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Cours de construction métallique II

V. Calcul et dimensionnement des


bâtiments de grandes hauteurs et à
grandes portées

Enseignant : Sami MONTASSAR


(E-mail: montassar@lmsgc.enpc.fr)

Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tunis, 2010-2011


1
Analyse globale

 L’analyse globale est la détermination de la distribution des


sollicitations à l’intérieur des différents composants équilibrant les
actions agissant sur la structure.
 Le comportement mécanique d’une ossature métallique sous les
charges qui lui sont appliquées est correctement décrit par la théorie
des poutres.

 L’application de la théorie des poutres à des structures simples (les


poutres continues, les portiques simples, les treillis …) conduit à des
solutions analytiques complètes.

 Pour les structures réelles, plus complexes, le recours à des


méthodes numériques est nécessaire; il faut alors utiliser des logiciels
de calcul pour réaliser efficacement l’analyse globale de la structure.
2
Méthodes de l’analyse globale

 Méthode de l’analyse globale élastique linéaire au premier ordre


qui suppose que :

- les déplacements des sections sont petits;

- l’acier, a un comportement élastique linéaire.

Remarque : Les logiciels de calcul les plus couramment utilisés par les
bureaux d’études sont basés sur la théorie élastique linéaire au premier
ordre des poutres.
3
 Méthodes de l’analyse globale non linéaire autorisées par l’EC3
prenant en compte:

- les effets du second ordre ou P-Delta, induits par le changement de


géométrie de la structure;

- les imperfections géométriques inhérentes à la construction des


structures;

- le comportement réel des assemblages ;

- la plasticité et la redistribution des efforts qui peut en résulter.

4
Effets P-∆

5
Ossatures souples ou rigides
Coefficient
d’amplification critique Valeur de calcul de la
charge sur la structure
αcr = Fcr / FEd

la charge critique de flambement


élastique pour le mode d’instabilité global

 Pour les bâtiments à étages, αcr doit être calculé pour chaque étage.
6
 D’après l’EUROCODE3, αcr peut être calculé à partir de la formule
approchée suivante (dans le cas des portiques à pentes faibles) :

Valeur de calcul totale de la réaction horizontale, à


la partie inférieure de l’étage, aux charges Hauteur de l’étage
horizontales et aux charges horizontales fictives

 H Ed  h 
α cr = max   
 
 VEd  δ H , Ed  étage

Charge de calcul verticale Déplacement horizontal à la partie


totale sur la structure à la supérieure de l’étage, relative à sa partie
partie inférieure de l’étage inférieure (dû aux charges horizontales)

7
8
9
Ossature rigide – Analyse élastique au 1er ordre

 L’ossature est dite rigide si αcr ≥ 10.

- Dans ce cas l’analyse globale élastique linéaire au premier ordre décrit


parfaitement le comportement de la structure.

- Les imperfections géométriques (initiales globales d’aplomb) sont


prises en compte par des charges horizontales équivalentes.

- La vérification locale au flambement des composants est effectuée en


supposant que les extrémités de chaque composant sont fixes.

10
Ossature souple – Analyse élastique au 2nd ordre

 L’ossature est dite souple si αcr < 10 → Les effets du second ordre
deviennent non négligeables.
 Dans ce cas les effets du second ordre dans le plan peuvent être pris
en compte en utilisant :
- une analyse au premier ordre et en appliquant la méthode avec
amplification des moments de déformation latérale;
- une méthode itérative à partir d’analyses au premier ordre;
- une analyse au premier ordre avec vérification sur la base d’une
longueur de flambement dans un mode à nœuds déplaçables.
 Un calcul peut également être fait en utilisant un logiciel permettant
d’effectuer une analyse au 2nd ordre et en prenant en compte des
imperfections appropriées . 11
 Méthode avec amplification des moments de déformation
latérale
- Une analyse élastique linéaire au premier ordre est d'abord effectuée;
puis les effets des charges horizontales HEd (exp : le vent) et les charges
équivalentes VEdφ dues aux imperfections sont amplifiées par un
coefficient de façon à tenir compte des effets du second ordre.
- Pour les portiques dont la pente de la toiture est peu importante, à
condition que la compression axiale dans les poutres ou les traverses ne
soit pas significative et que αcr ≥ 3, le coefficient d’amplification peut
être calculé par l’expression suivante :

1
1
1−
α cr
12
Prise en compte des imperfections géométriques

- L’imperfection initiale globale d’aplomb peut être négligée si Hed >


0,15VEd.
- L’imperfections initiale globale d’aplomb doit être prise en compte
dans l’analyse globale si Hed ≤ 0,15VEd en utilisant :

N N
ΦN
Φ
Φ en radian

ΦN
N N

13
= 1/200
2
Φ = Φ0 αh α m h
 1
0,5 1 + 
 m
h = hauteur de l’étage et m = nombre de poteaux
14
15
Application 1

1) Calcul de αcr (sensibilité aux effets du 2nd ordre) ?

