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Les Rites ou Systèmes maçonniques posent les règles des Rituels particuliers à
chaque degré et à chaque type de cérémonie maçonnique. Les premiers Rites
pratiqués par la Franc-maçonnerie moderne de 1723 sont issus d'une synthèse
d'anciens catéchismes maçonniques et de cérémonies antérieures à 1717, avec des
emprunts probables à la Maçonnerie opérative écossaise – synthèse à laquelle la
Grande Loge de Londres (dite « des Modernes ») a apporté plusieurs innovations,
notamment le troisième degré associé au mythe d'Hiram.
Par la suite, les Loges du Continent, qui pratiquaient le Rite de cette Grande Loge
apporteront leurs propres modifications, ce qui explique les nombreux Rites et
Systèmes maçonniques pratiqués aujourd'hui dans le monde. Certains se limitent
volontairement aux trois premiers degrés exclusivement, comme le Rite Schroeder,
par exemple; d'autres, au contraire, y ajoutent une série de degrés complémentaires
appelés Hauts Grades dans certains cas.
Les Rites peuvent varier suivant les Loges ou les Obédiences: certaines Obédiences
regroupant des Loges d'un même Rite, d'autres regroupant des Loges de Rites
différents..
LE RITE EMULATION
Créé en 1813 par Peter Gilkes, le Rite Emulation revendique une filiation aux plus
anciens rituels de la Franc-maçonnerie opérative. Il tient son nom de la Loge
"Emulation of Improvement" (perfectionnement) qui s'est réunie pour la première fois
en octobre 1823 au Freemason's Hall à Londres. C'est le Rite le plus pratiqué au
sein de la Grande Loge Unie d'Angleterre. Introduit en France en 1925, il fut adopté
par plusieurs Loges de la Grande Loge Nationale Française et en Suisse par
quelques Loges de la Grande Loge Suisse Alpina. Une des particularités de ce Rite,
qui ne pratique que les trois premiers grades, est l'oralité: les cérémonies doivent
être pratiquées par cœur; pratique qui provient de l'époque où, autant dans le
Compagnonnage qu'en Franc-maçonnerie opérative, les Rituels étaient appris par
cœur car, dans l'esprit de sauvegarde du secret du métier, rien ne devait être écrit.
Des degrés additionnels (qui ne sont pas considérés comme des Hauts Grades mais
comme de simples compléments au 2e et au 3e grade) viennent compléter les 3
degrés symboliques du Rite Emulation tout en étant administrés séparément du Rite.
Ce sont les degrés de Royal Arch et de Mark Master.
Le degré de Royal Arch est considéré comme un complément au grade de Maître
(et non comme un 4e grade) censé contenir la quintessence de la philosophie
maçonnique. Il possède son propre Rituel et est administré par un Chapitre
autonome.
LE RITE FRANCAIS
Le Rite Français détient les formes les plus proches de la première Franc-
maçonnerie pratiquée en France vers 1725 sous l'influence de Maçons anglais. C'est
la traduction en français des rituels de la Maçonnerie andersonienne de 1717, qui
donnera naissance au Rite Français, appelé aussi plus tard, au 19e siècle, Rite
Français Moderne. Ce rite est né en 1783 avec la constitution au sein du Grand
Orient de France d'un Grand Chapitre Général de France, intégré à l'obédience en
1787. Ses statuts et règlements généraux prévoyaient que le rite était composé de
5 ordres. C'est en 1801 que les rituels des différents ordres furent
publiés. La particularité de ce rite est son articulation autour de la symbolique
de la Rose+Croix. Il était qualifié de "Moderne" car il faisait appel au
symbolisme en usage à la Grande Loge d'Angleterre (dite des "Moderns").
Avec les événements de 1877, le rite tel qu'il était pratiqué au Grand Orient de
France a été modifié et une grande partie de sa symbolique relative au
compagnonnage a disparu. Le rite Français d'aujourd'hui dit "Groussier" (tel qu'il est
pratiqué par la plupart des loges du Grand Orient de France) n'a plus grand chose à
voir avec le rite de 1783 même si, depuis une dizaine d'années des Frères du Grand
Orient ont rallumé les feux du Grand Chapitre Général de France. La pratique du rite
dans sa forme originelle a donc été conservée au sein du Grand Orient de France
par quelques Loges.
Loges Bleues :
1-Apprenti
2-Compagnon
3-Maître
Cinquième ordre
8-Chevalier de l’Aigle Blanc
Ce rite est né en 1783 avec la constitution au sein du Grand Orient de France d'un
Grand Chapitre Général de France, intégré à l'obédience en 1787. Ses statuts et
règlements généraux prévoyaient que le rite était composé de 5 ordres. C'est en
1801 que les rituels des différents ordres furent publiés. La particularité de ce rite est
son articulation autour de la symbolique de la Rose+Croix. Il était qualifié de
Moderne" car il faisait appel au symbolisme en usage à la Grande Loge d'Angleterre
(dite des "Moderns"). Avec les événements de 1877, le rite tel qu'il était pratiqué au
Grand Orient de France a été modifié et une grande partie de sa symbolique relative
au compagnonnage a disparu.
Le Rite Écossais Ancien et Accepté est une des deux branches de la franc-
maçonnerie qui permet à un Maître Maçon d'approfondir ses connaissances
maçonniques après avoir complété les trois grades de la Maçonnerie Symbolique.
L'autre branche connue par le Rite York est constituée des : Maçons de l'Arche
Royale, des Maîtres Royaux et Choisis, et les Templiers. Le Rite Écossais inclus le
4ème jusqu'au 32ème degré. Le terme "Écossais" laisse croire que l'Écosse est à
l'origine du Rite. De même pour des années on a cru qu'il fallait aller en Écosse pour
recevoir le 33ème degré. Or ces deux affirmations sont fausses. En effet, la première
référence du Rite Écossais Ancien et Accepté où se trouve dans les anciens
registres français, dans lesquelles apparaît le mot « Écossais ». A la fin du 17ème
siècle, quand les Îles anglaises étaient dans le chaos et déchirées par les conflits,
plusieurs Écossais ont fuit en France où ils ont repris leurs titres maçonniques. On
croit que de la découle l'usage du mot « Écossais ». C'est en 1732 que la première
Loge Écossaise « Scottish Lodge » fut établie à Bordeaux, un des centres
maçonniques les plus anciens et les plus influents en France. Les membres étaient
des francs-maçons anglais et écossais. Les Hauts Grades ont été formés dans les
années 1738 à 1740, et ce n'est qu'en 1761 que Stéphan Morin de Bordeaux a
obtenu la permission de porter ces grades à travers l'atlantique jusque l'Amérique.
