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MANCHE

Lorraine

OCÉAN
ATLANTIQUE

Î'

Golfe de
Gascogne

0 50 100km

Altitudes
-4810m MER
- 2000m MÉDITERRANÉE
- 1000m ESPAGNE
-SOOm
250m
- 100m
==Om
.1

___,,

Sylvie
POISSON-QUINTON

Michèle
MAHÉO-LE COADIC

Anne
VERGNE-SIRIEYS

CLE
INTERNATIONAL
Crédits photographiques
p. 9 ht: © LEEMAGE/Selva et b: © AFP/PYMCA; p. 13: ©N. Lasserre; p. 14: ©LEEMAGE/Selva/BHVP; p. 17: © LEEMAGE/Selva;
p. 18: © RENP. Sittler; p. 19 : ©RENT. Craig; p. 21 ht: © ROGER-VIOLLET/Lipnitzki et b: © Hachette Photos Presse/Hoa Qui/
J. L. Bohin ; p. 22 ht: droits réservés et b:©AFP/PYMCNT. ; p. 25 hd: droits réservés; p. 25 bg, m et b: droits réservés; p. 27 hg:
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Larbor; p. 50 : © BIS/H. Josse/Archives Larbor; p. 51 g: ©BIS/]. L. Charmet/Archives Bordas/T. et d: co AFP/O. Andersen ; p. 53:
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p. 122: ©TCD/ BOUT EILLER/DR; p. 127: ©B. Domenjoud/P. Blanc.

Couverture: à vélo:©Photononstop/Arnal Ch. - jeunes en fête: GraphicObsession/Image 100 -


tour Eiffel, 2002: ©REA-LAIF/Hahn P.

Direction éditoriale : Michèle Grandmangin


É dition : Christine Ligonie
Conception graphique, couverture et mise en pages : Anne-Danielle Naname
Recherche iconographique : Nathalie Lasserre
Illustrations : Eugène Collilieux
Cartographie : Benoît Viau et Graffite (Plan de Paris)

©CLE International/ Sejer 2007 - ISBN 978-2-09-035326-6


Festival 3 s'adresse aux adultes et aux grands adolescents, lycéens ou étudiants par exemple.
Il correspond au niveau 81 et 81+ du cadre européen.

Cette m éthode est la su ite de Festival 2 dont elle a conservé certa i nes ca ractéristiques :

• u n e présentati o n très «visuelle » permettant à l'utilisateur de se repérer facilement dans


les différentes rubriques;

• u n déco u page identiq u e :


- document oral suivi de questions de compréhension;
- document écrit suivi d'un travail de compréhension écrite et d'activités de production écrite;
- explications grammaticales avec, en vis-à-vis, des exercices d'application;
- un document de civilisation, reprenant et élargissant le thème général de la leçon, accompagné
d'activités de type interculturel, exigeant de l'apprenant une prise de position personnelle et
la réalisation d'une tâche;
• une place importante accordée à la phonétiqu e, au ryth m e et à l'intonation, toujours axé sur
le français parlé quotidiennement - parfois familier;
• un voca b u la i re volontairement limité à une trentaine de mots par leçon, les mots les plus
«rentables », c'est-à-dire fréquemment réutilisables, ayant été choisis;
• une attention particulière accordée aux tourn ures idiomatiques ;
• un contenu gram matical allant à l'essentiel, comprenant des révisions, des approfondissements
et quelques points nouveaux plus difficiles, toujours avec des explications simples. Le P récis
g ra m matica l, en fin de volume, développe ces nouveaux points. Le lex i q u e est toujours en
cinq langues.

• La démarche est identique : l'apprenant est encouragé à prendre des initiatives par le biais de
tâches précises, dans une perspective actionnelle, à faire part de ses expériences, à exprimer
son opinion personnelle, à prendre parti, le but étant de l'amener à jouer pleinement son rôle
d'acteur social.

Festival 3 se disti ngue de Festival 2 sur certains poi nts.

• Chaque unité est centrée autour d'un macro-objectif fonctionnel :

Unité 1 : Raconter et décrire Unité 4: Projeter, faire des hypothèses


Unité 2 : Expliquer, conseiller et justifier Unité 5: Exprimer ses sentiments
Unité 3 : Comparer et opposer Unité 6: Débattre et argumenter

• Les thèmes abordés sont à la fois plus polémiques :


- où s'arrête l' Europe?;
- comment sont vus les Français à l'étranger?;
- les unions mixtes,
ou plus immédiatement «utilitaires » dans la perspective d'un séjour en France, par exemple :
- passer son permis de conduire;
- régler les problèmes de voisinage.

• La dernière unité aborde la question de la grammaire du texte.


1
MODE D'EMPLOI

Chaque leçon comporte deux doubles pages.

Page 1

Éléments d'un dialogue « déclencheur». Questions de compré­


hension orale. Puis, rubrique Phonétique, rythme et intonation
et Phonie-graphie et rubrique des expressions idiomatiques
(Manière de dire) qui peut aussi être sur la page 2.

A: amorce du document oral E Compréhension écrite


1 1
1
Un petit coin Lisez et écrivez

leçon
de paradis Les rettaités migrateurs
bas. ce sont ceux
14 s:1:�:-:::::�:.;d�=�:
Dombrowski. Les prix les plus
de l"hiveret des JongsséjouJ"S. Uneaubainel pour
qui y p;iisseiu les moisd11iver avec. souvt'11t. l'itppui lespecitsrenaitêsqui.âl'irlSGlr'de Pierre, ancien
fiflilOCÎCf de k:urs caisses de retraite ce som lk drolt!S e1ec1riden, ou de Vincent, ancie n menuisier. n'om
d'otseaux. avec des chei.ieux blana; er des sourires pas• une rente de millionnilire •. ( .. .)
de gosses. Des oiseaux migrateurs. Selon La direction (du village d'EI Shcms). un séjour
UN �11s1s Tiens. monsieur Moneau !
Bonjour 1 Quel froid. hein ! Alors. ça Chaque hiver. Pierre, Vincent. Jeanne et les autres de deux sema.Ines en hiver· avec pension corn piète.
yesr?Sientô{ la retraire? quittent la Fnmce et ia. grisaille pour seposer sur animation de 9 heures à 2::5 heures. volte et ped<llo

M Mo1n'UJ.i : En juin prochain. Dans la côte nmiilienne. les pieds dans le sable, dans La graruiu; • coüte 117 euros par personne, auxquels il

six mois. Ça va me faire tout drôle. lumière de$ plage&, de Monastir. au bord de la Médi· faut ajou1er 250 euros d'avion charter. Soit au rotai
Vous pensez, ça fait quarante ans �Ils ne viennent pas pour seulement quinze 25 euro.s par jour. Et nlDin.s. bien sûr. si le séjour
que je suis dans la m�me boite. qua· ;ours- �c·esi bon pourles•actifs •. Eux, ilsjeuein e
s"itllonge. • C'esc œl lem n 1 moins cher qu'une
rante ans que je me lève à six �ures l'ancre pour deux mois. parfois trois. Pas plus: la maison de retraire en France ! On ne peut même
et demie, que je prends mon bus durèeO.tvi<>atourillrlquen'excèM1 pas�vingl­ pas comparer! Ici. en plus. on n·esr pas enfermé
au même arrêt, que je vois les mê­ dixJOUl'"S. Httas 1 • 511 n")• ivait pas !a question des y a beaucoup plus cl'anima1ion �, souligne
!
et il
mes gens... Pendant quarante ans
papiers. on resterai!. de novembre a avril •, assure
Vous imaginez ça ! Alors. fon:émenr.
jeanne. (. _ _ )
Pierre. 70 ans. qui rféqueme le village de vacances Au villagede V"Jt:a11cesd'EIShenlS. la ù'alassot.hé·
dl�I Shems. en compagnie de !:011 ép<>uSe, depuis rapie a aussi folt son entree. Depuis cette année.
fappréhcndc un peu.
UN� : Mais\IOUSallez pouvair\'OUS main1en.an1dix .ans. • S'il n)' aVilit pas les enfant11,,je peut, moyennant finances.soignerson stress
�rais ma retniteki •, TC1"1Chéfi1 Vincent. 70ans
on
ou ses rli-uma1ismes. encre une partie de belote er
reposer. prendre votre temps...
M. �ORrFA1.;: lui aussi. mais "�uf depuis cinq ill'l5.. { ... ) un 1irage de mmbola.
Ouais .. j'ai sunou1

jeune:SOU moinsjeur1es. �pensionnairesduvillage


peur de m'ennuyer.

( ... J d'El Shems om, en tout cas, un point commun: JExr.Jider·�-


calculê5 au pro r ata des
ils btnêfK:ien1 de tarif11 • 2.Urw11ublllne;11.-..:sran11ec1wtot.

rcvem15 de chacun •. rappelle son directeur. Jean ,.Al'•"""'•de umme.a1·�111plede

1. Quels sont les sentiments o--0 Phonétique, rythme et intonation


de M. Morteau 7
Ecoutez et répetez. Compréhension ecrite Expression écrite

2. Pourquoi son interfoçuteur U!s phraws • en :ws.pens .. D Çomment comprenez-vous l e titre 7 • Vous, personnellement, quend vous
lui dit en partant de cette .io Quand on n'a pas de reiwn cle se h111ar... A quoi compare-t-on les retraités? etteindrez l'âge de la retraite, aime­

EJ En vous eidant du contexte, donnez le


61' ,1ac. riez-vous passer une pertie de l'an­
ile:« On dirait que vous
V êtes déjà allê ! " b \lou$ pourrez voyager, panir en vacances. vous balader . .. née dans ce type de village de vecan­
!rvthrne:61514) sens de: ces 7 Développez vos arguments en
3. Comment M. Morteau c Vou5on parlOl ...
•,eterl'ancre 8 à 10 lignes.
imagine sa vie dans l'ile papil'1'1i
de Paros 7 d Ça (neldoit pas êtie si difficile ...
b ta qucsuon des

c moyennant finances
�' �· !>

L:el1s.ondu • EJ Qu'est-ce qui rend les séjours en·�misie três


Il J!elm'étaisivréd'yr<e)toumer(7syllebes) attractifs pour les retraités français 7 Orthographe d'usage
J'y r(e)pense souvenl (4 svltabes)
IJ
b L•l,.mun .. ,, u•h.no1' n ' " • u1 11 ""
c Jiel ln')ai jamais lie) 1empS (4 svllabos) Àvotre avis,comment s'occupentles pen·
sionnaires de ce village d'EI Shems 1
�• rh< �"" ""� •" •Y 1 " '""' 't , m •�<
'"' 1< l1tn •e•P''' '"'''"'"''' "
,,,,,,,,,,,,.,,,,,.

C"o Phonie-graphie _.rt


lm"
"""' 1 y•r "-"" f•!fll""''"

Manière de dire !s ennuyer!


J "'"'" mp ''' "" '"'""'
LH eod\ainements • Toumar en rond

•Une boite !fam ) f11ne entr&pNe/ •�mpl


v< ri t rnuH �'" v;• r < '' 1 1• noou>< n

Ecoutez et ecnvez_
•Ça m emballe lu ma phut bosuc:oupl li/ rn�.� • >µpu�''"" 'l'I""

a
•Ç• fait drole !c est bizan-el •Se menre •qqch (commenc.r qqch) ,.,,,.uv•rutJ•"""'
1 b 1

B : vérification D: Manière F Expression écrite G: Orthographe


de la compréhension de dire d usage
'

orale

C : Phonétique,
rythme et intonation
Phonie-graphie

Page 2

Lisez et écrivez. Cette page est entièrement consacrée à l'écrit :


activités de compréhension et de production. En bas de page,
l'orthographe d'usage et parfois Manière de dire.

Il
quatre
Page 3 Page4

Cette page Grammaire et orthographe grammaticale Civilisation. Un texte, souvent accompagné de docu­
présente le plus clairement possible, à droite, les trois ments iconographiques, propose une réflexion sur un
ou quatre points de grammaire les plus importants aspect de la culture française (la mode, par exemple)
de la leçon et à gauche, en vis-à-vis, les exercices ou sur un thème de société actuel. Ce texte sert
correspondants. En bas de page, un point Orthogra­ de point de départ à un travail de type interculturel
phe grammaticale. (mise en relief des ressemblances et des différences
entre la culture source et la culture cible) et à une
production orale et écrite.

A Grammaire C Civilisation
1 1
1
Grammaire et orthographe grammaticale Civilisation Des bab boomers aux papy boomers

Exercice 1
A
!:EXPRESSION DE LA DUREE ctuel�e.rnent, en France. les
ph.Js de 50ans sont
PENDANT EN DANS POUR 20 milhons, SOil un tiers de
la population Selorr
� ����
· te pour beaucoup de partir
err pré-retreite

f'oodant !OU duramJ indiQue une durée. à


.
Complétel avec pendant, pour, en ou rJNSEE (�ojec1ion de la populatio
, n fra
Il a fa;t tous les JOUTS le mh'ne dcsf!J pencânf urt ttn.
• ise
� Sont alo�s errivés r;ur le marChé

sp rtifs.
dan•. lhomori2Q50J,1fsser011tp� du • troisieme âgo •
de30mitlionaen2030
• de5 • qumquu •fringant
• EnndiQue ie temps qu'on a rrus pour f1t1re
f>Ol,J•une popul111ionde64 s', o 11im11nr 1&1> voya­
millions.
a. Ils som \'t'llUS passt:r !t:11r� vaea11ces 11'1.nsct ge� et le� aventurM. refusant
Quant au)( pl s de 60 ans.
� d'ab.and011ner leur pou­
ils représenteront 25 J %

%
quelQuechœe. VO!f de seduction. Té�ns
TGV fair le rrttj1tt Pitri:s-Marsttif!e 811 3 heur1ts.
\'illagc-tumsien ving1.m.� de la population en 2015, ces 11ct11rurs ou ces actrice

om bre lk rt'1ra11es d,1ns re


32,8 % en 2035· 33 ' 5 en s
b !11r'g@merit S<J)(;tgénaires Quo
à
2040. 35.1 % en 2050... refuseri1 de deteler-1. Rien
•Dansexpr�:
b. di11 ans. le n

P''liT 111Uage adoublê


voir donc avec les. personne
s Agetis •de jadis.
- le p!us souvent. un moment dans le hrtur: grandJ·pfrresiartlinantou
lisant le journal
c. On pense que dix ans, le nombre des On part A Rome dans trois jour$. :;���i:���: ull et grands·mi11es faisant

reirauesa El Shemsva<".ons1derablemen1 - partms. une époque passée : <hns Je temps,


a gm m r dens mot'1 enlanca, dans ma jetmesse ...
Pour l'économie, l'all"ivée
de ces millions de
u e e • papy boomers •riches
• Fbur · iockiue combien de 1emps oo pense
el an pleine forme

rester�part·
devr e itlla�e uoeauba ineextrao
d Nous ne reswns pas longtemps. 1\ous sommes rdineire. En
effet se �6'oppent i ll!Yr
Ils ont loué Ufllt f"TliliSOfl Po<Jf 119 mors de 1Vli!et.
intention del cen­
ici <leuxsem<1.inesseu1ernem IT11$ cle flfness. des egences

jo11rs ("S( un rom;m


de voyages, des
e lî 1bur du mo11dc 80 service;ih0telier!i.des&ctlvit&

j
$deloisirs,de$
magasm5 hfo,descentre•de
de uJesW.rne. s&oté/beeuté

,.. p
lies produits_
pour • peau)( ma1ur" • 111
les
rod u ii. • anti-ige "• p11r llJCemple,
font uo
mlllhet.1r ' IJ. Uo 58\ll slogan:•

wy1iij·IJMMJl.!ii''i4•''''fii0M
Rester eter·

Exercice 2
nftllemen1 ieune, beau e1 dynamiqu

l'.irréel du présent
e 1 •
Mai� 1M entrepns" ne uvent

Sïl n·y a.,an PllS les enfBms. ;e ()85Sef1ltS ma


pas toujours
lisez ces phrases et répondez P'lt vrei profit11r d� cette manne'!
{V) ou fau• (F) au• affirmations.
u n'est P&5 sûr
rerf8/t1tici. qu'elles$Olen1prêlnàdien
gerleur$tratégie

a Sij'av;iisdc>l"argcm jcjlô.tr11r.11svivre1tuxilcs Est-œ que les enfan1s !XISlefll 1 Oui J U s'&g•t


���l��=&rour avo· i
�e merte1i�.Et!es préfèr11nt
•...::;;,,a.;iil:tîil�·· fevoriserune
dans cette phfese d'une hypothèse iHéelle.
·magejeune, c 'e&t à-dire
sexyet redoutent
d' r une imege de marque

b Sicen'eta1tpaspourmaFemme.,eprélérera1s t.l:impel'fi111dlf'9oet'p'plldeplv-•-......,mod!N.i
Ce1 accro1s�'"?nt brutal
dû en premier t111u ·' l'allonge
br
du nom e des seniors est
Ces! wrni dou!e une ell"eur:
elles devraient compren-
ment continu de la v•e

:;"'oo�� � '::':;;� rr;!


res1ercheino11s. r>OOl«npDfeh:�lleSlgllpASd'161&.l� Auiourd'hui. l'espe1eoce de• vi K
eu •a bieo Charigli
l.Jt" va1� aller 111vre 2Cettestruc'll.lnlSl��.��peut les �ommes et de 83 ans pour
de vie est d@ 76 ans pou
; n e e ;'
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Dan.� la pluase les femmes. Et disque

1·�::::�-::���-I:
6gillemi!n•""""'1-utlfailpgM1ble,f�dilr>lllelu!:uc. ennee l'IOU' • gagnons • ttois
;wxi!esC:ilnaneseSf unrf:ve ; mois d'ei;p;.rance de Yie
SllllP!lSMl.!l,,,.��·9,.,.....Cfl_� �u �femenraire. D'autre part, le�irenieen<>MscM
. arrivent ou vontarriver
quivasereal1ser. 111 age de la retr1îte !l!'S baby
•\loir le Prids gr.itnm.mcaf p. 139.
phrast• b. 11 resfe chi::z lm
boome�, nés enlie 1945
l.Fringant:v•f.vi11CUroo•.11rde
11,1 l960. Ce� �enêra1io
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n1.enpleioeforme

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Dans lil V F n 11 eu toutes les chences:
c est gén11ret1on le plus nombreu manger de ,vrhm., d" .,;11,
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plus riche: lie 11 grendl avec

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OUE
LA REPETITION le �m111ne de !io santé, le liberelisation
. ôe
DE LA CONJONCTION des mœurs
Ua P •l�le ��traceptlve)... el
Rappel
le retrioite à 60 ans qui
f.VJ.illotfe):dft<nocsee.
l
Avec ces éléments. faites une phrase Il t!U!_ institue& daos les
anoées 1980. Sans compler
complexe comme dans l'exemple C.t.!f�1-a'IS"'1W/8SU1Sdl<l1ill•mlr.wboo'!tt.Qtl9�
ci-contre :JlfautqtN�·ousalliez ,,,.ie,,.a
.. tlfuaolMdlrnte, que��monousw
Ouend l yedtl$1)1op:o61ton11 p...:� Q\1 000fdonr\èe$
fl1'1"r>eemfLqt/t'/O-li:tsfr�ger>s.
• alli:rcherrl 1er Em1t1� d. l"éf.:oleil 4h 30

lafairegoiner Pa1 4'I Wl*''"'. onrépétei.conp>eti0n -.


..
b.
.

.. _ .. ___ _
c l"aider a fane ses devoirs

d h11 donner un bam


--·--
--1
z.�- ....... -
ol·ll!SI
!.Ui.p.iij!lifrM 1f.ii!g.il .... ...,..._. ........ . ...-------­
N11 confondez pas: ......... ? .. - ......... __...... ....
- bientôt en un sevl mot:. 11 {JIJrt b;&ntôl â ta rerra1te. ______ ,_
- bien tôt en detA rnl)(S. TUBfflWS bl6fl rôt. 1� plus .. ......,.. ____ _ ___ ....... ,_ __
__ ,
dl
........................ :

--..;...

exercices explications D Expression personnelle orale ou écrite


B: Orthographe grammaticale

Quelques rema rques

• La première unité est une unité de révision des contenus de Festival 2. La dernière unité
aborde la grammaire textuelle.
• À la fin de chaque unité se trouvent un bilan autocorrectif grammatical et des activités pré­
parant aux épreuves des unités B 1 et B 1+ du Delf.
À la fin du manuel, vous trouverez :
- un Précis grammatical reprenant les points de grammaire vus au cours des unités
- la transcription des dialogues et des exercic:es d'écoute;
- un Portfolio permettant à l'apprenant d'évaluer lui-même sa progression et de réfléchir à son ·

mode d'apprentissage des langues ;


- un lexique en cinq langues incluant, le cas échéant, les différentes constructions des verbes.

n
cinq
TABLEAU DES CONTENUS

Unité 1 · Raconter et décrire


LEÇONS SAVOIR-FAIRE GRAMMAIRE ORTHOGRAPHE

LEÇON 1 • Raconter un fait • révision (1 ) •l'apostrophe •les noms en -ail/


divers, une anecdote - imparfait/passé composé •les singuliers aille et -ei!/eille
Faits divers - les relatifs qui et que terminés par o

Civilisation La p resse people


LE ON 2 • Évoquer le passé • révision (2) • demi, demie • les sons
- les complétives aux modes • se, ce, ceux [œ]. [0]. [il
Ces métiers qui indicatif et subjonctif • opposition
dis paraissent ... ce qui / ceux qui

Civi lisation Écrivain public, un métier qui renaÎt


LEÇON 3 • Parler de la mode • révision (3) •les noms terminés •les sons
et du rôle de Paris - les pronoms directs en -cité [3]. [jl, [s]
Avenue
dans ce domaine et indirects •accord sujet­
Montaigne
- leur place dans la phrase verbe avec
les expressions
de quantité

Civilisation Monsieur Christian Dior


LEÇON 4 • Parler de la mode •révision (4) •les verbes créer, •les mots
d'aujourd'hui - les pronoms possessifs agréer... se terminant
La folie du j ean - les pronoms démonstratifs par le son[E]
- les relatifs dont et où

Civil i sati o n Colifichets et grigris • Bilan autocorrectif • Vers le DELF 81

Unité 2 : Expliquer, conseiller et justifier

LEÇONS SAVOIR-FAIRE GRAMMAIRE ORTHOGRAPHE PRONONCIATION

LEÇON 5 • Exposer un problème, • les verbes impersonnels •le pluriel •le son [r]
donner un conseil (1 ) •impératif et pronoms des mots terminés •prononciation
En mai, fais • le passé simple en -ou des mots
ce qu'il te plaît •J'allai/ j'allais terminés par -ac

Civilisation Un bout de jardin


LEÇON 6 • Exposer un problème, •afin de/ afin que/ •les sons[œ].
donner un conseil (2) à la fin de [0] et[o]
SOS voisins 1 •expression •les lettres
Je vo us écoute 1 de la cause (1 ) « euphoniques »

•expression
de la conséquence
•expression du but

Civil isation Le Code civil


LEÇON 7 • Exposer un problème, • l'interrogation indirecte •que j'aie/ •le rythme
donner un conseil (3) • le subjonctif passé que j'aille du français parlé
J'ai peur d e • l'infinitif sujet •indi catif •passage
l'avoir raté 1 et subjonctif du français parlé
(j'ai/que j'aie) au français écrit

Civi lisation Les Français et /'automobile


LEÇON 8 • Expliquer son métier, • l'expression de la cause (2) •différent/ •la différence entre
justifier son choix • la place de l'adjectif épithète un différend [o] et[::)]
Antarctica de vie •participe présent
et adjectif verbal (1)

Civil isation Les Français de /'étranger • Bilan autocorrectif • Vers le DELF 81

Il
six
.-

Unité 3 · Comparer et opposer


LEÇONS SAVOIR-FAIRE GRAMMAIRE ORTHOGRAPHE PRONONCIATION

LEÇON 9 • Savoir comparer •l'expression de la négation (1 ) •les noms terminés •rythme:


des symboles •le futur prospectif par -ème l'énumération
Allo ns, enfants nationaux •passé composé •les noms propres
de la patrie . . . et passé simple devenus noms
communs

Civilisation La Marseillaise
LEÇON 10 • Savoir comparer •les relatifs composés •l'accord •les sons [r] et [l]
des régions, •l'expression de l'adjectif •le son [r]
Une régio n, des modes d'habitat de la comparaison (1 ) (orthographe)
une m aiso n

Civi lisation La maison : une passion française


LEÇON 11 •Savoir comparer •l'expression •un Français/
deux jugements, de la comparaison (2) il est français
Ils so nt
deux opinions •l'expression de la concession •les homophones (1)
co m me ci,
•davantage/
ils so nt
d'avantages
co m me ça

Civi lisation Français ou immigrés ?


LEÇON 12 • Savoir comparer •l'expression de l'interdiction •tutoyer - vouvoyer •l'accent
deux comportements, •l'expression de la négation (2) •a priori, d'insistance
« Les bon nes deux « manières a posteriori,
manières» de faire » a fortiori

Civilisation La politesse • Bilan autocorrectif • Vers le DELF 81

Unité 4 : Projeter, faire des hypothèses

LEÇONS SAVOIR-FAIRE GRAMMAIRE ORTHOGRAPHE PRONONCIATION

LEÇON 13 • Exposer une situation •l'expression de l'hypothèse (1) •les homophones (2) •les enchaînements
et proposer •l'emploi du passif
Et si la Seine des solutions
débordait pour l'avenir
à n ouveau ?
Civil isatio n Un climat de plus en plus capricieux
LEÇON 14 • Exposer un projet •l'expression de l'hypothèse (2) •les verbes en •les phrases
d'avenir •l'expression de la durée -ayer, -oyer, -uyer en suspens
Un petit coin •bientôt / bien tôt •l'élision du e muet
de paradis

Civilisation Des baby boomers aux papy boomers


LEÇON 15 •l'expression de l'hypothèse (3) •le participe passé •les mots
• Parler des progrès
et de la condition (1 )
scientifiques de devoir comportant
Des dinosaures •l'expression de l'opposition
et techniques la graphie th
au Palais et la concession
de laDécouverte i--����--"�-'-���-'-���_,
Civilisation Le Palais de la Découverte, La Cité des sciences et de /'industrie
LEÇON 16 • Exprimer son opinion •l'expression de l'hypothèse (4) •les mots terminés •le préfixe -in
à propos de l'avenir •l'expression de la condition (2) par le son [wa] (-in+ consonne;
Les défis de la planète •les verbes en -ier -in+ voyelle)
du xx1° siècle

Civil isation Les Français et la science • Bilan autocorrectif • Vers le DELF 81

Il
sept
Unité 5 Exprimer ses sentiments
LEÇONS SAVOIR-FAIRE GRAMMAIRE ORTHOGRAPHE PRONONCIATION

LEÇON 17 • Exprimer les rai sons •c'est le seul qui/ que+ •ça s'écrit jou g ? •le son [3]
de son amitié subjonctif •terminaison des •le son [s] entre
Les copains pour quelqu'un • ce qui, ce que, ce dont... verbes en -ir deux voyelles
d'a bord ! •les différents sens de sinon (orthographe)

Civil isatio n Qu'est-ce qu'un ami ?


LEÇON 18 • Exprimer sa passion •l'expression de la négation (3) •les adjectifs •rythme
pour une star, •le pronom ça en -issime «syncopé»
To utes folles pour une célébrité •l'adjectif certain •adjectif verbal ou du français parlé
de lui : le m o n d e participe passé (1) •ambiguïté
d e s fa n s oral/écrit

Civilisation Un monde de fans


LEÇON 19 • Expliquer sa passion • l'expression de la négation (4) •accord sujet/ •insistance
pour le sport •la concordance des temps verbe avec même
La pla n ète à l'indicatif •intonation
sports expressive :
l'admiration

Civilisatio n L.:abbé Pierre


LEÇON 20 • Raconter •la construction du verbe •les suffixes •l'intonation
une expérience laisser verbaux -asse expressive :
Des histoires • Exprimer •les différents sens de se faire et -ailler l'insistance
d'a m o u r . . . la déception •l'expression de la négation (5) •préposition+
infinitif

Civi lisation Les couples mixtes • Bilan a utocorrectif • Vers le DELF B1+

Unité 6 : Débattre et argumenter


LEÇONS SAVOIR-FAIRE GRAMMAIRE ORTHOGRAPHE PRONONCIATION

LEÇON 21 • Expliquer les raisons • les reprises dans un texte • soi/ soit •la mise en relief
de son oppositi on (l'anaphore) •adjectif verbal •l'intonation
Des n o u velles à un projet ou participe expressive :
tours à Paris ? présent (2) l'ironie

Civi lisatio n Les présidents de la ve République


LEÇON 22 • Exposer le pour •la structure du texte •l'intonation
et le contre (1 ) argumentatif expressive :
Tu es où là ? • cher : adjectif ou adverbe l'ennui, l'intérêt
• voir/ voire

Civilisation Dites-le avec le pouce


LEÇON 23 • Exposer le pour •le vocabulaire •état/ État
et le contre (2) de l'argumentation •si+ pronom
Que savez-vo u s
s u r l'Europe ?
Civi lisation La construction européenne
LEÇON 24 • Débattre sur l'idée •les connecteurs logiques •l'inversion
du bonheur du sujet
Qu'est-ce q u e dans le discours
le bonheur ? direct

Civilisation Le bonheur selon l'ONU • Bilan autocorrectif • Vers le DELF B1+

Il
huit
leçon

1 Faits divers

leçon

2 Ces métiers
qui disparaissent

leçon

3 Ave nue Mo ntaigne

leçon

4 La folie du jean
leçon

1 Faits divers
Ecoutez et répondez
"

D Stephen G . , 46 ans, que les Britanniques ont baptisé


« le marcheur nu » a été arrêté hier à Édimbourg. Ainsi
s'est achevée, au moins provisoirement et aux deux tiers
de son parcours, l'odyssée de cet ancien soldat qui tentait
pour la seconde fois de traverser la Grande�Bretagne,
soit près de 1 400 km, dans le plus simple appareil .
[ ] . . .

El Tout le monde se souvient du thème développé par Étienne


Chatiliez dans son film La vie est un longfleuve tranquille :
deux bébés venus de deux familles que tout oppose
sont échangés à la naissance dans une maternité et on
ne découvre cette erreur que douze ans plus tard. Eh
bien, c'est ce qui est arrivé à deux enfants thaïlandais . . .

[. ] . .

Document 1 P h o n i e-g ra p h i e
1. Vrai (V), faux (F), on ne sait pas ( ? ) . Les mots en aillai/le eil/eille
- -

a . C'est l a seco n d e fo i s q u e cet h o m m e a. u n d éta i l , l e trava i l , le vitra i l , le béta i l , u n ba i l . . .

essa i e d e trave rse r l a G ra n d e- B reta g n e --> Les n o m s te r m i nés en -ail sont mascu l i ns .

tout n u. V F ? u n e trouva i l l e , u n e bata i l l e , l a paga i l l e


b. Ste p h e n G . a d û payer u n e assez --> Les n o m s te r m i nés e n -aille sont fé m i n i n s .
fo rte a m e n d e. V F ? Attention : l e travail m a i s je travaille / t u tra vailles /
c. Au m o m ent de son a rrestat i o n , il ou elle travaille / ils ou elles travaillent. On entend
i l a v a i t p a rco u ru 1 4 00 k m . V F ? l e même son : [travaj].
d. Il a repris l a route dès q u ' i l a été l i béré
b. le réve i l , l e s o l e i l , l e som m e i l , u n a p pa re i l ,
de prison. V F ?
u n co nsei l--> Les n o m s term i n és e n -eil sont
e. Son a m i e M é l a n i e n'a pas été m i se
m a scu l i n s .
e n prison. V F ?
u n e a b e i l l e, l ' o re i l l e, u n e corbe i l l e . . . --> L e s n o m s
term i n és e n -eille sont fé m i n i n s.
2. Vous êtes Stephen G . ou Mélanie R.
Attention : l e réveil m ais je m e réveille / t u te
Vous expliquez aux juges pourquoi vous réveilles/ il ou e lle se réveille / ils ou elles se
vous êtes lancés dans cette expéd iti o n . réveillent. On entend le m ême son : [rev Ej].

Entou rez la réponse correcte.


Document 2 1. Je va is vo us d o n n e r u n petit conse i l / consei l l e.
1 . Proposez u n titre pour ce fa it d ivers. ?. Il t'a p pe l l e ra dès son réve i l / réve i l l e .
3 . J e vo us co nsei l / conse i l l e d e vo u s reposer.
2. Réécoutez ce fait d ivers et cochez 4. Je n ' a i pas d u tout som m e i l / som m e i l l e .
5. Il n e d o rt p a s vra i m e nt, i l som m e i l / som m e i l l e.
les m ots que vous avez entendus.
6. Dem a i n mati n , tu m e réve i l / réve i l l es ?
u ne tra g é d i e D un e nfa nt D
une m atern ité D un tri b u n a l D
une erre u r D un bébé D
une fa m i l l e D un d o ute D M a n i ère de d i re
• Une odyssée
3. À votre avis, com m ent ont réag i les • Dans le plus sim ple appareil (en tenue,
deux fa m i l les après cette d écouverte ? en costu me d'Ada m : tout nu )

dix
Lisez et écrivez
leçon

C o m p ré h e n s i o n écrite
Qu'est-ce qu'un fait divers?
D Parm i ces six titres, lesquels correspon­
Les dictionnaires restent vagues. Ce serait, selon dent à u n fa it d ivers ?
le dictionnaire Le Robert, « un événement du
a . Pays-Bas : baisse spectaculaire des accidents
jour (ayant trait aux accidents, délits, crimes)
de la route
faisant l'objet d'une rubrigue 1 dans les médias » .
b . Emploi : vote solennel à l'Assemblée
Il semble cependant q u e le fait divers concerne ··

mercredi
bien d'autres choses que les crimes ou les acci­
c. À 67 ans, elle donne naissance à un bébé de
dents. C'est avant tout par son côté sensationnel ,
3, 5 kg
insolite, qu'il se caractérise.
d. La surdité, une maladie trop mal connue
Un peu d'histoire. Le fait divers existe depuis
toujours, bien sûr. Il apparaît dès les débuts de e. Marseille : un pitbull en liberté attaque deux
l'imprimerie. Souvenons-nous des colporteurs enfants
gui, de village en village, allaient pour vendre
des feuilles à un sou 2 relatant les hauts faits de
El Retrouvez l'ord re des paragraphes de ce
fa it divers.
personnages illustres, les méfaits de brigands
a . C e l u i - c i rév é l a q u 'e l l e avait p l u s de 2 , 5 g
c é l èbres, les c atastro p h e s , les m a l h e urs du
d'alcool dans le sang.
temps . . . Il s'agissait souvent de complaintes 3
b. Devant son agitation, on lui demanda de passer
que tout le monde connaissait, comme la célèbre
un alcootest.
complainte de Mandrin .
e c. Une conductrice de 76 ans, Mme Denise M . ,
C'est a u milieu du x1x siècle avec le dévelop­
a été arrêtée par l e s gendarmes hier m atin
pement extraordinaire de la presse que le mot
sur une petite route près de Cholet, dans les
« fait divers » apparaît, avec le sens qu'il a encore
Deux-Sèvres, pour avoir refusé une priorité à
aujourd'hui : « incidents du jour rapportés par les
droite.
journaux » . jusqu'au xxe siècle, certains journaux
lui sont entièrement consacrés mais peu à peu, d. Circonstance aggravante : outre son penchant
les faits divers ne sont plus qu'une simple ru­ pour l'alcool, la septuagénaire (une veuve sans
brique gui existe dans tous les journaux, même enfant) conduisait sans permis depuis le décès
les plus sérieux comme Le Monde. de son mari. c'est-à-dire . . . depuis plus de trente
ans.
Le style du fait divers est très particulier : comme
il met l'accent sur4 l'« extraordinaire » , il mul­ e. Très agitée, elle expliqua qu'elle était pressée car
tiplie les interj ections, les effets dramati ques, sa petite-fille était sur le point d'accoucher.
il insiste sur les détails - on donne des précisions
sur l'âge, l'origine, le caractère des personnages
Express i o n écrite

• Reprenez ce fa it d ivers en adopta nt u n


afin de produire un effet de réel - , il joue sur
le contraste, l'insolite ; il doit accrocher l'œi! 5 ,
surprendre, intriguer, choquer. point de vue particu lier.
a. Vous êtes Yves L . , l'un des gendarmes. Vous
1. Une rubrique : catégorie d'articles dans un journal.
2. Des feuilles à un sou : de petits jour naux pas cher s. exposez les faits tels que vous les avez vécus.
3. Une complainte : chanson populair e souvent tragique.
4. Mettre l'accent sur . . . : insister sur . b. Vous êtes Denise M. Vous présentez les faits
5. Accrocher l'œil : attirer l'attention. selon votre point de vue.

• Se retrouver derrière les barreaux (en prison) Orthogra p h e d ' usage


• Découvrir le pot aux roses (la vérité bien cachée) Attention ! Certains adjectifs ou certains n o m s
prennent u n - s même au singu lier : divers, gris,
• Raté!
g ros, las, ... ; un corps - le tem ps - le succès . . .

m
onze
Ier G ra m ma i re et o rthog raphe g ra m mat i ca l e

Exe rc i ce 1 L: E M P LOI D U PASS É COM POSÉ

Transformez ces phrases nomi nales On récapitule !


en phrases au passé composé Po u r raconter u n évé n e m e n t assez rapproché d u
(attention, certai n es phrases sont m o m e n t o ù o n p a r l e o u q u i n ' a pas u n ca ractère
à mettre a u passé composé passif). h i storiq u e , o n uti l i se l e passé compos é .
Les gendarmes o n t arrêté Stephen G.
a. 2 8 juin 2005 : départ de Stephen G.
de la pointe de Cornouailles Atte ntion ( ra p p e l !) : certa i n s verbes se conj u g u e nt a u passé
com posé avec l ' a uxi l i a i re « être » (aller, arriver, venir, partir,
b . 9 septembre 2005 : arrestation en É cosse passer, en trer, sortir, mon ter, descendre, tomber,
devenir, naÎtre, rester, mourir, retrouver + tous les verbes
c. 9 septembre 2005 : comparution devant
pro n o m i n a ux) .
le tribunal d'É dimbourg Chaque enfant est reparti avec la famille de l'autre.
d. 9 à 23 septembre : prison Il s 'est retrouvé derrière les barreaux.

e. 2 3 septembre : libération - nouveau départ

f. 1 2 octobre : arrivée à la pointe N .E. de l'Écosse

Exe rc i ce 2 PASSÉ COMPOSÉ ET I M PARFAIT

Dans le texte, insérez ces trois phrases On récapitule !


à l ' im parfait. Le passé com posé est u t i l i s é po u r expri m e r des
fa its, des actions, des évé n e m e nts, te r m i nés d a n s
a. Elle essayait de lui redonner un peu
l e passé ; l ' i m pa rfa it s e rt d ' a rriè re-p l a n : i l d o n n e
de courage.
l e s c i rcon sta nces, l e cadre, l e décor. I l e s t a u ssi
b. Mais ça lui allait bien, finalement. uti l i sé p o u r com m e nter o u exp l i q u e r.

c. Il n'avait rien à faire, rien à lire . . . Quand Stephen a quitté la Cornouailles, ses amis
sont venus saluer son départ. Le temps était
Dans sa prison, Stephen s'est beaucoup
superbe et il se sentait plein d 'énergie. Il a dit
ennuyé.
au revoir à chacun, il a vérifié une dernière fois
Il a perdu l'appétit et a maigri de 4 kg. le contenu de son sac à dos et il a pris la route.
Son amie est venue le voir tous Ses amis étaient un peu émus, bien sûr.
les jours.
Il a décidé de reprendre sa route dès
sa libération.

Exe rc i ce 3 LES R E LATI F S OUI ET OUE

Remplacez la proposition relative O n récapitule !


sou l ignée par u n adjectif. Le pronom relatif qui est suj et, i l peut représenter
une perso n n e o u une chose .
Exemple : quelqu 'un qui se met facilement
Pierre, c 'est celui qui est avec toi à la fac ?
en colère -+ quelqu 'un de coléreux Tu peux me passer le livre qui est sur l 'étagère ?
a. quelque chose que personne ne peut croire Le pronom relatif que ( o u quÎ est objet, i l peut l u i
-+ quelque chose d' . . . a us s i représenter u n e p e rs o n n e o u u n e chos e .
C 'est Elsa, une amie que tu ne connais pas.
b . quelqu'un qui sort de l'ordinaire
Kyo to, voilà une ville qu 'ils voudraient visiter.
-+ quelqu'un de . . .

c. quelque chose qu'on ne peut pas


comprendre -+ quelque chose d' . .

ORTH OGRAPHE G RA M M ATICALE : L:APOSTRO P H E

L e mot que ( p r o n o m relatif o u conjonction) s ' é l i d e deva nt u n e voye l l e o u u n h m u et :


Je sais g_1/il est là. Kyoto, voilà une ville 9..!f.ils voudraien t visiter.
m a i s qui ne s ' é l i d e j a m a i s :
C 'est celui gyj est là, gyj arrive . . .

m
douze
Ici Paris, Paris-Match,
Gala, Public, Voici, Oh
là ! pou r n'en cite r que
q u e l q u e s - u n s . . . La
p resse peo p l e co n n aît
un succès g randissant.
Les ti rages atte i g n e nt
d e s s o m m ets : t ro i s
m i l l i o n s d ' ex e m ­
p l a i re s v e n d u s, s o i t
u n e p ro g r e ss i o n d e
5 0 % e n q u i n ze a n s .
Aujo u rd ' h u i , p l u s d e
d i x m i l l i o ns d e Fra n ­
ç a i s l i s e nt u n m a g a ­
zi n e a p p a rten a nt à l a
presse people, certai ns
u n peu g ê n és, ch ez l e
d e ntiste o u a u sa l o n d e coiffu re, d'a utres p l u s cou p s û r de gag n e r l es p rocès q u ' i l s i ntentent
o uverte m e nt. p o u r « atte i nte à la vie p r i vée ».
Pou rq u o i cette pass i o n ? Les perso n n es cél è­ Les j o u r n a u x o nt bea u jeu d e 1 ré po n d re q u e,
b res, l e u rs a m o u rs, l e u rs bo n h e u rs o u l e u rs b i e n sû r, p a r l e r d e s g e n s cé l è b res fa it ve n ­
déboi res, les m i l l e déta i l s de l e u r vie, tout cel a d re m a i s q u e ce l a l e u r p rocu re u n e p u b l i c ité
excite l ' i m a g i n at i o n des l ecte u rs. De réce nts g ratu ite . Sa n s co m pter q u e b i e n souve nt, l e
so ndages m o ntrent q u e p l u s de la m o itié des j o u r n a l l es p a i e l a rg e m e nt. E n effet, b i e n des
Fra n ça i s reco n n a i ssent s ' i nté ress e r à la vie a cteu rs m o n n ayent ch è re m e nt l e u rs p h otos
p r i vée des sta rs. ou l e u rs co nfi d e nces.
Et j u ste m e nt, ces acte u rs, ces ch a nteu rs, ces « I l s nous fo nt d e s p rocès m a i s i l s s e ra i e nt
h o m m e s po l it i q u es, q u e p e n s e nt- i l s d e cette bien em bêtés si on cessa it de parler d'eux.Tout
p resse p eo p l e ? Ce rtes, i l s se p l a i g n e nt des ça, c'est hypoc r i s i e et co m pa g n i e », décl a re
paparazzi q u i l es traquent partout et l e u r vo lent l e d i recte u r d e l ' u n e d e ces revues.
des photos m a i s bien peu d'entre eux se mon­
trent i ntra ita bles. Pou rta nt, i l s l e pou rra ient car 1 . Avo i r bea u j e u d e + i nf. : n e p a s avo i r d e d ifficu ltés
l a l o i l es p rotège et ils so nt assu rés p resq u e à po u r . . .

Expression personnelle orale ou écrite


1 . Quelle définition donneriez-vous de 3. En quoi les stars sont-elles souvent
lexpression : cc presse people » ? hypocrites ?

2. A votre avis, pourquoi tant de gens 4. Dans votre pays, est-ce qu'il existe des
s'intéressent au contenu de la presse joumaux de ce type ? Si oui, expliquez
people ? en quelques phrases quels sont leurs
centres d'intérêt.

treize
leçon
Ces métiers
2 qui disparaissent. • •

Ecoutez et r6po ndez


"

Savez-vous ce q u ' est un rémouleur ? Un rétameur ?


Un cantonnier ?
Un vannier ? Un sabotier ? Un charbonnier ?
N o n ? Pas de panique ! C ' est tout à fait normal car ces
métiers ont disparu depuis longtemps.
Les rémouleurs sont ceux qui aiguisaient sur une grosse
pierre très dure les couteaux, les ciseaux, etc.
[ . . . ]

1 . Associez u n objet 2 . Vous avez entendu u n certai n nom bre


à un m étier. de m étiers a ujourd ' h u i disparus.
Parm i ceux-ci, deux n 'ont pas été cités ?
Lesquels ? Vous pouvez réécouter
a. un va n n i e r l e docu m e nt.
a. le réta m e u r b . l a d e nte l l i è re c. l e ré m o u l e u r
d. le sa bot i e r e . l e va n n i e r f. l e cord i e r ;
g. la m a rch a n d e des q u atre s a i s o n s ;
b. u n ch a rbo n n i e r h. le m o nt re u r d ' o u rs i. l e canto n n i e r j. le vitri e r
2.
0 Phonétique, ryt h m e
e t i ntonation
c. u n ré m o u l e u r É coutez e t répétez .

1 . Les s o n s [ œ ] et [0]
a. un ré m o u l e u r - d e u x rém o u l e u rs
b. u n réta m e u r - Le réta m e u r est l à .
d . u n m a rch a n d
c . u n porte u r d ' e a u - U n p e u d'ea u ,
d e pea u x d e l a p i n
m essieu rs-d a m es ?
d. Ce sont d e u x b o n s vend e u rs .
2 . Le son [qi]
e. u n e m a rch a n d e
a . c'est l u i ; b. l a n u it ; c. un b r u i t ; d . un fru it ;
d e s q u atre saisons
e. u n e a i g u i l l e ; f. a u j o u rd ' h u i ;
g. des u ste n s i les de c u i s i n e ;
h. É coutez ! Il y a d u bruit d a n s l a c u i s i n e .
f. u n sabot i e r
0 P h o n i e-g ra p h i e
ce qui, ce que ou ceux qui, ceux que
Écoutez et cochez l a bonne réponse.
g . u n réta m e u r a. J e vo u d ra i s que c e qui D ceux qui D o nt
term i n é m e re n d e nt l e u r trava i l .
b . J e n ' a i pas co m p ri s c e qui D ceux qui D s ' est
passé.
h . u n to n n e l i e r c. J e fe rai a bso l u m ent tout ce que D
ceux que D tu vo u d ra s .

m
quatorze
Lisez et écrivez
leçon

Les cris de la rue


Nous sommes à la fin du x1Jf siècle, à Paris. Dans ha . . . bits » ( . . . ) dès cette heure matinale, une mar­
l'un des volumes de La Recherche du temps perdu, chande des quatre-saisons, poussant une voiturette
Marcel Proust décrit l 'un de ces vieux quartiers [chantait]
« aristocra tiques et en même temps populaires » À la tendresse, à la verduresse
(c'est un quartier proche des Champs-Élysées). Artichauts tendres et beaux

Le lendemain de cette soirée ( . . . ) , je m ' éveillai de Ar - tichauts ( . . ) .

bonne heure, et, encore à demi endormi , ma joie Mais ( . . . ) se mêlait déj à la cloche du repasseur,
m ' apprit qu'il y avait, interpolé 1 dans l ' h iver, un lequel criait : « Couteaux, ciseaux, rasoirs. » Avec
jour de printemps. Dehors, des thèmes populaires lui ne pouvait lutter le repasseur de scies, car, dé­
finement écrits pour des instruments variés, depuis pourvu d ' instrument, il se contentait d ' appeler :
la corne du raccommodeur de porcelaine, ou la « Avez-vous des scies à repasser, v'là le repasseur » ,
trompette du rempailleur de chaises, j usqu ' à la tandis que, p l u s gai , le rétameur, après avoir énu­
flûte du chevrier ( . . . ), orchestraient légèrement méré les chaudrons, les casseroles, tout ce qu'il
l ' air matinal , en une « ouverture pour un j our de rétamait, entonnait le refrain :
fête » . Tarn , tam , tam ,
Marcel Proust énumère ensuite tous les petits C 'est moi qui rétame,
commerces ambulan ts, chacun bien iden tifiable Même le macadam ,
grâce à un refrain, une ritournelle, un instrument C 'est moi qui mets des fonds partout,
de musique. Qui bouche tous les trous,

Dans sa petite voiture conduite par une ânesse, Trou, trou, trou.
qu'il arrêtait devant chaque maison pour entrer M ar cel P r ou st, • L a P r isonniè r e '" dans À la Recherche
du temps perdu III , • B ibl iothè qu e de l a pl éiade • ,
dans les cours, le marchand d 'habits, portant un éditions G al l im ard.

fouet, psalmodiait 2 : « Habits, marchand d'habits,


1. Interpolé : inter cal é, gl issé.
2. Psalmodier : r éciter com m e à l 'égl ise.

C o m p ré h e n s i o n écrite
M a n i è re de d i re
• Pas de panique (Ne vous inquiétez pas ! ) D Com bien de petits m étiers des rues sont
é n u m é rés par M a rc e l P ro u st d a n s cet
extrait ? Citez-les.
O rth o g ra p h e d ' u sa g e
Demi, demie
IEI Proust évoque quelle saison ? quel moment
Adverbe : i nvariable ( demi + trait d'union + nom de la jou rnée ?
ou adjectif) .
Demain, aura lieu la demi-finale au stade de
France.
Vous préférez le lait entier ou demi-écrémé ? Express i o n éc rite

D Ce texte décrit le Paris des années 1 895-


Adjectif : s'accorde avec le n o m .
u n jour e t demi mais u n e heure et demie
Nom : 1 90 0 . Qu 'est-ce q u i i n d i q u e q u ' i l s'ag it
Vous voulez une baguette ? Non, une demie d'une époque très éloignée de la nôtre ?
seulement.
Le train part à 8 h 20 ? Non, il part à la demie
(à 8 h 30).
IEI C h e rc h e z d e s c a rtes p o st a l es et d e s
descri ptions de la capitale de votre pays
Locution adverbiale i nva riable : à demi.
être à demi content
dans ces a n n ées 1 890- 1 9 1 0. Décrivez la
faire les choses à demi (sans les term iner) v i e q u oti d i e n n e d e cette époq u e d a n s
u n e g rande ville.

m
qui nze
102" G ra m ma i re et o rthog raphe g ra m matica l e

Exe rc i ce 1 LA PRO POSITIO N C O M P LÉTIVE (1 )


Remplacez l ' i nfi n itif par le temps de E l l e co m p l ète l a propos ition p r i n c i pa l e et e l l e est
l'indicatif qui convient. presq u e touj o u rs e n d e u x i è m e posit i o n . E l l e est
le p l u s s o uvent i ntrod u ite par que.
a. Tu sais qu'il (partir) en Écosse il y a trois mois ?
Les propos i t i o n s p r i n c i p a l e s et c o m p l étives sont
b. Je pense que vous (avoir raison) de prendre
tout à fa it l i ées :
cette décision, hier. Je sais que tu es là.
c. Elle avait toujours cru que son mari (accepter) Tu crois qu 'elle viendra ?
de partir vivre à l'étranger mais elle se trompait. Le mode de la c o m p l étive - i n d icatif ou s u bj o n ctif
- dépend d u ve rbe d e l a propos ition p r i n c i pa l e .
d. j ' espère vraiment que tu (réussir) parce que
je sais que ce proj et te (tenir à cœur) depuis
longtemps.

Exe rc i ce 2 LES COM P LÉTIVES + S U BJONCTIF

Indicatif ou subjonctif ? C e rta i n s ve rbes sont s u ivis d ' u n e co m p l étive


Entou rez la bonne réponse. a u s u bj o n ctif :

a. Je suis sûr qu'il s'est/se soit trompé. • ve rbes de vo l o nté (souhaiter, vouloir, désirer,
ordonner, préférer, exiger, demander. . . ) ,
b. j'ai peur qu'il ne réussit/réussisse pas l'examen.
1----; • verbes expri m a n t u n s e n t i m e n t ( craindre,
c. Nous sommes navrés que vous êtes/soyez redouter, regretter, douter. . . ) ,
malade. • être + a djectif de s e n t i m e n t (je suis heureux,
d. Elle voudrait bien que vous lui écrivez/écriviez. triste, furieux, navré, é tonné . . . que) ,

e. Je pense que vous avez/ayez tout à fait raison • ve rbes i m pe rso n n e l s co m m e : il se peut que, il
est possible que, il est normal que, il est étrange
f. Est-il possible que vous êtes/soyez là à 8 heures ? que, il est préférable que . . .

Exe r c i c e 3 C E O U I , C E Q U E I C E U X OUI, C E U X Q U E

Ce qui, ce que ? ou ceux qui, Tu peux faire c e que t u veux ( ce e s t u n p r o n o m


ceux que ? n e utre ---+ toutes les choses q u e t u veux) .
J 'aime bien les films récen ts mais je préfère ceux
a. Dites-moi . . . je peux faire pour vous.
qui son t plus anciens (ceux ---+ les films)
b . . . . arriveront en retard seront sanctionnés.
ce qui : sujet ; ce que : objet
.

c. j ' ai beaucoup de C D , tu peux prendre . . . tu ceux qui : s ujet ; ceux que : objet
veux .

d. Tu as vu . . . s ' est passé ?