2) Prise en compte de l’imperfection ? Si oui la calculer ?

16
 H Ed  h 
α cr =   
 
 VEd  δ H , Ed 
 1200  5000 
=   
 10000 + 5000 + ( 2250 × 8,5 )  22,3 
= 7,88 < 10

→ Les effets du second ordre sont non négligeables.

H Ed = 1200daN < 0,15VEd = 0,15 × 34125 = 5118,75daN

→ L’imperfection initiale d’aplomb doit être prise en compte dans


l’analyse globale.
17
 1   2   1 1
Φ=    0,5 1 +   =
 200   5   2   258

→ L’imperfection initiale d’aplomb peut être remplacée par une charge


horizontale équivalente :

34125
H Ed ,Φ = ΦVEd = = 132daN
258

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19
Ossature rigide – Analyse plastique au 1er ordre

 L’ossature est dite rigide si αcr ≥ 15.

Ossature souple – Analyse plastique au 2nd ordre

 L’ossature est dite rigide si αcr < 15.

20
Classification des ossatures : souples/rigides et
contreventées/non contreventées

21
Calcul des portiques avec des traverses à âme
pleine

Méthodologie générale de dimensionnement


Bilan des actions agissant sur le portique

Combinaisons d’actions Vérifications des assemblages et


détails de construction (angles du
portique et pieds des poteaux)
Analyse globale (calcul statique) ⇒ détermination
de l’intensité et de la répartition des efforts
intérieurs associés à chaque combinaison d’action
Justification des différents
éléments constituant le portique
Vérifications globales des critères de la sécurité (traverse et poteaux) – chapitre 2
structurale et de l’aptitude au service du portique du cours
22
23
Les renforts des traverses

Les jarrets

 La section retenue pour la traverse est généralement déterminée par


le moment au faîtage. Cette section est insuffisante pour reprendre le
moment à l’appui (généralement plus grand) ⇒ Renforcement de la
traverse au niveau de l’encastrement avec les poteaux par des jarrets.

 Le jarret peut être réalisé par oxycoupage en biseau d’une poutrelle


IPE, et soudage des deux tronçons après retournement.

24
 1ère étape : oxycoupage

 2ème étape : retournement et


reconstitution par soudage

25
 Calcul de la longueur du jarret :

1ère étape : calculer la traverse pour résister au moment MC.


2ème étape : déterminer le profilé et calculer le moment élastique
correspondant Mel.
3ème étape : moment fléchissant de forme parabolique ⇒ M(x) = αx2
⇒ résoudre le système suivant :
26
 2 M B + MC
αs = M B + MC ⇒ α = 2
 s
α (s − j )2 = M
 el

2  M el 
⇒ j − ( 2s ) j + s  1 −
2  = 0
 M B + MC 

27
 Autre type de jarret :

28
Les clés de faîtage

 Profil de poutrelle pressenti pour les traverses insuffisant ⇒ adopter


un profil immédiatement supérieur et justifier ou adopter des clés de
faîtage en conservant le profil initialement envisagé (apport du
complément d’inertie nécessaire ⇒ solution plus économique).

Assemblage par platines boulonnées

Clé de faîtage
29
30
Calcul des portiques avec fermes à treillis

31
 Les fermes à treillis sont en général articulées à leurs appuis, car il
est délicat de réaliser de bons encastrements avec des treillis (efforts
surabondants dans les membrures).

 Les fermes à treillis consomment moins d’acier que les profils à âme
pleine. Mais elles demandent des temps de main d’œuvre importants
pour le découpage des éléments et des goussets ainsi que pour le
perçage et le boulonnage des nombreux assemblages ⇒ Elles sont plus
compétitives pour les grandes portées.

 Les fermes à treillis sont généralement composées d’éléments


jumelés, afin d’éviter toute dissymétrie et de se prémunir contre les
sollicitations de flexion gauche, de torsion et de déformation (Exemples
: doubles cornières, simples ou renforcées de plats, doubles U, T, profils
creux ronds ou rectangulaires …).

