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Rapport de stage ingénieur

Présenté par : Dirigé par :

- Mohamed CHARFAOUI - M. Mohamed

- Brahim ELKBIR BAKAOUI


EHTP 2011/2012 LEBEST

SOMMAIRE

I. preambule .......................................................................................................................... 4
II. Présentation de l’organisme d’accueil : ............................................................................. 4
III. Présentation du projet : ..................................................................................................... 5
IV. Hypothèses de calcul et caractéristiques des matériaux : ................................................. 7
1. Hypothèses de calcul : ..................................................................................................... 7
2. Caractéristiques des matériaux :..................................................................................... 7
a. Béton :.......................................................................................................................... 7
b. Acier : ......................................................................................................................... 10
V. Conception de la structure ............................................................................................... 13
1. La conception : .............................................................................................................. 13
2. Contraintes architecturales : ......................................................................................... 13
VI. Pré dimensionnement des éléments de la structure ....................................................... 15
1. Plancher : ....................................................................................................................... 15
2. Les poutres : .................................................................................................................. 18
3. Evaluation des charges : ................................................................................................ 20
VII. LES Poteaux : ................................................................................................................ 23
1. Calcul des surfaces d’actions : ....................................................................................... 23
2. Descente de charges : ................................................................................................... 26
3. Dimensionnement des poteaux .................................................................................... 28
VIII. VOILE ............................................................................................................................. 36
1. Généralités .................................................................................................................... 36
2. Etude de stabilité .......................................................................................................... 38
IX. Calcul de ferraillage de la dalle pleine ph rdc : ................................................................ 39
1. Méthode de calcul : ....................................................................................................... 39
2. Calcul des moments développés au centre du panneau : ............................................ 39
3. Calcul des moments sur appuis : ................................................................................... 41
4. Calcul des moments maximaux en travées ................................................................... 43
5. Calcul du ferraillage : ..................................................................................................... 44

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X. Calcul de ferraillage des poutres ...................................................................................... 45


1. Calculs des sollicitations : .............................................................................................. 45
a. Méthode forfaitaire: .................................................................................................. 46
b. La méthode de Caquot : ......................................................................................... 46
2. Calcul du ferraillage ....................................................................................................... 52
3. Exemples de calcul : ...................................................................................................... 54
XI. Escalier.............................................................................................................................. 60
1. Pré-dimensionnement des escaliers : ........................................................................ 60
2. Calcul de ferraillage ....................................................................................................... 60
XII. FONDATIONS : ............................................................................................................... 62
1. Généralités .................................................................................................................... 62
2. choix du type de fondation ........................................................................................... 63
3. Semelle filante : ............................................................................................................. 63
4. Semelle isolée................................................................................................................ 64
a. Calcul de coffrage ...................................................................................................... 64
b. Calcul de ferraillage :.............................................................................................. 66
5. Dispositions constructives : ........................................................................................... 69

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Remerciement :
Celui qui ne remercie pas les gens ne remercie pas Dieu, donc au terme de
ce travail, Nous tenons à exprimer notre immense gratitude, et à présenter nos
remerciements les plus sincères à Mr Mohamed ELGUIM ingénieur d’Etat et
gérant du bureau d’étude LEBEST Sarl de nous accorder le stage, et à Mr
Mohamed BAKAOUI ingénieur de département bâtiments qui a eu l’amabilité
d’assurer notre encadrement durant la période de réalisation de notre travail en
nous fournissant une aide précieuse, ce n’est pas parce que la tradition l’exige
mais vraiment ils le méritent .

Nos vifs remerciements s’adressent également à Mr Abdellatif ingénieur


d’état, on n’ose pas oublier de remercier tous les techniciens de la section de
bâtiments, Younes-Jawad-Mustapha, pour leurs explications, leurs disponibilités
et pour tout ce qu’ils ont fait pour nous faire profiter de leurs expériences.
Encore une fois merci à tout le personnel de LEBEST pour son soutien et sa
collaboration.

Nous adressons par la même occasion, nos plus vifs remerciements aux
responsables et au corps professoral de L’Ecole Hassania des Travaux Publics
pour les efforts qu’ils n’ont cessés de déployer pour assurer une meilleure
formation.

Enfin, nos remerciements vont à tous ceux qui ont contribué de prés ou de
loin à l’élaboration de ce projet.

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I. PREAMBULE

Dans le cadre d’une stratégie de formation se basant sur deux axes, l’un théorique et
l’autre pratique, l’Ecole Hassania des Travaux Publics « EHTP » donne l’opportunité aux
élèves ingénieurs dans leur deuxième année de découvrir et d’explorer le milieu
professionnel à travers un stage intitulé « stage ingénieur » dans lequel l’élève ingénieur est
amené à réaliser ou bien un projet d’expertise au sein d’un bureau d’étude, ou bien de
piloter l’exécution des travaux au niveau d’un chantier. Ce stage permet à l’élève ingénieur
d’approfondir ses connaissances et ses acquis et lui permet également de mieux s’adapter à
des conditions qui diffèrent de celles de sa vie d’étudiant et qui nécessitent autant
d’implication et de communication.

C’est dans ce cadre que s’inscrit notre « Stage ingénieur », qui s’est déroulé ai sein du
bureau d’études LEBEST Sarl et qui s’est étalé sur une durée de 6 semaines. Notre mission
était de concevoir et de dimensionner un bâtiment R+5. Le présent rapport en est un
compte-rendu à travers lequel nous allons essayer de vous donner un large aperçu sur le
déroulement, les activités effectuées ainsi que les apports personnels et professionnels tirés
tout au long du stage.

II. PRESENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL :

Le bureau d’études LEBES fut créé en 1992. Il est actuellement dirigé par Mr. El GUIM
Mohammed ingénieur de l’Institut Agroalimentaire et Vétérinaire Hassan II. LeBEST est
le bureau d’études phare de la région de Tadla-Azilal. Il intervient dans toutes les phases
d’un projet de BTP { savoir l’étude de conception, l’étude technique et le suivi des
travaux.

Actuellement, LEBEST est un Bureau d'Études pluridisciplinaire dont l'effectif du


personnel est d'environ 30 personnes. Il est subdivisé en trois départements à savoir :

Département administratif : Chargé de la direction et la gestion du bureau.


Département de Topographie : Chargé de toutes les études de topographie à
savoir les levés topographiques, les enquêtes parcellaires, les plans cotés…etc.
Département de Génie Civil : Ce département contient les bureaux suivants :

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Bureau du chef de département : chargé de la gestion et le contrôle du département


ainsi que l’élaboration des projets et le suivi des chantiers.

Section bâtiment : elle est chargée des études et de suivi des travaux de béton armé.

Section des routes : c’est une cellule chargée des études et de suivi de travaux des routes.

Section hydraulique : elle est chargée des études et de suivi de travaux d’assainissement et
de voirie.

Section informatique : elle est chargée de la programmation et la maintenance du matériel


informatique.

III. PRESENTATION DU PROJET :

Le projet étudié est un bâtiment R+5 localisé à la propriété Saada , Angle collège Driss
Benzekri et lycée Hassan II ,dans la commune urbaine de la ville de Béni Mellal. Ce
lotissement est destiné principalement pour l’Habitation
il s’agit d’un bâtiment à un S/sol + RDC + 5 étages, de forme irrégulière
Les niveaux sont disposés comme suit :

 Un sous-sol de 2,95 m de hauteur.


 Un RDC de 5,2m de hauteur, contenant une mezzanine de 2,7m de hauteur.
 Tous les étages courants, allant du 1er jusqu’au 5ème ont une hauteur de 3m.
 Une terrasse inaccessible.

 Caractéristiques géométriques du bâtiment :

Hauteur Total (m) 21,8


Longueur (m) 21,58
Largeur (m) 19,95

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Figure1 : vue et coupe verticale

Figure2 : coupe sur étage courant

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IV. HYPOTHESES DE CALCUL ET CARACTERISTIQUES DES


MATERIAUX :
1. Hypothèses de calcul :

Notre étude sera menée en respectant les prescriptions exigées par les règlements
suivants :

- Le règlement BAEL 91 révisées 99 : qui est un recueil des règles techniques de


conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode
des états limites (ELU/ELS).

- Le règlement de construction parasismique (R.P.S.2000) :il a pour objectifs de définir


l’action sismique sur un bâtiment ordinaire et de présenter un ensemble des exigences
minimales de conception et de calcul ainsi que des dispositions constructives à adopter
pour permettre aux bâtiments ordinaires de résister convenablement aux secousses
sismiques.

2. Caractéristiques des matériaux :

La structure porteuse de notre bâtiment est constituée du béton armé qui est un
mélange de béton et d’acier. Ci-dessous, on explicitera les caractéristiques de ces deux
matériaux constitutifs.

a. Béton :

C’est un mélange d’un squelette granulaire inerte (sable+gravier+air) et d’une pate


liante (ciment+eau+adjuvants+ajouts). Les proportions adéquates (donner par un
laboratoire spécialisé) de chaque constituant sont indiquées par une formulation
spéciale à chaque cas selon les performances souhaitées et les propriétés du squelette
granulaire.

La composition courante d’ 1m3 de béton est la suivante :

 350 kg de ciment de CPJ 35/CPJ45


 400 L de sable DS < 5 mm
 800 L de gravillon 5 mm < Dg < 25 mm
 175 L d’eau de gâchage

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i) Caractéristiques physiques et mécaniques du béton :


 Masse volumique : pour le béton non armé, elle est prise dans notre présente
étude égale à 2.2 t/m3.
Résistances caractéristiques : lors de notre étude, on a pris une valeur de 25
MPa pour fc28, et par conséquent : f t 28  0,6  0,06 f c 28  2,1MPa.

Lors du coulage du béton, un contrôle régulier et des visites { l’improviste sont exigés
afin d’assurer une application exacte de la formulation prescrite.

ii) Contraintes limites :

ELU :
L’état limite ultime est un état qui correspond à la valeur maximale da la capacité
portante de la structure dont le dépassement équivaut à la ruine de la structure.

La contrainte { l’ELU est notée fbu tel que :

0,85
f bu  f c 28
b

Avec :

b=1,15 en cas de situation accidentelle.

b=1,50 en cas de situation durable ou transitoire.

Figure 3: Diagramme contraintes-déformations du béton à L'ELU

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fbu=14,17 MPa

ELS :
L’état limite de service est un état qui correspond { la valeur limite au-delà de laquelle
les conditions normales d’exploitation de la structure ne sont plus satisfaites.

La contrainte à l’ELS est donnée par :  bc  0,6 f c 28

Figure 4: Diagramme contraintes-déformations du béton à L'ELS

=15 MPa

iii) Module de déformation longitudinale du béton :


Ils existent deux modules de déformation déterminés d’après le BAEL 91.