En 1763 Morin établi aux Antilles, possessions françaises à cette époque, un
système constitué de 25 appelés hauts grades, et qui sont connus par le Rite de
Perfection "Rite of Perfection". Le 31 mai 1801, à Charleston, Caroline du sud, fut
fondé le « Suprême Council of the Thirty Third degree » Conseil Suprême du 33ème
degré pour les États Unis, le premier conseil suprême du Rite Écossais Ancien et
Accepté au monde. Le but de ce conseil était d'unifier ces groupes Maçonniques
compétitifs et de sortir du chaos l'ordre maçonnique, le conseil était constitué de 11
Grands Inspecteurs Généraux. Le 5 août 1813, Emmanuel De la Motta, 33ème, de
Savannah, Georgia, Grand Trésorier Général du Conseil Suprême à Charleston,
établie dans les villes de New York, Le Conseil Suprême du 33ème degré pour le
district et les juridictions du Nord des Etats Unis d'Amérique, « The Supreme Council
of the Thirty-third degree for the Northern District and Jurisdiction of the United
States of America » dans la ville de New York. Le premier « Sovereign Grand
Commander » était Daniel D. Tompkins, 33ème il a détenu cette poste de 1813 a 1825
et il était en même temps le vice-Président des États Unis d'Amérique durant les
deux mandats du Président Monroe. Depuis qu'il a été officiellement reconnu en août
1801 à Charleston en Caroline du Sud, le Rite Écossais Ancien et Accepté s'est dès
lors répandu dans le monde entier.
Loges Bleues
Chapitres
Aréopages
Tribunaux
Consistoires
Les trois derniers degrés sont des grades administratifs, le trentième ou Chevalier
Kadosh constituant la synthèse finale des grades initiatiques du Rite. Le Suprême
Conseil du Rite est pour les grades 4 à 33 l'équivalent de l'Obédience pour les Loges
bleues. e Convent international de Lausanne qui réunissait en 1875 les Suprêmes
Conseils de l'époque, dont ceux de France et d'Angleterre, a posé et adopté les
Principes de base qui définissent l'esprit du REAA. On y trouve notamment cette
citation: "Pour relever l'homme à ses propres yeux, pour le rendre digne de sa
mission sur la terre, la Maçonnerie pose le principe que le Créateur suprême a donné
à l'homme comme bien le plus précieux, la Liberté; la liberté, patrimoine de
l'humanité tout entière, rayon d'en haut qu'aucun pouvoir n'a le droit d'éteindre ni
d'amortir et qui est la source des sentiments d'honneur et de dignité." Ce Rite est
pratiqué un peu partout dans le monde .
Loges Bleues :
1-Apprenti
2-Compagnon
3-Maître Maçon
Ordre Intérieur :
5-Écuyer Novice
6-Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte
Même si formellement le Grand Orient de France fit toujours état de ses droits sur le
Rite Égyptien, notamment par la présence permanente d'une section de Memphis-
Misraïm au sein du Grand Collège des Rites, sa pratique était en fait tombée en
désuétude à la fin du XIX ème siècle. Ce n'est pas le lieu de rappeler ici les
événements qui amenèrent son réveil rue Cadet en 1999. Fidèle en cela à la tradition
originelle du rite, les loges de Memphis-Misraïm qui ont rejoint le Grand Orient de
France voulaient à la fois travailler les spécificités initiatiques du rite et promouvoir
les valeurs Humanistes de Liberté, d'Égalité et de Fraternité, bien commun de la
tradition maçonnique française. Le Grand Ordre Égyptien a été constitué pour ouvrir,
sur les mêmes bases, la pratique des hauts-grades du rite égyptien aux seuls Frères
du Grand Orient de France. Ses principes fondamentaux sont les mêmes que ceux
du Grand Orient de France ; fonctionnement démocratique et liberté de conscience.
L'une des caractéristiques du Rite Égyptien est d'avoir été, à partir d'un unique
patrimoine symbolique et rituel, organisé avec des modalités différentes selon les
lieux et les époques. Le choix du Grand Ordre Égyptien et de son Souverain Grand
Conseil est de le pratiquer selon les modalités définies par l'accord de 1862 avec le
Grand Orient de France. C'est notamment dans ces formes, que les frères
fondateurs du Grand Ordre Égyptien l'ont reçu, de filiations qui avaient subsistées
depuis la fin du XIX ème siècle. L'un des points notables de cet accord est de délivrer
l'enseignement du rite dans le cadre d'une échelle de 33 grades. Dépositaire de
l'intégralité du patrimoine symbolique et rituel du rite de Memphis-Misraïm, le Grand
Ordre Égyptien et son Souverain Grand Conseil le conserve, l'administre et le
confère donc selon une échelle de 33 grades :
Dans cette échelle, les grades qui sont réellement pratiqués sont : dans le cadre des
Collèges Égyptiens, les 12ème Chevalier de l'Aigle Rouge, 20ème Philosophe
Hermétique, 27ème Maître Égyptien Patriarche d'Isis et 30ème Sublime Maître du
Grand Œuvre ; dans celui de l'Académie, le 31ème Grand Défenseur du Rite, le 32ème
n'étant conféré que comme une dignité maçonnique. Le grade de 33ème Patriarche
Grand Conservateur fait l'objet d'une cérémonie en pleine et due forme et ne peut
être conféré que dans le cadre du Souverain Grand Conseil. Les grades
intermédiaires sont conférés par communication mais font pour certains l'objet de
cahiers d'étude particuliers, sinon d'approfondissements rituels dans quelques cas,
sans dévoiler ce qui ne doit pas l'être, on peut néanmoins donner quelques éléments
sur les principales étapes qui vont structurer le chemin des Frères au sein des hauts-
grades égyptiens du Rite de Memphis-Misraïm. Il est en effet important de souligner
le caractère progressif et cohérent des grades pratiqués. Il s'agit d'un retour, par
étapes, au cœur même des sources de l'initiation. Cette progression s'effectue dans
une perspective à la fois historique et symbolique. Ainsi les initiations vont
accompagner les Frères de la Kabbale judéo-chrétienne ,au renouveau de
l'Hermétisme de la Renaissance, avec son profond enracinement dans les mystères
grecs et romains, à l'Ésotérisme de l'Égypte. La quatrième initiation parachèvera ces
moments. Mais revenons avec quelques détails supplémentaires sur ces quatre
principales étapes :
Tous les Corps constitués ont une hiérarchie intérieure, des obligations et des droits
déterminés par les lois et décrets émanant du Souverain Sanctuaire International.
Tous les membres du Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm sont tenus
d'observer fidèlement les lois et décrets émanant des Souverains Sanctuaires
(Nationaux, International).
Communication et initiation des degrés : Le 4ème degré Maître Secret fait l'objet d'une
cérémonie d'initiation. Les 5ème, 6ème, 7ème, 8ème degrés se donnent par
communication. Le 9ème, Maître Élu des Neuf, fait l'objet d'une cérémonie d'initiation.