32
Hypothèses de calcul des poutres à treillis

 H1 : Les barres sont considérées comme rigides et indéformables.


Les allongements ou raccourcissements des barres, pris
individuellement, sont faibles. Leur cumul exige de vérifier la
déformation globale de flèche.

 H2 : Les barres sont considérées comme articulées, sans


frottement, aux nœuds. Les assemblages aux nœuds se font par
boulonnage ou soudure sur goussets.

 H3 : Les axes neutres des barres sont supposées concourants aux


nœuds.

33
 H4 : Les forces extérieures sont supposées être situées dans le plan
du système et appliquées aux nœuds ⇒ des efforts normaux (traction
ou compression) dans les barres. Pour des efforts appliqués entre les
nœuds, il faut ajouter aux contraintes normales dans les barres les
contraintes de flexion engendrées.

 H5 : Les calculs sont faits en élasticité.

Estimation du poids propre

 Le poids propre d’une poutre à treillis peut être estimé par la règle
empirique suivante (pour des poutres à treillis supportant une
couverture en acier S.235, la charge de dimensionnement est de 2
kN/m2 et l’écartement des poutres à treillis est environ 6 m) : g = (0,85
× Portée)/100.
34
Système statique

 b = nombre des barres et n = nombre des nœuds :


 Si la relation b + 3 = 2n est satisfaite alors le treillis est isostatique
 Si b + 3 > 2n alors il est hyperstatique
 Si b + 3 < 2n alors c’est un mécanisme (instable)

Méthodes de calcul des efforts dans les barres

 Méthode de Crémona (des nœuds).

 Méthode de Ritter (des sections).

 Méthode de Culmann (des composantes).


35
Exemple

Barres tendues : traits pleins


Barres comprimées : traits discontinus
En gras les barres les plus sollicitées

36
Dimensionnement des barres
Efforts pondérés dans les barres

Barres tendues Barres comprimées

Aire nécessaire Aire nécessaire avec


(chapitre II – Traction simple) λmembrure = 50 - - 90 et λmontant-diagonale = 60 - - 110
(chapitre II – compression simple + flambement)

λmax = max(λx, λy) < λlim


λmax = max(λx, λy) < λlim

Vérification résistance
(chapitre II – Compression simple + flambement);
Vérification résistance (Si flexion peu importante alors majoration de l’effort
(chapitre II – Traction simple) normal de 10%);
(Si flexion importante alors Chapitre II – flexion
37
composée + flambement)
Longueurs de flambement des barres des fermes

38
 L’élancement des barres de la membrure tendue ne se limite que
dans le plan de la ferme.
 Dans le plan perpendiculaire à la ferme, la longueur de flambement
de la membrure est égale à la distance entre les points de fixation
latérale (par des barres de contreventement).

39
Elancements limites pour les barres des fermes

Eléments Barres Barres tendues


comprimées Charges Charges Pont roulant à
dynamiques statiques service très dur
Membrures, diagonales à
l’aplomb d’un appui et 120 250 400 250
montant transmettant les
réactions aux appuis
Autres éléments des 150 350 400 300
fermes
Barres de 200 400 400 300
contreventement
Membrures supérieures
non contreventées au 200 - - -
cours du montages
40
Quelques recommandations concernant
le choix des éléments en cornières
 Pour des fermes avec des éléments en cornières, il est recommandé
d’éviter l’utilisation d’un grand nombre de types de cornières (à titre
indicatif : au maximum 6 types pour les fermes de portée inférieure à
18 m et 9 types pour celles de portée inférieure à 36 m).

 Il est aussi recommandée de ne pas changer les sections des


membrures pour les fermes de portée inférieure à 24 m pour éviter les
joints supplémentaires.

 Les plus petites dimensions de cornières utilisées dans les fermes


sont 45×45×5 (pour les barres de contreventement 75 ×75×5).

41
42
Epaisseurs recommandés des goussets

Effort Jusqu’à 200 450 750 1150 1650 2250 3000 3800
maximal dans 200 à à à à à à à à
les barres 450 750 1150 1650 2250 3000 3800 5000
(kN)
Épaisseur du 8 10 12 14 16 18 20 22 24
gousset (mm)

43
Quelques recommandations concernant
le calcul des éléments tubulaires

 Les sections des éléments


doivent être de classe 1 ou 2.
 Les angles entre tous les
éléments doivent être supérieurs à
30°.
 Les moments induits par les
excentricités peuvent être négligés
dans le calcul des assemblages si
– 0,55 do ≤ e ≤ 0,25 do

Diamètre de la membrure 44
Calcul des poteaux

Poteaux pleins à section


constante

 Vérifications selon l’EC 3 : voir chapitre 2 du cours (flambement


simple ou flambement flexion).