Exe rc i ce 4 ORTHOGRAPHE G RAMMATICALE

Complétez avec se, ce ou ceux. Attenti o n : ne confon dez pas se, ce et ceux
se ---+ pronom réfléch i 3e perso n n e d u s i n g u l i e r o u
a. Je promets de répondre à tous . . . qui
d u p l u ri e l , u t i l i s é d a n s l e s ve rbes p ro n o m i n a u x :
m 'écriront.
Elle se regarde dans la glace. Ils se dépêchent.
b. Vous avez déjà rencontré . . . garçon ? Il fau t se lever. Ne pas se pencher à la fenêtre.

c. Dans . . . lycée, il y a deux catégories d'élèves : ce ---+ adjectif d é m o n stratif. touj o u rs s u ivi d ' u n n o m
mascu l i n sing u l ier :
. . . qui travaillent et . . . qui se laissent vivre.
ce film - Tu as vu ce beau film de Fellini ?
d. En . . . réveillant, Marcel Proust aimait
ceux ---+ p ro n o m , i l représente u n n o m m a s c u l i n
entendre les bruits de la rue, surtout . . . p l u ri e l :
des marchands ambulants, très nombreux Tu connais tes voisins ? Je connais ceux
dans . . . quartier. du troisième é tage mais pas les autres.

seize
leçon

Civilisation Écriva i n p u b l ic, u n m étier q u i re n aÎt 2


'

A l'époq u e où i l éta it exceptio n n e l de savo i r Son trava i l d ev i e nt d e p l u s e n p l u s tech n i q u e


l i re e t écri re, ! 'écriva i n p u b l i c j o u issa it d ' u n e t l i é a u x co ntra i ntes a d m i n i stratives.
g ra nd p rest i g e : o n l u i exp l i q u a it ce q u e l ' o n Aujourd'hui, dans les rnai ries, les foyers d'accueil
d és i ra it - l ettre d ' a m o u r, r e q u ête, p l a i nt e , o u l es ce ntres soci a ux, il y a e n co re des écri­
d e m a n d es e n tout g e n re - et i l réd i g ea it. va i ns p u b l i cs a u s e n s c l assi q u e du terme q u i
-� Le p l u s sou- a i d e nt l es trava i l l e u rs m i g ra nts à réd i g e r des
ve nt, ! 'écri­ l ett res o u à rem p l i r des docu m e nts a d m i n i s­
vai n p u b l ic tratifs. M a i s ! 'écriva i n p u b l ic « moderne », q u i
s ' i n sta l l a it e n co n n aît très bien les tech n i q u es i nformatiq u es,
p l e i n a i r, b i e n réd i g e des CV, é l a bore des l ett res de m otiva­
en vue, sur la tion o u d es d e m a n d es a d m i n i st ratives, m et
p l ace d u m a r­ e n fo rme d es récits d e vie, des té m o i g n a g es,
ch é, d eva nt l e des ro m a ns, d es t h èses . . .
p o rch e d ' u n e
ég l ise . . . et il
a tt e n d a i t l e s ,
sse 7
·

Ce mé tier vo us m tere
·

se u n e lice n � e
:
c l ie nts. Au
M oy e n Âg e,
b
La So r o n n e no uv
el l e Pa ris I l l pro po
d u re u ne a n n e
d'éc rivain pu blic. Cette fo
rm ati o n
p ren d q u a re
i l s ' a g it p l utôt e m a i n es) E l l e co m
u n ive rsi ta i re (25 s
d e co u rr i e r b l ocs : .
mm u ni c atio· n ·i nfor ma tiq ue •

i n t i m e ( fa i re E,en.ture . 100 he u res (Co


·
q u es do cu me n-
ssi o n n e l l e, teeh n ·i. _
u n e d éc l a ra ­ exp res si o n p rofe . d 1 a t1 q u es ) .
. u e et textes m e
ta 1 res , 1 ·i n g u i sti q
ti o n d 'a m o u r, d o n n e r d e ses n o u ve l l es à sa . rh éto ri q u e et d e
Cul ture .. 7 5 h e u res ( n o t i o n s de .
ra p h i q u e ; 1 a c­

fa m i l l e ) m a i s p e u à p e u , on l u i d e m a n d e de . ch a m p a u to b .i o g
_ p ra g m at ·1 q u e le • .
).
so c i a l e , po l it i q u e
tu a l it é cu ltu re l l e ,
réd i g e r d e s textes p l u s offic i e l s, p l u s a d m i ­
� � I � pe rs o n n � ,
n i st ratifs - d e s s u p p l i q u es d esti n é e s a u roi Social et juridiqu e : 1
. fa m i l l e ,
37 h 30 d r oit d

d ro it soc i a l , d ro it

.
f1 � c a l d ro 1 :
��
d ' t d e l a
o u aux g ra nds, des req u êtes a d ressées à la es - psy
sa nita i r es et soci a l
a l - l es i n stitu ti o ns _
� n, l a tec hnique
j u stice, etc. �écriva i n p u b l i c, dans l e s d e u x l a co m m u n i c ati o
h o s o ci o l o g i e :
cas, est u n co nfi de nt, i l est a u co u ra nt d e b i e n d' e ntr eti e n . . . ) . I "i e u a- u n.
m a i n e ) d o n n a nt
Sta e (3 j o u r s p a r se
d e s sec rets . C'est a u ssi u n co nsei l l e r q u i s a it

_ u ry.
1
d e va nt u n
ra p o rt d e sta g e
à so ute n i r
m ettre e n fo r m e l e s d i ve rses d e m a n d es d e
plus 7
ses c l i e nts. Vous vo ulez en savoir
i ati o n « Pl u m � et
buv a rd .»
Ad r esse z-vo us à l ' a ssoc
Après l a Révo l ution fra nçaise, l'a l phabétisati on . 1 3 ru e de Sa n teu i l 7 5 005 P a ns
ive rs1·t e' P'A R IS I l l
un •

se répa nd et l e rô l e de !'écriva i n p u b l ic change. uva rd @ l a po ste . n et )


( co u rri el p l u m e-b

1. A votre avis, quelles sont les qualités 3. En France, environ 1 2 à 1 5% de la popu­


nécessaires pour devenir écrivain public 1 lation rencontre des d ifficultés pour l i re
et écrire de manière effica c e. Quelle est
a. Vous ites i ntéressé par la fonnation que la situation de votre pays dans ce
propose la Sorbonne nouvelle. Vous domaine ?
écrivez une lettre pour demander
des précisions (à qui s'adresse cette
fonnation 1 est-ce g ratuit 1 qude est la
fonnation des enseig na nts 1 où faire son
stage 1 q uels sont las cl6boueh6s 1, etc.).

dix-sept
leçon

3 Avenue Montaigne
I l ======É=c=o=u=t=•=z=•=t==ré=p=o=n=d=•=z=
LA GUIDE : Bon, alors, nous voici arrivés
place de l 'Alma. N ous allons main­
tenant remonter l'avenue Montaigne
j us q u ' au rond-point des Champs­
Élysées.
Nous longeons le quartier qu'on appelle
« le Triangle d'or » . Avant que nous ne
partions, une petite question : pourquoi
« le Triangle d'or » ? Quelqu'un a une
idée ? Qui peut répondre ?
Voix 1 : Euh . . . C ' est le quartier des
j oailliers, des bij outiers ?
LA GUIDE : Non, le quartier des joailliers,
c ' est plutôt la place Vendôme, près
de ! ' Opéra. Une autre idée ?

1. À votre avis, q u i sont les person n es Cè P h o n ét i q u e, ryt h m e et i nto nat i o n


que vous avez entendues ? É coutez e t répétez.

2. Est-ce qu'elles con n aissent bien Paris ? 1. Le son [3]


Justifiez votre réponse. a. C'est un vra i b ij o u .
b . N o u s l o n g eo n s l a Sei n e .
3 . Citez cinq noms de boutiques c. O n m a n g e e n s e m b l e j e u d i s o i r ?
d. C'est j o l i , cette j u pe j a u n e avec ce g i l et g ris.
de l'avenue Monta i g n e présentées
e. Tu v i e n s e n j u i n o u e n j u i l l et ?
par la g u ide.
2. Les sons [3] et [Jl
4. Cochez la bonne réponse. a. C'est u n e n d roit g é n i a l : j e u n e et ch i c à l a fo i s .
1. Le P i azza Ath é n é e existe d e p u i s b. C h a c u n doit j o u e r à son to u r.
a. 1 9 1 1 D c. Dans ce q u a rt i e r, o n trouve des j u pes,
b. 1 93 1 D des ch e m ises, des ch a u ss u res, des bijoux . . .
c. 2000 D
2. Le p l u s b e l a p p a rte m e nt s'a p p e l l e
a . l a s u ite roya l e D
Cè P h o n i e-g ra p h i e
b. la g ra n d e su ite D Écoutez et écrivez en toutes lettres.
c. la su ite p rés i d e nti e l l e D a . . . . b . . . . c. . . . d . . . . e. . . . f . . . g . . . h . . . . i . . . . j . . . .
. .

3. Le chef c u i s i n i e r s ' a p pe l l e
a . A l a i n Du pont D
b. A l a i n D u ca sse D M a n i è re d e d i re
c. A l a i n D e l o n D
• P l utôt, o u i !
(bien sûr, évidem ment)
4. I l a i n sta l l é son resta u ra nt • Jeter l'éponge (renoncer, abandonner)
a. en 1 98 1 D
• Les grands d e ce monde (les gens i m portants)
b. en 1 998 D
c. e n 2000 D • Disputer qqch à qqn (être en concurrence sur qqch)

dix· huit
Lisez et écrivez
leçon

Paris, capitale de la mode?


Paris est-il toujours la capitale de la mode ? Milan, New York, Londres lui disputent la couronne,
l'accusant d'être en perte de vitesse. Mais vu les derniers défilés automne-hiver, très inventifs
et très applaudis, Paris n 'a pas trop de souci à se faire. Quant aux écoles de stylisme et
de modélisme françaises, elles attirent de plus en plus d'élèves étrangers. Et pourtant. . .

ien que Paris soit pour beaucoup synony m e


B
Qui a droit au label « haute couture » ? Très peu de
de luxe, la situation n'est pas vraiment rose. Le maisons ! Il n'en reste aujourd'hui que dix contre
nombre des clientes a fortement diminué depuis 1 0 6 en 1 9 4 6 . Qui sont-elles ? Chanel , C hristian
une cinquantaine d'années et la haute couture est Dior, Givenchy, Jean-Loµis Scherrer, Emmanuel
aujourd 'hui totalement déficitaire. Ungaro , Christian Lacroix, Jean-Paul Gaultier. Et,
Alors, gui sauvera la haute c o uture française ? plus récentes, Dominique Sirop , Adeline André et
Le prêt-à-porter ? Peu à peu, en effet, la plupart Franck Sorbier. Les autres (Lanvin, Féraud, N ina
des couturiers sont passés de la haute couture Ricci . . . ) ont jeté l 'éponge, passant au prêt-à-porter,
au prêt-à-porter et c 'est grâce à lui qu'elle survit. aux parfums ou aux accessoires.
Mais le prêt-à-porter lui-même vit surtout grâce Pour conclure, on notera que, de plus en plus,
aux accessoires : sacs, foulards, chaussures, bijoux les marques prestigieuses sont rachetées par des
fantaisie, parfums . . . La haute couture reste pourtant multinationales et perdent ainsi leur identité. Par
une « locomotive » . ailleurs, l ' é m e rgence de pays c o m m e la C h i n e
La s e c o n d e chance provo que un séisme
de la h aute couture dans l ' i n d ustrie du
française, c ' est sans textile et dans celle
doute q u ' e l l e e s t . . . des accessoires. Ce­
de m o i n s e n m o i n s pendant, la Chine,
française ! Paris attire c ' est auss i , pour
beaucoup de jeunes l ' industrie d u luxe,
créateurs étrangers, une formi dable op­
comme John Galliano po rtunité et de très
c h e z D i o r ou Ivana nombreux créateurs
Omasic chez Céline. installent des bouti-
Ils apportent du sang q u e s à Shanghai , à
neuf, de l ' audace. Pékin ou ailleurs.

C o m p ré h e n s i o n écrite

0 La personne qui a écrit ce texte est plutôt


optim iste ou pess i m iste q u a nt à l 'ave n i r
de la h aute coutu re frança ise ? O rt h o g r a p h e d ' usage

El D a n s c e c o ntexte, q u ' e s t - c e q u ' u n e


L e s n o m s term i n és e n -cité d érivent souvent
d ' a djectifs term i n és e n -ic o u en -ique.
« locomotive » ? Exem p les :
l aïc, laïq u e • la l aïcité
spécifi q u e • la spécificité
Expressi o n écrite public, publique • la p u b l i cité

D Décrivez en quelques m ots la photo. modique


a uthentique
• la m o d i c ité
• l 'a ut h e nticité

El Pourquoi le nombre des maisons de haute Les n o m s term i n és en


sont touj o u r s fém i n i n s .
-té, -ite ou -cité
coutu re a d i m i n u é à votre avis ?
'3" G ram ma i re et orthog raphe g ra m matica l e

Exe rc i ce 1 LES PRONOMS C O M P L É M E NTS


COD ET COI
Imagi nez à q u i ou à quoi peuvent
renvoyer le ou les pronoms sou l i g nés. Paris es t-il toujours la capitale de la mode ? Milan,
New York, Londres lui disputen t la couronne,
a . Puisque tu !'_as abîmée, je ne te la prêterai
l'accusan t d 'être en perte de vitesse.
plus jamais, ça, tu peux en être sûr !
Rappel
b. N o n , zut ! j ' ai complètement oublié ! Mais,
C O D : Milan concurrence Paris. ___, Elle la concurrence.
je les lui apporterai demain, c 'est promis ! Milan accuse Paris. ---> Elle l'accuse.

c. j ' aurais bien voulu lui en parler mais il est C O I : Milan dispute la couronne à Paris. ---> Elle lui dispute
la couronne.
parti tout de suite après le cours, je n 'ai pas
eu le temps. D o u b l e pronom : Elle lui dispute la couronne
d e p u i s l o n gtemps ? ___, Elle la lui dispute depuis des années !
d . Non, désolé, je ne peux pas te la prêter
samedi, j 'en ai besoin pour aider ma mère
à déménager.

Exe rc i ce 2 U N E CONJON CTION DE B U T :


POUR QUE + S U BJONCTIF
Cochez la solution correcte.
On va rester sur ce trottoir pour que vous
1. S'il vous plaît, vous pouvez déplacer votre
puissiez bien le voir.
caddy :
Pour avoir ce label, il faut être parrainé par
a . pour que vous puissiez passer. D
les autres « labellisés ».
b. pour que je puisse passer. D
Rappel
2. Elle a inscrit son fils à une école de langues :
---> pour q u e + s u bjonctif : d e u x s ujets d i ffé rents
a. pour apprendre l ' anglais. D ( i c i , on et vous)
b. pour qu'il apprenne l ' anglais. D ---> pour + i n f i n itif : u n se u l sujet (c' est la m ê m e pe rso n n e
q u i e s t parra i n é e e t q u i a l e l a be l ) .
3. Je vous appelle :
a . pour avoir des renseignements. D • Vo i r l e Préci s g r a m m a t i c a l p . 1 38.

b. pour que j ' aie des renseignements. D

Exe rc i c e 3 UNE CONJONCTION D E CONCESS I O N/


O PPOSITION : BIEN QUE + S U BJONCTIF
Transformez ces trois p h rases
en uti l i sa nt bien que + s u bjonctif. Bien que Paris soit pour beaucoup synonyme

a. La maison F Sorbier est petite et assez de luxe, la situation n 'est pas vraiment rose.

récente et pourtant, elle fait partie des dix Même si pour beaucoup, Paris est synonyme
de luxe, la situation n 'est pas vraiment rose.
maisons « haute couture » .
Remarque
b . Malgré les difficultés, l a haute couture L e s Fra n ç a i s uti l i se n t de p l u s e n p l u s souvent l ' i n d icatif avec
française arrive à survivre. bien que, s u rtout dans un contexte passé.

• Vo i r l e Précis g ra m matica l p . 1 39.

O RTHOGRAPHE G RA M M ATICALE

L.: acco rd sujet-verbe avec les exp ressi o n s


de qua n tité
a. La plupart --. Le ve rbe est au p l u ri e l : La plupart
des couturiers sont passés de la haute couture
VOCA B U LAIRE
au prêt-à-porter.
Attenti o n sans doute s i g n ifie peut-être. b. Bon nombre de --. Le ve rbe est a u p l u ri e l : Bon
probablement. M a i s sans aucun doute, nombre de grands de ce monde on t mangé ou
s i g n ifie certainement. dormi là.

m
vingt
leçon

Civilisation M o nsieu r C h rist i a n D i o r 3

c•est à G ra nvi l l e, e n Au d é b u t d e s a n n é e s
1 950, D i o r a u n vérita b l e
N o r m a n d i e , q u e n a ît e m p i re q u i s'éte n d a u x
C h r i st i a n D i o r. E n c o r e q u at re co i n s d u m o n d e .
aujourd'hui, o n peut visiter M a i s i l ne s e contente pas
Les Rhumbs, sa m a ison d ' h a b i l l e r l es fe m m es,
n ata l e , tra n sfo r m é e e n il veut l es p a r e r, l e s p a r­
musée. C'est une superbe fu m e r, l es m a q u i l l e r . . .
maison que Ch ristian Dior
a to u j o u rs a i mée et q u i I l crée dès 1 947 le pa rfu m
l ' a bea u co u p i ns p i ré . -Miss Dior, q u i reste l ' u n
d e ses pa rfu m s l es p l u s
Jeune homme très artiste,
ve n d u s, d e s produ its d e
Ch ristia n ouvre u n e g a l e­
bea uté, d e s bijoux, d e s
rie d ' a rt à Pa ris, fa it des
accessoi res . . .
dessi ns de mode pou r des
j o u r n a u x et fi n a l e m e nt E n 1 9 5 5 , i l e m b a u ch e
trava i l l e co m m e m o d é­ u n j e u n e p ro d i g e, Yves
l i ste chez l es p l u s g ra nds S a i nt-La u re nt, e n q u i
co utu ri e rs de l 'é p o q u e . i l vo it so n d i g n e s u cces­
E n 1 946, a u l e n d e m a i n s e u r. En effet, à la m o rt
d e l a g u e rre, u n g ra n d d e D i o r, e n 1 9 57, c ' e st
i n d u stri e l , M a rcel B o u s­ ce tout j e u n e h o m m e,
sac, est co nq u i s pa r l e ta l ent d u j e u n e créateu r timide, effacé et g é n i a l , q u i l u i succédera ava nt
et l u i p ro pose d e fi n a ncer sa p ro p re m a i so n de crée r sa p ro p re m a i s o n en 1 962.
d e coutu re . C h rist i a n D i o r a tre nte et u n a ns. M a i s ceci est u n e a utre h i stoi re !
Il s'i nsta l l e a u 30 ave n u e M o nta i g ne. �a n née
su ivante, il présente sa p re m i è re co l l ecti o n et
ce cou p d'essa i est u n vérita ble cou p de maître :
l e style « n ew look » fera l e tou r d u monde.

Lui a p pe l l e cette l i g n e la l i g n e « C o ro l l e » :
ta i l l e fi n e et j u pe évasée. O n associe toujou rs
l e n o m d e D i o r à c ette l i g n e C o ro l l e m a i s
ch a q u e a n née, l e co utu r i e r séd u i ra l e p u b l i c
a v e c d e n o u v e a u x m o d è l e s . Ave c D i o r, l a
h a ute c o u t u re fra n ç a i s e ret r o u v e to u t s o n
écl at, b i e n te r n i a p rès l a crise d e 1 929.

1 . Cherchez sur l ntemet des i nformations 3 . Pensez-vous que la haute couture


sur le m usée Christian Dior à G ranville. a u n avenir 1 Développez votre
arg u mentation en 5 à 6 lignes .
• Regardez autour de vous : en ce moment,
quelles sont les tendances de la mode
pour les fem m es (cou leurs, m atières,
longueur des vêtements, etc.). Faites-en
une description précise.
leçon

4 La folie du jean
I l =========É=c=o=u=t=•=z=•=t=r=é=p=o=n=d=•=z= 1 . Quelle est la tendance qui se confirm e
Voilà, c ' est la fin de la présentation des dans la m ode ?
collections de prêt-à-porter féminin de
l ' automne prochain. Comme je vous le
2 . D 'où vient cette tendance ?
disais déj à hier, les derniers défilés de
3. Selon la journaliste, qu'est-ce qui est
mode ont confirmé une tendance qui
le plus recherché : un jean tout propre
s ' accentue au fil des saisons : la mode ou u n jean sali et déchiré ?
« grunge » . Laissez-vous aller, déchirez,

décousez mais avec art. 4. Où est la contradiction entre cette


Un j ean sera encore plus cher s 'il a été mode et la société ?
artificiellement sali, usé, délavé, taché,
tatoué même. Eh ! oui, la mode, la créa­
tion ne reculent pas devant la contradic­
tion : dans un monde où tous les signes Cô P h o n ét i q u e, ryt h m e et i ntonat i o n
de vieillissement sont refusés, on préfère É coutez e t répétez.
ce qui est usagé à ce qui est neuf.
Les voyel les nasales [à], [i':], [6]
[. .]
.
a. Cette te n d a nce se confi r m e .
b. E l l e s'accentue a u fi l des s a i s o n s .
c. C' est l a fi n des co l l ect i o n s .
d. Vu itto n s ' i n s p i re d u h i p h o p .

Cô P h o n i e-g ra p h i e
É coutez e t écrivez.

1 . Les d ifférentes orthographes d u son [i':]


C'est l a fi n . L'.a uto m n e p roch a i n . C'est un sym b o l e .
C h acu n e n a u n . U n e m a rq u e i m po rtante.
Attenti o n : devant un m , un b o u un p,

-in devient -im

2. Les d ifférentes orthogra phes du son [à]


u n e te n d a nce, m o u l a nt, u n vête m e nt, l a ca m pa g n e
M a i s attenti o n à l a term i n a i son d e s verbes :
i l s p réte n d e nt [ilpre / t ô n d] .
Le p l u ri e l des verbes -ent ne s'ente n d pas.
Répétez.
Les poules du couvent co u ven t.

M a n i è re d e d i re
• Faire fortune (s'enrichir)
• Prendre le train en marche (faire quelque chose
avec retard, après les a utres)

m
Lisez et écrivez
leçon

Histoire du jean
n 1 49 2 , les voiles du bateau de Christophe Peu à peu, le jean va perdre sa signification socio­
E Colomb sont faites d'une toile de coton très culturelle et entrer dans la garde-robe de chacun .
solide : la toile de Nîmes. Celle-ci sert aussi à faire L a haute couture, elle, a pris le train d u j ean en
des pantalons de marins. en particulier ceux des marche. C ' est en 1 9 70 qu'Yves Saint-Laurent Rive
marins de Gênes. Dans les années 1 8 50, le com­ Gauche l ' i ntègre à ses collections. Karl Lagerfeld
merce va mal en Europe. Un marchand de tissu a choqué au début quand il a présenté des jeans ;
bavarois nommé Oscar Lévi- Strauss émigre aux maintenant, m ê m e ses clientes l e s plus fo rtu­
États-Unis où il espère faire fo rtune. Il propose nées en portent mais les leurs sont « chanélisés ».
sa toile de Nîmes aux chercheurs d'or de Califor­ À Cologne, en Allemagne: où se tient deux fois par
nie parce que ceux-ci ont besoin de vêtements an une foire du j ean , le marché de l ' occasion se
résistants et les siens le sont vraiment. Très vite, porte très bien et certains vêtements sont devenus
ses p antal o n s ont du succès. La marque Lev i ' s des pièces de collecti o n . Par exemple, la veste
e s t créée. En 1 8 7 3 , le premier 5 0 1 voit le jour. La courte créée en 1 955 peut se vendre 1 000 euros.
dénomination « blue-j ean » est plus compliquée. C e rtai ns clients dont Johnny Halliday sont très
Deux appellations se mélangent : le denim , par célèbres.
déformation de la toile « de Nîmes » et le « blue­ Auj ourd ' h u i . le j ean est un vêtement indispen­
jean » par déformation de • bleu de Gênes » . sable dans une garde-robe, à la ville comme à la
D ' abord vêtement d e travail dont on apprécie l a campagne. Il représente un certain style de vie
solidité, l e j ean devient, dans l e s années 1 9 5 0 , décontracté gui ne convient pas au sérieux de
un symbole d' opposition a u conformisme social . n o mbreuses entreprises et adm i n i strati ons. La
Dans les années 1 9 6 0 , porté par Marion Brando France n'a pas encore adopté la mode américaine
ou James Dean . il est synonyme de contre-culture du casual dress code, c ' est-à-dire le droit de venir
et de sexualité. La manière dont ils le portent cho­ en jean au travail le vendredi , la veille du week­
que et certains magasins américains refusent de end. Mais elle le fera sans doute un jour.
le vendre.

C o m p ré h e n s i o n é c rite Exp ress i o n écrite

0 Peut-on porter un jean tous les jours, dans • Réd igez u n court essai sur la place qu'oc­
toutes l es occasions ? Pou rquoi ? cupe le jean dans votre garde-robe et dans

El
cel l e de vos a m is .
Pou rquoi Marion Brando ou James Dean
ont-ils choq u é en portant l e jean ?

EJ Est-ce q u e l a h a ute coutu re a l a n cé l a


mode d u jean ?

IJ À votre avis, q u e veut d i re « chanél iser »

u n vêtem ent ?

O rthog ra p h e d ' u sa g e
Vo u s entend rez peut-étre u n Fra n ç a i s d i re 11 mon
• Gagner ses lettres de noblesse (accéder jeans » e n p ro n o n ça nt l e 11 s " fi n a l .
à une reconnaissance professionnelle et socia le)
A u début, L e s Fra n ç a i s o n t écrit e t d i t « j e a n s »
• Au même titre que (comme) p a r contract i o n de 11 a pair of jeans », a u j o u rd ' h u i
• Un casse-tête (quelque chose de compliqué l a p ro n o n ciation et l 'écritu re 11 j e a n » p o u r le
à résoudre, u n choix difficile) s i n g u l i e r est l a plus répa n d u e .

m
'e4" G ra m ma i re et o rthog raphe g ra m matica l e

Exe rc ice 1 LES PRO N O M S POSSESSIFS

De quoi parle-t-on ? I l s re m p la c e n t un nom, pre n n e n t son g e n re et son


n o m bre et pe uvent être s ujet o u COD o u C O I .
a. Impossible d'ouvrir la porte avec la mienne.
Tu as un joli chapeau. L e mien est démodé.
Essaie avec la tienne.
1-----< J 'ai acheté cette jupe sur in terne t. Et la tienne,
b. On va prendre la nôtre puisque la vôtre tu l 'as trouvée où ?
est en panne.
c. Les leurs sont grands, le mien va encore
à la maternelle.

Exe rc i ce 2 LES PRONOMS D É M O N STRATIFS (1 )


Complétez. I l s rem p l a ce n t u n n o m déjà évoq u é . I l s peuve n t
a. Elle a pris quelle robe ? ê t r e s u j ets o u c o m p l é m e n t s .

est en soie. ,____, I l s sont u t i l isés :


• s u ivis de -ci ou -là ; de + n o m ou i n fi n itif ;
b. N ous aimons toutes les régions françaises,
• I l s pe uve n t a u ssi être s u ivis d ' u n pronom rel atif.
mais particulièrement . . . . . . sud-ouest.
Parmi tous les pulls, j 'ai choisi celui qui est blanc
c. Tu veux quel fruit ? . . . ci ou . . . . . ? avec une rayure orange.

Exe rc i ce 3 LES PRONOMS R E LATIFS

Faites u n e seule phrase en util isant Dont re m p l ace un nom, a n i m é o u i n a n i m é .


le pronom dont. I l peut être :
a. En juillet, j 'ai loué une maison. Le jardin • C O I d ' u n ve rbe constru it avec la préposition de :
de cette maison donne sur la mer. La boutique don t il s 'occupe est très célèbre.

b. Elle s ' est offert un ensemble Chanel. • com p l é m e n t de n o m ( i d é e de possess i o n ) :


La maison don t il est le fonda teur est célèbre.
Le prix de cet ensemble est astronomique !
Dont = duquel m a i s on l ' ut i l i s e de préfé re nce
c. Ils ont finalement trouvé un appartement. à duquel s a u f dans l e s l o c u t i o n s prépos itives :
Ils en sont très contents. 1-----< à la fin de, au bout de, à côté de :
d. Elle a acheté un manteau . Sa couleur lui va C 'est la ville près de laquelle il habite.

bien ! Dont peut s i g n ifier parmi lesquels :


Des gens célèbres dont Johnny Halliday viennent ici.
Où r e m p l a ce u n n o m i n a n i m é .
I l peut être :
• c o m p l é m e n t de l i e u ( d a n s + l e q u e l )
Voici les bureaux où Karl Lagerfeld travaille.
• com p l é m e n t de temps :
Le jour où les femmes ont porté des pan talons
a été une mini-révolution.

LE : PRONOM PERSO N N E L N E UTRE

Il remplace un n o m , un a dj ectif, un ve rbe o u u n e propos ition : Comme je vous le disais hier.

O RTHO G R A P H E G RA M M ATICALE

Attentio n à l ' accord du p a rtic i pe des ve rbes agréer et créer


Au m a sc u l i n s i n g u l i e r : agréé, créé - a u m a s c u l i n p l u ri e l : agréés, créés
Au fé m i n i n s i n g u l i e r : agréée, créée - a u fé m i n i n p l u ri e l : agréées, créées

m
vingt-quatre
leçon

C ivilisation Co l ifichets et g ri g ris 4

la h a ute coutu re a to ujou rs associ é à ses créations d es accessoi res


( i n d i s p e n sa b l es ! ) : sacs, cei n t u res, b i j o ux, fo u l a rd s , ch a u ss u res,
l u n ettes, ch a pea ux, a sso rt i s à la te n u e . I l s s u i vent l a m o d e a ü
m ê m e titre q u e l e s vête m e nts et so nt pa rfo i s u n vra i casse-tête :
« Qu e l s a c p re n d re avec cette veste ? », « Q u e l l es ch a u ss u res
p o rt e r avec cette j u pe ? », etc. U n d es n o m b re u x co n se i l s d e s
m a g azi n es fé m i n i ns a u x j e u n e s fi l l es p a s t rès r i c h e s c'est d
porter a u m o i n s �OBJET sym bo l e d e l a m o d e d u j o u r. C'est
/f
·

l a seu l e m a n i è re d e n e pas être d é p a ssée. Ces a ccesso i res


so nt so uve nt acco m pag nés d'obj ets fa nta i s i e co m m e des p l u -
m es s u r l e ch a pea u , d e s bo u c l es a u x ch a u ss u res, d e s p a r u res po u r
l es ch eve ux ( l e fa m e u x ba n d a n a d 'Agassi ! ), etc .
A i n s i , d a n s l e s a n n ée s 1 960, i l s u ffi sa it d e
p o rt e r u n sco u b i d o u (tresse d e fi l s d e p l as­
t i q u e co l o rés) au poi g n et, dans l e s ch eveu x
o u à sa m o ntre p o u r fa i re pa rt i e des j e u n es
à la mode.
Da n s les a n nées 1 980, i l fa l l a it avo i r u n p i n's
su r la veste, le pu l l , le bonnet. Banal ou m i l ita nt,
il caractérisait son porteur. En 2000, les bracelets
en caoutchouc font leur apparition. Cette année, la mode est aux g rigris
de toutes sortes, m i n i porte-bonheur rigolos et de toutes les cou leurs.
I ls ont pou r but d e perso n n a l iser l e sac, la cei ntu re, le porta b l e
d e ce l l e o u c e l u i q u i l e s p o rt e . O n rech e rch e l a c o u l e u r et
l ' o r i g i n a l ité. Du p l u s ch e r ( e n m éta l c i se l é et p i e rres d e
cou l e u r d e chez Ch ristia n Lacroix) a u moins cher
( e n coto n o u cao utch o u c chez M o n o p rix),
i l s reflètent votre perso n n a l ité et m ê m e
vos perso n n a l ités : déco ntractée e t spor­
tive l e j o u r, mysté r i e u s e et raffi née l e

Expression personnelle orale ou écrite

1 . Essayez de vous rappeler quels ont été 2. Comment com prenez-vous ce goût
l es colifichets à la mode dans votre de lobjet décoratif 7
pays, su ivant les années.
3. Y a-t-il u n objet à la mode chez vous
en ce moment 7 Lequel 7
Et sur vous 7

vingt-cinq
1 . Complétez avec l ' u n des pronoms absent jusqu'à mardi . C 'est . . . j 'ai dit et répété
relatifs su ivants : qui, que (qu '), où, à vos collègues, à tous . . . sont venus me voir ce
dont . . . I 8 p o i nts mati n . Avant mardi , aucune décision ne peut
être prise.
Les possédés de Loudun
c. Je fais appel à toutes les bonnes volontés, à tous
L:histoire . . . ( 1 ) il va être question auj ourd'hui
. . . désirent agir avec nous et . . . peuvent consa­
dans notre émission « 2000 ans d'histoire » s 'est
crer quelques heures par semaine aux enfants
déroulée au xvne siècle, à Loudun, une petite ville
. . . nous aidons quotidiennement. Même si vous
. . . (2) se trouve dans le Poitou. Une religieuse du
avez seulement deux heures à nous offrir, n 'hé­
couvent des Ursulines, sœur Jeanne des Anges,
sitez pas. Tout . . . nous vous demandons, c 'est
accuse le curé de la ville, Urbain Grandier, de
de vous engager sur une durée de tro is mois
l ' avoir ensorcelée.
minimum.
Grandier, bel homme, intelligent, grand séduc­
teur, avait refusé de devenir le confesseur de
son accusatrice . . . (3) ne le lui pardonnait pas. 3 . Aujourd'hui, nous som m es le 1 er janvier.
Tour à tour, les religieuses du couvent décla­ C'est le m o m ent de form u ler d es vœux.
rent q u ' elles aussi ont été ensorcelées. C ' est . . . / 8 p o i nts

une affaire grave, . . . (4) s 'emparent les autorités a. Pour cette nouvelle année, je souhaite que . . .
religieuses et politiques. b . j ' aimerais que . . .

Interrogé en février 1 634, Grandier nie les crimes c. Je voudrais que . . .


. . . (5) on l ' accuse mais sous la torture, il finit par
d. Mon plus grand désir, ce serait que . . .
avouer. Cependant, en juillet, au moment . . . (6)
son procès a lieu, il se rétracte, disant que les
aveux . . . (7) il a faits lui ont été extorqués. Trop
4. Complétez à l'aide d'un des verbes
tard ! Une marque . . . (8) il a au pouce est la preu­ de la liste. Attention au mode ! . . . 1 1 2 p o i nts
ve, selon ses accusateurs, de son appartenance
regretter que - exiger que - rappeler
au diable. Urbain Grandier est condamné à être que - affirmer que - admettre que -
brûlé vif. Quant à sœur Jeanne des Anges, elle demander que
ne sera plus jamais « visitée » par les démons. a. « Bon, d'accord, c ' est vrai , j ' ai eu tort ! »
___.. Finalement, Marc . . .
2. Choisissez entre qui, ce qui, ceux qui, b . « Je suis innocent. Vous entendez ? Innocent ! »
que, ce que, ceux que . . . 1 1 2 p o i nts
___.. r.:accusé . . .
a. Dans l'amphi, l'an:tbiance était électrique : les étu­
c. « Paul ne peut pas venir ? Dommage ! »
diants . . . étaient en grève depuis deux semaines
___.. Tout le monde . . .
essayaient de convaincre . . . y étaient opposés.
d . « Tout le monde doit être là à 8 heures
On décida de procéder à un vote pour décider
précises » ___.. Le directeur � . .
de la poursuite ou non de l ' action . On proposa
e. « Je vous ai déj à envoyé un courrier
un vote à main levée, . . . , selon les opposants à
la grève, n ' était pas démocratique. le 1 6 octobre dernier » ___.. Il . . .

b . Dites-moi . . . vous désirez et je verrai . . . je peux f. « N ous refusons de participer à la réunion si


faire. Mais je vous préviens tout de suite que le les étudiants ne sont pas invités eux aussi »

directeur, . . . est le seul à pouvoir décider, est ___.. Les leaders syndicaux . . .

C o m pa rez vos rép o n ses avec cel l es d u corrig é et c o m ptez vos p o i nts.
Score : ... 1 40
Compréhension orale Expression orale
1. À partir de ces photos, retracez
Comp réhension orale g lobale l'évolution de la m ode entre 1900
et 2000.
n Lisez d'abord les questions qui su ivent,
écoutez le docu m ent et répondez.
1. Répondez par vrai (V), faux ( F) ou
le docu m ent n e d it rien à ce sujet (?).
a. Pour l ' instant, seul l ' État d e Floride
va mettre en place cette mesure. V F?

b . Les parents d'élèves sont opposés


à cette réforme. V F?

c. Seule, une partie du salaire des professeurs


est concernée par la réforme. V F?

d . Cette nouvelle réforme s ' appelle


le FCAT. V F?

2. E n deux lig nes, rés u m ez l es a rg u m ents


de ceux q u i sont favorables à cette
réform e .
3 . Pou rq u o i la p l u part d es synd icats
d'ensei g n a nts ne sont pas d'accord ?

Compréhension orale détail lée


n Lisez attentivem ent les q u estions
q u i su ivent, écoutez une seconde fois
le docu m ent et répondez.
1. J usqu 'à m a i ntena nt, les sa l a i res des
enseignants étaient calcu lés en fonction
de . . . et de . . . .
2. Comm ent com p renez-vous l'expression :
« Les syndicats d'enseignants ne
l 'entendent pas de cette oreille » ?

3 . Complétez la p h rase su iva nte. Vous


devez retrouver les 3 adjectifs que vous
avez entendus.
Mélanger la pédagogie e t l ' argent, c 'est aux yeux
de la plupart des professeurs . . . . . . . et ...

2. Vous êtes le m a i re d'une station


balnéaire . Vous venez de prendre
u n arrêté i nterd isant le port d u m a i l l ot
de bains en ville. I nterviewé à la rad i o
locale, vous expliquez les ra isons de
votre décisio n .
Compréhension écrite
Lisez ce texte p u is répondez aux q u estions q u i su ivent.

Le marathon de Paris, 30 ans de bonheur


Le marathon de Paris fête cette année son trentième t: aspect festif est un des traits les plus caractéristi­
anniversaire et certains s 'étonnent de voir un tel ques de la réussite des courses. Pour Je marathon du
engouement 1 pour une discipline finalement assez Médoc, les châteaux jouent le jeu en ouvrant leurs
peu médiatisée. 5 500 courses sont organisées dans parcs et leurs jardins et en offrant des dégustations
notre pays chaque année par des bénévoles, des de grands crus. D ' autres courses sont organisées
passionnés ou des amoureux de la nature. dans les vignobles. Toutes axent leur communi­

Le monde de la course à pied est un lieu où les cation sur Je terroir. On pourrait parler aussi de

classes sociales, les âges, les races, les sexes, les la bourriche d' huîtres remise à chaque coureur à

religions se côtoient, où les meilleurs coureurs du l ' issue du marathon de La Rochelle ou des boîtes

monde participent à la même compétition que les de chocolats offertes à Oloro n . D ' autres courses

coureurs occasionnels. Quel autre sport peut se communiquent surtout sur le patrimoine : le mara­

prétendre plus démocratique et universel ? thon du Mont- Saint- Michel, celui du Futuroscope,
le semi- marathon du patrimoine à Lyon.
La dimension économique et touristique de ces
manifestations est souvent méconnue. Et pourtant ! La course p eut égal ement avoir une dimension

Il faut savoir que certaines courses rassemblent caritative. Par exemple, les courses Odysséa or­

plusieurs milliers de participants qui sont autant gani sées au profi t de la l utte contre le cancer du

de consommateurs. À La Rochelle, 7 500 coureurs sein constituent un modèle de réussite.

envahissent la cité à la fin du mois de novembre ; à Course et tourisme ; course et développement local,
Nice, le semi- marathon rassemble 8 000 coureurs en course et esprit de solidarité, course et santé . . . , les
avril . Bien d'autres courses connaissent un succès marathons ont encore de beaux jours devant eux.
extraordinaire et permettent de faire vivre le com­ Renaud Carrier, université de Pau,
Le Monde, 8 avril 2006.
merce hors saison. Pour la quasi- tota lité des coureurs,
la course permet aussi de faire du tourisme. 1. Un engouement: une passion.

Compréhensi�n écrite g lobale 2. En vous aidant d u dictio n n a i re, proposez


un m ot de la m ê m e fa m i l le q u e :
1. Dégagez le plan d e ce texte.
a. se côtoyer b. festif c. caritatif d. sain
2. E n q u o i est-ce q u e l a co u rse à pied est
3. Qu'est-ce qu'un « grand cru », à votre avis ?
l'exemple m ê m e du sport démocratique,
selon l'aute u r ?
3 . Économiquement, pourquoi les marathons Expression écrite
sont u n e bon n e affaire pour les villes q u i
les organ isent ? On dit souvent que le sport favorise la com pré­
hension entre les peuples et l'esprit de solida­
rité, qu'il dépasse les clivages de nationalité,
Com préhension écrite déta i l lée d'ethnie, de rel i g i o n . . .

1. Quelle d ifférence fa ites-vous entre E n u n e vingta i n e d e l i g n es, expri m ez votre


« inco n n u » et « m éco n n u » ? senti m ent personnel sur ce thème.
leçon

5 En mai,
fais ce qu'il te plaît

leçon

6 SOS voisins !
Je vous écoute

leçon

7 J'ai peur
de l'avoir raté !

leçon

8 Antarctica
En mai,
leçon
fais ce qu'il te plaît !
5
-- -Éc __ o u_t_e z_
1111.-- et_ _ré_p_o_nd_e_z�..,.�
.,.... ---.....---.
I..:A NIMATEUR :Bonj our, vous avez été
très nombreux à nous demander des
conseils pour fleurir votre b alcon.
Alors, j e laisse la parole à notre spé­
cialiste. On vous écoute, Nicolas.
N1coLAS : Bonj our, c ' est vrai que le
printemps approche et l ' envie de
j ard i n e r v o u s d é m an g e . Je v o u s
comprends. Alors. en quatre ques­
tions, voici mes conseils et mes as­
tuces pour économiser du temps,
de l ' argent et réussir un j oli j ardin
en pots.
D'abord, à quel moment planter?
Eh bien, il est possible de planter en
avril si votre balcon est bien exposé
et abrité du vent. Sinon, vous devez
patienter jusqu ' à la m i-mai . Vous
connaissez le proverbe* . . .
[ . . . ]
* En avril ne te découvre pas d'un fil, en mai
fais ce qu'il te plaît.

1. À quel m o m ent a eu lieu cette ém ission : h e u re ? jour ? m ois ?

2. Quelle est sa fréq u ence ?

3. Com ment com p renez-vous l'expression « avoi r la m a i n verte » ?

4. Que veut d i re N i.c olas par « Les goûts et les cou leurs, ça ne se discute pas » ?

CO Phonétique, rythme et intonation Cô Phonie-graphie


É coutez et répétez. É coutez.
a. d u z i n c - l e ch iffre ci n q
1. Le son [r] à l ' i n it i a l e
b. u n h a m a c - u n esto m a c - d u cog n a c - d u t a b a c
Réussissez vos pla ntati o n s e n res pectant
q u elq u es règ les. Q u e rem a rq u ez-vo u s ?
Ce n'est pas poss i b l e côté rue. Il fa ut re m plir
les pots avec un peu d ' e n g ra i s . J e vo u s ra p pe l l e
l e n o m d e l ' ém i ssi o n .
Manière de dire
2. L e s o n [r] e n f i n a l e • L'envie vous démange (vous avez très envie de ... )
Vo u s po uvez fle u ri r vos balco n s . Vo u s pouvez
• Cou ri r les broca ntes, les expos, les magasins, etc.
ch o i s i r des fle u rs d e toutes les co u le u rs .
(a l ler souvent et avec plaisir dans tous ces endroits)
Fa ites-vo u s p l a i s i r.

m
trente
leçon

Li sez et é crivez 5

I.:homme qui plantait des arbres combe. Il laissa le petit troupeau à la garde du chien
et il monta vers l 'endroit où j e me tenais. j 'eus peur
Le berger, qui ne fumait pas, alla chercher un petit
qu'il vînt pour me reprocher mon indiscrétion mais
sac et déversa sur la table un tas de glands. Il se mit
pas du tout : c'était sa route et il m'invita à l ' accom­
à les examiner l 'un après l'autre avec beaucoup d'at­
pagner si je n ' avais rien de mieux à faire. Il allait à
tention, séparant les bons des mauvais. Je fumais ma
deux cents mètres de là, sur la hauteur.
pipe. Je me proposai pour l 'aider. Il me dit que c'étai�
.
son affaire. En effet : voyant le soin qu'il mettait à ce Arrivé à l 'endroit où il désirait aller, il se mit à planter

travail, je n'insistai pas. Ce fut toute notre conversation. sa tringle de fer dans la terre. Il faisait ainsi un trou

Quand il eut du côté des bons un tas de glands assez dans lequel il mettait un gland, puis il rebouchait

gros, il les compta par parquets de dix. Ce faisant, il le trou. Il plantait des chênes. Je lui de mandai si la

éliminait encore les petits fruits ou ceux qui étaient terre lui appartenait. Il me répondit que non. Savait­

légèrement fendillés, car il les examinait de fort près. il à qui elle était ? Il ne savait pas. Il supposait que

Quand il eut ainsi devant lui cent glands parfaits, il c 'était une terre co mmunale, ou peut être était-elle

s'arrêta et nous allâmes nous coucher. la propriété de gens qui ne s'en souciaient pas ? Lui
n e se souciait pas de connaître les propriétaires.
La société de cet homme donnait la paix. Je lui demandai
Il planta ainsi ses cent glands avec un soin extrême.
le lendemain la permission de me reposer tout le jour
chez lui. Il le trouva tout naturel. Ou plus exactement, il Après le repas de midi, il reco mmença à trier sa

me donna l'impression que rien ne pouvait le déranger. semence. Je mis, j e crois, assez d'insistance dans

Ce repos ne m'était pas absolument obligatoire, mais mes questions puisqu'il y répondit. Depuis trois

j 'étais intrigué et je voulais en savoir plus. li fit sortir ans, il plantait des arbres dans cette solitude. Il en

son troupeau et le mena à la pâture. Avant de partir, avait planté cent mille. Sur les cent mille, vingt mille

il trempa dans un seau le petit sac où il avait mis les étaient sortis. Sur ces vingt mille, il comptait encore

glands soigneusement choisis et comptés. en perdre la moitié, du fait des rongeurs ou de tout
ce qu'il y a d'impossible à prévoir dans les desseins
Je remarquai qu'en guise de bâton il emportait une
de la Providence. Restaient dix mille chênes qui
tringle de fer grosse comme le pouce et longue d'en­
allaient pousser dans cet endroit où il n 'y avait rien
viron un mètre cinquante. Je fis celui qui se promène
auparavant.
en se reposant et je suivis une route parallèle à la
jean Giono, L:homme qui plantait des arbres, Œuvres
sienne. La pâture de ses bêtes était dans un fond de romanesques complètes, tome V,© éditions Gallimard, 1953.

Compréhension écrite Expression écrite

D Qu 'est-ce q u i i ntrig u e le narrateur ? • Pensez-vous que ce que fait


EJ Quels m ots q u a l ifient le m ieux cette histoire ?
l e berg e r est i m po rt a nt ?
Justifiez votre réponse.
la lenteur - l ' égoïsme - la sagesse - la solitude - le désespoir -
le pessimisme - la tristesse - la patience - l 'humanité

El Que veut d i re l'aute u r par « La société de cet


h o m m e d o n n a it la paix » ?

IJ Le berger sait-i l à q u i appartient la terre ? Orthographe d'usage


Attention aux mots qui
Pou rq u o i n e s'en préoccupe-t-i l pas ?
se terminent par -ou

En général, ils prennent un -s

au pluriel : un fou, des fous; un


sou, des sous ; un trou, des trous
• C'est mon affa i re (cela ne concerne que moi)
Mais les mots : bijou, caillou,
• Fa ire celu i q u i . . . (fa i re sem blant de)
chou, genou, hibou, joujou et
• Les desseins de la Providence ( l e hasard) pou prennent un -x : des bijoux

m
trente et un
'5" Grammaire et orthographe grammaticale

Exercice 1 LES P H RASE S I M PERSO N N E LLES

Transformez ces p h rases en phrases • Ce rta ins ve rbes sont touj ours i m p e rsonne l s :
i m personnel les. Il y a, il faut, il s'agit, il pleut . . .
• On peut construi re une p h rase i m personne l l e
a. Des oiseaux arrivent de tous les côtés.
avec:
b. Des faits étranges se sont passés ici .
- Il est + un adjectif + que + un ve rbe au
c. Des rumeurs circulent sur cette maiso n . subjonctif ( l e plus souvent) ou à l ' indicatif :
Il est bien agréable que tu aies la main verte.
d. Après le froid, quelques arbustes seulement
Il est vrai que ce matériel est cher.
sont restés en fleurs.
C'est l ' adjectif, p lus ou mo ins« subj ectif» qui
déterm ine l e mode du ve rbe .
- Il est + un adjectif + de + un infinitif :
Exercice 2 Il est rare de voir des jardins fleuris en janvier.
Com plétez ces p h rases (attention À l'ora l, il est est souvent re m p l a c é par c 'est.
au mode d u verbe). • Certains ve rbes peuvent deveni r i m pe rsonne l s :
a. En mars, il est préférable de . De belles gelées se produisent fin avril
Il se produit de belles gelées fin avril.
--+
b. Pour réussir votre balcon , il faut que ...
Le p rono m suj et est toujours « i l » ; le verbe est
c. Planter en mai, c'est vrai que . au s ingul i e r, se conjugue à tous les te m p s .
d. Pour avoir un joli balcon, il est nécessaire de

Exercice 3 !.:IM PÉRAT I F + PRONOMS (1)


• à la forme aff i r mative, l e s p ronom s se p l a c ent
Complétez.
toujours a p rès le ve rbe :
Lili et To m ne sont jamais d'accord. Ce n ' est Les fleurs ? Plantez-les en mai, c 'est plus sûr.
pas facile pour Anita, la jeune fille au pair. • à la fo rme négative, i l s se p l acent avant le verbe :
Anita : j ' e mmène les enfants au parc ? Les fleurs ? Ne les plantez pas avant avril.

Lili : Oui . . . ça leur fera du bien . • Vo i r l e Précis g ra m m atica l p. 135.

Tom : N o n . . , il fait bien trop froid l


Anita : Demain, je peux rendre les livres
à la bibliothèque ?
Tom : Oui, sans problème, . . . je les ai lus.

Lili : Non l . . . j ' ai aussi envie de les lire.

Exercice 4 LE PASSÉ S I M PLE

Relevez les verbes a u passé C ' est un temps uti l i s é à l ' é crit, dans l a presse
s i m p l e dans le texte de J. Giono ou en l itté rature . Il expri m e un fa it ou une a ction
(p. 31 ) . C lassez-les su ivant leur term inés dans le passé et sans l i en avec le prés ent

term i naison. (contra i re m ent au passé composé) .


Temps du récit, i l est surtout conjugué à l a
3 8 pe rsonne et m a rque l a prog res s i on de l ' h isto i r e .

• Vo i r l e Précis g r a m matical p. 130 e t les Ta bleaux


de co nju g a i s o n .

ORTHOG RAP H E G RAM MATICALE

Ne confond ez pas: - j ' a l l a i--+ passé s i m p l e ; - j ' a l l a i§.--+ i m p a rfa i t .

m
trente-deux
Un petit bout de jardin
leçon

Civilisation 5

Presque tous les Français rêvent d'habiter une maison avec un bout de jardin
ou de vivre près d'un parc, d'un square, d'un arbre.
;-o É coutez p u is l isez cette chanson
de Jacqu es D utronc.

C'était un petit j a rdi n


Qui se ntait b o n l e m étropo litai n ,
Oui se ntait b o n l e ba ssi n p a risie n .
C'était u n petit j a rdi n
Avec u n e ta b l e et u n e chaise d e j a rdi n ,
Avec d e u x a rb res u n p o m mier e t u n s a pi n
A u fo n d d ' u n e co u r à l a Cha u ssée d 'Anti n
M ais u n j o u r, p rès d u j a rdi n ,
Passa u n ho m m e q ui, a u reve rs
de s o n vesto n ,
Po rtait u n e fl e u r d e béto n .
Da n s l e j a rdi n u n e voix cha nta :

refrain
«De grâce, de grâce1,
Monsieur le Promoteur,
De grâce, de grâce
Préservez cette grâce2-
De grâce, de grâce,
Monsieur le Promoteur, Ill
Ne coupez pas mes fleurs. C'était u n petit j a rdi n
Qui sentait b o n l e ba ssi n pa risie n .
Il
À l a p l a ce d u j o li petit j a rdi n ,
C'était u n petit j a rdin
I l y a l ' e ntrée d ' u n so ute rrai n
Qui se ntait bon le m étropo litain ,
O ù sont ra n g ées co m m e des pa rpai n g s3
O u i sentait b o n l e ba ssi n p a risie n .
Les a uto m o bi l es d u ce nt re u rbai n .
C'était u n petit j a rdi n
C' était u n petit j a rdi n
Avec u n ro u g e-g o rg e d a n s son sa pi n ,
Au fo n d d ' u n e co u r à l a Cha u ssée d 'Anti n .
Avec u n ho m m e q ui faisait so n j a rdi n ,
C'était u n petit j a rdi n
Au fo n d d ' u n e co u r à l a Cha u ssée d 'Anti n .
Au fo n d d ' u n e co u r à l a Cha u ssée d 'Anti n .
M ais u n j o u r, p rès d u j a rdi n ,
refrain
Passa u n ho m m e q ui, a u reve rs
de son vesto n ,
1. De g râce ! : pitié !
Po rtait u n e fl e u r d e béto n .
2. La g râce : l e ch arm e, la beauté.
D a n s l e j a rdi n u n e voix cha nta :
3. Un parpaing : b l o c de ci m e nt, de béton o u de p l âtre

refrain q u i sert à la co n stru ct i o n des m u rs .

Expression personnelle orale ou écrite

1. Q u e l l e est l 'évo l ution raco ntée par l a cha n­ 2. À votre avis, pou rq u oi l es Fra nçais so nt-i l s
s o n ? E st-ce l a m ê m e ch o s e d a n s vot re e n co re s i attach és à l a natu re ?
pays ?
SOS voisins !
leçon
Je vous écoute !
6
Ecoutez et répondez
,
B.
les
Vous pouvez faire payer
� à ses maitres puis­
qu"ils so nr1*1pOnS8bles deJeur

A. Renseignez-vous à la préfecture pour savoir s'il existe animal danlesttque• &àutant

des arrêtés fixant les jours et les heures où l'on peut bri­ plus que vous l'avez pris sur
le eux. Da peuvent
coler ou tondre sa pelouse et rappelez à l'ordre vos voisins ·

indélicats. Faute de règlement, vous pouvez toujours saisir d' pmldlè en cflllge
la justice pour « trouble anormal de voisinage ,. . les frais leur compagni e
d'assurance.

• article i"'5 du

C. Pas de chance : votre marge de


manœuvre est très faible. En effet,
les juges considèrent que les odeurs
temporaires ne constituent pas • un
D. Mettez donc une chaîne de sorte
que, comme ça. l'accès à votre empla­
trouble ano r mal de voisinage».
cement sera impossible. Cette solution
Essayez de régler cela à l'amiable.
est la plus rapide et la plus efficace.