Les 10ème, 11ème, 12ème degrés se donnent par communication, par rituel particulier.
Les 13ème, et 14ème degrés, Royal Arche et Grand Élu de la Voûte Sacrée font l'objet
d'une cérémonie d’initiation.
Tous les Officiers d'un Collège doivent posséder le 14ème degré. Remarque : tous
ces titres changent de dénominations suivant les grades pratiqués. Sur proposition
du Suprême Conseil, le Souverain Sanctuaire National nomme le Trois Fois Puissant
Maître de la Loge de Perfection. Celui-ci doit être titulaire du 18ème degré du Rite.
Cette nomination a une durée de trois ans. Dès le reçu du Bref du Suprême Conseil
confirmant sa nomination, le Trois Fois Puissant Maître convoque le Collège pour
procéder aux élections des Officiers suivant les modalités régissant tous les Ateliers
du Rite. Un Collège doit se réunir en Tenue Solennelle au moins trois fois par an. La
Loge de Perfection se réunit au 9ème degré, de préférence pour l'initiation d'un
nouveau Maître Élu des Neuf. Des Collèges pourront être installés dans chaque
Orient, dans lequel il existe trois Loges en activité. Chaque Collège prend un titre
distinctif qui ne pourra être celui de l'un des autres Ateliers de l'Obédience. Pour le
4ème degré, les demandes d'élévation sont présentées soit par la Loge de Perfection,
par l'intermédiaire d'un membre des hauts Grades, soit par le Suprême Conseil
National, soit par le Souverain Sanctuaire. Saisi de la demande, le Président du
Collège invite le candidat à présenter un travail symbolique imposé sur un thème de
la Maçonnerie. Au reçu du travail, les Officiers du Collège se réunissent pour en
entendre la lecture. Ils auront au préalable une évaluation générale sur son aptitude
à être élevé au degré envisagé, sur son comportement dans l'Ordre. Le Collège des
Officiers, après avoir entendu la lecture du travail, donne un avis écrit et motivé sur
l'entrée du candidat au 4ème degré. La totalité des pièces doivent être transmises,
ainsi que les métaux, au Suprême Conseil National afin qu'il puisse statuer
définitivement, lui seul ayant qualité pour nommer aux degrés supérieurs du 4ème au
32ème degré. Un candidat ajourné peut être invité à se présenter l'année suivante
devant le même Atelier. Le Collège est informé et ne peut procéder à l'élévation
qu'après avoir reçu l'ampliation du décret du Suprême Conseil National conférant au
candidat le 4ème degré. Tout Maître maçon entrant dans un Collège, prend
l'engagement de payer sa cotisation annuelle pendant 3 ans au moins. Il reçoit le
règlement particulier du Collège. Pour les élévations aux 9ème et 13ème et 14ème
degrés, le Collège suit les mêmes modalités de vote des Loges symboliques au
troisième degré. Les demandes d'élévation au 18ème degré sont présentées soit par
les Chapitres ou par le Suprême Conseil et le Souverain Sanctuaire qui peuvent
présenter un candidat. Le Président du Chapitre demande au candidat un morceau
d'architecture sur un sujet maçonnique et suit la même procédure que pour les
demandes d'élévation dans les Collèges.
• Le 18ème degré fait l'objet d'une cérémonie d'élévation, ainsi que le 15ème
degré éventuellement.
Leur fonctionnement n'est pas permanent. Ils sont présidés par le Lieutenant Grand
Commandeur du Suprême Conseil par délégation du Souverain Grand
Commandeur. Il est assisté par les Officiers du Suprême Conseil. Ils se réunissent
en organe de réflexion sur les grands problèmes philosophiques. Les Frères appelés
à être élevés au 32ème degré sont distingués et choisis par le seul Suprême Conseil.
Ils ne peuvent être présentés ni par un Frère, ni par un Atelier. Un travail doit être
obligatoirement fourni. Celui-ci devra révéler les appréciations personnelles du
postulant.
Le Conseil Suprême des titulaires du 33ème degré qu'il ne faut pas confondre avec le
Suprême Conseil, est composé des Souverains Grands Inspecteurs de l'Ordre. Les
Travaux sont présidés et dirigés par le Souverain Grand Commandeur qui ne peut
déléguer cette obligation. Il est assisté des Grands Officiers du Suprême Conseil. Il
n'est convoqué que sur l'ordre de son Président et se réunit chaque fois qu'il y a lieu
d'initier au 33ème les membres élevés à ce grade par le Souverain Sanctuaire
National. Les Frères appelés à être élevés au 33ème degré sont distingués et choisis
par le seul Souverain Sanctuaire National. Ils ne peuvent être présentés ni par un
Frère, ni par un Atelier. L’impétrant devra obligatoirement fournir un morceau
d'architecture sur un sujet qui lui sera imposé et qui devra être une sorte de thèse,
sur un thème historique, symbolique, philosophique, littéraire ou scientifique. Le
travail du candidat au 33ème degré sera lu par 3 membres au moins du Souverain
Sanctuaire National.
Grands Conseils
Les Grands Conseils des Sublimes Maîtres du Grand Œuvre, sont divisés en deux
classes : Grands Consistoires du 34ème au 71ème degré. Grands Conseils du 72ème au
90ème degré. Ils sont sous la juridiction immédiate du Souverain Sanctuaire National
établi ou sous les auspices du Souverain Sanctuaire International dans les pays qui
ne disposent pas de Souverain Sanctuaire. Les Grands Conseils sont régis par des
règlements particuliers. Les élévations aux grades du 34ème au 90ème degré se font
par appel du Souverain Sanctuaire National. Les degrés conférés par les Grands
Conseils sont les suivants :
Le Souverain Grand Maître Mondial initie lui-même les Maçons élevés aux degrés
mystiques du 66ème au 90ème degré. Il peut accorder des dispenses à tous Maçons
méritants cet honneur. Seul le Souverain Grand Maître Mondial peut donner
l'instruction secrète des 87émé - 88ème - 89ème - 90ème degré « Arcana Arcanorum ». Le
Souverain Grand Maître Mondial peut déléguer le pouvoir de l'article N° 41, aux
Souverains Grands Maîtres Nationaux ou à un Grand Conservateur du Rite. Ces
délégations se font par écrit. Le Souverain Grand Maître Mondial possède la seule
autorité pour conférer les degrés officiels du Rite, qui sont :
Officiels. Ils donnent à certains (Sœurs et Frères) des responsabilités et surtout des
charges de travail, quelquefois très lourdes.