 Détermination pratique de la longueur de flambement selon l’EC3 :

45
Cas des modes d’instabilité à
nœuds fixes (non déplaçables)

 Les deux nœuds de l’élément sont bloqués en translation mais les


conditions de rotation peuvent être quelconques.

Longueur de flambement
Valeurs théoriques 0,5 L0 0,7 L0 1,0 L0
Valeur de calcul 0,65 L0 0,8 L0 1,0 L0
46
 Les résultats des modes d’instabilité à nœuds fixes s’appliquent :

 aux poteaux d’ossatures contreventées dans tous les cas;

 aux poteaux d’ossatures non contreventées mais faisant


l’objet d’une analyse globale au second ordre.

47
Cas des modes d’instabilité à nœuds déplaçables

 On considère que les modes d’instabilité sont à nœuds déplaçables,


lorsqu’il y a un déplacement relatif entre les deux extrémités de
l’élément et que les efforts de calcul de l’élément proviennent d’une
analyse globale au premier ordre.

Longueur de flambement
Valeurs théoriques 1,0 L0 2,0 L0 ≥2,0 L0
Valeur de calcul 1,2 L0 2,1 L0 Transparent suivant 48
Longueurs de flambement pour
poteaux d’ossatures de bâtiment

Schématisation d’un élément de poteau situé entre deux niveaux du


bâtiment
49
 A chaque nœud, on définit un facteur de distribution η
rigidité du tronçon de poteau considéré I/L0 (I
rigidité du tronçon du poteau
étant le moment d’inertie correspondant au plan
adjacent (1) : I1/L1
de flambement considéré)
K c + K1
η1 =
Kij : rigidités K c + K1 + K11 + K12 rigidité du tronçon du poteau
effectives des
Kc + K2 adjacent (2) : I2/L2
poutres η2 =
K c + K 2 + K 21 + K 22
Condition de maintien en rotation à l’extrémité Kij (Ib et Lb sont respectivement
opposé de la poutre l’inertie et la longueur de la poutre)
Encastrée 1,0 Ib/Lb
Articulée 0,75 Ib/Lb
Rotation égale à celle de l’extrémité adjacente 1,5 Ib/Lb
(double courbure)
Rotation égale et opposée à celle de l’extrémité 0,5 Ib/Lb
adjacente (simple courbure)
Cas général : rotation θa à l’extrémité adjacente et θb (1 + 0,5 θb/θa)Ib/Lb
50
à l’extrémité opposée
coefficient de longueur de
facteur de distribution η
flambement µ

 Mode d’instabilité à nœuds fixes

L
µ= = 0,5 + 0,14 (η1 + η 2 ) + 0,055(η1 + η 2 )2
L0

 Mode d’instabilité à nœuds déplaçables

L 1 − 0, 2(η1 + η 2 ) − 0,12η1η 2
µ= =
L0 1 − 0,8(η1 + η 2 ) + 0,6η1η 2

51
Valeurs de µ d’un poteau dans un mode de flambement à nœuds fixes

52
Valeurs de µ d’un poteau dans un mode de flambement à nœuds déplaçables

53
Poteaux composés uniformes à treillis
ou barrettes de liaison

 Le fût d’un poteau composé est constitué de deux ou plusieurs


profilés qui sont reliés entre eux par des traverses de liaisons ou par
des treillis dans le plan des ailes.
 Avantage principal : possibilité de garantir une stabilité égale dans
toutes les directions.
 Hypothèses de calcul :
 La barre peut être considérée comme un poteau présentant
une imperfection en arc e0=L/500
 Les déformations élastiques des treillis ou des barrettes de
liaison peuvent être prises en compte par une rigidité de
cisaillement continue (répartie) SV du poteau.
54
55
 Dans le cas d'une barre comportant deux membrures identiques,
l’effort de calcul est le suivant : • NEd est la valeur de calcul de l'effort de
compression agissant dans la barre
M Ed h0 Ach
N ch , Ed = 0,5 N Ed + composée.
2 I eff • MEd est la valeur de calcul du moment
maximal de flexion agissant à mi-
longueur de la barre composée, en
considérant les effets du second ordre.
N Ed e 0 + M Ed
I
M Ed = • MIEd est la valeur de calcul du moment
N Ed N Ed maximal de flexion agissant à mi-
1− − longueur de la barre composée, sans
N cr SV
considérer les effets du second ordre.
• h0 est la distance entre centres de
gravité des membrures.
π 2 EI eff • Ach est l'aire de section transversale
N cr = d'une membrure.
L2 • Ieff est le moment d'inertie de flexion
efficace de la barre composée.
• Sv est la rigidité de cisaillement des
modules de treillis ou de barrettes. 56
 En règle générale, les vérifications des treillis des barres composées à
treillis ou les vérifications pour les efforts résultant de l'effet de cadre
dans les barres composées à barrettes de liaison sont à effectuer dans le
module d'extrémité, à partir de l'effort tranchant global VEd agissant
dans la barre composée déterminé par :

