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Les principes du droit cambiaire

Les principes de droit cambiaire sont des principes qui sont différents du droit commun. Ils
ont pour objet et finalité la garantie de la circulation des effets de commerce
1. Principe de séparation entre le rapport fondamental et le rapport né de l’obligation
de l’effet de commerce (rapport cambiaire) :
Le rapport fondamental se définit comme le rapport préexistant et extérieur au titre qui
constitue la cause de l’engagement, ça peut être une relation familiale, relation civile,
donation, etc.
Le rapport cambiaire est le rapport qui se crée lors de l’émission d’un effet de commerce.
Il faut que l’effet de commerce soit indépendant par rapport à la cause, au motif donc à la
relation fondamentale qui est le rapport de base
2. Principe du formalisme cambiaire:
Tous les effets de commerce sont soumis à un formalisme, c’est-à-dire qu’ils doivent obéir à
des règles, à des mentions obligatoires et facultatives, cela veut dire qu’ils doivent avoir une
forme
La lettre de change peut être considérée comme étant une reconnaissance de dette
lorsqu’elle ne remplit pas les conditions fondamentales
3. Principe de l’indépendance de la signature :
La signature de la personne c’est le fait générateur de l’obligation cambiaire
Chaque partie qui a émis une lettre de change ou un chèque soit qu’elle est qualifiée comme
tireur ou tire ou endosseur est responsable de sa signature, c’est-à-dire qu’elle crée une
obligation du fait de sa signature
4. Principe de l’autonomie de l’obligation cambiaire :
Une fois l’effet de commerce est signé, l’obligation cambiaire prend appui sur le rapport
fondamentale, c’est-à-dire elle devient autonome
Indépendance par rapport à l’obligation de base est obligation ne de l
5. Principe de solidarité entre les signataires :
Les signataires de l’effet de commerce sont solidaires vis-à-vis du porteur. S’il y’a par
exemple endossement d’un chèque d’un porteur à autre, tous ces endosseurs en plus du
porteur sont solidaires du fait qu’ils ont signé le chèque. Cela veut dire qu’ils ont une
obligation cambiaire qui engendre une solidarité entre tous les personnes signataire

6. Principe de l’inopposabilité des exceptions


Les personnes actionnées en vertu de l’effet de commerce ne peuvent opposer au porteur
les exceptions fondées sur leurs rapports personnels avec le tireur ou avec un autre
signataire, voir même avec les porteurs antérieurs.
Affaire lizardi (arrêt cour de cassation)
Il a appliqué une théorie de l’apparence
La fraude à la loi
Le mécanisme de la lettre de change
La lettre de change, appelée également traite, instrument de paiement et de crédit, c’est un
moyen conçu spécialement pour les commerçants, c’est le moyen par excellence entre eux,
c’est à dire le non commerçant ne peut utiliser ce moyen. Elle a pour objet de simplifier les
relations juridiques
Trois personnes sont parties au rapport de droit résultant de la création d’une traite :
 Le cédant de la créance : c’est le créateur de la lettre de change, c’est celui qui a une
creance qui va la céder, il a nom de tireur.
 Le débiteur de la creance : c’est lui qui doit payer, c’est le tiré
 Le bénéficiaire
Le tireur donne l’ordre au tiré de payer le bénéficiaire

La création de la lettre de change


Maintenant il y a un modèle standardisé de la lettre de change

Les mentions obligatoires :


