Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SOMMAIRE
I. preambule .......................................................................................................................... 4
II. Présentation de l’organisme d’accueil : ............................................................................. 4
III. Présentation du projet : ..................................................................................................... 5
IV. Hypothèses de calcul et caractéristiques des matériaux : ................................................. 7
1. Hypothèses de calcul : ..................................................................................................... 7
2. Caractéristiques des matériaux :..................................................................................... 7
a. Béton :.......................................................................................................................... 7
b. Acier : ......................................................................................................................... 10
V. Conception de la structure ............................................................................................... 13
1. La conception : .............................................................................................................. 13
2. Contraintes architecturales : ......................................................................................... 13
VI. Pré dimensionnement des éléments de la structure ....................................................... 15
1. Plancher : ....................................................................................................................... 15
2. Les poutres : .................................................................................................................. 18
3. Evaluation des charges : ................................................................................................ 20
VII. LES Poteaux : ................................................................................................................ 23
1. Calcul des surfaces d’actions : ....................................................................................... 23
2. Descente de charges : ................................................................................................... 26
3. Dimensionnement des poteaux .................................................................................... 28
VIII. VOILE ............................................................................................................................. 36
1. Généralités .................................................................................................................... 36
2. Etude de stabilité .......................................................................................................... 38
IX. Calcul de ferraillage de la dalle pleine ph rdc : ................................................................ 39
1. Méthode de calcul : ....................................................................................................... 39
2. Calcul des moments développés au centre du panneau : ............................................ 39
3. Calcul des moments sur appuis : ................................................................................... 41
4. Calcul des moments maximaux en travées ................................................................... 43
5. Calcul du ferraillage : ..................................................................................................... 44
Remerciement :
Celui qui ne remercie pas les gens ne remercie pas Dieu, donc au terme de
ce travail, Nous tenons à exprimer notre immense gratitude, et à présenter nos
remerciements les plus sincères à Mr Mohamed ELGUIM ingénieur d’Etat et
gérant du bureau d’étude LEBEST Sarl de nous accorder le stage, et à Mr
Mohamed BAKAOUI ingénieur de département bâtiments qui a eu l’amabilité
d’assurer notre encadrement durant la période de réalisation de notre travail en
nous fournissant une aide précieuse, ce n’est pas parce que la tradition l’exige
mais vraiment ils le méritent .
Nous adressons par la même occasion, nos plus vifs remerciements aux
responsables et au corps professoral de L’Ecole Hassania des Travaux Publics
pour les efforts qu’ils n’ont cessés de déployer pour assurer une meilleure
formation.
Enfin, nos remerciements vont à tous ceux qui ont contribué de prés ou de
loin à l’élaboration de ce projet.
I. PREAMBULE
Dans le cadre d’une stratégie de formation se basant sur deux axes, l’un théorique et
l’autre pratique, l’Ecole Hassania des Travaux Publics « EHTP » donne l’opportunité aux
élèves ingénieurs dans leur deuxième année de découvrir et d’explorer le milieu
professionnel à travers un stage intitulé « stage ingénieur » dans lequel l’élève ingénieur est
amené à réaliser ou bien un projet d’expertise au sein d’un bureau d’étude, ou bien de
piloter l’exécution des travaux au niveau d’un chantier. Ce stage permet à l’élève ingénieur
d’approfondir ses connaissances et ses acquis et lui permet également de mieux s’adapter à
des conditions qui diffèrent de celles de sa vie d’étudiant et qui nécessitent autant
d’implication et de communication.
C’est dans ce cadre que s’inscrit notre « Stage ingénieur », qui s’est déroulé ai sein du
bureau d’études LEBEST Sarl et qui s’est étalé sur une durée de 6 semaines. Notre mission
était de concevoir et de dimensionner un bâtiment R+5. Le présent rapport en est un
compte-rendu à travers lequel nous allons essayer de vous donner un large aperçu sur le
déroulement, les activités effectuées ainsi que les apports personnels et professionnels tirés
tout au long du stage.
Le bureau d’études LEBES fut créé en 1992. Il est actuellement dirigé par Mr. El GUIM
Mohammed ingénieur de l’Institut Agroalimentaire et Vétérinaire Hassan II. LeBEST est
le bureau d’études phare de la région de Tadla-Azilal. Il intervient dans toutes les phases
d’un projet de BTP { savoir l’étude de conception, l’étude technique et le suivi des
travaux.
Section bâtiment : elle est chargée des études et de suivi des travaux de béton armé.
Section des routes : c’est une cellule chargée des études et de suivi de travaux des routes.
Section hydraulique : elle est chargée des études et de suivi de travaux d’assainissement et
de voirie.