M Ed
VEd =π
L

57
Barres comprimées à treillis

 Il convient de vérifier la résistance au flambement des membrures et


des diagonales de treillis soumises à la compression.

effort de compression de calcul dans la membrure


agissant à mi-longueur de la barre composée

N ch , Ed
≤1
N b ,Rd

valeur de calcul de la résistance de la membrure au flambement,


en prenant la longueur de flambement égale à Lch

58
59
I eff = 0,5h02 Ach
60
61
Barres comprimées à barrettes de liaison

 Il convient de vérifier vis-à-vis des sollicitations réelles la résistance


des membrures et des traverses de liaisons, ainsi que celle des
assemblages de ces dernières aux membrures, dans un module
d'extrémité d'une part et à mi-longueur de la barre d'autre part.

moment d'inertie de flexion dans le


plan pour une membrure
24 EI ch 2π 2 EI ch
SV = ≤
 2 I h  a 2
moment d'inertie de flexion dans le a 2 1 + ch 0 
plan pour une barrette  nI b a 

nombre de plans de treillis I eff = 0,5h02 Ach + 2 µI ch


62
63
Sollicitations agissant dans un module d'extrémité de barre composée à barrettes de
liaison

64
Membrure

Traverse de
liaison

65
Sans traverse de Avec traverse
liaison de liaison

66
Annexes

(Formulaires à utiliser dans le cas de l’analyse globale


élastique linéaire au premier ordre)

67
 Formulaires donnant les valeurs des réactions aux appuis, du moment, du
déplacement horizontal au niveau de la traverse et des angles de rotations des
portiques simples (Techniques de l’ingénieur).

68
Charge horizontale isolée en tête

69
Charge verticale uniformément répartie sur la traverse

70
Charge horizontale uniformément répartie sur le poteau

71
Charge verticale concentrée au milieu de la traverse

72
 Autres formulaires pour des portiques à traverses brisées donnant les
valeurs des réactions aux appuis ainsi que les différentes sollicitations
maximales pour les cas de charges usuelles (Calcul des structures
métalliques selon l’Eurocode 3, Jean Morel, Editions
EYROLLES) :

73
Charges permanentes G et/ou neige S

74
Vent W au soulèvement

75
Vent horizontal W – Pression

76
Vent horizontal W – Succion

77
Vent horizontal W – Succion

78
Effort transversal de pont roulant

79
Effort vertical de pont roulant

80
Justifications de quelques
approximations de calculs

 Efforts du vent sur les versants : Les sollicitations engendrées par


les efforts du vent sur les versants sont très faibles en comparaison des
sollicitations dues au vent sur les façades (de l’ordre de 1%) ⇒ peuvent
être négligées dans les calculs.

81
 Efforts du vent au soulèvement : Les efforts dus au vent de
soulèvement agissent perpendiculairement aux versants de la toiture.
Pour simplifier les calculs, on suppose que ces efforts sont dirigés
verticalement ⇒ ceci conduit à une erreur négligeable inférieur à 2%.

82
 Efforts transmis par les pannes : Les efforts transmis par les
pannes aux traverses sont des efforts ponctuels. Pour simplifier les
calculs, on les suppose uniformément répartis ⇒ ceci conduit à une
erreur négligeable de l’ordre de 0,5% et conduit à surestimer légèrement
les moments d’encastrement en B et D.

 Rigidité de l’encastrement en B et D : Le calcul manuel des


portiques est conduit en considérant que les inerties du poteau et de la
traverse sont identiques (It=Ip) ⇒ le coefficient de rigidité de
l’encastrement k=(It/S)/(Ip/h) se réduit à k=h/S ⇒ cette simplification
(qui se justifie par la présence des jarrets aux encastrements) conduit à
majorer légèrement le moment en C et à minorer les moments en B et
en D.

83

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