Les mentions obligatoires de la rédaction d’une lettre de change (art 159 c.c)
1. la dénomination de la lettre de change insérée dans le texte même du titre et
exprimée dans la langue employée pour la rédaction de ce titre
2. le mandat pur et simple de payer une somme d’argent, c’est le consentement, il
désigne l’ordre donne au tire de payer à l’échéance la lettre de change
3. le nom de celui qui doit payer (tiré), et il peut être le tireur lui-même
4. l’indication de l’échéance : soit payer à vue, à un certain délai de vue, à un certain
délai de date ou à jour fixe.
5. Le lieu de paiement : celui ou le tire exerce son activité ou celui où il est domicilié
(clause de domiciliation)
6. le nom de celui auquel ou à l'ordre duquel le paiement doit être fait
7. l’indication de la date et du lieu où la lettre est créée
8. le nom et la signature de celui qui émet la lettre (tireur)
Mentions complémentaires :
Au niveau des mentions complémentaires : art 160 cc
- la lettre de change dont l’échéance n'est pas indiquée est considérée comme payable
à vue
- le lieu de paiement : si aucun lieu de paiement n’est indiqué, la lettre de change sera
réputée payable au lieu désigne à cote du nom du tire, qui est en même temps
considéré comme le lieu de son domicile. Si aucun lieu n’est indiqué à côté du nom
du tire, le lieu de paiement est celui où le tiré exerce son activité ou celui où il est
domicilié
* Au moment du paiement, dans la plupart du cas, il y a une clause qu’on l’appelle la
clause de domiciliation, ça veut dire que le tiré donne sa domiciliation au près du
banque, à laquelle le porteur devra s'adresser pour obtenir le paiement de la traite.
- Concernant le lieu de création, s’il n’y en a pas, la lettre de change est réputée créée
à l’adresse figurant à côté du nom du tireur. Si le lieu n'est pas indiqué à côté du nom
du tireur, la lettre de change est considérée comme souscrite dans le lieu du domicile
du tireur
- Si la date de création de la lettre de change n’est pas indiquée, est considérée
comme date de création celle de la remise du titre au bénéficiaire.
Si la lettre de change ne prévoyait pas une ou plusieurs mentions obligatoires, dans ce cas-là
elle se transforme à un titre de droit commun, elle ne sera pas considéré comme une lettre
de change, mais, par contre, il sera réputé comme étant une reconnaissance de dette ou un
commencement de preuve.
Cumule entre la mention de tireur et bénéficiaire art 161 cc

