Vous êtes sur la page 1sur 10

INTRODUCTION GENERALE

Dans le cadre de notre formation à l’INSTITUT DE FORMATION


TECHNIQUE SUPERIEURE(IFTS), les séances de travaux pratiques que
nous suivons au Laboratoire National du Bâtiment et des Travaux Publics
(LNBTP) nous permettent de rendre plus pratiques les cours de
géotechnique que nous recevons en classe. Ainsi il nous a été demandé en tant
qu’étudiant (Technicien Supérieur) à l’IFTS un rapport qui rend compte de
nos différents essais qui ont été effectués pour plus nous instruire.

Pour une rédaction bien faite du travail qui nous a été demandé nous
suivrons dans les lignes à suivre le plan suivant :

 Les essais effectués


 Présentation des résultats obtenus
 Analyse et Interprétation des résultats

Toute fois par manque de certains matériels, de personnel (agent du


laboratoire) et de temps disponible pour la réalisation des essais, nous
serons ainsi confrontés à quelques problèmes sans ignorer les problèmes de
données. Sur les valeurs des résultats obtenus à propos de ces problèmes
précités, nous ne pouvons nier que les essais ont été tous réalisés et ont peut
donc noter ces différents canevas : but de l’essai, principe de l’essai,
matériels utilisés, mode opératoire.

LES DIFFERNTS TYPES D’ESSAIS REALISES

Ce rapport parle essentiellement des essais de route effectués sur les


granulats. On distingue :

 L’essai PROCTOR
 L’essai CBR
 L’essai à la FRAGMENTATION DYNAMIQUE
 L’essai LOS ANGELES.

Page 1
Essais sur les Granulats

1. But

Ces essais ont pour but la connaissance de la résistance des agrégats afin d’avoir
une bonne formulation et fabrication du béton.

2. Principe

Ils consistent à déterminer les résistances à l’abrasion et aux chocs. Elles se


déterminent par l’essai de fragmentation dynamique et l’essai de Los Angeles.

3. Déroulement des essais

a. Résistance à l’abrasion

Elle se détermine par l’essai de fragmentation dynamique.

 Matériels

Appareil de compactage, bol, moule, balance, tamis 1.6mm, échantillon de


gneiss concassé.

 Procédure

Ici, pour notre étude au laboratoire, nous avons prélevé une quantité de 350
grammes de l’échantillon pour l’essai mise ensuite dans un moule et qu’on
dispose sur l’appareil de compactage. On applique au matériau dans le moule 28
coups pour le compacter. On recueille le matériau compacté dans un bol qu’on
fait passer au tamis 1.6mm. On a alors pour résultats un refus et des pertes. On
pèse le refus et on fait la différence entre ce dernier et lamasse initiale des
agrégats. De plus on a remarqué que plus la résistance est grande, on a moins de
pertes. La résistance se détermine par la relation : R= ((Mi – Mr)/Mi))*100

Mi : masse initiale ; Mr : masse du refus pesé à la balance.

b. Résistance aux chocs

Elle se détermine par l’essai Los Angeles.

 Matériels

Boulets, tambour, granulat, balance, tamis 1.6mm, étuve

Page 2
 Procédure

On prélève un échantillon de fraction faible en millimètres et de masse sèche


5000 grammes plus ou moins 5 grammes (Mo) qu’on place dans un tambour
contenant 11 boulets d’aciers.

Au cours de l’essai, le tambour effectue 500 tours d’une vitesse de rotations de


31-33 tours / minutes pendant 15 minutes.

La friction des granulats entre eux et des granulats contre les boulets et les
parois du tambour provoque leur dégradation plus ou moins accrue. Le
coefficient Los Angeles (LA) est un pourcentage en masse du rapport des
éléments passants au tamis 1.6mm séchés à l’étuve après lavage et la mass
sèche initiale des granulats intacts pesés.

c. Conclusion

Globalement ces deux essais nous ont permis de déterminer la résistance des
agrégats pour la fabrication des bétons ou pour la réalisation des différents
ouvrages où les agrégats sont incorporés.

NB : L’essai Micro Deval est aussi un essai sur les granulats. Les illustrations
pour les matériels se trouvent dans les annexes.

COMPLEMENTS SUR LE CHAPITRE

 Fragmentation dynamique

Après passage dans l’appareil de l’essai et tamisage, on lave et on sèche les


refus avant pesage et tout autre calcul. D’autre part les éléments 10/14
demandent 28 coups mais 6/10 12 coups.

 Los Angeles

La classe granulaire permet de déterminer le nombre de boulets à utiliser.


Comme exemple 10/14 demande 11 boulets ; 6/10 demande 9 boulets. Si le
diamètre des éléments du matériau est supérieur à 25mm le nombre de tours se
multiplie par 2 (1000 tours).