Le module de déformation instantanée :


Pour des charges d’une durée d’application inférieure { 24 heurs on a :

Eij  11003 f cj Donc : E i 28  32164,2MPa

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Le module de déformation différée :


Pour des charges de longue durée d’application on a :

E vj  3700  3 f cj Donc : E v 28  10721,4MPa


iv) Coefficient de Poisson:
Ce coefficient étant le rapport des déformations transversales et des déformations
longitudinales noté "". Conformément au règlement BAEL 91 :

ELU : =0  calcul des sollicitations (béton fissuré).

ELS : =0,2  calcul des déformations (béton non fissuré).

b. Acier :

L’acier est un alliage fer carbone en faible pourcentage, son rôle est d’absorber les
efforts de traction, de cisaillement et de torsion.

On distingue deux types d’aciers :

 Aciers doux ou mi-durs pour 0.15 à 0.25٪ de carbone.


 Aciers durs pour 0.25 à 0.40 ٪ de carbone.

Le module d’élasticité longitudinal de l’acier est pris égale { : Es=200 000 MPa.

La caractéristique mécanique la plus importante des aciers est la limite élastique fe.

Type d’acier employé : d’après les nouvelles dispositions en vigueur, l’acier exigé
est un acier haut adhérence de type FeE5OO.

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v) Contraint limite de l'acier :


ELU :
On adopte le diagramme contrainte-déformation suivant :

Figure 6: diagramme contrainte-déformation de l’acier.

Avec :

fe : contrainte limite élastique.


s : déformation (allongement) relative de l’acier.

 fe 
 es   
  s Es 
s : contrainte de l’acier.
s : coefficient de sécurité de l’acier.
s =1.15 en cas de situations durables ou
transitoires.
s =1.00 en cas de situations accidentelles.

ELS :
Cette contrainte dépend de la nature des fissures dans le béton, on détermine :
i. Fissuration peu préjudiciable : pas de vérification.

ii. Fissuration préjudiciable :  s =Min (2/3fe ; 150) (MPa)


s
=202MPa

iii. Fissuration très préjudiciable :  s =Min (1/2fe ; 110) (MPa)


s
=165MPa

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Avec  : coefficient de fissuration.


=1 pour les aciers ronds lisses.
=1,6 pour les aciers à haute adhérence (HA).

vi) Coefficient d’équivalence :


Es
Le coefficient d’équivalence noté n est le rapport suivant : n  15
Eb
Avec :
n : coefficient d’équivalence.
Es : module de déformation de l’acier.
Eb : module de déformation du béton.

Récapitulation :

vii) Béton :
fc28=25MPa

fbu=14,17MPa

 bc =15 MPa

viii) Acier :
Type FeE500 haut adhérence.

fe=500MPa

 s =202MPa en FP

 s =165MPa en FTP

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V. CONCEPTION DE LA STRUCTURE
1. La conception :

La conception de l’ouvrage est la phase la plus importante dans l’étude d’une


construction, elle consiste dans le choix de la structure la plus optimale, c’est-à-dire celle qui
respecte le plus, les exigences du maitre d’ouvrage, de l’architecte et du bureau de contrôle,
tout en gardant une structure bien porteuse, facile à exécuter et moins couteuse sur le plan
économique. Aussi, le respect des normes qui réglemente le type de la structure étudiée est
indispensable. La conception se base sur les plans d’architecte, ces plans sont donnés ou
reproduits sur AUTOCAD pour faciliter la manipulation.
En général les étapes à suivre dans cette phase sont :
 Vérifier la faisabilité de la variante ;
 S’assurer que les plans respecte les fonctions prévus pour la construction ;
 Respecter les normes et les règles qui régissent une telle construction ;
 Vérifier la conformité entre les niveaux de la structure;
 Chaîner les poteaux ;
 S’assurer que les dalles et les poutres sont bien appuyées ;
 Pré-dimensionner les éléments (dalles, poutres, poteaux et voiles) ;
 Renommer les niveaux ainsi que leur éléments ;
 Définir les dalles et indiquer leur sens de portée.
 Tracer les axes verticaux et horizontaux des poteaux et donner la cotation entre axes.
 Dessiner le plan de coffrage.
Toujours est-il que l’ingénieur est limité par des contraintes tel que :

2. Contraintes architecturales :
Celles-ci peuvent être réduites en deux conditions :

- Il faut éviter d’avoir de grande retombée de poutre ou de sortie de poteau dans


les coins de logements ;
- Il ne faut pas avoir des poteaux qui débouchent au hasard dans les commerces,
les bureaux et au milieu des chambres et des salons des étages inférieurs.

Pour la première condition nous aurions pu dissimuler les poutres dans les cloisons,
cependant les poteaux susceptibles de supporter une telle structure sont de grandes
dimensions et ne peuvent être invisibles de point de vue architectural.
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La seconde condition nous a limité le choix des dimensions et des positions de la


structure porteuse.

Figure7 : conception des poutres et des poteaux PH-RDC

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VI. PRE DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DE LA STRUCTURE


1. Plancher :

Les planchers ou les dalles se composent de trois parties distinctes


 La partie portante
 Le revêtement
 Le plafond
La partie portante doit résister aux charges transmises par le poids propre et aux
surcharges prévues par les règlements en vigueur. Le poids propre comprend, outre le poids
de l'élément porteur lui-même, le poids du revêtement et celui du plafond. Les surcharges à
admettre, dans le calcul des planchers, sont fixées par NF P 06-004 du règlement BAEL 91
Révisé 99.

a. Dalles poutres :

Une dalle poutres est un élément à contour généralement rectangulaire dont les
appuis sont continus (poutres, voiles ou murs maçonnés).
Les dalles poutres peuvent porter dans deux directions ou bien dans une seule.

Figure8 : portées 𝒍𝒙 et 𝒍𝒚 d’un panneau

Les portées et d'un «panneau» de dalle sont mesurées entre les nus des appuis:

- Si , la dalle est considérée comme portant dans deux directions.

- Si , la dalle est considérée comme portant uniquement dans le sens de sa petite


portée.

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i) Epaisseur de la dalle :

Elle résulte des conditions :


 Résistance à la flexion : (pour une dalle pleine portant sur deux appuis)

 Travée isostatique : (valeur limite )


 Travée continue : h > l/2 (pour une dalle pleine portant sur 4 appuis :
à avec l : portée principale de la dalle).
 Isolation acoustique (loi de masse)
 Rigidité ou limitation de flèche ~ 1/500
 Sécurité en matière d’incendie : -7cm pour une heure de coupe-feu
-11cm pour deux heures de coupe-feu.

La dalle poutre coulée sur place présente deux inconvénients principaux : une durée de
mise en œuvre importante provoquée par la mise en place et le retrait des coffrages et par la
confection de l'armature, et surtout un poids élevé nécessitant des fondations conséquentes,
en particulier pour les immeubles comportant de nombreux étages.
Conclusion

b. Les planchers en hourdis :

Les hourdis de brique ou de béton, par rapport à la dalle poutres, permettent d'alléger
sensiblement la construction, mais au prix d'un temps de main d'œuvre entraînant un coût de
réalisation souvent excessif. Cette technique nécessite en effet la mise en place préalable
d'une série de poutres rapprochées entre lesquelles sont posés manuellement un grand
nombre de hourdis. En outre la sous-face de l'ouvrage composée d'éléments de textures
différentes rend les travaux de finition malaisés.

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1 : Dalle de compression
2 : Corps creux
3 : Poutrelle
Figure9 : Composantes d’une dalle en hourdis

Les planchers sont constitués de corps creux reposant sur les poutrelles qui seront à leur
tour disposées généralement suivant les petites portées.

La hauteur totale du plancher doit satisfaire la condition suivante :

L : longueur de la portée libre maximale de la grande travée dans le sens des poutrelles,

Un catalogue donne les portées qu’on peut atteindre avec une épaisseur voulu et un
choix du type de poutrelles, isolées ou jumelées.

Les dalles à corps creux présentent les avantages suivants :


- Facilité de réalisation ;
- Les portées de notre projet sont modérées ;
- Meilleur isolation thermique et acoustique ;
- Légèreté (diminution des charges permanentes) ;
- Coût faible par rapport à la dalle pleine.

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c. Pré dimensionnement des dalles :

- Les planchers supportent des charges de revêtement, en plus de cloisons de


distribution fragiles, on peut donc estimer l’épaisseur de la dalle par l’expression
suivante :
( )
- Dalle à corps creux : ( )

- Dalle pleine h = L / 35
- Pour les planchers de la terrasse et des étages courants, ainsi que pour le 1er étage,
on prend h= 20 cm soit 16+4.
- Pour le plancher haut du sous-sol, on a choisi des dalles pleines, compte tenu des
exigences particulières en termes de protection incendie, car il y’aura un parking
pour voitures dans le sous-sol donc h = 14cm.

2. Les poutres :

Ces éléments de la structure sont des éléments horizontaux qui supportent en plus
de leur poids propre les charges des dalles et celles des cloisons lourdes qui y sont
posées.

Soient a la petite dimension et b la grande dimension.

Figure10 : poutre rectangulaire

D’après la documentation en vigueur, les relations de pré dimensionnement des


poutres adoptées dans notre projet sont :

- Poutre isostatique : b≥l/10


- Poutre continue : b≥l/16
- 0.3 ≤a/b≤ 0.5
Avec l : la portée de la poutre calculée entre les nues des poteaux.

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Le règlement RPS2000 exige une valeur minimale des arêtes des poutres de l’ordre
de : amin=20cm.

Le même règlement exige une arête minimale de 25cm pour les poteaux.

Dans notre projet, on prend : amin=25cm.