LE RITE YORK
Le rite York, ou plus exactement le rite américain, est basé sur les plus anciennes
traditions de la maçonnerie opérative, telles qu’elles paraissaient encore en vigueur
au début des années 1700.
Les constitutions de la 1ère Grande Loge d’Angleterre en 1717 et plus
particulièrement celles de 1738, spécifiaient que les Loges ne pouvaient conférer
que les degrés d’Apprenti Entré, de Compagnon du métier, et de Maître Maçon, tous
les autres degrés étant considérés comme douteux. De nombreuses Loges
cependant s’étaient mises à conférer d’autres degrés qu’elles considéraient comme
partie intégrante de la Maçonnerie, en particulier l’Arche Royale ; elles formèrent
donc leur propre Grande Loge en 1751, s’intitulant elles-mêmes les « Ancients », et
affublant les membres de l’autre Grande Loge du qualificatif de « Modernes ». Avec
la convergence des deux Grandes Loges en 1813 au sein de la Grande Loge Unie
d’Angleterre, les Loges acceptèrent que seuls les trois premiers degrés acceptés de
la Maçonnerie soient en usage au sein des Loges, celui de l’Arche Royale se
rattachant alors à des Chapitres souchés directement sur ces Loges, et portant le
même numéro d’ordre qu’elles, bien que constituant une entité séparée.
Ainsi, à la différence du rite Ecossais Ancien et Accepté qui revendiquait de détenir le
pouvoir de conférer les trois premiers degrés de la Maçonnerie, en plus de ceux
placés sous sa juridiction, les degrés complémentaires que l’on trouve autour du rite
York ont légalement accepté le fait d’être considérés comme « Associés » à ceux de
l’ancienne Maçonnerie de métier.
Il est encore de tradition dans la Maçonnerie anglaise, qu’un Maçon ne soit pas
considéré comme étant en possession de tous les degrés de l’ancienne Maçonnerie
de métier, tant qu’il n’aura pas été exalté à l’Arche Royale.Les premières Loges
américaines opérèrent de manière semblable jusqu’à l’instauration du Grand
Chapitre Général des Maçons de l’Arche Royale. De même , pendant une certaine
période l’histoire des Etats-Unis, les degrés « Cryptiques » furent contrôlés par
différentes juridictions de Grands Chapitres, jusqu’à l’instauration du Grand Conseil
Général. Les Ordres chevaleresques ont été contrôlés par le Grand Campement à
partir du début du 19ème siècle aux Etats-Unis. Tous ces trois corps sont des entités
maçonniques techniquement autonomes, et seule la nécessité d’être membre de
l’Arche Royale est commune aux degrés cryptiques et aux Ordres de chevalerie.
Divers corps maçonniques supplémentaires gravitent autour du rite York, la plupart
d’entre eux étant naturellement « sur invitation ». Pour devenir membre de la plupart
d’entre eux, il faut préalablement être membre de l’Arche Royale, alors que certains
autres conditionnent la qualité de membre à l’appartenance à d’autres corps du rite
York, ou encore d’être membre de toutes les entités maçonniques du rite York. On
peut en trouver un grand nombre sous d’autres juridictions en dehors des Etats-Unis,
mais plusieurs sont purement américains de par leurs origines.
Loges Bleues
1. Apprenti
2. Compagnon
3. Maître maçon
Les degrés capitulaires sont un ensemble de quatre degrés contrôlés par le Chapitre
de l’Arche Royale. Ils ont pour thème central les différentes phases de la construction
du Temple du Roi Salomon, à l’exception du degré de Passé Maître, d’où leur
appellation de capitulaires. Le degré de Passé Maître est en revanche un vestige de
l’usage ancien selon lequel le degré de l’Arche Royale ne pouvait être conféré qu’à
des Passé Maîtres des Loges symboliques. Aux Etats-Unis, ce degré est considéré
comme faisant partie de l’Arche Royale, alors qu’en Angleterre, on ne trouvera pas
ce degré de Passé Maître, et que celui de Maître de Marque est sous le contrôle de
sa propre Grande Loge de tutelle. Celui de Très Excellent Maître fait également
partie des degrés cryptiques en Angleterre. Comme évoqué plus haut, l’Arche Royale
en Angleterre, est pratiquée dans des Chapitres souchés sur les Loges bleues
anglaises. Si les Chapitres d’Arche Royale ont parfois été occasionnellement
nommés Loges Rouges dans d’anciennes publications maçonniques, il serait
certainement plus à propos de les décrire comme étant les « degrés rouges ». Aux
Etats-Unis, toutes les affaires du Chapitre sont traitées au degré de l’Arche Royale,
les autres degrés étant ouvert seulement pour en conférer les degrés.
Certaines juridictions ouvrent des Loges de Maîtres de Marque en tant que « Loges
de table » qui agissent pour montrer l’action sociale des corps du rite York.
Maître de Marque
Ce degré met en relief les leçons de la régularité, de la discipline et de l’intégrité. Il
s’agit d’un degré très impressionnant centré sur l’histoire du compagnonnage dans
les carrières, et son rôle dans l’édification du Temple. On peut juger de son
importance en Maçonnerie Anglaise par le fait qu’il fonctionne au sein d’une Grande
Loge distincte, et est hautement recherché par les Maçons de cette juridiction.
Arche Royale
Le complément du degré de Maître Maçon et le sommet des degrés d’origine de la
Loge bleue, tels que pratiqués par les Loges des Ancients en Angleterre avant 1820.
Ce degré explique les origines du mot substitué trouvé au degré de Maître Maçon, la
redécouverte du Nom Ineffable et sa dissimulation dans le Grand Mot de l’Arche
Royale. Ce degré ainsi que celui de Maître Maçon a pu être mis en évidence comme
ne constituant qu’un seul grand ou « super » degré, celui de Maître Maçon
expliquant la perte du mot de Maître, celui de l’Arche Royale expliquant la
redécouverte de ce mot de Maître.
Le corps qui officie s’appelle un Chapitre, et l’Officier qui le préside est le Grand
Prêtre (appelé Excellent).
Les degrés cryptiques sont constitués d’un ensemble de trois degrés contrôlés par
un Conseil de Maîtres Choisis. Ces degrés tirent leur origine d’une voûte cachée ou
secrète présente à ces degrés, d’où le terme de cryptique. Seuls les deux premiers
degrés sont régulièrement travaillés, le troisième, celui de Super Excellent Maître, est
conféré comme degré honoraire, et n’est pas d’ailleurs exigé pour être un membre du
Conseil.