Page 3
CHAPITRE I :

ESSAI PROCTOR

INTRODUCTION

Pour s’assurer de la stabilité des ouvrages de Génie Civil en général il est


important de mener des études sur le terrain destiné à accueillir l’ouvrage. Ainsi
parmi toute la panoplie d’essai effectué sur les granulats. Ici notre attention est
portée sur l’essai PROCTOR. Ce dernier est effectué en fonction de la taille de
l’ouvrage à réaliser. On en distingue deux catégories :

- Essai Proctor Normal


- Essai Proctor Modifié.
-
1. But de l’essai

L’essai PROCTOR est un essai effectué sur les matériaux cohésifs en


vue de déterminer la teneur en eau optimale et la densité sèche optimale
correspondant à une énergie de compactage donnée.

2. Principe

L’échantillon prélevé pour l’expérience est subdivisé en cinq tas. Chaque


tas est soumis à une énergie de compactage donnée par la norme française (NF)
en vue de connaitre sa densité sèche et sa teneur en eau. Les cinq essais vont
nous permettre de tracer une courbe nommée courbe PROCTOR. Les données
obtenus à la suite de ces essais nous permettrons d’avoir la courbe ci-après. On
notera sur cette courbe la densité sèche optimale (op) et la teneur en eau
optimale (op).

3. Matériel utilise

Les matériels utilisés au cours de l’essai sont :

 Le Moule : matériel dans lequel l’échantillon est compacté


 La Housse
 Le tube gradué : servant a quantifié l’eau
 La balance : sert à peser le matériau ou l’échantillon

Page 4
 La lame : elle sert à racler l’échantillon en surplus à la surface de la
housse
 L’étuve : appareil servant à sécher le matériau
 La dame : sert au compactage du matériau
 Le récipient : sert à recueillir l’échantillon

Conclusion

L’essai Proctor nous a permis de connaitre la quantité d’eau à ajouter à


6000g du matériau prélevé afin d’atteindre sa densité sèche optimal avec une
énergie de compactage normalisée. Les résultats obtenues au laboratoire a l’issu
de l’essai seront donc appliqués au matériau pendant la réalisation de l’eau
optimale et la densité sèche optimale correspondant à une énergie de
compactage donnée ouvrage pour assurer sa stabilité.

CHAPITRE II:

ESSAI CBR

Introduction

Tout comme l’essai PROCTOR, l’essai CBR est effectué sur les
matériaux destinés à supporter une charge (ouvrage). Il est souvent nécessaire
pendant la construction des bâtiments et Route.

1. But de l’essai

Dans ce cas l’essai est effectué pour déterminer l’indice de portance CBR
du sol en place. Ce dernier paramètre nous permet de connaître la charge
maximale que peut supporter ce sol.

2. Principe de l’essai

L’essai CBR étant une suite logique de l’essai PROCTOR, l’échantillon


du matériau est placé dans les conditions les plus défavorables c'est-à-dire à
l’action agressive de l’eau. Ensuite les trois(3) échantillons sont soumis à l’essai
de poinçonnement. Cet essai consiste à déterminer l’énergie nécessaire à
l’enfoncement d’une aiguille dans le matériau.

Page 5
3. Matériel utilise
 Le Moule modifié : c’est le matériau dans lequel on compacte
l’échantillon
 La Dame : outil servant au compactage
 La Housse : complément du moule
 L’embase perforée
 La balance : sert est à peser l’échantillon
 L’appareil CBR : utilisé pendant le poinçonnement
 Une barque à eau : c’est un bassin dans lequel l’échantillon sera
soumis à l’action de l’eau
 Un récipient

4. Mode opératoire

On prélève 6000g de matériau. Avec l’essai PROCTOR on détermine la


teneur en eau optimal pour obtenir la densité sèche optimal correspondant au
matériau.

L’échantillon est subdivisé en trois (3) tas. Chaque tas est compacté par
couche de cinq(5) dans le moule modifié.

Moule 1 : le 1er tas est compacté à 10 coups par couche.

Moule 2 : le 2ème tas est compacté à 25 coups par couche

Moule 3 : le 3ème tas est compacté à 56 coups par couche

On pèse les échantillons après compactage, avant de les immergés dans le


bassin. Ils doivent séjourner dans le dit bassin pendant 72 heures. Après
immersion on repese les matériaux avec les moules. Ceci va nous permettre de
déterminer la densité humide (h) de l’échantillon de sol. A présent les trois (3)
moules vont être soumis à l’essai de poinçonnement.

ESSAI DE POINCONNEMENT

Chaque moule sera placé sur l’appareil CBR. Grâce à cet appareil nous allons
enfoncer une aiguille dans le matériau. Plus ce matériau est compacté, plus il
sera difficile d’enfoncer l’aiguille. A l’issu de l’essai, on détermine l’indice
CBR du matériau.

Page 6
Conclusion

Avec l’échantillon de matériau prélevé et grâce à l’essai CBR qui vient


d’être effectué là-dessus, nous avons déterminé l’indice de portance de ce sol,
paramètre à absolument respecter sur le terrain, autrement nous nous exposons à
la ruine de la construction.