Le projet étudié est un bâtiment R+5 localisé à la propriété Saada , Angle collège Driss
Benzekri et lycée Hassan II ,dans la commune urbaine de la ville de Béni Mellal. Ce
lotissement est destiné principalement pour l’Habitation
il s’agit d’un bâtiment à un S/sol + RDC + 5 étages, de forme irrégulière
Les niveaux sont disposés comme suit :
Notre étude sera menée en respectant les prescriptions exigées par les règlements
suivants :
La structure porteuse de notre bâtiment est constituée du béton armé qui est un
mélange de béton et d’acier. Ci-dessous, on explicitera les caractéristiques de ces deux
matériaux constitutifs.
a. Béton :
Lors du coulage du béton, un contrôle régulier et des visites { l’improviste sont exigés
afin d’assurer une application exacte de la formulation prescrite.
ELU :
L’état limite ultime est un état qui correspond à la valeur maximale da la capacité
portante de la structure dont le dépassement équivaut à la ruine de la structure.
0,85
f bu f c 28
b
Avec :
fbu=14,17 MPa
ELS :
L’état limite de service est un état qui correspond { la valeur limite au-delà de laquelle
les conditions normales d’exploitation de la structure ne sont plus satisfaites.
=15 MPa
b. Acier :
L’acier est un alliage fer carbone en faible pourcentage, son rôle est d’absorber les
efforts de traction, de cisaillement et de torsion.
Le module d’élasticité longitudinal de l’acier est pris égale { : Es=200 000 MPa.
La caractéristique mécanique la plus importante des aciers est la limite élastique fe.
Type d’acier employé : d’après les nouvelles dispositions en vigueur, l’acier exigé
est un acier haut adhérence de type FeE5OO.
Avec :
fe
es
s Es
s : contrainte de l’acier.
s : coefficient de sécurité de l’acier.
s =1.15 en cas de situations durables ou
transitoires.
s =1.00 en cas de situations accidentelles.
ELS :
Cette contrainte dépend de la nature des fissures dans le béton, on détermine :
i. Fissuration peu préjudiciable : pas de vérification.
Récapitulation :
vii) Béton :
fc28=25MPa
fbu=14,17MPa
bc =15 MPa
viii) Acier :
Type FeE500 haut adhérence.
fe=500MPa
s =202MPa en FP
s =165MPa en FTP
V. CONCEPTION DE LA STRUCTURE
1. La conception :
2. Contraintes architecturales :
Celles-ci peuvent être réduites en deux conditions :
Pour la première condition nous aurions pu dissimuler les poutres dans les cloisons,
cependant les poteaux susceptibles de supporter une telle structure sont de grandes
dimensions et ne peuvent être invisibles de point de vue architectural.
DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 13
EHTP 2011/2012 LEBEST
a. Dalles poutres :
Une dalle poutres est un élément à contour généralement rectangulaire dont les
appuis sont continus (poutres, voiles ou murs maçonnés).
Les dalles poutres peuvent porter dans deux directions ou bien dans une seule.
Les portées et d'un «panneau» de dalle sont mesurées entre les nus des appuis:
i) Epaisseur de la dalle :
La dalle poutre coulée sur place présente deux inconvénients principaux : une durée de
mise en œuvre importante provoquée par la mise en place et le retrait des coffrages et par la
confection de l'armature, et surtout un poids élevé nécessitant des fondations conséquentes,
en particulier pour les immeubles comportant de nombreux étages.
Conclusion
Les hourdis de brique ou de béton, par rapport à la dalle poutres, permettent d'alléger
sensiblement la construction, mais au prix d'un temps de main d'œuvre entraînant un coût de
réalisation souvent excessif. Cette technique nécessite en effet la mise en place préalable
d'une série de poutres rapprochées entre lesquelles sont posés manuellement un grand
nombre de hourdis. En outre la sous-face de l'ouvrage composée d'éléments de textures
différentes rend les travaux de finition malaisés.
1 : Dalle de compression
2 : Corps creux
3 : Poutrelle
Figure9 : Composantes d’une dalle en hourdis
Les planchers sont constitués de corps creux reposant sur les poutrelles qui seront à leur
tour disposées généralement suivant les petites portées.
L : longueur de la portée libre maximale de la grande travée dans le sens des poutrelles,
Un catalogue donne les portées qu’on peut atteindre avec une épaisseur voulu et un
choix du type de poutrelles, isolées ou jumelées.
- Dalle pleine h = L / 35
- Pour les planchers de la terrasse et des étages courants, ainsi que pour le 1er étage,
on prend h= 20 cm soit 16+4.
- Pour le plancher haut du sous-sol, on a choisi des dalles pleines, compte tenu des
exigences particulières en termes de protection incendie, car il y’aura un parking
pour voitures dans le sous-sol donc h = 14cm.
2. Les poutres :
Ces éléments de la structure sont des éléments horizontaux qui supportent en plus
de leur poids propre les charges des dalles et celles des cloisons lourdes qui y sont
posées.
Le règlement RPS2000 exige une valeur minimale des arêtes des poutres de l’ordre
de : amin=20cm.