Il y a également quelque chose de particulier dans l’association des degrés
cryptiques, plus proches par le thème sous-jacent et la nature du rituel de l’Arche
royale et de ceux de l'Ordre Illustre de la Croix Rouge. Globalement, l'histoire de ces
degrés est également entourée d'incertitude et de polémique. Bien qu'à l’évidence il y
eut très tôt des Conseils de Maîtres Royaux et Choisis en fonctionnement aux Etats-
Unis, ces degrés ont été travaillé différemment, parfois au sein de leurs propres
conseils, parfois dans des chapitres d’arche royale, et parfois même dans les loges
de perfection du Rite Ecossais Ancien et Accepté. Bien que le Rite Ecossais ait
depuis longtemps abandonné toute prétention sur ces degrés, plusieurs Grandes
Juridictions (Virginie et Virginie Occidentale) les confèrent encore en temps que
parties de la maçonnerie capitulaire.
En Angleterre, le degré de Très Excellent Maître est regroupé dans cet Ordre. Aux
Etats-Unis, tous les travaux sont exécutés en Conseil de Maîtres Choisis, les deux
autres degrés n’étant ouverts que pour les conférer à des candidats. Certaines
juridictions tiennent des « Conseils de table » semblables aux Loges de table, et qui
servent à attirer l’attention sur l’activité de leurs corps York locaux.
Maître Royal
Maître Choisi
Ce degré donne une leçon de dévotion et de zèle. Ce degré est basé sur la
construction et l’arrangement d’une voûte secrète à proximité du Saint des Saints du
Temple, et du dépôt des secrets par les trois anciens Grands Maîtres de l’Ordre,
permettant la poursuite du métier.
Ce degré crée un lien entre les événements entourant la dissimulation et la perte du
Mot Ineffable, et ceux conduisant à la redécouverte du Mot au degré de l’Arche
Royale.
Le lieu où se situe l’action se nomme un Conseil, et l’officier qui le dirige est appelé
Maître (avec le titre d’Illustre).
Ce degré met en valeur les qualités de loyauté et de fidélité. Les événements qui en
sont le substrat sont ceux conduisant à la destruction de Jérusalem et du Temple par
les Chaldéens.
CE degré est raconté au moyen de courts extraits de la prophétie biblique qui
annonce la fin du premier Temple et la construction du second Temple. Il est
remarquable par sa représentation de la Cour juive de Sedecias, et celle,
chaldéenne, de Nabuchodonosor.
Ce degré est considéré comme honoraire, et pour être membre du Conseil, il n’est
point nécessaire de l’avoir reçu pour y prendre un poste d’Officier.
Les Ordres de Chevalerie sont un ensemble de trois Ordres culminant avec le grade
de Chevalier du Temple, et contrôlés par ce dernier. Ce corps maçonnique est
nettement différent des organisations étrangères homologues, car il présente une
structure paramilitaire et des perspectives sur une forme de maçonnerie qui est la
seule dans le monde à être un Ordre en uniforme. La condition d’admission étant
que ses membres professent la Foi chrétienne, a conduit à des appels à
condamnation émanant d'autres corps et organismes maçonniques tant à l'intérieur
qu’en dehors des Etats-Unis, arguant que ce corps était davantage une organisation
chrétienne qu'un corps maçonnique.
Ceci n’eut toutefois que peu d’effet dans la mesure où beaucoup de ces organismes
maçonniques ayant critiqué l’Ordre disposaient de degrés similaires en leur sein.
L’Ordre américain est toutefois structuré différemment de son proche cousin anglais.
L’Ordre américain comprend l’Ordre Illustre de la Croix Rouge, qui n’est conféré par
aucun autre organisme, bien qu’il existe de très proches cousins dans l’Ordre
irlandais et Américain des Chevaliers Maçons, ainsi que le grade de Croix Rouge de
Babylone au sein des Grades Maçonniques Alliés anglais. DE plus, aux Etats-Unis,
l’Ordre de Malte est conféré aux membres avant que ceux-ci ne soient reçus à
l’Ordre du Temple, alors qu’en Angleterre, l’Ordre de Malte est un grade honoraire
décerné aux Chevaliers du Temple. Aux Etats-Unis, tous les travaux se déroulent au
degré du Temple, les autres n’étant ouverts que pour en conférer les degrés. En
Angleterre, l’Ordre de Malte se réunit et travaille comme un corps distinct de celui de
Chevalier du Temple.
Cet Ordre met en exergue la notion de Vérité. Des éléments de cet Ordre furent
pratiqués dans certaines Loges des Ancients, avant que la forme définitive du degré
de Maître Maçon ne devienne la règle. Il est encore pratiqué en tant que cérémonie
complète par les Chevaliers Maçons d’Irlande et les Chevaliers Maçons des Etats-
Unis, et sous l’appellation de Croix Rouge de Babylone au sein de l’Ordre anglais
des Degrés Maçonniques Alliés.
L’Ordre de Malte
Cet Ordre est basé sur la notion de Foi. Il requiert du candidat de professer et de
pratiquer la religion chrétienne. Le degré de passage de « Passe de la Méditerranée
ou de Chevalier de Saint-Paul » prépare le candidat à cet Ordre à la notion
d’exemplarité du martyr sans peur et empli de la Foi du Christianisme.
La cérémonie représente des éléments allégoriques propres aux Chevaliers de
Malte, héritiers des Chevaliers Hospitaliers du Moyen-Age.
L’Ordre du Temple
Cet Ordre enseigne des leçons d’auto sacrifice et de respect de la religion. Il est
censé rallumer l'esprit de la dévotion templière et du dévouement des chevaliers
médiévaux au christianisme. L’histoire de l’Ordre maçonnique est longue et
compliquée, et les rituels diffèrent entre celui pratiqué en Angleterre, et celui des
Etats-Unis. Celui pratiqué aux Etats-Unis manifeste un zèle militant assez faible en
matière de christianisme, alors que le rituel anglais est plus allégorique.
Le rituel américain est toutefois plus impressionnant, avec davantage d’insistance en
solennité et respect vis à vis de la crucifixion, de la résurrection et de l’ascension du
Christ. Le corps travaillant ce degré s’appelle une Commanderie, et l’Officier qui le
préside est Commandeur (appelé Eminent).
LE RITE SUEDOIS
Le Rite Suédois est un mélange du rite d’York, des hauts-grades du rite Français et
un prolongement de la Stricte Observance.
La première loge régulière a été consacrée en 1735 à Stockholm par le comte Axel
Wrede-Sparre.
Dés 1756 on fonde la première loge de St André, d’esprit comparable au grade
d’Ecossais Vert de la Stricte Observance.
En 1760, fondation de la Grande Loge de Suède.
Le rite suédois est réservé aux chrétiens et est sous la protection directe des
souverains du pays.