1. Faites correspondre la plainte Phonie-graphie


et la solution proposée.
Les l ettres euphon iques
Certa i n es lett res n'ont a u cu n e va l e u r g ra m m at i ca le .
2. Com ment com prenez-vous E lles sont uti l isées p o u r fa ci l iter la p ro n o n ciati o n
« à l'am iable » ? . d e d e u x m ots l' u n à la su ite d e l ' a utre. C'est le ca s
d u « 1 », souvent d evant « on », d u « t », o u d u « s » :
3. Quel les solutions « à l'a m iable » Le samedi, c 'est un jour où l'o n peut bricoler.
proposeriez-vous pour les cas b et c ? «J 'en ai assez», nous a-t-il dit.
Vas-y.

Manière de dire
Cô Phonétique, rythme et intonation
• Avoi r des mots (se d isputer)
É coutez et répétez.
• Rire au nez (se moquer)
La d ifférence entre [œ] et [0] • U n toutou (fa m i l ier, genti l) (un chien)
u n e h e u re, u n e odeu r, u n e m a n œuvre, a i l le u rs, • En flagra nt délit (sur le fait)
i ls veu l e nt, i ls peuvent • Fai re la g rasse matinée (dorm i r tard le matin )
o n peut, un peu, du fe u , j e veux
• Fa i re exprès (volonta i rement)

m
trente-quatre
leçon

Li sez et écrivez 6

C'est vache I
undi 1 4 mars 2 0 0 5 , un tribunal français a or­ protégée par le Code de la propriété intellectuelle.
L donné à M me Milka Budi mir, couturière dans En conséquence, le tribunal a esti mé qu'en uti­
la Drô me (sud-est de la France), de céder la pro­ l i sant le nom « M i l ka », M me B u d i mi r a fait u n
er priété du site internet milka . fr à la multinationale e mploi i nj ustifié d'une marque d o n t Kraft Fo ods
américaine Kraft Foods propriétaire de la marq �e est p ro p riétaire . D e p l u s , l ' ut i l i sati o n du n o m
de chocolat Milka . C ' est en décembre 2 0 0 1 que le « M i l ka » est b i e n antérieure à l a naissance d e
fils de M me Budi mir offre à sa mère, pour N o ël , M me Budi mir.
u n site sur le net pour faire l a
publicité de ses deux boutiques
de couture : « Milka c o uture,
reto u c h e s , c o nfection de r i ­
deaux » . M a i s Kraft Fo ods l u i
demande rapidement d ' aban­
donner la propriété mil ka . fr
au profit d'un autre nom qu'ils
estiment plus clair et qu'ils sont
prêts à payer : milkacouture. fr.
Mme Budimir refuse car c ' est
elle qui a déposé le nom du site
en premier. Kraft Foods porte
plainte.

Auj ourd'hui, le tribunal a tran­


ché : M me Budimir n ' a pas eu
gain de cause. Les juges ont in­
terdit à la couturière l ' e mploi
de son site et l 'ont condamnée
à céder le site www. milka . fr à Kraft Foods dans un La société américaine s' est plainte de l ' utilisation
délai d'un mois à compter du jugement sous peine de son nom et a également reproché à la couturière
d'une amende de 1 50 euros par j our. d'avoir repris la couleur « mauve lilas • qui est celle

Voici pourquoi : du chocolat Milka » .

Les tab lettes de c h o c o l at M i l ka existent depuis Dans cette affaire, e n c o re une fois, l a j usti ce a
1 9 0 1 et s o n t c o n n u e s grâce à leur e mb l è me : p rivilégié le droit des marques sur le droit des
une vache mauve . C ' est une marque reno mmée personnes !

Compréhension écrite

0 Oui a gagné, M m e Bud i m i r ou Kraft Foods ?


El Y a-t-il eu u n e tentative de règ lem ent
• Faire exprès (volonta i rement) à l'a m iable ? Laquelle ?
• C'est vache (fa m i l ier) (c'est d u r, c'est méchant)
• Saisir la justice (porter plainte)
EJ À qui l'auteur de l'article est-il favorable ?
• U ne marge de manœuvre ( u n e l iberté d'action )
• Avoir gain de cause (gagner dans Expression écrite

• Vous êtes l'avocat(e) de M m e B u d i m i r.


une négociation, u n procès)

Développez vos arg u m ents.

m
trente-cinq
1Ïf
Grammaire et orthographe grammaticale

Exercice 1 !.'.EX PRESSIO N D E LA CAUSE (1)


• a près des conjoncti ons de subord ination :
Faites une seule phrase pour exprimer
- parce que - d 'a utant que - sous prétexte que
l'idée de cause en util isant une
+ind icatif
conjonction ou une préposition.
- ce n 'est pas que + subj onctif
a. Mon balcon est bien fleuri. Vous m ' avez donné
• a près l a conj oncti on d e coord ination : car.
de bons conseils.
• a près des p ré pos itions : à ca use de (cause
b. Mon rosier est mort. Il a fait froid ce printemps. négative), grâce à (cause positive), en effet
(exp l ication), d 'ailleurs (cause suppl é m enta i re),
c. Il a refusé de lui prêter sa moto . Il est mineur.
pour (en ra ison d e ) .
d. Elle a porté plainte. Elle prétend qu'on fait trop Attention à bien utiliser la préposition qui convient
le mieux au contexte.
de bruit.
• avec des ve rbes com m e causer:
e. Je ne suis pas responsable. Je n ' étais pas là Cette a ffaire lui a causé bien des ennuis.
ce j o ur-là.
• Vo i r le Préci s g ra m m atica l p. 137.
f. Il se met en colère. Il n 'est pas méchant mais

il ne supporte pas le désordre.

g. On ne p e ut pas laisser son chien en liberté.

C'est interdit par la loi.

h. Je ne sais pas bien cuisiner. En plus j e n 'en ai


pas le temps.

!.'.EX PR ESSIO N DE LA CONSÉQ U E N C E (1)


Exercice 2
La conséquence est un résultat effectif.
Trouvez les conséquences
de ces événements. • a près des conj onctions d e subordination
+ ind icatif c o m m e si bien que. de sorte que.
a. Son chien est to uj o urs en liberté
...._
._ _, • a près des conjonctions de coordination :
b. Mes voisins ont eu des mots un peu vifs alors. donc.

c. Ils font un barbecue sous mon balcon . • a p rès des p ré pos itions ou des adverbes :
en conséquence, par conséquent.
d. Il fait très beau en mai . . .
• Vo i r le Précis g r a m m atical p. 138.
e. Les voitures sont mal garées . . .

!.'.EX PRESSION DU BUT (1)


Exercice 3
Le but est une conséquence espérée m a i s non
Conjonction ou préposition ?
c e rta ine.
a. Il faut connaître la loi (afin del afin que) pouvoir • a p rès des conjoncti ons d e subo rdination +
se défendre. subj onctif c o m m e pour que, a fin que.
Prévenez-le assez tôt pour qu 'il puisse se préparer.
b. Ils ont déménagé (pour/pour que) ne plus être
• avec des prépos itions + infinitif : pour, afin de,
dérangés par le bruit.
en vue de . . .
c. Elle a changé de site s ur internet (pour/pour Fermez vos fenêtres afin de ne pas sentir ces
que) il n 'y ait plus de confusion. odeurs.
• Vo i r le Précis g r a m m atica l p. 138.
d. Il veut nous voir (pour/pour que) nous lui pré­
sentions des excuses.

ORTHOGRAPHE GRAMMATICALE

Ne confondez pas : - a fin de + infinitif ; - a fin que+ subj onctif ; - à la fin de+ nom .

m
trente-six
leçon

Civilisation Le Code civil 6

D ès l e M o y e n Âg e et j u s q u ' à s u r ses o u v riers m ais a u ssi l e p ri n ­


l a Révo l utio n , l a Fra nce est régie cipe de l'éga lité des citoyens devant
pa r des « Cout u m es », diffé re ntes l a l oi (fini le tem ps_ des p rivi l èges),
d ' u n e régio n à l ' a utre, d ' u n e vil l e l ' éga lité e ntre les e nfa nts (fi ni l e
à l ' a utre . Vo ltaire disait q u ' à s o n d roit d'aîn esse), l a sépa ration d e
époq u e , l o rsq u ' o n voyageait, o n l 'Ég lise e t d e l ' État, l e m a riage
cha ngeait a ussi souvent d e che­ civi l , l e d roit d e p ro p riété. Ce
va l q u e de l ois. E nt re 1 789 et code a été l ' u n des é l é m e nts
1 799, les révol utionnaires vont clés de l'u nification j u ridiq ue
jeter les bases de l a l égis l a ­ fra n çaise .
tio n fra n çaise so u s l a fo r m e D e u x c e n t s a n s a p rè s s a
de codes mais c'est N a poléon réda ctio n , l e « Cod e civil des
B o n a pa rt e q ui, dès 1 80 0 , va Fra nçais » est to uj o u rs e n usa­
e n être l ' a rtisa n . Le p l u s co n n u ge e n Fra nce. Auj o u rd'hui, bon
d e c e s c o d e s est l e C o d e civi l . n o m b re de ses a rtic l es o nt été
I l fa u d ra u n e centai n e d e séa nces, m odifiés et l ' a p pe l l atio n « code
ava nt que la rédaction des 2281 a r­ N a po l éo n » d é sig n e c e q ui ,
tic l es soit définitive. Ce code « est d a n s l e co d e a ctu e l vie nt d u
un corps de l ois d estinées à diriger x1x6 siècl e .
et à fixe r les re l atio n s d e socia bi lité, D ' a u t res c o d e s régiss e n t
d e fa m i l l e et d 'i n t é rêt q u 'o nt e n t re l a vie des Fra nçais: l e Code
e u x des ho m m es q ui a p partie n ne nt à p é n a l p a r exe m p l e, é l a ­
l a m ê m e cité » disait Étie n n e Po rta lis, bo ré e n 1 8 1 0, l e Cod e d u
u n d e ses réd acteu rs . t r a v a i l co m m e n c é e n 1 7 9 1 e t l e
Le Code civil est fi n a l e m ent p ro m u lgué* Code d e l a route ( 1 9 2 1 ) .
e n 1 804 et e n 1 807 i l p r e n d l e n o m d e Code E n Fra n c e , c'est l e p re mi e r m i nistre o u u n
Na p o l éo n . On c o m p re n d q u e l ' e m pe re u r, d e s mi nist res q ui p rése nte u n p roj et d e l oi
p riso n ni e r à S a i n t e- H é l è n e e n 1 8 1 5 ait p u ( l es d é p utés p e uve nt faire u n e p ro positi o n
dire: « M a vraie g l oi re c e n 'est p a s d ' avoi r d e l oi). Ce p roj et est e n s uite discuté d ' a b o rd
gagné q u a ra nte batai l les; Wate rloo effacera p a r l es d é putés à l 'Asse m b l ée n atio n a l e p uis
l e souvenir d e tant d e victoi res. Ce q u e rie n p a r l es s é n ateu rs, a u S é n at. Les d e u x cha m ­
n ' eff a c e r a , ce q ui vivra éte rn e l l e m e nt c'est b res d oive nt s e m ettre d ' a cco rd po u r q u e l e
m o n Code civi l . » p roj et d e l oi soit vot é . Q u a n d l a l oi est vo­
Rédigé d e faço n très c l aire p a r d ' exce l l e nts tée, c' est le p rési d e nt de la Ré p u b liq u e q ui
ju ristes, i l est a d o pté pa r de n o m breux pays l a p ro m u lg u e .
e u ropéens. Au cœu r d u code se trouve l e prin­
cipe de l'auto rité: cel l e d u père sur ses enfa nts, *Promulguer: rendre officiels et appli cables u n projet
ce l l e du m a ri s u r son épouse, ce l l e d u patro n o u u ne propositi o n de lo i .

rqu oi le Code civil est-il adopté par 3. Si vous étiez député o u responsable
nombreux pays 1 politique, quelle proposition de loi
aimeriez-vous faire 1 Défendez-la devant
u ne petite recherche, expliquez
..,,__,�- la classe .
à u n Fra nçais com ment sont votées les
lois dans votre pays.

trente-sept
j'ai peur
leçon
de l'avoir raté !
7
écoutez et répondez
D Aux: Bon, ça y est ! Maintenant que j 'ai eu le code, j e
voudrais savoir quand je pourrai passer la conduite. E t vous
pouvez me dire comment ça se passe exactement ?
O h l à l à , vous n'all e z p as co mmencer !
LE M O N ITEUR :
Paniquer, ce n ' est pas votre genre ! [ . . ] .

EJ Trois semaines plus tard


LILIANE : Alors, ça s 'est passé comment ? Qu'est-ce qu'il
t'a demandé ? [ . . ] .

1. Vra i (V), faux ( F}, On ne sait pas (?) CO Phonétique, rythme et intonation
a. Alix passe son perm i s pour la É coutez et répétez.
pre m i ère fo is. V F ?
b. Le m o n ite u r pense q u 'elle n'a a u cu n e
1. Ryt h m e et i ntonation
ch a n ce d'avo i r s o n perm is. V F ?
a. Co m m ent ça se passe? (4 sylla bes)
b. Co m m e n t ça va se passer? ( 6 syl la bes)
c. Le j o u r d u perm is, l' i n specteur l u i a
c. Co m m ent ça s'est passé? ( 6 sylla bes)
te n d u u n piège. V F ?
d. Li li a n e est la s œ u r d 'Alix. V F ? d. Di s-m o i co m m ent ça s'est passé. (8 sylla bes)
e. Alix pense q u 'elle a raté s o n perm i s . V F ?
f. La p l u pa rt des ca n d i d ats sont collés 2. L'intonation d e la colère
la pre m ière fo is. V F ? a. O h là là ! ça va !
b. Bo n , ça va ! ça suffit !
2. Com m ent sait-on si on est admis c. Bo n , o n le sa it ! ça va !
ou non a u perm is de con d u i re ?
CO Phonie-graphie
3. Qu'est-ce q u i m ontre q u e, le jour
É coutez et écrivez ce que vous avez
du perm is, Alix n 'éta it pas très
sûre d'el le ? entend u .
a. ?
b. ?
c.

trente-huit
leçon

Li sez et écrivez 7
Compréhension écrite
Le permis à un euro !
Associez u n e q u estion à u n e réponse.
A. Il s'agit d'une mesure gouvernementale desti­
1. Ça concerne tous les types de permis ? Ça marche
née à aider les jeunes à financer leur formation
pour les motos aussi ?
à l ' examen du permis de conduire.
2. Qu' est-ce q u'on doit faire en premier ?
B. Non, seulement le permis B, c ' est-à-dire les

voitures de to urisme. 3. Finalement, ce permis à un e uro, ça coûte le prix


normal, non ?
C. C'est une ban q ue q ui vous prête l ' argent. Et
l ' État paie les intérêts. 4. Q ui finance ?

D. Par mois. 30 euros par mois, un euro par jour. Pour 5. Qu'est-ce q ue c'est, ce « permis de conduire à un
le jeune qui emprunte, c'est un prêt à 0%. e uro » ?

E. Dès le mois q ui s uit la signature du contrat. 6. Et on commence à payer quand ?


J us q u' a u remb o ursement intégral . Si v o us 7. Et après l 'auto -école, q u'est-ce q ue j e fais ?
voulez, vous pouvez rembourser ce que vo us 8. On rembourse comment ? Par mois ou à la fin ?
devez plus tôt mais il n 'y a auc une raison de
9. Je peux aller dans n'importe q uelle auto-école ?
le faire.
10. Ça marche p o ur to us les âges, ce permis à un
F. D'abord aller voir une auto-école, évidemment.
e uro ?
Faire faire un devis et prendre connaissance
de la « Charte du j e une conducte ur » .

G . Après, vo us allez à la banque, attention, une Expression écrite


banque partenaire du projet, pas n ' importe
quelle banque, avec vos papiers, une attestation
0 Pou rq u o i cette m esure est-elle réservée
aux moins de 26 a ns, à votre avis ?

IEJ Pensez-vous q u e, si on rate le perm is, on


de domicile, une fiche de paie si vous en avez
une, une caution des parents ou d ' un ami ...
peut obtenir u n second prêt à 0 % ?
H. N o n . C'est réservé a ux j e unes de moins de

26 ans. C'est dommage, savoir conduire est


important à n ' importe quel âge. Et on n 'en a
pas touj o urs les moyens.

1. Non, l'auto-école que vous choisissez, il faut qu'elle

ait adhéré au proj et, c'est-à-dire q u'elle fasse


partie de la liste officielle (www. permisaun
e uroparjo ur. fr) .

J. Oui, vous avez un peu raison. C'est un slogan .


Il faut q uand même compter 1 000 ou 1 200
euros.

Manière de dire Orthographe d'usage


• Paniquer (s'inquiéter, avoir peur)
Attention à l 'orthographe de m ots u n peu d iffici les
• U n truc (quelque chose)
u n e m prunt [éiprr] - u n prêt [prr] - les i ntérêts
• Du premier coup (dès la première fois) - rem bo u rser - un d evis, un perm is
• Casser la figure à qqn : frapper qqn n ' i m porte quel créd it, n ' i m po rte quelle b a n q u e
• Être collé -:1:. être reçu n ' i m porte quels crédits, n ' i m po rte quelles
b a n q u es
•Avoir les moyens : avoir l'argent nécessaire

m
trente· neuf
107"
Grammaire et orthographe grammaticale

l:I NTERROGAT I O N I N D I R E CTE


Exercice 1
Pourquoi regardez-vous tout le temps dans votre
Retrouvez la phrase au discours rétroviseur, mademoiselle ?___.. Il m 'a demandé
d i rect. pourquoi je regardais tout le temps dans mon

11
rétroviseur.
a. L'i n s p e cteur lui a d e m a n d é q u e l âge e l l e
L'. ordre des m ots redev i e n t « n orm a l » d a n s l ' i nter­
avait.
rogat i o n i n d irecte .
b . Il lui a demandé de faire un démarrage en
Ne confondez pas demander si (quest i o n ) et
côte. demander de + i n f i n itif ou que + subj o n ctif (ordre) .

c. Il voulait savoir si elle avait peur. Ra ppel


Discours direct è l'impératif :
d. Il lui a demandé c o m m e n t on vérifiait l e Tournez à droite, garez-vous, s'il vous plaÎt.
niveau d e l ' huile dans une voiture. Discours indirect de + infinitif :
-> li lui a demandé de tourner à droite, de se garer.
e. Il lui a demandé de rouler un peu plus vite.
• Vo i r le Précis g r a m matica l p. 133.

LE S U BJO NCTIF PASSÉ


Exercice 2
S e l o n le verbe, on uti l ise l ' auxi l i a ire être ou avoir au
Répondez comme dans l'exemple.
subj o n ctif prése nt + l e part i c i p e passé .
Cette auto-école a adhéré au projet ? Elle doit avoir adhéré au projet ? ...
___.. Non, je ne crois pas qu 'elle y ait adhéré. Il faut qu 'elle y ait adhéré.
Elle est sortie ? ...
a. Tu crois qu'il a compris ? Non, je ne pense pas qu 'elle soit sortie.
___.. N o n , j 'ai peur qu'il . .. .
• Vo i r les Ta b l e a u x de conjugaison.
b . Elle a eu son permis de conduire ?

___.. N o n , hélas, je ne crois pas qu'elle .. .

c. Elle s ' est découragée, à ton avis ?


___.. Oui, j ' ai bien peur qu'elle . . .

O RTHOG RAPHE G RA M M ATICALE

Atte n t i o n à l ' orthogra p h e du subj o n ctif du verbe a voir_. que j 'aie, que tu aies, qu 'il ait, qu 'ils aient
On entend le même son [E] mais il y a quatre orthographes différentes !
Ne confondez pas avec le subj o n ctif du verbe aller___.. que j 'aille, que tu ailles, qu 'il aille, qu 'ils aillent [aj]

l:I N F I N IT I F S U JET

L'. i nfi n itif peut avoir différentes fonctions. Par exemple :


• suj et : Fumer est strictement interdit.
• c o m p l é m e n t d'obj et d irect : Il adore nager sous l 'ea u.
• com p l é m e· n t d ' o bjet ind irect : Il refuse d'obéir.
• c o m p l é m e n t c irconsta n c i e l ( de cause, de but, de manière, etc . ) : J 'ai dit ça pour rire.

• Vo i r l e Préci s g ra m m atica l p. 1 3 1.

Ra p p e l
N'importe qui, n'importe quoi, n'importe quand, n'importe où, n'importe comment, n'importe quel jour, n'importe lequel, laquelle . . .
Arrête de raconter n'importe quoi!

quarante
Les Français et l'automobile
leçon

Ls Fra nçais adorent les voitu res mais c'est une Comm en t perdre ses point
s?
passio n coûteuse . . . et souvent da ngereuse. Rie n de plus facile !
La Fra n ce est e n effet l ' u n des pays d 'E u ro p e a. Je roule sur la ligne con
tinue au milieu
de la route?Toc! Moins

o ù l e n o m b re d ' a ccid e nts e s t l e p l u s é l evé. un!
Les p ri n cipa l es raiso ns d e ces mil liers d ' a c­ b. n ve t me d ubler et
� ? j'accélère pour
1 empecher. Aie.
cid e nts ? Lexcès d e vitesse, l e n o n-resp��t ! Moins deux points!

d u Code d e l a ro ute, l e d éfa ut d e cei ntu re d e �


c. J'ai oubli de me
ttre ma ceinture? Zut!
Moins_ trois points! Ça fait ma
sécu rité, l ' a l coo l , q ui est à l ' o rigin e d ' u n acci­ l!
d. J'étais distrait, je n'a
dent su r trois . Cepe n d a nt, l es chiffres so nt e n i pas vu le STOP.
Horreur! Moins quatre

baisse d e p uis q u e l q u es a n n ées. E n 20 04, e n points.
e. 'avais vraiment tr�
effet, o n est e nfin passé so u s l a ba rre d e 5 000 p bu, l'alcootest
1 atteste. OK! Moins six
.

l e m e nt po u r l e s « n o uvea u x co n d u cte u rs »,
p e n d a nt les t rois p re mi è res a n n ées) .
Q u e faire si vous l es perdez ? L e p l u s so uve nt,
votre permis n'est pas annulé mais « suspendu »
p o u r six m ois o u u n a n . M ais vo u s d ev rez
peut-être repasse r votre exa m e n d e cod e o u ,
si vous êtes u n
j e u n e co n d u c­
te u r, re passe r
t o u t , c o d e et
co n d uite .
morts su r les routes (contre 8 400 en 1998) . Les Le nombre des
Fra nçais so nt-ils deve n u s p l u s respo nsa b l es ? person nes q ui
Peut-être u n peu m ais c'est s u rtout l a peu r d u conduisent
g e n d a r m e q ui l es diss u a d e d ' a p p uyer s u r l e s a n s p e r mi s
cha m pig n o n 1 . L a l égis l atio n s'est re nfo rcée, est t rès é l evé, ·

o n a i n sta l l é des rada rs po u r contrô l e r l a vi­ bie n q u e , p a r d éfi nitio n , o n n e p uisse p a s


tesse s u r les routes o u a uto ro utes, l a po lice donner u n chiffre précis. Leu r nombre ne cesse
est p l u s visible, l ' u sage d'a l cool ou de d rogu e d'augmenter : il y a eu 33 000 person nes prises
est p l u s sévè re m e nt ré p ri m é . . . D e p uis 1 992, en fl agra nt d é lit de co n d uite s a n s permis e n
il existe l e pe rmis à points q ui a fait p reuve 2005, t rois fois p l u s q u 'e n 2004.
d e so n efficacité . Un co n d u cteu r possède u n
« ca pita l » d e d o u ze points ( six points s e u - 1 . Appuyer sur le cham pig non : accélérer.

3. Im aginez u ne publicité, u n slogan, pour


inciter les condu cteu rs à rou ler moins
vite.

r les piétons ou pour les gens qui


circulent à vélo, q u 'est-ce qui est le plus
dangereux en vil le 1

quarante et un
leçon

8 Antarctica
----
Ecu
o tez et répn
,.

o dez

-
- - - .
.... -... -

Bonj our, j e vous présente Marion.


LE PROFESSEUR : LE P ROFESSEU R : Allez Mateo , vas-y, ne sois pas
Elle revient d 'une île sous le pôle sud qu'on ap­ timide, pose ta question.
pelle aussi l 'Antarctique. Regardez le globe, c ' est MATEO : Pourquoi tu es partie là-bas ?
là. Elle nous a apporté un petit documentaire. On
MARION : D ' ab o rd p arce que j e suis curieuse.
va le regarder et ensuite vous pourrez lui poser
À force d'en entendre parler dans mon laboratoire,
toutes les questions que vous voulez.
j 'ai voulu voir comment c 'était.

1. Quel est le m étiér de Marion ? Cô Phonétique, rythme et intonation


La d ifférence e ntre [J] et [o]
2. En q u o i les conditions de vie
sont-el l es d ifficiles ? Éco utez et répétez.

le pôle, le rôle
3. À votre avis quels exam ens ou
Paul , des bottes
entretiens faut-il passer avant
de partir ?

4. Su r u n e carte, cherchez q u e l l e Manière de dire


peut être l'île où se trouvait • Remettre dans la natu re ( rem ettre en liberté)
Marion . • Faire l'objet de (être la cause, le motif
d'un sentiment, d'une action )
• L'appétit (dans c e contexte: l'envie, la convoitise)

m
quarante-deux
leçon

Li sez et é crivez 8

Traité sur l'Antarctique


epuis sa découverte, le continent antarctique
D a toujours été convoité 1 par les différents pays
q ui y ont posé le pied : d'abord p o ur ses richesses
marines (chasse aux phoques et aux baleines, pê­
che}, ses richesses minières s upposées, son intérêt
..
scientifique (étude de la vie en milieu extrême) et
bientôt ses déb o uchés to uristiq ues.

Le 1 er décembre 1 959, un traité est conclu à Washing­


ton de sorte que toute revendication territoriale soit
impossible et q ue ce continent soit consacré à la
recherche scientifique internationale pacifique.

Les gouvernements de l'Argentine, de l'Australie, de seules activités pacifiques et maintenant dans cette
la Belgique, du Chili, de la République française, du région l'harmonie internationale, servira les intentions
japon, de la Nouvelle-Zélande, de la Norvège, de l'Union et les principes de la Charte des Nations Unies;
sud-africaine, de l'Union des Républiques socialistes Sont convenus ce qui suit :
soviétiques, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et Suivent 1 4 articles que vous pouvez lire sur internet.
d'Irlande du Nord, et des États-Unis d'Amérique en
Le 4 octobre 1 99 1 , le traité a été reconduit par les
sont les premiers signataires :
q uarante-q uatre pays participants pour une durée
Reconnaissant qu'il est de l'intérêt de l'humanité tout supplémentaire de 50 ans et complété par un pro­
entière que l'Antarctique soit àjamais2 réservée aux tocole relatif à la protection de l 'environnement.
seules activités pacifiques et ne devienne ni le théâtre Il y a de tels enjeux q u'il a fall u une longue bataille
ni l'enjeu de différends internationaux; diplomatique contre les appétits des grandes compa­
Apprécian t l'ampleur des progrès réalisés par la gnies mondiales attirées par les réserves colossales de
science grâce àla coopération internationale en matière charbon, de pétrole, de minerais divers ainsi que par
de recherche scientifique dans l'Antarctique ; l'essor du tourisme, pour y arriver. Ainsi, le continent

Persuadés qu'il est conforme aux intérêts de la science blanc restera inviolé et les seules activités autorisées

et au progrès de l'humanité d'établir une construction resteront la recherche scientifique et une activité tou­

solide permettant de poursuivre et de développer cette ristique réduite et surveillée de très près. C'est pourquoi

coopération en lafondant sur la liberté de la recherche l'Antarctique a été solennellement déclaré : Réserve

scientifique dans l'Antarctique telle qu'elle a été prati­ naturelle consacrée à la Paix et à la Science.

quée pendant l'Année Géophysique Internationale; 1. Convoiter : désirer pour s'approprier.


Persuadés qu'un traité réservant l'Antarctique aux 2. À jamais : pour toujours.

Compréhension écrite

D Quel est l'objectif d u tra ité de 1 9 59 ?


El En q u o i est �il m od ifié en 1 99 1 ?
Orthographe d'usage
EJ Pou rq u o i u n tel tra ité s u r l 'Anta rctiq u e Ne confondez pas: l'adjectif 11 différent(e),,
est-i l nécessa i re ? (# semblable) et le nom « un différend ,,
(un désaccord).
Complétez par le mot qui convient.

Expression écrite Pour éviter tout . . . i1 propos de l'Antarctique,


la communauté internationale a établi un traité
en quatorze points qui réglementent ... aspects
Pensez-vous que les pays pa rticipants ont eu
de l'exploitation de cette région.
raison de prolonger le traité ? Pourquoi ?

m
quarante-trois
1Ïi"
Grammaire et orthographe grammaticale

l:EXPRESSION DE LA CAUS E (2)


Exercice 1
• avec un géro n d i f ( en + part i c i pe présent) :
Rel i ez les causes et les conséquences
En tombant de / 'échelle, il s'est cassé le bras.
en une seu le p h rase.
• avec un part i c i pe passé ou prése nt : le part i c i pe
Les causes et le verbe pri n c i p a l ont le m ê m e sujet et sont
a. LAntarctique est plein de richesses qui séparés par une v irgu l e .
Serrés contre moi, ils me donnen t froid.
attirent
Reconnaissant son intérêt, ils signent le traité.
b. En partant loin de chez soi,
1----1 • d'autres conjonctions de subord i nation :
c. Comme tu es bénévole, comme contient l'idée d'une é v i d e n c e .
Comme on ne les agresse pas, ils ne sont pas
d . À force d'en rêver,
méchants.
Les conséquences • d'autres pré positions : à force de + i n f i n itif
1. tu ne gagneras pas d 'argent. • les d eux poi nts = en effet :
2. c 'est pourquoi il faut le protéger. L.:Antarctique est très convoité : ses richesses
naturelles sont immenses.
3. j ' ai fini par y aller.
• Vo i r le Précis g r a m matica l p. 137.
4. on comprend mieux son propre pays.

l:EX PRESSION DE LA CONSÉQU E N C E (2)


Exerci ce 2
• sa ns i ntensité :
Dites la même chose d'une a utre
manière. - de façon à + i n f i n itif
Couvre-toi de façon à ne pas avoir froid.
a . Avec le développement du tourisme,
- de façon que + i n d icatif
certaines îles perdent leur authenticité.
Il écrit souvent de façon que nous sommes·
b. C'est en allant un an comme bénévole toujours en contact.
en Asie que j ' ai découvert ma vocation. • avec i ntensité :

c. Protégée par ses bottes et son ciré, elle - tellement + adjectif/ad verbe + que
n ' est pas mouillée. - si + adjectif/ad verbe + que
Les en fants sont si curieux qu 'ils posent
d . Je te l 'ai tellement répétée que tu as fini
beaucoup de questions.
par comprendre la règle du jeu.
- tel(le)(s) + n o m + que
Il y a de tels enjeux qu 'un traité est indispensable.

• Vo i r le Précis g ra m matica l p. 137.

Exercice 3 l:EXPRESSION DU BUT (2)

But (B) ou conséquence (C) ? • Les conj o n ctions de façon que, de sorte que
ou de manière que + subj o n ctif expr i m e le but :
a. li a pris un cachet de sorte qu'il n ' a plus Ils soignent l 'oiseau de sorte qu 'il puisse voler
mal à la tête. à nouveau.
b. N ous avons acheté un cadeau pour chacun • de crainte de + i nf i n itif
de sorte qu'il n'y ait pas de j aloux. Nous avançons très doucement de crainte
d'effrayer les oisea ux.
c. Je lui ai passé mes notes de cours de ma­
• Vo i r le Préci s g ra m m atica l p. 138.
nière qu'il puisse réviser pour l ' examen.
d. Elle parlait à voix basse de manière que
personne n'a compris ce qu'elle disait.

ORTHOGRAP H E G RAMMATICALE

Le part i c i pe présent reste i n vari a b l e .


Participant à cette réunion, nous avons signé le nouvea u traité. # L e s participants o n t tous signé le traité.

m
quarante-quatre
leçon

P resq u e deux mil lio ns d e Fra nçais vive nt à


l 'étra nger d'après les ca lcu l s d u ministère des
Affai res étra ngères, d o nt la m oitié ( 50,47 % )
e n E u ro p e occi d e nta l e . Les a ut res o nt choisi
l 'A m é riq u e d u N o rd ( 1 2 , 8 1 % ) , l 'Afriq u e fra n ­
co pho n e ( 1 0,03% ) , l e Proch e- O rient ( 7,3 1 %)
e t e nfi n l 'A m é riq u e l ati n e ( 6,42 % ) .
Q u e fo nt-i l s l oi n d e l e u r pays d ' o rigi n e ?
I l s trava i l l e nt esse ntie l l e m e nt d a n s l e secteu r
te rtiaire et d a n s l 'i n d u strie. Les militaires sont
Certains tentent l'aventu re seu ls co mme Daniel
a uj o u rd'hui d e m oi n s en m oi n s n o m b re u x .
q ui s'est e nvo l é pou r Sa n Fra ncisco, a trouvé
L e s m otivati o n s so nt dive rses : t ro u v e r d u
un job, l'a perdu et e n a retrouvé u n a utre e n
travai l , a m é liorer des co n ditio ns d e vie m ais
Ca ro line d u S u d ou com m e Christia n q ui vit e n
a ussi être uti l e, déco u v rir u n n o uvea u pays,
Australie et q ui reconnaît qu'il a ga léré 1 pendant
s'ouvri r à de n o u ve l l es ex p é rie n ces.
u n a n e n atten d a nt l'accord des services d 'im­
migration pou r pouvoir exerce r l a médecine.
D'a utres pa rte nt d a n s l e cad re d e contrats de
coo pé ratio n e ntre l a Fra nce et l e pays d ' a c­
c u ei l , d a n s l e cad re d e contrats a u sein d ' u n e
O N G2 o u s u r l a base d u vo l o nta riat3. S i po u r
les p re miers, i l s'agit souvent d ' u n e vé rita b l e
é mig rat i o n , po u r les a ut res c'est seu l e m e nt
u n e ex patri ati o n p l u s o u m oi n s l o ng u e .
M ais to u s reco n n aissent q u e s i l 'expérience
est t rès e n richissa nte, e l l e est a u ssi diffi c i l e .
L e m a l d u pays est fréq u e nt, l es d éce ptio ns
( s u rto u t d a n s l 'h u m a nitai re et la co o pé ra ­
tio n ) s o u v e nt a u re n d ez-vo u s . E n fait, d a n s
l a reche rche d ' u n ail l e u rs, d a n s l a d éco uve rte
des a u t res, c'est souvent la re n co ntre avec
soi- m ê m e q ui est au bout du che mi n .

1 . Ga lérer : avo i r d e g rosses diffi cu ltés .


2. ONG : o rgani satio n no n g o uvernem entale.
3. Ne pas confo ndre avec le bénévolat q u i est
u n engag em ent totalem ent g ratu it.

• Est-ce que vous co m prenez q u'on puisse 3 . On peut partir aujourd'hui com me
choisir de vivre dans un autre pays que c c volontaire ,, ou cc bénévole > > partout

le sien 1 Développez les différents dans le m o nde. Pou r quelle cause


arg u m ents . seriez-vous prêt(e) à vous engager 1

• Aimeriez-vous vivre dans u n a utre pays


que le vôtre 1 Si oui, lequel 1 Pou rq uoi 1
Si non, pourq u oi 1

quarant&-cinq
1. Transfonnez ce témoignage du conducteur 3. Relevez dans ce texte toutes les form es
en un dialogue ( 6 q u est i o n s/répo nses) entre le d'expression de la cause ( 5), de la
conducteu r et le pol icier q u i l'i nterroge. conséq uence (3) et du but (2) . . . 110 . p o i nts

11
. . . / 12 p o i nts (2 poi nts p a r b o n n e réponse)
Comme je vis au centre de Paris, je n 'ai pas besoin
Il était 2 1 heures quand je suis arrivé au carrefour de voiture. Grâce aux transports en commun , j e
de l'église, les cloches sonnaient. Il faisait presque peux me déplacer très librement. Je prends le
noir et il pleuvait. Je roulais à peu près à 50 à l'heure métro pour aller au travail mais si j e veux me
car je ne voyais pas très bien . Juste avant de tra­ balader un peu, j e prends le bus. Le réseau est
verser la rue principale, j 'ai tourné la tête à droite si dense que je peux aller dans tous les arron­
puis à gauche. Je n'ai rien vu ni rien entendu. j'ai dissements très facilement. Je mets toujours ma
freiné légèrement pour tourner et à ce moment-là, carte orange dans une pochette dans mon sac
j ' ai senti un choc énorme, la voiture s'est arrêtée. de peur de la perdre, c 'est mon passe-partout à
j'ai ouvert ma portière, je suis descendu et là, j ' ai Paris. Mais je marche aussi beaucoup . Guidée par
constaté que la statue du monument aux morts les différents monuments et par la Seine, je ne
était tombée sur mon capot. Elle était couchée en me perds jamais. À force de lire les informations
travers de ma voiture ! Impossible de la bouger ! qui se trouvent sur tous les bâtiments, j 'ai appris

j ' ai essayé de reculer pour dégager ma voiture un peu de l 'histoire de France si bien que main­

mais c 'était trop lourd ! Je ne voulais pas aban­ tenant, je peux faire la guide pour mes amis. Me

donner mon véhicule pour aller chercher du connaissant, ils savent que c'est toujours un plaisir

secours de peur qu'une autre voiture me rentre pour moi de leur faire découvrir Paris. Alors, ils

dedans. Je n ' avais pas mon portable. Au bout de en profitent souvent.

10 minutes, une moto est arrivée avec deux jeu­


nes. Ils se sont arrêtés et nous avons pu appeler
4. Mettez ce texte au passé simple . . . . 1 5 poi nts
la police et une dépanneuse.

Le Co de civil a été rédigé sous N ap o l é o n . Il a


fait la fierté de ! ' Empereur qui a participé acti­
2. Complétez en uti l isant le subjonctif
vement à son élaboration. Les juristes l ' ont écrit
présent ou le subjonctif passé . . . 1 1 poi nts .

dans une langue simple et claire pour qu'il soit


accessible à tous. De nombreux pays européens
Je serais ravie que Mme Budimir (avoir) . . . gain
e
l ' ont adopté dès le x1x siècle.
de cause ; elle pourrait enfin utiliser le site dont
elle rêve depuis longtemps mais je crains qu'elle
(perdre) . . . parce que son adversaire est très puis­
5. Quelles sont les phrases impersonnelles ?
sant. Je regrette beaucoup qu'elle (ne pas suivre)
. . . / 6 poi nts
. . . les conseils de son avocate qui lui suggérait
a. Le temps qu'il fait ne nous permet pas de pique­
d'accepter un arrangement à l ' amiable. Il aurait
niquer.
fallu que celle-ci (être) . . . beaucoup plus persua­
sive. j 'ai bien peur que mon amie (s'embarquer) b. Le temps qu'il met à s'habiller va nous retarder !

. . . dans une histoire qui va lui coûter cher. Je ne c. Ce b o u l evard ? Il n ' ex i s tait p a s p e n d a n t l a
crois pas qu'elle (mesurer) . . . toutes les consé­ Révolution.
quences de sa décision au moment où elle l ' a
d . Il n'existait pas d'éclairage public à cette époque.
prise. E t d'abord, il v a falloir qu'elle (prendre) . . .

e. Il est rare de l 'entendre pleurer.


un autre avocat.
f. Tu as de la chance, il est rare, ce timbre !

Comparez vos réponses avec cel les du corrigé et comptez vos points.
Score : . . . 1 40
Compréhension orale globale Compréhension orale détaillée
é'"'o Lisez d'abord les questions q u i su ivent, n Lisez attentivem ent les q u estions q u i
écoutez le docu ment et répondez. su ivent, écoutez u n e seconde fois le
docu m ent et répondez.
1 . Répon d ez par vra i (V), faux ( F) ou
le docu m ent ne d it rien à ce sujet ( ?) 1 . On attribue aux pierres des pouvoirs . . . ,
. . . ou . . .
a . Pierre Guillemin a fait fortune
avec les pierres précieuses. V F? 2 . À votre avis, quelle est l a cou leur des
b. Les plus belles pierres sont toutes ru bis « sang de pigeon » ?
en Afrique du Sud. V F?
3. Au sens propre, « u n pigeon » est u n
c. On trouve facilement les pierres oiseau ; q u e l est son sens fig u ré
précieuses dans le sol . V F? quand on d it de q u elqu'u n qu'il est
« u n pigeon » ?
d . Le marché est contrôlé par
les autorités locales V F?

2. I m a g inez ce q u i a pu déclencher
cette passion chez Pierre G u i l l e m i n .

3 . Pou rq u o i l e s gens sont-ils fasci nés


par les pierres ?

Expression orale

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OC�N
ATLANTIQUE

OC�N
PACIFIQUE Petite production
Grande qualité

1
OC�N INDIEN

quarante-sept
Compréhension écrite
,, Lisez ce texte puis répondez aux q u estions q u i su ivent.

La sensibilité é c o l ogique a connu au cours des des programmes et des prati ques extrêmement
dernières années u n e spectaculaire exte n si o n . variés et forme une véritable nébuleuse. Elle peut
Alors qu'il y a vingt ans à peine, elle paraissait être servir de cadre à ceux qui aspirent à une transfor­
l ' apanage de ceux que l ' o n appelait les « enfants mation totale de leur vie, comme à ceux qui n'y
gâtés » de la croissance, tout le monde ou presque cherchent que des activités ponctuelles. Elle peut
se déclare auj ourd 'hui écol ogiste. Ou, au moins, être l'occasion de nouveaux modes de consomma­

prêt à prendre au sérieux la question de la protection tion, d'une volonté de maintenir la diversité des

de la nature, devenue « patrimoine commun » de milieux naturels et des cultures, etc . La recherche

l 'humanité. Le phénomène est mondial , mais parti­ urgente de nouveaux rapports entre la personne et

culièrement net chez les Occidentaux, convaincus la planète peut ainsi prendre mille détours et cette

d'être menacés par les catastrophes écol ogiques, variété constitue l 'un des fondements de la vitalité

persuadés des dangers qui pèsent sur la planète et actuelle de l 'écologie.

préoccupés par le monde qu'ils laisseront aux géné­ Mais cette vitalité n'est pas sans contradictions. Ainsi,
rations futures. Le consensus écologique concerne dans le domaine international, l'impératif écologique

désormais de larges fractions de la population. Tous s'est traduit par l 'organisation de multiples conféren­

ceux qui font de la politique se disent « verts » , les ces et par des programmes scientifiques mondiaux.

scientifiques veulent protéger la Terre, les industriels Des décisions indispensables ont été prises, mais elles

vendre du propre, les consommateurs commencer à apparaissent moins urgentes que d' autres enj eux

modifier leurs comportements et les gens défendre économiques et démocratiques. Elles représentent

leur cadre de vie. par exemple aux yeux de certains pays pauvres un
luxe réservé aux nations les plus riches.
Cet unanimisme est ambigu et, à l ' évidence, tout le
D 'après l 'i ntro ductio n de J.:Équivoque écologique,
monde ne se fait pas la même idée de la nature. La
P. Alpha n déry. P. Bitoun et Y. Dupo nt
sensibilité écologique s'incarne dans des clientèles, La Découverte/Essais, 1 99 1 .

Com préhensi on écrite g l o bale 2. « U n a n i m isme » est u n m ot rare.

Quel est le m ot habituellem ent uti l isé ?


1. Reform u lez les- idées essentiel l es
d u texte. 3 . Com m ent com prenez-vous le m ot
« nébuleuse » dans ce texte ?
2. Quels o nt été les pays les plus
concernés par la q u estion écologique ?

3. Quels sont les autres enjeux


de la planète ? Expression écrite
L'écologie vous paraît-elle u n e u rgence
Com préhension écrite détai l l ée dans le monde d'aujourd ' h u i ? Justifiez
votre réponse.
1. Pa r quel m ot pou rriez-vous rem placer
« l'apanage » ?

' :

quanmtHiult
leçon

9 Allons, enfants
de la patrie . . .

leçon

10 Une régio n,
.
une maison

leçon

11 Ils sont comme ci,


ils sont co mme ça

leço n

12 « Les bonnes
manières »
Allons, en fants
leçon
de la patrie . . .
9
Écoutez et répondez
N ous all o n s auj ou rd ' hui évo quer
une femme très célèbre en France,
Marianne. Comme vous le savez sans
doute, Marianne est le symbole de
la République française. Elle est par­
tout, sur les places de nos villages,
sur nos timbres-poste, dans les mai­
ries . . . Vous l ' avez tous vue.
D ' où vient-elle, notre Marianne na­
tionale ? Elle vient de la Révolution
française.
[. . .]

1. À votre avis, cet exposé


s'ad resse pl utôt à des Français
ou plutôt à des étrangers ?
Justifiez votre réponse.

2. Où peut-on voir des bustes de Marianne ? 0'(, Phonétique,


Cochez les bon n es réponses. rythme et intonation
a . dans une éco l e D b. d a n s u n e ég l i se D l:énumération
c. d a n s u n tri b u n a l D d. s u r u n t i m bre D
Éco utez et répétez.
e. s u r u n e u ro D f. d a n s u n ci m et i è re D
Atte nti o n a u ryt h m e !
g . d a n s u n e m a i ri e D h . d a n s u n e poste D
1. a. E lle est pa rtout.
b. Elle est pa rtout, dans les écoles
3. À quelle époqu e apparaît la pre m ière et s u r les pla ces.
fig u re de Mari a n n e ? 2. a . Une a utre M a r i a n n e a p pa raît.
a. 1 789 b. 1 792 b. U n e a utre M a r i a n n e a p pa raît, révoltée,
g u e rrière, co m bative.
c. 1 793 d . 1 870

4. Quels sont les deux aspects,


les deux visages de Marianne ? Cô Phonie-graphie
É coutez ces dates et écrivez-les.
5. D 'où vient ce préno m , Mari a n n e ? a . . . . b . . . . c . . . . d . . . . e . . . . f. . . .

Orthographe d'usage Manière de dire


Certains noms propres sont devenus des noms • Je cite (ou citation) (pour introduire une citation)
com m u n s ou des adjectifs : • Fin de citation (pour la term iner)
le docte u r G u i l lotin • la guillotine ;
• Une mauvaise langue (quelqu'un qui d it
le préfet de Paris, M. Poubelle • une poubelle ;
du m a l des gens)
le soldat Chauvin • être chauvin . . .

m
cinquante
leçon

Li sez et é crivez 9

DEUX EMBLÈMES FRAN ÇAIS


Le coq gaulois Le drapeau tricolore
ujourd'hui, quand on pense au coq gaulois, on T ' article 2 de la Constitution précise que le drapeau
A évoque souvent le sport. Et c'est vrai que parfois, L national a trois couleurs, trois bandes égales,
dans les stades, les supporters français portent des une bande bleue, une blanche et une rouge, flottant
chemises avec cet emblème, lancent de vigoureux au vent. Le blanc était la couleur de la royauté. Le
cocoricos et lâchent même parfois sur le terrain b l e u et le rouge
quelques volatiles * épouvantés. sont les couleurs
de Paris.
Le coq gaulois, c'est une vieille histoire : dès ! 'Anti­
quité, on peut voir des coqs sur les monnaies gau­ Un peu d'histoire.
loises. En latin, gallus signifie à la fois coq et gaulois. N ous sommes
Tout a donc commencé par un jeu de mot pas très e n j uillet 1 78 9 ,
malin. C'est à la Renaissance que l ' animal devint quelques j ours
un emblème national . avant l a prise de

Cela durera pendant d e s siècles. la Bastille. À Paris.


le peuple s ' agite
Et puis Napoléon vint. Quand on lui proposa d'officia­
et crée une milice
liser ce choix, il refusa. Pour lui, personne ne pourrait
pour se défendre
jamais rien craindre d'un coq, animal gui n'inspirait
contre les armées
aucun respect. Il lui préféra l'aigle impérial .
du roi. Elle porte
Mais plus tard, le coq retrouva la faveur idu public.
une cocarde bleue
Pourquoi ? Il représente bien
et rouge, aux cou­
les Français dont il rap ­
leurs de la ville. Le 1 7 juillet, le roi Louis XVI quitte
pelle l ' o rigine p ay-
Versailles et se rend à Paris pour passer en revue
s a n n e . Certai n e s
la garde nationale.
m auvai s e s l a n ­
Pour montrer qu'il est du côté du peuple, il accepte
gues disent que
de porter lui aussi la cocarde bleue et rouge. La
le coq est vani­
Fayette, gui l ' accompagne, a une idée de génie :
teux, arrogant . . .
sur cette cocarde bleue et rouge, il ajoute le blanc,
un peu c o m m e
la couleur royale.
l e s Français.
Ce geste consacre l'alliance de la monarchie et du
peuple mais cela ne suffira pas à sauver le roi gui sera
un animal qui vole. guillotiné en janvier 1 793 . Un an plus tard, le drapeau
bleu-blanc-rouge devient le drapeau national .

Compréhension écrite Expression écrite

0 Pou rq u o i u n e m i l ice a-t-elle été créée à D Faites une recherche sur l'origine de votre
Paris en j u i l let 1 789 ? drapeau national et expliquez-la en quel­

El À votre avis, pourquoi le blanc est-il entre


q ues l i g n es.

le bleu et l e rouge ? El Dans votre pays, y a-t-il un animal em blé­


m atique. Lequel ? Que représente-t-il ?

EJ À votre avis, le coq sym bolise-t-il bien les


Français ? Développez en 4 à 5 lig nes.

m
cinquante e t u n
'9" Grammaire et orthographe grammati cale

l..'. EXPRESSION DE LA N ÉGATION ( 1 )


Exercice 1
Pour Napoléon, personne ne pourrait jamais rien
Pa r m i ces ph rases, l ' u n e est craindre d 'un coq.
i n correcte. Laqu e l l e ? 1. I l peut y a vo i r plus i eurs n égations da ns une
a. Personne ne m ' a j amais rien dit au suj et de même p h rase à une condition : l a n égation pas
est i nterd ite !
cette histoire.
f---1 2. Jamais et plus peuve nt permuter
b . Tu ne veux plus rien manger ni boire ? (plus jamais -+ j a m a is p lus) .
c . Plus rien, à mon avis, ne peut m ' arriver de Il ne m 'a plus jamais rien dit.
Il ne m 'a jamais plus rien dit.
pire !
3. R i e n et personne sont toujours e n d e r n i è re
d. Ce garçon-là, personne ne le connaît pas, ici ! pos i t i o n sauf qua n d i ls sont sujets .
Il n 'y a plus personne.

• Vo i r l e Précis g ra m matical p . 134.

LE FUTU R « P R O S PECTI F »
Exercice 2
Cela ne suffira pas à sauver le roi qui sera guillotiné
Expliquez avec vos propres mots
en janvier 1 793.
la va l e u r (temporelle ou modale) des
verbes soulignés. D a n s un récit, on trouve souve n t ce futur qui
expri m e un fa it, un évé n e m ent, une action qui
a .Tiens ! Paul n ' est pas là ! Ce n ' est pas grave. se produit à une date ulté r i eure . On pourra it d i re
f---1 qu'on a nt i c i pe l'évé n e m e n t .
Il aura sans doute oublié la réunion .

b. Louis XVI fut guillotiné le 2 1 j anvier 1 79 3 . LE P RÉ S E N T D E N A RRAT I O N


Sa femme le sera quelques mois plus tard . U n p e u d 'histoire. Nous sommes en juillet 1 789.
c. Le 1 8 j uin 1 940, le général De Gaulle parle à Très souve nt, pour re n d re un récit p l us v i va nt, o n
uti l ise l e p rése nt à l a p l a c e du passé s i m p l e .
la radio de Londres. Il s'adresse solennellement
• Vo i r l e Précis g r a m matica l p . 130.
aux Français.

PAS S É COM PO S É ET PAS S É S I M P L E


Exercice 3
Pa rfo is, i l y a d a n s l es textes un m é l a n g e passé
Passé composé ou passé simple ?
c o m posé/passé s i m p l e . Avec le passé com posé,
a. Hier, j 'étais en train de me demander comment o n garde un l i e n avec le p rése nt d e l a perso n n e
résoudre ce problème quand, par chance, q u i pa r l e . Avec l e passé s i m p l e , l'évé n e m e n t ou
l'act i o n sont tota l e m e nt coupés du p rése n t .
mon voisin arriva I est arrivé.
Tout a donc commencé par u n jeu d e mot pas
b. Ma copine Véronique vint I est venue me voir
très malin mais, à la Renaissance, l 'animal devint
le week-end dernier. un emblème national. Il en alla ainsi pendant des
c . Soudai n , un cri retentit I a retenti dans l a siècles.

foule : « N otre bon roi Henri est mort ! " • Vo i r le Précis g ra m m atica l p. 1 30.

d . Dimanche, nous avons dîné I dînâmes tôt .

O RTHO G R A P H E G R A M M ATICALE
Atte nti o n : les n o m s term i nés e n -ème so nt très souvent m a scu l i n s :
un p rob l è m e , un t h é o r è m e , un systè m e , un e m b l è m e . . .

cinquante-deux
leçon

La Marseillaise 9

Allons, enfants de la Patrie,


Le jour de gloire est arrivé
Contre nous de la tyrannie
Létendard sanglant est levé (bis)
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils, vos compagnes.

Aux armes citoyens !


Formez vos bataillons !
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons . . .

C e texte, q u i nous pa raît m a i nten a nt


bien g u e rrier, voi re sa n g u i n a i re, a été
co m posé à Strasbou rg dans la n u it d u
25 a u 2 6 avri l 1 792 pa r Rou g et de Lisle,
officier de l'a rmée d u R h i n .
Avri l 1 792, l e m o m e nt est d ra m ati q u e .
La France a déclaré la guerre au roi d e Bohême et Sous l a I l le Répu b l i q u e ( 1 87 1 -1 940 ), on con n aît
de Hong rie. Les so ldats n'ont aucune fo rmation p a r cœu r l ' hy m n e n atio n a l . Pe n d a nt l a g u e rre
m i l ita i re, i ls sont mal éq u i pés et i n d isci p l i nés1 , de 1 9 1 4- 1 9 1 8, i l ra n i m e le cou rag e des so l d ats
i ls n'o nt g u ère q u e l eu r fo i révo l ut i o n n a i re . a u fro nt3. Le 25 août 1 944, De G a u l l e e ntra nt
Ro u g et d e L i s l e veut com pose r u n ch a nt q u i d a n s Pa ris e nto n n e4 La Marseillaise . . .
excitera l e u r a rd e u r. C e ch a nt, com posé d a ns E t a uj o u rd' h u i ? G râ c e a u s p o rt ( s u rto u t l e
l e feu d e l a pass i o n , i l l e n o m m e « C h a nt d e foot ba l l ) , p resq u e tout l e m o n d e co n n aît l e
g u e rre po u r l ' a rmée d u R h i n ». L e s uccès est refra i n d e l ' hym n e nati o n a l , dont l e texte cho­
i m m é d i at et l e texte se d i ff u s e très vite e n que q u a nd même un peu nos sens i b i l ités mo­
Alsace et a i l l e u rs . d e rnes. Certa i n s ont p ro posé d e m o d ifi e r les
J u i l l et 1 792 : d e to utes l e s vi l l e s d e Fra nce, p a ro l es, dans un se ns p l u s pacifi q u e . D'a utres
les Fédé rés q u i vie n n e nt « d éfe n d re l a Révo­ o nt te nté d ' e n m o d ifi e r le ryt h m e . E n 1 979,
l uti o n » m o ntent vers Pa ris. Les Féd é rés d e Serge G a i nsbo u rg a pro posé une Marseillaise
M a rs e i l l e , t o u t a u l o n g d e l a r o u t e j u sq u 'à regg a e (Aux armes et cœtera ) q u i n'a pas
. . .