Le tableau suivant illustre les sections des poutres du PH sous-sol :

Figure11 : axes des poutres PH-RD

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poutre b(cm) h(cm) poutre b(cm) h(cm)


A13 25 60 1AB 25 40
A34 25 45 1BC 25 40
A46 25 40 1CF 25 40
A67 25 40 1FH 25 40
A'67 25 40 2CF 25 40
B13 25 65 2FI 25 60
B34 25 45 2IJ 25 40
B46 25 40 3AB 25 40
B67 25 40 3BC 25 40
C13 25 75 3CE 25 40
C47 25 60 3EI 25 65
E23 25 40 3IK 25 40
E47 25 60 4AB 25 40
F12 25 45 4BC 25 40
H67 25 40 4EI 25 65
I23 25 40 4IK 25 40
I34 25 45 6AB 25 40
I46 25 40 6BC 25 40
K33' 25 40 6EG 25 50
K3'6 25 40 6GI 25 50
K67 25 40 6IK 25 40
arcJK 25 40 7AB 25 40
arcHJ 25 75 7BC 25 40
7EI 25 65 7CE 25 40
7IK 25 40
En pratique le BET exige une valeur minimale de 40cm pour « b » pout toutes les poutres
Périphériques

3. Evaluation des charges :

i) Charges permanentes :
 Pour la terrasse :

Figure12 : coupe sur terrasse

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 on prévoit une pente avec 17 cm d’épaisseur moyenne en béton non armé :


 Une étanchéité multicouche en ciment volcanique, enduit plastique ou feutre
bitumé, épaisseur 2cm et l’isolant
 Une protection de l’étanchéité réalisé par une couche d’asphalte gravillonné de sur
deux feuilles papier kraft
 Des acrotères

Tableau: charges permanentes terrasse

description Unité Valeur


pp Plancher 20cm Kg /m² 265
Forme de Pente 17 cm Kg /m² 408
Complexe d'étanchéité 3 cm Kg /m² 15
Plancher
protection 4 cm Kg /m² 88
faux plafonds/enduit 5 cm Kg /m² 36
Total Kg /m² 812
Acrotère Cloisons 1,5 m Kg /m 300

 Pour l’étage courant, 1er étage compris


 Les cloisons de distribution seront des BA13, avec des agglos autour des gaines
 L’enduit qui sera utilisé est un enduit au mortier de liants hydrauliques
 A l’exception de la terrasse, tous les planchers ont un revêtement composé des
couches suivantes :
1) 4 cm de chape de mortier de ciment
2) Carrelages scellés en grès cérame format 10*10 (le mortier de pose compris)
 Tous les sous-planchers sont composés de 10cm d’enduit en plâtre
 Cloisons extérieurs

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Tableau : charges permanentes étage

description Unité Valeur


pp Plancher 20cm Kg /m² 265
revêtement 7 cm Kg /m² 140
faux plafonds/enduit 10 cm Kg /m² 30
Plancher
Cloison de
15 Kg/m² 75
distribution
total 510

 Pour le sous-sol :

Tableau : charges permanentes pour les sous


sols

description Unité Valeur


pp Plancher 14cm Kg /m² 350
revêtement 7 cm Kg /m² 140
Plancher faux plafonds/enduit 10 cm Kg /m² 30
total 520

ii) Récapitulatif des charges sur les étages :


Pour la suite des calculs, on retient les valeurs de charges résumées dans le tableau
ci-dessous :
Tableau : Récapitulatif des charges sur les étages

charges permanentes charges d'exploitation


Etage (Kg/m²) (Kg/m²)
Terrasse 812 100
Etage courant+1er etage 510 175
Mezzanine 510 175
Rdc(PH SSol) 520 500

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VII. LES POTEAUX :


Dans cette partie, les étapes à suivre sont :

 Le calcul des charges appliquées sur chaque étage en évaluant l’ensemble des
charges permanentes et d’exploitation appliquées sur chaque plancher ;
 Le calcul de la surface d’action affectée { chaque poteau ;
 Faire la descente de chaque poteau ;
 Calcul de l’effort normal ultime Nu et celui de service Ns ;
 Détermination de la section du poteau en respectant les prescriptions du
RPS2000 selon lesquelles les dimensions des poteaux sont au moins de 25cm.
 Injection du poids propre de chaque poteau dans les calculs et vérification des
sections ;
 Vérification de flambement en vérifiant que : (lf/a)<15, avec lf longueur de
flambement et h la hauteur de la section droite dans le plan de flambement.
 Calcul du ferraillage de chaque poteau en respectant les conditions de non
fragilité.

1. Calcul des surfaces d’actions :


On commence par l’évaluation de l’ensemble des surfaces d’action de chaque poteau,
après on essayera de les regrouper dans des catégories de même surface d’action.

La nomenclature de chaque poteau est faite selon le numéro de la ligne et de la


colonne dont il fait l’intersection sauf pour ceux qui ne sont pas continus ils sont
précédés par le numéro de l’étage de la fin suivi de celui du début.

Pour le calcul de la surface d’action dans le cas des Corps creux, chaque poteau
supporte une partie du plancher délimitée en prenant la moitié de chaque poutre (ou de
la moitié de la dalle en cas d’absence de poutre) et comme cela on forme la surface
d’action de chaque poteau ayant une forme de rectangle. De ce rectangle on diminue les
petites dimensions des poutres.

Figure13 : surface d’action d’un poteau

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 23


EHTP 2011/2012 LEBEST

Pour calculer les surfaces on a utilisé le logiciel Autocad :

Figure14 : nomination des poteaux avant regroupement

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 24


EHTP 2011/2012 LEBEST

POTEAU SS(m²) MEZZANINE RDC(m²) 1ER(m²) 2EME(m²) 3EME(m²) 4EME(m²) 5EME(m²)


P1 5.27 * 5.27 6.04 6.04 6.04 6.04 6.04
P2 9.55 * 9.55 9.55 9.55 9.55 9.55 9.55
P3 7.28 * 7.28 7.28 7.28 7.28 7.28 7.28
P4 6.28 * 6.28 * * * * *
P5 3.57 * 3.57 * * * * *
P6 14.18 * 14.18 15.1 15.1 15.1 15.1 *
P7 20.08 7.02 20.08 20.08 20.08 20.08 20.08 20.08
P8 13.9 13.9 13.9 13.9 13.9 13.9 13.9 13.9
P9 11.35 10.6 11.35 * * * * *
P10 6.3 0 6.3 * * * * *
P11 16.5 * 16.5 16.6 16.6 16.6 16.6 *
P12 20.9 11 20.9 20.9 20.9 20.9 20.9 20.9
P13 13.45 12 13.45 7.62 7.62 7.62 7.62 7.62
P14 9.43 11.4 9.43 * * * * *
P15 6.1 4.65 6.1 4 4 4 4 4
P16 17.27 17.27 17.27 17.27 17.27 17.27 17.27 17.27
P17 9.54 9.54 9.54 9.54 9.54 9.54 9.54 9.54
P18 8.6 8.6 8.6 8.6 8.6 8.6 8.6 8.6
P19 9.1 * 9.1 9.5 9.5 9.5 9.5 *
P20 19.6 19.6 19.6 19.6 19.6 19.6 19.6 12
P21 10.6 10.6 10.6 10.6 10.6 10.6 10.6 10.6
P22 10.6 * 10.6 11.12 11.12 11.12 11.12 *
P23 16.8 9.56 16.8 21.5 21.5 21.5 21.5 *
P24 24.75 19.32 24.75 21.04 21.04 21.04 21.04 *
P25 20.32 18.72 20.32 16.46 16.46 16.46 16.46 *
P26 16.5 15, 25 16.5 15.49 15.49 15.49 15.49 10.5
P27 9.28 8.95 9.28 9.28 9.28 9.28 9.28 9.28
P28 6.48 * 6.48 6.39 6.39 6.39 6.39 *
P29 7.33 * 7.33 10.03 10.03 10.03 10.03 *
P30 7.7 * 7.7 10.01 10.01 10.01 10.01 *
P31 7 * 7 10.44 10.44 10.44 10.44 *
P32 3.54 * 3.54 5.16 5.16 5.16 5.16 5.35
5P1 * * * * * * * 12.2
5P2 * * * * * * * 13.9
5P3 * * * * * * * 6.9
5P4 * * * * * * * 17.4
5P5 * * * * * * * 16.6
5P6 * * * * * * * 18.3
5P7 * * * * * * * 4.33
5P8 * * * * * * * 7
5P9 * * * * * * * 7.5
5P10 * * * * * * * 8.25
5P11 * * * * * * * 3.1
MP1 * 3 * * * * * *

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 25


EHTP 2011/2012 LEBEST

2. Descente de charges :
La descente de charge est l’opération qui consiste { calculer, pour tous les éléments
porteurs de la construction, les actions qu’ils supportent { chaque étage jusque sur la
fondation.

Les charges permanentes s’accumulent d’un étage { l’autre sans aucune diminution
alors que celles d’exploitation suit une loi de dégression verticale.

Cette dégression s’applique aux bâtiments de grand nombre de niveaux et elle n’est
applicable que pour les locaux autres que commerciaux et industriels (pour plus de
détaille consulter la NF P 06-001).

le calcul de l’effort normal ultime se fait par la combinaison des charges suivantes :

Nu= 1,35G+1,5Q

Ensuite et pour évaluer Nultime, le Nu subira des majorations illustrées dans la figure
suivante :

15%

10% 10%

Figure15 : coefficient de majoration selon l’emplacement du poteau

Il est notoire de préciser que la majoration ne concerne que la transmission de charge


d’un élément { un autre, et non pas d’un élément { lui-même, et ainsi, le poids propre du
poteau ne subira pas de majoration.

Le Nultime appliqué sur chaque poteau sera ainsi calculé par la formule :

Nultime= (1,35G+1,5Q) r t

Pour le calcul de G on doit ajouter le poids des retombée

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 26


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Poteau7
coef
NIVEAU G(Kg) Gcumulé(kg) Q(kg) regression Qcumulé(kg) Nu(t)
TERRASSE 17573.71 17573.71 2008 1 2008 29.41
PH4 11509.55 29083.26 3514 1 3514 48.99
PH3 11509.55 40592.81 3514 0.9 8684.6 74.61
PH2 11509.55 52102.36 3514 0.8 11495.8 96.34
PH1 11509.55 63611.91 3514 0.7 13955.6 117.49
PH RDC 11509.55 75121.46 3514 0.6 16064 138.06
MEZANNINE 4673.95 79795.41 1228.5 1 17292.5 147.03
PHSS 12485.35 92280.76 10040 1 27332.5 182.14

Poteau23
coef
NIVEAU G(Kg) Gcumulé(kg) Q(kg) regression Qcumulé(kg) Nu(t)
TERRASSE 0 0 0 1 0 0.00
PH4 9519.6 9519.6 2880.5 1 2880.5 46.06
PH3 9519.6 19039.2 2880.5 0.9 5472.95 37.30
PH2 9519.6 28558.8 2880.5 0.8 7777.35 55.24
PH1 9519.6 38078.4 2880.5 0.7 9793.7 72.71
PH RDC 11488.2 49566.6 3556 0.6 11927.3 93.29
MEZANNINE 11115.95 60682.55 3276 1 15203.3 115.20
PHSS 12282.025 72964.575 10160 1 25363.3 150.20

Ensuite on procède par un groupement selon des catégories de chargement pour


calculer le ferraillage. pour le poteau PF il regroupe les poteaux 7,8,20,23,24,25 qui ont
un chargement de 200 tonnes au niveau bas du sous- sol et qui sont circulaires au sous-
sol, RDC et la Mezzanine :

nom
poteau groupe de poteau Nu(t)
PA 4-5-10-9 40
PB 1-14-15-28-32 60
PC 3-19-29-30-31 80
PD 2-6-13-17-18-21-22-27 120
PE 11-12-16-26 200
PF 7-8-20-23-24-25 circulaire 200

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 27


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Figure16 : nomination des poteaux après regroupement

3. Dimensionnement des poteaux

Toujours est-il que le poteau subit une flexion composée mais à ce niveau on limitera
le calcul de ferraillage dans l’hypothèse de la compression centrée.

