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Essentieles de Rumi PDF
Essentieles de Rumi PDF
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Si tu n’as pas laissé les jeux d’enfant,
comment être adulte ?
Sans la pureté de l’esprit, si tu es encore
dans l’avidité, l’envie et autres désirs,
tu es comme les enfants jouant au sexe,
Ils luttent, jouent et se touchent,
mais çà n’est pas du sexe
Pareil pour les combats des hommes.
Batailles de polochons ! de pistolets à eau !
sans objet, ni sens, totalement futiles.
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Tes actions sont non-sens, le sexe, les guerres
que tu
fais.
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Respire …
Des livres et des mots viennent les chimères,
et parfois, des chimères naît l’union.
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Parti, dedans, dehors,
ni lune, ni terre, ni ciel.
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Ce vin que nous buvons est notre propre
sang.
Nos corps fermentent dans ces tonneaux.
Nous donnons tout pour un verre de ce vin.
Nous donnons nos âmes pour une gorgée de
vin.
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Des milliers de vins peuvent
prendre nos âmes.
Ne crois pas que tous les nectars
se ressemblent !
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Sois connaisseur,
goûte avec délicatesse.
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Un, quand j’étais séparé de toi,
ce monde n’existait pas,
ni aucun autre.
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C’est le schéma Maître Esclave
dansant ensembles. Ce n’est pas Etre.
Parfois, organisation,
calculations tournent à l’absurde.
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En moi la soif inassouvie du poisson assoifé
qui cherche
toujours !
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Ce qui te fait mal te bénit.
L’obscurité est ta lumière.
Tes frontières sont ta quête.
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Quand tu es avec tous, sans moi,
tu es seul.
Quand tu es seul, et avec moi,
tu es avec tous.
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Viens à l’orchidée du Printemps.
Lumières, vins, et amants y seront au milieu
des fleurs de grenade.
Si tu ne viens pas, çà ne fait rien.
si tu viens, çà ne fait rien.
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Quel est celui qui arrivant assoiffé à la source
y voit le reflet de la lune ?
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Le reste de ce poème est trop confus pour
qu’ils le lisent.
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Laisse l’amoureux être fou et sans grâce,
distrait.
L’autre, trop sérieux se perdra de soucis.
Laisse l’amoureux
être.
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Laisse toi silencieusement attirer
par la force de ce que tu aimes réellement.
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Comment purifier l’eau sale? retourne la à la
rivière.
Comment purifier la vie sale ? reviens vers
moi.
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Nous devons fuir l’héroïsme et
les descriptions de l’héroïsme.
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Tu ne peux boire tout ce qui tombe ? que cela
ne t’empêche de recevoir les gorgées d’eau de
source.
Si le noyau du mystère ne peut être atteint,
du moins laisse moi toucher l’écorce.
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Le coq envieux, le paon prétentieux, le
corbeau possessif, le canard pressé,
Tue- les et fais les revivre
autrement, changés et
bons.
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Une personne vraie est plus calme et mesurée.
Il ou elle ne se soucie pas des interruptions.
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Empli de nourriture et de boisson, une
repoussante statue de métal se tient là où ton
esprit devrait être. Quand tu jeûnes, les
attitudes justes s’assemblent et te guident
telles amies.
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Tu demandes à l’embryon pourquoi il ou elle
reste coincé dans le noir les yeux clos.
Ecoute la réponse.
Il n’y a pas d’ « autre monde ».
Je ne connais que ce que j’ai expérimenté.
Tu dois halluciner.
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« de la même façon que tu ne peux
t’approcher,
je ne peux sortir ! »
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C’est pourquoi tu vois les choses de deux
façons.
Parfois tu regardes une personne et tu vois
un serpent cynique.
Et quelqu’un d’autre y verra un joyeux
amoureux
et vous avez tous les deux raison !
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Sais tu
ce que tu es pour moi ? Durant le jour,
tu es mon énergie pour travailler. La nuit,
tu es mon plus profond sommeil.
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« Voudrais tu un morceau d’argent
maintenant ?
Ô Seigneur de mon esprit, ou trois pièces
d’argent
au déjeuner demain matin ? »
Le Soufi répondit,
« J’aime la moitié de la pièce qui est déjà dans
ma main depuis hier,
plus que la promesse d’une pièce entière pour
aujourd’hui,
plus que la promesse de cent pièces pour
demain. »
Le Soufi est l’enfant du moment présent.
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Une main déplace nos cages d’oiseaux ici et
là.
Certaines se rapprochent, d’autres s’écartent,
ne cherche pas à comprendre. Sois conscient
de
qui ou non te déplace
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Je suis en communication. Lis le reste de ce
poème ce soir, dans le noir.