Pa ris, popu l a rise nt2 l e « C h a nt de g u e rre pou r été a p p réciée p a r tout l e m o n d e .


l'a rmée d u R h i n », q u 'on a ppel l e ra déso r m a i s
L a Marseillaise. La Marseillaise d evi e nt l e 1. Indisciplinés: q u i n'ai m ent pas o b éir.
sym bo l e d e l a ch ute d e l a roya uté et, e n sep­ 2. Populariser: faire co nnaître de tout le m o nde.
te m b re 1 792, e l l e est offici a l isée « C h a nt de 3. Le front: le ch am p de batai l l e.
l a Répu b l i q u e co m batta nte ». 4. Enton ner un chant: se m ettre à ch anter.

erchez sur l ntemet les paroles 2. Pensez-vous q u 'il soit possible


La Mal'Seillaise. Relevez toutes de m odifter l es paroles ou la m u siqu e
expressions g uerrières des deux d ' u n hym n e n ation a l 7 J ustifiez votre
m lères strophes. opinio n .

cinquante-trois
Une région ,

leçon
une maison
10
et répondez
,

Ecoutez

a c

b
l:ANIMATEUR : Chers auditeurs, bonjour. Je vous
rappelle qu'aujourd'hui, nous allons vous donner
la parole pour que vous nous parliez de votre
région. Mais avant, dans le cadre de l'émission,
notre jeu habituel sur les régions de France.
Aujourd'hui, il va être question de maisons !
[ . . . ] d

1 . Relevez les noms C'o Phonétique, rythme e t intonation


des adjectifs d e cou leur É coutez et répétez.
que vous entendez . Le son [ r] et le son [ I )
u n toit p resq u e plat, la co u le u r lava n d e .
2. Pou r chaque photo, indiquez La m e r e t les pie rres ont la m ê m e co u le u r.
q u i décrit cette m a ison, pu is I l y a des fle u rs s u r la terrasse.
placez cette dern ière sur la G a brielle et M a rc.
carte d e Fra nce.
a. . . . b. ... c. . . .
d. .. . e. ... f. . .
Phonie-graphie
.

3. À votre avis, pourq u o i Le son [r] peut s'écri re :


- r : u n e rég i o n , u n e porte, le ro m a r i n .
à ch aque rég ion correspond
- rr : l a terrasse, la p i e rre, m o n s i e u r Te rraz.
u n type de m a ison ?
- rh : le r h o d o d e n d r o n , un rh u m e, du r h u m .
Attention ! À la fi n d e « m o n s i e u r », le r n e se p ro n o n ce pas.
4. Parm i ces m aisons, laquelle
préférez-vous et pourq u o i ? La term i n a i s o n - ier se p ro n o n ce [ i e ] : un oli v i e r ( le r fi na l ne
s'e nte n d pas) dans les m ots d e p lu s i e u rs syll a bes.

5. Décrivez u n e m a ison typique Attention à « second » . On entend « segond(e) »

d'une rég ion de votre pays. même si on écrit « second(e) » .

m
cinquante-quatre
leçon

Li sez et écrivez 10

N ostalgiques et avant-gardistes
es maisons comme bien d 'autres choses divi­
L sent les Français. Il y a ceux qui ne jurent que
par l ' ancien : vieilles pierres et matériaux nobles
tel le bois et ceux qui n ' aiment que la nouveauté
et préfèrent les matériaux modernes, le verre ou le
métal. Les premiers veulent défendre un patrimoin e:
un savoir-faire artisanal , une histoire, les seconds
m aisons écologiques qui répondent à un seul et
revendiquent le droit à l 'innovatio n . Entre tradi­
même obj ectif : la construction d'un habitat sain,
tion et modernité, nombre d'architectes proposent
limitant les déchets polluants et la consommation
désormais des maisons dans lesquelles le charme
d'énergie. Page 44, vous découvrirez que c ' est pos­
de l ' ancien se marie avec le confort moderne. Mais
sible. Dans un ouvrage passionnant auquel nous
auj ourd ' hui, tout le monde recherche des pièces
faisons référence, une vingtaine d ' architectes de
plus grandes que celles d'autrefois, mieux éclairées.
quatorze pays montrent, plans et photos à l ' appui,
Notre magazine Idées Maison l ' a bien compris et se
ces réalisations du futur.
fait l 'écho de tous vos désirs. Il vous propose tous les
Enfin, Idées Maison consacre touj ours une page à
mois des reportages sur des régions à la découverte
un architecte novateur. Dans ce numéro, il s'agit de
de nos richesses architecturales : pour vous, notre
Charlotte Perriand ( 1 903- 1 999) qui fut pendant dix
petite é quipe j oue aux futurs propriétaires, court
ans la collaboratrice de Le Corbusier. C 'est elle qui
les agences et bat la campagne pour dénicher ces
a introduit l ' acier dans la décoration et a défendu
maisons de caractère, témoins de la vie d'autrefois.
l ' idée d'un mobilier aussi discret que fonctionnel ,
Il vous propose aussi des articles sur les nouvelles
inventant les premières cuisines intégrées ou pri­
tendances en matière de création industrielle. Tou­
vilégiant les grandes baies vitrées.
j ours plus astucieux, plus originaux, les conseils
de nos spécialistes vous aideront à aménager et Et comme d'habitude, l ' agenda, l 'actualité, etc.

personnaliser votre maison. Ils vous informeront Merci de votre fidélité. J-M B

Compréhension écrite

D Quelle est la nature de ce texte ? Publicité, article de présentation ou essai critique ?


fJ Vous d i riez que Idées Maisons est u n magazi ne avant-gardiste, traditionnel ou u n mélange
des deux ? Retrouvez dans le texte les expressions qui le prouvent.
EJ Ce m agazi ne est hebdomadaire, mensuel ou bim ensuel ?
IJ Que recherchent ceux q u i a i m ent l es vieil les m a isons ?
Expression écrite
Manière de dire
• Tenez vous bien ! D Ancien o u m od e r n e ?
• Le soleil tape d u r ( l e soleil est très fort) Défe n d ez e n q u e l q u es
• Geler (avoir très froid) lignes votre choix d'ha­
• Ne jurer que par qqch (n'aimer que cette chose) bitation idéale.
• Se fa ire l'écho de qqch ( redire, reprendre des paroles ou des idées)
• Courir les agences (contacter beaucoup d'agences)
fJ Sur internet, recherchez
des i nform ations sur Le
• Battre la cam pagne (aller et ven ir dans un endroit, prospecter) Corbusier et rédigez une
• À l'app u i de (co m m e preuves) cou rte biographie.
• Se mettre a u vert (aller vivre à la campagne)

m
cinqua nte-cinq
1o G rammaire et orthographe grammaticale

LE R E LAT I F COM POSÉ « LEQU E L »


Exercice 1
• I l pre n d le ge nre et le n o m bre d u n o m (a n i m é o u
Faites une seule p h rase en util isant le
n o n ) q u'i l re m p l a c e .
relatif composé.
• I l se contracte a près à et de : a uquel/a uxquels/
a. C 'est la maison de sa grand-mère. Ils y vivent auxquelles - duquel/desquels/desquelles.
encore auj ourd ' hui . • Il s'emploie esse nti e l lement après u n e préposition .
b. Regarde ce j ardi n . Il y a u n e fo ntai n e au La façade sur laquelle était inscrite une date était
de pierre.
milieu .
tarchitecte auquel je me suis adressé est très
c. Ce sont de simples détails. Il n ' y attache pas sérieux.

d'importance. • I l peut être re mplacé par qui après u n nom


de perso n n e .
d . Voici notre architecte. Grâce à lui, la construc­ [architecte à q u i. . .
tion de la maison a été possible.

l.'.EX PRESSION D E LA CO M PARAISON (1)


Exercice 2
• avec comme, tel
Notez les moyens de comparaison
Comme elle, il aime les maisons modernes.
util isés.
Des ma tériaux nobles tel le bois.
Manuel h abite en Espagne, dans une régi o n • avec plus / a ussi / moins + adjectif ou a d verbe +
moins connue q u e l 'Andalousie. Comme tous que pour com parer d e u x q u a l ités
ses amis, il gagne un peu d'argent pendant la Ce ma tériau est moins solide que la pierre.
La maison est aussi charmante que le jardin.
cueillette des oranges. Le soir, quand le soleil est
• avec plus de /a utant de / moins de + u n n o m
plus bas, ils se retrouvent sur la place du village,
p o u r com parer d e s q u a ntités
ils discutent, se disputent tels des adversaires Il y a moins d 'habitants dans ce village.
politiques. Ils restent là tant que le soleil n ' est • avec un verbe + plus / autant/ moins + que pour
pas couché. compa rer deux actions ou états
Il aime autan t la ville que la campagne.
Il pleut moins ici que dans l 'ouest.

• Vo i r le Précis g ra m matica l p. 140.


Exercice 3
Comparez une maison à la campagne
et u n appartement en ville. Aidez-vous
de ces éléments.
a. l 'entretien

b. la tranquillité

c. la place

d . la sécurité

ORTHOGRAPHE G R A M M ATICALE

L'. a djectif tel s'accorde e n ge nre et e n n o m bre avec l e nom q u i l e s u i t .


J 'aime les pierres tel l e granit.
Atte ntion à ces expressions de quantité :
Bien des, nombre de, 56, 7% d 'entre eux + verbe au pluriel
Bien des Français habitent dans une maison.
Nombre de personnes rêvent d'un petit jardin.

cinquante-six
leçon

La m a ison : u n e passion fra nçaise 10

es Fra nçais o nt u n goût i m modéré pou r territoire. Une expérience est tentée à M u l house,
la pierre. Leu r rêve c'est u ne m a i so n cachée d a n s l 'Est de la Fra nce. I l s'agit de co nstru i re
dans la verdu re. 56,7% d'entre eux sont pro­ 6 1 m a iso ns i nd i vi d u e l les a u x espaces et a ux
p riétaires et ceux q u i ne l e sont pas enco re vo l u mes va ria bles ; e l l es sont d esti nées à u n e
n'hésitent pas à s ' e n d etter pou r le deven i r. clientèle popu l a i re q u i devrait y trouver à l a fois
Ai nsi, l ' i d ée du gouvernement de pe rm ettr� la convivia l ité et l'autonomie. Les nouveaux ma­
aux fam illes modestes d'acquérir u ne mai­ tériaux s'adaptent pa rfaite m e nt aux nouvea ux
son à 100 0 0 0 e u ros suscite-t-elle u n grand besoins d es fa m i l l es, Les pi èces so nt mod u l a ­
i ntérêt. Aux m ai res maintenant de lancer les b l es, l es ouvertu res i m m e nses e t l es te rrasses
program mes de construction et de vend re se partagent entre p l usieu rs logements. Est-ce
ces habitations. la fi n du « chez soi » à la fra nçaise ?

Vivre dans u ne ma ison, c'est pou r u ne majorité t a rch itect u re d e l a m a i s o n n ' e st p a s s e u l e


des Fra n ç a i s la g a ra nt i e d ' u n e bo n n e q u a l ité à évo l u e r. t a m é n a g e m e nt i nté ri e u r ch a n g e
d e vie et d ' u n e i n d é p e n d a n ce p l u s g ra n d e . a u ss i . D a n s l es a n n é e s 1 970, l ' u n i q u e t é l é ­
30% d e c e u x q u i vive nt e n vi l l e e nv i sa g e nt v i s i o n d o n n a it a u « l i vi n g - ro o m » ( l e sa l o n ­
a i ns i d e se m ettre a u ve rt. s a l l e à m a n g e r f ra n ça i s ) t o u t e s o n i m p o r­
Mais ce g o ût pou r deve n i r p ro p ri éta i re n'est ta n c e . Auj o u rd ' h u i , c'est l a c u i s i n e q u i est
pas sans conséq u ence. E n effet, à l a péri phérie redeve n u e la p i èce convivi a l e, m a i s c'est u n e
des vi l l ages et des petites vi l l es, se déve l o p­ c u i s i n e o u ve rte, i ntég rée a u sa l o n , pa rfo i s
pent des zo nes pavi l l o n n a i res sa n s ch a rm e . a u ce ntre d ' u n e p i èce p l u s va ste . C ' e st u n
ri ntérêt co l lectif est e n j e u et pousse tou s l es e s p a ce d a n s l e q u e l l es Fra nça i s i nvestissent
responsables ( pouvoi rs publ ics et constructe u rs s o u v e nt bea u co u p d ' a rg e nt : u ste n s i l es de
privés) à i n nover pou r h a rmon iser u n h a b itat l uxe, é l ect ro m é n a g e r d e r n i e r c r i , déco rat i o n
indépendant avec u ne meil leu re occu pation d u soi g n ée .

propriétaire, est-ce aussi im portant 3 . Vous héritez d'un terrain consbuctible


votre pays 1 Développez en d e 1 000 m2 à l a ca m pagne. Quelle sorte
lilellQU e s lig nes. d e m aison fait• vous consbuire
et com ment ram énagez-vous 1
PlDment comprenez-vous l'expression Dessinez-en le ,plan.
• chez soi • à la française 1
I ls sont com me ci ,
leçon
ils sont com me ça
11
,
Ecoutez et répondez

(
� ANIMATEUR : Bonj our. Pour la dernière séance de d e leur donner la parole, je voudrais que vous qui
notre séminaire « Qu'est-ce qu'être français ? » , êtes là depuis un an, vous leur fassiez part de vos
j 'ai invité l e s nouveaux étudiants à s e j oindre à impressions sur les Français. Qui commence ?
nous. Ils ont beaucoup de questions mais avant Toi Mary ? [ . . . ]

1 . D 'où vien nent les d ifférents Phonie-graphie


étud i a nts ? Le pre m ier, Ne co nfo ndez pas : da vantage ( p lus) et d'a va n tages
le deuxième . . . ( u n e s u p ériorité, un i ntérêt ou u n profit) .
I l veu t da van tage de travail. / I l veut plus d 'a vantages

2. Qui a trava i l l é ? Oui était dans son travail.

seu lem ent étud i a nt(e) ?

3. Don n ez u n synonyme de
u curieux » dans le texte.

4. Est-ce qu'il y a des contradictions


dans les d ifférents tém o i g nages ?
Retrouvez-les.

5. Faites deux g rou pes. L'un


retrouve les aspects positifs,
l'autre les aspects négatifs
des Français.
Vous pouvez écouter l e dialogue
plusieurs fois si nécessai re.

cinquante-huit
leçon

Li sez et é crivez 11
....

A
l ' époque où je parcourus ainsi la Crète à pied sans problèmes concrets, drôles ou pénibles selon
ou à mulet, dans ces provinces du sud et de le cas) . attitude qui doit faire de vous un hôte à la
l 'ouest, peu d'étrangers s'aventuraient dans ces ré­ fois invisible et présent : invisible parce que vous
gions arides, totalement dépourvues de la moindre devez oublier vos propres habitudes, vous fondre
infrastructure touristique, comme on dit aujourd'hui. autant que possible dans le nouveau milieu ; présent
La seule infrastructure qui existait alors, en matière parce qu'au fond, ce qu'on attend de vous n'est pas
de logement et de nourriture. c 'était, au hasard des· que vous deveniez brusquement crétois pour un seul
rencontres et des villes, l ' hospitalité de la Crète elle­ soir, mais d'être et de rester un visiteur français chez
même. Mais bien qu'elle fût touj ours spontanée, les Crétois, avec tout ce que vous pouvez apporter à
il fallait aussi d'une certaine façon la provo quer, votre tour d'insolite ou simplement de méconnu.
ou en tout cas la j ustifier. Car être reçu dans une Ces remarques paraîtront peut-être banales et su­
maison est une chose, devenir pour un soir un hôte perflues et pourtant, ces voyages dans la Crète du
véritable et un ami en est une autre. sud où, pendant des j ours et des j ours, je n ' ai vécu
( . . . ) Devenir un hôte recherché après n ' avoir été qu'ainsi, de villages en villages, de familles en familles,
qu'un hôte recueilli ne dépend plus que de vous­ d'hôtes en hôtes, ces voyages n 'ont pas seulement
même. Ce changement repose sur mille attitudes de métamorphosé les habitudes de mon corps mais
détail, mille signes. ( . . . ) Ces signes ? Eh bien, votre surtout ma façon d'être avec les autres. Ils ont créé
tête pour commencer. l 'impression immédiate que en moi ce goût, ce besoin même de rencontres avec
vous donnez avec votre regard . votre visage (car les inconnus, cette confiance immédiate à l ' égard
l 'habillement, l ' allure ne viennent que bien après : des autres (qui en dépit de tous les pronostics n'a
ceux-là on peut les fabriquer comme on veut, se j amais été démentie par les faits depuis tant et tant
donner l ' apparence qu'on veut mais on ne change d ' années que je voyage ainsi, à croire que parmi
pas le sens, la profondeur ou la malignité de son les signes invisibles et nécessaires à ces rencontres,
regard) , impression qui repose bien entendu sur figure d'abord la confiance) . Rien de tout cela ne
quelque substrat inconscient et qui fait qu'on vous s'apprend évidemment à la Sorbonne ni en aucune
ressent d'emblée comme bénéfique ou indifférent, école mais seulement sur le terrain, au sens propre
amical ou hostile, proche ou lointain. Et puis votre du terme ( . . . ) .
attitude, votre comportement à l 'égard du nouveau Jacques Lacarrière, I.:Été grec,

milieu et de ses habitudes (ce qui n 'est pas touj ours Pion, coll. • Terre humaine >. 1976

Compréhension écrite Expression écrite

D À l'époq u e où l ' a u te u r voyage, y a -t- i l D Exp l i q u ez la d ifférence entre « u n h ôte


beauco u p d ' h ôtels et de restaurants e n recu e i l l i » et un « hôte recherché ».

El
Crète ?
D 'a p rès vo us, ce type de voya ge est- i l
El C o m m e n t fa i t- i l p o u r s e l o g e r et s e poss i b l e encore a u j o u rd ' h u i ? J u stifiez
nourrir ? votre réponse.

El Quel est le mot (dans le texte) qui caracté­


rise le m ieux la qualité des relations entre
l'auteur et les person nes qu'il rencontre
lors de ses voyages ?
Orthographe d'usage
On m et u n e m i n uscu le aux adjectifs de nationa lité
et u n e majuscu le quand ce sont des noms.
L'hospitalité crétoise.
Les Crétois sont très hospitaliers.

cinquante-neuf
'11" Grammaire et orthog raphe g rammaticale

l..'. E X P R E S S I O N DE LA C O M PARAISON (2)


Exercice 1
• les c o m p a ratifs et l e s s u pe r l atifs i rrég u l i e rs :
Cadjectif (le) m e i l l e u r ou l 'adverbe
(le) mieux ? bon --. meilleur, le meilleur
mauvais --. pire, le pire
a. Moi, je trouve que le café est . . . que le thé.
bien --. mieux, le mieux
b . C ' est . . . restaurant de la ville.
petit (a bstra it) --. moindre, le moindre
c. j ' aime . . . habiter en ville. Cet homme est capable du meilleur et du pire.
Je te raccompagne, c 'est la moindre des choses.
d. Prenez un peu de repos, ça ira après.
• dava ntage ( p l u s )
e. . étudiante du cours, c ' est Sohane.
. .
I l pleut davantage en a vril qu 'en juin.
• comme + pré pos i t i o n ou conjonction de te m ps
comme toujours, comme quand + i n d icatif
Exercice 2 (co m p a ra ison + te mps)
Il y a encore une grève comme toujours !
Transformez les ph rases de façon Comme quand je suis arrivé.
à uti l iser comme si.
• c omme si + i m pa rfa it ou p l u s-q u e-pa rfa it
a. Elle parle très bien français ; on dirait qu'elle ( c o m p a ra i s o n + hypoth è s e )
est née à Paris. I l e s t sorti en criant comme s 'il avait vu
un monstre !
b. Il veut vivre à la campagne ; on dirait qu'il a
• Vo i r le Précis g r a m matical p. 140.
peur de la ville.

c. Ils l ' ont accueilli chaleureusement ; on dirait


qu' ils l ' ont touj ours connu.

d . Les Français râlent beaucoup ; on dirait qu'ils


ne sont j amais contents.

l..'. E X P R E S S I O N DE t:O PPOSITION


Exercice 3 ET D E LA CONCESSION (1)
Faites u n e seu le p h rase en util isant
• Mais est très uti l i s é po u r opposer :
à chaq u e fois une expression d'oppo­
Il aime le vin mais il déteste la bière.
sition o u de concession d ifférente.
• Quand même ( m a l g ré)
a. Elle vit en France. I Elle ne parle pas français. C 'est trop moderne pour moi, mais c 'est beau
quand même.
b. Il travaille beauc o u p . I Ses résultats s o n t
• Avoir beau + i nf i n itif
médiocres.
Il a beau se justifier, ils sont méfian ts.
c. En ville, on peut s ' amuser. I Je préfère vivre ( i d é e d e concess i o n , d e fa i re des efforts e n va i n )
dans un village. • Bien que + s u bj o n ctif
d . On la connaît p e u : I On l ' a invitée à notre • C 'est vrai que . . . mais
fête. C 'est vrai que la France est un petit pays mais
son histoire est passionnan te.
e. Tous ses amis le consolent, le réconfortent. I
• Vo i r le Précis g r a m matica l p. 139.
Il continue à se lamenter.

f. Je sais que tu as beaucoup de travail. I Viens


à mon anniversaire !

ORTH O G R A P H E G R A M M ATICALE
Ne confo ndez pas : q u a n d I q u a nt / qu'en / Caen
- Tu trava i l l e s j u s q u ' à . . . ? - J u sq u ' a u 14 J u i l let. Et a p rès, tu vas à . . . chez ton ami ? - O u i , et toi ? . . . à moi,
-

j e va is à L i l l e , chez m a s œ u r. O n se retrouvera à Pa ris e n a o û t a l o rs ? - O u i , po u rq u o i p a s ? . . . penses-tu ?

soixante
leçon

Fra nça is et i m m ig rés 11

les co m m u n a utés ru ra l es du Moyen Âg e se p rod u it à pa rti r des a n nées 1 860- 1 880. A l o rs,
m éfi ent de l ' étra n g e r, l ' h o m m e de passage, les étra n g e rs d ev i e n n e nt l es i m m i g ré s . I l s
m a i s i l est seu l et fa ci l e m ent contrô l a b l e . P l u s a rrive nt par g ra n des vag u es - Belges, Ita l iens,
t a r d , l ' o u v e rtu re d e l a C o u r q u i s e ch e rch e E s pa g n o l s, Po l o n a is, Yo u g os l aves et b i e ntôt
des s e rvite u rs d a n s t o u te l ' E u ro p e et de l a M a g h ré b i n s - s o l l i c ités p a r u n m a rch é d u
vi l l e q u i veut e nco re p l u s d e m a rch a n d i ses et trava i l a u q u e l ne suffisent p l u s « l e s b r a s »
d'exoti sme, n'est pas toujou rs b i e n co m pris ë fra nçais et rejetés avec v i o l e n ce q u a n d o n n'a
du p e u p l e . M a i s a u c u n e co m m u n a uté n 'est p l u s beso i n d ' eux, ce q u i p rovoq u e l es c rises
vra i m e nt o bj et d e rej et. x é n o p h o bes des a n n ées 1 890, 1 930 et 1 980 .
tère des L u m i è res est cosmopol ite. Et l a q u es- t i m m i g ration des a n n�es 1 980 a de nouve l l es
tion de M o ntesq u i e u « Com me nt peut-on être caractéristiques. E l l e est désormais plus africaine
persa n ? » est u ne réflexion s u r l a d ifférence. et mag h rébine q u'eu ropéenne. C'est une i m mi-
La Révo l uti o n est sur ce poi nt contra d i cto i re : g ration fa m i li a le où la pa rt des i nactifs, fem m es
d'a bord e l l e atti re l es étra ngers enthousiasmés et e nfa nts, s'est accrue d a ns des p roportions
p a r l es d ro its d e l ' h o m m e et l es fa it p a rfo i s importantes face à une population française vieil lis-
citoye n s p u i s, so u s l a Te rre u r, e l l e l es e m p r i - sa nte. Les nouveaux i m m ig rés sont a ussi avides
so n n e et m ê m e les g u i l l otine co m m e espions, de formation pou r leu rs enfants que d'ava ntages
e n n e m i s de la R é p u b l i q u e . sal a riaux im médiats pa rce qu'ils font des projets
La p re m i è re m o it i é d u x1x e s i è c l e p ro l o n g e d'avenir, pa rce qu'ils choisissent d e rester, ce q u i
l e xv111 e . La Fra nce a cc u e i l l e u n petit n o m bre est u ne cha nce pou r un pays d'accueil.
d'étra ngers, exi lés po l itiq ues ( Polonais su rtout) D'après M i chel le Perrot, « Co m m ent peut-o n être
et t rava i l l e u rs q u a l ifiés. Le g ra n d to u r n a nt se françai s ? », Libération, d écem bre 1 988.

Voici, suiva nt la dernière mise à jour de l'INSEE ( recensement 1 999),


les chiffres de l'im migratio n en Fra nce

pays ou continent Français


ensemble étran gers
de naissa nce par acquisition

ensemble 4 308 527 1 554 939 2 753 588

Europe d o nt : 1 934 7 58 772 364 1 1 62 394


• Espag ne 3 1 6 544 1 72 505 1 44 039
• Ital ie 380 798 210 529 1 70 269
• Po rtugal 570 243 115 755 454 488

Afrique d o nt : 1 692 1 1 0 5 1 0 738 1 1 8 1 372


• Al g érie 575 740 1 56 856 418 884
• M aroc 52 1 059 1 33 405 387 654
• Tu ni s i e 201 700 80 987 1 20 7 1 3

Asie d o nt : 550 1 66 220 67 1 329 495


• Cam bodge 50 526 30 589 19 937
• Viêt-nam 72 318 53 884 18 434
• Tu rq u i e 1 75 987 26 759 1 49 228

Com mentez cette phrase du texte : 3. Quellas IOllt . .. natlonallt.és des gens qui
• Alors, les étra ngers deviennent les lmmiglent dans YOb8 pays. Pourquoi vien­
i m migrés. » nent.. ?

Com mentez le tableau s u r la répartition


des étra ngers en Fran ce.
Les bonnes
<<
. ""
leçon
man 1eres >>
12
Écoutez et répondez
Bonsoir. La semaine dernière, nous avons abordé on se parle, on s'écoute, on s ' observe . . . À vous
la question des invitations : à quelle heure arri­ de vous présenter sous votre meilleur jour. Atten­
ver, que peut-on offrir, etc. Dans notre émission tion , en France, même si c ' est un peu moins vrai
d ' auj ourd ' hu i , je vous propose de parl e r des aujourd'hui, les règles de savoir-vivre à table sont
manières de table. Q u ' est-ce q u ' il faut faire et
strictes et on les enseigne très tôt aux enfants.
qu'est-ce qu'il faut éviter de faire à table ?
Voici quelques règles essentielles. Vous remar­
Le repas, vous le savez, est un moment impor­
querez que, le plus souvent, ce sont des interdits :
tant p e n dant l e q u e l les b o n n e s manières de
chacun, vos bonnes manières, vont être testées. ne pas faire ceci, éviter de faire cela . . .
À table, on mange, bien sûr, mais pas seulement : [. . .]

1 . Expliquez le sens d u titre de la leço n .

2. De q u e l type de docu m ent s'agit-il ?


Cochez la bonne réponse et justifiez votre réponse.
a. une ém i s s i o n d e rad i o D
b u n e co nfére n ce D
c. u n co u rs D
d. u n e ém i s s i o n de télév i s i o n D

3. Da ns quel dessin la person n e obéit aux règ l es d u savoir-vivre à la fra nçaise ?

a. b. c. d. e.

4. Vrai ou fa ux ? Coch ez la bonne réponse. Cô Phonétique,


a. Je n e dois pas utiliser mon co uteau rythme et intonation
p o u r co u per la salad e. V F
b. l.'. i nvité le plus i m po rtant s'ass ied l:accent d'insistance
le pre m i e r à table. V F Écoutez et répétez.
c. I l faut ro m pre s o n pai n avec les d o i gts a. Il est absolu m e nt i nterd it
et n o n le co u per avec son co uteau . V F d ' utiliser son co uteau p o u r
d. O n peut se cu rer les d e nts après le re pas le p o i sso n .
m ai s touj o u rs avec son co uteau . V F b. M ais n o n ! I l s'ag it s i m ple m e nt
de bo n n e éd u cat i o n .
5. Vous avez entendu à plusieurs reprises « bien c. A h n o n ! C'est absolu m e nt
sûr ». Que cherche à expri m er la dame ? d éfe n d u !

soixante-deux
leçon

Li sez et é c r i vez 12

On se tutoie ?
insi parlait Jacques Prévert dans son célèbre poème, Barbara.

«Je dis tu à tous


ceux que j'aime /
A La réalité est plus c o m p l i q u é e et s avoir s ' i l faut tutoyer o u
vouvoyer s o n interlocuteur est u n véritable casse-tête pour tous
les Français. Chacun a son idée sur la question ! Il n 'y a pas de règles

Même sije ne les ai vus fixes mais . . .

qu'une seulefois / - On se tutoie à l 'intérieur de la famille proche et, en général , dans la

Je dis tu à tous famille au sens plus large (grands-parents, oncles et tantes . . . ).

ceux qui s'aiment / - I..: âge est un facteur déterminant. O n tutoie les enfants. Les j eunes
tutoient leurs amis, bien sûr, mais aussi à peu près tous ceux de leur âge,
Même si je ne les connais même inconnus. C'est un peu différent pour les adultes : le facteur « âge »
pas ». est moins déterminant que ne l ' est le type de relation ou le statut social .
Selon la catégorie à laquelle on appartient, on tutoiera plus ou moins
facilement. Les employés, par exemple, vouvoient leurs collègues plus
souvent, en signe de respect, que ne le font les enseignants, gui voient
plutôt dans le « vous » une mise à distance.

- On dit « vous » aux gens qu'on ne connaît pas, qu'on rencontre pour
la première fois.

- Actuellement, suivant en cela l'exemple des Italiens ou des Espagnols,


on a tendance à utiliser le « tu » beaucoup plus qu'on ne le faisait avant.

Comme le dit Catherine Kerbrat-Orechioni : " Dans bien des cas, /'appli­
cation des règles d'emploi du tu et du vous est une affaire d'appréciation
individuelle. Or, cette appréciation peut n 'être pas la même chez L 1 (le
premier locuteur) et L2 (le second locuteur) qui devront alors négocier
ensemble l'usage du pronom personnel. »
Comment négocier cela ? Comment passer du vouvoiement au tutoiement ?
Attendez qu'on vous le propose : « On pourrait se tutoyer ? On se dit tu ? »
Ce sera toujours à la personne la plus âgée de le faire.

Compréhension écrite Expression écrite

D Dire tu à q u e l q u ' u n , c'est le . . . ; l u i d i re a À votre avis, com m ent peut-on expliquer


vous, c'est le . . . q u e l e tuto i e m ent soit d e p l u s en p l u s

El
fréq u ent en France ?

El Vous, personnellement, quand vous partez


Pourquoi les employés utilisent-ils le vous
plus souvent q u e les ensei g n a nts ?

EJ Comment comprenez-vous les phrases de


à des fra ncophones, q u i tutoyez-vous ?

Prévert : « Je dis tu à tous ceux que j'aime /


Même si je ne les ai vus qu 'une seule fois I
Je dis tu à tous ceux qui s 'aiment / Même Orthographe d'usage
si je ne les connais pas " ? Le verbe tutoyer a u n e form e étra n g e .
D i re « tu » , ce p o u rrait être « tuer » !
Ici, c'est tu + toi • tutoyer.
En ce cas, « d i re vous », ce devrait être vous +
vous • *vouvou sser. Or, ce verbe n 'existe pas.
M a i s on peut d i re vouvoyer o u voussoyer !
Le p re m i e r est p l u s fréq u e m m ent utilisé.

soixante·trois
'ii G ram maire et orthog raphe gram maticale

!.: E X PR E S S I O N D E !.: I NT E R D I CT I O N
Exercice 1
N e parlez jamais la bouche pleine.
Transformez ces p h rases comme dans Ne jamais parler la bouche pleine.

Il
l 'exemple. I l y a d e u x m a n i è res d ' expri m e r l ' i nterdiction :

Nefumez pas ---+ Ne pas fumer • avec u n i m pératif négatif.


• avec un i nfi n itif négatif.
a. Ne vous approchez p as de cette machine :
Le d e u x i è m e te rme d e l a n égation (jamais d a n s
danger de mort ! ---+ .

c e t exe m p l e ) ch a n g e a l ors d e p l a ce .
b. Attention, ne laissez rien dans le train. ---+
f----i Avec les p ron o ms com p l é m e nts :
.

c. N e v o u s s e rv e z p l u s de c e t o r d i n at e u r : Ne mettez pas votre serviette autour du cou.


---+ Ne la mettez pas autour du cou.
il est cassé. ---+ . . •

Ne pas mettre sa serviette autour du cou.


d . Ne parlez pas au conducteur. ---+ . . . ---+ Ne pas la mettre autour du cou* .

e. N e sortez pas l a poubelle avant 2 1 heures. * R e m a rq u e :


à l' infinitif présent négatif, ne et pas (ou rien, jamais, plus)
---+ sont toujours ensemble.

f. Ne faites j amais de remarque désagréable en • Vo i r le Précis g r a m matica l p. 135.


public à vos enfants. ---+ .

!.: E X P R E S S I O N DE LA N É G AT I O N (2)
Exercice 2
LE N E « E X P LÉTI F »
Dans ces ph rases, le ne est-il négatif
Après u n compa rat if, i l est p l u s é l éga nt, s u rtout
ou explétif ?
à l ' écrit, d ' ut i l i s e r l e ne exp l étif qui n ' est pas u n e
a. Personne, à mon avis, !!_'est venu chez moi . vra i e négation ( o n peut l e s u ppri m e r s a n s cha n g e r
l e s e n s d e l a p h rase) . . .
b. Il est plus tard que je ne le pensais.
Pour tutoyer, le facteur « âge » est moins
c. Je ne pense pas q u ' i l soit facile de trouver déterminant que ne l 'est le type de rela tion.
un emploi.
• Vo i r le Préci s g r a m matica l p. 135.
d . Aucun film !!.'était comparable à celui qui a

obtenu le 1 er prix.

l: I N T E R ROGATION AVE C UN I N F I N IT I F
Exercice 3
Pou r a l l ég e r l a p h rase, o n peut uti l i s e r u n i n f i n itif à
Transformez avec u n infin itif.
la place d ' u n e p ropos i t i o n .
a. À qui peut-on s ' adresser pour obtenir des Qu 'est-ce qu 'il faut faire ? ---+ Que faire ?
renseignements ? Où pourrait-on aller ? ---+ Où aller ?
b. Pourriez-vous m'expliquer quelle route il faut • Vo i r le Précis g r a m matica l p. 132.

que je prenne ?

ORTHOG R A P H E G R A M M ATICALE

a fortiori, a priori, a posteriori. . . Attention !


1 . Ce sont des l o c u t i o n s l a t i n e s ; i l n'y a d o n c pas d 'accent s u r le « a ».

2 . On peut dire « un a priori » (un préjugé) ma i s pas * un a posteriori ni * un a fortiori.

m
soixantfH:iuatre
La politesse
leçon

12

l es Fra nça i s, co m m e to u s l es pe u p l es, pa r­ i nterdit de fa i re du bruit en mangeant a lors q u e


ta g e nt certa i n es co nve nti o n s q u i règ l e nt l e s d a n s bien d e s pays d'Asie, vo u s m a n ifesteriez
co m po rt e m e nts d e ch a c u n et l es re l a t i o n s a i n si vot re satisfa ct i o n . O n peut se m o u ch e r
e ntre to u s . O n e nte n d pa rfo i s d i re q u e ces à ta b l e, e n s e d éto u r n a nt d i s c rète m e nt, c e
codes sont a rbitra i res, q u e l es Fra n ç a i s so nt q u i h o rrifi e * ce rta i ns étra n g e rs. E n p u b l ic, n e
trop pol is, q u ' e n réa l ité, i l s so nt su rtout hypo­ p a r l ez p a s t r o p fo rt, n i avec vos a m i s n i avec
crites . . . Ce n'est pas tout à fa it exact. Les codes votre p o rta b l e .
so nt a rbitra i res, c'est vra i , m a i s la po l itesse, Certa i ns sujets d e conversation sont « ta bous » :
l es « bo n n es m a n i è re s » so n t p ré c i e u ses : d e m a n d e r son â g e à u n e fe m m e, pose r des
e l l es re n d e nt les ra p p o rts e ntre les g e n s p l u s q u esti o n s s u r l e sa l a i re o u sur l es o p i n i o n s
h a r m o n ieux. « Bon nes m a n i è res » n e sig n ifie pol itiq u es ou rel igieuses ( m ê m e à vos a m i s ! ).
pas co n t r a i nt e . L a bo n n e é d u ca t i o n , c ' e st D a n s u n m a g a s i n , sa l u ez touj o u rs ava nt d e
d ' a b o rd l e n atu re l . d e m a n d e r q u o i q u e c e soit. U n magasi n n'est
Même s'i l n e s'agit q u e d'une méconna issance p a s u n e n d roit n e utre : vo u s e nt rez d a n s l a
i nvo l o nta i re d e s c o d e s d u savo i r-vi v re à l a « s p h è re p r i vée » d e l ' a utre . D e m ê m e, i l est
fra nçaise, n e pas vo u s y confo r m e r risq u e ra it po l i d e sa l u e r l e ch a uffe u r d u b u s o u d u taxi .
d e vou s fa i re passe r pou r m a l é l evé. Certa i ns I c i a u ss i , vo u s p é n ét rez d a ns so n m o n d e .
co m po rte m e nts q u i s e ra i e nt to l é rés, vo i re On vou s i nvite ? N'a rrivez p a s trop tôt. Si vo u s
reco m m a n d és, d a n s te l ou tel pays n e le se­ êtes conviés po u r 20 h e u res, a rrivez u n to ut
ro nt pas ici . Co m m e d it le p rove rbe « Vé rité petit p e u p l u s ta rd . Le l e n d e m a i n , n'o u b l i ez
e n d eçà des Pyré n ées, e rre u r a u - d e l à ». p a s d ' e nvoyer u n petit m ot o u d e passer u n
Pa r exe m p l e, vo u s ne p o u vez ni crach e r e n co u p d e fi l po u r re m e rci e r.
p u b l i c n i bâ i l l e r co m m e u n c ro co d i l e s a n s
m ettre votre m a i n d eva nt l a b o u c h e . I l est * H o rrifier : i ci , scand ali ser.

Si vous com parez les « bon nes manières » règ les en usage dans u n pays, on a
françaises et celles qui sont en usage dans com m is u n e erreur, u ne faute 1
won pays, quelles sont les principales
cM8rences 1 Qu'est-ce qui serait très 3. Certains pensent que la politesse est
choquant chez vous et nonnal en France 1 u ne certaine fonne de l'hypocrisie.
D 'ami. que c'est com me de l'huile
Pouvez-vous donner u n exemple de qui pennet à la • m achine socia le » de
m alentendu cu lturel, u ne situation où, m ieux fonctionn& Quelle est votre
parce q u 'on ne connaissait pas les opinion personnelle à ce sujet 1
correcte ...
1. Dans ces phrases, entou rez la form e
18 p o i nts
4. Fa ites u n e seu le p h rase en uti l isant

..
bien que - même si - avoir beau - quand
:

,, a . Je n 'ai rien plus raconté / plus rien raconté à


mes copains.
même . 14 p o i nts

a. Elle a vécu trente ans aux É tats -Unis I Elle a

touj ours un accent français très fort (bien que)


b . Personne n'ajamais su rien /jamais rien su
de cette aventure. b. Je voudrais bien t'aider I Je ne sais pas faire grand

chose (même si)


c. je ne l ' ai pas plus jamais rencontré !plus
jamais rencontré. c . j ' ai cherché m o n sac partout I J e n e l ' ai pas

trouvé (avoir beau)


d. Elle ne veut rien jamais Jaire /jamais rien Jaire.
d . Mais j ' irai au Canada cet été I Mes parents ne

veulent pas (quand même)

2 . Le cu m u l de négations. Répondez
...
par vra i (V) ou fa ux ( F) . 16 p o i nts
5 . Comparez Paris et la capitale de votre
a . Avec la négation pas, impossible
pays en réd igea nt q u atre p h rases dans

...
d'avoir une autre négation
lesquel les vous utiliserez : davantage,
(rien, jamais, plus . . . ) . V F
autant que, moins de, comm e 18 p o i nts
b . Quand il y a plusieurs négations

..
dans une phrase, rien et personne
sont touj ours en dernière position. V F
6 . Mettez ce texte au passé . 16 p o i nts
c. Personne et rien ne peuvent j amais
être en position de suj et. V F
Pour montrer qu'il est du côté du peuple, le roi
accepte de porter lui aussi la cocarde bleue et
rouge.
3. Com plétez avec : lequel / lesquels / La Fayette, qui l ' ac c o m p agne, a une idée de
laquelle / lesquelles -auquel / auxquels / génie : sur cette cocarde bleue et rouge, il ajoute
à laquelle / auxquelles - duquel /
le blanc. la couleur royale. Mais cela ne suffit pas
desquels / de laquelle / desquelles.
à sauver le roi.
. . . 16 p o i nts

a. Tu te souviens du nom des gens à côté .

nous étions au camping l ' été dernier ?

b. Je ne connais pas les personnes avec .


tu habites.
bleu ? noir ? Complétez ...
7. Vocab u l a i re : rouge ? g ris ? vert ? j a u n e ?
14 p o i nts

a. Elle avait de magnifiques yeux . . . lavande qui


c. Ils sont bien, les cours . . tu assistes ?
rappelaient la Provence.
d. Les deux expos . . . je suis allée étaient nulles.
b . Pour le mariage de sa cousine, elle avait une
e. La cause pour . . . il s 'est battu toute sa vie est
robe . . . -roi et des chaussures assorties. C 'était
celle de la non-violence.
ravissant !
f. Lémission . . . tu fais allusion n ' existe plus.
c. Dans cette région, les volets sont . . . amande ou

. . . marine.

Comparez vos réponses avec cel les du corrigé et comptez vos points.
Score : . . . 1 40
Compréhension orale Expression orale
1. Vous avez passé vos dernières vaca nces
Compréhension orale globale dans l'une de ces deux m a isons. Vous
n Lisez d'abord les questions q u i su ivent; avez adoré ces vacances. Expliquez
pourquoi et racontez com m ent vous
écoutez le docu m ent et répondez.
passiez vos journées.
1. Répondez par vrai (V), faux ( F) ou le
docu m ent n e d it rien à ce sujet (?)
b . Cette famille habite à Chiberta,

près de Biarritz . V F ?

b. Ils sont tous passionnés de golf. V F ?

c. Dans la maison, il y avait une grande

terrasse qui donnait sur la mer. V F ?

d. La dame ne regrette pas la Côte d'Azur. V F ?

e. Ils connaissaient bien François Mitterrand. V F ?

f. Ils ont noué de nouvelles relations. V F ?

2. Expliquez rapidement les occu pations


de chacu n des m e m b res de cette fa m i l le
pendant les vacances.

3. Pou rq u o i cette d a m e a-t-el l e beaucoup


apprécié ce séj o u r sur la côte basque ?
Quel est l'adjectif q u i revient plusieurs
fois ?

4. À votre avis, quel est le caractère de


cette d a m e ?

Compréhension o ra l e déta i l lée

n Lisez l es q u estions, réécoutez le docu­


ment et répondez.

1. La dame com pare C h i berta à a. Biarritz


b. l'île de Ré c. Cag n es-su r-Mer

2. Fra nçois M itterra nd ava it u n e m a ison


a. à C h i berta b. à Biarritz c. à Latché

3 . La m a ison était a . assez bon m a rché

b. chère c. très chère

4. Ce qu'elle n'a i m e pas sur la Côte d'Azu r,


c'est . . . Cochez les bon nes réponses.
a. les moustiques b. la foule

c. les embouteillages d. la pollution


2. Pou r vous, q u e l l es sont les vacances
e . . . la chaleur
. f. le bruit idéales. Développez votre point de vue.

soixante-sept
Compréhension écrite
Lisez ce texte puis répondez aux q u estions q u i su ivent.

Chez « Ma tante » gens. En période de chô mage, les ouvriers et les

Le Crédit municipal de Paris (CMP), qui s'est long­ artisans y déposaient même leurs outils de travail .
temps appelé « mont de piété ». existe depuis 1 63 7. Mais attention, l e CMP n e spécule pas sur le malheur
On y accorde des prêts sur gages : les dépositaires des gens. Et c'est même pour lutter contre l'usure et
mettent en gage un objet, de préférence de valeur (un les usuriers que les premiers monts-de-piété furent
bijou, une fourrure, un tableau . . . ) qui est immédiate­ créés par des religieux en Italie au xve siècle. Pour
ment estimé par un commissaire-priseur. En échange
beaucoup , le CMP, c'est la bouée de sauvetage, un
de ce dépôt, ils obtiennent un prêt correspondant
peu d'oxygène, la dernière chance. On ne demande
à 50 ou 60 % de la valeur estimée de leur bien . Il y
pas de garantie. Il suffit de justifier de son identité
a bien sûr un intérêt à payer : environ 1 0 % par an .
et de son domicile. Et, point capital , l ' accueil est
Au bout d'un an, on peut renouveler le contrat pour
une année. La quasi-totalité (plus de 90 % ) des prêts extrêmement courtois, très humain et surtout très

est remboursée et les objets sont donc récupérés par discret.


leur propriétaire. Et ceux qui ne le sont pas ? Ils sont Mais pourquoi ce nom de « ma tante » ? La légende
vendus aux enchères, au plus offrant et l'argent va à
prétend que ce surnom vient du prince de Joinville,
la CMP. Quand la situation économique est mauvaise,
fils du dernier roi de France Louis-Philippe ; c 'était
le nombre des clients du CMP augmente, bien sûr.
un j eune homme fort dépensier qui aimait j ouer.
Chaque année, plus de 1 20 000 clients s'y rendent
Il mit un j our sa montre en gage au mont-de-piété
pour engager un ou plusieurs obj ets. Des bij oux,
pour payer une dette de jeu et. pour ne pas avoir à le
bien sûr. Mais aussi des bibelots, des meubles, des
téléviseurs, des automobiles . . . Jadis, et jusqu'aux dire à ses parents, prétendit qu'il l'avait oubliée chez

tout débuts du xxe siècle, on y trouvait des milliers une tante : « Je l ' ai laissée chez ma tante » , aurait-il
de matelas et de lits, principale fortune des pauvres déclaré. Voilà comment est née « ma tante » .

Compréhension écrite g l oba le 3. « Je l'ai laissée chez m a tante », a u ra it-i l

déclaré. Justifiez le mode d u verbe sou li­


1 . Au départ, pourq u o i les m o nts-de-piété gné.
ont-ils été créés ?.

2 . En q u o i l e « profi l » des dépositai res des


m o nts-de-piété a-t-il changé depuis le
x1xe siècle ? Expression écrite
1 . Dans votre pays, lorsq u'on a u n besoi n
Compréhension écrite déta i l lée d'argent pressant, à q u i peut-on
empru nter et à q u e l l es con d itions ?
1 . D'après le contexte, com ment comprenez­
vous le m ot « usurier » ? 2 . Reform u lez ce texte en 90 m ots
m axi m u m .
2 . Com ment expliquez-vous le passé simple
d u verbe sou l i g n é ?
leçon

13 Et si la Seine
débordait à nouveau ?

leçon

14 Un petit coin
de paradis

leço n Des dinosaures

15 au Palais
de la Découve rte

leço n

16 Les défis
du x1x
e
siècle
Et si la Seine
leçon
débordait à nouveau ?.
13
Écoutez et répondez

LE PROFESSEUR : B o n , auj ourd 'hui, 8,62 m > 1 9 1 0 _______

nous al l o n s p a r l e r d e s c o n d i ­
tions climatiques. Alors, qui peut
me . . .
U N LYCÉEN : Monsieur, monsieur !
7,32 m > 1 924 ____
on a dit hier à la télé qu'avec toute
l ' eau qui est tombée depuis une 7, 1 2 m > 1 955 ____

semaine, c'était possible qu'il y ait


des inondations. Vous y croyez,
vous ? Vous pensez que notre lycée 6, 1 8 m > 1 982 ____

pourrait vraiment être inondé ?


LE P ROFESSEUR : Oui, ce n ' est pas
impossible. Ça peut arriver. Vous
savez, l a Seine sort souvent de
son lit. C'est assez régulier. Prenez
1 9 1 0 , par exemple : on a eu une 4,30 m ____

inondation comme on n ' en avait


jamais vu à Paris.
[. . . ] 3,30 m ___

3,20 m ___

1. Oui parle dans ce docu m ent ? ôb Phonétique, rythme et i ntonation


Justifiez votre réponse.
Les enchainements

2. Où se trouve le lycée ? Écoutez et répétez .


a. O n a eu u n e i n o n d at i o n terri ble .
3. Qu'est-ce q u i i n q u i ète l e s lycéens ? b. C'éta it vra i m e nt i n croya ble !
c. Vo u s savez co m m e nt o n fa it ?
Pou rq u o i ?
d . 1 1 y a eu des tem pêtes terribles.
e. C'est vra i m e nt i m possi ble ?
4. Complétez ce texte.
f. O n va a u x H a ll es ?
À 3 , 2 0 m, quand le socle du Zouave disparaît,
on déclenche l ' état d'alerte. ôb Phonie-graphie
À 3 , 3 0 m . . À 4 , 3 0 m, quand l 'eau lui arrive à la
.
Les mesu res
cheville: I.: eau a atteint 6, 1 8 m en Et 3 , 6 2 m
Écoutez et écri vez en to utes l ettres.
· · · · · ·

en . . . . C 'était le record ! a. . . . b. . . . c. . . . d. . . . e . . . . f. . . .

m
soixante-dix
leçon

Li sez et é c r i vez 13

Dans Paris inondé, l a résistance métro-RER


« Crue » de la RATP. À l 'origine, un incident sérieux :
I
l est 4 heures du matin. Létat-major de la RATP, en
réunion de crise depuis la veille, prend connais­ l 'inondation de plusieurs rames de métro en dépôt3
sance du dernier bulletin d'information des crues 1 . fit prendre conscience de ia vulnérabilité4 du réseau à
Les trombes d'eau tombées pendant des semaines l 'envahissement par les eaux. Avec une crue comme
produisent l 'effet redouté : la montée des eaux s � celle de 1 9 1 0 , la moitié des 225 km de voies souter­
poursuit inexorablement. Les voies sur berge sont raines serait noyée, ainsi que nombre de couloirs
totalement fermées et l a navigation est interdite. et d ' escalators. Remettre en état les installations
Hier matin, la cote 2 des 6 mètres a été dépassée. Les durerait plusieurs années et coûterait, hors perte
portes étanches ont été verrouillées à Saint-Michel . des recettes5 , environ 3 milliards d'euros. Les réper­
La SNCF a interrompu le service sur la ligne C du c u s s i o n s 6 s e r a i e n t i n c al c u l ab l e s . C o m p a r é e à
RER ; seul le tronçon ouest reste ouvert au trafic. ce gouffre, la mise en œuvre du plan anti-crue est

Le dernier bulletin ne laisse guère de place au doute : estimée à 3 millions d'euros « seulement » auxquels

les 7, 1 0 mètres devraient être atteints dans les 24 s ' ajoutent 2 5 0 0 0 0 euros par an pour tenir l ' état

heures. Lordre d'intervention est donné aux agents de veille 7 .

de l 'entreprise publique et de diverses entreprises Pour les responsables de la RATP, l ' objectif est de
privées. En moins de dix heures, 1 60 des 400 points p rotéger autant que possible Je réseau de ces dé­
identifiés de longue date sont mis hors d'eau . On gradations extrêmement coûteuses mais l'impératif
renforce les puissantes pompes qui refoulent les premier du plan de protection contre le risque dt'.s
eaux d'infiltration, la surveillance des circuits élec­ inondations est, bien entendu, la sauvegarde d ès
triques et de télécommunications se fait plus étroite. populations.
Les moyens engagés doivent permettre de résister Marc Blachère, l'Humanité du 14 décembre 2002.

jusqu'à la cote exceptionnelle de 8 , 6 2 mètres, voire 1 . Une crue : une montée brutale de l'eau.
au-delà. Mais il reste une inconnue : les effets de la 2. La cote : la hauteur de la crue. Les cotes sont maintenant
celles de !"échelle de référence du pont d'Austerlitz. Le niveau
montée de la nappe souterraine. Pour l 'heure. métro
normal du fleuve : cote 0,82 m.
et RER demeurent encore disponibles au trafic. Mais 3 . La vulnérabilité : la fragilité.
jusqu'à quand ? 4. En dépôt : dans le garage des rames de métro .
5. Les recettes : ce que la RATF et la SNCF gagnent (tickets de
Ce scénario-catastrophe n ' est pas totalement une
métro et de RER, billets de train . . . ).
fiction. Il suit les grandes lignes de l ' action minu­ 6 . Les répercussions : les conséquences.
tieusement préparée depuis cinq ans par la mission 7. t.:état de veille : la surveillance constante.