Les garanties de la lettre de change


Le tireur signataire et émetteur de la traite garantit toujours le paiement de la lettre de
change. En cas de défaillance du tiré, le porteur aura toujours un recours contre le tireur.
Mais, le porteur a également d'autres garanties de paiement.
Les garanties légales
La provision : la provision est une créance que le tireur a sur le tiré. C’est le rapport entre le
tireur et le tiré. La provision peut conserver une creance certaine, comme il peut conserver
une creance futur.
Cette créance est la cause, le motif qui a donné lieu à l’émission de cette lettre de change
La lettre de change est motivée par la relation entre le tireur et le tiré
La provision dans la lettre de change doit exister à l’échéance
La provision est transférée au bénéficiaire (le porteur de la lettre de change) et c’est le tiré
qui va payer
L’acceptation : art 174 cc
Cet engagement de paiement ce fait par le moyen d’une signature
Quand le tiré signe, cela veut dire qu’il a accepté
L’acceptation c’est la reconnaissance du tiré qu’il y a une creance existante entre lui et le
tireur
L’acceptation c’est l’engagement du tiré de payer la lettre de change à l’échéance au porteur
Porteur de la lettre de change de mauvaise foi
Obligation de présentation :
Le porteur a le choix sauf :
- clause de non présentation à l’acceptation
- Les lettres de change à un certain délai de vue doivent être présentées à l’acceptation dans
le délai d'un an à partir de leur date.
- si le tireur demande au porteur de la présentée à une date déterminée
La solidarité :
Tous les signataires sont solidaires de payer à l’échéance
Le recours du droit cambiaire
L’obligation de la lettre de change est liée par la signature
Les garanties conventionnelles :
L’aval : art 180 cc
C’est une garantie conventionnelle, par laquelle, une tierce personne (avaliste ou avaliseuse)
s’engage à payer la lettre de change s’il n’a pas été acquitté par le signataire.
Le donneur d'aval est tenu de la même manière que celui dont il s'est porté garant
L’aval est donné soit sur la lettre de change ou sur une allonge, soit par un acte séparé
indiquant le lieu où il est intervenu. Il est exprimé par la mention «bon pour aval» ou par
toute formule équivalente accompagnée de la signature de l’avaliseur.
L’aval doit indiquer pour le compte de qui il est donné. A défaut de cette indication, il est
réputé donné pour le tireur.
L’endossement
L’endossement est un mécanisme qui met en aval le principe de transmission de la lettre de
change. C’est un moyen qui permet de transmettre la lettre de change d’une personne à une
autre
C’est une application du principe de la transmissibilité de la lettre de change
L’endossement est une signature apposée au verso de la lettre de change
Il y a deux types d’endossement : l’endossement translatif et non translatif
- l’endossement translatif : c’est un endossement qui transfère la propriété de la lettre de
change d’une personne à une autre. Il transfère aussi tous les droits attaches à la lettre
de change (la provision, l’acceptation, s’il y a un aval, etc.)
L’endosseur dans cette situation est garant de l’acceptation du paiement de la lettre
de change
Tout repose sur le principe de l’inopposabilité des exceptons.
L’endosseur doit garantir d’être un porteur légitime de la lettre de change
- l’endossement non translatif : il peut être de procuration ou pignoratif
 l’endossement de procuration : c’est un mandat de recouvrement de la lettre de
change, l’endosseur dans ce cas, n’est pas un preneur légitime, il est seulement
mandataire du preneur, sa mission est d’encaisser le montant.
Il s’exprime par la mention « valeur en recouvrement » ou « pour
encaissement » ou « par procuration ».
 l’endossement pignoratif : Il consiste en une mise en gage de la lettre de change,
c’est une affectation de la traite en garantie.
Le principe de ce type d’endossement est d’utiliser la lettre de change comme
étant un gage ou un cautionnement, c’est le nantissement de la traite.
Ce type d’endossement est rare en pratique, parce qu’il n y a pas de véritable
garantie.

Le paiement de la lettre de change


La présentation au paiement :
C’est la réclamation de la part du porteur légitime au tiré de lui payer la traite
La lettre de change doit être présentée au paiement soit le jour de l'échéance, soit l’un des 5
jours ouvrables qui suivent.
La présentation d’une lettre de change à une chambre de compensation équivaut à une
présentation au paiement.
La lettre de change à vue est payable à sa présentation. Elle doit être présentée au paiement
dans le délai d'un an à partir de sa date. Si le tiré paie avant l'échéance, il le fait à ses risques
et périls.
Les modalités de paiement : le tiré ne peut obliger le porteur à accepter un paiement avant
l’échéance, mais si la lettre ne lui est pas présentée le jour de l’échéance ou l’un des cinq
jours qui suivent, il peut en consigner le montant au secrétariat-greffe du tribunal de son
domicile aux frais, risques et périls du porteur.
L’opposition au paiement n’est admise qu’en cas de redressement ou liquidation judiciaire
du porteur ou de vol ou de perte de la lettre de change