Le même règlement exige une arête minimale de 25cm pour les poteaux.
i) Charges permanentes :
Pour la terrasse :
Pour le sous-sol :
Le calcul des charges appliquées sur chaque étage en évaluant l’ensemble des
charges permanentes et d’exploitation appliquées sur chaque plancher ;
Le calcul de la surface d’action affectée { chaque poteau ;
Faire la descente de chaque poteau ;
Calcul de l’effort normal ultime Nu et celui de service Ns ;
Détermination de la section du poteau en respectant les prescriptions du
RPS2000 selon lesquelles les dimensions des poteaux sont au moins de 25cm.
Injection du poids propre de chaque poteau dans les calculs et vérification des
sections ;
Vérification de flambement en vérifiant que : (lf/a)<15, avec lf longueur de
flambement et h la hauteur de la section droite dans le plan de flambement.
Calcul du ferraillage de chaque poteau en respectant les conditions de non
fragilité.
Pour le calcul de la surface d’action dans le cas des Corps creux, chaque poteau
supporte une partie du plancher délimitée en prenant la moitié de chaque poutre (ou de
la moitié de la dalle en cas d’absence de poutre) et comme cela on forme la surface
d’action de chaque poteau ayant une forme de rectangle. De ce rectangle on diminue les
petites dimensions des poutres.
2. Descente de charges :
La descente de charge est l’opération qui consiste { calculer, pour tous les éléments
porteurs de la construction, les actions qu’ils supportent { chaque étage jusque sur la
fondation.
Les charges permanentes s’accumulent d’un étage { l’autre sans aucune diminution
alors que celles d’exploitation suit une loi de dégression verticale.
Cette dégression s’applique aux bâtiments de grand nombre de niveaux et elle n’est
applicable que pour les locaux autres que commerciaux et industriels (pour plus de
détaille consulter la NF P 06-001).
le calcul de l’effort normal ultime se fait par la combinaison des charges suivantes :
Nu= 1,35G+1,5Q
Ensuite et pour évaluer Nultime, le Nu subira des majorations illustrées dans la figure
suivante :
15%
10% 10%
Le Nultime appliqué sur chaque poteau sera ainsi calculé par la formule :
Nultime= (1,35G+1,5Q) r t
Poteau7
coef
NIVEAU G(Kg) Gcumulé(kg) Q(kg) regression Qcumulé(kg) Nu(t)
TERRASSE 17573.71 17573.71 2008 1 2008 29.41
PH4 11509.55 29083.26 3514 1 3514 48.99
PH3 11509.55 40592.81 3514 0.9 8684.6 74.61
PH2 11509.55 52102.36 3514 0.8 11495.8 96.34
PH1 11509.55 63611.91 3514 0.7 13955.6 117.49
PH RDC 11509.55 75121.46 3514 0.6 16064 138.06
MEZANNINE 4673.95 79795.41 1228.5 1 17292.5 147.03
PHSS 12485.35 92280.76 10040 1 27332.5 182.14
Poteau23
coef
NIVEAU G(Kg) Gcumulé(kg) Q(kg) regression Qcumulé(kg) Nu(t)
TERRASSE 0 0 0 1 0 0.00
PH4 9519.6 9519.6 2880.5 1 2880.5 46.06
PH3 9519.6 19039.2 2880.5 0.9 5472.95 37.30
PH2 9519.6 28558.8 2880.5 0.8 7777.35 55.24
PH1 9519.6 38078.4 2880.5 0.7 9793.7 72.71
PH RDC 11488.2 49566.6 3556 0.6 11927.3 93.29
MEZANNINE 11115.95 60682.55 3276 1 15203.3 115.20
PHSS 12282.025 72964.575 10160 1 25363.3 150.20
nom
poteau groupe de poteau Nu(t)
PA 4-5-10-9 40
PB 1-14-15-28-32 60
PC 3-19-29-30-31 80
PD 2-6-13-17-18-21-22-27 120
PE 11-12-16-26 200
PF 7-8-20-23-24-25 circulaire 200
Toujours est-il que le poteau subit une flexion composée mais à ce niveau on limitera
le calcul de ferraillage dans l’hypothèse de la compression centrée.
Vérification du flambent :
Le flambement est un phénomène d’instabilité de forme qui peut survenir dans les
éléments comprimés (de façon excentré au non) des structures, lorsque ces éléments
sont élancés.
Pour le cas de bâtiment, on considérera que les poteaux de rive sont bi-articulés
soit et les poteaux centraux articulés dans une extrémité et encastrés dans l’autre
soit .
Élancement mécanique :
B f A fe
N u r c 28 S
0.9 b s
(*)
28
Asclimite= ( - Br )
09
Dans certains cas le second terme de cette équation est négatif. Ce signe est du au
surplus du béton utilisé.