Compréhension écrite

D Le prem ier paragraphe évoq ue-t-il u n fait


réel ou un fait imaginaire ? Justifiez votre
réponse.

fJ Relevez toutes les m esu res qui seraient Orthographe d'usage


prises en cas de cru e exceptionnelle d e Attention a u x h o m o p h o n es, m ots se prononçant
la Seine. d e l a même façon mais s'écriva nt d iffére m m ent.
or (terme d ' a rg u m e ntat i o n ) - hors ( s a n s com pter,
excepté)
cru(e) -et. cuit(e) ( a dj . ) - cru ( p a rticipe passé d u
Expression écrite verbe croire) I une crue ( n o m )

• En l'absence de ces mesures, quelles seraient la voie - la voix


le cou - un coup ( d e p o i n g , de pied) - le coùt
les conséquences d'une crue com parable
(verbe coùter)
à cel l e de 1 9 1 0 ? Répondez en dix l i g n es
la mer - la mère - le maire ( q u i d i ri g e la m a i rie)
enviro n .

m
soixa nte-onze
13 G rammai re et orthog raphe g rammaticale

!: E X P R E S S I O N DE !: H Y POTH È S E
Exercice 1
ET D E L A C O N DITION (1)
Parm i ces phrases, lesquel les
L'. hypothèse s ' exp r i m e s o uvent p a r u n e p ropos i t i o n
expriment une idée d'hypothèse
c o m m e n ç a n t p a r si . . .
ou de condition ?
Et nous, dans le 1:ze, si ça arrivait main tenan t. . .
a . Sans son aide, je n'aurais jamais rien obtenu.
M a i s i l existe d ' a utres m a n i è res d ' exp r i m e r l a
b En faisant mes courses, j ' ai perdu ma carte c o n d i t i o n o u l ' hypot h è s e :

bleue. • au cas où + c o n d i ti o n n e l présent -... Au cas où la


Seine déborderait.
c. Si les Français aiment les jeux de hasard, c'est
• le participe présent ou le gérondif _... En respectant
encore plus vrai pour les Espagnols. les consignes de sécurité, on évitera peut-être la
d . É coute, au cas où tu ne le saurais pas, j e te catastrophe.

le dis . . . • avec - sans . . . -... Avec une telle crue, la moitié


des voies souterraines serait noyée.
e. C'est bien, continue comme ça, c'est parfait !
• en supposan t que + s u bj o n ctif -... Prends une
f. En achetant � Douceur d'été », vous retrouverez place pour lui, en supposan t qu 'il soit d'accord !
le teint de vos vingt ans. • Vo i r le Précis g r a m matical p. 1 39.

LES SENS DU VERBE « DEVOIR »


Exercice 2
• L'. e m p l o i d u ve rbe devoir re nforce l ' i d é e d ' u n e
Quel est le sens d u verbe devoir ?
conséq u e n c e a tte n d u e , l o g i q u e .
a . Tous les matins, vous devez boire à jeun un Les 7, 10 m devraient ê tre atteints bientôt.
grand verre d'eau. • Le ve rbe devoir exp r i m e a u s s i :

b . Il n 'est pas là ? Il doit nous chercher, il ne doit - l ' o b l igation


Excusez-moi, je dois partir.
pas savoir où se tient la réunion .
- a u présent o u a u passé, i l peut exp r i m e r
c. Les moyens engagés doivent permettre de l a s u ppositi o n .
résister. L a voilà qui revient. Elle a dû oublier quelque chose.

d. Le beau temps devrait revenir mercredi . • Vo i r le Préci s g r a m matica l p. 1 32.

!: E M PLOI DU PASS I F
Exercice 3
Q u a n d o n veut i n s iste r s u r l e procès p l u s q u e s u r
Transformez ces p h rases nominales
l ' agent re s po n s a b l e d e ce procès, o n u t i l i s e l e
en p h rases au passif. Attention aux
pass if.
temps.
Les voies sur berge son t totalement fermées.
a . Demain, à 9 h précises, ouverture des portes. ,_____, tordre d 'interven tion est donné aux agents
de sécurité.
b . Interruption de la séance d'hier à l 'Assemblée
Les portes étanches ont été verrouillées
nationale. à Sain t-Michel.

c. N antes : interpellation de trois suspects.


160 des 400 points iden tifiés de longue date son t
mis hors d 'eau.
d . Tchad : report des élections au 2 mai .

ORTHOG R A P H E G RA M M ATICALE
Futu r / co n d iti o n n e l présent
Atte ntion à l a d i fférence e ntre l a term i n a i s o n -rai (futu r) que l ' o n prononce [rel et l a te r m i n a i s o n -rais, -rait ou
-raient ( c o n d i t i o n n e l ) que l ' o n prononce [rd C ette d isti n ct i o n se fa it assez p e u dans l e Sud de l a Fra n c e .

m
soixante-douze
leçon

U n cl i m at de plus en plus capricieux 13

Au cou rs des d e r n i è res déce n n i es, i l y a e u co m bu sti b l es foss i l es ( à co m m e nc e r p a r l e


d e n o m b re u ses catastrop h es n atu rel l es l iées, pét ro l e ) , d e l a d éforestati o n et des nouve l l es
s e m b l e-t-i l , au réch a uffe m e nt de la p l a n ète. tech n i q u es a g rico les.
Qu e l q u es exe m p l e s : d a ns l e s rég i o n s tro p i ­ Les co nséq u e nces p ro b a b l es : d ' a bo rd , u n e
ca l es, o n a co n n u des cyc l o n es, d o nt l es p ré­ séch e resse catast ro p h i q u e d a n s l es a ctue l l es
noms poétiq ues ne suffisent pas à m asq u e r la g ra n d es zo nes d e c u ltu re et d o n c u n renché­
viole nce terrifia nte, et des o u ragans ; d a n s l es ·· r i ss e m e nt d es p ri x des p rodu its a g r i co l es
zones p l u s te m pé­ ( b l é, m aïs, etc . ) . E ns u ite, des i n o n d at i o n s à
rées, i l y a eu des répétit i o n : l a fo nte des g l a c i e rs a co m m encé
te m pêtes co m m e et e l l e s ' a ccé l è re 1 ; le n ivea u de la m e r q u i
__

ce l le de Noël 1 999 a d éj à a u g m e nté d e 1 5 à 2 0 c m e n cent a ns


et des inondàtions va conti n u e r à m o nter, d ' a uta nt p l u s q u e l es
un p e u p a rto �t . . . e a ux, e n se réch a uffa nt, vo nt s e d i l ater. D e
L e s é c o l o g i st e s n o m b re u x p a y s côt i e rs so nt d ' o res e t d éj à 2
ti rent l a so n n ette m e n acés.
d'a l a rme 1 · E n
1 9 9 5 e st p a r u e 1. S'accélérer : al l er d e plus en plus vite.
u n e étu d e scienti­ 2. D'ores et d éj à : dès m ai ntenant.
fiq u e très sérieuse
d u G I E C ( G ro u pe­
ment d 'experts i n­
tergouve r n e m e n ­
ta l s u r l 'évo l uti o n
d u c l i m at ) s u r l e s
ch a n g e m e nts c l i ­
m a ti q u es, l e u rs
ca u se s et l e u rs co n s é q u e n c e s p révi s i b l es .
Des fa its : e n cent a ns, l a te m pé ratu re moyen­
n e a a u g m e nté d e 0,4 °C et l es ch e rch e u rs
s'accordent pou r préd i re q u e l e récha uffement
p l a néta i re pou rra it dépasse r les 4 ou 5°C d a ns
l es ce nt a n s à ve n i r.
Les c a u ses sont e n g ra n d e p a rt i e d u es a u x
activités h u m a i nes, à co m m e ncer p a r l e rejet
des gaz d a n s l 'atmosp h è re (gaz ca rbo n i q u e,
m é t h a n e , p rotoxy d e d ' a zote ) et l e fa m e u x
« effet de serre » . Pou r les che rch e u rs d u G I EC,

l'accroissem ent de ces gaz dans l'atmosphère


v i e nt s u rt o u t d e l ' ut i l i sa ti o n i nt e n s ive d e s

,. Ces deux photos i l l u strent u n e partie d u 2. Dans les vingt demières années, votre
texte. Laquelle ? pays a-t-i l con n u d es dérèglements
c l i m atiqu es ? Développez en d ix lig nes
environ.

soixante-treize
Un petit coin
leçon
de paradis
14
Ecoutez et répondez
,.

Tiens, monsieur Morteau !


U N VOISIN :
Bonjour ! Quel froid, hein ! Alors, ça
y est ? Bientôt la retraite ?
M. MoRTEAu : En juin prochain. Dans
six mois. Ça va me faire tout drôle.
Vous pensez, ça fait quarante ans
que je suis dans la même boîte, qua­
rante ans que je me lève à six heures
et demie, que j e prends mon bus
au même arrêt, que j e vois les mê­
mes gens . . . Pendant quarante ans !
Vous imaginez ça ! Alors, forcément,
j 'appréhende un peu.
Mais vous allez pouvoir vous
UN voLSIN :
reposer, prendre votre temps . . .
M . MoRTEAu : Ouais . . . j ' ai surtout
. peur de m ' ennuyer.
[. . . ]

1 . Quels sont les sentim ents o"è Phonétique, rythme et i ntonation


de M. Morteau ? É coutez et répétez.

2. Pou rq u o i son i nterlocuteur Les p h rases « e n suspens »

l u i d it en parlant de cette a. Q u a n d o n n'a pas de ra i s o n de se lever. . .


île : « On d i ra it que vous (attenti o n : u n seu l souffl e / 8 syl l a bes)
y êtes déjà a l l é ! » b. Vo u s pou rrez voya g er, p a rt i r en vaca n ces, vo u s balader . . .
( ryt h m e : 6/5/4)
3. Com m ent M . Morteau c. Vo us en pa rlez . . .

i m a g i n e sa vie dans l'île (attenti o n : u n seu l souffl e / 4 syl l abes)


de Paros ? d. Ça ( ne) d o it pas être s i d iffici le . . .
(attentio n : u n seu l souffl e / 8 syl l a bes)

L'élision d u e
a. J ( e) m ' ètais j u ré d 'y r( e)to u rner (7 sylla be.s )
b. J 'y r(e) pen se souvent (4 sylla bes )
c. J ( e) ( n' ) a i j a m a i s l(e) tem ps (4 sylla bes )

CO Phonie-g raphie
Les enchainements
Écoutez et écrivez.
a. . . . b. . . . ? c. . . . .

m
soixante-quatorze
leçon

Lisez et écrivez 14

Les retraités migrateurs


able, plage, soleil et prix doux. La Tunisie attire Dombrowski . Les prix les plus bas, ce sont ceux
S de plus en plus les Européens du troisième âge de l ' hiver et des longs séj ours. Une aubaine 2 pour
qui y passent les mois d'hiver avec, souvent, l'appui les petits retraités qui, à l ' iristar3 de Pierre, ancien
financier de leurs caisses de retraite. Ce sont de drôles électricien, ou de Vincent, ancien menuisier, n 'ont
d'oiseaux, avec des cheveux blancs et des sourires pas « une rente de millionnaire » . ( . . . )
de gosses. Des oiseaux migrateurs. Selon la direction (du village d'EI Shems), un séjour
C haque hiver, Pierre, Vincent, Jeanne et les autres de deux semaines en hiver « avec pension complète,
quittent la France et sa grisaille pour se poser sur animation de 9 heures à 23 heures, voile et pédalo
la côte tunisienne, les pieds dans le sable, dans la gratuits » coûte 1 1 7 euros par personne, auxquels il
lumière des plages de Monastir, au bord de la Médi­ faut ajouter 250 euros d'avion charter. Soit au total
terranée. Ils ne viennent pas pour seulement quinze 25 euros par j our. Et moins, bien sûr, si le séj our
jours - ça, c'est bon pour les « actifs » . Eux, ils jettent s ' al l o nge. « C ' e s t tell e m e n t m o i n s c h e r q u ' u n e
l ' ancre pour deux mois, p arfois trois. Pas plus : la maison d e retraite en France ! On ne peut même
durée du visa touristique n'excède 1 pas quatre-vingt­ pas comparer ! Ici, en plus, on n'est pas enfermé
dix j ours. Hélas ! « S'il n 'y avait p as la question des et il y a beaucoup plus d ' an im atio n » , souligne
papiers, on resterait de novembre à avril » , assure Jeanne. ( . . . )
Pierre, 70 ans, qui fréquente le village de vacances Au village de vacances d'EI Shems, la thalassothé­
d'El Shems, en compagnie de son épouse, depuis rapie a aussi fait son entrée. Depuis cette année,
maintenant dix ans. « S'il n'y avait pas les enfants, je on peut, moyennant fi nances, soigner son stress
passerais ma retraite ici » , renchérit Vincent, 70 ans ou ses rhumatismes, entre une partie de belote et
lui aussi , mais veuf depuis cinq ans. ( . . . ) un tirage de tombola.
Jeunes ou moins jeunes, les pensionnaires du village Catherine Simon Le Nouvel Observateur 24-04-2006.

d 'El Shems ont, en tout cas, un point commun : 1 . Excéder : dépasser.


ils bénéficient de tarifs « calculés au prorata des 2. Une aubaine : une grande chance.
revenus de chacun », rappelle son directeur, Jean 3. À l 'instar de : comme, à l'exemple de . . .

Compréhension écrite Expression écrite

a Çomment c o m p re n ez-vo u s l e t i t re ? • Vo u s , p e rs o n n e l l e m e n t , q u a n d vo u s
A quoi compare-t-on les retraités ? atte i n d re z l ' â g e d e l a ret raite, a i m e ­

El E n vou s a i d a nt d u co ntexte, d o n n ez l e
r i e z -vo u s p a s s e r u n e p a rt i e d e l ' a n ­
n é e d a n s ce type d e v i l l a g e d e vaca n ­
sens de : ces ? Déve l o p p e z v o s a rg u m e n ts e n
a. jeter l ' ancre 8 à 1 0 lig nes.
b. la question des papiers

c. moyennant finances

EJ Qu'est-ce qui rend les séjours en Tunisie très


attractifs pour les retraités fra nçais ? Orthographe d'usage

m
La terminaison des mots en -ai, -aie ; -oi, -oie ; -ui, -uie
À votre avis, comment s'occupent les pen­ - verbes term i nés en -ayer • n o m s en -ai ( ma s c . )
sionnaires de ce village d'EI S h ems ? ou -aie (fé m . ) exe m p les : essayer, un essai ;
payer, une paie
- verbes term i n és en -oyer • n o m s term i n és en
-oi ( m asc. ) exe m ples : employer, un emploi
• To u rner en rond (s'ennuyer)
- verbes term i n és en -uyer • n o m s term i n és e n
• Ça m'emba l l e (ça me p laît beaucoup) -ui ( m asc. ) exe m p les : appuyer, un appui ;
• Se mettre à qqch (co m mencer qqch) ennuyer, un ennui

m
soixante-qui nze
'14 Grammaire et orthographe grammati cale

� E X P R E S S I O N DE LA D U RÉ E :
Exercice 1
P E N DANT, E N , DAN S , PO U R
Complétez avec pendant, pour, en ou
• Pendant ( o u d u ra nt) i n d i q u e u n e d u ré e .
dans.
I l a fait tous les jours la même chose pendant u n an.
a . Ils sont venus passer leurs vacances dans ce • En i nd i q u e le te m ps q u ' o n a m i s pou r fa i re
village tunisien . . . vingt ans. q u e l q u e chos e .
Le TG V fait le trajet Paris-Marseille e n 3 heures.
b. . . dix ans, le no mbre de retraités dans ce
• Dans exp r i m e :
petit village a doublé.
- le p l u s souvent, u n m o m e n t d a n s le futu r :
c. On p e n s e que . . . dix ans, le n o mbre des On part à Rome dans trois jours.
retraités à El S h e m s va consi dérab l e m e n t - p a rfo i s , u n e époq u e passée : dans le temps,
augmenter. dans mon enfance, dans ma jeunesse . . .
• Pour : i n d i q u e c o m b i e n d e temps o n pense
d . Nous ne restons pas longtemps. Nous sommes
reste r q u e l q u e p a rt :
ici . . . deux semaines seulement. Ils ont loué une maison pour le mois de juillet.
e . Le Tour du monde . . . 80 jours est un roman

de Jules Verne.

� E X P R E S S I O N D E � H Y POTH È S E (2)
Exercice 2
l.'.i rréel d u p résent
Lisez ces p h rases et répondez par vrai S 'il n 'y avait pas les enfants, je passerais ma
(V) ou fa ux (F) aux affi rmations. retraite ici.

a . Si j 'avais de l ' argent, j e partirais vivre aux îles Est-ce q u e l e s e nfa nts existe nt ? Oui ! I l s'agit
d a n s c e tt e p h ra s e d ' u n e hypothèse i rrée l l e .
Canaries.
Attenti o n :
>---.......
b . Si ce n 'était pas pour ma femme, je préférerais
1 . L' imparfait dans ce type de phrase a u n e val e u r modale et
rester chez nous. non temporelle : il n e s'agit pas d ' u n fait passé.

2 . Cette structure Si + imparfait . . . , condition nel présent peut


Dans la phrase a , j e vais aller vivre
également exprimer u n fait possible, réal isable dans le futur.
aux îles Canaries est un rêve
Si tu passais me chercher demain à 9 heures, ce serait parfait.
qui va se réaliser. V F
• Vo i r le Précis g r a m m atical p. 1 39.
Dans la phrase b , il reste chez lui. V F

LA R É PÉTITION
Exerci ce 3
D E LA CONJONCTI O N QUE
Avec ces éléments, fa ites u n e p h rase Rappel
c o m p l e x e c o m m e d a n s l ' e xe m p l e Ça fait quarante ans que je suis dans la même boîte, que je
ci-contre : Il faut que vous alliez . . . me lève à six heures et demie, que je prends mon bus au
r----; même arrêt, que je vois les mêmes gens.
a . aller chercher Emma à l 'école à 4h 3 0
Quand il y a des propositions j u xtaposées ou coordonnées
b . la faire goûter par et ou par ou, on répéte la conjonction que.

c . ! ' aider à faire ses devoirs

d . lui donner un bain

O RTH O G R A P H E G RA MM ATICALE

N e confondez pas :
- bientôt en un seul mot. Il part bientôt à la retraite.
- b i e n tôt e n d e u x m ots . Tu arrives bien tôt. (� plus tard)

m
soixante-seize
leçon

bo om er s 14
De s ba by bo om er s au x pa py

A
ctu ell ement, en Fran ce, les plu s de 50 ans sont la poss i b i lité po u r beau co u p de parti r en p ré-retraite
20 m i l lions, soit u n tiers de la populatio n . Selon dès 55 ans.
l' I N S E E (Projection de la populati o n fran çai se à Sont al ors arrivés sur le m arch é d u « tro i s i è m e âge »
l ' h o rizon 2050 ) , ils sero nt près de 30 m i lli o n s en 2030, des « q u i n q u as » fri n g ants2, spo rtifs, ai m ant l es voya­
po u r u n e p o p u lati o n de 64 m i ll i o n s . ges et les aventu res, refusant d 'aban d o n ner leu r po u ­
Q u ant aux plu s de 6 0 a n s , i l s rep résenteront 2 5 , 3 % vo i r de séd u cti o n . Tém o i n s ces acteu rs ou ces actrices
de la p o p u lati o n en 201 5, 32,8 % en 2035, 33,5 % en largement sexag énai res q u i refu sent de d étel er3. Rien
2040, 35, 1 % en 2050 . . . à vo i r d o n c avec l es « pers o n n es â g ées » de j ad i s ,
g ran ds-pères j ard i n ant o u l i sant le j o u rnal
d a n s u n fauteu i l et g ran d s- m è res fai sant
des co nfitu res .
Po u r l ' éco n o m ie, l'arrivée de ces m i lli o n s de
« papy boo m ers » rich es et en p l ei n e fo rme
devrait être u n e au bai n e extrao rd i n ai re. E n
effet, se d éveloppent à leu r i ntention des cen­
tres de fitn ess, des agen ces de voyag es, des
services hôteliers, des activités de loisirs, des
m agas i n s bio, des centres de santé/beauté
( l es p ro d u its p o u r « peaux m atu res » et les
produ its « anti -âge », par exem p l e, fo nt u n
m alheu r4 ! ) . U n seu l slogan : « Rester éter­
nellem ent j eu n e, beau et dynam i q u e ! »
M ai s les entrep ri ses ne savent pas to ujo u rs
p rofiter d e cette m an n e5 ! I l n ' est pas s û r
qu'elles soient p rêtes à ch anger leu r stratég ie
de m arketi n g . E l les p réfè rent favo ri ser u n e
i m age j eu n e, c'est-à-d i re sexy et redoutent
p l u s q u e tout d ' avo i r u ne i m age d e m arq u e
viei l l otte6.
Cet accro i ssement brutal d u n o m bre d es sen i o rs est C'est san s do ute u n e erreu r : el les devraient co m p ren­
dû en p rem i er l i eu à l'allo n g em ent co nti n u de la vie. d re q u e la n ot i o n m ê m e de « vieux » a b i en ch an g é
Auj o u rd ' h u i , l'es p éran ce d e v i e est d e 76 an s po u r et co nti n u era de le fai re.
les h o m m es et d e 83 ans po u r l es fem m es . Et chaq u e
an n ée, nous « gag n o n s » trois mois d'espérance de vie 1. Les Trente Glorieuses ( 1 945-1 975) : les trente a n nées de
supplém entai re. D'autre part, arri vent o u vont arriver croissa nce éco n o m i q u e conti n u e .
à l'âge de la retraite les baby boo mers, n és entre 1 945 2. Fringant : vif, v i g o u reux, a rdent, e n p l e i n e fo rme.
et 1 960. Cette g én érat i o n a eu toutes les ch an ces : 3. Dételer (fa m . ) : s e ret i r e r, ch a n g e r d e ryt h m e d e vie,
c'est la g én érat i o n la plus n o m b reu se, m ai s au ssi la renoncer à u n m o d e d e vie.
plus rich e : ell e a g ran d i avec l es Trente G lorieu ses1 , a 4. Fai re u n malheur (ou fai re un tabac) : a vo i r un s u ccès
con n u le plein-em ploi, des prog rès spectaculaires dans i m m e n se et i m m éd i at.
le d o m ai ne de la santé, la li bérali sat i o n des m œ u rs 5. La manne : q u e l q u e chose d ' a b o n d a nt et d ' i n espéré, de
( l a p i l u l e co ntraceptive) . . . et la retraite à 60 ans q u i provi denti e l .

a été i n stitu ée dans les an n ées 1 980. Sans co m pter 6. Vieillot(e) : démodée.

ans .
l a clie ntè le des plu s de 60
dan s ce texte
1. Com me nt sont d écrits Qu els typ es d e ser vic e alle
z-v ous
les cc sen iors » 1 l e u r pro pos er 1

er q u e
Co m me nt peu t-o n exp liqu ( n gén éra l)
t de 4. Dan s votre pays, que l est �

rs ,, refu sen
l es '' papy boo me tion s et les
le mo de d e vie , les occ upa
cc d étel er » 1 1 Est -ce
attentes des plu s d e 60 ans
port aux
une nou vel le q u e cela a cha ngé par rap
I ma gin ez. Vou s vou lez créer . ann ées 1 960 1
ent rep rise de services . Votre
cc cib le » :

soixante-dix-sept
Des dinosaures au Palais
leçon
de la Découverte
,
15
Ecoutez et répondez

Le Palais de la Découverte
organise, en plus de ses dé­
monstrations habituelles qui
attirent chaque jour une foule
de visiteurs, trois à quatre ex­
positions temporaires par an.
Ce mois-ci , c'est le mois des
d i n osaures animés, gran­
deur nature pour certains, à
l ' échelle 1 /2 pour d ' autres.
Il y a la queue à l'entrée du mu­
sée, tous visiteurs confondus.
LE GARDIEN : Avancez m e s ­
sieurs dames, les expositions
permanentes c'est par là-bas,
les dinosaures, c' est par ici.
Les tickets, s ' i l vous p l aît.
Merci . . . merci . . .
[. . .]

1 . Quel âge a Arth u r ? CO Phonétique, rythme et intonation


É coutez et répétez.
2. Qu'a-t- i l fait ?
L'i nto nati o n de l ' i n q u iétud e
3 . Com m entez les réactions T h i erry, o ù est Arth u r ? Po u rtant i l était là , i l y a un i nstant .
d u père et de la mère Po u rvu q u ' i l ne lu i soit r i e n arri vé.
d'Arth u r. L'i nto nation du réconfort
É coute É d it h , calme-to i . Ne t'affole pas voyo ns .
4. Com m ent com prenez-vous
La d iffére n ce entre [k] et [g]
les expressions « tous visi­
Le Palais o rg anise des exposit i o ns . I l y a touj o u rs la q u eue.
teu rs confondus » Vo us avez vos ti ckets ? C'est g ratu it pour les m o i ns de q u atre ans .
et « g randeur natu re » ? J 'ai dem and é au g ard i en.

Phonie;;graphie
Th ---+ [t]
Thierry, Édith et Arthur boivent
du thé. Ils vont au théâtre.

La term i n a ison -et ---+ [E]


un ti cket, un j o u et, un objet
Attent i o n , la co nj o nct i o n e t -+ [e]
Rappel : j am ai s de li a i s o n après
et Paul et Élisabeth [poleelizabet]

m
soixante-dix-huit
leçon

L i sez et écrivez 15

Inventions e t découvertes
epuis des millénaires, les découvertes et les
D inventions apportent aux êtres humains un
savoir scientifique et un savoir-faire technique qu'on
appelle le progrès. Plus ou moins rapide suivant les
époques et les régions du monde, avec des échecs,
des tentatives plus ou moins heureuses. des contra- ··

verses, le développement de l 'humanité est aussi


marqué par de magnifiques réussites dues à des
chercheurs et des inventeurs de génie.
e
C 'est le x1x siècle qui sera, en Europe, le siècle de à quoi il passera à la postérité. Quant à Louis Braille
la science et des techniques. Certains inventeurs de ( 1 809- 1 852), il a fabriqué pour les aveugles un sys­
cette époque ont laissé leur nom à leur invention. tème d 'écriture encore utilisé. En Angleterre, des
Par exemple. ! ' Écossais John Loudon Mc Adam qui, chercheurs mettent au j our les premiers fossiles
en 1 800, imagine un revêtement de chaussée connu de dinosaures.
encore auj ourd' hui sous le nom de macadam . En Dès 1 90 1 , le xxe siècle organisera un salon interna­
France, le préfet de police de Paris, Eugène René tional de l'invention. Celui-ci deviendra célèbre dans
Poubelle, prendra une initiative bien pratique, grâce le monde entier sous le nom de Concours Lépine, en
l 'honneur du préfet de police de Paris Louis
Lépine qui en prit l 'initiative. Depuis sa nais­
sance, le concours a récompensé par des prix
et des médailles de nombreuses inventions.
certaines considérées comme irréalistes au
moment de leur présentation, telles la ton­
deuse à gazon en 1 93 0 et la fermeture É clair
en 1 93 4 !
Les découvertes scientifiques les plus grandes
sont récompensées par le prix Nobel ou l a
médaille Fields. Ainsi, en 1 93 4 , l e s Français
Irène et Frédéric Joliot-Curie recevaient l e
p r i x N obel de c h i m i e pour avoir trouvé l a
..
radioactivité artificielle.

Compréhension écrite Expression écrite

D Pou rq u o i ne peut-on d i re q u e le prog rès D À partir des exemples cités dans le texte,
est linéaire? expliquez la différence entre une invention
et u n e découverte.
EJ Retrouvez dans le texte des équ iva lents EJ À votre avis, la notion de prog rès est-elle
de :
u n iquem ent liée aux découvertes scien­
a . découvrir tifiques et aux i nventions ? Développez
b . découverte votre arg u mentation en une vingtaine de
l i g n es.

IEJ
c. inventer

d. invention Recherch ez sur i ntern et d'où vient l'idée


d u prix Nobel et réd igez une cou rte note
de présentation .

m
soixante-dix-neuf
'i5 Grammaire et orthog raphe g rammaticale

LE PRONOM RE LAT I F N E UTRE « QUOI »


Exercice 1
I l est to ujo u rs précédé d ' u n e prépos i t i o n et
Complétez avec quoi ou lequel. s ' e m p l o i e avec :
a. Descends tout de suite sans . . . je vais me • u n a ntécédent n e utre : ce, quelque chose, rien
fâcher ! C 'est quelque chose à quoi je pense souvent.
M a is attention :
b. La liberté c'est ce pour . . . ils se sont battus.
C 'est une chose à laquelle je pense souvent.
c. Voici l'ami grâce à . . j ' ai trouvé mon appar­ • u n e propos i t i o n :
tement. Il a renouvelé son passeport sans quoi il n 'aurait
pas pu prendre l'avion.
d . Ce ticket sans . . . vous ne pouvez pas entrer
,______, Mais attention :
coûte 8 euros.
Il a renouvelé son passeport sans lequel il n 'aurait
pas pu prendre l'avion.
Le relatif quoi reprend l ' a ct io n , le re latif lequel
Exercice 2 repre n d le n o m .
Atte ntion !
Mettez ces éléments dans l 'ordre.
Ne confondez pas le pronom interrogatif et le pronom relatif.
a. Donne-moi I sur I quelque chose/ écrire I Tu prends quoi au petit déjeuner ?
quoi Je prends un petit déjeuner sans quoi je suis incapable
de travailler.
b. c'est/ il faut I ce I s'obliger/ quoi/ Cel Un peu
• Vo i r le Précis g r a m matical p. 1 36 .
de sport/ à I chaque semaine.

l.'.OPPOSITION ET LA CONCESSION (2)


Exercice 3
• Avec une prépos i t i o n : au lieu de + i nfi n itif
Complétez par u n e expression d'oppo­ Écoute-moi a u lieu de te mettre en colère.
sition, de concession, de condition ou
• Avec u n e conjonction : pourtant
de souhait.
Il grimpe partout pourtant il sait bien que c 'est
Un dimanche au musée dangereux.

Quand il fait froid et qu'il pleut, il est agréable • Vo i r le Précis g r a m matica l p. 1 39.

de flâner dans un musée . . . se promener dans


l.'. HYPOTH ÈSE ET LA C O N D I T I O N (3)
les rues. On p eut contempler des m erveilles
Avec une conj onction : sauf si + i n d icatif
dans tous les domaines . . . il y a trop de monde,
Je serai là vers 20 heures sauf si le train a du retard.
bien sûr. Cela gâche un peu le plaisir. Mais on ,______,
Sauf si : à moins que
trouve toujours une salle moins fréquentée que
• Vo i r le Précis g r a m matica l p. 1 39 .
les autres . . . on veuille bien chercher et parfois
on découvre des choses insolites, des artistes LE SOU HAIT
moins célèbres. Les musées sont des lieux très
Pourvu que ( e n début d e p h rase, très u t i l i s é à
fréquentés et . . . on y parle à voix basse comme l 'o ra l ) + s u bj o n ctif :
dans une église. Quand mes enfants seront plus Pourvu qu 'il ne lui soit rien arrivé !

grands j ' aimerais beaucoup les y emmener. . Attentio n ! Ne pas confondre avec le pourvu que de condition.
Je t'emmène au musée pourvu que tu sois sage (à condition
ils soient d ' accord ! que tu sois sage).

• Vo i r le Préci s g r a m matica l p. 1 42 .

ORTH O G R A P H E G RAM MATICALE

Attention au p a rt i c i p e passé de devoir.


Ce problème est d û à la pollution. Cette découverte est d u e à un chercheur de génie.
Ces progrès sont d us à un nouveau vaccin.

m
quatre-vingts
leçon

15

Le Palais de la Découverte
Aven u e Fra n k l i n-Roosevelt - ae

P a r i s n ' est p a s se u l e m e n t u n e v i l l e d ' a rt


et d ' h i sto i re . E n 1 934, e l l e se p ré p a re à p ré­
se nte r ! ' Expositi o n u n i v e rse l l e d e 1 937. L'. u n
d e s g ro u pes d e trava i l ch a rgés d e m ettre e n.
p l ace cet événement i nternati o n a l l a nce l 'idée
d ' u n pa l a i s d e l a sci ence. Il s'ag it d e m o ntrer
l ' extraord i n a i re prog rès d e l a reche rche scien­
tifi q u e . Sur l a sugg estion d e Jea n Perri n ( Prix
N o b e l d e p hysi q u e e n 1 908) on l ' a p pe l l e ra l e
Pa l a i s d e l a Déco uverte. et de l ' i ndustrie
Mais l ' i n n ovation n e vi e n d ra pas d e ce qui est 30, ave n u e Corentin-Cariou - 1 98
montré dans le Palais. Ce n'est pas u n musée de
l a science, ce ne sont pas des col l ections d' ob­ S i l e Pa l a i s de l a découverte est intra-muros,
j ets sci e ntifi q u es q u e l e visite u r va déco uvri r l a Cité, e l l e, occu pe depuis 1 986 l'emplacement
mais la science « en tra i n de se fa i re ». Le public des a nciennes h a l les aux vi a n des de l a Vi l l ette,
sera i nvité à tou ch e r, à tou rn e r des bouto ns, à l a p é ri p h é r i e n o rd d e Pa ris. D'a rch itect u re
à mesu rer, à peser, à participer à l a n a issa nce réso l u m e nt moderne, voi re futu riste, e l l e p ro­
de la découverte. pose q u atre g ra n ds types d ' a ctivités :
C ' e st , d a n s l e 1 . « Exp l o ra », p rése ntat i o n p e rm a n e nte des
m o n d e des m u ­ exp l o rati o n s s pati a l es, d e l a v i e des g ra n ds
sées, u ne petite fo n d s océa n i q u es, des bases d e l a c l i m ato l o ­
révo l ution ! g i e, des g ra n des tech n i q u es. C h a q u e p résen­
L'.expositi o n d e tation s'a rticu l e a uto u r d e t h è m es a b o rdés de
1 937 i nt i t u l é e m a n i è re i nteractive.
« A rt s e t t e c h ­ 2. La « Cité des e nfa nts » et « Tech n o-cité » :
n i q u es d a ns l a l i eu x u n i q u es e n E u ro p e o ù l e s e nfa nts d e
vie moderne » 3 à 1 2 a ns pe uve nt s' i n it i e r, e n co m pag n i e d e
a cc ue i l l e ra p l u s l e u rs p a re nts o u d e l e u rs e n s ei g n a nts, à l a
de deux m i l l ions de visite u rs. Dep u i s, l e Pa l a i s b i o l o g i e, l a m éca n i q u e , l a p hys i q u e, l ' é l ectri­
conti n u e à p ro poser a u x cu rieux d e tout â g e cité, p a r l e j e u , l 'obse rvati o n , l a m a n i p u l at i o n
d e s expériences, d e s m a n i p u l atio ns, e n accès ou l 'expéri m e ntati o n . Dans « Tech no-cité », l es
l i b re ou g u i d ées p a r d es a n i m ateu rs scie ntifi­ p l u s g ra n ds pe uvent p re n d re l es co m m a ndes
q u es. Les vidéos, l es bornes i nte ractives so nt d'un h é l i coptère ou déco uvri r l a co m bi naison
ve n u s co m p l éter cette a p proch e viva nte des d ' u n coffre-fo rt !
sciences, concu rre ncée depuis 1 986 par l a Cité 3. La m é d i at h è q u e
des scie n ces et de l ' i n d u strie de la Vi l l ette. 4 . Les ex positi o n s te m po ra i res

1 . Pou rquoi la conception d u Pa lais de 3. Pensez-vous que cette m a n i ère de visiter


la Découverte est-elle u n e • révolu­ pu isse itre transposée dans les m usées
tion » en 1 937 1 d'art 1 Justifiez votre réponse.

2. Quel est 1' objectif et l'intéltt de ces


deux m u sées pou r l es jeuw visiteurs?
Les défis
leçon
du xx 1e siècle
16
Ecoutez et répondez
,

�( i;

L' A N I M AT E U R : B o n s o i r ! Pour
p articiper à c e débat sur l e s
défis d u XXI e siècle, j 'ai , autour
de moi, des scientifiques, des
sociologues, des écrivains, des
j ournalistes. Allez, un premier
tour de table pour déterminer
quelle est, selon chacun d'entre
vous, la grande question à la­
quelle sera confronté le monde
de demain ? Oui ? Qui c o m ­
mence ? Qui se j ette à l ' eau ?
(. . .]

1 . Quels sont les q u atre mots-clés 0 Phonétique, rythme et i ntonation


de cette table ronde ? l: i ntonation d 'encouragement, d'invitation

2. Reform u l ez deux des q u atre Écoutez et répétez.


Allez, un prem ier tour d e table . . .
g rands d éfis dont i l est q u estio n .
O u i ? Q u i co m m e n ce ? Qu i s e jette à l'eau ?

3. Com ment com prenez-vous


CO Phoni e-graphie
la réponse à la dern ière q u estion :
É coutez et écrivez.
« Nous i rons bien sûr . . . m ais ce

sera pour le sport, pour la g loire. » Form u lez vou s- m ê m e la règ le.

m
quatre-vingt-deux
leçon

Li sez et é c r i vez 16

I.:histoire de l'eau en France


' est avec des seaux qu'on tirait l ' eau et qu'on la chaussée. Le savant Louis Pasteur va démontrer
C la distribuait, à la ville comme à la campagne, l ' existence des microbes invisibles dans l ' eau et
e
du Moyen Âge jusqu'au x1x siècle. Au milieu du on apprendra à ne pas confondre une eau fraîche
e
xvIII siècle, environ 2 000 porteurs d'eau vivent à et claire et une « eau potab l e » . Le traitement de
Paris. Les Parisiens boivent l'eau de la Seine au risque l 'eau va progressivement s ' améliorer et s ' étendre.
·
d'être malades : le choléra fait encore de nombreu � Il faudra pourtant attendre l a fin des années 1 9 8 0
ses victimes à cette époque. Il faut attendre la fin du pour que tous les Français bénéficient du service
e
xvIII siècle pour que les eaux destinées à la boisson d 'eau à domicile. Et ce n ' est qu ' à la fin des années
soient filtrées. À défaut de service d'évacuation, les 2 0 0 0 que toutes les communes seront raccordées
eaux usées sont jetées dans la rigole creusée au milieu à une station d 'épuratio n .
de la rue d'où elles rej oignent . . . la Seine !
Aujourd'hui, l e principal danger d e contamination de
e
Ce n ' est qu'au milieu du xix siècle qu'un système l 'eau vient de l'emploi, par les agriculteurs, d'engrais
de distribution d'eau à domicile sera organisé par
et de pesticides. Utilisés en grande quantité, entraînés
le baron Haussmann et l 'ingénieur Belgrand. Appa­
par les pluies, ils polluent les rivières et les lacs. Les
raissent alors les grandes sociétés de distribution : la
associations de protection de la nature protestent et
Générale des Eaux en 1 8 5 3 , la Lyonnaise des Eaux
réclament des amendes suivant le principe du « pol­
en 1 8 8 0 . Paris et les grandes villes peuvent être
lueur-payeur » . Mais faute de législation appropriée,
fières d'offrir à leurs habitants « l 'eau courante » . Des
la situation ne change pas vite. Le problème n ' est
aqueducs transportent une eau de bonne qualité qui
pas seulement français mais européen et, en 2 0 1 5 ,
p rovient de sources naturelles non polluées. Dans
tous l e s pays européens devront avoir contribué à
le même temps, on construit les premiers égouts * .
restaurer « un bon état écologique des eaux » .
4 0 0 km de canalisations e ntre 1 8 5 0 et 1 8 7 1 . En

1 8 8 4 , il devient interdit de jeter ses eaux usées sur • Les égouts d e Paris peuvent s e visiter.

Compréhension écrite Expression éctite

D À votre avis, q u e fa isaient les porteurs D Le principe du « pol l u eur-payeu r »


d'eau ? vous paraît-i l u n e bonne m a n i ère

EJ
de fai re respecter l'environnem ent ?
Pou rq u o i l'eau provoq uait-elle Arg u m entez votre réponse.
des maladies ?
EJ Décrivez « la situation de l'eau »
EJ Ou'appel le-t-on « l'eau cou rante » ? dans votre pays.
I] Donnez deux exemples « d'eaux usées ». EJ Imaginez un slogan sur l'eau visant
à éduquer les citoyens.

Manière de dire · Orthographe d'usage


• Se jeter à l'eau (oser le prem ier faire qqch ) Attention à la term i naison des mots en [wa]
• Être au cœu r de qqch, dire adieu à qqch, un emploi, une voie, un choix, une fois, un toit,
être en jeu un poids

m
quatre-vingt-trois
'i& Grammaire et orthographe grammaticale

Exercice 1 AUTRE M A N I È R E D ' E X P R I M E R


t: H YPOTH È S E ET L A CONDITION (4)
Tra nsformez ces phrases en uti l isant
u n e a utre manière d'exprimer • avec sinon
l a condition ou l ' hypothèse. Il faut protéger la nature, sinon l'homme disparaîtra.

a. Si vous n ' avez p as d ' espèces, vous pouvez • avec a utrement ou sans ça ( o ra l )
Ferme le robinet d 'eau quand tu fais ton
payer par carte.
shampoing, autrement c 'est du gaspillage.
b. Si vous n'êtes pas d'accord avec moi, je n'écrirai Ces conjonctions sont to ujo u rs s u ivies d ' u ne
pas cet article. v i rg u l e .
• avec sans + u n n o m
c. Ils peuvent participer à l ' expédition s'ils en
Sans u n e prise d e conscience rapide des
sont capables mais j ' en doute.
problèmes, on va à la catastrophe.
d. Si vous continuez à m 'importuner, j 'appelle • avec à supposer que + s u bj o n ctif
la police. La démocratie se développera à supposer que
tout le monde ait accès à internet.
e. La pollution ne diminuera pas s'il n ' y a pas
(À supposer q u e i ntrod u it u n e c o n d i t i o n j u g é e p e u
un consensus mondial . réa l i sabl e . )
f. Je veux bien te traduire ce texte si je peux • Vo i r l e Précis g r a m matica l p. 1 39.
déchiffrer cette minuscule écriture.

Exercice 2 AUTRE S MAN I È R E S D ' E X P R I M E R


t: O P POSITION
Terminez ces phrases par l 'expression
d'une opposition. • au risque de + i n f i n itif
Je maintiens mon analyse de la situation au
a. Je continuerai ce sport en amateur . . .
risque de déplaire à beaucoup de gens.
b . j ' habite en banlieue • à défaut de + un nom + un i n f i n itif

c. Il mange trop . . .
À défaut d'argent, il faut des idées.
• faute de + n o m + u n i nfi n itif

• Vo i r l e Précis g r a m m atica l p. 1 39 .

t: I N V E R S I O N D U SUJET

Apparaissent alors les grandes sociétés de distribution.


Q u a n d e l l e n'est pas d u e à u n e i nterrogation , l ' i nve rs i o n du s ujet se fa it, à l ' écrit, po u r des ra isons styl istiq u e s .
I c i , c ' est l a l o n g u e u r d u g r o u pe s ujet « les grandes sociétés d e distribution » q u i favorise l ' i nve rs i o n .

Q U E L Q U E S E X P R E S S I O N S I D I OM ATIQU E S AUTO U R DE t: EAU


D o n nez le s e n s de ch a q u e expressi o n . C h o i si ssez-e n u n e et tro u vez- l u i u n co ntexte .

a. Se noye r d a n s u n verre d ' e a u . b. M ettre de l ' e a u d a n s so� vi n . c. Vivre d ' a m o u r et d ' e a u f raîch e .
d . Ê tre c o m m e u n poisson d a n s l ' ea u . e . S e resse m b l e r c o m m e d e u x go uttes d ' ea u .

O RTHOGRAPHE GRAM MATICALE


Les verbes en -ier
Attention à la termination du présent et de l'imparfait.
• étudier : présent : j 'étu d i e / nous étu d i o n s • bénéficier : p r é s e n t : tu bénéfic i e / vo u s bénéficiez
i m p a rfa it : j ' étu d ia i s / n o u s étu d i i o n s i m pa rfa it : tu b é n éf i c i a i s / vous bénéficiiez

m
quatre--v ingt·quatre
leçon

16

D
' Vo i c i les résu ltats
a p rè s l e s h i st o r i e n s , l ' e nt r é e d a n s 90 % � �ent q u e �
·

es i la rec h e rch e d it êtr e


une
« l ' a n m i l » a u rait été m a rq u ée pa r d e g ra n ­ p n o nte, .
d e s frayeu rs co l l ectives. M i l l e a n s p l u s tard, 65 % ? sti me nt q u e la part d u bud get con sac
l ' e ntrée dans l ' a n n é e 2 0 0 0 a d o n n é l i e u à u n a I� rech e rch e d o it être a u g m e n té e . rée
fa nta s m e a po c a l ypti q u e : c e l u i d u « b u g » 67% �
es r m e n t q u e l ' o n vit
. m ie u x a ujo u rd ' h u i
m o n d i a l ! To u t e s l es co n n ex i o n s i nfo r m a ­ q u r l Y a vingt a ns.

ti q u es d eva i e nt s ' a rrêt e r, e nt raîn a nt c r a cks


70% pen sen t q u e la co n n a issa
n ce sci ent ifi q u e
bou rsiers, cata stro phes a é ri e n n es, é m e utes, � .
po rra to u1 o u rs con ti
n u e r à p ro g res ser.
84 0Yo est i m e n t q u e la rec
etc ! D a n s u n c l i m at de d ésa rro i et d ' a nx i été h e rch e m é d i ca l e est
u n e p r i o rité .
co l lective, l a rg e m e nt exp l o ité par les m é d i as, 54 % est i m e n t q u e c'e st l a rec
des g o u ro u s, des p ro p h ètes et a utres m a ges h e rch e env iro n ­
n e m e n ta l e .
o nt c u ltivé l ' i rrati o n n e l . _tï
53 % es m e n t q u e l e s s c i e ntif
iq ues sont les
Ap rès u n s i è c l e vo u é à l a sci e n ce , a l l a it-o n m eu � �� l a cés po u r c o n t rô l e r l
e p rog rès
reto m be r d a n s l ' o bscu ra nti s m e ? s c 1 e n t 1 f1 q u e et res pec
ter l 'éth i q u e (55 %
I l fa l l a it e n avo i r l e cœ u r n et. po u r l e s 1 8-2 4 a n s ) .
84 % j u g ent le mé tier de
En n ove m b re 2000, à l a d e m a n d e du m i n i s­ ch erch e u r atti ra nt
tère de la Rech e rch e, la Sofres, o rg a n i s m e de .
� �
59 % l e j g n t o u v e rt s u r
s o c r ete.
le monde t la �
statistiq u es, a l a ncé un g ra n d so ndage i ntitu l é
63 % :
n s 'es t i m e n t pas ass
ez i nfo rm és sur les
« L e s Fra nça i s e t l a reche rch e scientifi q u e » .
d e c o u v e rte s s c i e n t i fi
q u es (74 % m ê m e
Il s ' a g i ssa it d e savo i r ce q u e l es Fra nça is, à po u r l e s 1 8-2 4 a n s ) .
l 'a u be d u xx1 6 s i è c l e pensa i e nt vérita b l e m e nt
d e l a sci ence a uj o u rd ' h u i .

1 . Feriez-vous les mimes réponses que les 2. A votre avis, com ment peut-on expliquer
Français aux questions du sondage 7 la contradiction entre les peurs
Comparez avec les autres étudiants du collectives persistantes et les résultats
groupe et discutez-en. du sondage 7
1 . Quelles sont les ph rases q u i sera ient 4. Reliez les deux parties de la p h rase.
plus expressives a u passif ? . . . t 5 poi nts . . . / 1 2 p o i nts

a. Les services de la RATP surveillent attentivemê'nt a. Mon mari aime la musique, moi je p réfère la
la hauteur de l 'eau. littérature, quant à nos enfants . . .

b . On a soigneusement préparé un plan de sauve­ b . Tu peux manger des biscottes à défaut . . .

tage. c. Je ne changerai pas d ' avis au risque . . .


c. Le professeur explique les conditions climatiques d . Il habite sur les berges bien que . . .
à ses élèves.
e. Auj ourd'hui, on gaspille l ' eau au lieu .
d . Le mauvais temps a retardé les travaux.
f. Il est encore monté sur le mur, pourtant . . .
e. En cas de danger, une alarme prévient immé­
1 . il y ait des risques d'inondation.
diatement tous les responsables.
2 . j e lui avais bien dit que c 'était dangereux.

3 . de te déplaire.

2. Remplacez les pointil lés par après quoi, 4. de pain.


faute de quoi, g râce à quoi, par quoi,
5. de l ' économiser.
sans quoi . . . / 5 p o i nts
.

6. ils ne jurent que par le cinéma.


a. Il faudrait q u ' i l p leuve . . . les récoltes seront
perdues.

b . En Tunisie, les prix sont bas, . . certains retraités


5 . Complétez les phrases par une expression
peuvent y passer de belles années. de d u rée . . . 1 4 p o i nts
.

c. Soute n i r l a recherche est très i m p o rtant, . a. Ils sont partis très vite, . . un éclair !
l ' humanité ne progressera plus.
b. C ' est une longue mission, ils sont partis
d . Je vais travailler j usqu ' à 60 ans, . . . je prendrai longtemps.
ma retraite.
c. Ils sont arrivés hier. Ils ont été partis
e. Faire faire, c ' est . . . il faut c o m m e n c e r p o u r longtemps.
intéresser les enfants aux sciences.
d . Ton retour ! Mais c ' est . . . longtemps !
Tu ne reviens que l ' an prochain.

3. Sans modifier le sens de la ph rase,


remplacez l'hypothèse par si par u n e
6 . Le verbe devoir a-t-il u n sens
de ces possibilités : au cas où, avec, sans,
d'obligation (0) ou de probabil ité {P) ?
sauf si, sinon ou u n gérondif . 1 1 2 p o i nts . . .

. . . I 2 p o i nts
a. Si on est trop confiant, on risque d'être trompé.
a . Q u a n d i l y a des r i s q u e s aussi i m p o rtants,
b . Si tu ne descends pas immédiatement, tu seras
le gouvernement doit prévenir la population .
puni !
b . E l l e a dû r e n o n c e r à s o n proj e t i m m o b i l i e r
c. Si tu l ' aides, il pourra s ' en sortir.
à cause d e s risques importants d'inondation.
d . Si le temps s'améliorait, nous pourrions pique­
niquer.

e . Paris sera inondé si des mesures ne sont pas

prises immédiatement.

f. Achetons-lui ce CD s'il ne l'a pas déj à .

Comparez vos réponses avec cel les du corrigé et comptez vos points.
Score : . . . I 40
Compréhension orale 2 . Répondez aux q u estions su ivantes par
vra i (V), faux (F) ou on ne sait pas ( ?)
La m a i n à la pâte a. Daniel obtiendra un j our le prix N obel
Je me souviens d'un élève . . . de physique. V F ?

b. Daniel aimait les mathématiques


Compréhension o ra l e g loba le mais pas le français. V F ?

1. Qui est la person n e qui parle ? c. L:expérience se passe dans un collège. V F ?

Justifiez votre réponse. d. Au collège, Daniel fait une scolarité

normale. V F ?
2. De qui parle-t-elle précisément ?
Com m ent est-i l décrit ? e . Le texte explique ce qu'est « un ludion » . V F ?

3. De quelle m a n ière a-t-el l e répondu


à la q u estio n de Da niel ?

4. Quel est le sens pédagog ique de cette Expression orale


histoi re ?
1 . En frança is, u n proverbe d it q u e : « C'est
en forgeant q u 'o n devient forgero n . »
Compréhension o ra l e déta i l lée Com m ent comprenez-vous ce dicton et
q u 'en pensez-vous ?
1. Com m ent com prenez-vous l'expression
« mettre la main à la pâte » d 'où est tiré 2 . Que pensez-vous de l'idée d'enseigner
le titre de l'histoi re ? d es sciences aux enfants de 5 à 12 ans ?

quatre-vingt-sept
Compréhension écrite

Léonard de Vinci
Léonard naît en 1 45 2 à Vinci, ses capacités d'observation et de
en Toscane. Il est le fils illégitime son inventivité. Dès 1 494, il a des
d'un notaire qui, sans le reconnaî­ contacts avec des seigneurs de la
tre, va lui donner une éducation Cour de France venus en Italie. Les
soignée même si elle n'est pas conflits entre les puissants l'obli­
très poussée. Son écriture. nette, gent à quitter Milan pour Mantoue,
sûre. élégante le prouve. Très tôt, puis Venise. En 1 502, il s'engage
Léonard montre des dons qui le chez les Borgia, comme ingé­
conduisent dans l ' atelier d'un nieur militaire. De 1 503 à 1 506,
maître, à la fois fondeur, sculp­ il vit à Florence et gagne sa vie
teur et peintre. Là, il est question comme architecte militaire et
autant de sciences : anatomie, mathématique, pers­ hydraulicien. Dans le même temps, il s'est réinscrit
pective. techniques hydrauliques et de fonte, que de à la corporation des peintres. En 1 5 1 3 , Léonard est
formation artistique. En 1 472, Léonard est inscrit à la appelé à Rome auprès du pape julien de Médicis.
corporation des jeunes peintres mais il est reconnu Il y restera deux ans. Là, ce sont les San Gallo. plus patri­
presque tout de suite comme ingénieur. Il est curieux ciens que lui, qui obtiennent tous les grands chantiers.
de tout, presque maladivement curieux, ce qui le rend On ne confie à Léonard que des chantiers de moin­
instable. En 1 48 2 , il part pour Milan pour être fon­ dre importance. Vexé, déçu, il accepte la proposition
deur et sculpteur. En fait, il va se présenter comme de François 1er. Le roi de France l 'invite à s'installer
un ingénieur capable de construire des ponts très en France en 1 5 1 5 . Désormais, on le consulte sur la
légers et solides, des machines de guerre, des bateaux, consolidation des châteaux. sur l'assèchement des
des tunnels. des chars. des édifices. des aqueducs. marais de Sologne et on lui confie !'organisation de fêtes
Et c'est ainsi que désormais. il va gagner sa vie. Ce qui dont le clou est souvent une « machine merveilleuse »,
ne l'empêche pas de dessiner des fleurs, de faire de la faite de mécanismes et d'automates qui démontrent
géologie, de pratiquer des dissections pour concevoir des toute l 'ingéniosité de Léonard. En mai 1 5 1 9 , il meurt
planches d'anatomie. De nombreux dessins attestent de au château d'Amboise.

Compréhension écrite g lobale Compréhension écrite déta i l lée

1. Léonard d e Vinci appartena it-il à u n e 1. Que d écouvre-t-on g râce à l'écriture


fa m i l l e n o b l e ? Donnez d e u x justifications d e Léonard ?
tirées d u texte.
2 . Quelle est la principale caractéristiq u e
2 . Que vous apprend ce texte sur la formation d u caractère de Léonard ?
des jeunes gens à la Rena issance ?

Expression écrite
Vous rentrez d'un voyage en Ita lie au cou rs duquel vous vous êtes a rrêté(e) à Vinci.
Là, vous avez découvert tous les talents d e Léonard d e Vinci . Envoyez u n e-m a i l
( 1 50 m ots) à votre m e i l leur(e) a m i (e) p o u r l u i raconter cette découverte.

quatre-.v ingt-hult
leçon

17 Les copains d'abord !

leçon

Toutes folles de lui :


18 le monde des fans

leçon

19 La planète sports

leçon
Des histoires
20 d'amour...

Exprimer
ses sentiments
leçon

17 Les copains d'abord!


Écoutez et répondez
!;amitié
Ça fleurit comme une herbe sauvage,
N'importe où, en prison, à l'école,
Tu la prends comme on prend la rougeole
Tu la prends comme on prend un virage
C'est plus fort que les liens de famille
Et c'est moins compliqué que l'amour
[...]