Le recouvrement de la lettre de change


En cas de refus de paiement, le porteur doit faire dresser protêt puis exercer des recours.
Le protêt :
C’est une procédure de constatation du non-paiement de la lettre de change
L’objectif est de constater le non-paiement et d’informer les autres qui sont obligés par la
lettre de change, c’est à dire retourner contre les signataires de la lettre de change, on parle
dans ce cas d’un recours cambiaire
Il y a deux sortes de protêts : le protêt faute d’acceptation et le protêt faute de paiement
En pratique, on présente le chèque ou la lettre de commerce et la banque nous donne une
attestation de refus de paiement avec une mention indiquant le motif du rejet du chèque ou
la lettre de change
Procédure de l’injonction du paiement en cas de la lettre de change
Les recours :
Tous ceux qui ont tiré, accepté, endossé ou avalisé une lettre de change sont tenus
solidairement envers le porteur.
Le porteur peut exercer ses recours contre les endosseurs, le tireur et les autres obligés:
1) à l’échéance, si le paiement n'a pas eu lieu;
2) avant l’échéance:
a) s'il y a eu refus, total ou partiel d’acceptation;
b) dans les cas de redressement ou liquidation judiciaire du tiré, accepteur ou non, de
cessation de ses paiements même non constatée par un jugement ou de saisie de ses biens
demeurée infructueuse;
c) dans le cas de redressement ou liquidation judiciaire du tireur d’une lettre non
acceptable.
L'action se prescrit dans les trois ans à compter de l'échéance contre le tiré accepteur, elle se
prescrit en un an contre le tireur et les endosseurs, enfin le recours des endosseurs entre
eux et le recours contre le tireur se prescrit par six mois à partir du jour où le garant a payé
ou a été assigné.
Les garanties conventionnelles du paiement du chèque
Le porteur ou le tireur d'un chèque peut garantir le paiement de son chèque de différentes
façons. Tout d'abord, au moyen de l'aval, ou par l'intermédiaire du visa. Cependant, ces deux
techniques ont en pratique une efficacité limitée. S'il veut garantir efficacement le paiement
de son titre, le porteur aura tout intérêt à recourir à la certification ou au chèque de banque.
A- Le visa
C’est une mention apposée sur le chèque par le tiré ayant pour effet de constater l’existence
de la provision à la date à laquelle il est donné. Cette mention peut être demandé par le
tireur ou par le porteur. Elle comporte la signature du tiré et la date. La portée de cette
garantie est faible, le tiré atteste que la provision est constituée à la date du visa. On en
déduit que le banquier ne s’engage pas à bloquer cette provision.
Il convient de préciser que le « visa » réglementé par l’article 242 du code de commerce ne
doit pas se confondre avec le « visa » pour paiement déplacé. C’est une création de la
pratique bancaire consistant à apposer sur le chèque une mention permettant
l’encaissement auprès d’une agence ou d’une banque autre que celle du tireur. Donc le
compte du client a été débité et la provision du chèque a été transféré à l’établissement ou
aura lieu le paiement indirectement
B- La certification
C’est une modalité par laquelle le tiré prend l’engagement de bloquer la provision au profit
du porteur. Elle peut être demandée par le tireur ou le porteur, le tiré peut et doit la refuser
en cas de défaut de provision pour éviter des fraudes toujours possibles.
La formule de certification doit comporter le montant pour lequel le chèque a été établi et la
désignation du tiré. Cette formule qui doit être signée et datée, doit être portée sur le
chèque.
La certification oblige le tiré à bloquer la provision correspondante pendant le délai légal de
présentation du chèque. A l’expiration du délai de blocage, la provision correspondante
retourne dans le compte du tireur. Ce titre confère au porteur une garantie du fait encore
plus forte que le visa.
Le chèque ordinaire et le chèque certifie :
Le chèque certifie veut dire que le tiré certifie l’existence de la provision pendant une durée
limitée, passe cette durée, le chèque certifie devient un chèque ordinaire
C- L’aval
L’aval d’un chèque est extrêmement rare, c’est une technique qui consiste à avaliser, par un
acte séparé, toute une série de chèque. L’aval fait cependant l’objet des articles 264 à 266
du code de commerce aux termes desquels l’aval peut être fourni soit par un tiers qui
garantit ainsi le paiement du chèque. Il en résulte qu’un endosseur pourrait parfaitement
garantir le paiement par un aval. L’intérêt de cet aval est toutefois réduit puisque tout
signataire du chèque est – par sa seule signature – garant solidaire du paiement du titre.
Seul le tiré se voit interdire d’avaliser un chèque et ceci pour les mêmes raisons que celle qui
interdisent de l’accepter.
En la forme, l’aval se matérialise par la formule « bon pour aval » soit apposée sur le chèque
ou sur une allonge soit par acte séparé indiquant le lieu où il est intervenu (article 264 du
code de commerce et il est signé par le donneur d’aval.
La portée de l’aval est variable, il peut être donné par tous les signataires ou par certains
d’entre eux, il peut garantir le montant total du chèque ou être limité à un montant
inférieur. Toutefois, l’engagement de l’avaliste est valable alors même que l’obligation
principale qu’il garantit serait nulle.
Enfin, ses effets sont les mêmes qu’en matière de lettre de change, il s’agit de l’application
du principe de l’indépendance des signatures, selon l’article 266 s’il paye le chèque, l’avaliste
acquiert les droits résultant du chèque contre le garanti et contre ceux qui sont tenus envers
ce dernier en vertu du chèque.

