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Remarque : Les logiciels de calcul les plus couramment utilisés par les
bureaux d’études sont basés sur la théorie élastique linéaire au premier
ordre des poutres.
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Méthodes de l’analyse globale non linéaire autorisées par l’EC3
prenant en compte:
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Effets P-∆
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Ossatures souples ou rigides
Coefficient
d’amplification critique Valeur de calcul de la
charge sur la structure
αcr = Fcr / FEd
Pour les bâtiments à étages, αcr doit être calculé pour chaque étage.
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D’après l’EUROCODE3, αcr peut être calculé à partir de la formule
approchée suivante (dans le cas des portiques à pentes faibles) :
H Ed h
α cr = max
VEd δ H , Ed étage
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Ossature rigide – Analyse élastique au 1er ordre
10
Ossature souple – Analyse élastique au 2nd ordre
L’ossature est dite souple si αcr < 10 → Les effets du second ordre
deviennent non négligeables.
Dans ce cas les effets du second ordre dans le plan peuvent être pris
en compte en utilisant :
- une analyse au premier ordre et en appliquant la méthode avec
amplification des moments de déformation latérale;
- une méthode itérative à partir d’analyses au premier ordre;
- une analyse au premier ordre avec vérification sur la base d’une
longueur de flambement dans un mode à nœuds déplaçables.
Un calcul peut également être fait en utilisant un logiciel permettant
d’effectuer une analyse au 2nd ordre et en prenant en compte des
imperfections appropriées . 11
Méthode avec amplification des moments de déformation
latérale
- Une analyse élastique linéaire au premier ordre est d'abord effectuée;
puis les effets des charges horizontales HEd (exp : le vent) et les charges
équivalentes VEdφ dues aux imperfections sont amplifiées par un
coefficient de façon à tenir compte des effets du second ordre.
- Pour les portiques dont la pente de la toiture est peu importante, à
condition que la compression axiale dans les poutres ou les traverses ne
soit pas significative et que αcr ≥ 3, le coefficient d’amplification peut
être calculé par l’expression suivante :
1
1
1−
α cr
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Prise en compte des imperfections géométriques
N N
ΦN
Φ
Φ en radian
ΦN
N N
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= 1/200
2
Φ = Φ0 αh α m h
1
0,5 1 +
m
h = hauteur de l’étage et m = nombre de poteaux
14
15
Application 1
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H Ed h
α cr =
VEd δ H , Ed
1200 5000
=
10000 + 5000 + ( 2250 × 8,5 ) 22,3
= 7,88 < 10
34125
H Ed ,Φ = ΦVEd = = 132daN
258
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Ossature rigide – Analyse plastique au 1er ordre
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Classification des ossatures : souples/rigides et
contreventées/non contreventées
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Calcul des portiques avec des traverses à âme
pleine
Les jarrets
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1ère étape : oxycoupage
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Calcul de la longueur du jarret :
2 M el
⇒ j − ( 2s ) j + s 1 −
2 = 0
M B + MC
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Autre type de jarret :
28
Les clés de faîtage
Clé de faîtage
29
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Calcul des portiques avec fermes à treillis
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Les fermes à treillis sont en général articulées à leurs appuis, car il
est délicat de réaliser de bons encastrements avec des treillis (efforts
surabondants dans les membrures).
Les fermes à treillis consomment moins d’acier que les profils à âme
pleine. Mais elles demandent des temps de main d’œuvre importants
pour le découpage des éléments et des goussets ainsi que pour le
perçage et le boulonnage des nombreux assemblages ⇒ Elles sont plus
compétitives pour les grandes portées.
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Hypothèses de calcul des poutres à treillis
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H4 : Les forces extérieures sont supposées être situées dans le plan
du système et appliquées aux nœuds ⇒ des efforts normaux (traction
ou compression) dans les barres. Pour des efforts appliqués entre les
nœuds, il faut ajouter aux contraintes normales dans les barres les
contraintes de flexion engendrées.
Le poids propre d’une poutre à treillis peut être estimé par la règle
empirique suivante (pour des poutres à treillis supportant une
couverture en acier S.235, la charge de dimensionnement est de 2
kN/m2 et l’écartement des poutres à treillis est environ 6 m) : g = (0,85
× Portée)/100.