D’un point de vue Réglementaire, le poteau est soumis à une compressionCentrée si :

- l’excentricité de l’effort normal est petite,


- l’imperfection de rectitude est inférieure { Max (1cm ; l0/500),
- l’´élancement λ est inférieur { 70.
Nous exposerons ci-dessus les notions liées au phénomène de flambement.

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 28


EHTP 2011/2012 LEBEST

Vérification du flambent :

Le flambement est un phénomène d’instabilité de forme qui peut survenir dans les
éléments comprimés (de façon excentré au non) des structures, lorsque ces éléments
sont élancés.

La longueur de flambement lf dépend à la fois de la longueur du poteau et aussi de la


nature de ses liaisons à chaque extrémité. La figure suivante donne la longueur de
flambement pour chaque type de liaison en fonction de l la longueur du poteau :

Figure17: longueur de flambement selon la nature des liaisons aux extrémités.

Avec l0 : longueur libre du poteau comptée du nu supérieur du plancher inférieur au


du nu supérieur du plancher supérieur.

Pour le cas de bâtiment, on considérera que les poteaux de rive sont bi-articulés
soit et les poteaux centraux articulés dans une extrémité et encastrés dans l’autre
soit .

 Élancement mécanique :

L’élancement d’un poteau est déterminé par la formule suivante :

Où : lf : la longueur de flambement du poteau ;

i est le rayon de giration calculé par : √

Avec I : l’inertie du poteau et B la section du béton.

Pour éviter d’avoir le flambement de la section on doit assurer :

- λ<70 ; soit (lf/a)<15

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 29


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Cette étape consiste à calculer le ferraillage longitudinal et transversal de chaque


poteau. Pour mener les calculs, on suppose que les poteaux sont sollicités uniquement
en compression concentrée.

Les armatures longitudinales :


La section des ces armatures est déterminée suivant la formule :

B f A fe 
N u    r c 28  S 
 0.9 b s 
(*)

Br : section réduite du poteau déduite en retranchant de sa section réelle un


centimètre d’épaisseur sur toute sa périphérie (en cm²).

As : section d’acier comprimé prise en compte dans le calcul.

fc28=25MPa : résistance à la compression de béton à 28 jours.

fe=500MPa : limite d’élasticité de l’acier utilisé.

γb = 1,5 cœfficient de sécurité du béton .

γs = 1,15 cœfficient de sécurité de l’acier.

α :coefficient dépendant de l’élancement mécanique λ des poteaux qui prend les


valeurs :

  0,6050 /  2 .................si50    70.



 0,85
  ............si  50.

 1 0,2  / 35 2

 est à diviser par 1,1 car la moitié des charges est appliquée avant 90 jours.

À partir de (*) on peut déduire une valeur limite de la section d’acier :

28
Asclimite= ( - Br )
09

Dans certains cas le second terme de cette équation est négatif. Ce signe est du au
surplus du béton utilisé.

Toutefois la réglementation en vigueur prévoit des sections minimales et maximales


d’acier pour les poteaux.

Amin= max(0,2% ;4cm²/m de parement) ; Amax =5%

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 30


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PA:4,5,10,9
Σ Poids e
NIVEAU N(t) a(cm) b(cm) POT Nu Lf lambda alpha As(cm^2) tores cadre
PH RDC 30 25 30 0.39 30.53 1.75 24.220 0.776 4.00 4T12 18
MEZANNINE 30 25 30 0.90 31.21 1.89 26.158 0.765 4.40 4T12 18
PHSS 40 30 30 1.56 42.11 2.065 23.816 0.778 4.80 4T12 18
PB:1,14,15,28,32
CUM POI e
NIVEAU N(t) a(cm) b(cm) POT Nu Lf lambda alpha As(cm^2) tores cadre
TERRASSE 25 25 25 0.46875 25.633 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH4 30 25 25 0.9375 31.266 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH3 40 25 25 1.40625 41.898 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH2 40 25 30 1.96875 42.658 2.1 29.064 0.747 4.4 4T12 18
PH1 50 25 30 2.53125 53.417 2.1 29.064 0.747 4.4 4T12 18
PH RDC 50 30 30 3.09375 54.177 1.75 20.183 0.797 4.8 4T12+2T10 18
MEZANNINE 60 30 30 3.70125 64.997 1.89 21.798 0.7888 4.8 4T12+2T10 18
PHSS 60 30 30 4.365 65.893 2.065 23.816 0.778 4.8 4T12+2T10 18
PC:3,19,29,30,31
CUM POI e
NIVEAU N(t) a(cm) b(cm) POT Nu Lf lambda alpha As(cm^2) tores cadre
TERRASSE 20 25 25 0.46875 20.633 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH4 40 25 25 0.9375 41.266 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH3 50 25 25 1.40625 51.898 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH2 60 25 25 1.875 62.531 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH1 60 25 30 2.4375 63.291 2.1 29.064 0.747 4.4 4T12 18
PH RDC 70 30 30 2.90625 73.923 1.75 24.22 0.7757 4.4 4T12 18
MEZANNINE 70 30 30 3.4125 74.607 1.89 26.158 0.7646 4.4 4T12 18
PHSS 80 30 30 4.07625 85.503 2.065 23.816 0.778 4.8 4T12+2T10 18
PD:2,6,13,17,18,21,22,27
CUM POI e
NIVEAU N(t) a(cm) b(cm) POT Nu Lf lambda alpha As(cm^2) tores cadre
TERRASSE 40 25 25 0.46875 40.633 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH4 60 25 25 0.9375 61.266 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH3 60 25 25 1.5 62.025 2.1 29.064 0.747 4 4T12 18
PH2 80 25 35 2.0625 82.784 2.1 29.064 0.747 4.4 4T12+2T10 18
PH1 80 25 35 2.71875 83.67 2.1 29.064 0.747 4.8 4T12+2T10 18
PH RDC 100 35 35 3.375 104.56 1.75 20.183 0.797 5.6 6T12 18
MEZANNINE 100 35 35 4.32 105.83 1.89 18.684 0.8042 5.6 6T12 18
PHSS 120 35 40 5.3525 127.23 2.065 20.414 0.7959 6 6T12 18

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 31


EHTP 2011/2012 LEBEST

PE:11,12,16,26
CUM POI e
NIVEAU N(t) a(cm) b(cm) POT Nu Lf lambda alpha As(cm^2) tores cadre
TERRASSE 40 25 25 0.46875 40.633 2.1 29.064 0.747 4.00 4T12 18
PH4 60 25 25.00 0.9375 61.266 2.10 29.064 0.747 4.00 4T12 18
PH3 80 25 25.00 1.5 82.025 2.10 29.064 0.747 4.00 4T12 18
PH2 100 30 35.00 2.0625 102.78 2.10 29.064 0.747 4.80 4T12+2T10 18
PH1 120 30 35.00 2.85 123.85 2.10 24.22 0.7757 5.28 4T12+2T10 18
PH RDC 140 35 40.00 3.615625 144.88 1.75 17.3 0.8104 6.00 6T12 18
MEZANNINE 160 35 40.00 4.560625 166.16 1.89 18.684 0.8042 6.00 6T12 18
PHSS 200 40 40.00 5.740625 207.75 2.065 17.862 0.8079 9.98 4T12+4T14 21
PF:7,8,20,23,24,25
circulaire
CUM POI e
NIVEAU N(t) a(cm) b(cm) POT Nu Lf lambda alpha As(cm^2) tores cadre
TERRASSE 25 25 25 0.46875 25.633 3 41.52 0.6633 4 4T12 18
PH4 60 30 30 1.03125 61.392 3 41.52 0.6633 4.8 4T12+2T10 18
PH3 80 30 30 1.70625 82.303 3 34.6 0.711 4.8 4T12+2T10 18
PH2 100 35 35 2.49375 103.37 3 34.6 0.711 5.2 8T12 18
PH1 120 35 35 3.28125 124.43 3 34.6 0.711 8.77 8T12 18
PH RDC 140 40 4.06625 145.49 2.5 25 0.7713 5.03 10T14 21
MEZANNINE 170 40 4.91405 176.63 2.7 27 0.7596 14.84 10T14 21
PHSS 200 45 6.0863984 208.22 2.95 26.222 0.7642 13.18 10T14 21

Les armatures transversales :

Afin de lier les barres longitudinales et d’assurer une résistance au cisaillement, un


ferraillage transversal est prévu.

La section des armatures transversales est déterminée forfaitairement selon le


nombre des armatures longitudinales.

Le diamètre des aciers transversaux est donnée par : (**) où le diamètre de


la plus grosse armature longitudinale.

Dans notre projet, ces armatures sont une alternance de cadre et cadre+épingle. Nous
prenons des cadres ayant un diamètre de 6mm et des épingles de diamètre 8mm.

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 32


EHTP 2011/2012 LEBEST

Figure18 disposition des armatures transversales

Remarque
Pour le ferraillage transversal les cadres seront serrés aux extrémités .La longueur
critique est la plus grande valeur de:
- La plus grande dimension de la section du poteau hc
- 1/6 de la hauteur nette du poteau he
- 45 cm
l’espacement des cadres selon le RPS200 est (pour des tores dans le sens
longitudinal de øl=20mm) :
- En zone critique : S = min (8øl ; 0.25 bc ; 15 cm)
- En zone courante : S = min (12øl ; 0.5 bc ;30cm)

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 33


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DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 34


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DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 35


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VIII. VOILE
1. Généralités
La solution de contreventement avec voiles en béton armé est actuellement très
répandue. Ils assurent, dans des conditions économiques, à la fois la transmission des
charges de pesanteur, le contreventement dans la direction transversale des bâtiments
et une isolation acoustique entre deux locaux.

Descente de charges sur les voiles :


Comme pour les poteaux, la descente de charges sur les voiles se calcule en
déterminant la surface d’influence du plancher sur celui-ci. Toutefois il faux tenir
compte de la diffusion de 45° des forces ponctuelles engendrées par les poutres qui
aboutissent sur le voile. Ainsi le calcul doit se faire du dernier niveau vers les niveaux
inférieurs en accumulant les charges diffusées.
Dimensionnement des voiles en B.A :
Le modèle le plus simple d’un voile est celui d’une console parfaitement encastrée {
sa base. La Figure19 montre l’exemple d’un élément de section rectangulaire soumis {
une charge verticale N et une charge horizontale V en tête. Le voile est sollicité par un
effort normal et N et un effort tranchant V constants sur toute la hauteur et un moment
fléchissant qui est maximal dans la section d’encastrement.
Le ferraillage classique du voile est composé d’armatures verticales concentrées aux
deux extrémités du voile ou dans les ailes, d’armatures verticales uniformément
réparties et d’armatures horizontales, elles aussi uniformément réparties.
Les armatures verticales extrêmes sont soumises { d’importantes forces de
traction/compression créant ainsi un couple capable d’équilibrer le moment appliqué.
A la base du voile, sur une hauteur critique, des cadres sont disposés autour de ces
armatures afin d’organiser la ductilité de ces zones.
Enfin, les armatures de l’âme horizontales et verticales ont le rôle d’assurer la
résistance { l’effort tranchant.
Fig20 : sollicitation et ferraillage du voile

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 36


EHTP 2011/2012 LEBEST

Tandis que pour le voile qui entoure le sous-sol il est soumis à une densité de force
triangulaire des terres ainsi qu’une densité rectangulaire déduite du poids des terres au
repos par l’intermédiaire de coefficient de poussée des terres au repos k0

H : contrainte horizontale. V : contrainte verticale.

