1 = plus petite distance de l’axe de la tige à une autre tige ou à une paroi du massif
Les poteaux sont alors disposés dans une réservation faite dans le béton. La liaison est alors
assimilée à un encastrement.
Les platines
a0 b
On peut bénéficier de k > 1 si on respecte : d a ≥ ; d b ≥ 0 (sinon k=1)
6 6
21
⎡ 4 ⎛a b ⎞⎤ ⎛ 4 a ⎞ ⎛ 4 b ⎞
Avec k = 1 + ⎢3 − × ⎜ 0 + 0 ⎟⎥ × ⎜1 − × 0 ⎟ × ⎜1 − × 0 ⎟ (en se limitant à 3,3)
⎣ 3 ⎝ a b ⎠⎦ ⎝ 3 a ⎠ ⎝ 3 b⎠
Il faut vérifier : H u < tan ϕ × Vu (vérification à faire dans le cas le plus défavorable). Avec :
Un ferraillage du massif est nécessaire afin d’éviter une rupture possible par glissement. Dans
ce cas il faut vérifier la condition suivante :
Al × f e 1,5 − tan θ
≥ λ × Ru + H u avec λ = (θ = 30°) (BAEL A.8.4,14)
γS 1 + 1,5 × tan θ
Si la platine n’est pas capable de reprendre l’effort tranchant par frottement, il est nécessaire
d’ajouter une butée, en disposant une bêche, soudée à la platine et noyée dans le béton.
22
Les bêches
Elles permettent de reprendre un effort tranchant important en pied de poteau. On les calcule
pour reprendre toute la force horizontale.
La pression sur le béton, le long de la bêche, peut être considérée comme uniforme et la
vérification des contraintes se fait en conséquence.
Les aciers sont disposés de telle sorte que l’effort intéresse l’ensemble du massif.
Les tiges
Deux modes de montages sont possibles : avec ou sans pré scellement des tiges :
23
Cas sans bêche Cas avec bêche : 2 solutions
Pour ces types de montages il y a plusieurs façons de transmettre les efforts de traction au
massif de béton. En voici quelques unes :
→ Des clés d’ancrages sont disposées de telle sorte que les efforts puissent être repris par des
étriers dimensionnés pour mobiliser la fondation.
24
→ L’effort de traction peut être transmis au massif par entraînement d’armatures verticales.
Dans ce cas il faut vérifier la longueur de recouvrement des aciers et il faut disposer des
armatures de coutures :
→ L’effort de traction peut être transmis par diffusion dans le béton (cas d’un radier). Dans ce
cas il faut vérifier la condition de non poinçonnement (BAEL art.A.5.2, 4).
F ⎛ φ2 ⎞
Condition à vérifier : σ bc = ≤ σ bc avec S = π × ⎜⎜ R 2 − ⎟⎟ pour une plaque ronde
S ⎝ 4 ⎠
25
Les boulons expansibles
Ils permettent de fixer mécaniquement un élément métallique sur un ouvrage en béton. Les
efforts transmis peuvent être des efforts de traction et de cisaillement.
2 2
⎛ Peff ⎞ ⎛ Qeff ⎞
Condition à vérifier : ⎜⎜ ⎟⎟ + ⎜⎜ ⎟⎟ ≤ 1
⎝ Pa ⎠ ⎝ Qa ⎠
Peff = traction effective Qeff = cisaillement effectif
Qa = cisaillement admissible Pa = traction admissible
26
Raidisseurs
Raidisseurs de poutres
Les raidisseurs permettent d’augmenter la résistance au voilement dans les âmes. (Cf.
voilement, chapitre « calcul des éléments »). On rencontre trois types de raidisseurs :
Un calcul au voilement consiste à vérifier que les contraintes dans l’âme restent inférieures
aux contraintes admissibles.
Les règles CM66 donnent des formules de vérification très succinctes. Le titre V du fascicule
61 « Conception et calcul des ponts et construction métallique en acier », plus complet sur le
sujet, donne des règles de calcul au même titre que les CM66. Il est souvent utilisé en
complément de ces règles pour le problème spécifique du voilement.