PA:4,5,10,9
Σ Poids e
NIVEAU N(t) a(cm) b(cm) POT Nu Lf lambda alpha As(cm^2) tores cadre
PH RDC 30 25 30 0.39 30.53 1.75 24.220 0.776 4.00 4T12 18
MEZANNINE 30 25 30 0.90 31.21 1.89 26.158 0.765 4.40 4T12 18
PHSS 40 30 30 1.56 42.11 2.065 23.816 0.778 4.80 4T12 18
PB:1,14,15,28,32
CUM POI e
NIVEAU N(t) a(cm) b(cm) POT Nu Lf lambda alpha As(cm^2) tores cadre
TERRASSE 25 25 25 0.46875 25.633 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH4 30 25 25 0.9375 31.266 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH3 40 25 25 1.40625 41.898 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH2 40 25 30 1.96875 42.658 2.1 29.064 0.747 4.4 4T12 18
PH1 50 25 30 2.53125 53.417 2.1 29.064 0.747 4.4 4T12 18
PH RDC 50 30 30 3.09375 54.177 1.75 20.183 0.797 4.8 4T12+2T10 18
MEZANNINE 60 30 30 3.70125 64.997 1.89 21.798 0.7888 4.8 4T12+2T10 18
PHSS 60 30 30 4.365 65.893 2.065 23.816 0.778 4.8 4T12+2T10 18
PC:3,19,29,30,31
CUM POI e
NIVEAU N(t) a(cm) b(cm) POT Nu Lf lambda alpha As(cm^2) tores cadre
TERRASSE 20 25 25 0.46875 20.633 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH4 40 25 25 0.9375 41.266 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH3 50 25 25 1.40625 51.898 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH2 60 25 25 1.875 62.531 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH1 60 25 30 2.4375 63.291 2.1 29.064 0.747 4.4 4T12 18
PH RDC 70 30 30 2.90625 73.923 1.75 24.22 0.7757 4.4 4T12 18
MEZANNINE 70 30 30 3.4125 74.607 1.89 26.158 0.7646 4.4 4T12 18
PHSS 80 30 30 4.07625 85.503 2.065 23.816 0.778 4.8 4T12+2T10 18
PD:2,6,13,17,18,21,22,27
CUM POI e
NIVEAU N(t) a(cm) b(cm) POT Nu Lf lambda alpha As(cm^2) tores cadre
TERRASSE 40 25 25 0.46875 40.633 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH4 60 25 25 0.9375 61.266 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH3 60 25 25 1.5 62.025 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH2 80 25 35 2.0625 82.784 2.1 29.064 0.747 4.4 4T12+2T10 18
PH1 80 25 35 2.71875 83.67 2.1 29.064 0.747 4.8 4T12+2T10 18
PH RDC 100 35 35 3.375 104.56 1.75 20.183 0.797 5.6 6T12 18
MEZANNINE 100 35 35 4.32 105.83 1.89 18.684 0.8042 5.6 6T12 18
PHSS 120 35 40 5.3525 127.23 2.065 20.414 0.7959 6 6T12 18
PE:11,12,16,26
CUM POI e
NIVEAU N(t) a(cm) b(cm) POT Nu Lf lambda alpha As(cm^2) tores cadre
TERRASSE 40 25 25 0.46875 40.633 2.1 29.064 0.747 4.00 4T12 18
PH4 60 25 25.00 0.9375 61.266 2.10 29.064 0.747 4.00 4T12 18
PH3 80 25 25.00 1.5 82.025 2.10 29.064 0.747 4.00 4T12 18
PH2 100 30 35.00 2.0625 102.78 2.10 29.064 0.747 4.80 4T12+2T10 18
PH1 120 30 35.00 2.85 123.85 2.10 24.22 0.7757 5.28 4T12+2T10 18
PH RDC 140 35 40.00 3.615625 144.88 1.75 17.3 0.8104 6.00 6T12 18
MEZANNINE 160 35 40.00 4.560625 166.16 1.89 18.684 0.8042 6.00 6T12 18
PHSS 200 40 40.00 5.740625 207.75 2.065 17.862 0.8079 9.98 4T12+4T14 21
PF:7,8,20,23,24,25
circulaire
CUM POI e
NIVEAU N(t) a(cm) b(cm) POT Nu Lf lambda alpha As(cm^2) tores cadre
TERRASSE 25 25 25 0.46875 25.633 3 41.52 0.6633 4 4T12 18
PH4 60 30 30 1.03125 61.392 3 41.52 0.6633 4.8 4T12+2T10 18
PH3 80 30 30 1.70625 82.303 3 34.6 0.711 4.8 4T12+2T10 18
PH2 100 35 35 2.49375 103.37 3 34.6 0.711 5.2 8T12 18
PH1 120 35 35 3.28125 124.43 3 34.6 0.711 8.77 8T12 18
PH RDC 140 40 4.06625 145.49 2.5 25 0.7713 5.03 10T14 21
MEZANNINE 170 40 4.91405 176.63 2.7 27 0.7596 14.84 10T14 21
PHSS 200 45 6.0863984 208.22 2.95 26.222 0.7642 13.18 10T14 21
Dans notre projet, ces armatures sont une alternance de cadre et cadre+épingle. Nous
prenons des cadres ayant un diamètre de 6mm et des épingles de diamètre 8mm.