V =z et H = K0.V tel que :

Fig20 : sollicitation sur un voile

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 37


EHTP 2011/2012 LEBEST

2. Etude de stabilité

Stabilité au renversement

On doit vérifier que la somme des moments des forces renversantes est inférieure à
la somme des moments des forces stabilisatrices :

On vérifie que :

Stabilité au glissement

On doit vérifier que la somme des efforts renversants est inférieure à la somme des
efforts stabilisateurs :
( ut ) t
Notations

 a : épaisseur du voile a
 d : longueur du voile d

 L : hauteur libre du voile


 Lf : longueur de flambement L

Condition d’application
Fig22 : dimensions d’un voile

 Epaisseur du voile > 10 cm


 Longueur du voile ≥ 5 fois son épaisseur : d > 5a

 Elancement mécanique

 Résistance caractéristique du bêton fc28 ≤ 40 MPa

Le RPS2000 exige une épaisseur minimale du voile en fonction de la hauteur nette he


de l’étage.
 e min = min (15 cm, he/20) pour un voile non rigidifié à ses deux extrémités
 e min = min (15 cm, he/22) pour un voile rigidifié à une extrémité.
 e min = min (15 cm, he/25) pour un voile rigidifié à ses deux extrémités.

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 38


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La longueur libre de flambement lf se déduit de la hauteur libre du mur l, en fonction


de ses liaisons avec le plancher. Les valeurs du rapport lf/l sont données par le tableau
suivant :

Coefficients de flambement d’un mur

Liaison du mur
Voile armé Voile non armé
verticalement verticalement
Voile encastré en tète et en pied :

-avec un plancher de part et d’autre 0,80 0,85


-avec un plancher d’un seul coté 0,85 0,90

IX. CALCUL DE FERRAILLAGE DE LA DALLE PLEINE PH RDC :

Une dalle pleine est un élément à contour généralement rectangulaire dont les appuis
peuvent être continus (poutres, voiles ou murs maçonnés) ou ponctuels (poteaux).
Les dalles pleines sur appuis continus peuvent porter dans deux directions ou bien
dans une seule.
- les dalles proprement dites portent normalement dans deux directions
- les poutres-dalles sont des dalles particulières qui ne portent que dans une seule direction

1. Méthode de calcul :
On désigne par dalles sur appuis continus, les dalles dont le rapport des portées lx/ly est
supérieur à 0.4 (on a 0.4 ≤ lx/ly≤ 1). Lorsque le rapport des portées est inferieur `a 0.4, la
dalle est calculée comme une poutre-dalle de largeur unitaire, soit isostatique soit continue
(dans ce cas, on appliquera la méthode forfaitaire ou la méthode de Caquot pour déterminer
les moments de continuité).

2. Calcul des moments développés au centre du panneau :

Les moments fléchissant développés au centre du panneau ont pour expression:


 Dans le sens de la petite portée lx : M0x=μx p lx²
 Dans le sens de la grande portée ly : M0y =μy M0x

Les valeurs des coefficients μx = Mx/ (p x lx²) et μy = My / Mx sont données en fonction du


rapport ρ = 𝑥/ 𝑦 et du type d’état limite considéré (puisque la valeur du coefficient de

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 39


EHTP 2011/2012 LEBEST

Poisson n’est pas identique à l’ELU et à l’ELS). La valeur de la charge surfacique dépend
aussi de l’état limite considéré.
Le tableau suivant nous donne les valeurs de ρ qui nous permettront de calculer les
M0X et M0Y :

Dalle Ly(m) Lx(m) Ρ Dalle Ly(m) Lx(m) ρ


D1 6,25 3 0,48 D12 5,6 4,4 0,78571429
D2 4,6 3,25 0,70652174 D13 6,3 4 0,63492063
D3 3,3 2,7 0,81818182 D14 6,3 4,6 0,73015873
D4 3,45 3,1 0,89855072 D15 6,3 2,7 0,42857143
D5 7 3,7 0,52857143 D16 4,3 3 0,69767442
D6 4,6 3,7 0,80434783 D17 4 3,7 0,925
D7 3,7 2,7 0,72972973 D18 4,6 3,7 0,80434783
D8 3,7 3,1 0,83783784 D19 3,7 2,7 0,72972973
D9 4,4 3,45 0,78409091
D10 3,9 2,9 0,74358974
D11 5 3 0,6

Les tableaux suivants présentent les valeurs de Mox et Moy à l’ELU et à l’ELS :
ELU :

Dalle ρ Lx(m) µx µy qu(t/m^2) M0x(t.m/ml) M0y(t.m/ml)


D1 0,48 3 0,099 0,25 1,452 1,293732 0,323433
D2 0,70652174 3,25 0,068 0,436 1,452 1,042899 0,45470396
D3 0,81818182 2,7 0,055 0,61 1,452 0,5821794 0,35512943
D4 0,89855072 3,1 0,048 0,76 1,452 0,66977856 0,50903171
D5 0,52857143 3,7 0,09 0,25 1,452 1,7890092 0,4472523
D6 0,80434783 3,7 0,056 0,595 1,452 1,11316128 0,66233096
D7 0,72972973 2,7 0,065 0,48 1,452 0,6880302 0,3302545
D8 0,83783784 3,1 0,053 0,65 1,452 0,73954716 0,48070565
D9 0,78409091 3,45 0,059 0,58 1,452 1,01966337 0,59140475
D10 0,74358974 2,9 0,063 0,47 1,452 0,76931316 0,36157719
D11 0,6 3 0,081 0,305 1,452 1,058508 0,32284494
D12 0,78571429 4,4 0,06 0,55 1,452 1,6866432 0,92765376
D13 0,63492063 4 0,077 0,33 1,452 1,788864 0,59032512
D14 0,73015873 4,6 0,064 0,47 1,452 1,96635648 0,92418755
D15 0,42857143 2,7 0,107 0,25 1,452 1,13260356 0,28315089
D16 0,69767442 3 0,07 0,41 1,452 0,91476 0,3750516
D17 0,925 3,7 0,043 0,82 1,452 0,85474884 0,70089405
D18 0,80434783 3,7 0,056 0,59 1,452 1,11316128 0,65676516
D19 0,72972973 2,7 0,064 0,47 1,452 0,67744512 0,31839921

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 40


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ELS

Dalle ρ Lx(m) µx µy qs(t/m^2) M0x(t.m/ml) M0y(t.m/ml)


D1 0,48 3 0,01 0,35 1,02 0,0918 0,03213
D2 0,70652174 3,25 0,074 0,585 1,02 0,7972575 0,46639564
D3 0,81818182 2,7 0,062 0,73 1,02 0,4610196 0,33654431
D4 0,89855072 3,1 0,054 0,83 1,02 0,5293188 0,4393346
D5 0,52857143 3,7 0,095 0,39 1,02 1,326561 0,51735879
D6 0,80434783 3,7 0,063 0,71 1,02 0,8797194 0,62460077
D7 0,72972973 2,7 0,07 0,61 1,02 0,520506 0,31750866
D8 0,83783784 3,1 0,06 0,74 1,02 0,588132 0,43521768
D9 0,78409091 3,45 0,065 0,68 1,02 0,78913575 0,53661231
D10 0,74358974 2,9 0,069 0,63 1,02 0,5918958 0,37289435
D11 0,6 3 0,086 0,476 1,02 0,78948 0,37579248
D12 0,78571429 4,4 0,065 0,78 1,02 1,283568 1,00118304
D13 0,63492063 4 0,083 0,49 1,02 1,35456 0,6637344
D14 0,73015873 4,6 0,071 0,61 1,02 1,5324072 0,93476839
D15 0,42857143 2,7 0,108 0,31 1,02 0,8030664 0,24895058
D16 0,69767442 3 0,073 0,55 1,02 0,67014 0,368577
D17 0,925 3,7 0,051 0,88 1,02 0,7121538 0,62669534
D18 0,80434783 3,7 0,063 0,71 1,02 0,8797194 0,62460077
D19 0,72972973 2,7 0,071 0,61 1,02 0,5279418 0,3220445

3. Calcul des moments sur appuis :


a. Méthode de calcul :
Lorsqu’on a des panneaux à deux travées, donc on a un seul appui
intermédiaire voisin d’un appui de rive, alors la valeur du moment sur cet appui
est égale au maximum de 0,6* (Mox ou Moy) selon la direction considérée de la
première travée et de la deuxième travée
 Lorsqu’on a des panneaux à trois travées, donc on a un deux appuis
intermédiaires, alors la valeur du moment sur ces deux appuis est égale au
maximum de 0,5* (Mox ou Moy) selon la direction considérée de la première
travée et de la deuxième travée.
 Lorsqu’on a des panneaux à cinq travées, donc on a trois appuis
intermédiaires, alors la valeur du moment sur l’appui intermédiaire est égale au
maximum de 0,4* (Mox ou Moy) selon la direction considérée de la première
travée et de la deuxième travée et sa valeur sur les deux appuis voisins des
appuis de rive est égale au maximum de 0,5*(M ox ou Moy) selon la direction
considérée de la première travée et de la deuxième travée.