Il comporte 11 grades en Loges de St Jean, Loges de St André, Chapitre de l’Ordre
Intérieur et Sanhédrin, selon la progression suivante :
Loge de St Jean
Apprenti de St Jean
Compagnon de St Jean
Maître de St Jean
Loge de St André
Apprenti de St André
Compagnon de St André
Maître de St André
Sanhédrin
Procurator Salmonis
En 1811, le Roi Karl a créé L’Ordre Royal de Charles XIII, distinction nobiliaire
uniquement conférée par le Roi et réservée à 33 francs-maçons possédant le 11ème
degré. Bien que cela ne soit pas un degré purement maçonnique, il est considéré
comme le plus haut grade de la Maçonnerie suédoise.
Le rite Suédois est présent en Suède, au Danemark, en Norvège et en Allemagne.
LE RITE DE SCHROEDER
Le 20 janvier 1974 , pour une meilleure pratique du rite ces maçons quittent le GODF
et créent l’Ordre Initiatique et Traditionnel de l’Art Royal(OITAR), qui se définit
comme une Fraternité de Maçons libres et de loges Souveraines.
La pratique du rite, du 1er au 9ème degré, s’appuie sur un ensemble de textes
composant le Régulateur Général et explicitant un certain nombre de ses aspects.
La symbolique tourne autour du métier de la construction dans une option nettement
libérale et égalitaire.
LE RITE ECOSSAIS PRIMITIF
Le Rite Écossais Primitif ou «Early Grand Scottish Rite» tient une place particulière
au sein de la Franc-Maçonnerie. Il fut introduit en France à Saint-Germain-en-Laye
dès 1688 par les Loges militaires des régiments écossais et irlandais ayant suivi le
Roi Jacques II Stuart en exil.
Ces Loges essaimèrent suffisamment pour constituer en 1725 l' «Ancienne et Très
Honorable Société des Francs-Maçons dans le Royaume de France».
Les Rituels des anciennes Loges militaires furent apportés à Marseille en 1751 par
Georges de Wallnon (ou de Waldon) qui constituera la Loge Saint-Jean d'Écosse
devenue ultérieurement la Mère-Loge de Marseille.
C'est de cette filiation qu'est né l'actuel Rite Écossais Primitif, réveillé en 1985 à
l'initiative de son ancien Grand-Maître Robert Ambelain.
La Rituelie du Rite Écossais Primitif est sobre et épurée. Elle a fortement inspiré celle
du Rite Écossais Rectifié.
Les Grades
Le Rite Écossais Primitif comprend cinq grades auxquels s'ajoutent les deux degrés
de l'Ordre Intérieur.
Loges bleues
I. Apprenti
II. Compagnon
III. Maître (anciennement «Compagnon Confirmé»)
Loges rouges
IV. Maître Installé (ou encore Maître de Saint Jean ou Maître de Loge)
V. Maître Écossais Chevalier de Saint-André (= 18° du R.E.A.A.)
Ordre Intérieur
Les grades symboliques (ou allégoriques) sont délivrés par la Grande Loge
Ecossaise, qui n’est qu’une émanation du Grand Chapitre Provincial et gère
plusieurs loges en France, d'autres étant en cours de constitution (Foulques de
Matas, Jacques de Molay, Stella Rosaque, Saint-Martial, Charles de Hund aux Trois
Colonnes, La Rose du Temple, Saint-Jacques aux Trois Coquilles… pour ne citer
que les premières créées). Ces grades correspondent à ceux de la Franc-
Maçonnerie traditionnelle : Apprenti Compagnon Maître
Le Grand Chapitre Provincial est seul habilité à délivrer les grades suivants de
l’Ordre Intérieur :
Novice séculier
Chevalier du Temple
Ces grades ne sont délivrés qu’aux membres de l’Ordre ayant atteint au moins le
grade de Maître Ecossais ou Ecossais Vert.
Quant à l’Ordre Sublime des Chevaliers Elus (1750), dans sa forme templière, il
est également travaillé occasionnellement par le Grand Chapitre. Sur le plan
historique, par suite de son antériorité, certains auteurs affirment qu’il put influencer
les « inventeurs » de la Stricte Observance par la légende néo-templière développée
dans le catéchisme et son rattachement déclaré à l’Ordre du Temple.
Le Grand Chapitre Clérical est présidé par le Grand Prieur. Il délivre les grades du
Cléricat ou Très Saint Ordre, à savoir : Postulance, Noviciat clérical et Canonicat, qui
sont des grades sacerdotaux fortement inspirés par la liturgie et le sacerdoce
catholiques dans leur forme rituelle.
Pratiqué en France, c’est un rite basé sur l’oralité qui vient directement
d’Ecosse, berceau de la Maçonnerie opérative.
Il exclut toute référence alchimique, kabbalistique et chevaleresque.
Il se rattache au rite pratiquée par la célèbre Kilwining Lodge n°0, la
première de toutes les loges maçonniques.
Pour la petite histoire, les frères de ce rite portent leurs tabliers sous leurs
vestes.Signe particulier, le « Due Gard » différent pour chacun des trois
premiers grades(voir ci-joint le « Due Gard » de l’Apprenti.)
Autour du degré d’Arche – car il s’agit bien d’un degré succédant à ceux du
craft et n’a jamais été autre chose – chaque degré relevant justement du
Grand Chapitre d’Ecosse apporte une somme de « détails » et de
circonstances éclairantes :
Le Maître Royal explique pourquoi et comment Hiram Abi ne transmit jamais les
secrets de son vivant, éclairant ainsi la découverte fabuleuse de la Voûte
secrète ;
Le Maître Choisi, complétant une approche de celle d’Hiram Abi, nous fait
presque entrer dans l’intimité des deux autres Grands Maîtres tant évoqués à
l’Arche sans autre précision ;
Sergent d’Armes
Ecuyer
Chevalier
Tout grade contrôlé par le Grand Conseil ne peut être conféré qu’à des Maçons de la
Sainte Arche Royale, Princes de l’Ordre du Moniteur Secret depuis au moins douze
mois.
Nul Conseil ne peut conférer à un Frère l’ensemble des Grades qu’il est habilité à
conférer en moins de vingt-quatre mois.
L’Ordre du Moniteur Secret
Les grades de l’Ordre conférés par les Conclaves sous le Grand Conclave, sont ceux
de :
Moniteur Secret
Prince de l’Ordre
Suprême Gouverneur de l’Ordre
Le grade de Moniteur Secret ne peut être conféré qu’à un Maître Maçon de Marque
avancé depuis au moins douze mois.
LA SRIA
Premier Ordre
I° - Zelator
II° - Theoricus
III° - Practicus
IV° - Philosophus
V° - Adeptus Minor
Deuxième Ordre
VIII° - Magister
IX° - Magus
Hérédom de Kilwinning
Chevalier Rose+Croix.
Le mot Hérédom dérive du mot hébreu Harodim, signifiant "les règles" et du nom de
Kilwinning qui se rapporte au rétablissement de l'ordre par le Roi Robert Bruce à
Kilwinning, où il a présidé en tant que premier Grand Maître de l’Ordre.