2 2
⎛ σ ⎞ ⎛ τ ⎞
On doit vérifier ⎜⎜ Sσ × ⎟ +⎜ ⎟ ≤ 1,8
⎝ σ crit . ⎟⎠ ⎜⎝ τ crit . ⎟⎠
27
Sσ = 1,4 + 0,4 ×ψ
ψ = Rapport entre contrainte sur un bord de la section droite et contrainte de compression
maxi sur le bord opposé.
2
π2 ×E ⎛t ⎞
σ crit = Kσ × ×⎜ w ⎟
12 × (1 − ν ) ⎝ d ⎠
2
2
π2×E ⎛t ⎞ 5,34 ⎛a⎞ 4 ⎛a⎞
τ crit = Kτ × × ⎜ w ⎟ ; Kτ = 4 + si ⎜ ⎟ < 1 ; Kτ = 5,34 + si ⎜ ⎟ > 1
12 × (1 − ν ) ⎝ d ⎠
2
⎛a⎞
2
⎝d ⎠ ⎛a⎞
2
⎝d ⎠
⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎝d ⎠ ⎝d ⎠
(Pour le cas d’un panneau de grande longueur sans raidisseur transversaux : Kτ = 5,34 )
a
Le coefficient Kσ dépend des coefficients ψ et .
d
Kσ peut être tiré des règles de la F.E.M. (Fédération Européenne de la Manutention)
Elle est déterminée à partir de l’article 18.2 du titre V du fascicule 61 dont l’extrait est le
suivant :
28
Raidisseur de poteaux
Des raidisseurs sont généralement disposés à la jonction d’une poutre lorsqu’un encastrement
est désiré.
L’épaisseur de ces raidisseurs est en générale la même que les semelles constituant la poutre.
Raidisseur de platines
Des raidisseurs sont disposés en pied de poteau lorsque l’épaisseur de la platine est
insuffisante.
Il y a plusieurs façons de les disposer. En voici quelques unes :
29
→ Dans les deux directions
→ Disposition à éviter
30
Détails types
Par éclisses :
31
Par platine d’about :
Par éclisses:
32
4) Dessins – Ratios – Prix
Dessins
33
→ Détail d’un poteau constituant un portique
34
Ratios (d’après bibliographie N°15)
Poids pondérés
Type de bâtiment
(kg/m²)
Agricoles 27
Commerces 30
Logements 30
Hospitaliers 32
Stockage 33
Bureaux 35
Sports et culture 38
Scolaires 40
Industriels 58
→ Cadence :
Pour une grue à tour ou une grue mobile : 15 à 27 unités / jour
1 unité : 150 à 250 kg
Cadence moyenne : 3 à 6 tonnes / jour / grue
35
→ Prix des profils laminés à chaux (barème ARCELOR de janvier 2006)
36
→ Prix de quelques autres matériaux (base 2006)
type Prix
Système de couverture en bac sec
35-46 €/m²
inox ou bardage simple peau inox
Bacs acier collaborant des planchers
19-23 €/m²
(type Cofraplus)
Caillebotis 30-40 €/m²
Garde-corps droit 140-180 €/ml
Main courante droite 60-80 €/ml
Escalier droit industriel (0,80-1,00 m
990-1040 €/ml
de passage)
→ Protection au feu
type Prix
Protection projetée SF 1 h 30 35-46 €/m²
Systèmes peintures intumescentes
40-60 €/m²
SF 1 h 00
Systèmes peintures intumescentes
80-120 €/m²
SF 2 h 00
→ Protection anti-corrosion
type Prix
Galvanisation au trempé 12-18 €/m²
Grenaillage et peinture au pistolet –
13-17 €/m²
primaire + 2 couches de finition
Sablage et poudre polyester des
18-23 €/m²
profils indépendants
Sablage et métallisation au zinc des
30-34 €/m²
profils indépendants
37
5) Bibliographie
6) Liens Internet
38