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 41


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b. Résultats de calcul :

 Moments sur appuis suivant X  Moments sur appuis suivant Y

Appui Di/Dj Coef Mapp-ELU Mapp-ELS Mapp-


D1/D5 0,5 0,8945046 0,6632805 Appui Di/Dj Coef Mapp-ELU ELS
D2/D6 0,5 0,55658064 0,4398597 D1/D2 0,5 0,22735198 0,233197
D3/D7 0,5 0,3440151 0,260253 D2/D3 0,4 0,18188159 0,186558
D4/D8 0,5 0,36977358 0,294066 D3/D4 0,5 0,25451585 0,219667
D5/D9 0,5 0,8945046 0,6632805 D5/D6 0,5 0,33116548 0,31230
D5/D10 0,5 0,8945046 0,6632805 D6/D7 0,4 0,26493238 0,249840
D7/D11 0,5 0,529254 0,39474 D7/D8 0,5 0,24035283 0,217608
D8/D11 0,5 0,529254 0,39474 D9/D10 0,6 0,35484285 0,321967
D13/D17 0,6 1,0733184 0,812736 D12/D13 0,5 0,46382688 0,500591
D14/D18 0,6 1,17981389 0,91944432 D12/D17 0,5 0,46382688 0,500591
D15/D19 0,6 0,67956214 0,48183984 D13/D14 0,4 0,36967502 0,373907
Appui d’extrémité D14/D15 0,4 0,36967502 0,373907
coté D16 0,2 0,182952 0,134028 D15/D16 0,5 0,1875258 0,184288
Appui d’extrémité D17/D18 0,4 0,28035762 0,250678
coté D17 0,2 0,17094977 0,14243076 D18/D19 0,5 0,32838258 0,312300
Appui d’extrémité Appui d’extrémité
coté D18 0,2 0,22263226 0,17594388 coté D12 0,2 0,18553075 0,200236
Appui d’extrémité Appui d’extrémité
coté D19 0,2 0,13548902 0,10558836 coté D16 0,2 0,07501032 0,073715
Appui d’extrémité Appui d’extrémité
coté D1 0,2 0,2587464 0,01836 coté D19 0,2 0,06367984 0,064408
Appui d’extrémité Appui d’extrémité
coté D4 0,2 0,13395571 0,10586376 coté D1 0,2 0,0646866 0,006426
Appui d’extrémité Appui d’extrémité
coté D5 0,2 0,35780184 0,2653122 coté D4 0,2 0,10180634 0,087866
Appui d’extrémité Appui d’extrémité
coté D8 0,2 0,14790943 0,1176264 coté D5 0,2 0,08945046 0,103471
Appui d’extrémité Appui d’extrémité
coté D2 0,2 0,2085798 0,7972575 coté D8 0,2 0,09614113 0,087043
Appui d’extrémité Appui d’extrémité
coté D3 0,2 0,11643588 0,4610196 coté D9 0,2 0,11828095 0,107322
Appui d’extrémité
coté D11 0,2 0,06456899 0,075158

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 42


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4. Calcul des moments maximaux en travées

a. Méthode de calcul :
Les moments maximaux suivant X et Y sont calculés à l’aide des formules
suivantes :
𝑀𝑡𝑥+𝑀𝑤+𝑀𝑒2>1,25𝑀𝑜𝑥
Et 𝑀𝑡𝑥 𝑀𝑜𝑥 𝑀𝑡𝑦+𝑀𝑤+𝑀𝑒2>1,25𝑀𝑜𝑦
𝑒𝑡 𝑀𝑡𝑦 𝑀𝑜𝑦

b. Résultats de calcul :

Moments en travées suivant X Moments en travées suivant Y

Dalle Mt ELU Mt ELS Dalle Mt ELU Mt ELS


-
D1 1,0405395 -0,22607025 D1 0,25827196 0,07964941
D2 0,92104353 0,37801328 D2 0,36376317 0,37311651
D3 0,49749876 0,2156382 D3 0,22571307 0,21756761
D4 0,58535855 0,46168362 D4 0,45812854 0,39540114
D5 1,3417569 0,99492075 D5 0,3487574 0,43881242
D6 1,00184515 0,79174746 D6 0,52986477 0,49968062
D7 0,4234032 0,323136 D7 0,16017551 0,16316125
D8 0,47492016 0,390762 D8 0,43263509 0,39169591
D9 0,72536058 0,57586586 D9 0,50269404 0,45612046
D10 0,43745783 0,34903992 D10 0,23839234 0,26784481
D11 0,9526572 0,710532 D11 0,33898719 0,3945821
D12 1,8468743 1,40550696 D12 0,83488838 0,90106474
D13 1,5205344 1,151376 D13 0,32115545 0,39241856
D14 1,67140301 1,30254612 D14 0,78555941 0,79455313
D15 0,96271303 0,68260644 D15 0,0753382 0,0320903
D16 0,960498 0,703647 D16 0,33754644 0,3317193
D17 0,44630197 0,41260887 D17 0,50402531 0,40773435
D18 0,69022853 0,55195515 D18 0,51658635 0,49926171
D19 0,43928082 0,36621315 D19 0,2019678 0,21420098

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 43


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5. Calcul du ferraillage :

Le ferraillage des dalles sera calculé de la même façon que celui des
poutres en considérant les dalles comme des poutres d’un mètre de largeur.

Ferraillage / X (ELU-ELS): Ferraillage/Y (ELU-ELS):

Dalle Mt ELU Mt ELS Au(cm²) As(cm²) Mt


D1 1,0405395 -0,2260702 2,24 1,17 Dalle ELU(t.m) Mt ELS Au(cm²) As(cm²)
D2 0,92104353 0,37801328 1,98 1,02 -
D3 0,49749876 0,2156382 1,05 1,17 D1 0,25827196 0,07964941 0,54 0,68
D4 0,58535855 0,46168362 1,24 1,43 D2 0,36376317 0,37311651 0,76 1,02
D5 1,3417569 0,99492075 2,92 0,56 D3 0,22571307 0,21756761 0,47 1,17
D6 1,00184515 0,79174746 2,15 1,27 D4 0,45812854 0,39540114 0,97 2,41
D7 0,4234032 0,323136 0,89 1,03 D5 0,3487574 0,43881242 0,736 1,45
D8 0,47492016 0,390762 1,00 2,41 D6 0,52986477 0,49968062 1,12 1,46
D9 0,72536058 0,57586586 1,55 1,06 D7 0,16017551 0,16316125 0,33 1,09
D10 0,43745783 0,34903992 0,92 1,03 D8 0,43263509 0,39169591 0,91 2,41
D11 0,9526572 0,710532 2,05 1,27 D9 0,50269404 0,45612046 1,06 1,43
D12 1,8468743 1,40550696 4,09 0,79 D10 0,23839234 0,26784481 0,50 1,19
D13 1,5205344 1,151376 3,33 0,75 D11 0,33898719 0,3945821 0,71 2,41
D14 1,67140301 1,30254612 3,68 0,78 D12 0,83488838 0,90106474 1,79 0,96
D15 0,96271303 0,68260644 2,07 1,26 D13 0,32115545 0,39241856 0,67 2,41
D16 0,960498 0,703647 2,06 1,27 D14 0,78555941 0,79455313 1,68 1,27
D17 0,44630197 0,41260887 0,94 1,07 D15 0,0753382 0,0320903 1,61 0,86
D18 0,69022853 0,55195515 1,47 1,42 D16 0,33754644 0,3317193 0,71 1,03
D19 0,43928082 0,36621315 0,93 1,03 D17 0,50402531 0,40773435 1,06 2,41
D18 0,51658635 0,49926171 1,09 1,46
D19 0,2019678 0,21420098 0,42 1,16

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 44


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X. CALCUL DE FERRAILLAGE DES POUTRES

Les poutres sont des éléments horizontaux en béton armé sollicitées par des
moments de flexion et des efforts tranchants le calcul se fera en flexion simple avec les
sollicitations les plus défavorables. Leur rôle est la transmission des charges du plancher
aux poteaux.

Les poutrelles de notre plancher seront disposées dans le sens de la portée la plus
petite (sauf dans des cas où nous souhaitons décharger des poutres ou de rendre la
conception plus pratique).

La poutre est considérée chargée si son axe est perpendiculaire au sens des
poutrelles, non chargée dans le cas contraire.

Cette phase peut nous servir à nuancer les dimensions géométriques des poutres déjà
calculées pour éviter de grandes retombées et des poutres trop ferraillées.

Avant d’entamer les calculs on doit spécifier que :

- nous considérons les fissurations comme peu nuisible ;


- La section d’acier est calculée pour l’ELU ;
- Cette section sera vérifiée en ELS ;
- On évitera d’avoir des armatures comprimées.

1. Calculs des sollicitations :

Les poutres de notre projet sont calculées en flexion simple. Donc les sollicitations
qu’on doit évaluer sont les moments de flexion en travées ainsi que ceux des appuis et
les efforts tranchants.

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 45


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Pour faire deux méthodes se présentent :

a. Méthodes de calculs :

a. Méthode forfaitaire:

Elle ne s’applique qu’aux éléments fléchis (poutre, dalle calculées dans un seul sens).

1. Q≤ max (2G ; 5kN/m²) ;


2. Les moments d’inertie de section transversale sont les mêmes dans les
différentes travées ;
3. Le rapport entre deux portées successives doit être compris entre 0,85 et 1,25
(0,85≤ li/li+1≤1,25 ;)

4. La fissuration est considérée comme peu nuisible.

b. La méthode de Caquot :

On utilise cette méthode généralement dans cas de charge Q>2G. Elle s’applique aussi
lorsque les trois premières conditions de risque ne pas être validées.

Pour notre projet, on a fait le calcul avec la méthode de Caquot car on a pris des
sections différentes sur la même ligne et on a des rapports li/li+1 qui dépasse l’intervalle
signalé.

Dans la suite, on exposera la méthode avant sa mise en relief dans une


application.

La méthode de Caquot permet de transformer l’étude du système hyperstatique en un


système isostatique simple : une poutre sur deux appuis.

Le moment au droit d’un appui A est calculé en ne tenant compte que des charges se
trouvant sur les deux travées encadrant cet appui, c'est-à-dire la travée située à gauche
de l’appui qui sera affectée de l’indice w et la travée située { droite de l’appui qui sera
affectée de l’indice e.

On considère de chaque côté de l’appui étudié des travées fictives de longueur l’W à
gauche de l’appui et l’e à droite de l’appui. Ces longueurs sont définies de la manière
suivante en fonction des portées réelles l des travées :

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 46


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l’=l pour la travée de rive ;

l’=0,8l pour une travée intermédiaire.

Le moment fléchissant ainsi que l’effort tranchant sur travée seront évalués comme
suit :

Figure23 : formules de moment fléchissant et l’effort tranchant.

Où :

(𝑥) Est l’effort tranchant dans la travée isostatique.

(x) est le moment fléchissant dans la travée isostatique.

La méthode de Caquot nous permet d’évaluer les moments sur les appuis afin de
déduire le moment maximal sur travée.

Ces moments sont données par les formules suivantes :

Figure 24 : schéma de Caquot.

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 47


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Les charges uniformément réparties w sur la travée de gauche et e sur la travée de


droite produisent sur l’appui A un moment MA donné par la formule :

Une charge concentrée sur la travée de gauche Pw et Pe sur la travée de droite


produit sur l’appui A un moment donnée par la formule suivante :

Kw et ke étant les coefficients donnés par :

La distance a relative à une charge P est toujours comptée à partir de l’appui étudié et
est toujours considérée positive.

Dans le cas des poutres consoles les moments se calculent de la même méthode citée
avec une petite rectification au niveau de l’appui qui se trouve { coté de la console qui
subira l’effet de la console. Cet effet est évalué comme suit :

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 48


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Cas d’une console { gauche :

Figure 25 : console à gauche.

Le moment { l’appui 2 du { la console est :

cas d’une console { droite

Figure 261: console à droit

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 49


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Le moment { l’appui n-2 du à la console est :

N.B :

Les moments Mn-1et Mn-2 ainsi calculés ne sont provoqués que par la console. On doit
donc appliquer le principe de superposition si d’autres travées sont chargées.