Le code de commerce a traité, dans son livre III les effets de commerce qui comprennent : la
lettre de change, le billet à ordre et le chèque. Il convient donc de faire une distinction entre
ces différents moyens de paiement et plus précisément entre la lettre de change et le
chèque.
Au niveau de la nature juridique
Ils sont tous les deux des effets de commerce
En ce qui concerne la qualification, et à la différence de la lettre de change, qui est
commerciale par la forme, le chèque n’est pas commercial par la forme. Il n’est qualifié
comme tel que s’il se rapporte à des relations commerciales ou s’il a été signé par un
commerçant pour le besoin de son commerce.
Pour le rôle et la fonction, la lettre de change est un instrument de paiement et de crédit
parce que le porteur de la lettre de change ne sera payé qu’à l’échéance, par contre, le
chèque est exclusivement un instrument de paiement car il est payable à vue
Au niveau de la création
1- les parties : premièrement, le rapport cambiaire il a pour objet dissocié entre le rapport
ne de la signature de la lettre de change ou le chèque et le rapport fondamentale
Comme la lettre de change, le chèque suppose trois parties à savoir : le tireur, le tiré et le
bénéficiaire. Mais en matière de chèque et à la différence de la lettre de change, le tiré est
toujours un établissement de crédit.
Dans la lettre de change, entre le tireur et le tiré il y a une relation fondamentale qui est la
provision, entre le tireur et le bénéficiaire il y a une relation a traves la valeur fournie et
entre le tiré et le bénéficiaire on est devant une relation d’un rapport cambiaire né de
l’émission de l’effet de commerce
2-le formalisme : Comme la lettre de change, le chèque aussi un titre formaliste, ils sont tous
les deux soumis à des conditions de forme. Les mentions qui doivent figurer sont presque les
mêmes pour le chèque (art 239 cc) que pour la lettre de change (art 159 cc), il y a des
mentions obligatoires, facultatives et autres complémentaires.
Le titre qui ne prévoyait pas une ou plusieurs mentions obligatoires, il se transforme à un
titre de droit commun, il sera réputé comme étant une reconnaissance de dette ou un
commencement de preuve
Au niveau des garanties : il y a les garanties ordinaires et les garanties conventionnelles
Pour la lettre de change, les garanties ordinaires ou légales sont la provision, l’acceptation et
la solidarité cambiaire. Et pour les garanties conventionnelles on a l’aval
En ce qui concerne le chèque, les garanties légales sont le visa et la certification et l’aval
comme garantie conventionnelle
Au niveau du paiement :
Le paiement du chèque et de la lettre de change est soumis à un certain nombre de
modalités
Le porteur peut soumettre la lettre à l’acception du tiré soit avant la date d’échéance soit à
l’échéance. Cependant, on peut considérer la certification dans le chèque comme
l’équivalent d’une acceptation
Pour la lettre de change, le paiement et a l’échéance ou bien a vu si la lettre de change est à
vue au contraire du chèque qui est à vu et le délai de présentation est de 20 jrs

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