Remarque
Pour le ferraillage transversal les cadres seront serrés aux extrémités .La longueur
critique est la plus grande valeur de:
- La plus grande dimension de la section du poteau hc
- 1/6 de la hauteur nette du poteau he
- 45 cm
l’espacement des cadres selon le RPS200 est (pour des tores dans le sens
longitudinal de øl=20mm) :
- En zone critique : S = min (8øl ; 0.25 bc ; 15 cm)
- En zone courante : S = min (12øl ; 0.5 bc ;30cm)
VIII. VOILE
1. Généralités
La solution de contreventement avec voiles en béton armé est actuellement très
répandue. Ils assurent, dans des conditions économiques, à la fois la transmission des
charges de pesanteur, le contreventement dans la direction transversale des bâtiments
et une isolation acoustique entre deux locaux.
Tandis que pour le voile qui entoure le sous-sol il est soumis à une densité de force
triangulaire des terres ainsi qu’une densité rectangulaire déduite du poids des terres au
repos par l’intermédiaire de coefficient de poussée des terres au repos k0
2. Etude de stabilité
Stabilité au renversement
On doit vérifier que la somme des moments des forces renversantes est inférieure à
la somme des moments des forces stabilisatrices :
On vérifie que :
Stabilité au glissement
On doit vérifier que la somme des efforts renversants est inférieure à la somme des
efforts stabilisateurs :
( ut ) t
Notations
a : épaisseur du voile a
d : longueur du voile d
Condition d’application
Fig22 : dimensions d’un voile
Elancement mécanique
Liaison du mur
Voile armé Voile non armé
verticalement verticalement
Voile encastré en tète et en pied :
Une dalle pleine est un élément à contour généralement rectangulaire dont les appuis
peuvent être continus (poutres, voiles ou murs maçonnés) ou ponctuels (poteaux).
Les dalles pleines sur appuis continus peuvent porter dans deux directions ou bien
dans une seule.
- les dalles proprement dites portent normalement dans deux directions
- les poutres-dalles sont des dalles particulières qui ne portent que dans une seule direction
1. Méthode de calcul :
On désigne par dalles sur appuis continus, les dalles dont le rapport des portées lx/ly est
supérieur à 0.4 (on a 0.4 ≤ lx/ly≤ 1). Lorsque le rapport des portées est inferieur `a 0.4, la
dalle est calculée comme une poutre-dalle de largeur unitaire, soit isostatique soit continue
(dans ce cas, on appliquera la méthode forfaitaire ou la méthode de Caquot pour déterminer
les moments de continuité).
Poisson n’est pas identique à l’ELU et à l’ELS). La valeur de la charge surfacique dépend
aussi de l’état limite considéré.
Le tableau suivant nous donne les valeurs de ρ qui nous permettront de calculer les
M0X et M0Y :
Les tableaux suivants présentent les valeurs de Mox et Moy à l’ELU et à l’ELS :
ELU :
ELS
b. Résultats de calcul :
a. Méthode de calcul :
Les moments maximaux suivant X et Y sont calculés à l’aide des formules
suivantes :
𝑀𝑡𝑥+𝑀𝑤+𝑀𝑒2>1,25𝑀𝑜𝑥
Et 𝑀𝑡𝑥 𝑀𝑜𝑥 𝑀𝑡𝑦+𝑀𝑤+𝑀𝑒2>1,25𝑀𝑜𝑦
𝑒𝑡 𝑀𝑡𝑦 𝑀𝑜𝑦
b. Résultats de calcul :
5. Calcul du ferraillage :
Le ferraillage des dalles sera calculé de la même façon que celui des
poutres en considérant les dalles comme des poutres d’un mètre de largeur.
Les poutres sont des éléments horizontaux en béton armé sollicitées par des
moments de flexion et des efforts tranchants le calcul se fera en flexion simple avec les
sollicitations les plus défavorables. Leur rôle est la transmission des charges du plancher
aux poteaux.
Les poutrelles de notre plancher seront disposées dans le sens de la portée la plus
petite (sauf dans des cas où nous souhaitons décharger des poutres ou de rendre la
conception plus pratique).
La poutre est considérée chargée si son axe est perpendiculaire au sens des
poutrelles, non chargée dans le cas contraire.
Cette phase peut nous servir à nuancer les dimensions géométriques des poutres déjà
calculées pour éviter de grandes retombées et des poutres trop ferraillées.
Les poutres de notre projet sont calculées en flexion simple. Donc les sollicitations
qu’on doit évaluer sont les moments de flexion en travées ainsi que ceux des appuis et
les efforts tranchants.
a. Méthodes de calculs :
a. Méthode forfaitaire:
Elle ne s’applique qu’aux éléments fléchis (poutre, dalle calculées dans un seul sens).
b. La méthode de Caquot :
On utilise cette méthode généralement dans cas de charge Q>2G. Elle s’applique aussi
lorsque les trois premières conditions de risque ne pas être validées.
Pour notre projet, on a fait le calcul avec la méthode de Caquot car on a pris des
sections différentes sur la même ligne et on a des rapports li/li+1 qui dépasse l’intervalle
signalé.