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Une certaine personne arriva à la porte de
l’ami et frappa.
« Qui est là ? »
« C’est moi »
« Qui est là ? »
«Toi »
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« Celui qui me maintient ici même est celui là
qui te maintient au dehors.
Celui-ci qui ne te laisse pas entrer, est celui là
qui ne me laisse pas sortir. »
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La plupart des gens se protègent du feu
pourtant finissent en lui.
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Soumets toi à une pratique quotidienne.
Ta loyauté envers elle est un
anneau à la porte.
Continue de frapper à la porte et la joie, à
l’intérieur enfin ouvrira une fenêtre
et regardera au dehors qui est là.
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Reviens, mon ami ! la forme de notre amour
n’est pas une forme.
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Quand je suis avec toi, nous veillons toute la
nuit. Quand tu n’es pas là, je ne peux me
coucher.
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S’il est quelque gentillesse en l’ivrogne,
elle se verra dans son ivresse.
Mais si en lui sont cachées colère et
arrogance
celles- là se dévoileront,
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Nous avons commencé minéraux,
avons évolué végétaux, puis animaux,
et sommes ensuite devenus humains,
et toujours nous avons oublié nos états
antérieurs,
sauf au début du printemps, lorsque
indistinctement
nous nous sentons à nouveau jeune pousse.
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Notre âme incarnée veut être rassurée.
Le père rigoureux veut la spirituelle clarté.
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Dans ta lumière, j’apprends comment aimer.
Dans ta beauté, comment écrire des poèmes.
Tu danses en ma poitrine,
où personne ne te voit,
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Donne aux plus beaux les miroirs,
et laisse les tomber amoureux d’eux-mêmes.
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Tu as vu le troupeau de chèvres
descendre vers la rivière.
La chèvre boiteuse et rêveuse
traîne à l’arrière
Les autres s’en soucient,
mais à présent elles en rient,
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Donne ta faiblesse
à celui qui aide.
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Une histoire est comme l’eau
que tu chauffes pour ton bain.
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Amis parfois sont ennemis,
et ennemis parfois sont amis.
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L’un ayant ouï de l’amour extase
sans en connaître le goût, interrompt le
banquet.
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Tu pourrais avancer sur un chemin sans aile,
être
nourri sans manger, être roi sans trône.
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Si non, alors
quitte ce rassemblement.
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Mohammed a dit
« L’amour pour son pays
fait partie de la foi. »
Mais ne le prends pas au pied de la lettre !
Ton vrai « pays » est celui où tu vas,
non celui où tu es.
Comprends bien cette parole.
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Ne regrette pas ce qui s’est passé. C’est passé,
laisse passer, n’essaie même pas de
le rappeler !
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Durant toute notre vie,
nous avons regardé le visage des autres,
et encore aujourd’hui.
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Mais savoir dépend du temps passé
à regarder !
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« Oui ! »
« Je me suis précipité pour venir te dire
que je ne pourrai être ce coursier. »
« Quoi ? »
« Je n’ai pas l’endurance, ni l’agilité.
n’attends pas de moi que je sois celui-là »
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« De l’eau ! de l’eau ! là-bas ! là-bas ! »
C’est ce « là-bas » qui maintient endormi.
Dans le futur, dans la distance, tout n’est
qu’illusion.
Goûte l’ ici et maintenant de Dieu.
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Le Prophète Mohammed a dit,
« Il n’est de meilleur compagnon sur ce
chemin que ce que tu fais. Tes actions sont tes
meilleures amies.
Ou si tu es cruel et égoïste, elles seront un
serpent empoisonné qui t’emmène au
tombeau. »
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Ne nourris pas les deux aspects de toi- même
de façon égale.
L’esprit et le corps portent différentes charges
et demandent différentes attentions.
Trop souvent nous jetons des bâts chargés sur
Jésus, et laissons
l’âne courir en liberté dans le pré.
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Ce n’est ni
peine ni joie.
Ni jugement,
ni élévation,
ni tristesse.
Cela va,
et vient.
Mais la présence,
elle, reste.
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Cela,
ce que nous sommes maintenant,
a créé notre corps cellule après cellule
comme des abeilles construisant une ruche.
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Un mouvement secret en nous
fait tourner l’univers.
La tête inconsciente des pieds,
les pieds inconscients de la tête.
Aucun ne se soucie.
Cà continue de tourner.
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Il n’est pas de plus haut amour que l’amour
sans objet, pas de travail plus satisfaisant que
le travail sans propos.
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