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Système statique
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Dimensionnement des barres
Efforts pondérés dans les barres
Vérification résistance
(chapitre II – Compression simple + flambement);
Vérification résistance (Si flexion peu importante alors majoration de l’effort
(chapitre II – Traction simple) normal de 10%);
(Si flexion importante alors Chapitre II – flexion
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composée + flambement)
Longueurs de flambement des barres des fermes
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L’élancement des barres de la membrure tendue ne se limite que
dans le plan de la ferme.
Dans le plan perpendiculaire à la ferme, la longueur de flambement
de la membrure est égale à la distance entre les points de fixation
latérale (par des barres de contreventement).
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Elancements limites pour les barres des fermes
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42
Epaisseurs recommandés des goussets
Effort Jusqu’à 200 450 750 1150 1650 2250 3000 3800
maximal dans 200 à à à à à à à à
les barres 450 750 1150 1650 2250 3000 3800 5000
(kN)
Épaisseur du 8 10 12 14 16 18 20 22 24
gousset (mm)
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Quelques recommandations concernant
le calcul des éléments tubulaires
Diamètre de la membrure 44
Calcul des poteaux
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Cas des modes d’instabilité à
nœuds fixes (non déplaçables)
Longueur de flambement
Valeurs théoriques 0,5 L0 0,7 L0 1,0 L0
Valeur de calcul 0,65 L0 0,8 L0 1,0 L0
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Les résultats des modes d’instabilité à nœuds fixes s’appliquent :
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Cas des modes d’instabilité à nœuds déplaçables
Longueur de flambement
Valeurs théoriques 1,0 L0 2,0 L0 ≥2,0 L0
Valeur de calcul 1,2 L0 2,1 L0 Transparent suivant 48
Longueurs de flambement pour
poteaux d’ossatures de bâtiment
L
µ= = 0,5 + 0,14 (η1 + η 2 ) + 0,055(η1 + η 2 )2
L0
L 1 − 0, 2(η1 + η 2 ) − 0,12η1η 2
µ= =
L0 1 − 0,8(η1 + η 2 ) + 0,6η1η 2
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Valeurs de µ d’un poteau dans un mode de flambement à nœuds fixes
52
Valeurs de µ d’un poteau dans un mode de flambement à nœuds déplaçables
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Poteaux composés uniformes à treillis
ou barrettes de liaison
M Ed
VEd =π
L
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Barres comprimées à treillis
N ch , Ed
≤1
N b ,Rd
58
59
I eff = 0,5h02 Ach
60
61
Barres comprimées à barrettes de liaison
64
Membrure
Traverse de
liaison
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Sans traverse de Avec traverse
liaison de liaison
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Annexes
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Formulaires donnant les valeurs des réactions aux appuis, du moment, du
déplacement horizontal au niveau de la traverse et des angles de rotations des
portiques simples (Techniques de l’ingénieur).
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Charge horizontale isolée en tête
69
Charge verticale uniformément répartie sur la traverse
70
Charge horizontale uniformément répartie sur le poteau
71
Charge verticale concentrée au milieu de la traverse
72
Autres formulaires pour des portiques à traverses brisées donnant les
valeurs des réactions aux appuis ainsi que les différentes sollicitations
maximales pour les cas de charges usuelles (Calcul des structures
métalliques selon l’Eurocode 3, Jean Morel, Editions
EYROLLES) :
73
Charges permanentes G et/ou neige S
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Vent W au soulèvement
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Vent horizontal W – Pression
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Vent horizontal W – Succion
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Vent horizontal W – Succion
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Effort transversal de pont roulant
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Effort vertical de pont roulant
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Justifications de quelques
approximations de calculs
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Efforts du vent au soulèvement : Les efforts dus au vent de
soulèvement agissent perpendiculairement aux versants de la toiture.
Pour simplifier les calculs, on suppose que ces efforts sont dirigés
verticalement ⇒ ceci conduit à une erreur négligeable inférieur à 2%.
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Efforts transmis par les pannes : Les efforts transmis par les
pannes aux traverses sont des efforts ponctuels. Pour simplifier les
calculs, on les suppose uniformément répartis ⇒ ceci conduit à une
erreur négligeable de l’ordre de 0,5% et conduit à surestimer légèrement
les moments d’encastrement en B et D.
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