Le moment au droit d’un appui A est calculé en ne tenant compte que des charges se
trouvant sur les deux travées encadrant cet appui, c'est-à-dire la travée située à gauche
de l’appui qui sera affectée de l’indice w et la travée située { droite de l’appui qui sera
affectée de l’indice e.
On considère de chaque côté de l’appui étudié des travées fictives de longueur l’W à
gauche de l’appui et l’e à droite de l’appui. Ces longueurs sont définies de la manière
suivante en fonction des portées réelles l des travées :
Le moment fléchissant ainsi que l’effort tranchant sur travée seront évalués comme
suit :
Où :
La méthode de Caquot nous permet d’évaluer les moments sur les appuis afin de
déduire le moment maximal sur travée.
La distance a relative à une charge P est toujours comptée à partir de l’appui étudié et
est toujours considérée positive.
Dans le cas des poutres consoles les moments se calculent de la même méthode citée
avec une petite rectification au niveau de l’appui qui se trouve { coté de la console qui
subira l’effet de la console. Cet effet est évalué comme suit :
N.B :
Les moments Mn-1et Mn-2 ainsi calculés ne sont provoqués que par la console. On doit
donc appliquer le principe de superposition si d’autres travées sont chargées.
Remarque :
Pour les dalles pleines du sous-sol et lors de la transmission des charges vers les
poutres, ces dernières reprennent des charges trapézoïdales et rectangulaires .On
illustrera ceci dans des exemples de calcul.
2. Calcul du ferraillage
a. Ferraillage longitudinal :
-Le calcul de ferraillage longitudinal sera fait { l’ELU et vérifié { l’ELS.
-Des armatures dénommées « armatures de peau » sont réparties et disposées
parallèlement à la fibre moyenne des poutres de grande hauteur ; leur section est d'au
moins 3 cm² par mètre de longueur de paroi mesurée perpendiculairement à leur
direction. Dans notre présente étude des armatures de peau ont été prévues pour toutes
les poutres dont les hauteurs dépassent 50cm.
- des armatures de montage sont prévues afin d’assurer le bon attachement des
armatures longitudinales. On prend des armatures T10 comme armatures de montage.
-Au niveau des appuis les moments sont négatifs. Afin de résister à ces moments
négatifs, des armatures sont calculées de la même façon citée dans l’organigramme
précédent. Ces armatures calculées seront disposées dans la partie supérieure de l’appui
et sont étalées uniquement sur une longueur précise dite « longueur de chapeau ».
La longueur des chapeaux à partir des nus des appuis est au moins égalent à :
- 1/5 de la plus grande portée des 2travées encadrant l’appui considéré s’il s’agit d’un
appui n’appartenant pas { une travée de rive ;
- ¼ de la plus grande portée des 2travées encadrant l’appui considéré s’il s’agit d’un
appui appartenant à une travée de rive.
a. Ferraillage transversal :
Afin de reprendre l’effort tranchant et limiter les fissures, des armatures transversales
sont disposées en cours successifs plans et normaux { l’axe longitudinal de la poutre.
Dans chaque cours elles forment une ceinture continue sur le contour de la poutre et
embrassent toutes les armatures longitudinales. Les armatures transversales doivent
être bien attachées.
Vérifier que :
Et vérifier que:
3. Exemples de calcul :
Calcul à l’ELU :
Calcul à l’ELS
Gi-
travée L(m) l'(m) H(m) réduit(t/m) Qb(t/m) Ps(t) calcul des betas
1 6,55 6,55 0,65 1,32956273 1,63929396 3,63363806 beta2 1,65639431
2 4,5 3,6 0,45 1,10992829 1,4157091 3,08060153 beta3 0,83847656
3 2,65 2,12 0,4 0,58816902 0,34907152 1,23132505 beta4 1,46226415
4 3,1 3,1 0,4 0,83259976 0,5985614 1,84746105
moment sur appuis moments isostatiques
M12(t.m) 4,92747077 travée M0min(t.m) M0max(t.m)
appui 2 M21(t.m) 6,69629772 1 10,6952934 19,4865196
M22(t.m) 8,04225504 2 4,21425897 7,79777263
3 0,77445317 1,08087252
M12(t.m) 1,14651281 4 1,5002407 2,21926258
appui 3 M21(t.m) 2,23642618
M22(t.m) 2,32060446
moments en travées
M12(t.m) 1,08721821 travée Mtmin(t.m) Mtmax(t.m)
appui 4 M21(t.m 0,76029135 1 8,62575572 16,6740745
M22(t.m) 1,16217873 2 0,29285371 4,42002551
-
appui 1 2,92297794 3 0,88736902 1,08087252
appui 5 0,33288939 4 1,18091833 1,7377272
longueur
de chapeau
appuis a(m) H(m) Mu(t.m) Ast(cm²) Ms(MN,m) Ast2(cm²) Ferraillge (m)
1 0,25 0,65 4,14382281 1,62 0,029 15,07 6T16 3T12 1,8375
2west 0,25 0,65 11,52 4,70 0,081 15,07 6T16 3T12 3,525
2 est 0,25 0,45 11,5261555 7,79 0,081 10,05 6T14 3T10 3,525
3 0,25 0,4 3,32155651 2,28 0,024 8,79 6T14 2,05
4 0,25 0,4 1,64046846 1,10 0,012 8,79 6T14 1,8
5 0,25 0,4 0,46557867 0,33 0,034 8,79 6T14 0,975
Ferraillage transversal
Le ferraillage transversal est calculé { l’Elu et { l’ELS ,le tableau suivant donne les
résultats retenus
Dessin de ferraillage
Les charges ponctuelles sont dues aux poteaux créés pour le 5eme étage en recul.