1. Écoutez la chanson une première fois. Lisez les phrases qui suivent. Réécoutez la chanson
et cochez les phrases qui correspondent à ce que vous avez entendu.
a. L.'.amitié, c'est comme un cadeau du ciel, c'est un miracle. 0
b. L.'.amitié, c'est contagieux comme une maladie. 0
c. L.'.amitié, c'est malheureusement souvent à sens unique. 0
d. Un ami, c'est quelqu'un qui est là quand on a trop bu, quand on est ivre. 0
e. L.'.amitié, ça donne du courage pour toutes les batailles. 0
f. Un ami, c'est souvent mieux qu'un frère ou une sœur. 0
g. L.'.amitié, ça disparaît avec les années, quand on vieillit. 0
h. À un ami, tu peux emprunter de l'argent mieux qu'à une banque. 0

2. Voici les réponses à une question du sondage


Le Pèlerin-Sofres (12-13 avril 2005).
6ô Phonétique,
L'une des réponses est identique à une phrase
rythme et intonation
de la chanson. Laquelle ?
Question : Vous-même, jusqu'où iriez-vous pour protéger Le son [3]
un ami*? Écoutez et répétez.
sans a. le courage: J'ai du courage.
oui non
opinion b. On partage: Jules et Georges
Prendre des risques, partagent tout.
79 20 1
vous mettre en danger c. Il a quel âge? Il est très sage !
Risquer votre vie 57 39 4 d. Je cherche un siège en cuir sauvage.
Trahir une femme
36 60 4
ou mentir à une femme
Agir contre vos convictions 33 66 1 Phonie-graphie
Mentir, faire un faux témoignage 32 65 3 Un s ou deux s ?
* Les résultats sont donnés en pourcentage(%). Complétez.
Attention ! (1) les personnes interrogées sont toutes C'est le seul carburant qu'on connai... e

masculines ; (2) plusieurs réponses étaient possibles. Le vieillard y retrouve sa jeune...e


C'est la banque de toutes les tendre... es

3. Que peut-on dire de cette question ? Formulez vous-même la règle.


Que pensez-vous de ces réponses ? Pour avoir le son [s] entre deux voyelles...

quatre-vingt-dix
leçon

Lisez et écrivez 17

I.:amitié est à la mode


outes les enquêtes le disent : les Français souf­
T
tant d'autres domaines, elles investissent celui-ci :
frent de plus en plus de solitude. Ils ont donc l'univers des copines est omniprésent au théâtre,
tendance à valoriser à l'extrême, voire à idéaliser, au cinéma ... et dans la vie de tous les jours.
l'amitié. Un ami, on peut tout lui dire ; avec lui, Avant, dans les couples, on avait surtout des amis
on peut être soi-même, on n'a rien à prouver ... Et communs, on se recevait entre couples. C'est beau­
surtout, un ami, c'est le signe même de la liberté coup moins vrai aujourd'hui : bien sûr on a des
de choix. On entend souvent cette remarque : on amis communs mais chacun(e) préserve quelques
ne choisit pas sa famille - on la« subit» , mais mes relations« privées», personnelles, qu'il s'agisse des
amis, eux, je les ai choisis. amis d'« avant» ou non. Combien de fois un mari
Nous recherchons bien sûr des amis qui nous res­ ou un copain entend-il : « Ce soir, je ne dîne pas là,
semblent. Avec eux, c'est tout un mode de vie qu'on j'ai un dîner de filles!» Et il n'a rien à dire! Sinon,
choisit, des codes communs, des goûts communs... il passerait pour un tyran domestique! Et d'ailleurs,
Avec eux, on sait ce qu'on partage, ce à quoi on lui-même, il va bien aux matchs ou à la pêche avec
adhère et aussi, ce qui est peut-être plus important ses copains!
encore, ce que l'on rejette. Pas besoin de s'expliquer, Qu'est-ce qu'on trouve chez l'ami(e) qu'on ne trouve
on se comprend à demi-mot. pas chez le conjoint ? I.:humour, le rire, la légèreté, les

I.:amitié est à la mode : l'amitié entre hommes, bien confidences, disent-elles. La sincérité, la simplicité,

sûr qui a donné naissance à bien des mythes, Achille la fidélité, une activité partagée, disent-ils.

et Patrocle, Olivier et Roland, Montaigne et La Boétie, « I.:amitié, c'est beaucoup mieux que l'amour parce ,
les westerns, les soirées foot ... mais aussi et de que c'est moins névrotique et que ça dure plus long­
pl�s en plus, l'amitié entre femmes. Comme pour temps», conclut nettement Mélissa.

Compréhension écrite El Selon l'auteur du texte, les amis- que l'on


choisit - sont plus importants que la famille
D Selon le texte, pourquoi l'amitié est-elle - qu'on« subit». Quelle est votre opinion
devenue si importante aujourd'hui ? sur ce sujet ? Développez en une dizaine

El Comment comprenez-vous cette phrase : de lignes avec une phrase d'introduction,


trois ou quatre phrases de développement
«Avec eux, on sait ce qu'on partage, ce à
et une phrase de conclusion.
quoi on adhère et aussi, ce qui est peut­
être plus important encore, ce que l'on
rejette» ?
Orthographe d'usage
Ça s'écrit avec un j ou avec un g?
Expression écrite
[::;] :
D Quelle différence feriez-vous entre un a. La lettre j se prononce toujours
Jacques, Jean, Joseph, Jules...
copain {ou une copine) et un{e) ami{e) ? b. La lettre g se prononce [:;] devant les voyelles
e, i et y : Genève, Gironde, la gymnastique,
nous mangeons, il mangea, nous déménageons
et [q] devant les voyelles a, o et u :
la gare, le golf, Gustave.

gue • [q] : la langue, la bague, la guerre, la gueule ...


gui • [q] : guider, le gui, la guitare, la guillotine,
une anguille (mais une aiguille [egij])
Manières de dire
Attention à gh • Ghislaine [3islrn] mais pour les
• Être rond comme une bille (ivre) mots d'origine étrangère, gh [q] : le ghetto [ql'lo],
• Un gars (un garçon, un homme) les spaghetti [spa�Jl'li].

quatre-vingt-onze
Grammaire et orthographe grammaticale

C'EST LE SEUL, LA SEULE


Exercice
+ RELATIF + SUBJONCTIF
Transformez ces phrases comme
dans l'exemple. Le relatif n'est pas C'est le seul carburant qu'on connaisse
toujours qui ! Oui augmente à mesure qu'on /'emploie.
Pour marquer la subjectivité, on utilise
Mon ami Bertrand connaît tous mes secrets
le subjonctif après :
--+C'est le seul qui connaisse tous mes secrets. C'est fe seul ... que ...,
a. Il sait m'écouter. t-----1 c'est l'unique ... que,
tout comme après les superlatifs :
b. Avec lui , je ne dois pas me surveiller, il me
C'est la pièce la plus drôle qu'on ait vue depuis
prend comme je suis. longtemps.
c. Je pewde réveiller à n'importe quelle heure C'est le seul copain qui soit capable de me faire rire.
C'est la seule chose dont je sois fier.
pour lui raconter mes problèmes.

d. j'ai to uj o urs écouté ses conseils.

e. Il a toujours du temps pour moi.

ATTENTION, OBSERVEZ CETTE CONSTRUCTION.


1. Avec mes amis, on sai! ce q,u'on partage. (partager quelque chose)
2. Avec mes amis, on sait ce dont on a besoin. (avoir besoin de quelque chose)
3. Avec mes amis, on sait ce à quoi on adhère. (adhérer à quelque chose)

ATTENTION À LA CONSTRUCTION ET AUX DIFFÉRENTS SENS DE SINON

1. // y a un pas qu'on ne franchit pas, sinon avec circonspection.


.:�.;
Ici, sinon se trouve en corrélation avec .une proposition négative. Il signifie : sauf, excepté.
2.À quoi sert un ami sinon à tout nous pardonner ? Ici, sinon est en corrélation avec une proposition interrogative.
Il signifie : si ce n'est. ..
3.11 peut introduire une restriction : S'il a du temps, il visitera toute l'Europe sinon seulement la France.
4.Avec le sens de : autrement. Et il n'a rien à dire ! Sinon, il passerait pour un tyran domestique !
Très souvent, ce sens de sinon s'utilise dans un contexte de menace : Finis tes devoirs sinon tu n'iras pas jouer.

ATTENTION À NE PAS CONFONDRE D'AILLEURS ET PAR AILLEURS

Et il n'a rien à dire ! Sinon, il passerait pour un tyran domestique ! Et d'ailleurs, lui-même, il va bien aux matches
avec ses copains.--+ Dans une argumentation, d'ailleurs apporte un argument supplémentaire pour appuyer
·une idée. ·

Par ailleurs (de plus, d'autre part)--+ Dans une énumération ou dans le déroulement d'un raisonnement, on
introduit un nouvel élément. Nous avons abordé la question des salaires. Par ailleurs, M. Va/ton a évoqué les
conditions de travail dans son atelier.

ORTHOGRAPHE GRAMMATICALE
Attention à la conjugaison. Observez.
Je choisis mes amis librement. - On choisit ses amis librement. - J'ai choisi de ne pas me marier. -
Pierre, je l'ai choisi; et lui, il m'a choisie: bref, nous nous sommes choisis mutuellement. -
Mes COP.ains, je les ai choisis. - Et mes copines aussi, je les ai choisies.
. --+ choisi, choisie, choisis, choisies, choisit : on entend la même.chose ! Attention à la fonction des mots !

m
quatre-vingt-douze
leçon

17
ami?
Qu'est-ce qu'un
1
1•JllMl!.!Jil l1iil4.Jl!.]IEI
.
Vous-même aujourd'hu"1 d" mez-vous
' �:�� i le� éléments �uivants, quels sont
que vous avez de v rais am1·s de vot re � euv�nt e� re. un frein à vos
sexe** ? amitié� �! . (plusieurs reponses possibles)

Oui, j'en ai un avec qui je partage tout ou presque.


!.'.éloignement géographique
Oui, j'en ai plusieurs, avec qui je partage
Le manque de temps
des choses différentes.
Les désaccords sur la façon de vivre
Non, je n'en ai pas vraiment.
La vie de couple
Non, j'en ai eu mais je les ai perdus de vue.
Ne se prononcent pas
Sans réponse

(1\l@i[.lffj
. Pour qu'"I 1 existe
· une vraie am·t·,
1 1 e entre
Vo�s, personnellement, combien de vrais
deux p ersonnes, est-il nécessaire**
amis avez-vous** ? .
(plusieurs réponses possibles)

un

deux

trois d'avoir des valeurs


1 communes
quatre
1
1
de s'être connus
de cinq à neuf
très jeunes
.
dix et plus
1 d'avoir le même âge
aucun
1 d'être du même sexe
ne se prononcent pas r--·-------
1 d'avoir la même
----- -
1r situation familiale
-=- -
1 d'avoir le même
i niveau de revenu

par
réciter. Apprenez
posées 1 4. Exercez-vous à nt ain e
us des questions cœur ces six vers
de La Fo
1. Que pensez-vo nt le rythme.
ez-les en respecta
et récit
dJose !
nses sont-elles le est une douce
2. À votre av is, les répo Qu'un ami véritab
z votre réponse. votre
si ncères 1 Justifie soins au fond de
Il cherche vos be

questtonina re, cœur


répondre à ce
pu deur
3. Si vous deviez Il vous épargne la
que diri ez-vous 1 rir vous-même
De les lui découv
t out lui fait peur
Un songe, un rien,
ce qu'il aime.
Quand il s'agit de
deux amis, 1678.
La Fontaine, Les

quatre-vingt-treize
Toutes fo lles de lui •

leçon
le mo n de des fans
18
Écoutez et répondez

1. Les trois locuteu rs parlent :


a. d ' u n e é m i s s i o n d e ra d i o
b . d ' u n e é m i s s i o n d e té l é 0
c. d ' u n a rt i c l e de j o u r n a l D

2. Cochez les noms que vous avez entend us. C(, P h onétique,
a. Géra rd D e p a rd i e u 0 b. Lorie 0 ryt h m e et i ntonat i o n
c. Isa be l l e Adjani 0 d . M y l è n e Fa r m e r 0
Le rythme de la phrase
e. J a c q u e s C h i ra c 0 f. C h a r l e s Az n a vo u r 0
g. C l a u d e Fra n ç o i s h . M i ke B r a n t C Écoutez et répétez.
i. J o h n ny Ha l lyday j. M i chaël J a ck so n D a. Rega rde, m o i , q u a n d j ' éta i s petite,
k. D a l i d a L__, 1. J e a n R e n o 0 j ' a d o ra i s D o rot h é e . (rythme 2 / 1/4 / 6)
b. M o i , ça m ' éto n n e touj o u rs, ces g e n s q u i
3·. Réécoutez le d ocu m ent et repérez le d evi e n n e nt fo u s o u p o u r u n ch a nte u r o u

(ou les) adjectif(s) synonyme(s) de : p o u r u n a cte u r. (rythme: 1/5 /5 /5 /5)


a. fo u , fo l l e : . . . b. i d i ot, stu p i d e : . . .
C(, P h onie-g ra p hie
Combien y a-t-il de manières
4. Quel rés u m é correspond exactement à ce
d'écrire ce que vous entendez ?
que vous avez entend u ?
Écrivez-les.
a. T r o i s co l l èg u e s évo q u e nt d e s s o u ve n i rs d ' e nfa nce:
C'est Pierre...
i l s éta i e nt t o u s fa n s d ' u n e a n i m at r i c e d e t é l év i s i o n ,
D o roth ée . I l s p e n s e n t q u e c'est u n e p h a s e n o r m a l e ,
u n beso i n d ' i d e ntificat i o n r
b. T r o i s co l l èg u e s d i sc u t e n t d u p h é n o m è n e d e s fa n s . M a niè re de dire
I l s o nt d u m a l à co m p re n d re co m m e nt o n p e u t • Un a p p a rt (un appartement)
d eve n i r fo u p o u r u n ch a nte u r, u n a cte u r . . . • Drôlement (ici vrai ment, absolu ment)
c. Po u r ces t r o i s co l l èg u es, l e p h é n o m è n e des fa n s • Être aux anges (être fou de joie, très heureux)
est u n p e u d i ffi c i l e à co m p re n d re, m ê m e s ' i l
• Le f ric (familier) (l'argent)
s ' ex p l i q u e p a r u n beso i n d ' i d e ntificat i o n .

quatre-vingt-quatorze
leçon

Lisez et écrivez 18

JEAN-PHILIPPE patron de bowling en Johnny Hallyday. Pas facile :


il s'agit de refaire tout le parcours du chanteur gui,
un film de Laurent Tuel
rappelons-le, a commencé sa carrière à seize ans et
avec Johnny Hallyday
en a plus de soixante aujourd'hui. Pas facile, mais
et Fabrice Lucchini
pour Fabrice, rien n'est impossible car l'enjeu est
oici un film qui aurait pu s'appeler Laforce du vital. Aussi, chanson après chanson, obstinément,
V désir ou Prenez vos désirs pour la réalité. il lui apprend tous ses succès et le pousse à devenir

Fabrice, un cadre un peu médiocre, sans beaucoup Johnny, à (re)conguérir son public, en commençant

de personnalité, a une passion sans limites pour par les maisons de retraite ou les fêtes scolaires.

Johnny Hallyday. Il est « fanissime », court à tous Ce film. gui se moque gentiment du monde des
ses concerts et écoute jour et nuit les tubes 1 de son fans et joue finement sur la nostalgie, a reçu un
idole. Mais un jour, le drame arrive. À la suite d'une accueil chaleureux et c'est mérité car c'est un film
bonne cuite2• Fabrice reçoit un coup sur la tête et éminemment sympathique.
se retrouve dans un monde parallèle, un monde Johnny Hallyday jouant à contre-emploi son pro­
obscur et angoissant où personne n'a jamais connu pre rôle est très convaincant, sa composition de
Johnny Hallyday, où même son nom ne dit rien à patron de bowling un peu raté, un peu pataud4 est
personne, bref, un monde où Johnny Hallyday n'a vraiment parfaite ! Quant à Fabrice Lucchini, il joue
jamais existé. Il existe bien une idole du rock en les allumés5 avec sa véhémence habituelle. Comme
France mais c'est un certain Chris Summer qui n'a toujours, il est excellent .
rien à voir avec son idole chérie.
Bref, un film gui devrait plaire à tous, aux incondi­
I.:horreur! Comment survivre ? Il ne reste à Fabrice tionnels de Johnny, bien sûr - ouf! on n'a pas rêvé,
qu'une chose à faire : recréerJohnny, l'inventer.Après il existe! - . à ceux de Lucchini et à tous les autres.
quelques recherches, il rencontre un certain Jean­ Mathilde Brunner

Philippe Smet3 gui ressemble comme deux gouttes


l. Un tube (fam.) : un succès.
d'eau à la rock star mais qui, lui, n'est jamais devenu
2. Prendre une cuite (fam.) : s'enivrer, boire trop.
célèbre. C'est le patron d'un bowling, un brave type très
3. Jean-Philippe Smet est le vrai nom de Johnny Hallyday.
peu« glamour ».Avec la passion des vrais fanatiques. 4. Pataud : maladroit.
Fabrice va mettre toute son énergie à transformer ce 5. Être allumé (fam.) : excité, fou .

C o m p ré h e n s i o n é c r i te E x p ressi o n é crite

• Relevez tous les m ots et les expressions D Vous êtes un critique de cinéma. Vous avez
montrant que la journa l iste a apprécié ce détesté ce fil m . Reprenez les informations
fi l m . co nten u es d a n s ce texte et réd i gez en
dix l i g nes un com m enta i re très défavo­
O r t h o g raphe d'usage rable.
Les adjectifs en -issime
un élève nullissime, brillantissime
EJ Réd igez u ne critique positive à propos d u
dernier fi l m que vous avez v u . Reprenez
un diamant rarissime
l'organisation du texte :
il est richissime (mais *pauvrissime n'existe pas},
célébrissime... a. résumé du film ;

Cette terminaison exprime l'intensité : vraiment b. commentaire personnel.


très nul, très brillant, très rare, très riche, très
célèbre.
Attention ! Peu d'adjectifs acceptent ce suffixe.
Si vous en fabriquez un (comme« fanissime »),
mettez-le entre guillemets pour bien montrer que
c'est un néologisme, un mot que vous avez créé,
une invention.

m
quatre-vingt-quinze
18 Grammaire et orthographe grammaticale

Exe rc i c e 1 !.:EXPRESSION DE LA NÉGATION (3)


Mettez ces phrases à la forme 1. Personne et rien peuvent avoir plusieurs fonctions :
absolument négative. • sujets
a. j ' ai mangé quelque chose avant de partir. Rien n'est impossible.
• objets direct ou indirect
b. Tout peut t'arriver !
Il ne connaÎt personne, il ne parle à personne.
c. Tout le monde connaît Johnny Hallyday ici . • complément circonstanciel
Je ne suis là pour personne. Ne va avec personne !
2. L.'.ordre des négations
Exe rcice 2 ,_____. • avec un temps simple
Il ne dit jamais rien, il ne voit jamais personne.
Répondez à la forme négative.
--+ Rien et personne : toujours en dernière position
a. Vous ave z renco ntré quel q u ' u n d ' i ntéres­
• avec un temps composé
sant ?- Non, . . . Il n'a jamais rien dit, il n'a jamais vu personne.
b . Il vous a déj à dit quelque chose à ce sujet ? --+ Rien et personne : toujours en dernière position
- N on, Rappel : on peut avoir plusieurs termes négatifs à condit ion
de ne pas uti l iser pas.
c. Tu j o u e s q u e l q u e fo i s ave c q u e l q u ' un, à Il n'a plus jamais rien dit à personne.

l ' école ?- Non, ... Je n'aimerai plus jamais personne.

•Voir le Précis grammatical p. 134.

Exe rci ce 3 LE PRONOM DÉMONST RATIF " ÇA »

Réécoutez le document oral.


Dans ces phrases, que représente ça?
À l'oral, on utilise beaucoup ce démonstratif
« neutre ».
a. Elles connaissent� par cœur. � fait rire sa Attention, à l'écrit, il est préférable de l'éviter quand
1-----1 c'est possible.
mère, moi, je trouve ça nul .

b. Les psychiatres disent que c ' est bien pour la


construction du moi ou quelque chose comme
ça. j 'ai lu ça quelque part.

E xe rc i ce 4 ATTENTION À !.:ADJECTIF « CERTAIN »

Dans ces phrases, quel est le sens Il peut avoir des sens très différents.
de certain? 1. Tout seul, certain (sûr, assuré)
a. Vous connaissez un certain Pierre N adaud ? Je suis absolument certain de ce que je dis.

1-----1 2. Certain+ nom (expression d'une indétermination) :


b.j'accepte mais à certaines conditions.
Il habite à une certaine distance de Marseille.
c . On n'est j amais certain de rien dans la vie. (quelle distance exactement ? On ne sait pas)

d.j ' ai rencontré u n c ertain n o m b re de pro- 3. Un certain+ nom de personne (on parle
de quelqu'un d'assez peu important) :
blèmes.
Un certain monsieur X

ORT HOGRAPHE GRA MMATICALE


Adjectif verbal ou participe présent ? ( 1)
Observez la d iffé re nce d'orthogra phe.
Il est très convaincant (adj.)/ torateur, convainquant son public (part. présent), a été très applaudi.
Votre comportement est provocant (adj.)/ Les pluies ont été très violentes, provoquant des inondations
dans toût le sud du pays (part. présent).
leçon

Civilisation U n mo nde de fans 18

Gu'est-ce qu'être« fan», au juste ? C'est peut­ pelle l'émotion provoquée par la mort de Rudolf
être tout simplement tomber amoureux. Mais Valentino ou par celle de Carlos G ardel. Ou,
pas de n'importe qui ! C'est tomber amoureux plus près de nous, la quasi-déification de James
de quelqu'un qui est très connu et qui, lui (ou Dean ou d'Elvis Presley. Chose curieuse, il y a
elle), ne vous connaît pas. Être fan conduit assez peu d'études en sciences sociales sur ce
donc inexorablement à la frustration. phénomène ; en revanche, plusieurs films se
Pour le fan, la célé brité dont il s'est épris sont récemment intéressés à la question du
prend une très grande importance, il pense vedettariat et de la « fan attitude». Podium,
à elle, il est prêt à par exemple, où le
consacrer à sa pas­ héros est un « sosie
sion beaucoup de professionnel» de
temps, b eaucoup Claude F r a n ç o i s
d'argent. e t finit par souffrir
Le rêve de tout fan d'un dédoublement
est b ien sûr d'ap­ d e p e r sonnalité.
procher son idole, Un peu plus tard,
il va donc, si c'est Emmenez-moi, en
un ch anteur, a l l er 2 005 , évoque l a
à tous ses concerts passion dévorante
et essayer, bonheur et communicative
suprême, d'obtenir d'un quinquagé­
de lui un autogra­ naire pour Charles
phe,,une photo dé- Aznavour, qu'il finit
dicacée ou mieux par rencontrer, au
encore d'être pris en photo avec lui. Il va se terme d'un « road movie " mouvementé ( et
renseigner pour savoir où son idole h abite, arrosé*) qui le mène de la grisaille du nord
dans quel restaurant il déjeune, quels bars à Paris. Ou encore, plus récemment, le film
il fréquente. . . d'Agnès J aoui Le Rôle de sa vie qui analyse
Et quand enfin i l l'aperçoit, le bonheur est si finement les drames que peut produire le désir
intense qu'il frôle parfois l'hystérie. obsessionnel de « hanter» une célébrité, de
Bien que les médias, à travers certaines émis­ se glisser dans sa vie, au risque de perdre sa
sions de télévision, la presse people, les blogs propre identité.
sur Internet, bref à travers la multiplication des
images, favorisent le développement de ce *Arrosé : l e s p e r s o n n ages boivent b e a u co u p t o u t a u

phénomène, il n'est pas nouveau. Qu'on se rap- l o ng d e c e « p è l er i n ag e ».

Expression personnelle orale ou écrite

1. Cherchez sur lntemet des i nfonnations des fans. De qui s'agit-il 1 Com ment se
con cern ant les fan dubs d'Elvis Presley traduit cette " fan attitude » 1 Développez
et faites une synthèse de 15 à 20 lignes en une dizaine de lignes.
pour la revue française Phosphore q u i
s'ad resse aux 15-25 a n s . L e titre de votnt. 3. Vous, personnellement, êtes-vous ou
artide : • Elvis Ptesley n'est pas mort 1 » · ·
avez-vous été à une certaine époque de
votre vie fan d'u ne célébrité 1
· 2. Dans votnt paJ!I. U existe sans doute Si oui, racontez cette expérience. Si non,
u n(e) artiste ( r/chanteuse, com ment jugez-vous ce phénomène 1
acteur/acbtcatl'IUI déchaine la passion

quatre-vingt-dix-sept
leçon

19 La planète spo rts


,,

Ecoutez et répondez

LE PÈRE : Bonj our.

MATHIEU : Bonj our.


Cô P h o néti que, ryth me et i ntonat i o n
LE PÈRE : Tu en fais u n e tête !
Écoutez et répétez.
Qu' est-ce que tu as ?
MATHIEU : On a perdu . L'intonation d'envie
J ' a u ra i s a d o ré ça . La ch a n ce !
[ . . . ]
L'intonation d'admiration
C'est d e s d i e u x ces m e c s- l à . J ' a d o re co m m e nt i l s d ri b b l e nt .
I l s s o n t extra o rd i n a i re s . Tro p fo rt !
1. De quel sport est- i l. q u estion ?
Donnez deux ind ices.
M a nière de dire
2. À votre avis, quel âge a à peu • En faire une histoire (exagérer)
près Math ieu ? • Tenir le cou p (résister)
• C'est des bêtes (ce sont des surho m m es, des héros)
3. Que veut d i re le père q u a n d
• Trop fort (super, gén ial)
i l parle « d'hyg iène de vie » ?
• Ce n'est pas rigolo (c'est fastidieux)
• Va loir le cou p (être i ntéressa nt: passionnant)
• C'est des dieux (ce sont des génies, des cha m pions)
• U n m ec (fa m . ) ( u n hom m e)
• J'ha l lucine (je ne peux pas le croire)
• À la bonne franquette (simplement, sans fa ire de m a n ières)

m
quatre-vingt-dix-huit
leçon

Lisez et écrivez 19

Du pain, un peu, des jeux, beaucoup


e q u o i s ' o c c u p e n t l e s Français ? De quoi en publicités vivantes ; du tourisme à l'audiovisuel ,
D s' occupe le monde ? De gens qui courent et en passant bien entendu par les fabricants d'articles
qui sautent sur la neige et la glace. De Rousseau de sport, les jeux Olympiques ont une signification
à Flaubert, de Chateaubriand à Karl Marx - pour économique. Ils drainent des mil1ions et des millions.
ne rien dire de jules Verne - , beaucoup de grands À l'époque de M. de Coubertin, les jeux Olympiques
esprits des siècles écoulés ont imaginé l'avenir que se passaient à la bonne franquette : les retombées
nous sommes en train de vivre. Aucun n'a prévu que étaient faibles. Auj ourd'hui, grâce surtout aux liens
des milliards d'hommes et de femmes vivraient par avec la télévision, lesjeux prennent une dimension
procuration les exploits physiques de champions de
nationale et internationale. (...)
ski ou de saut. Les sports d 'hiver n 'existaient pas,
Comme la politique, la littérature et la guerre, le
la télévision n'existait pas - et c ' est la conjonction
sport est devenu un spectacle. On a répété à satiété
de la télévision et du sport qui donne au monde
que le monde moderne a retrouvé la formule de la
moderne une de ses dimensions essentielles. Les
Rome impériale : panem et circenses (du pain et des
jeux Olympiques d'hiver ont renvoyé à l'arrière-plan
ce qui se passe en Russie, en Algérie, en France, jeux) . Ce n ' est qu'à moitié vrai . Le pain est réparti

partout. Au-delà des nationalismes, sur lesquels à travers la planète selon une inégalité révoltante :

il s ' appuie, mais qu'il dépasse p ourtant, le sport les uns en ont plus qu'il n ' e n faut, les autres en

est devenu la première, peut-être, des passions manquent cruellement. Les jeux, au contraire, sont
collectives de l 'humanité. distribués à travers le monde avec une générosité
et une impartialité sans précédent. ( . . . ) I l n ' est
(...)
pas impossible que le sport soit l ' i déologie d'un
La tradition olympique s'appuie aujourd'hui sur une
,, monde qui ne croit plus à rien . Les alpinistes, les
tèc)\nique triomphante. Toute une série d'industries
descendeurs, les champions de bobsleigh sont les
sont liées aux j eux . Les courses automobiles de
héros de l'inutile et les saints de l ' absurde.
formule 1 servent l 'ensemble de l ' industrie auto­
Jean d'Ormesson, " Les héros du monde moderne.,
mobile ; les champions de tennis sont transformés Le Figaro Magazine, février 1992.

C o m p ré h e n s i o n écrite

D Que s i g n ifie « vivre par procu ration ? Donnez u n autre exe m p l e q u e cel u i d u sport.
»

El Com m ent l'aute u r juge-t- i l les « occu pations d u monde ? »

EJ I l y a u n e contradiction entre le jugem ent de l'auteur sur le sport et la réal ité


du sport aujourd'h u i . Quelle est-el le ? Com m ent peut-on la com prendre ?

Exp ress i o n écrite

D Ce texte a été écrit i l y a plus d e q u i nze ans.


Vous paraît-i l encore d'actu a l ité ? J u stifiez votre réponse.

El Oui éta it Pierre de Cou bertin ? Rense i g nez-vous sur i nternet et fa ites une n otice
biogra p h iq u e .

quatre-vingt-dix-neuf
'19 Grammaire et ortho graphe grammaticale

Exe r c i ce 1 LE MOT « EN »

Répondez aux questions en utilisant Rappel


le pronom en.
• préposition, devant un nom :
Ils sont transformés en publicités vivantes.
a. Est-ce que vous connaissez des j oueurs de
• pronom personnel COD, devant un verbe :
foot ? - Non, .
Les uns en ont plus que les autres.
b. Avez-vous eu de la chance dans votre vie ? • pronom personnel CO indirect, devant un verbe :

- Oui, . . Les uns en manquent cruellement.

c . Vous vous souvenez d e c e procès ?

- N on, . .

Exe rc i ce 2 L:EXPRESSION DE LA NÉGATION (4)


Quel est le sens de ces phrases : • Il n'est pas impossible que (il est possible que) +
acceptation, certitude, probabilité, subjonctif
obligation ? • Vous n'êtes pas sans savoir (vous savez)
a. Il sera sans doute là ce soir. �-� • Je ne peux pas ne pas le faire (je le fais, je suis
obligé de le faire)
b. Il n 'est pas impossible qu'ils soient à Paris.
Rappel
c. C'est sans aucun doute la seule chose à dire.
sans doute (peut-être)
d. Tu ne peux pas ne pas le recevoir. sans aucun doute (certainement)

e. - Un petit café ? - Ah ! Je ne dis pas non . •Voir le Précis grammatical p. 134.

E xe rc i ce 3 LA CONCORDANCE
DES TEMPS À L:INDICATIF
Mettez les verbes principaux au passé
et accordez les temps. • Verbe principal au présent :
Je sais que vous ave_z lu mon livre, que vous
a. j'apprends que vous ne serez pas là en mai .
me comprenez mieux maintenant et que nous
b. Il dit que tu as caché son sac et qu'il sera en deviendrons amis un jour.
retard à cause de toi. • Verbe principal au passé :
Personne ne pensait que le sport prendrait une
c. Elle pense que tu es capable de réussir et que
telle importance.
tu peux devenir un grand champion.
•Voir le Précis grammatical p. 131.
d. Personne ne sait qu'il est venu et qu'il repartira
bientôt .

L:EXPRESSION DES SENTIMENTS : !.:ADMIRATION

• Les verbes : admirer qqn ou qqch, avoir de l'admiration pour qqn ou qqch, s'enthousiasmer pour qqch,
provoquer, soulever l'enthousiasme de qqn, applaudir qqn ou qqch, il est admirable que +subjonctif
• Les adjectifs : extraordinaire, enthousiaste, enthousiasmant, formidable, merveilleux : utilisés seuls ou dans
une expression impersonnelle +subjonctif
Attention ! les deux derniers ne peuvent pas être précédés de très.

ORTHOGRAPHE GRAMMATICALE

Accord sujet /verbe


Attention ! N'oubliez pas d'accorder le verbe avec le sujet même quand celui-ci est placé après le verbe.
De quoi s'occupent les Français ?

cent
leçon

Civilisation �abbé Pierre 19

Hver 54 est un film de Denis Amar qui date d'Emmaüs. Toujours en activité, elle rassemble
de novembre 1989. Il raconte comment, pendant aujourd'hui une quarantaine de compagnons
l'hiver de 1954, alors qu'il fait -20°C à Paris et et trois responsables, aidés de très nombreux
-30°C dans certaines régions de France, les bénévoles. Elle vit, comme à l'origine, du ra­
sénateurs ont refusé de massage et de la récupé­
voter les crédits pour la ration de milliers d'objets
construction de « cités revendus ensuite pour
d'urgence». Ces « cités financer les différents
d'urgence » sont l'idée projets des compagnons.
d'un abbé, ancien résis­ Er:nmaüs International
tant, ancien député, ré­ existe aujourd' hui dans
volté par les inégalités de nombreux pays. Le
sociales et les difficultés principe n'a pas changé.
de logement rencontrées Le but d' Emmaüs est
par tous les pauvres gens d'« agir pour que cha­
que la guerre et l'exode que homme puisse vivre,
rural ont chassé de chez s'affirmer et s 'accom­
eux. Dans la nuit du 3 au plir dans l'échange et
4 janvier 1954, une fem­ l e p a rtage, ainsi que
me meurt de froid. �abbé dans une égale dignité».
Pierre lance un cri sur les En 1984, l'abbé revient
ondes de radio Luxem­ sur le devant de la scène
bo1,1rg : « M es amis, au pour dénoncer le man­
secours». Son appel dé­ q u e de logements et
clenche ce que les jour­ d ' h é bergements d'ur­
nalistes appelleront« l'in­ gence pour les plus dé­
surrection de la bonté» et munis, les exclus de la
pousse les pouvoirs pu­ croissance économique.
blics à construire plus de Devenu une figure em­
logements sociaux. Il va provoquer en France blématique de la lutte contre toute exclusion,
et même en Europe un immense élan de l'abbé Pierre subit la tyrannie de la notoriété.
générosité. À 94 ans, en 2 006, il a pris l'habitude de se
�abbé Pierre, qui vit dans une vieille mai­ retirer un mois sur deux pour prier et méditer.
son en région parisienne, y accueille des Ses apparitions médiatiques sont désormais,
personnes en difficulté. Il a baptisé ce lieu à chaque fois, des événements. �abbé au
« Emmaüs». Après l'incroyable succès de béret basque et à la longue barbe est, année
son initiative, en janvier 1954, il fonde la après année, l'une des personnalités les plus
Communauté des compagnons bâ tisseurs admirées des Français.

Dès 1951 Rolantlllarthes dans Mythologies partie de la nation s'autorise, une fois
s'intenoge : • J'.a villn s à me demander de plus, pour substituer impunément les
si la belle fit toudNlnte iconographie signes de la charitB à la téalité de la justice. »
de l'abM n.. W'at pas l'alibi, dont une Com ment com prenez-vous cette phrase et
qu'en pensez-vous 7

cent un
Des histo ires
leçon
d' amour...
20
,,,

Ecoutez et répondez
Bonj our. Le sujet que nous allons aborder auj ourd'hui
dans notre émission Français d'ici et d'ailleurs est celui
de ce qu'on appelle communément les « mariages
inter.culturels » ou encore « mariages mi xtes » .
C ' est une situatio n qui s e généralise, qui
s e banalis e , e n rais o n bien sûr de la
mondialisatio n .
S i l'on peut dire que toute union peut être
considérée comme un défi, un « challen-
ge » , bref une aventure pleine de risques,
c'est encore plus vrai pour les couples
mixtes, qui sont confrontés à des obs­
tacles bien spécifiques. Et c'est surtout
vrai lorsque le couple s 'installe dans
le pays de l'un des conjoints.
Pourquoi ? Examinons ce premier
cas de figure.

[ . ]
. .

1. C h oisissez le titre q u i convient le m ieux o'è P h o n é t i que, ryt h m e et i nt o n at i o n


a u docu m ent q u e vous avez entend u .
L a mise e n relief, l'accent d'insistance
a . M a r i a g es m i xtes : u n vra i d éfi
b. C o m m e nt r é u ss i r u n e expat r i a t i o n Écoutez et répétez.
c. L'.éd u cati o n d e s e nfa nts d e co u p l es m i xtes a. L'.e nto u ra g e q u ot i d i e n , ce s e ra l a fa m i l l e
de l ' a utre, l es a m i s d e l ' a utre, l e s co l l èg u es
2. Réécoutez le document, plusieurs fois de l ' a utre . . .
si n écessaire, pour trouver le m ot b . I l fa ut l e p l u s tôt p o ss i b l e t r o u v e r u n e m p l o i .
ou l'expression correspond a nt à : c. Vo u s d evez m a i nte n i r d è s l a n a i s s a n ce l e s
a. h a bit u e l l e m e nt, d ' h a b i t u d e , g é n é ra l e m e nt, d e u x l a n g u e s e t l e s d e u x c u ltu res.

en g é n é ra l
b . évi d e m m e nt, b i e n sûr, b i e n e n te n d u
P h o n i e-g ra p h i e
c. l e co ntexte, l ' e nv i ro n n e m e n t
d . a u d é b ut, a u co m m e n ce m e nt Quand/ Quant à
Les deux mots se prononcent de la même
3. Selon vous, que sign ifie « s'envenimer » ? façon : [kà] et, attention !, dans les deux cas,
Aidez-vous du contexte. la liaison se fait en [t].
« Soyez to l é ra nts, soyez co m p r é h e n s ifs, Quand ils sont arrivés [katilsô . . ] .

d i sc utez avec votre co nj o i nt a v a n t q u e la s i t u ati o n Quant au second cas de figure [kato . . . ]


n e s ' e n ve n i m e . » ( e n ce q u i c o n c e r n e l e . . . )

O r t h o g ra p h e d'usage M a n i è re de di re
Les suffixes verbaux e n -asser o u -ailler • Un vœu pieux (un souha it peu réa lisable)
sont dépréciatifs ; leur con notation est négative : • U n e bouée de sauvetage (au sens figu ré)
ils donnent une idée de lenteur, de laisser-aller ( u n e aide précieuse)
• traîner, traînasser (ou traînailler) -
rêver, rêvasser... • Ça tourne a u vinaigre (ça tourne m a l )

cent deux
leçon

Lisez et écrivez 20

Témoignage de Laurence F toute la semaine et qu'il avait envie de se reposer.


Et il restait là, dans le jardin, à lire tous les journaux
on, alors, voilà. Avec Antonio, on s'est rencontrés
B à Lille, en 1 995. Au resto-U1 ! Moi, je faisais une
de la semaine qu'il n'avait pas eu le temps de lire, à
traînasser jusqu'à midi sans même débarrasser son
licence de lettres et lui, il venait de Valparaiso pour
bol de petit déjeuner ! Et ies cousines, les oncles, les
faire ici ses études d'ingénieur. Il était marrant, très
copains, tout ça débarquait chez nous, quelquefois
gai, sociable, racontant plein d'histoires . . . Il m'a plu
même à l ' heure du déj euner. Moi, je m 'étais fait
tout de suite. Je crois que ça a été réciproque. Et puis,
quelques amies françaises avec qui je m 'entendais
c 'était rigolo2, lui très brun et super expansif, moi
bien. On faisait du jogging le dimanche matin et des
blonde, organisée, plutôt réservée. On se complétait
balades en sierra l'après-midi . . . le plus souvent sans
bien. Bref, on s 'est mariés l'année suivante. Mes pa­
Antonio qui trouvait toujours un prétexte pour rester
rents le trouvaient un peu fou fou, un peu exotique
à la maison. Heureusement que l'été, on rentrait en
mais ils l ' aimaient bien. En 1 999, quand il a fini ses
France : pour moi, c'était une bouffée d'oxygène !
études, on est rentrés au Chili. Moi, j ' étais heureuse
Petit à petit, ma belle histoire tournait . . . pas au
de voir du pays, de m'installer avec lui ailleurs qu'en
vinaigre, non, mais à la désillusion, plutôt.
France. Et lui, il était très content de rentrer.
Et ça ne s'est pas arrangé avec la naissance des gar­
Le problème, dès le départ, ça a été sa famille. Je
çons. Antonio les laissait tout faire, les grands-parents
ne peux p as dire qu'ils n ' étaient pas sympas, ils
et les tantes les gâtaient horriblement ! Moi, je voulais
étaient trop sympas. Ils ne cessaient d'appeler, à
qu'ils soient bien élevés et Antonio ne comprenait
n'importe quelle heure, ils débarquaient à la maison,
pas que j 'essaie de leur inculquer un minimum de
toujours adorables mais . . . enfin, je n'étais plus chez
règles . . . Si jamais je les grondais, c 'était toute une
moi. Antonio, lui, était ravi : ensemble, ils passaient
histoire ! Bref ! En un mot, nous nous sommes séparés
des heures à rigoler3 et à parler de gens que je ne
à l'amiable en 2006. Moi, je suis rentrée à Lille avec
çpnnaissais pas. Même chose avec ses copains. Ils
les enfants. Lui , il est resté là-bas mais on est restés
allaient comme des ados4 boire des bières dans
bons amis ; les enfants y vont pour les vacances
des bistrots en refaisant le monde jusqu ' à j e ne sais
d'été ; et lui, il vient les voir à N oël.
quelle heure.
Forum Internet.
Moi, j 'avais fini par trouver un travail à ! 'Alliance et
1. Resto-U : restaurant universitaire.
le week-end, j 'aurais bien aimé visiter le pays, aller
2. Rigolo (fam.) : drôle, amusant.
à Santiago voir des musées . . . qu'on fasse quelque 3. Rigoler (fam.) : rire.
chose ensemble. Lui , il disait qu'il avait travaillé 4. Ado : adolescent.

C o m p ré h e n s i o n écrite Il « Je crois que ça a été réciproque. Et puis,


c'était rigolo, lui très brun et super-expansif,
0 Les m ots « moi » et « lui » reviennent à moi blonde, organisée, plutôt réservée. 11

de très n o m b reuses reprises. Co m m ent Justifiez l'em ploi de ces deux tem ps.
exp l i q u ez-vous cette répétition ?

fJ «Tout ça débarquait chez nous 11 • • •

Exp ress i o n écrite


Com ment comprenez-vous le mot « ça » ?

EJ En q u atre l i g n es, reform u l ez l es raisons • D a n s le té m o i g n a g e c i - d e s s u s , n o u s


pour l esquel les cette h istoi re d'a m o u r a n ' �vo ns q u ' u n « � o n d e cloche », q u ' u n
éch o u é . pomt de vue, celui de Lau rence. Racontez
leur h istoi re du point de vue d'Antonio.
«Bon, alors, voilà. J'étais en France pour faire
mes études d'ingénieur ... 11

cent trois
2ii Grammaire et ortho graphe grammaticale

Exe rc i ce 1 CONSTRUC TION DU VERBE « LAISSER »

Répondez en utilisant le verbe laisser • Laisser quelqu'un faire quelque chose


et le pronom qui convient (plusieurs Laissez votre enfant se débrouiller tout seul.
réponses possibles). ___.. Laissez-le se débrouiller tout seul
a. Mon fils de 7 ans veut aller à l'école tout seul . • Laisser quelque chose à quelqu'un
Que dois-j e faire ? ___.. .
Laissez un peu de liberté à votre enfant.
___.. Laissez-lui un peu de liberté.
b. Ma fille de 15 ans ne m'obéit plus. Donnez­
moi un conseil . ___.. .

Exe r c i c e 2 LES DIFFÉRENTS SENS


ET CONSTRUC TIONS DU VERBE
Reformulez avec vos propres mots
« SE FAIRE... »
les expressions soulignées.
• Seul : Vraiment, cette coiffure, je n'arrive à m'y
a. Quand il a compris son erreur, il s'est fait
faire (m'y habituer).
très discret ! • Avec un infinitif : Il faut vous faire aider !
b. Je n'arrive pas à me faire à l'idée que je ne Je n'arrive pas à me faire comprendre.

le reverrai plus. • Avec un nom : Je me suis fait des amis assez vite.
• Avec un adjectif (plus rare) : Il se fait vieux (devenir)
c. Ne vous faites pas de souci : tout ira bien !

Exerc i ce 3 t:EXPRESSION DE LA NÉGATION (5)


Dans ces phrases, ne est-il explétif Nous avons vu à la leçon 12 le cas du ne explétif.
ou réellement négatif ? Nous en avons dans cette leçon deux autres exem­
ples avec avant que et avec le verbe craindre que.
a. Pendant toutes nos vacances. c'était affreux :
Discutez avec votre conjoint avant que la situation
il n'a cessé de pleuvoir du premier au dernier ne s'envenime ...
�--l
j our ! Attention !

b. S'adapter dans ce pays. c'était beaucoup plus Parfois. le ne tout seul a une valeur réellement négative.
C'est le cas avec quatre verbes : oser, cesser, pouvoir
difficile qu'elle ne le pensait . et savoir.
On ne cesse de le répéter.
c. Quel désordre ! Tu as intérêt à ranger ta cham­
Remarque : Ce ne est surtout utilisé en français soutenu.
bre avant que je ne me fâche !

Exercice 4 « JAMAIS » N'EST PAS TOUJOURS


UN MOT TOTALEMENT NÉGATIF.
Cochez la phrase de même sens.
Observez.
Écoute, Pau l , si j amais tu arrivais avant m o i ,
Il est parti à jamais (pour toujours, définitivement)
la clef est c h e z la concierge.
Si jamais tu recommences, je vais me fâcher
a. Paul n'arrive j amais avant moi . D (si par hasard)
b. Je ne sais pas qui arrivera le premier. D Avez-vous jamais vu quelque chose de semblable !
(déjà)
c. j'ai peur que Paul arrive avant moi. D

ORTHOGRAPHE GRAMMATICALE

Elle commence à manger; j'ai fini de travailler; j'ai fini par trouver un travail. Il sort après avoir travaillé.
Rappel

Après \es prépositions à, de, par, pour ... le verbe est à \'\nfo-1\t\t présent ou passé \

cent quatre
leçon

Civilisation Les co u p l es mixtes 20

L nombre d'unions mix­


tes en France ne cesse de
progresser
Le nombre global d e s
mariages e n France tend
à diminuer sensiblement si
l'on se réfère aux années
1960/ 1970, contrairement
à celui des mariages mix­
tes qui, lui, n'a cessé de
progresser, surtout dans
la dernière décennie.
Entre 1994 et 2 004, par
exempl e, alors que le
nombre total des maria­
ges passait de 2 2 4 5 62 à
220 649, celui des mariages
mixtes connaissait une très
forte hausse : 42 623 contre
23 3 3 6 dix ans plus tôt.
Ces mariages mixtes sont le plus souvent
considérés positivement par les Français qui
y voient un refus des communautarismes et Nom bres de mariages
une plus grande ouverture d'esprit que par le
passé. Pour certains cependant, nostalgiques deax.....-
d'une France éternelle, d'une France « pure» ... .. ..
qui, bien sûr n'a jamais existé, cette tendance 1994 224 562
à la mixité menacerait l'identité nationale. Ils
1996 251 158
vont même jusqu'à mettre en doute la réa­
lité de tels mariages et à exagérer l'importan­ 1998 239 704
ce des mariages blancs*. Ils oublient que la
2000 256 787
nation française n'est pas« une» et qu'elle s'est
construite tout au long des siècles à partir des 2002 226 758 44 437
différentes immigrations.
2004 220 649 42 623

* Un m a r i age b l a n c est u n m a r i age co n c l u seu l e ment pou r


o bte n i r l e droit d e rés i d e n ce, u n « f a u x m a ri age ».

1. Quelle est la position de l'auteur par 3. Quel est votre sentiment par rapport à
rapport au phénomène qu'il décrit 1 cette question 1 Vous, personnellement,
envisageriez-vous d'épouser quelqu'un
2. Dans votre pays, les mariages m ixtes appartenant à une autre cu ltu re que la
sont-ils nom breux 1 Développez en une vôtre 1 Exprimez votre point de vue en
dizaine de lignes. u n texte de douze à quinze lignes.
1. Complétez les ph rases su iva ntes avec l a 5. Cocher la (ou les) p h rase(s) où ne est
form e q u i convient . . . . 18 points réellem ent négatif. . . . 18 points

a. Aller travailler à l'étranger, c'est ce qui/ ce que/ a. Vous voulez bien me rendre ce service ? C'est vrai­
ce dont il a touj ours rêvé. ment adorable ! Je n'osais vous le demander !

b. Vous savez, la politique, ce n'est pas ce à quoi/ b.l.:appartement est plus grand que je ne le pensais !
ce dont/ ce pour quoi je m'intéresse le plus ! Il a l'air petit mais en réalité, il y a de la place.

c. Les Bianchini, ce sont bien ce chez qui/ ceux c . Je vous propose de dîner chez La Pérouse, à moins
chez qui/ ceux chez quoi vous avez habité l'an que vous ne préfériez aller ailleurs.
dernier ? d. À notre grand regret, nous ne saurions donner
d. Les Brésiliens, voilà une équipe avec quoi/ avec suite à votre candidature. En effet, nos effectifs
lesquels/ avec laquelle il faudra compter ! sont actuellement complets.

2. Dans laquelle d e ces trois ph rases, sinon 6. Adjectif verbal et participe présent.
a-t-i l le sens de autrement ? . . . /4 points La prononciation est la m ê m e mais
a. Il n'a pas agi par méchanceté, sinon par mala­
l'ortho g ra p h e est parfois d ifférente.
E ntou rez la form e correcte . /4 points . . .

dresse.
a. Il a été i n s u p p o rtab l e, agre ssif. provocant /
b. Je voudrais une bière bien fraîche, sinon rien !
provoquant tout le monde, insolent . . .
c. Il doit bien gagner 10 000 euros par mois, sinon
b. Vous avez été très convaincant/ convainquant,
plus !
mon cher ami . j'accepte votre proposition.

c. L'orateur était extraordinaire, communicant/


3. Ailleurs ? d'ailleurs ? par ailleurs ? communiquant son enthousiasme à l'auditoire.
Complétez . . . . 18 points
d. Elle éclata d'un rire provocant/ provoquant.
a. C'est un homme de moralité plus que douteuse !
Et . . . , ses frères ne sont pas mieux que lui !
7. Ortho g ra p h e g ra m m aticale. Complétez
b. Ne reste pas là, à me tourner autour ! Va voir ...
la form e verbale si n écessa i re . . . . /4 points
si j'y suis !
a. Vous avez déjà fini . . . de dîner ? Chez nous, l'été,
c. Il s'est ennuyé à la campagne ? Ça ne m'étonne
on ne fini . . . j amais avant dix heures du soir.
pas. c'est un endroit vraiment perdu . . . . il n'a
j amais aimé la campagne ! b.Ça y est ? Alors, quelle robe avez-vous choisi . . ?
La bleue ? Vous ave z rai s o n , vous ave z b i e n
d. Je vous suggère de développer un peu votre troi­
choisi ..
sième partie, elle me semble un peu rapide.
votre conclusion est trop fe rmée : il faudrait c. Mon frère et moi, nous nous sommes fâché ...

ouvrir une perspective, engager le débat . cent fois et réconcilié .. cent fois aussi !

d. Tiens, je t'ai rapporté . . . les documents que tu


m'avais prêté . . pour mon examen.
4. Quelle d ifférence de sens fa ites-vous
entre ces deux ph rases ? . . . / 4 points

a. Ils se sont laissé soigner.

b. Ils se sont fait soigner.

C o m pa rez vos réponses avec cel les du corrigé et c o m ptez vos p o i nts .

Sco re : ... I 40
Compréhension orale

Compréhension orale globale 2. Donnez la bonne réponse.


a. ].;association SOS Amitié a été créée
n Lisez d'abord les q u estions q u i su ivent,
écoutez le docu ment et répondez. 1. en 1901 2. en 1960 3. en 1967

b. En cas de nécessité, on peut


1. Quel est le but d u docu m ent ?
1. seulement téléphoner 2. seulement
Cochez la bonne réponse.
téléphoner ou écrire 3. téléphoner,
a. Recruter de nouveaux écoutants. D
écrire ou venir à l'association.
b. Se faire connaître auprès des personnes
suicidaires. D c. Cette association peut apporter

c. Faire appel à la générosité des donateurs. D une aide 1. médicale et psychologique


2. financière et morale 3. psychologique
2. Com m ent sont form és les écouta nts et morale.
bénévoles ?
d. Les écoutants 1. donnent des conseils
3. Quelles sont les q u a l ités nécessai res 2. n'ont pas le droit de dire un seul mot,
pour d eve n i r écoutant bénévole ? ils écoutent seulement 3. laissent
ceux qui appellent dire tout ce qu'ils
Compréhension orale détaillée veulent dire.

ro Lisez les q u estions, réécoutez 3. Quelle d ifférence faites-vous entre :


le docum ent et répondez. a. tous ceux qui ont mal
b . tous ceux qui vont mal
1. À votre avis, quel est le titre
de ce docu m ent ?
4. Repérez dans le texte les term es
a. Mettre des maux sur ses maux q u i expri m ent u n e idée de souffra nce,
b. Mettre des mots sur ses mots de m a l h e u r. Fa ites-en la liste.
c. Mettre des maux sur ses mots - avoir mal, aller mal . . .
d. Mettre des mots sur ses maux

Expression orale

1. Jeu de rôles (à jouer à


deux) . Vous vou lez devenir
écoutant bénévole.
Vous avez posé votre
candidature à SOS Am itié.
Vous êtes convoqué à un
entretien destiné à m esu rer
vos m otivations et votre
q u a l ité d'écoute.

2. Décrivez et com m e ntez


cette p h oto. Que vous
inspire-t-elle ?

Sous un pont, à Paris.

cent sept
Compréhension écrite
Lisez ce texte puis répondez aux q u estions.