Le degré de Hérédom de Kilwinning est en particulier intéressant puisqu’il traite de
l’enseignement et du symbolisme des trois premiers degrés de la Maçonnerie de
Saint Jean (Loges Bleues).
La Tradition veut que le degré de Chevalier Rose+Croix ait été institué par Robert
Bruce sur le champ de bataille de Bannockburn le jour de la Saint Jean d’été 1314
au moment des combats pour l’indépendance de l’Écosse. Un corps composé de
Francs-Maçons lui serait, en ce moment délicat, venu en aide. Pour les remercier de
leurs services, il les aurait élevés au rang de chevaliers.
Le Degré de Rose+Croix, comme son nom l’indique, traite plus des thèmes du degré
de Rose+Croix du Rite Écossais Ancien et Accepté que ceux de la Maçonnerie
symbolique. Le degré de Chevalier Rose+Croix ne peut être conféré que dans la
Grande Loge de l’Ordre Royal dont le siège est à Édimbourg, ou par autorisation
spéciale accordée à un Grand Maître provincial ou à son député. Cette autorisation
est nominative et intransmissible.
La constitution de l'ordre royal décrète que le Roi d’Écosse est le Grand Maître
héréditaire de l’Ordre. A chaque réunion ou tenue de l’Ordre, en quelque lieu que ce
soit, un siège ou un trône vide doit être placé à la droite de l'officier qui préside. En
l'absence d'un monarque Écossais régnant, le chef temporaire de l'ordre est le
Député Grand Maître.
Il semble s'être épanoui en France de 1735 à 1740 où ses membres étaient les
réfugiés Jacobite (les partisans du Roi d’Écosse Jacques II en exil à Saint Germain
en Laye). Ils ont sans doute pratiqué ces degrés afin de maintenir ce lien avec
l’Écosse en terre étrangère. À cet égard l’on enregistre qu'en 1747, le prince Charles
Édouard Stuart a accordé une patente à la loge maçonnique d’Arras dans laquelle il
est nommé Grand Maître, Souverain Rose Croix d’Hérédom de Kilwinning.
De France, l'ordre semble s'être déplacé à Londres où il s'est épanoui de 1741 à
1750, et le 22 juillet de cette dernière année, ses partisans ont reconstitué la Grande
Loge de l'Ordre Royal d’Écosse à Édimbourg où depuis il a son siège.
ORDRE DES CHEVALIERS PRETRES TEMPLIERS DE LA SAINTE ARCHE
ROYALE (HRAKTP)
La date de la première apparition de l’Ordre est assez imprécise mais l’on peut
vraisemblablement la situer entre 1770 et 1780 en Irlande tout d’abord et à Bristol,
dans sa version particulière de Souverain Prince Rose Croix des Monts du Calvaire
et d’Heredom (VII° grade de la série du Rite de Baudouin ou de Baldwyn ).
A cette époque il était d’usage, lorsqu’une loge ne comptait pas assez de membres
titulaires d’un grade pour le travailler individuellement, qu’elle se joigne à une ou
même deux autres loges pour constituer un Union Band pour pouvoir le conférer
convenablement.
Dans le début des années 1800, le grade gagna les loges de la côte orientale de
l’Angleterre ainsi que l’Ecosse par le canal du Grand Rite Primitif mais ce n’est
seulement qu’en atteignant Newcastle upon Tyne qu’il trouva un havre où il put
survivre avec une certaine pérennité. C’est ainsi que fut formé l’Ordre Illustre des
Chevaliers Grand Croix du Saint Temple de Jérusalem .
Cette première période prit fin vers 1820-1830 et l’Ordre s’éteignit presque
complètement sauf à Newcastle upon Tyne.
Un renouveau mené par quelques frères parfois plus enthousiastes que compétents
est à signaler durant la période 1850-1870 dans la région de Manchester. Ce
renouveau prit cependant fin aussi rapidement qu’il démarra.
Vers la fin du XIX° siècle, l’Illustre Ordre des Chevaliers Grand Croix du Saint
Temple de Jérusalem contrôlait un certain nombre de grades qu’elle tenait de la
grande loge des Anciens.
L’Ordre était conservé au sein du Tabernacle Royal Kent à Newcastle dont l’origine
remonte au moins à 1809, avec un certain nombre d’autre grades. La collection
complète s’élevait à une quarantaine de grades …. Dont beaucoup avaient
totalement disparu.
Le Tabernacle pratiquait la Croix Rouge de Babylone conjointement avec l’Arche
Royale depuis 1822 et les grades Cryptiques de Maître Royal, Maître Choisi et Super
Excellent Maître depuis 1830.
A noter qu’une variante de l’Ordre , l’Ordre de la Grande Prêtrise était conservé au
sein du Tabernacle Concorde tenant patente du Tabernacle Paix, Vérité et Lumière
de Manchester.
Lorsqu’en 1893, les maçons cryptiques du Tabernacle Royal Kent demandèrent, un
peu tardivement, une charte au Grande Conseil des Maîtres Royaux et Choisis de
Londres fondé en 1873, le Grand Scribe de l’époque, Charles Fitzgerald Matier
découvrit avec surprise que des grades dont il n’avait pas connaissance y étaient
pratiqués.
Quarante et un grades étaient donc ainsi communiqués sans aucune Juridiction
centrale. Le plus important était l’Ordre des Chevaliers du Temple Prêtres de la
Sainte Arche Royale ou Ordre de la Sainte Sagesse. Dix huit d’entre eux semblent
provenir du Grand Rite Primitif d’Ecosse et seuls cinq d’entre eux peuvent être
retrouvés aux Etats Unis, six sont de véritables grades collatéraux conférés sans
droits et sans qu’il en soit gardé un compte rendu et les autres, enfin, ne peut être
eux non plus retrouvés qu’aux Etats Unis sans qu’il en reste la moindre trace en
Angleterre.
Le 1° Janvier 1897, un accord intervint, plaçant l’Ordre des Chevaliers du Temple
Prêtres ainsi qu’un nombre imposant de grades appendants sous la juridiction du
Grand Conseil des Grades Maçonniques Alliés, le Tabernacle de Newcastle
conservant cependant le droit de conférer les rang et dignité de Chevalier Grand
Croix du Saint Temple de Jérusalem ce dont il use encore avec cependant beaucoup
de parcimonie.