On donne ci-après le détail de calcul { l’ELU et { l’ELS.
Calcul à l’ELU
longueur
de
appuis a(m) H(m) Mu(t.m) Ast(cm²) Ms(t.m) Ast2(cm²) Ferraillage chapeau(m)
1 0.25 0.5 6.93857613 3.37 4.5045387 4,3 4T12 0.95
2w 0.25 0.5 20.6497473 11.54 14.949862 14.21 6T16 3T12 1.475
2e 0.25 0.45 20.6497473 11.54 14.949862 14.21 6T16 3T12 1.475
3 0.25 0.45 1.49198963 0.78 1.0661963 2.38 4T12 0.785
Ferraillage transversal
c)Dessin de ferraillage :
XI. ESCALIER
1. Pré-dimensionnement des escaliers :
La hauteur de la paillasse est de l’ordre de L/28, dans notre cas on prend : h=20 cm
Pour la hauteur il est conseillé de prendre une valeur comprise entre 15cm et 20cm.
2. Calcul de ferraillage
XII. FONDATIONS :
1. Généralités
On appelle fondation, la partie d'un ouvrage reposant sur un terrain d'assise auquel
sont transmises toutes les charges permanentes et variables supportées par cet ouvrage.
Elle permet d’assurer la stabilité de l'ouvrage et de limiter éventuellement les
tassements compatibles avec l'utilisation de l'ouvrage (quelques mm)
Importance de l’étude des Fondation
Le sol étant l’élément de base d’une construction, l’étude des fondations est de la
première importance.
La connaissance du sol de fondation doit précéder toute étude de structure quelle
qu’elle soit. En effet, le sol est une donnée alors que la structure est à définir et pour une
bonne partie, la conception de celle-ci sera fonction des caractéristiques du sol de
fondation.
On distingue les fondations superficielles ou peu profondes tel que les semelles et le
radier et les fondations profondes comme les pieux et les puits. On dispose dans la
pr t qu ’u r versité de fondations entre lesquelles on devra choisir des
t urs ’ t r t u s à s u s uvements de nappe
phréatique, la d v rs t s s ’ x ut t ’ u s ât ts à x st ts
sur le sol sous–jacent (mitoyenneté). La solution doit vérifier deux conditions:
● Les tassements doivent être admissibles pour ne pas endommager le bâtiment. Les
t ss ts r t ss t us p us r qu t ’ ts pour la structure. Un
même tassement différentiel aura des conséquences plus ou moins graves selon la
nature de la construction ; ’ utr p rt t ss t p r t
construction qui intervient sur la répartition des efforts au niveau de la fondation.
Conclusion
De très nombreuses techniques sont disponibles pour fonder les bâtiments. Il faut
effectuer un choix au regard des considérations techniques (qualité du sol et
caractéristiques du bâtiment en projet) et économiques (coût relatif des différentes
solutions possibles).
La réaction du sol sous une structure peut être le plus souvent caractérisée par une
valeur ultime qu. La capacité portante d'un sol se caractérise par sa résistance au
tassement en fonction de la cohésion et des frictions internes.
La mesure de la contrainte admissible est une performance technique spécifique
qu'il est indispensable de connaître pour établir le système de fondation d'un ouvrage.
La mesure de cette performance s'acquiert par des essais de sol superficiels (essais à la
table) ou par des sondages.
Le rapport de sol, établi par le laboratoire vu ’u stru t p ur t
notamment de préciser la valeur de la contrainte de calcul q, La nature des sols
rencontrés est relevée à travers les sondages .
3. Semelle filante :
On prévoit sous le voile qui contourne le sous- sol ainsi que les voiles de
l’escalier et de la cage d’ascenseur une semelle Filante qu’on dimensionne pour
une longueur de 1 m.
a = 20 cm
l = 1m
On Détermine : on a ( ) v st r v rt p r
P=25t y compris le poids de la semelle soit une semelle filante de largeur 80cm.
Pour le calcul de la semelle aux limites de terrain on ne considère pas le moment qui est
du à l’excentricité de l’effort normal par rapport au centre de gravité de la section. Car ce
moment sera stabilisé par les poutres de redressement.