La charge permanente règne naturellement sur toute la longueur de la poutre mais la


charge d’exploitation peut régner ou non sur une travée donnée. Il y a lieu donc de
déterminer les combinaisons de charges qui conduisent aux effets les plus défavorables.

La figure suivante illustre les différentes combinaisons de charges possibles :

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 50


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Figure 27 : différents cas de charges.

 Le cas 1 permet de calculer le moment minimal M1 sur travées.


 Le cas 2 permet de calculer le moment maximal M2 sur travées
 Le cas 3 permet de donner le moment maximal sur l’appui 2.

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 51


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Figure 28 :valeurs min des moments.

Remarque :

Pour les dalles pleines du sous-sol et lors de la transmission des charges vers les
poutres, ces dernières reprennent des charges trapézoïdales et rectangulaires .On
illustrera ceci dans des exemples de calcul.

2. Calcul du ferraillage
a. Ferraillage longitudinal :
-Le calcul de ferraillage longitudinal sera fait { l’ELU et vérifié { l’ELS.
-Des armatures dénommées « armatures de peau » sont réparties et disposées
parallèlement à la fibre moyenne des poutres de grande hauteur ; leur section est d'au
moins 3 cm² par mètre de longueur de paroi mesurée perpendiculairement à leur
direction. Dans notre présente étude des armatures de peau ont été prévues pour toutes
les poutres dont les hauteurs dépassent 50cm.
- des armatures de montage sont prévues afin d’assurer le bon attachement des
armatures longitudinales. On prend des armatures T10 comme armatures de montage.
-Au niveau des appuis les moments sont négatifs. Afin de résister à ces moments
négatifs, des armatures sont calculées de la même façon citée dans l’organigramme
précédent. Ces armatures calculées seront disposées dans la partie supérieure de l’appui
et sont étalées uniquement sur une longueur précise dite « longueur de chapeau ».
La longueur des chapeaux à partir des nus des appuis est au moins égalent à :
- 1/5 de la plus grande portée des 2travées encadrant l’appui considéré s’il s’agit d’un
appui n’appartenant pas { une travée de rive ;
- ¼ de la plus grande portée des 2travées encadrant l’appui considéré s’il s’agit d’un
appui appartenant à une travée de rive.

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 52


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Figure 29 :longueurs des armatures longitudinales

a. Ferraillage transversal :
Afin de reprendre l’effort tranchant et limiter les fissures, des armatures transversales
sont disposées en cours successifs plans et normaux { l’axe longitudinal de la poutre.
Dans chaque cours elles forment une ceinture continue sur le contour de la poutre et
embrassent toutes les armatures longitudinales. Les armatures transversales doivent
être bien attachées.

La méthode de calcul de ces armatures est la suivante :

Évaluation de l’effort tranchant maximal Vu ;

Vérifier que :

Calcul de l’espacement initial (en zone courante) par la formule :



Et vérifier que:

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 53


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On continue les espacements jusqu’{ la mi portée de la poutre en adoptant la suite


des nombres suivante: 7-8-9-10-11-13-16-20-25-35-60, chaque espacement est répété
autant de fois qu’il y a de mètres dans la demi-portée de la poutre.

3. Exemples de calcul :

a. calcul de la poutre axe B –sous-sol par Caquot modifié( 4


travées ) :

Calcul à l’ELU :

Gi- calcul des


travée L(m) l'(m) H(m) réduit(t/m) Qbi(t/m) Pu(t) betas
1 6,55 6,55 0,65 1,32956273 1,63929396 5,151305 beta2 1,656394
2 4,5 3,6 0,45 1,10992829 1,4157091 4,371168 beta3 0,838476
3 2,65 2,12 0,4 0,58816902 0,34907152 1,714649 beta4 1,462264
4 3,1 3,1 0,4 0,83259976 0,5985614 2,583856
moment sur appuis moments isostatiques
M12(t.m) 6,85397914 travée M0min(t.m) M0max(t.m)
appui 2 M21 9,50721956 1 14,4386461 27,62548
M22 11,5261555 2 5,68924961 11,06452
3 1,04551178 1,505140
M12(t.m) 1,56041903 4 2,02532494 3,103857
appui 3 M21 3,19528909
M22 3,32155651
moments en travées
M12(t.m) 1,52802769 travée Mtmin(t.m) Mtmax(t.m)
appui 4 M21 1,03763741 1 11,5599749 23,63245
M22 1,64046846 2 0,15543032 6,223534
appui 1 4,14382281 3 -1,31614661 1,505140
appui 5 0,46557867 4 1,58951723 2,448481

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 54


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Calcul à l’ELS

Gi-
travée L(m) l'(m) H(m) réduit(t/m) Qb(t/m) Ps(t) calcul des betas
1 6,55 6,55 0,65 1,32956273 1,63929396 3,63363806 beta2 1,65639431
2 4,5 3,6 0,45 1,10992829 1,4157091 3,08060153 beta3 0,83847656
3 2,65 2,12 0,4 0,58816902 0,34907152 1,23132505 beta4 1,46226415
4 3,1 3,1 0,4 0,83259976 0,5985614 1,84746105
moment sur appuis moments isostatiques
M12(t.m) 4,92747077 travée M0min(t.m) M0max(t.m)
appui 2 M21(t.m) 6,69629772 1 10,6952934 19,4865196
M22(t.m) 8,04225504 2 4,21425897 7,79777263
3 0,77445317 1,08087252
M12(t.m) 1,14651281 4 1,5002407 2,21926258
appui 3 M21(t.m) 2,23642618
M22(t.m) 2,32060446
moments en travées
M12(t.m) 1,08721821 travée Mtmin(t.m) Mtmax(t.m)
appui 4 M21(t.m 0,76029135 1 8,62575572 16,6740745
M22(t.m) 1,16217873 2 0,29285371 4,42002551
-
appui 1 2,92297794 3 0,88736902 1,08087252
appui 5 0,33288939 4 1,18091833 1,7377272

Ferraillage : chapeaux et travées:

longueur
de chapeau
appuis a(m) H(m) Mu(t.m) Ast(cm²) Ms(MN,m) Ast2(cm²) Ferraillge (m)
1 0,25 0,65 4,14382281 1,62 0,029 15,07 6T16 3T12 1,8375
2west 0,25 0,65 11,52 4,70 0,081 15,07 6T16 3T12 3,525
2 est 0,25 0,45 11,5261555 7,79 0,081 10,05 6T14 3T10 3,525
3 0,25 0,4 3,32155651 2,28 0,024 8,79 6T14 2,05
4 0,25 0,4 1,64046846 1,10 0,012 8,79 6T14 1,8
5 0,25 0,4 0,46557867 0,33 0,034 8,79 6T14 0,975

travée b(m) H(m) Mu(t.m) Ast(cm²) Ms(MN.m) Ast2(cm²) Ferraillge


1 1,5 0,65 27,6254854 17,37 0,166 12,53 4T16 4T12
2 1,1 0,45 11,0645201 13,15 0,045 5,45 3T16
3 0,8 0,4 1,5051408 6,30 0,011 1,57 3T12
4 0,8 0,4 3,10385777 7,19 0,018 2,57 3T12

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 55


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Ferraillage transversal

Le ferraillage transversal est calculé { l’Elu et { l’ELS ,le tableau suivant donne les
résultats retenus

T0(t) deltaM/l T(t) taux section St (cm) St ret(cm)


Card +etr
7,86985859 0,8606297 8,73048829 63,4944603 T6 27,2989695 27,30
Card +etr
5,33165503 0,88739095 6,21904599 62,1904599 T6 27,8713703 27,87
Card +etr
2,1257441 0,41230719 2,53805129 29,0063005 T6 59,7571322 31,50
Card +etr
2,85258255 0,3945825 3,24716505 37,1104577 T6 46,7074092 31,50

Dessin de ferraillage

Figure 28 : schéma de ferraillage de la poutre axe B s-sol

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 56


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Fig29 : Les coupes transversales au niveau de chaque travée

b. Calcul poutre 6 étage 4- 2 travées avec charges ponctuelles

Le schéma simplifié de cette poutre est donné sur la figure suivante :

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 57


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Les charges ponctuelles sont dues aux poteaux créés pour le 5eme étage en recul.
On donne ci-après le détail de calcul { l’ELU et { l’ELS.

Calcul à l’ELU

Ferraillage : chapeaux et travées:

longueur
de
appuis a(m) H(m) Mu(t.m) Ast(cm²) Ms(t.m) Ast2(cm²) Ferraillage chapeau(m)
1 0.25 0.5 6.93857613 3.37 4.5045387 4,3 4T12 0.95
2w 0.25 0.5 20.6497473 11.54 14.949862 14.21 6T16 3T12 1.475
2e 0.25 0.45 20.6497473 11.54 14.949862 14.21 6T16 3T12 1.475
3 0.25 0.45 1.49198963 0.78 1.0661963 2.38 4T12 0.785

travée B(m) H(m) Mu(t.m) Ast(cm²) Ms(t.m) Ast2(cm²) Ferraillage


1 1.35 0.5 38.1022743 18.13 24.103938 24.70 7T20 2T16
2 1 0.45 3.00862301 2.53 2.1140977 2.86 2T16
console 1 0.5 1.49198963 1.30 1.0661963 1.27 2T16

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 58


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Ferraillage transversal

c)Dessin de ferraillage :

Fig30 : ferraillage longitudinale de la poutre 6 etage4

Fig 31 :les coupes transversales au niveau de chaque travée

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 59


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XI. ESCALIER
1. Pré-dimensionnement des escaliers :

Fig 31 :architecture de l’escalier

La hauteur de la paillasse est de l’ordre de L/28, dans notre cas on prend : h=20 cm
Pour la hauteur il est conseillé de prendre une valeur comprise entre 15cm et 20cm.

Le giron varie généralement entre 25cm et 30 cm.


On doit avoir 60cm< m=G+2H < 65cm
Dans ce cas on prend :

H=17cm, G=26cm ce qui donne α=arctan (H/G) =33.2°

2. Calcul de ferraillage

La portée de calcul représente la longueur horizontale entre points d’appui de la


paillasse ou de l’ensemble paillasse et le palier.

L'escalier se dimensionne comme une poutre de largeur 1.00 m.


Dans le cas d'espèce, il est schématisé comme suit:
La travée L reprend 2 chargements différents:
G1 : charge permanente du palier
G2 : charge permanente de la paillasse tel que G2=G1 + poids des marches
P : charge ponctuelle apportée par la maçonnerie

Fig32 :Modélisation du chargement de


l’escalier
DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 60
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On prend pour le calcul : L=1.20+3.10+1.20=5.5m

b. Ce qui donne Au=6.33cm2 /ml et As=6.61cm2/ml présenté comme suit :

fig3 : ferraillage de l’escalier

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 61


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XII. FONDATIONS :
1. Généralités

On appelle fondation, la partie d'un ouvrage reposant sur un terrain d'assise auquel
sont transmises toutes les charges permanentes et variables supportées par cet ouvrage.
Elle permet d’assurer la stabilité de l'ouvrage et de limiter éventuellement les
tassements compatibles avec l'utilisation de l'ouvrage (quelques mm)
Importance de l’étude des Fondation

Le sol étant l’élément de base d’une construction, l’étude des fondations est de la
première importance.
La connaissance du sol de fondation doit précéder toute étude de structure quelle
qu’elle soit. En effet, le sol est une donnée alors que la structure est à définir et pour une
bonne partie, la conception de celle-ci sera fonction des caractéristiques du sol de
fondation.