En 1920, le Colonel C.W. Napier-Clavering devint Grand Maître du Grand Conseil
des Grades Maçonniques Alliés et de même qu’il renonçait aux prérogatives du
Grand Conseil sur l’ordre du moniteur Secret, mettant ainsi fin à une polémique de
37 ans, il demanda au Conseil Royal Kent, héritier du Tabernacle du même nom, de
s’ériger en Grand Collège des Chevaliers du Temple Prêtres de la Sainte Arche
Royale pour l’Angleterre, le Pays de Galles, les Colonies et Dépendances de la
Couronne Britannique. Ceci fut fait, les avis divergent, le 23 mai 1923 ou le 15 mai
1924. Le Grand Conseil Allié renonça officiellement à ses droits sur l’Ordre le 17
novembre 1924.
Aux Etats-Unis, la plus ancienne mention de l’Ordre remonte à 1829 dans l’Etat de
Rhode Island.
Cinq Tabernacles furent par la suite constitués entre 1840 et 1931 sans qu’aucun
d’eux ne parvienne à se maintenir longtemps actif.
Le 31 octobre 1931, le Chevalier Prêtre Sidney Clifton BINGHAM de Christchurch en
Nouvelle Zélande sans aucune nouvelles de son Grand College anglais depuis
plusieurs années le pensa éteint. Il admit donc dans l’Ordre John Raymond Shute II,
John Edward Allen et Luther Thompson Harstell Jr., trois Chevaliers du Temple de
Caroline du Nord en vertu de l’article 3 des Anciennes Constitutions de 1813 qui
prévoyait qu’une telle procédure pouvait être utilisée en cas d’extrême urgence. Il
leur accorda de même trois patentes aux fins de constituer des Tabernacles en
Caroline du Nord.
Le 14 mai 1933, les Précepteurs de ces trois Tabernacle se réunirent en convention
à Raleigh, Caroline du Nord, et convinrent de s’ériger en Corps souverain ce qu’ils
firent le 27 du même mois en constituant le Grand Prieuré d’Amérique, Ordre Clérical
du Temple.
En 1934 les Chevaliers Prêtres américains apprirent que l’Ordre qu’ils avaient cru
éteint était toujours actif en Angleterre… Souhaitant un échange de Grands
Représentants ils furent informés que les circonstances de leur constitution était
jugée irrégulière.
Une délégation fut envoyée en Angleterre durant l’été 1934 et il fut proposé au Corps
anglais de procéder à la régularisation du Grand Prieuré américain .
John Edward Allen fut alors reçu l’année suivante, le 16 août 1935, au sein du
Tabernacle Royal Kent. Il fut installé et reçut une patente constitutive pour fonder le
Tabernacle Etats Unis n° 9.
De retour aux Etats Unis il reconsacra les Tabernacles existants selon l’usage
anglais et le 27 octobre 1935 ils en requalifia tous les membres.
Les actes du Grand Prieuré d’Amérique furent confirmés et lors de l’assemblée
annuelle de 1936 la patente de reconnaissance anglaise fut enfin être produite. Il fut
relevé que la juridiction anglaise s’intitulait Grand Collège d’Angleterre, Ordre des
Chevaliers du Temple Prêtres de la Sainte Arche Royale ou Ordre de la Sainte
Sagesse et leur exemple fut donc imité.
Des démarches pour fonder des Tabernacles de l’Ordre en France furent entamées
dès 1993 mais n’aboutirent que le 5 mars 1999 par la création par le Grand Collège
d’Amérique des Chevaliers du Temple Prêtres de la Sainte Arche Royale de trois
Tabernacles immédiatement constitués en Juridiction souveraine, le Grand Collège
pour la France des Chevaliers du Temple Prêtres de la Sainte Arche Royale.
RITES DU 18ème SIECLE
1er Pastophoris.
2° Néocoris.
3° Melanophoris.
4° Chistophoris.
5° Balahata.
En France en 1770 ou 1778 la structure est en 11 grades. Rite " Crata Repoa " par
le Frère Bailleul:
2eme Temple: 4° Architecte ou Apprenti des Secrets Egyptiens. 5° Initié aux Secrets
Egyptiens. 6° Frère Cosmopolite. 7° Philosophe Chrétien. 8° Maître des Secrets
Egyptiens.
Au 3° grade intitulé la Porte de la Mort, le symbolisme est lié au meurtre d'un Maître
(Osiris). Mais il n'était pas relevé vivant. Il restait dans les Ténèbres jusqu'au 4°
grade (Chistophoris) où il recevait, le bouclier d'Isis.
¾ 2° classe: (Subdivisée en 3)
Loge parisienne "Les Amis Réunis". Premier Grand Maître Le Marquis Savalette de
Langes.
1ère série ou Maçonnerie mineure : les 3 grades bleus, suivi d'Elu (4°),
Ecossais (5°) et d'un grade chevaleresque, Chevalier d'Orient (6°).
2ème série ou Haute Maçonnerie : Rose + Croix (7°), Chevalier du Temple
(8°), Philosophe Inconnu (9°): grade hérité de l'Etoile Flamboyante de
Tschoudy dont étaient membres les premiers Philalèthes, Sublime
Philosophe (100), Initié (11°) et enfin Philalèthes (c'est à dire: "Ami de la
Vérité") (12°).
Loge " Le Contrat Social " puis " Saint Lazare ". En 12 grades:
1er à 3°: Chevalier de l'Aigle Noir ou Rose + Croix d'Hérédom de la Tour. (Divisé en
3 parties).
Le 12ème grade vient du Rite des Négociates, académie des Sublimes Maîtres de
l'Anneau Lumineux qui fut absorbé en 1784 par le Rite Ecossais Philosophique et par
l'Atelier de Douai: La Parfaite Union. Plusieurs membres étaient détenteurs des
derniers degrés de Misraïm.
Le Rite Ecossais Philosophique devint en 1817 " Le Rite des Nicotiniates " en 4
grades.
2°: pyrophores.
3°: Adeptes.
4°: Elus.
La maçonnerie Adonhiramite(1781)
1. Apprenti.
2. Compagnon.
3. Maître.
4. Maitre parfait.
5. Premier Elu, qu L'Elu des Neuf.
6. Second Elu nommé Elu de Pérignan.
7. Troisiéme Elu nommé Elu des Quinze.
8. Petit Architecte.
9. Grand Archirecte, ou Compagnon Ecossais.
10. Maître Ecossais.
11, Chevalier de l'Épée surnommé Chevalier de l'Orient ou de l'Aigle.
12. Chevalier de la Rose Croix.
Thory and Ragon have both erred in giving a Thirteenth Degree, namely, the
Noachite, or Prussian Knight. They have fallen into this mistake because
Guillemain has inserted this degree at the end of his second volume, but
simply as a Masonic curiosity, having been translated, as he says, from the
German by M. de Bérage. It has no connection with the preceding series of
degrees, and Guillemain positively declares in the second part (2nde Ptie,
page l18) that the Rose Croix is the ne plus ultra, the Latin for nothing further,
the summit and termination, of his Rite.