Les vacances, toujours un luxe ?


es congés payés, c'était une idée neuve en 1936. professions intermédiaires le font. D'autres raisons
L Deux semaines à être payé « sans rien faire » , existent, sociales ou psychologiques : pour ceux
u n rêve ! Cet été-là, grâce e n particulier aux billets qui n 'ont jamais pu quitter leur univers quotidien,
de congés annuels (40 % de réductio n dans les partir peut être générateur d'angoisse.
trains) , on vit 600 000 Français prendre la route Quant aux aides au départ, il en existe de nombreuses
des vacances et l 'année suivante, pas loin de deux mais elles sont souvent insuffisantes et bien souvent
millions ! Souvent, c ' était la première fois qu'ils inadaptées. Un exemple de cette inadaptation, le
voyaient la mer ou la montagne. chèque vacances, qui touche six millions de per­
Depuis, les comportements ont changé, bien sûr, sonnes, ne concerne que les salariés (et encore,
et l'on considère auj ourd'hui que les congés payés pas tous !), excluant donc les catégories les plus
(trois, puis quatre, puis cinq semaines annuelles) défavorisées (chômeurs. Rmiste s * . . . ).

sont un dû. Il ne faudrait pas oublier cependant que Rappelons pour finir qu'il existe en France une loi,
partir en vacances n ' est touj ours pas, hélas, le lot celle de 1998, sur « la prévention et la lutte contre
commun. En effet, environ un tiers des Français les exclusions ». Dans son article 1 40, la loi donne
ne partent j amais et toutes les générations sont comme objectif national « l'égal accès de tous tout
touchées. Les difficultés financières sont la p re­ au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive,
mière cause de « non- départ » en vacances. Ceci aux vacances et aux loisirs ».
concerne les sans - e m p l o i , bien sûr mais auss i , Il faudrait que cet objectif, aussi noble qu'ambitieux.
parmi les actifs. les agriculteurs et les ouvriers se traduise, au niveau de l ' État, par des mesures
qui sont ceux qui quittent le moins leur domicile concrètes.
(respectivement 60 et 5 2 % en 2004) . alors que la
• Rmiste : une personne qui touche le RMI, le revenu minimum
quasi-totalité des cadres et plus des trois-quarts des d'insertion.

Compréhension écrite globale b. ce n'est pas le lot commun : 1. ce n'est pas


original 2. ce n ' est pas un cadeau
1. À votre avis, ce texte provient . . .
3. ce n 'est pas partagé par tout le monde
J u stifiez votre réponse.
c . la stagnation : 1. l'augmentation 2. la diminution
a. d'un quotidien régior:ial
3. l ' arrêt
b. d'une revue sociale
c. d'un manuel de géographie. 2. Quel est le sens de ces deux ph rases ?

2. 60% des a g ricu lteu rs n e partent pas en a. Ils ne sont touj ours pas partis en vacances.
vacances. Pou r q u e l l es raisons (a utres b . Ils ne sont pas touj ours partis en vacances.
q u e fi nancières) ?

Expression écrite
Compréhension écrite détaillée
Dans votre pays, quel les sont les catégori es
1 . Com pré h ension d ' u n m ot ou d'une
socia l es q u i partent le moins en vacances ?
expression g râce a u contexte .
Pou r quel les ra isons ? Existe-t-il des d ispo­
À votre avis, q u e l est le sens de :
sitifs perm ettant aux d éfavorisés de partir ?
a . c'est un dû : 1. c'est normal 2. c ' est une Fa ites u n petit ra pport de 1 2 à 1 5 l i g n es
obligation 3. c ' est une grande chance pour u n e revue sociale française.

1 :

..
l eçon

De nouvelles tours
21 à Paris ?

leçon

22 Tu es où là ?

leçon

Que savez-vous sur


23 l ' Europe ?

leçon

Qu' est-ce que


24 le bonheur ?
De nouvelles tours
leçon
à Paris ?
21
Écoutez et répondez
Extrait d 'une discussion en tre des
représentants de diverses sensibilités
politiques (Verts : écologistes ; PS :
Parti socialiste ; UMP : Union pour un
mouvement populaire) à propos des
projets urbanistiques à Paris.
l.:ANIMATEUR : Messieurs. mesdames.
s'il vous plaît, un peu de silence. Mes­
sieurs ! Messieurs ! La parole est à
Marc Noisel, groupe Verts. Monsieur
N oisel, vous avez la parole.
M . No1sEL : N o n ! N i 1 00 m ni 1 50 !
Vous savez que nous sommes absolu­
ment opposés à la construction, dans
Paris, d'immeubles de plus de 50 m
de haut. C ' est un vrai non-sens !

[. ]
. .

1. Quel est le thème général de ce débat ? CO P h o n ét i qu e ,


ryt h m e e t i ntonati o n
2 . I m a g i nez à q u e l l e ph rase pou rra it répondre
L a mise e n relief
le début d u docu m ent sonore :
« N o n ! N i 1 0 0 m n i 1 50 ! » Écoutez et répétez.
a. Les Pa r i s i e n s n ' e n veu l e nt p a s ,
d e v o s tou rs !
3. Lisez les ph rases q u i su ivent. Réécoutez le
b. Pe rso n n e n ' e n veut, de vos t o u rs !
document puis répondez par vrai (V ) ou faux (F).
a . M a rc N o i s e l a p p a rt i e nt a u g ro u p e éco l o g i st e . V F l:expression de Pironie
b. M . N o i s e l fé l i c ite M m e M o u l i n Écoutez ces trois ph rases. Laquelle
p o u r s o n i nt e rv e n t i o n . V F est ironique et exprime le contraire
c. J u s q u ' à p ré s e nt, a u c u n e to u r à Pa r i s de ce qui est dit ?
n e d é p a sse 37 m d e h a ut . V F a. Ah ça b ravo ! Fé l i citati o n s !
d . M m e M o u l i n est p roche d u p a rt i soc i a l i st e . V F C'est v ra i m e nt i nte l l i g e nt !
e. La d é c i s i o n d e co n st r u i re de n o u v e l l e s b. V ra i m e nt, fé l i citat i o n s, c' est très b i e n .
t o u r s à Pa r i s a d é j à é t é p r i s e . V F B ravo !
c. Je vo u s a d resse toutes m es fé l i citati o n s .
4. Pa rm i les trois i ntervenants ( M . Noisel, C'est v ra i m e nt t r è s b i e n !

C. M o u l i n, Ph. Abel), qui arg u m ente . . .


a. e n évo q u a nt l a vo l o nté d e l a m aj o rité d e Pa r i s i e n s ?
b. e n p re n a nt d e s exe m p l e s à l ' étra n g e r ?
Pou r c o m mu n i qu e r
c. en a g ita nt l a m e n a c e d ' u n e s p é c u l a t i o n i m m o b i l i è re ?
• Vous avez l a paro l e (c'est à votre tou r de parler)
d. en m e n a ça nt d ' o rg a n i s e r des m a rches de p rotestat i o n ?
• Permettez ! (pour o bjecter qqch)
• Je ne vo us suis pas (verbe su ivre)
5 . Com m ent com prenez-vous l'expression
(je ne suis pas d'accord)
« C ' est d e s c a g e s à l a p i n s q u e vo u s vo u l ez ? »

cent dix
leçon

Lisez et écrivez 21

Vers le Paris du xx1 e siècle


a-t-o n construire à nouveau des tours dans réaménagés. Sur ces sites seraient construites des
V Paris ? Il semble bien qu'une décision ait été tours de 1 OO à 1 50 m de haut.
prise, même si, à l 'heure actuelle, tout doit être mis
Points communs à ces huit sites : tout d'abord, ils sont
au conditionnel. Cet éventuel « retour aux tours ,.
tous situés hors de la zone historique, ce qui devrait
déclenche u n e véritable p o l é m i qu e au s e i n du
rassurer tous ceux qui refusent que l 'on touche à la
Conseil de Paris, certains craignant de nouvelles
« V ille Lumière » ; ensuite, ils disposent d'un large
tours Montparnasse (209 m de hauteur !), d'autres
espace et d'un environnement peu dense, ce qui
opposés à une architecture trop moderniste dans « la
donne la possibilité de construire des bâtiments
capitale du xrxe siècle "· selon l ' expression de Walter
de prestige, bien espac és ; dernier p oint et non
Benjamin . La majorité des Français restent attachés
des moindres : tous ces sites se trouvent dans des
à leur rêve en matière d 'urbanisme : une maison
individuelle avec un bout de j ardin autour. secteurs très bien desservis en c e qui concerne
les transports et sont proches des commerces. des
Selon le nouveau PLU (plan local d 'urbanisme),
établissements scolaires, etc.
huit sites seraient concernés, tous situés sur l e
pourtour de la capitale, le p l u s souvent à la limite Sur neuf autres sites, o n envisage également l a
des périphériques, soit sur des friches industrielles, possibilité de construire d e s tours. Mais c e s der­
soit sur une zone ferroviaire, soit sur un ancien nières ne devraient pas dépasser 50 m, équivalant
terrain militaire, autant de sites destinés à être à 1 7 étages.

C o m p ré h e n s i o n éc rite Ex p ress i o n éc rite

D Com m ent com p renez-vous la p h rase : D Dans votre pays, existe-t - i l des règ l es
« à l'heure actuelle, tout doit être mis au condi­ d'urbanisme pour contrôler les nouvel les
tionnel ? »
constructions d a n s l es g ra n d es v i l l es ?
Certains q u artiers (centre historiq ue, par
EJ C h e rchez d a n s l e texte u n
m ot o u u n e exe m p l e ) s o n t- i l s p roté g é s ? Exposez
expression de m ê m e sens q u e : la politiq u e d e l a ville d e votre pays en
1 0 lig nes.
a. un emplacement : . . .

b . la périphérie : . . .
EJ Rédigez u n texte de 12 à 15 lig nes favora­
ble à la constru ction de tou rs de g ra n d e
c. tranquilliser : .
h a ute u r d a n s Pa ris, d o nt le titre serait :
d. projeter : . . . « Non aux villes m u sées ! »

cent onze
21" Grammaire d u text e et vo ca b ulaire

LES REPRISES DANS UN TEX T E

Vous avez peut-être déjà remarqué au cours de vos Sur 9 autres sites, on envisage également la
lectures que dans les textes français, il y a peu de possibilité de construire des tours. Mais ces
répétitions. On les juge lourdes, peu élégantes et dernières ne devraient pas dépasser 50 m.
on cherche toujours à les éviter Pour y parvenir, b . Les « anaphores conceptuelles » grâce auxquelles
il existe divers procédés de reprise (les anaphores). on peut reprendre une idée tout entière.
a . Les anaphores grammaticales (pronoms Va-t-on construire à nouveau des tours dans
personnels, adjectifs et pronoms possessifs Paris ? Il semble bien qu'une décision ait été
ou démonstratifs) et lexicales (synonymes, prise, même si, à l'heure actuelle, tout doit être
équivalents, périphrases). mis au conditionnel. Cet éventuel « retour aux
Les Parisiens sont opposés, en majorité, à la tours » déclenche une véritable polémique.
construction de nouvelles tours dans Paris. c. Attention au verbe fa i re: il peut, lui aussi,
fis l'ont fait savoir au maire en 2003. Celui-ci remplacer un autre verbe ou même toute une
a déclaré qu'il respecterait la volonté de ses idée, une phrase. un paragraphe.
administrés. Comme le faisaient jadis les rois de France,
Huit sites seraient concernés ( . . . ) Sur ces sites chaque président de la ve République a voulu
seraient construites des tours de 100 à 1 50 m laisser sa marque dans la pierre.
de haut. (Sur ces emplacements - sur ces lieux
- seraient construites des tours de 100 à 1 50 m
de haut).

Exe rcice 1 Exe rc i c e 2


Dans ce texte, que représentent les élé­ En quoi ces deux phrases sont-elles
ments soulignés ? ambiguës ?

Élections : la gauche et la droite crient toutes deux vic­ a. Marco a retrouvé Nick au Café des sports. Il lui a
toire, cette dernière se référant aux derniers résultats demandé s'il pouvait lui prêter de l'argent. Il n'en
publiés. La gauche conteste la régularité des votes, comme avait pas.
elle l'avait déjà fait lors des élections précédentes. Rap­ b. Il a demandé à sa colocataire de faire le ménage.
pelons qu 'à cette époque, la victoire de la droite s 'était Il ne l'avait j amais fait.
jouée à quelques centaines de voix et que l'étroitesse de
cette marqe avait rendu le pays quasi ingouvernable. n
a.finalement été décidé de procéder au recomptage des
bulletins de votes. Cette opération, longue et délicate,
laisse penser que nous n 'aurons de résultats définitifs
que dans quatre à cinq jours.

Atte nti o n a ux d iffé rents s e n s et a ux c o n structi o n s d u verbe « manquer »

a . Cette semaine, votre fils a manqué trois fois (manquer : être absent).
b. Zut ! J 'ai oublié l'heure et j'ai manqué le match de foot à six heures (manquer quelque chose : rater).
c. On manque d'espace à Paris (manquer de : il n'y a pas assez).
d . Henri est absent depuis trois mois ; il manque beaucoup à sa petite amie qui pleure tous les jours (manquer
à quelqu'un : le faire souffrir parce qu'on est absent).

ORTHOGRAPHE GRAMMAT I CALE

Le partici pe présent et l 'a djectif verba l (2 )


C o m p a rez.
a. Le maire de Paris a obtenu un résultat presque équivalent (semblable) à celui de 2003.
b. Ces tours ne devraient pas dépasser 50 m, équivalant (qui équivaut) à 17 étages.
La prononciation est la même. Mais le participe présent a toujours une terminaison en -ant. Ce n'est pas toujours
vrai pour les adjectifs verbaux : une vingtaine d'entre eux se termine par -ent (influent, différent, négligent. . . ) .

cent douze
leçon

Civilisation Les présidents de la ve Répu bliq u e 21


et l es grands travaux
Comme l e faisaient jadis les rois de France, ces deux sites, sans ce-
chaque président de la V8 République a sou- pendant leur donner
haité laisser sa marque soit dans le paysage cette fois le nom de
urbain, comme De G aulle et l'aéropo rt de l'ancien président.
Roissy, soit dans la pierre. Cette habitude toute C'est au cours des qua-
régalienne* surprend souvent les étrangers torze ans de « règne»
et irrite certains Français qui y voient le signe de François Mitterrand
d'un « ego» démesuré des gouvernants et que la politique des
traitent ces réalisations de dépenses extra- grands travaux a connu
vagantes et inutiles. un essor spectaculaire :_
Si Georges Pompidou a hélas favorisé le « tout la Pyramide du Louvre,
voitures», il a néanmoins mis en chantier le la G éode, la G rande
Centre Beaubourg. Mais il est mort avant d'en Arche de la D éfense,
voir la réalisation et c'estValéry Giscard d'Estaing l'Institut du monde arabe
qui l'a« baptisé» (il se nomme désormais« Centre ( IMA), l'opéra Bastille, la
Pompidou» ). Étrange retour Bibliothèque nationale
des choses : Giscard a choisi de France (appelée aussi
le projet du musée d'Orsay bibliothèque François
et décidé de transformer Mitterrand) . . . On remar-
ies abattoirs de la Villette en quera que la plupart des
Cité des Sciences mais c'est monuments« mitterran­
son successeur, François diens» correspondent à
M itterrand, qui a inauguré des formes géométriques très épurées.
Quant à Jacques Chirac, son nom restera atta­
ché au musée du quai Branly (appelé parfois
aussi musée des Arts premiers) qui a ouvert
au public à l'été 2006 et a suscité des éloges,
aussi bien sur le plan architectural qu'en ce
qui concerne les collections.

* régalien : i s s u d e l ' a utorité roya l e .

1 . Remettez sous chacu ne des photos sa d. S u r m es flancs arrondis passent les


légende. nuag es. Dedans, vous pourrez voir des
a. �architecte sino-américain Pei a souvent images extraordinaires.
dit que j'étais sa plus belle réussite, son e. J 'étais autrefois une gare mais il y a de
« enfant chéri ». ça des anné es . . .
b. Je termine avec élégance l'axe histo­
rique qui part du Louvre, passe par la
2 . Parm i ces cinq monuments, lequel
préférez-vous ? Indiquez vos raisons.
Concorde, suit les Champs- É lysées jus­
1 . la Pyramide du Louvre ; 2. le musée d'Orsay ;
qu'à l�rc de Triomphe . . .
3. la Géode ; 4. la Grande Arche de la Défense ;
c. La prison n ' ex i ste plus, les é b é nistes
5. l'opéra Bastille.
du faubourg ont presque tous disparu
mais de là-h aut, l'ange est toujours là 3. Pourquoi le mot « règ ne » est-il entre
et me surveil le. guillements 1

cent treiz!>
leçon

22 Tu es où là ?
Écoutez et répondez

Sonnerie de portable n ° 1

STAN : Salut Benoît. Tu es où là ?

[ . . . ]

1. Oui sont Benoît et M a n u ? CO P h o n ét i qu e , ryt h m e et i ntonati o n


Écoutez et répétez.
2 . Sta n les considère-t-i l de la m ê m e
m a n i ère ? J u stifiez votre réponse. L'intonation de l'ennui
O u i , m a i s p a s l o n gtem ps, on est p re s s é s . B o n ,

3 . Pou rq u o i Ben oît appelle-t-i l ? j e te l e s a p po rte d e m a i n .


A h ! M a m a n , l à j e p e u x p a s t e p a r l e r.

4. Trava i l l ez par trois. Jouez les scènes. L'intonation de l'intérêt


L'un d it les répliques de Stan, un autre Ah M a n u ! C o m m e n t tu v a s ? Tu v e u x q u e j e
cel l es d e J u l ie et le troisième i m a g i n e v i e n n e a v e c t o i ? O k, p a s d e p ro b l è m e .
les répliques des d ifférents interlocuteurs.
C h a n gez ensu ite de rôle. P h o n i e-g ra p h i e
N e c o n fo n d ez p a s voir e t voire ( et même).

M a n i ère de d i re
• Merde !
(très fréquent en fra nçais, tout le monde le dit).
C'est u n « g ros m ot » qui ponctue une m a uva ise
nouvelle, une maladresse, un oubli et qui est une injure
lorsqu'on le dit en réponse à quelqu'u n .

cent quatorze
leçon

Lisez et écrivez 22

Les portables : enfer ou paradis ?


es TIC (technologies de l 'information et de la ne remplacent pas la présence ni la sincérité d'un
L communication) ont envahi n otre existence. regard ou d'un geste. Considéré comme un moyen
Utiliser un courriel , un mobile, une webcam nous d'être toujours en contact, le téléphone mobile se
donne l 'impression d'être plus rapides, plus effi­ révèle à l 'usage comme un moyen de se dérober au
caces, voire plus intelligents. Pour plus de 90 % contact. Ainsi, le portable nous offre+il non seu­
des Français, internet est le symbole de la moder­ lement la possibilité de nous isoler des personnes
nité, du progrès, de l 'ouverture sur le monde et le qui sont à côté de nous, mais il nous dispense aussi
téléphone mobile l'invention la plus géniale de la d'aller rendre visite à nos interlocuteurs. Autrement
e
fin du xx siècle. Ce dernier supprime l ' absence dit, avec le portable, nous avons bien souvent des
et nous permet de rester « connectés » à ceux gui illusions de relations au lieu de liens véritables. Sans
nous sont chers. Les amants ne sont plus j amais compter les mensonges qu'il permet puisqu'il est
séparés, les parents savent touj ours (en principe !) impossible, contrairement au téléphone fixe, de savoir
où se trouvent leurs enfants, le cadre surchargé de où se trouve la personne avec qui on parle. D'où le
travail est touj ours en relation avec son bureau. fameux « t'es où là ? " qui introduit presque toutes
Le téléphone mobile a radicalement changé nos les communications et auquel on peut répondre
relati ons p ro fessionnelles et n otre rapport aux par les plus gros mensonges.
autres. Grâce à lui, o n peut auj ourd'hui j oindre Par ailleurs, s'il a une utilité réelle dans certaines
n 'importe qui, n 'importe où, n'importe quand. On circo nstances, le téléphone portable développe
pourrait croire que le règne de la communication souvent des conduites impolies en public, dange­
permanente est arrivé. reuses en voiture. Paradoxalement, il développe
Or, loin de rapprocher les gens, comme le disent l ' i ndividualisme. Finalement, comme pour tout,
les opérateurs, le portable a détruit tout contact réel ce qui compte ce n 'est pas l ' objet lui-même mais
entre eux. La voix, les mots (surtout ceux des textos) la manière dont on s'en sert.

C o m p ré h e n s i o n écrite E x p ressi o n écrite

a Quel est le p a ra d oxe l i é à l ' u s a g e d u a Quelles sont, selon VOUS, les circonstances
téléphone portable ? où l'utilisation d'un téléphone mobile est
i n d ispensa ble ? Décrivez-les.
El Quel est le sens des parenthèses « (en prin­
cipe ! ) », « (surtout ceux des textos) » ? El Devant l'usage i nconsidéré des télépho­
nes m o b i l es, les pouvoirs p u b l ics ont d û
EJ Quelle est la va leur d u con d itionnel « on prendre des mesures : obligation d'étein­
pourrait croire arriver . . . » ? d re les téléphones dans les hôpitaux, les
D Reform u l ez cette p h rase :« Loin de rap­
cinémas et les théâtres, dans le train, au
vola nt, etc. Qu'en pensez-vous ?
procher les gens, le portable a détruit tout
contact réel entre eux. » EJ Vous devez étab l i r u n e charte d u « bien
téléphoner » . Quel les recom m andations
feriez-vous à toute perso n n e qui se sert
d'un téléphone mobile dans la vie de tous
les jours ?

cent quinze
22 Grammair e d u texte et vo ca b ulaire

LA STRUC T URE DU TEX T E ARGUMENTATIF

Un texte argumenté commence par une À l'intérieur de chaque grande partie du dévelop­
introduction qui présente en termes généraux le pement, les différents arguments ou exemples
sujet et se termine par une conclusion qui reprend avancés sont reliés également par des connecteurs
les arguments principaux. Entre les deux, il y a le qui peuvent exprimer : un ajout (aussi, également,
développement qui approfondit et organise les en outre, en plus, par ailleurs), une reprise (autrement
différents arguments. Pour marquer les grandes dit, en d 'autres termes . . . ), une explication (en effet),
étapes du développement, les principales articulations un rapport de cause (parce que, puisque, etc.),
de l'argumentation, on utilise des termes logiques de conséquence (si. . . que, donc, par conséquent, ainsi,
(connecteurs) qui indiquent la stratégie argumentative d 'où) ou de concession/opposition (or, cependant,
suivie par l'auteur. Celle-ci peut se fonder sur : pourtant, mais), etc.
- une suite d'arguments introduits par : d'abord, La conclusion est presque toujours introduite
d'une part; ensuite, d'autre part, par ailleurs, par un terme ou une expression comme : bref,
de plus, en outre; enfin, finalement; en résumé, pour conclure, etc.
- un raisonnement par déduction, un rapport de cause Attention , certains connecteurs peuvent avoir des sens

à effet : donc, c 'est pourquoi, par conséquent, ainsi, un peu d ifférents : or (toujours suivi d'une v irgule) peut
exprimer une opposition, voire une contradiction.
d'où, etc. ;
Le mobile est un outil de communication, or, il diminue
- un raisonnement concessif (certes . . . mais) ou une les contacts réels entre les gens.
opposition ( or, cependant, néanmoins, pourtant,
Il veut parfois d ire aussi : « il se trouve que » et introduit
mais, etc.).
une nouvelle information :
Je venais de m'acheter un nouveau portable,
or, on me l 'a volé dans le métro hier.

Exercice 1 Exercice 2
Relisez le texte de la page 1 1 5 et répondez Mettez ces paragraphes dans l'ordre pour
aux questions. retrouver le texte initial.

1 . Retrouvez l'organisation du texte : introductio n , a. Car, s'il est évident que ces technologies favorisent
développement d e s arguments e t conclusion. O ù les échanges, leur utilisation à outrance a des effets
se trouve l'articulation principale d u texte ? Quelle nocifs sur notre santé.
signification a-t-elle ? Par quel autre mot pourriez­ b. Co mment alors garder ces outils à notre service
vous la remplacer ? sans tomber dans leurs pièges ?
2 Relevez tous les termes servant à désigner le télé­ c. La France co mpte auj ourd'hui 3 8 millions d'usa­
phone mobile. gers du téléphone mobile. Pour plus de 90 % des
Français, internet symbolise la modernité. À tort
et à raison.

d. En effet, une enquête a révélé que les TIC ont accé­


léré le rythme du travail et engendré des situations
de stress plus importantes chez les employés.

ORTHOGRAPHE GRAMMATICALE

Le m ot cher
- adjectif : il s'accorde avec un nom. Les portables sont cher (= coûteux).
- adverbe : il est invariable . Les portables, ça coûte cher.
Attention : au mascul in, on ne met pas d'accent sur le « e ».

cent seize
leçon

Civilisation Dites- l e avec l e pouce ! 22

s· ils avaient à choisir, 90%


des adolescents français préfé­
reraient envoyer des messages
écrits grâce à leur téléphone (les
S M S, short message service ou
textos) plutôt que de parler de
vive voix. M ais ils ne sont pas
les seuls à privilégier ce mode de
communication. 78% des Français
de 18 à 2 4 ans sont « accros »

aux S M S et 80% des moins de


45 ans jugent que c'est la fonction
la plus utile de leur téléphone.
Pour M arc, 35 ans, grand voya­
geur, c'est un moyen de commu­
niquer qui ne dérange pas les voisins et qui passent des déclarations d'amour, des mots
n'est pas soumis aux aléas du voyage (tunnels, tendres, toute une affectivité qui ne se dirait
absence de réseau, etc. ). Ceux qui utilisent pas autrement. Le texto est le message des
les textos pour des raisons professionnelles timides, de ceux qui n'osent pas dire leurs
apprécient la concision des messages « on sentiments. Il a aussi un langage qui soulève
va droit au but, on gagne du temps et de la colère des puristes : écriture phonétique,
l'argent ». Ces messages servent su rtout à lettres ou chiffres qui remplacent des syllabes.
fixer ou à ch anger un rendez-vous, à don­ On dirait des rébus ! Ceux que cela révolte
ner une adresse, une référence, etc. M ais, se moquent d'une expression qui ne permet
contrairement à ce que pourrait laisser pen­ ni subtilité ni profondeur. D'autres y voient
ser ce côté pratique du texto, ce n'est pas inventivité et humour. Les adolescents se re­
comme message utilitaire, encore moins trouvent autour d'un langage commun, d'une
professionnel, qu'il est le plus utilisé. Il sert « écriture code » qui cherche à en dire le plus
essentiellement dans les relations amicales, tout en écrivant le moins. Ils excellent dans
familiales et amoureuses. À travers lui, on la rapidité et l'agilité du pouce. Le moindre
reste en contact permanent avec ses pro­ temps mort est prétexte à tapoter les touches
ch es, son réseau d'amis, sa famille. Par lui de leur mobile.

Expression personnelle orale ou écrite

1. Reliez le texto et sa traduction. 2 . Existe-t-il des abréviations de ce type


a. BJ R 1. Je suis énervé(e). dans votre langue 1
b. A2m' 1 2. Qu'est-ce que tu fais ? Donnez des exemples.
c. KOA2 9 7 3. Bonjour.
d. G la N 4. J 'en ai marre. 3. Rebouvez les motivations des utilisateurs
de textos. Qu'en pensez-vous 1
e. J 'sui N RV 5. A tout à l'heure.
f. G f1 6. A demain.
4. A votre avis, pourquoi le texto a-t-il un tel
g. Kestufé ? 7. Pas de problème.
succès dans les relations personnelles 1
h. Je V 0 6né 8. Quoi de neuf ?
i. AD TA LEU R 9 . J 'a i faim. 5. Pensez-vous que la généralisation des
j. POP 10. J 'a i l a h a ine. textos soit u n danger pour la langue
k. Jenémar 11. J e vais au cinéma . française ?

cent dix-sept
Que savez-vous
leçon
sur l ' Europe ?
23
Écoutez et répondez

1 . Bien des Français sont incapables


de d i re si les affi rm ations su iva ntes
sont vra ies ou fa usses. Et vous ?
É coutez ces douze affi rmations
sur l'Europe et répondez par vra i (V )
ou faux ( F)
o'é P h o n ét i que,
Com ptez u n e étoile par bonne réponse.
ryt h m e et i nt o n a t i o n
Regardez les réponses.
Combien avez-vo us d'étoiles ? Écoutez e t répétez.
a. . . .
b. . . . c. . . . d. . . .
2 . Pa rm i ces sigles, lesq u els avez-vous
entendus ?
TGV - SNCF - RER - OTAN -
M a nière de dire ·
O N U - LMD - SOS.
• Une seu le et même (form u l e d'insista nce) .
• Une m a rée noire ( u n e pollution de la mer
3 . Vous avez entendu deux noms
par des hydrocarbures) .
d e capitales européennes. Lesquels ?

· a u u a;;idoma U O JPnJlSUO:> B f a:> u e 1 (( u e w n 4:>5 U O JlBJ B f :> ? P )) B f 'OS G L J B W


6 a 1 ï \ ·s L · u aA04iaa9 ap a J u o 4 d wAs 96 B f a p a9J 1 l a!O[ e1 ? apo,1 a p a n b 1 s n w B f isa,:i ua;;idoma a u w A 4 ;i :i " l> L G'ZBI> :i " E L · a n b!lSJ n B u ! f U O Jl B W J O!
a u n , p ;;i u B ed wo:i:ie isa a B eis a1 · aJ � B u BJl? aspdaJiua a u n , p U J as ne S J O W L�E ap a fi eis u n J a n paua , p s u e OE � B L ap s a u n a r x n e asodoJd J n b
a w w eJ fioJd u n , p w o u a 1 isa,:) :i · z L ·ieJopop : a :i ·s " /\ ·s "?l! f B U O JlBU eJ d n s a p sed e A,u 1 1
'J ais e w : 1111 'a:>ua:> J t : 1 ·/\ " L L ·/\ oL · s e d aisJxa,u a u fi J I alla:)
:i "L ·saJlS J U J W a p 1 J asuO:) u n a w wo:i l J fi B 1 J asuO:) a 1 · i u a w a u J a l\ n o fi a p alJOS a u n isa U O !SSJ W W O:) e 1 · sai:>U !lS ! P sa:iueis u J x n a p iuos a:) :i ·9 ·iJeµed
a pJa:> u n , p a1oq wAs a 1 iuos S ! B W sAed un:ine iuaiuas9J d aJ au s a 1 J Ol? ZL sa1 :i ·s ·/\ ·17 · u o J u n , 1 a p suO JlOlJlS U J sa1 s u e p s a 1 1 a J:>!UO s a n B u e 1 oz iuawa11anpe
e A I l :! " E "/\ ·z · ( a u u a;;idoma a n b J w o uo:i;;i ;;iin e u n w w O :) ) 3 3 :) e 1 a p l!fie,s I! 'lU Bl\V' ·i4:>JJlS B B l/\I a p ?l!BJl a 1 J e d 'Z66 L u a a99J:> isa 3n;i :! ' L : s96µ.103

cent dix-huit
leçon

Lisez et écrivez 23

Un vrai débat : où s ' arrête l ' Europe ?


T e continent européen n'existe pas en tant qu'unité ture à la Communauté économique européenne
.l...ip hysique. Si l 'on considère les frontières natu­ (CEE) . ancêtre de l 'Union, sans que cela souleve le
relles, ce qu'on appelle l'Europe est « délimité » par moindre débat.
le Caucase et l 'Oural à l ' est, la Méditerranée, la mer Quarante ans plus tard, l ' adhésion de la Turquie
Noire , les détroits du Bosphore et de Gibraltar au sud à l 'Union européenne divise la classe politique
et l'océan Atlantique à l 'ouest. Ce vaste territoire est française et les Français eux-mêmes. Les réticences
appelé l 'Eurasie par les géographes. Historiquement ne manquent pas. Le pays est peuplé de plus de
et j uridiquement, les frontières des pays ont sans 73 millions d'habitants, ce qui le situe entre l 'Alle­
cesse bougé au cours des siècles. Comment donc, magne (83 millions) et la France (63 millions). Avec
auj ourd'hui, choisir où s 'arrêtent les frontières de son taux de natalité actuel , il pourrait être le plus
l 'Union européenne ? important de l 'UE en vingt ans, s 'il y était intégré.
Prenons un exemple : Chypre et la Turquie (voir Il est économiquement et démocratiquement iné­
carte p . 1 2 1 ) . galement développé. Son intégration pèserait donc
Lîle de Chypre est située à 85 km de l a Syrie et à sur l 'Unio n . arguent les uns ; « La Turquie n ' est
400 km des îles les plus orientales de la Grèce. Par sa pas en Europe » avancent, en outre, d ' autres qui
géographie, elle appartient donc au Proche-Orient. considèrent que tout ce qui est à l ' est du Bosphore
Devenue indépendante en 1 960, l 'île se divise bien­ appartient à l 'Asie. Par ailleurs, s'aj oute la peur de
tôt en deux : au sud la république de Chypre et sa flux migratoires massifs, une fois acquise l'adhési()n
communauté grecque (environ 600 000 habitants), turque. Enfin, l ' idée que l ' Europe ait un jour une
entrée dans l 'Union européenne le 1 er mai 2004 et au frontière moyen-orientale inquiète. Mais rétorquent
rn;rd la république turque de Chypre Nord ( environ les « pour » , l ' Europe ne doit pas devenir « un club
300 000 habitants) qui attend que la Turquie entre chrétien » .
dans l'Union pour y entrer à sa suite. L a Turquie patiente depuis s o n dépôt o fficiel d e
Une Turquie qui a, dès 1 952, fait partie de l 'OTAN candidature, e n 1 98 7 . E n décembre 2004 , celle-ci
et ensuite est entrée au Conseil de l ' Europe. Tout a été acceptée et le 3 octobre 2005 ont commencé
naturellement, en 1 96 3 , elle propose sa candida- les négociations d'adhésio n .

C o m p ré h e n s i o n écrite Exp ress i o n éc rite

0 Pourquoi les frontières des pays européens 0 Vo us i ntéressez-vou s à la géopolit i q u e


changeaient-el les autrefois ? en général ? J u stifiez votre réponse.

El Pou rq u o i la Tu rq u i e peut- e l l e d eve n i r l e El Quelle que soit votre réponse à la question


pays le plus peuplé d'Europe ? précédente, com p renez-vous les débats
q u i a g itent les Fra n ç a i s à p ro pos de l a
El S i l a Tu rq u i e n 'est p a s e n E u ro p e , où Tu rq u i e ?
est-el l e ?

Il Avec q u e ls p ays o u rég i o n s l a Tu rq u i e


a-t-el l e des frontières com m u n es ?

O r t h o g ra p h e d'u sage
Ne co nfo ndez p a s un état ( u n e façon d'être)
et l' É tat ( u n pays), toujours avec une m ajuscu le.

cent dix-neuf
23 Grammaire d u texte et vo ca b ulaire

LE VOCAB ULAIRE DE t:ARGUMENTATION

• Un texte ou un discours argumentatif a pour - contester qqch : refuser d'admettre qqch ;


objectif de transmettre des idées mais aussi - réfuter qqch : refuser un argument en disant
de convaincre un interlocuteur. Pour cela, on utilise qu'il est faux.
des arguments et des exemples qui s'opposent
Monsieur, vous cfites que l 'Union européenne est
à d'autres arguments et à d'autres exemples.
une garantie de croissance économique pour tous
Voici des expressions pour introduire les exem­ les pays, je vous réponds (rétorque, réplique) que
ples : je ne citerai qu 'un exemple, un exemple c 'est la garantie d 'un chômage croissant.
suffira, je voudrais citer un exemple, je prendrai
Au contraire, si vous êtes d'accord avec qqn ou
l 'exemple de . . .
qqch, vous pouvez utiliser des verbes comme :
• Certains verbes indiquent que l'on n'accepte pas
- admettre, approuver+ nom :
l'argument de quelqu'un :
J 'admets tout à fait vos arguments. J 'approuve
- rétorquer que : répondre par l'argument contraire, votre initiative.
riposter que (en disant que . . . ) ;
- reconnaître que+ ind. :
- répliquer : répondre brutalement ; Je reconnais que vous avez raison sur ce point.
- objecter que : apporter une preuve contraire ; On est en plein débat, chacun défend son point
- arguer que : utiliser une information comme de vue et essaye de persuader l'autre qu'il a raison.
argument. Très souvent et de manière astucieuse,
Ces verbes sont suivis de l'indicatif. on comm ence par accepter les idées adverses
avant de les réfuter (concession + réfutation).
D ' autres verbes sont suivis d'un nom, comme :
- contredire qqn, démentir qqch : s'opposer à qqn
en disant le contraire de ce qu'il dit ;

Exercice 1 Exercice 2
Divisez le g roupe en deux et organisez Complétez ce texte par des art iculateurs
un débat sur l'intérêt des pays d'une même log iques : à l'encontre de, au lieu de,
régi on de se regrouper. Chacun apportera contre, loin de, malgré.
un argument ( illustré et étayé) pour défen­
La France n ' a cessé de travailler à la construction
dre sa position.
de l ' Europe . . les difficultés internationales et les di­
Attention, ne confondez pas une opinion , exemple :
vergences internes. Auj ourd'hui . . être rej etée, l ' idée
« moi, je suis pour le regroupement de différents pays �
européenne est reprise par l 'ensemble des partis. Les
et une argumentation « j e suis pour parce que . . , sauf
Français ont compris qu' . . de vivre repliés sur eux­
si . . . , etc.
mêmes, ils devaient s 'ouvrir aux autres. Le processus
d'unification de l ' Europe est si bien engagé qu'il est
désormais impossible d'aller . . . cette évolution.

Il ne s ' agit plus d'être pour ou . . . l ' Europe mais de se


poser la question : quelle Europe ?

OR THOGRAPHE GRA M M AT I CALE

Si et un pronom
Attention :

- Si + il (s) -+ s'il(s)
- Si + elle(s) -+ si elle(s)
- Si + on -+ si on

ce nt vingt
leçon

Civilisation La construction e u ro péen n e 23

1 995 > l 'A utriche, la Fi n l a nde et la Suède


Pe n d a n t des si ècles, l es territoi res eu ropéens 2004 > a r r iv é e m a s s iv e d e d i x n o uv e a u x
ont été un ch a m p de bata i l le cont i n u e l . Plus pa r­
p a y s : C h y p re , E sto n i e , H o n g r i e, Letto n i e ,
ticu l i è rement, jusq u ' a u xve siècle, l a Fra nce s'est
L i tu a n i e, M a l te, Po log n e, Tch é q u i e, S l ova q u i e,
battue con t re l es A n g l a i s, p u i s, à p a rti r d u x 1 x e
S l ové n ie.
siècle contre les Al lema nds. À la fi n de la Seconde
2007 > l a Bu l g a ri e et la Rou m a n ie d'entrent d a n s
Guerre m o n d i a le, des hom mes d'affa i res et des
l ' U n io n .
hom mes pol itiques, com m e Jea n M o n n et et Ro­
L.'. E u rope com pte 482,9 m i l l ions d ' h abita nts loi n
bert Sch u m a n se son t rejo i nts pou r d i re « p l u s
deva nt l es États- U n i s (300 m i l l ions) m a i s trè � loi n
ja m a i s ç a » et réfl éch i r au moyen d ' a p porter u n e
derr i è re l a C h i ne ( 1 ,295 m i l l i a rd ) et l ' I nde ( 1 ,057
p a i x du rable aux pays eu ropéens.
m i l l i a rd ) .
Cette pa ix, i l s veu lent l a g a ra nt i r pa r des i ntérêts
Com ment l es E u ropéens vont- i l s fa i re pou r vivre
économ i q ues com m u ns. De l à , n aîtra l ' idée d'u n
m a rch é com m u n le 9 m a i 1 950 (date officiel l e et e n sem ble q u a n d on sa it · que :
- si o n s'e m brasse bea u co u p e n Fra n ce, c'est
com m é morative de l a n a i ssa n ce de l ' E u rope) .
S i x pays pa rt i c i pent a u p rojet : l 'A l l e m a g ne, l e t rès m a l vu en F i n l a nde, en Al l em a g ne ou en
Tchéqu ie.
B é n é l ux, l a Fra nce et l ' Ita l i e.
- si on conduit à d ro ite en Fra nce, c'est le contra i re
E n su i te, l ' E u rope ne fa it que s'a g ra nd i r.
à C h y p re, à M a l te, en I rl a n d e et e n G ra n d e­
1 973 > a d h ésion du D a n e m a rk, de l ' I r l a nde et d u
B reta g ne.
Roya u me-U n i .
- si les piéton s n'em pru ntent pas (toujou rs) l es
1 981 > l a G rèce passa ges pou r traverser l a rue en Fra nce, c'est
1 986 > l ' Espa g ne et le Portu g a l très m a l vu en Suède, en Bel g iq u e et en Al le­
m a g ne.


Moscov

RUSSIE

OCEAN
ATLANTIQUE

500 km

Expression personnelle orale ou écrite

1. Quels pays se cachent dans le Bénélux 1 3. Que pensez-vous de l'Europe, com me


idée, com me réalisation 1
2. Quel pays 8Clllldin ave n'a pas adhéré à
l'Union 1

cent vingt;et un
Qu ' est- ce que
leçon
le b o nheur ?
24
Écoutez et répondez

eANIMATEUR : Vous vous souvenez de Bernard Pivot


qui terminait touj o urs son émission « Apostro­
phes » par des questions comme : « Q u ' est-ce
que l e bonheur parfait pour vous ? » Eh b i e n ,
ce soir, j ' aimerais j uste q u e vous, q u i avez très
simplement accepté de participer à ce débat sur
le moral des Français, vous nous disiez quelles
sont, selon vous, les principales composantes
du bonheur ?

[ . . . ]

1. Relevez toutes les com posa ntes


du bonheur citées dans la conversation .
I l y en a u n e q u i n 'est pas m entionnée.
Laquelle ?

2. Les idées su ivantes sont-el les exprimées ?


a. Le b o n h e u r se m é rite. oui non
b . O n a to u s l e d ro i t a u bo n h e u r. oui non
c. L e b o n h e u r est u n état d ' e s p rit. oui non
d . L e b o n h e u r est u n e
c o u rse-po u rs u ite i n cessa nte . oui non
e. L e b o n h e u r est u n e affa i re
de po l it i q u e . oui non
f. L e b o n h e u r est d a n s l ' i g n o ra n c e . oui non
g . L e bo n h e u r n ' est p a s d e c e m o n d e . oui non

3 . à la fi n de la d iscussion, l'a n i m ateu r O P h o n i e-g ra p h i e


s'écrie : « Sur ce cri du cœur, je vous dis
Écoutez et écrivez.
bonsoir. " a. b . . .
c .
d. . . . . . . . . . .

Que sig n ifie cette expression ? Q u e re m a rq u ez-vo u s ?

0 P h o n ét i que, ryt h m e et i nt o n at i o n
Écoutez et répétez.
a. l.'. a m o u r, l ' a m o u r !
b . Pas forcé m e nt !
c. Et q u ' est-ce q u e vo u s fa ites de l a l i be rté ?
M a n i è re de d i re
d. Et d ' être a u ch ô m a g e, a l o rs vo u s croyez q u e c' est
être l i b re ? • Tom ber à l'eau ( n e pas se réal iser)

cent vingt-deux
leçon

Lisez et écrivez 24
Compréhensi on écrite
Le bonheur,
une idée neuve D O u i est dési g n é p a r « le pre m ier », « le
second » ?
u moment de la Révolution française ( 1 789-
A 1 794), les révolutionnaires, généreux et EJ De q u i est la remarque entre parenthèses
(et pas seulement au ciel) ?
utopistes, revendiquaient le droit au bonheur
pour tous. « Le bonheur est une idée neuve en a. de Saint-Just
Europe » , disait Saint-Just. Un bon siècle et quel­ b. d'Alain
ques guerres plus tard, le philosophe Alain ne c. de l ' auteur du texte
croit plus à la dimension collective du bonheur.
C 'est, selon lui, une affaire privée, mélange de IEJ À q u e l l e croya nce renvo i e cette re m a r­
stoïcisme et d'épicurisme. Pour le premier, seule
que ?
la révolution était capable de fonder un ordre Il On écrit souvent le m ot « H istoi re » avec
absolument nouveau, garantie du bien commun. un g ra n d »h » q u a n d il dési g n e les évé­
Pour le second, seul « est heureux celui qui cultive nements collectifs q u i arrivent à tout u n
son jardin » , c 'est-à-dire celui qui se préoccupe peu ple. Comment comprenez-vous l'ironie
de Georges Pérec quand il dit : « l'Histoire
de lui et de son entourage immédiat.
avec sa g rande hache » ?
Faut-il penser qu'avant 1 789, les Français ne
connaissaient ni douceur de vivre ni plaisirs de
l'existence ? Bien sûr que non ! Si tous n'étaient pas Exp ress i o n éc rite
heureux, loin de là, tous pensaient qu'il pouvait y
avoir une vie heureuse sur terre (et pas seulement D Don nez u n autre titre à ce texte.
au ciel !). Aussi, à intervalles irréguliers, émeutes EJ Après avo i r cherché dans le dicti o n n a i re
et j acqueries * les jetaient-elles dans des révoltes, l e u r d éfi n it i o n , d o n n ez u n exe m p l e d e
sans rien changer à l'organisation de la société. stoïcism e et d'épicu risme q u otidiens.
Mais Saint-Just n'avait pas tort : le bonheur dont
IEJ Expliquez la d ifférence de conception d u
il parlait était un bonheur collectif favorisé par b o n h e u r entre Sai nt-J ust e t A l a i n .

Il Quelle conception du bon heur soutenez­


une politique au service de tous, conception tout
à fait nouvelle en Europe alors.
vous ? Celle de Saint-Just ou cel le d'Alain
D ' abord réduire les inégalités ; remplacer les ou une autre ?
privilèges de la naissance et de la fortune par
une égalité civile donnée par la loi.

Ensuite remédier aux malchances, aux accidents


de la vie par une aide de l ' État. Ainsi, personne
ne serait abandonné à un triste sort.

Le bonheur grâce aux lois alors ?

À l ' époque d'Alain ( 1 868- 1 95 1 ) , les monstruosi­


tés de ! 'Histoire ( « avec sa grande hache » disait
!'écrivain Georges Pérec) ont considérablement
dévalorisé les utopies révolutionnaires et affaibli
la confiance dans les lois.

• Jacqueries : révoltes paysannes.

cent vingt-trois
24 Gra mmaire d u texte et vo ca b ulaire

LES CONNEC TEURS LOGIQUES

Les connecteurs ainsi et aussi peuvent avoir deux • Placés après le verbe, ils indiquent un ajout ou un
sens différents. exemple et n'entraînent pas d'inversion du sujet :
• Placés en tête de phrase ou avant le verbe, - aussi : également
ils indiquent la conséquence et peuvent entraîner J'ai lu Voltaire et je connais aussi les œuvres
une inversion du sujet : de Rousseau.
- aussi : donc, c'est pourquoi - ainsi : par exemple, comme
Il avait oublié de la prévenir, aussi n'a-t-elle pas pu Pendant les travaux, les grands magasins seront
se rendre à la cérémonie. fermés, ainsi les Galeries Lafayette ne rouvriront
- ainsi : donc, par conséquent qu'en septembre.
Les mères portaient les petits sur leurs épaules,
ainsi pouvaient-ils voir tout le spectacle.

MODALISAT ION ET CONNOTAT ION

- Les verbes pouvoir et devoir, le mode conditionnel, des expressions comme peut-être permettent d'atténuer,
de modaliser l'expression d'une opinion.
- Par des adjectifs, des suffixes, des termes positifs ou négatifs, on peut connoter (ajouter du sens) un propos.

Exe r c i c e 1 Exerc i c e 4
Dans le texte (p. 1 23), quel est le sens Essayez de rendre ces 4 phrases plus clai­
de aussi et ainsi ? res en évitant les répétitions.

a. Un jeune homme de 20 a été sauvé de la noyade par


Exe rc i ce 2
un ami : il a sauté du pont Mirabeau tout habillé.
Le texte (p. 1 23) contient des articulations
chronologiques. Relevez-les. b. Le bonheur, le malheur : on en cherche touj ours
un et on en fuit touj ours un.
Exe r c i ce 3 c. La jeunesse et la vieillesse sont contradictoires : elle
À partir de ces éléments, rédigez un texte à peut mais ne sait pas ; elle sait mais ne peut plus.
la 1 re personne en y ajoutant 8 articulations
logiques différentes (de temps, de cause, d. Le philosophe et le poète disent la même chose mais
de conséquence, de concession. . . ) : le philosophe écoute sa raison, le poète écoute son

a. stage de perfectionnement de ski réussi : diplôme cœur.

de moniteur de ski obtenu __. j ob dans les Alpes,


vacances de Noël.
b . argent gagné __. inscription au permis de conduire.
Pas de vo iture pour le moment. Pas nécessaire
à Paris. D é m é nage ment p révu à M o n t p e l l i e r à LES TERMES DE REPRISE (2)
l a rentrée p r o c h aine, voiture utile ; b e a u c o u p J.:un , l'autre ; le premier, le second ; celui-ci, celui-là sont
d ' affaires à transporter, université loin d u centre des termes de reprise (des anaphores) qui permettent à
un auteur de développer son récit sans se répéter et sans
ville. Tramway existe I voiture plus pratique, surtout ambiguïté.
le soir : sorties avec amis.

OR THOGRAPHE GRAMMATI CALE

Le verbe post-posé
Observez : - Il nous a dit : « J'arriverai demain. >>

- « J'arriverai demain >>, nous a-t-il dit.


Quand le verbe introducteur est post-posé, il y a toujours une inversion du sujet.
Rappel : dans ce cas le « t » est une lettre euphonique (Voir leçon 6) .

cent vingt-quatre
leçon

Civilisation Le b o n h e u r selo n l ' O N U 24

l'O N U a d éfin
h i d o u ze c o
sa n s l es qu e ll nd iti o n s
es a uc un o
m m e n e pe ut
être he ure ux
> u n e ra ti
on :
q u of' d t" e n n e
d e 25 0 0 à 40
0 0 ca l o n. e s .
> u n e ba tt
e ri e d 'u ste n s . .
i l es de c u i s i n e p
a r fa m i l l e.
> u n J. e u d
e tro is e n s e
m b l es de v ete m e nt A
d e ch a u ss u re s et d e tro is
s po u r ch a c u n p a i re s
.
> 1 0 0 l i tres d 'e
a u p u re pa r
jo u r
> u n a b ri
d 'a u m o i n s
6 m e' t re s ca rr
o ffra nt u n e és p a r pe rs o
p ro te cti o n a n ne
d e, q u ate co ntr
e l es i nt e m p
> u n e sc o
e, n. e s .
1 a n· sa ti o n d 'a
et l 'a l p h a b éti

u m o · n s s ix . a n s pa r e n f
a nt
sa ti o n co m p
l e te d es a d u
lte s .
> u n ré ce
pt e u r ra d i o p
a r fa m i l l e .
> u n té l év
is e u r po u r 1
0 0 h a b 1" ta n ts .
> u n e b ic yc
l e tte p a r fa m
il le.
> d ix m é d
ec i n s et 50 l i ts d 'h
A
o p 1 ta l p o u r 1

p l u s 1 0 d o l la 0 0 0 0 0 h a b ita
rs d e m éd r" ca n ts
m e nt s pa r pe ,
rs o n n e et p
> d u tra va
a r an.
i. l po u r s u bv
e n i r a ux b es
o i n s d e la fa
m i l l e.
> u n e p ro
te cti o n so ci
a l e po u r l es
o u l e s h a n d ic m a l a d es
a p es
, et l e s vi e ·
i l l a rd s .

Expression personnelle orale ou écrite

1 . Pensez-vous que cette défin ition soit logement l un travail intéressant 8. une vie
celle du bonheur 7 de couple épanouie 9 . des amis 10. pou­
voir parler a vec quelqu'un 1 1 . un emploi
2. Interrogés par l'Institut de sondage
12. trouver la foi.
IPSOS pour le magazine Ça m'intéresse
Et vous ? Feriez-vous les mêmes cla sse­
les Français ont classé du , .r au
12• rang, ce qui les rend heureux : ments 7
1. une famille unie 2. des enfants 3 . une
bonne santé 4. l'amour 5. les amis 6. les 3. Que pensez-vous de ces phrases 7
loisirs 7. un bon travail 8. Fa ire du sport Pour l'auteur de Snoopy, Charles Schulz :

9 . l'argent 10. s 'occuper de soi 1 1 . la foi « Le bonheur, c'était un plat de frites supplé­
12. avoir un passe-temps. mentaires» et pour ! 'écrivain Jules Renard :
I ls ont aussi cla ssé ce qui leur manquait le « Ce n'est que le silence du malheur» 7
plus pour être parfaitement h eureux : « Le malheur des uns fait le bonheur des
1. de l'argent 2. du temps 3 . des enfants autres » ; « On ne fait pas le bonheur des
4. se rendre utile 5. l'amour 6. un meilleur gens malgré eux».

cent vingt-cinq
1. Dans ce texte, le sujet est « u n h o m m e ». 3. Remettez les para g ra p h es su ivants dans
S o u l i g n ez toutes les anaphores ( g ra m ­ u n ord re logique afi n d e constituer un
m aticales ou lexicales) de « u n h o m m e » . texte cohérent . . 1 8 points
. .

. . . / 7 points ( 1 /2 point pa r bonne ré ponse ) a. Et pourtant, beaucoup d'entre elles sont béné­
fiques.
Les voyageurs entre la Belgique e t l 'Allemagne
b. On considère généralement les erreurs de ma­
ont subi beaucoup de retard et de perturbations
nière négative.
l e week-end dernier : un homme, 27 ans, est
c. Par exemple, dans le domaine scientifique, c'est
tombé du train Bruxelles-Bâle. Il tentait d'échap­
souvent grâce à elles que les savants ont fait
per à un contrôle p olicier, samedi après-midi, à
leurs plus belles découvertes.
la hauteur de Zouftgen, sur la frontière luxem­
d. En effet, o n pense souvent q u ' elles sont un
bourgeoise. À l ' approche d'un policier qui lui
demandait d ' ouvrir ses bagages, il a saisi un obstable à la vérité.

pistolet qu'il transportait dans sa valise. Le jeune


homme a entraîné le policier à l ' arrière de la
4. Classez par ordre croissant de m odalisa­
voiture, sous la menace de son arme ; il a tiré
tion les trois phrases su ivantes : . . . 1 3 points
plusieurs coups de feu. Une bagarre a suivi entre
a. C'est vrai que M. Dorémy ne chante pas toujours
lui et le policier, mais celui-ci n'a pu empêcher
parfaitement juste. Il pourrait peut-être envisager
ce voyageur suspect de tomber sur la voie par la
de changer de passe-temps.
fenêtre. Les policiers ont découvert une quantité
importante d'armes dans les bagages du mort. Ce b. M . Dorémy chante faux. Il faut qu'il change de

dernier faisait partie d'un réseau international, passe-temps.

et il était sous surveillance policière depuis de c. M . Dorémy chante abominablement faux. Il ne


longs mois. devrait pas être permis de chanter quand on
chante comme cela.