Choix du type de la fondation

On distingue les fondations superficielles ou peu profondes tel que les semelles et le
radier et les fondations profondes comme les pieux et les puits. On dispose dans la
pr t qu ’u r versité de fondations entre lesquelles on devra choisir des
t urs ’ t r t u s à s u s uvements de nappe
phréatique, la d v rs t s s ’ x ut t ’ u s ât ts à x st ts
sur le sol sous–jacent (mitoyenneté). La solution doit vérifier deux conditions:

● Le coefficient de sécurité vis-à-vis de rupture doit être suffisant ; le calcul des


fondations est un calcul à la rupture.

● Les tassements doivent être admissibles pour ne pas endommager le bâtiment. Les
t ss ts r t ss t us p us r qu t ’ ts pour la structure. Un
même tassement différentiel aura des conséquences plus ou moins graves selon la
nature de la construction ; ’ utr p rt t ss t p r t
construction qui intervient sur la répartition des efforts au niveau de la fondation.

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 62


EHTP 2011/2012 LEBEST

Conclusion

De très nombreuses techniques sont disponibles pour fonder les bâtiments. Il faut
effectuer un choix au regard des considérations techniques (qualité du sol et
caractéristiques du bâtiment en projet) et économiques (coût relatif des différentes
solutions possibles).

2. Choix du type de fondation

Rapport géotechnique du site

La réaction du sol sous une structure peut être le plus souvent caractérisée par une
valeur ultime qu. La capacité portante d'un sol se caractérise par sa résistance au
tassement en fonction de la cohésion et des frictions internes.
La mesure de la contrainte admissible est une performance technique spécifique
qu'il est indispensable de connaître pour établir le système de fondation d'un ouvrage.
La mesure de cette performance s'acquiert par des essais de sol superficiels (essais à la
table) ou par des sondages.
Le rapport de sol, établi par le laboratoire vu ’u stru t p ur t
notamment de préciser la valeur de la contrainte de calcul q, La nature des sols
rencontrés est relevée à travers les sondages .

3. Semelle filante :

On prévoit sous le voile qui contourne le sous- sol ainsi que les voiles de
l’escalier et de la cage d’ascenseur une semelle Filante qu’on dimensionne pour
une longueur de 1 m.
 a = 20 cm

 l = 1m

Fig34 : Semelle filante limite


terrain

On Détermine : on a ( ) v st r v rt p r

P=25t y compris le poids de la semelle soit une semelle filante de largeur 80cm.

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 63


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Pour le calcul de la semelle aux limites de terrain on ne considère pas le moment qui est
du à l’excentricité de l’effort normal par rapport au centre de gravité de la section. Car ce
moment sera stabilisé par les poutres de redressement.

4. Semelle isolée

a. Calcul de coffrage

Pour faire, on calculera les dimensions illustrées dans le schéma suivant :

A≥√  ; h= Max ( +0,05; 0,20m); e≥ Max (15cm ; 6Ø+6cm).

Avec :

Ns : l’effort normal de service résultant de la descente de charge sans tenir compte du


poids propre ;

s : la capacité portante du sol en service ;

a : la dimension du poteau ;

Ø : le diamètre maximal des armatures de la semelle.

En pratique si h=0,20m, e est nul.

Vérifications du coffrage

Dans la présente étude, Le choix définitif du coffrage des semelles sera justifié selon
deux critères :

 Le non dépassement de la capacité portante du sol :

Cette condition est traduite par : Ns+PP ≤ A²×s

Dans le cas où cette condition n’est pas vérifiée, on doit augmenter A avec un pas de 5
centimètre.

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 64


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Fig35 : plan des semelles , longrines et PR

DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT R+5 Page 65


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b. Calcul de ferraillage :
Dans cette partie nous calculerons le ferraillage nécessaire à assurer la stabilité interne
des semelles. C'est-à-dire que les sections d’acier calculées sont destinées { compenser
les contraintes de traction qui apparaissent dans le béton des semelles

Méthode de calcul :
Les méthodes de calcul des fondations sont multiples et reposent sur plusieurs
hypothèses. Notre présente étude est faite en s’appuyant sur la méthode des bielles.

Cette méthode se base sur le principe suivant :

La charge transmise par le porteur vertical passe par


des bielles de compression en béton, symétriques par
rapport { l’axe. Ces bielles représentent les fissures dans
la semelle dans le cas d’une rupture. Du fait qu’elles sont
obliques, ces bielles ont tendance { s’écarter. C’est pour
cela que l’on place des armatures horizontales dans le
bas de la semelle afin d’empêcher cet écartement.

Les armatures de la semelle sont constituées par un quadrillage de barres


orthogonales en deux lits superposés.

Pour les semelles isolées, la valeur de la section des armatures à mettre dans chaque
direction est donnée par : 𝑁(𝐴−𝑎)
As =
𝑑𝑎 𝑠

C’est la section d’acier correspondant aux aciers parallèles au côté de longueur A.

N : l’effort normal concentré sur la semelle ;

 : Contrainte limite admissible de l’acier ;

da : la hauteur utile ;

Dans les calculs, les valeurs de N et de  sont prises selon la combinaison des
charges considérée.

La section des armatures de répartition est donnée par : Ar=As ×

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NB
- La détermination de la section réelle des armatures s’appuie essentiellement sur
la valeur de l’espacement envisagée
- L’enrobage des armatures est pris égal { 5cm.
- Longueur des barres :

La longueur des barres dans les deux directions est déterminée en comparant la
longueur de scellement ls à la dimension de la semelle B :

𝝉𝒔 𝜓𝑠 𝑓𝑡 𝑀𝑃𝑎

Avec : pour les HA. Et 𝑀

- Si on prévoit des crochets aux extrémités des armatures.


Les résultats de ferraillages sont :

SEMELLE Nu(t) Ns(t) a(cm) A(m) B(m) d(m) Au(cm²) As(cm²) TORES/x TORES/y
10T10
SA 40 30 30 1.2 1.2 0.25 4.140 7.219 e=12 10T10 e=12
10T12
SB 60 45 30 1.5 1.5 0.3 6.900 12.032 e=14 10T12 e=14
15T12
SC 80 65 35 1.7 1.7 0.35 8.871 16.759 e=12 15T12 e=12
21T12
SD 120 100 40 2 2 0.4 13.800 26.738 e=10 21T12 e=10
SE 200 150 45 2.6 2.6 0.55 22.477 39.195 35T12 e=8 35T12 e=8
SF 200 150 45 3 3 0.65 22.558 39.336 35T12 e=8 35T12 e=8

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SEMELLE Nu(t) Ns(t) a(cm) A(m) B(m) d(m) Ax(cm2) Ay(cm2) TORES/x TORES/y
10T10
SA' 40 30 30 1.2 1 0.25 7.219 5.615 e=12 8T10 e=14
10T12 13T10
SB' 60 45 30 1.5 1.2 0.3 12.032 9.024 e=14 e=10
15T12
SC' 80 65 35 1.7 1.3 0.35 16.759 11.793 e=12 15T10 e=9
21T12 15T12
SD' 120 100 40 2 1.5 0.4 26.738 18.382 e=10 e=10
SE' 200 150 45 2.6 2 0.55 39.195 28.257 35T12 e=8 26T12 e=8

Dispositions constructives :

Hauteur hors gel :

Puisque La zone d’implantation de notre projet est reconnue par son climat modéré, on
descend le niveau d’assise des fondations à une profondeur hors gel de 0.

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5. Dispositions constructives :
a. Hauteur hors gel :

Puisque La zone d’implantation de notre projet est reconnue par son climat modéré, on
descend le niveau d’assise des fondations à une profondeur hors gel de 0.5m Afin d’éviter
que le sol d’assise des semelles soit affecté par les cycles de gel et de dégel du sol.

b. Niveau de fondations :

Dans le présent projet, on préconise l’implantation des fondations dans le même niveau afin
d’éviter tout problème de tassement différentiel dans la structure.

c. Les armatures d’attentes :

Des aciers en attente sont à prévoir comme amorce de ferraillage de poteaux. Ils sont ancrés
dans la semelle avec un minimum de T20.

d. Béton de propreté :

Afin de protéger les semelles contre toute éventuelle agression du sol, une couche de 10cm
de béton de propreté est prévue sous les semelles.

e. les longrines et poutre de redressement :

Définition :
Les longrines sont des poutres relient les poteaux au niveau de l'infrastructure afin de
rigidifier le structure et d’assurer la protection de la structure contre tout éventuel
perturbation dynamique. Une longrine périphérique est dite chainage.

Dimensionnement des longrines :


Le dimensionnement des longrines est fait d’une manière forfaitaire.

Pour le chainage, on prend une section géométrique 40X20 avec une section d’acier
longitudinal 6T10 et Cadre+ep T6 comme armature transversale avec un espacement de
15cm.

Pour les longrines, on prend une section géométrique 20X40 avec une section d’acier
longitudinal 3T12 3T10 et Cadre+ep T6 comme armature transversale avec un
espacement de 15cm.

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Poutre de redressement :
Pour remédier { l’excentrement inévitable des semelles de rive et de coins, une
longrine dite de redressement est placée entre la semelle excentrée et la semelle voisine
dans la direction de l’excentrement. Cette longrine a pour rôle de reprendre le moment
résultant de l’excentrement des semelles.

Coupe sur longrine

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COCLUSION
Ce stage nous a permis de se confronter à une situation de projet

réel et en parallèle apprendre le respect des règles en vigueur.

Sur le plan professionnel, ce stage complète les notions théoriques

reçues au sein de l'Ecole Hassania des Travaux Publics et

approfondit nos connaissances dans notre métier, d’une part sur le

volet calcul manuel des structures en améliorant nos connaissances

concernant le calcul des structures, de découvrir toutes les étapes

pratiques de la conception et le dimensionnement d’un Bâtiment

puisque nous avons mené une série de calcul de dimensionnement et

de ferraillage des différents éléments structuraux afin d’établir les

plans de ferraillage y associés. D’autre part soit en ce qui concerne

les visites des chantiers lors du suivi des travaux d’exécution.

Sur le plan personnel, ce stage nous a permis d’évoluer grâce au

contact quotidien car on a eu l’occasion de côtoyer de nombreuses

personnes ayant des fonctions et des niveaux intellectuels très

différents.

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