CHAPITRE III

ESSAI A LA FRAGMENTATION
DYNAMIQUE

Introduction

Lors de la construction des routes plus précisément les granulats utilisés,


compte tenu des efforts auxquels ils devront opposer une résistance, doivent être
choisis soigneusement. Ici l’attention est portée sur le fait que la catégorie de
granulats utilisés pour l’essai ne doit pas se briser quand sera appliquée la
charge. Ainsi l’essai à la fragmentation dynamique va servir :

1- But de l’essai

L’essai à la fragmentation dynamique est réalisé essentiellement pour


déterminer la dureté des granulats.

2- Principe

Un prélèvement de granulats, tamisé et pesé sera soumis à une série de coup


dont le nombre est bien déterminé. Après tamisage, les refus au tamis 1,6 mm
seront pesés. A la suite de l’essai on détermine le coefficient de fragmentation
dynamique.

3- Matériel utilise

 Un tamis : il sert à obtenir le diamètre de grain souhaité


 Un dispositif de fragmentation : composé d’une masse et d’un moule qui
contient l’échantillon
 Une Balance : utilisé pour les pesés
 Un Récipient

Page 7
4- Mode operatoire

Au cours de l’essai à la fragmentation dynamique que nous avons réalisé,


on a prélevé un échantillon de granulat de catégorie 10/14. L’échantillon a une
masse : m= 350,5 g. Le prélèvement est placé dans le moule et écrasé sous une
masse située à une hauteur normalisé. L’échantillon étant de catégorie 10/14, on
lui a administré 28 coups successifs. Le résultat obtenu sera tamisé avec le tamis
à maille carré dont le coté fait 1,6 mm. On pèse le refus au tamis 1,6 mm (m’).

Le coefficient de fragmentation dynamique est obtenu par la formule :


𝒎−𝒎′
Coefficient de fragmentation= x100
𝒎
A l’issu de notre essai, nous avons trouvé :

m = 350, 5 g

m’ =257, 5 g
𝟑𝟓𝟎,𝟓−𝟐𝟓𝟕,𝟓
coef = x100
𝟑𝟓𝟎,𝟓

coef =26,53

Conclusion

A l’issue de notre essai, nous avons obtenu une perte de masse de 93g ce
qui comparer au refus est très faible. Donc on peut conclure que notre matériau a
une bonne résistance.

CHAPITRE IV
ESSAI LOS ANGELES

Introduction

Cet essai est réalisé dans le même cadre que l’essai précédent. Mais celui-
ci est beaucoup plus complexe et plus précis que le 1er. C’est donc un essai
effectué pour des ouvrages où l’on doit utiliser des granulats et que ces derniers
sont tenus de résister aux chocs.

Page 8
1- But de l’essai

L’essai LOS ANGELES sert à déterminer la résistance à l’abrasion des


gros granulats c'est-à-dire leur résistance à la fragmentation par choc et à l’usure
par frottement réciproque.

2- Principe

L’échantillon prélevé est tamisé ensuite il est mis dans l’appareil LOS
ANGELES. On recueille après quelques minutes l’échantillon et on note les
résultats et les modifications qu’a subit ce dernier.

3- Matériel utilise

 Un tambour : c’est un tube cylindrique dans lequel est effectué le mélange


 Les boulets : ils administrent au matériau des chocs durant la rotation du
tambour
 La balance : sert à effectuer les différents pesés
 Un tamis : sert à déterminer le diamètre du matériau voulu
 Un chronomètre : sert à déterminer la durée de l’essai
 Un récipient

4- Mode opératoire

Au cours de notre essai (LOS ANGELES), nous avons prélevé un


matériau 10/14 dont la masse est 5000g (m).

Cet échantillon est placé dans le tambour. Le tambour dispose d’une


palette destinée à effectuer le malaxage du matériau. Compte tenu de la
catégorie de matériau dont on dispose (10/14) nous allons choisir 11 boulets. La
durée du malaxage est de 15 minutes ce qui correspond à 500 tours. Notons
bien que le nombre de boulets dépend de la classe granulaire du matériau. A la
fin du temps on pèse les refus au tamis 1,6 mm (m=3898,5 g).

Le coefficient LOS ANGELES est déterminé par la formule :

𝒎−𝒎
Coefficient LOS ANGELES = x100
𝒎

Page 9
NB: La vrai procédure à suivre est de laver proprement l’échantillon, de le
sécher à l’étuve avant de le peser. Mais compte tenu des moyens dont on
dispose et du temps imparti, l’essai a été réalisé comme nous l’avons vu plus
haut.

Conclusion

Vue les résultats obtenus à l’issu de l’essai nous pouvons conclure que
notre matériau est résistant parce que la masse des passants au tamis 1,6 mm est
nettement inférieur à la masse des refus.

Conclusion générale

Que ce soit l’essai à la fragmentation dynamique ou l’essai LOS


ANGELES, les paramètres obtenus étaient des masses de refus au tamis 1,6
mm et des coefficients correspondant à chacune des expériences. Ces
coefficients ont pour but de nous permettre d’apprécier la dureté des granulats.
Cette dureté connue, il est plus facile d’utiliser les matériaux et il n’y a plus à
craindre la destruction de l’ouvrage une mise en place.

Page
10

Vous aimerez peut-être aussi