4. Semelle isolée
a. Calcul de coffrage
Avec :
a : la dimension du poteau ;
Vérifications du coffrage
Dans la présente étude, Le choix définitif du coffrage des semelles sera justifié selon
deux critères :
Dans le cas où cette condition n’est pas vérifiée, on doit augmenter A avec un pas de 5
centimètre.
b. Calcul de ferraillage :
Dans cette partie nous calculerons le ferraillage nécessaire à assurer la stabilité interne
des semelles. C'est-à-dire que les sections d’acier calculées sont destinées { compenser
les contraintes de traction qui apparaissent dans le béton des semelles
Méthode de calcul :
Les méthodes de calcul des fondations sont multiples et reposent sur plusieurs
hypothèses. Notre présente étude est faite en s’appuyant sur la méthode des bielles.
Pour les semelles isolées, la valeur de la section des armatures à mettre dans chaque
direction est donnée par : 𝑁(𝐴−𝑎)
As =
𝑑𝑎 𝑠
da : la hauteur utile ;
Dans les calculs, les valeurs de N et de sont prises selon la combinaison des
charges considérée.
NB
- La détermination de la section réelle des armatures s’appuie essentiellement sur
la valeur de l’espacement envisagée
- L’enrobage des armatures est pris égal { 5cm.
- Longueur des barres :
La longueur des barres dans les deux directions est déterminée en comparant la
longueur de scellement ls à la dimension de la semelle B :
𝝉𝒔 𝜓𝑠 𝑓𝑡 𝑀𝑃𝑎
SEMELLE Nu(t) Ns(t) a(cm) A(m) B(m) d(m) Au(cm²) As(cm²) TORES/x TORES/y
10T10
SA 40 30 30 1.2 1.2 0.25 4.140 7.219 e=12 10T10 e=12
10T12
SB 60 45 30 1.5 1.5 0.3 6.900 12.032 e=14 10T12 e=14
15T12
SC 80 65 35 1.7 1.7 0.35 8.871 16.759 e=12 15T12 e=12
21T12
SD 120 100 40 2 2 0.4 13.800 26.738 e=10 21T12 e=10
SE 200 150 45 2.6 2.6 0.55 22.477 39.195 35T12 e=8 35T12 e=8
SF 200 150 45 3 3 0.65 22.558 39.336 35T12 e=8 35T12 e=8
SEMELLE Nu(t) Ns(t) a(cm) A(m) B(m) d(m) Ax(cm2) Ay(cm2) TORES/x TORES/y
10T10
SA' 40 30 30 1.2 1 0.25 7.219 5.615 e=12 8T10 e=14
10T12 13T10
SB' 60 45 30 1.5 1.2 0.3 12.032 9.024 e=14 e=10
15T12
SC' 80 65 35 1.7 1.3 0.35 16.759 11.793 e=12 15T10 e=9
21T12 15T12
SD' 120 100 40 2 1.5 0.4 26.738 18.382 e=10 e=10
SE' 200 150 45 2.6 2 0.55 39.195 28.257 35T12 e=8 26T12 e=8
Dispositions constructives :
Puisque La zone d’implantation de notre projet est reconnue par son climat modéré, on
descend le niveau d’assise des fondations à une profondeur hors gel de 0.
5. Dispositions constructives :
a. Hauteur hors gel :
Puisque La zone d’implantation de notre projet est reconnue par son climat modéré, on
descend le niveau d’assise des fondations à une profondeur hors gel de 0.5m Afin d’éviter
que le sol d’assise des semelles soit affecté par les cycles de gel et de dégel du sol.
b. Niveau de fondations :
Dans le présent projet, on préconise l’implantation des fondations dans le même niveau afin
d’éviter tout problème de tassement différentiel dans la structure.
Des aciers en attente sont à prévoir comme amorce de ferraillage de poteaux. Ils sont ancrés
dans la semelle avec un minimum de T20.
d. Béton de propreté :
Afin de protéger les semelles contre toute éventuelle agression du sol, une couche de 10cm
de béton de propreté est prévue sous les semelles.
Définition :
Les longrines sont des poutres relient les poteaux au niveau de l'infrastructure afin de
rigidifier le structure et d’assurer la protection de la structure contre tout éventuel
perturbation dynamique. Une longrine périphérique est dite chainage.
Pour le chainage, on prend une section géométrique 40X20 avec une section d’acier
longitudinal 6T10 et Cadre+ep T6 comme armature transversale avec un espacement de
15cm.
Pour les longrines, on prend une section géométrique 20X40 avec une section d’acier
longitudinal 3T12 3T10 et Cadre+ep T6 comme armature transversale avec un
espacement de 15cm.
Poutre de redressement :
Pour remédier { l’excentrement inévitable des semelles de rive et de coins, une
longrine dite de redressement est placée entre la semelle excentrée et la semelle voisine
dans la direction de l’excentrement. Cette longrine a pour rôle de reprendre le moment
résultant de l’excentrement des semelles.
COCLUSION
Ce stage nous a permis de se confronter à une situation de projet
différents.