2. Quel est le rapport logique expri m é


5. Retrouvez dans ce texte, six adjectifs,
d a n s ces p h rases ? . . . / 1 4 points
un adverbe et un n o m à con n otation
a. Comme tout le monde connaît mon ami Théo , négative . . . . 1 8 points
il est inutile que je vous le présente. Au bout de la rue Guénégaud, lorsq u ' o n vient des
b. Tout le monde connaît mon ami Théo , il est quais, on trouve le passage du Pont-N euf, une sorte
donc inutile que je vous le présente. de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine
c. Bien qu'il soit un artiste exceptionnel , plein de à la rue de Seine. Ce passage a trente pas de long et
talent, il n ' a pas le succès qu'il mérite. deux de large, au plus ; il est pavé de dalles j aunâtres,
usées, descellées, suant toujours une humidité âcre ; le
d. Nous ne bougerons pas d'ici jusqu 'à ce que nous
vitrage qui le couvre, coupé à angle droit, est noir de
ayons les résultats de l ' examen.
crasse. Par les beaux jours d'été, quand un lourd soleil
e. Au cas où la pluie continuerait de tomber, l a
brûle les rues, une clarté blanchâtre tombe des vitres
population serait évacuée.
sales et traîne misérablement dans le passage. Par les
f. Il n'en fait qu'à sa tête, il a tout perdu, pourtant vilains j ours d'hiver, par les matinées de brouillard, les
je l'avais prévenu . vitres ne jettent que de la nuit sur les dalles gluantes,
g. Éteignez vos portables dans le train afin de ne de la nuit salie et ignoble.
pas gêner vos voisins. Émile Zola. Thérèse Raquin. 1 867.

C o m p a re z vos réponses avec ce l les du corrigé et com ptez vos p o i nts.

Sco re : . . . 1 40
Compréhension orale Expression orale
Interview de Mme Paratti, psychologue pour enfants 1. On constate, dans les écoles en France,
q u e de plus en plus de jeu nes enfa nts
l:ANIMATEUR : Madame Paratti, bonj our, vous êtes ici
sont ag ités et parfois viol ents. Quelles
en tant que psychologue. spécialisée dans la petite
peuvent être, à votre avis, les raisons
enfance et vous allez nous éclairer sur un débat d'un tel com portem ent ? Est-ce aussi
qui agite tous les Français depuis plusieurs mois : le cas dans votre pays ?
«Peut-on faire passer des tests à de jeunes enfants
2 . Que pensez-vous de la proposition d e
pour prévoir lequel ou lesquels seront délinquants
l'INSERM ?
plus tard ? » D ' abord pouvez-vous nous rappeler
l ' origine de toute cette affaire ? 3. Pa r deux : u n étud i a nt joue le rôle
d'un médecin de l'INSERM qui a participé
à cette expertise ; un a utre joue le rôle
Cô Compréhension orale globale de madam e Pa ratti . Le professeur arbitre
le débat.
1. Quel est le sujet de la d iscussion ?

2. Quels sont les g rou pes d e person n es


q u i s'opposent ?
Compréhension écrite
3. Qu'est-ce q u i vous sem ble être l'i ntérêt
m ajeur de la psych olog u e ?
Compréhension écrite globale
4. Le j o u rn a l iste partage-t-i l l'opinion
de la psychologue ? 1. La création d u m usée d u q u a i Bra n ly
est-elle le résu ltat d'un large consen­
sus ? Justifiez votre réponse par une
Compréhension orale détaillée p h rase d u texte.
1. La psych ologue i nterrogée est très 2. Quels sont les deux poi nts de vue
critiq u e et i ro n i q u e à l'égard du projet q u i s'opposent concernant les objets
de l'INSERM. Relevez les m ots q u i le exposés ?
m o ntrent.
3. Quel peut être l'i ntérêt d'un tel m usée
2. À votre avis, « préve n i r » s i g n ifie ici :
dans l'ave n i r ?
a. arriver avant ; b. empêcher ; c . dépasser.

« préd i re » sign ifie ici : Compréhension écrite détaillée


a. dire l ' avenir 1. Le m usée d u q u a i Bra n ly est-i l le seu l
b . dire du mal de quelqu 'un m u sée, à Paris, à porter u n n o m de lieu ?
c. parler le premier 2. Pou rquoi le term e « arts pri m itifs »

peut- i l paraître a m bi g u ?
3. À votre avis, pourq u o i la psych olog u e
d it-el le « entre 2 4 e t 36 m o i s » e t n o n
« entre d e u x e t trois a n s ».

cent vlngt.eept
Compréhension écrite
Lisez ce texte puis répondez aux q u estions.

« Les fleurs fragiles de la différence * »

1 nauguré par le président du nom de l'ancien quartier


Jacques Chirac le 20 j uin sur lequel il s'élève.
2006, le nouveau grand mu­ Il reste à ce nouveau musée à
sée de Paris, le musée du Quai jouer, sur la scène internatio­
Branly, est dédié aux arts et nale, un rôle de médiateur
civilisations d'Afrique, d'Asie, post-colonial entre les civi­
d'Océanie et des Amériques. lisations.
Il regroupe les collections de En attendant, les obj ets, té­
l'ancien musée de l 'Homme moins de « ces fleurs fragiles
et celles du musée des arts de la différence » que sont les
africains et océaniens, ancien civilisations, se découvrent
musée des Colonies. Il a vu le selon la curiosité du visiteur :
jour après bien des débats et des controverses. Fallait­ seuls, dans une approche esthétique qui pour la
il, en effet, exposer tant d'objets, d'origine parfois première fois met sur le même plan la Joconde et
douteuse, souvenirs volés aux anciens territoires de le masque africain ou accompagnés de cartels plus
l'empire au moment où la fille d'André Breton resti­ didactiques qui précisent leur fonction, dans une
tuait volontairement aux Indiens Kwa kwaka waks un approche universitaire, ethnologique et anthropo­
masque de cérémonie qui était à son père, où l'Italie logique. Plus loin, des écrans multimédias offrent
rendait à l'Éthiopie l'obélisque d'Axoum ? la possibilité de situer géographiquement l 'œuvre

La difficulté à nommer ce musée est un symptôme et d'en comprendre sa fonction. Devenus chefs­

du même malaise : « Musée des arts premiers " ? d 'œuvre du patrimoine mondial , ils resteront sans

« Musée des arts primitifs " ? Ces noms pouvaient doute encore longtemps au cœur du débat : sont-ils

laisser supposer une hiérarchie entre les arts, ce là parce qu'ils signifient quelque chose dans l'histoire

qui est absurde. Il fut aussi proposé « Musée des de l 'humanité ou parce que les Occidentaux, leur

civilisations " ou « Musée des arts non blancs » , ce ont donné une dimension esthétique qui a inspiré

dernier nom étant celui qui aurait été le plus fidèle à des créateurs du xxe siècle, comme Picasso, Braque,

l'esprit de ses créateurs. f'.�ute de consensus, la déno­ Brancusi, Léger et tant d'autres ? Est-il possible de

mination « musée du Quai Branly " est celle qui s'est réconcilier les deux points de vue ? Le musée du

imposée. Ce n 'est pas une première. Pour beaucoup Quai Branly aura à le démontrer.

de Parisiens, le Centre Pompidou c'est Beaubourg, • Claude Lévi-Strauss.

Expression écrite
1. La restitution des objets « volés » vous paraît-el le légit i m e ? Justifiez votre réponse.

2 . Pou rquoi, à votre avis, Lévi-Stra uss appel le-t- i l les civil isations « les fleu rs fra g i l es de la
d ifférence » et q u 'est-ce q u i les menace ?

3. S i l'on vous d o n nait la possibil ité de créer u n m u sée, qu'aimeriez-vous m ontrer


et de q u e l l e m a n i ère ?

cent vingt-huit
Le précis
GRAMMATICAL

Ce précis grammatical développe les points de grammaire


relevés dans la troisième page de chaque leçon
et complète les précis grammaticaux de Festival 1 et 2

1. Autour du verbe

1. Les valeurs des temps de l'indicatif


a. Le présent de narration
b. Le futur prospectif
c. Le passé simple
2. La concordance des temps à l'indicatif

3. Le mode infinitif

4. Les verbes semi-auxiliaires


a. Vous en connaissez déjà certains
b. Les verbes se laisser et se faire
c. Les sens du verbe devoir
d. Les sens du verbe pouvoir
5. Les accords sujet-verbe
a. Aux temps simples
b. Aux temps composés
c. Les participes passés irréguliers
d. Les cas d'accords particuliers
6. L'interrogation indirecte.
Discours direct I discours rapporté

7. L'expression de la négation

Il. L:expression du neutre

Ill. Les circonstances du récit

1. L'expression du temps

2. L'expression de la cause

3. L'expression de la conséquence

4. L'expression du but

5. L'expression de l'opposition et de la concession

6. L'expression de l'hypothèse et de la condition

7. L'expression de la comparaison

8. Attention à quelques connecteurs logiques


a. d'ailleurs I par ailleurs
b. en fait I en effet
c. du moment que, au moment où
d. aussi, ainsi
e. tant que, tant . . . que
f. pourvu que

IV. Tableaux de conjugaison

cent vingt-neuf
Autour du verbe
1. Les valeu rs des temps de l'i n d i catif Le passage du passé au présent de narration puis
au futur prospectif donne au narrateur, et à travers
L'.indicatif est le mode qui permet de décrire, de racon­
lui au lecteur, une impression de toute puissance:
ter, d'expliquer un fait, une action ou une idée dans
il est au cœur des événements, il les maîtrise, il sait
sa réalité présente, passée ou future. C'est pourquoi,
ce qui va arriver.
l'indicatif est le mode qui a le plus de temps : des
temps simples (présent, imparfait, passé simple, c. Le passé simple
futur simple, conditionnel présent) qui expriment une - C'est le temps par excellence du récit écrit et particu­
action en train de se faire et des temps composés lièrement du récit historique sans lien avec le présent.
(passé composé, passé antérieur, plus-que-parfait, Ce récit raconte des faits totalement coupés de la
futur antérieur, conditionnel passé) qui expriment réalité du lecteur. Comme le passé composé, c'est
une action achevée. un temps qui assure la progression de la narration.
Reportez-vous au précis grammatical de Festival 2 pour On le trouve dans les biographies:
retrouver les valeurs habituelles de ces temps. Christian Dior naquit en 7915, à Granville, en Nor­
Ici, nous aborderons essentiellement certains usages mandie. Après la de uxièm e guerre mondiale, il
plus particuliers, notamment à l'écrit: s 'ins talla à Paris où il ouvrit sa propre maison de
c o u ture . Im m é dia te m e n t, il con n u t un s uccès
a. Le présent de narration mondial. Celui-ci se con firma par la créa tion des
On l'utilise dans un récit, à la place d'un temps passé, parfums Dior.
pour actualiser des faits passés et les rendre ainsi
Dans les récits de voyage:
plus proches, plus accessibles à l'interlocuteur. Après deux h e ures de marche, n o us arrivâme s
J 'é ta is en h a u t de l 'arbre, j 'a va is bien vérifié la sur u n h a u t pla teau. L e guide n o u s proposa de
solidité de la corde et je m 'apprêtais à descendre faire une halte avant de con tinuer vers le sommet.
quand, soudain, crac, la branche sur laquelle j'avais Nous commençâmes à n o us ins taller en éercle
posé le pied casse . autour de lui pour écouter ses commen taires sur
L'.usage d u présent dans u n récit a u passé est un la pours uite du voyage. À ce momen t-là, les n ua­
choix stylistique qui permet de rendre le récit plus ges se déchirèrent e t nous apparut, dans to ute sa
vivant, de maintenir l'attention de l'interlocuteur et splendeur, la crê te enneigée du volcan .
de le faire participer « en direct » aux événements Dans l a littérature :
racontés. Le berger, qui ne fumait pas, alla chercher un petit sac
C'est pourquoi, le présent de narration est fréquem­ et déversa sur la table un tas de glands. Il se mit à les
ment utilisé dans les récits historiques: examiner l'un après l'autre avec beaucoup d'attention,
Marie-A n toin e tte n 'é tait pas populaire; le peuple séparant les bons des mauvais (Jean Giono)
lui reprochait d 'être frivole, dépensière et s urtout - Vous remarquerez que le passé simple et l'imparfait
trop attachée à sa pa trie d 'origine : l'Autriche. Alors, s'utilisent dans un rapport identique à celui du passé
quand la fuite du roi est découverte, en juin 1791, composé et de l'imparfait. C'est-à-dire que l'imparfait
les Parisiens crient à la trahison. décrit et, de ce fait, suspend le récit tandis que le
passé simple en assure la progression.
b. Le fu�ur prospectif - Il arrive qu'on trouve, dans un texte au passé sim­
Pour la même raison stylistique, on utilisera, dans un
ple des verbes au passé composé. Ce mélange
récit au passé, le futur prospectif qui permet d'an­ est également un choix stylistique qui permet de
noncer ce qui va arriver et donc de maintenir l'intérêt différencier la valeur des différentes actions. Les
du lecteur. actions au passé simple sont coupées du présent
Marie-An toin e tte n 'é tait pas populaire; le peuple tandis que les actions au passé composé gardent
lui reprochait d 'ê tre frivole, dépensière et s urtou t un lien avec la réalité présente du locuteur.
trop attachée à s a pa trie d 'origine : l'Autriche. Alors, C 'est sous la troisième Rép ublique (1870-1940)
quand la fuite du roi est découverte, en juin 7791, que les Français ont définitivemen t adopté le dra­
les Parisiens crient à la trahison. Cet é vénement peau tricolore, la Marseillaise et la fête du 14 juille t
pèsera lourd au momen t de son procès et lui vaudra qui accompagn ère n t différents é vénements de la
d 'ê tre condamnée à mort. Révolution.

cent trente
2. La c o n c o rdance des temps pu les accompagner, qu 'il les a vait accompagnés
à l'i n d i catif pour les surveiller,
• un verbe principal à l'imparfait ne peut pas
La concordance des temps est une règle qui dit que
être suivi d'un verbe au passé composé :
dans une phrase complexe, le temps du verbe d'une
*Je savais qu 'il n 'a pas pu faire cette erreur-. Je
proposition subordonnée dépend du temps du verbe
savais qu 'il n 'avait pas pu faire ce tte erreur.
de la proposition principale ou d'une autre subordonnée.
La règle de la concordance des temps est surtout
Mais cette règle est surtout vérifiable dans les pro­
appliquée dans le discours indirect, suivant le temps
positions complétives (introduites par que) .
du verbe introducteur :
verbe « principal » verbe subordonné
qu'il arrive
au présent, au futur au présent, au futur,
Je sais qu'il arrivera
au passé composé,
qu'il est arrivé
à l'imparfait
qu'il arrivait à 8 heures.
Je pense qu'il la connaît.
qu'il arriverait
qu 'if la connaîtra bientôt. Je savais
qu'il était arrivé
qu'il l'a connue cet été.
qu'il serait arrivé
qu'il la connaissait
déjà avant. Mais vous pouvez aussi dire:
verbe « principal » verbe subordonné Je sais qu 'il serait déjà arrivé si le train n 'avait pas
au passé (passé composé, à l'imparfait, au conditionnel eu un tel retard.
passé simple, imparfait, présent, au plus-que-parfait.
plus-que-parfait) 3. Le mode i nfi n itif
J'ai pensé qu'il la connaissait.
- L'.infinitif présent ou passé peut jouer le rôle
Je pensai qu'il la connaîtrait
d'un nom. Il en a alors toutes les fonctions.
Je pensais mieux après.
Il peut être :
J'avais pensé qu'il l'avait connue
• sujet
au lycée.
Se pencher hors de la fenê tre est dangereux.
Malgré cette concordance des temps, certaines • attribut
combinaisons seront possibles dans certains contextes, Sa crain te e s t de ra ter son permis de conduire
avec certains verbes et pas avec d'autres. On ne peut encore une fois .
donc pas dire que c'est une règle qui s'applique en • complément de nom
toutes circonstances. Le plaisir de plonger est plus grand que la peur de
mourir.
Par exemple:
• complément direct ou indirect du verbe :
J 'ai appris a ujourd 'h ui seulement que le théâtre fait
Elle adore se balader au bord de la mer.
relâche et que toutes les représen ta tions ne repren­
Sa timidité / 'empêche de parler en public.
dront qu 'en septembre prochain.
• compléments circonstanciels de but, de manière,
Dans cette phrase, les mots aujourd'hui et seulement
de cause, de temps , d'opposition suivant la
actualisent le passé composé « ai appris » et lui don­
préposition qui le précède :
nent une valeur de présent. Ce qui permet ensuite
Elle continue ses études en vue de devenir médecin.
l'utilisation d'un présent et d'un futur.
Il nous a suivis sans faire de bruit.
Autre exemple : Fa ute d 'avoir une très bonne vue, il n 'a pu devenir
Mon père nous disait toujours (a toujours dit, a vait pilo te d 'avion.
toujours dit) que le sourire est une clé qui ouvre bien Après avoir rénové cette vieille maison, ils l'ont louée.
des portes. (la préposition après est toujours suivie d'un infinitif
Le présent de l'indicatif dans la subordonnée se com­ passé)
prend parce qu'il exprime une vérité universelle. Il a accepté ce poste sans savoir ce qui / 'attendait.
Il existe cependant certaines impossibilités : - Un verbe est toujours à l'infinitif après une pré­
• un verbe principal au passé ne peut pas être suivi position autre que en (Il est parti sans payer!
d'un verbe subordonné au futur simple : Elle sera là pour signer le contrat. Elle écoute
*J 'ai pensé qu 'il pourra nous accompagner---t J 'ai la radio en déjeunant) et après un autre verbe
pensé qu 'il pourrait les accompagner, qu 'il a urait (Il sait nager. Il veut bien venir avec nous. Il

cent trente et u n
déteste se promener sous la pluie) mais il ne La politesse : Tu peux me donner ton numéro de
l'est jamais après les auxiliaires être et avoir. portable, s'il te plaît ?
- L.'.infinitif peut être utilisé à la place d'une pro­
position pour exprimer une interrogation :
5. Les acco rd s s ujet-verbe
Que dire ? Où aller ?
ou un ordre a. Aux temps simples
Frapper a va n t d 'entrer, SVP sujet singulier ---+ verbe au singulier ; sujet pluriel
- Certains infinitifs sont devenus des noms com­ ---+ verbe au pluriel
muns : le rire, le sourire, le souvenir, le dîner, La maison en tourée d'un jardin correspond au rêve
le déjeuner, le goûter, le parler, etc. d 'une majorité de Français.
Les vieilles maisons traditionn el/es ont beaucoup
de charme.
4. Les verbes semi-auxi l ia i res
I l existe trois types de verbes : les verbes pleins b. Aux temps composés
(manger, partir, téléphoner à), les auxiliaires (avoir et Quand le verbe est à un temps composé, c'est le
ê tre) et les semi-auxiliaires (aller, venir de, se mettre participe passé qui prend ou non l'accord.
à, commencer à, ê tre en train de, con tin uer à/de, Rappel:
- avec l'auxiliaire être, le participe passé s'accorde avec le
finir de, arrê ter de, laisser, faire, se laisser, se faire,
sujet:
devoir, falloir, pouvoir).
Nous sommes arrivés de nuit à Rome.
Les semi-auxiliaires sont toujours suivis d'un verbe Les voisins sont partis en week-end.
à l'infinitif. Fatigués, ils sont montés jusqu'au sommet avec le télé­
phérique.
a. Vous en connaissez déjà certains :
• C'est le cas des verbes à la forme passive:
- aller + infinitif ---+ futur proche : L.:exposition a été inaugurée en janvier dernier.
Attends une minute, je vais le faire. Le président est élu tous les cinq ans.
- venir de + infinitif ---+ passé récent: • C'est aussi celui des verbes pronominaux :
Ne quittez pas, je / 'appelle, elle vient de ren trer. Quand ils sont toujours pronominaux: Elle s'est souvenue
de son adresse sans aucune difficulté.
- D'autres expriment le début, le déroulement ou
Quand ils sont réfléchis ou réciproques et n'ont pas de
la fin d'une action :
complément d'objet direct: Elle s'est promenée jusqu'à la
Elle était en train de mettre du linge à sécher dehors tombée de la nuit. Une fois chez elle, elle s'est lavée puis
quand il a commencé à pleuvoir. s'est couchée. (attention : elle s'est lavée# elle s'est lavé
les cheveux).
b. Les verbes se laisser et se faire Atte ntion à l'orthographe de certains participes passés:
I ls sont plus difficiles à comprendre : observez les l'école qu'elle a créée rencontre un grand succès.

différences. - avec l'auxiliaire avoir, le participe passé s'accorde avec le


à
_

complément d'objet, condition qu'il soit direct et placé


. Il s 'e s t coup é les ch e ve ux---+ I l a lui-même coupé
avant le verbe :
ses cheveux. La cocarde tricolore que les révolutionnaires ont cho1Si� comme
Il s 'e s t fait couper les ch e ve ux---+ Quelqu'un lui a emblème a été offerte à Louis XVI le 77 juillet 7789.
coupé les cheveux à sa demande.
Il s 'est laissé couper les che ve ux---+ Quelqu'un lui a c. Les participes passés irréguliers
coupé les cheveux mais on ignore s'il est vraiment
d'accord.

c. Les sens du verbe devoir Le bébé a bien dormi.

L'.obligation : Nous devons tous payer des impôts. tenir, venir, courir -u ---> tenu, venu, couru

L'.éventualité : Il y a de la lumière, les enfants doivent je suis venue en deux minutes car j'ai couru.
ê tre ren trés. acquérir -is ---> acquis

Il a acquis une grande expérience.


d. Les sens du verbe pouvoir
La capacité: Ce t é tudiant peut très bien ré ussir s 'il -ert ---> ouvert, offert,
ouvrir, offrir, souffrir
souffert
le ve ut.
J'ai ouvert la porte: il m'a offert un bouquet de fleurs.
La probabilité: Pren ez des imperm éables, il p e u t
mourir -ort---> mort
pleuvoir ce week-end.
La permission : Vous pouvez sortir de table, les enfants. Il est mort en 1968.

cent trente-deux
6. L:interrogation indirecte et le discours
rapporté

a. L'interrogation indirecte
J'ai lu un article qui m'a beaucoup plu.
Il y a trois manières de poser une question directes :
J'ai connu quelqu'un qui n'a bu que de l'eau pendant
toute sa vie.
Tu m 'aimes ? Est-ce que tu m 'aimes ? M 'aimes-tu ?
Mais, il n'y a qu'une seule manière de reprendre une
rire, suivre -i --+ ri, suivi
question dans un discours rapporté :
On a souvent ri ensemble. Elle a suivi les autres. verbe introducteur + mot interrogatif
-is--+ pris, mis Où vas-tu ? Oui vois-tu ? À quelle heure rentres-tu ?
prendre, mettre,
comprendre, promettre --+ Ma copin e est très jalouse. Elle me demande tou­
jours où je vais, qui je vois, à quelle he ure je ren tre !
J'ai pris du pain, je l'ai mis dans mon sac.
J'ai compris qu'il avait promis de revenir. C 'est l 'enfer !
Comme dans le passage du discours direct au
dire, écrire, cuire -it--+ dit, écrit, cuit
discours rapporté, il faut veiller aux changements:
Il a dit: «À table, C'est cuit ! » • des pronoms personnels, des pronoms et des
faire, satisfaire -ait adjectifs possessifs afin qu'on comprenne qui
parle et de qui.
J'ai fait un voyage qui m'a satisfait entièrement.
Es t-ce que tu a im e s ma n o u velle coiffure ? On
craindre, plaindre -aint prend ta voiture ou la mienne pour aller en boÎte ?
Les voisins se sont plaints du bruit. --+ Elle veut savoir si j'aime sa nouvelle coiffure et si on
prend sa voiture ou la mienne pour aller en boÎte.
peindre, éteindre, atteindre -eint
• des temps de l'indicatif lorsque le verbe introduc­
Il a éteint la télé vers minuit.
teur est à un temps du passé.
joindre -oint Tu vas me présen ter à tes parents et on se mariera

Il a joint l'utile à l'agréable.


bientôt ?--+ Elle m 'a demandé si j'allais la présenter
à mes paren ts e t si on se marierait bientôt.
naître -é --+ né
verbe de l'interrogation à l'interrogation
Il est né en 1998
directe indirecte
au présent --+ à l'imparfait

au futur --+ au conditionnel présent


apercevoir
au futur antérieur --+ au conditionnel passé
Il a fallu renoncer à la balade car il a plu toute la journée.
au passé composé --+ au plus-que-parfait
(s') asseoir -is à l'impératif --+ de + infinitif

Il s'est assis par terre les autres temps --+ pas de changement

• Des expressions de temps


d. Les cas d'accords particuliers
Si le contexte est dans le présent (même journée par
- Les mots collectifs comme: la famille, la foule, tout le
exemple), les expressions de temps ne changent pas:
monde, même s'ils expriment une quantité plus qu'une
On va a u cin éma ce soir ou demain soir ? Elle
singularité sont suivis d'un verbe au singulier :
me demande si nous allons au cin éma ce soir o u
La foule, en silence, attendait / 'arrivée du cortège. demain soir.
- Les expressions de quantité comme : bien des, Elle m 'a demandé (ce ma tin) si n o us allions a u
nombre de, beaucoup de sont suivis d'un verbe cinéma ce soir ou demain soir.
au pluriel : Mais si le contexte est dans le passé (décalage de
Bien des Européens connaissen t mal / 'his toire de temps entre l'interrogation directe et l'interrogation
l 'Union. indirecte), elles changent ainsi :
- Les expressions de quantité comme la plupart hier--+ la veille
des, la majorité des sont généralement suivies avant-hier--+ l'avant-veille
d'un verbe au pluriel : la semaine dernière--+ la semaine précédente
La plupart des Fran çais ne connaiss e n t pas les aujourd'hui--+ ce jour-là
paroles de la Marseillaise. demain--+ le lendemain

cent trente-trois
après-demain --. le surlendemain Exemple : Fin du procès de Mme Budimir, en direct
la semaine prochaine --. la semaine suivante du tribunal de Nan terre :
ici--. là Très solennellement, le juge s 'est adressé à Mme Budi­
Les mots interrogatifs (pour une interrogation partielle) mir: « Vous êtes coupable d'avoir voulu utiliser la célébrité
Où, quand, commen t, pourquoi, combien, qui, quel d'une grande marque à des fins personnel/es. »

jour ? ne changent pas et n'entraînent pas d'inversions Dans le discours rapporté, les paroles prononcées
du sujet dans l'interrogation indirecte. sont en quelque sorte « neutralisées », intégrées à
Les autres mots interrogatifs (pour une interrogation la syntaxe de la phrase. À l'écrit comme à l'oral cela
totale) changent: est signifié par un verbe introducteur suivi d'une
Est-ce que--. si proposition complétive commençant par « que » :
Que ou qu 'est-ce que--. ce que - Fin du procès de Mme B u dimir, en direct du
Qu 'est-ce qui / qu 'il--. ce qui/ ce qu'il tribunal de Nan terre :
Ils suivent des verbes comme: demander, savoir, vouloir Très solennellement, le juge s 'es t adressé à Mme
savoir, s 'in former: Budimir et a déclaré qu 'elle é tait coupable d 'a voir
- Qu 'est-ce que tu fais a vec tes copains ? Est-ce voulu utiliser la célébrité d 'une grande marque à
que je peux venir a vec vous ? Qu 'es t-ce qui se des fins personnel/es.
passe ? po urquoi tu ne me réponds pas ? Rappe l

--. Ma copine est très curieuse, elle veut toujours pour conserver la cohérence du discours et comprendre qui dit
quoi, vous devez faire les transformations nécessaires des pro­
savoir ce que je fais a vec mes copains. Elle me
noms personnels, possessifs et des adjectifs possessifs.
demande sans cesse si elle peut venir a vec nous Pour la concordance des temps, voir plus haut, page 131.
et veut savoir ce qui se passe. Elle s 'énerve et ne Attention
comprend pas pourquoi je ne réponds pas. Certains verbes ne peuvent pas être utilisés comme verbe
introducteurs du discours rapporté parce qu'ils ne peuvent
b. Le discours direct pas être suivis de la conjonction « que ». Par exemple, vous
Il met en scène des interlocuteurs et fait entendre à ne pouvez pas dire: *Elle m'a rassuré qu'elle connaissait bien
la route et qu'elle conduirait prudemment.
l'identique les paroles prononcées par quelqu'un. À
La langue utilise alors une astuce pour garder tout son sens à la
l'oral, la personne qui parle imite parfois celle dont phrase : on ajoute en disant que après le verbe introducteur :
elle reprend les paroles et reproduit son accent ou Elle m'a rassuré en me disant qu'elle connaissait bien la route
ses intonations. À l'écrit cela est signifié par les deux et qu'elle conduirait prudemment.

points et l'ouverture de guillemets.

7. L'express i o n de la négat i o n

1. Les différentes formes Les différents sens exemples

non Négation totale qui porte sur la Tu portes un jean ? - Non.


ne...pas phrase entière ou sur le verbe. Je ne sais pas conduire.

ne ... jamais à aucun moment Elle ne parle jamais d'elle.


ne ... pas encore pas maintenant mais bientôt Ils ne sont pas encore mariés.
sans + un nom, +inf. Il les tutoie sans les connaÎtre.

ne ... plus avant oui, maintenant non. Il ne travaille plus.


ne .. guère pas beaucoup, pas souvent. On ne voit guère le soleil ici.

ne ... nulle part dans aucun endroit Je ne le trouve nulle part.

ne ... rien aucune chose. Il ne veut rien.

ne ... personne aucune personne. On n'a vu personne.

ne ... que seulement Il ne se déplace qu'en métro.

cent trente-quatre
2. La répétition de la negation

ne ... ni ... ni La négation porte sur plusieurs Elle n'aime ni le bleu ni le vert.
éléments.
ne.. . pas . ..ni Il ne pense pas qu'elle vienne ce soir ni un autre soir.

ne . .ni ne Elle ne rit ni ne pleure, elle est choquée.

aux temps simples de chaque côté du verbe Je ne peux pas, je ne sais pas, je ne veux pas plonger

aux temps composés de chaque côté de l'auxiliaire Je ne suis jamais venu ici, je n'ai guère le temps
de me balader.

à l'impératif de chaque côté du verbe Ne touchez pas cette plante !


(interdiction)

à l'infinitif avant le verbe (interdiction) Ne pas se pencher, danger !

5. Le cumul des négations


ne ... plus jamais Je ne l'inviterai plus jamais chez moi.


ne .. . jamais personne Ici, on ne croise jamais personne.

... personne nulle part Il n'y a personne nulle part dans ce village.

personne ne .. . jamais rien Personne ne me dit jamais rien à moi '

Attention! Je ne raconterai plus jamais Uamais plus)


Jamais et plus peuvent permuter de mensonges.
sans que cela change le sens.
Rien et personne sont toujours
en dernière position

6. La double négation

Plusieurs termes négatifs Elle annule la négation Je ne peux pas ne pas le faire.
dans une même phrase ---> elle peut exprimer
une affirmation, une obligation

---> elle veut signifier le contraire Cet examen, ce n'est pas rien !
(=c'est important)
·
7. Le cas de rien et de personne

Employés seuls, ils peuvent être Valeur négative Il ne s'intéresse à rien et rien ne lui plaÎt.
sujets ou compléments du verbe. Personne ne m'a vu et je n'ai vu personne.
Ils sont toujours accompagnés
de ne.

8. Quelques particularités
·

le ne explétif après certains Pas de valeur négative. Elle était rentrée avant que les douze coups
verbes (craindre, avoir peur, . . .), Usage facultatif, recherché. de minuit ne sonnent.
certaines conjonctions (avant Sa suppression ne change pas le Je crains qu'il ne se soit perdu dans les bois.
que, à moins que ...), après un sens de la phrase. C'est un travail beaucoup plus important
comparatif (plus que, moins que. . ). que je ne le pensais.
quand jamais n'est pas Dans certaines expressions Il est parti à jamais (=pour toujours).
négatif comme à jamais (recherché, Si jamais tu recommences, tu seras puni.
littéraire), si jamais (très fréquent), (=si par hasard)
il n'y a pas de valeur négative.

la négation sans pas Valeur négative. C'est vrai Madame, je n'ose vous le dire en face.
quelques verbes comme cesser, Formes recherchées, littéraires On ne cesse de vous le répéter.
oser, pouvoir et savoir peuvent Je ne peux vous répondre.
s'utiliser avec ne seul. Il ne veut ni ne peut vous recevoir.

cent trente-cinq
Il
L'expression du neutre
En français, la grande majorité des mots appartient • ce = le fait que «Tom ait eu un grave accident ».
au genre masculin ou au genre féminin. Il arrive ce­ Ça est une forme familière de ce, très utilisée à
pendant qu'on ait besoin de reprendre une idée, une l'oral.
Tu peux faire ce que tu veux, � m 'es t égal.
action ou un indéfini (les choses, tout le monde).
Dans ces cas-là, on utilise des pronoms (personnels,
• �
ce= n'import quelles choses
• ça= que tu fa ses ces choses
démonstratifs, relatifs ou interrogatifs) neutres.
Mets ta cein ture en voiture, sans quoi tu auras
Exemples: \�-:.
une amen dl �"! i°'-�
L ucie es t amoureuse, ne le répé tez à personne,
• quoi= mettre sa ceinture
c 'es t encore un secret. Avec quoi es t-ce que tu répares les chaises ?
• le= le fait que « Lucie soit amoureuse » • quoi= quelle��&
Tom a eu un grave accident, ce qui a complètemen t Chacun pour soi, c 'es t la devise des égoïs tes
bouleversé ses projets d 'avenir. • soi= réfléchi indéfini

Ill
Les circonstances du récit
1. L'express i o n d u temps Dès qu 'elle en ten d ce chan teur à la radio, elle se
met à danser
a. La notion de temps est très complexe. J 'ai le temps de lire le jo urnal en a ttenda n t que tu
Elle peut exprimer une chronologie entre différentes reviennes du sport.
actions (avant, pendan t, après), une durée de l'action Atte ntio n
(en, pour, dans, pendant), une répétition, une habitude Quand plusieurs subordonnées de même nature se suivent,
la deuxième et les suivantes doivent �tre introduites par la
(chaque jour, tous les mois), un moment précis (ce
conjonction que. La dernière proposition est coordonnée à la
soir), une date (le 8 juillet 2006). précédente par et.
E l le s'exprime: J'ai le temps de lire le journal en attendant que tu reviennes du sport,
- après des conjonctions dans des phrases subor­ que tu prennes une douche et que nous nous mettions à table.

données : - après des prépositions

à I' indicatif au subjonctif . + un nom + un infinitif


.. '

quand (sta ndard), lorsque avant que, en attendant À, lors de (littéraire), dès, Après (+infinitif passé),
(plus formel) ; dès que, aussitôt que, jusqu'à ce que, après, au moment de, au moment de, avant de,
que, à peine . .. que (idée le temps que, d'ici à ce pendant, durant, au cours de, en attendant de,
d'immédiateté) ; une fois que, que (idée de postériorité) depuis, au fur et à mesure le temps de
après que (idée d'a ntériorité) ; de, avant, en attendant,
au moment où ; comme jusqu'à, d'ici à
(+i mparfait, l ittéra ire = a lors que) ;
pendant que (idée de d u rée) ;
Ap rès s o n voyage en A frique, il a vait b ea u c o up
alors que, tandis que (idée
de s i m u ltanéité) ; tant que, changé.
aussi longtemps que (idée Avant de faire cons truire de nouvelles tours à Paris,
de d u rée identique à celle d'une il fa ut en déba ttre.
a utre action) ; depuis que,
Attentio n à la préparation à peine suivie d'un participe passé:
maintenant que, à présent
que (idée de com mencem ent) ; À peine nommée à la direction, elle a dû faire face à de graves
chaque fois que (idée problèmes au sein de l'entreprise.

de répétition) ; à mesure que, avec un gérondif (un même sujet pour les deux
au fur et à mesure que verbes):
(idée de prog ression)
Je l 'ai aperçu en sortant de chez moi.

cent trente-six
'(�' à l'indicatif '_,,,
. � .,_, �

- . au subjonctif
avec des adverbes ou des compléments de
temps: parce que (généra lement placé après la pro­ soit que ... soit que
position principale) ; étant donné que, vu (touj o u rs ensemble,
Demain, les gra n des va can ces c o m men cen t.
que (fait indubitable, sowent officiel, adminis· exp r i m e d e u x causes
Je voudrais partir tout de suite. tratif) ; puisque (cause connue ou évidente, poss ibles) ; ce n'est
utilisée comme argument de prewe-> sowent pas que ... c'est
b. !:antériorité dans les subordonnées en tête de phrase) ; sous prétexte que que (+ i n d icatif),
temporelles : (ca use fausse ou contestable) ; d'autant non que . .. mais
Dans les propositions subordonnées de temps in­ plus que (jamais en tête de phrase.ajoute (+ verbe à l ' i nd icatif) =

une cause à une cause déjà exprimée) ; cause poss i b l e éca rtée
troduites par des conjonctions comme : après que,
comme (en tête de phrase, plus formel) s u ivie de la vra ie ca u s e .
aussitôt que, dès que, lorsque, quand, à peine . . . que
il existe un rapport chronologique entre différents É tant donné que le bureau de vote a fermé à 20 heures, . ..

temps de l'indicatif : nous n 'a urons pas les résulta ts a vant 22 heures.
Puisque le 1er Mai est un jour férié en France, beaucoup
1•e action ze action
de Français ne travaillen t pas ce jour-là.
au présent Mon gâtea u n 'es t pas très ré ussi, soit que j 'y aie mis
au passé composé
elle le prête à sa meilleure
Dès qu'elle a lu un livre,
amie.
trop de farine, soit que je l 'aie laissé trop cuire.
Marc es t exaspérant, ce n 'es t pas qu 'il soit méchan t
au plus-que-parfait a l'1mparfa1t
mais c 'es t qu 'il veut to ujours avoir raison I
Quand ils avaient fini i/s allaient s'asseoir
de jardiner, sous le pommier. Attention ! Quand plusieurs subordonnées de même nature se
suivent, la deuxième et les suivantes doivent être introduites
au passé antérieur au passé simple par la conjonction que. La dernière proposition est coordonnée
Lorsqu 'ifs se furent i/s racontèrent leur à la précédente par et.
réchauffés, mésaventure. Les Français se sentent seuls parce que, aujourd'hui, les
familles sont souvent éclatées, que la vie urbaine est moins
au passé surcomposé au passé composé
conviviale et que les nouveaux moyens de communication ont
Dès qu'ils ont eu appris i/s ont téléphoné
favorisé /'indépendance de chacun.
la nouvelle, à tous leurs amis.
- après une préposition
au futur antérieur ....-��.�
. t'.. -

au futur simple
• ' '.• ' � .• �a>�··... �..

Après que les douze coups ·. + un no·m: un pron o


· m + un infinitif
on pourra s'embrasser.
de minuit auront sonné,
En raison de (cause souvent matéri e l l e Pour (+ infinitif passé 1 ;

au conditionnel présent au conditionnel passé


ou a d m i n i strative) ; à cause d e (ca use faute de;
négative) ; grâce à (ca use positive) ; à force de
Le médecin pourrait prescrire !orsqu 'if aurait eu les
par (+ un nom a bstrait sans article) ;
/es médicaments appropriés, résultats de l'analyse.
étant donné, vu (cause a d m i n i strative,
off i c i e l l e ) ; faute de (cause inexistante
Les propositions subordonnées de temps sont mo­
=

parce que . . . ne pas) ; à force de (idée


biles: elles peuvent se placer avant ou après la pro­ de qua ntité concrète ou abstraite) ;
position dont elles dépendent. sous prétexte de

Attention
Il a dit cela par colère.
À la construction de la proposition avec la conjonction à peine. .
que: Po ur avoir conduit trop vite, il a dû payer une forte
Placée au début de la phrase, elle entraîne une inversion du amende.
sujet et n'est utilisée qu'à l'écrit: par des mots de liaison : car (jamais en tête de
À peine se furent-ils reconnus qu'ils tombèrent dans les bras
phrase), en effet (qui donne une explication) :
l'un de l'autre.
À l'oral, elle est fréquemment utilisée après le verbe ou entre
Les vacances hors de chez soi ne son t pas encore
l'auxiliaire et le participe passé : un droit pour to ut le monde. En effet, 25 à 30%
Il était à peine arrivé chez lui que le téléphone sonnait déjà. de Français ne parten t jamais.
par la ponctuation. Les deux points introduisent
également une explication:
2. L'express i o n de la cau se
!..:Europe s 'agrandit toujours : en jan vier 2007, deux
Elle sert à donner une explication vraie, fausse ou nouveaux pays ont rejoin t l 'Union.
supposée à une action, un événement, une idée. Elle par la juxtaposition:
répond à la question : pourquoi ? Il fa ut rentrer, il pleu t.
E lle s'exprime : par un participe ou un gérondif:
après des conjonctions, dans des phrases subor­ Travaillan t trop, elle es t tombée malade.
données à l'indicatif ou au subjonctif : En voulant faire mieux, il a fait pire.

cent trente-sept
- par une proposition participe : - par des mots de liaison : donc, alors, c 'es t pour­
Le tourisme se développan t, certaines Îles perden t quoi, par conséquen t, en conséquence.
leur a uthen ticité. Le climat es t très do ux et ensoleillé dans cette
( Le participe et le verbe principal ont des sujets région, c 'es t pourquoi les maisons ont des toits
différents.) presque pla ts et de grandes fenê tres.
- par la ponctuation. Les deux points peuvent in­
3. L'express i o n de la c o n séq uence troduire une conséquence :
ici, vous avez un quartier historique : il es t impos­
a. La conséquence.
sible d 'y cons truire des tours.
Elle est le résultat logique d'une cause exprimée
Quelquefois, dans un contexte simple, la juxtapo­
dans la première partie de la phrase. La cause et
sition de deux événements suffit à exprimer un
la conséquence sont les deux facettes de la même
rapport de cause à effet :
médaille. On parle d'ailleurs de rapport de cause
Il pleut, il fa ut ren trer.
à effet. On oppose aussi souvent la conséquence
(résultat obtenu___.. verbe à l'indicatif) au but (résultat b. L'expression de la conséquence au subjonctif.
recherché, espéré ___.. verbe au subjonctif). Il arrive que la conséquence dépende d'une appré­
La conséquence s'exprime : ciation subjective qui la présente non plus comme
- après des conjonctions, dans des phrases su­ réalisée mais comme seulement possible car soumise
bordonnées à l'indicatif généralement : à une condition, d'où l'usage du subjonctif. C'est le

Sans idée d'insistance Avec une idée d'insistance cas avec des locutions conjonctives comme :
- assez/trop + verbe ou adjectif ou adverbe + pour
Au point que ; Verbe+ tellement que/tant que
si bien que; tellement+ adjectif/
que + verbe au subjonctif :
de sorte que; adverbe+ que Cette salle es t trop petite pour qu 'on y tienne / 'as­
de manière que; si+ adjectif/adverbe+ que semblée générale (condition non remplie, résultat
de façon que tellement de+ nom+ que
tant de+ nom+ que
négatif :l'assemblée générale ne se tiendra pas
un tel/de tels/de telles+ dans cette salle).
nom+ que
- assez de/trop de + nom + pour que + verbe au
à tel point que
de telle sorte que subjonctif :
Il y a eu assez d 'inscrits pour que le cours puisse
Ils ont acheté une maison de sorte qu 'ils ne sont plus a voir lieu (con dition remplie, rés ulta t positif: le
dérangés par le bruit des voisins. cours a eu lieu).
Ils parlen t tous tellemen t fort que plus personne se Attentio n ! Les conjonctions au point que, si . . . que, tellement/
comprend. tant . . . que peuvent être suivies d'un verbe au subjonctif quand
Elle a fait de tels progrès en français que ses pro­ la proposition principale est négative ou interrogative:
Est-il dangereux d'escalader ce sommet au point qu'on doive
fesseurs sont d 'accord pour l 'en voyer en France finir
en interdire l'accès ?
ses é tudes.
L'exercice n'est pas si difficile que vous soyez obligés d'y
Faites bien attention à la construction de la subor­ passer tout le week-end.
donnée de conséquence : un des éléments de la
conjonction se trouve dans 1.a proposition précédente,
4. L'express i o n d u but
avant que:
Le but est un résultat recherché, désiré mais qui n'est
Elles ont tellemen t cha n té hier soir gy_ 'el/es ont la
pas encore réalisé. C'est pourquoi, le subjonctif est
gorge enrouée ce ma tin.
le mode de la proposition subordonnée de but.
La guide était� gentille avec chacun d'entre nous que
nous l'avons invitée à venir nous voir, dans notre pays. La conséquence s'exprime :
Attentio n ! Quand plusieurs subordonnées de même nature se - après des conjonctions suivies d'une subordon­
suivent, la deuxième et les suivantes doivent être introduites née au subjonctif : de sorte que, de façon que, de
par la conjonction que. La dernière proposition est coordonnée
manière que (attention, ces conjonctions peuvent
à la précédente par et.
La réunion a été si longue qu'il n'a pas eu le temps de dîner, qu'il
être utilisées pour exprimer une conséquence et à ce
est rentré à son hôtel et qu'il s'est couché immédiatement. moment-là, elles sont suivies d'un verbe à l'indicatif),
- après au point de+ un infinitif : pour que, a fin que, de peur que :
C 'est incroyable, il es t amoureux au poin t d'oublier Ils ont décidé d 'acheter une maison de sorte qu 'ils
tous ses a utres rendez-vous ! ne soien t plus dérangés par le bruit des voisins.

cent trente-huit
Attention ! Quand plusieurs subordonnées de même nature se Pendan t les repas, les Anglais garden t un bras sur
suivent, la deuxième et les suivantes doivent être introduites
les geno ux tan dis que les Fran ça is doiven t mettre
par la conjonction que. La dernière proposition est coordonnée
à la précédente par et.
les deux mains sur la table.
J'ai acheté plusieurs billets de concert pour qu'on aille voir Ne jetez plus vos jeans, même s 'ils son t déchirés ou
Johnny Hallidav, qu'on puisse inviter Max qui est un fan et salis, c 'es t la grande mode !
qu'on soit placés ensemble.
Quelles que soien t les explications, la situation reste
Attention ! Quand la subordonnée a le même sujet que la prin­
con fuse et tendue.
cipale, vous devez remplacer la proposition par un infinitif :
*J'aimerais beaucoup apprendre l'arabe pour que je puisse
Bien qu 'il y ait de moins en m oins de paysans, les
travailler dans un des pays du Maghreb --+ J'aimerais beau­ Français res ten t très a ttachés a ux paysages et a ux
coup apprendre l'arabe pour pouvoir travailler dans un des activités de la campagne.
pays du Maghreb.
Si do ucemen t qu 'ils a vancen t, ils ne peuven t pas
- après des prépositions
empêcher le chien de se réveiller.
+un nom +un infinitif ( s ujet principal Att e nti o n
est l e m ê m e q u e l e s ujet
s u bordonné)
Quand plusieurs subordonnées de même nature se suivent,
la deuxième et les suivantes doivent être introduites par la
Pour ; en vue de ; Pour, afin de ; de peur de ; conjonction que. La dernière proposition est coordonnée à la
de peur de ; de crainte de de crainte de ; de manière à, précédente par et.
de façon à Même si la mode est au noir , que les jupes doivent être très
courtes et que tous les mannequins portent des bottes, on
Il vérifie tout de peur d 'une erreur. voit toutes sortes de style dans la rue.
Elle met toujours plein de petits mots partout dans la - après des prépositions :
maison pour être sûre que ses enfants n 'oublient rien.

5. L'express i o n de l'oppositi o n
e t de la c o n cess i o n
Il n'est pas toujours facile de distinguer l'opposition de Il con tin ue à planter des arbres malgré les difficultés

la concession. C'est souvent une question de contexte climatiques.

et particulièrement de contexte argumentatif. Ce Les Fran çais veulen t gagner plus d 'argen t quitte à

qui est une simple opposition (contraste entre deux travailler plus.

faits): Il n 'a plus vingt ans mais il se conduit comme - après des mots de coordination et des adverbes :
un jeune homme, peut devenir une concession (un mais, or, au con traire, par con tre, à / 'in verse, pour­
argument de stratégie argumentative) : c 'es t vrai, tant, néanmoins, cependan t, quand même (après
il n 'a plus vingt, pourta n t, il se conduit comme un le verbe ou en fin de phrase):
jeune homme. Ce n 'es t pas un acteur très connu, il a quand même
Ce sont souvent les mêmes mots qui servent à intro­ reçu un prix d 'in terpré ta tion à Cannes.
duire l'opposition et la concession. Mais la conces­ Cette femme me salue chaque jour, o r, je ne la
sion « s'annonce » souvent par un verbe: convenir, connais pas.
reconnaÎtre, une expression verbale : c 'es t vrai que Att e ntio n à or. Généralement, i l signifie mais. Cependant,
parfois, il veut dire : il se trouve que:
ou un mot comme certes; avant d'être réfutée :
J'avais un portable tout neuf, or on me l'a volé hier.
Se loger à Paris est un vrai casse-tê te, j 'en con viens,
- avec l'expression avoir beau: très fréquente à
c 'es t de plus en plus difficile, néanm oins ce n 'es t
l'oral, elle se place toujours en tête de phrase.
pas une raison pour vouloir cons truire des tours de Le journalis te a bea u insis ter, le min is tre refuse
plus de 50 m . de dire ce qu 'il pense de ce scandale.
L'.opposition et l a concession s'expriment géné­
ralement : 6.L'express i o n de l'hypothèse
- après des conjonctions, dans une proposition
et de la c o n d it i o n
subordonnée:
Comme l'opposition et l a concession, l'hypothèse et
À l'indicatif Au subjonctif Au conditionnel la condition sont traitées ensemble car, bien souvent,

Tandis que, Bien que, quoique ; Quand bien même


elles sont introduites par les mêmes mots.
alors que, si (aussi)
+adjectif/ Cependant, on peut distinguer l'hypothèse de la
même si adverbe + que condition. La première est une supposition (souvent
quel que + être
en tête de phrase) qui n'induit pas de conséquence

cent trente-neuf
directe, la seconde (souvent après la principale) est Tu nous rejoins en mé tro, à moins que tu (ne) veuilles
nécessaire à la réalisation de l'action principale. prendre ta voiture pour pouvoir rentrer tranquillemen t
Si un jour j 'ai des enfan ts, je leur ferai apprendre après.
une ou deux langues é trangères. - après des prépositions :
J 'apprendrai une ou deux langues é trangères si
c 'es t indispensable pour trouver du travail.
L.'.hypot hèse et la condition s'expriment souvent :

- après la conjonction si
Atte ntion aux temps utilisés dans les subordonnées de condi­ Je partirai vers trois heures à condition d 'a voir fini la
tion et d'hypothèse. Généralement, la concordance des temps rédaction de mon rapport.
est la suivante mais il y a des variables suivant le contexte, le
Sans une pièce d 'identité, je ne peux pas vous re­
registre de langue et les intentions du locuteur :
mettre cette lettre.
• Si + présent ---> présent ou futur dans la principale
S'il fait beau, je sors me promener (idée d'habitude) - avec un gérondif ou (plus rarement) un participe
S'il fait beau demain, je sortirai me promener présent :
• Si + imparfait ---> imparfait ou conditionnel présent dans la En éco u ta n t mieux les gens a vec qui on vit, on
principale
é viterait bien des disputes.
Partan t à 8 heures au lieu de 8 heures et demie,
S'il faisait beau, je sortais me promener (idée d'habitude
dans un contexte passé)
S'il faisait beau, je sortirais me promener.
tu serais toujours à l 'heure à tes cours .
• Si + plus-que-parfait ---> conditionnel passé dans la principale - avec sinon, sans ça ou autrement qui permettent
S'il avait fait beau, je serais sorti me promener d'introduire une condition sans répéter les idées
Ce qui est certain c'est que le " si » d'hypothèse ou de condition déjà exprimées:
ne peut jamais être suivi d'un verbe au futur, au conditionnel
Il faut diversifier les sources d 'énergie, sinon nous
ou au subjonctif. ( Ne le confondez pas avec le " si » de l'in­
terrogation indirecte. Voir plus haut). a llons à la catas trop he ( = 1 1 faut diversifier les
Quand la proposition par " si » exprime une hypothèse non sources d'énergie, si nous ne les diversifions pas,
réalisable, on dit qu'il s'agit d'un irréel du présent ou du passé nous allons à la catastrophe).
suivant le temps du verbe :
Si j'étais un garçon, je porterais des cheveux longs (éventualité 7. L'express i o n d e la compara i s o n
improbable, hypothèse irréalisable) ---> irréel du présent
Si j'avais été élu, j'aurais aussitôt augmenté les bas salaires
On peut comparer des choses semblables (avec
(éventualité non réalisée, hypothèse irréalisable désormais) même, autant) ou des choses différentes (avec plus,
---> irréel du passé moins) . La comparaison peut porter sur des adjectifs,
- par deux propositions au conditionnel : des noms, des verbes ou des adverbes.
Vous auriez écouté le déba t, vo us auriez appris On utilise des comparatifs :
quels sont les enjeux du xxf siècle ( = si vous aviez La France es t plus petite que l'Allemagne.
écouté le débat, vous auriez appris quels sont les L'Union européenne regroupe plus d 'habitan ts que
e
enjeux du xx 1 siècle) les É ta ts-Unis.
- après d'autres conjonctions + une subordonnée : Elle mange a u tant que son frère.

à l'indicatif au subjonctif au conditionnel , Il es t plus souven t en province qu 'à Paris .


On peut comparer :
Sauf si, Registre standard : Au cas où
- des qualités équivalentes, supérieures ou inférieu­
excepté si à condition que, (idée d ' éve ntu a l ité)
pourvu que, à moins res : a ussi / plus / moins + adjectif ou adverbe +
que, en admettant que que + nom ou pronom :
en supposant que,
La ville de Marseille est plus peuplée que Bordeaux.
à supposer que
(idée de condition peu - des quantités équivalentes, supérieures ou inférieures :
proba ble) autant de / plus de / moins de + nom + que
Registre soutenu : Il a a u tant de chats que sa voisine.
pour peu que (idée
de condition minimale) ;
- des actions ou des états équivalents, supérieurs ou
si tant est que (idée inférieurs : verbe + autant que / plus que / moins que:
de condition et de doute) Ils ont raté l 'examen : ils ont moins travaillé que leurs
La RATP pré voit des pro tections du résea u a u cas copines.
où la Seine déborderait à nouveau. - une progression :
Beaucoup de jeunes sont prêts à partir à / 'étranger à de plus en plus / de moins en moins + un adjectif
condition que ce soit pour travailler dans / 'humanitaire. ou un adverbe

cent quarante
Ce t en fant est de plus en plus éveillé. • + un adverbe : comm e toujours
de plus en plus de / de moins en moins de + un nom C 'est parfait comme toujours.
ta utomne arrive, il y a de moins en moins de feuilles - après ainsi que, de même que+ n om
dans les arbres. La Bulgarie ainsi que la Roumanie on t rejoin t l'Union
verbe + de plus en plus / de moins en moins européenne en 2007
C 'e s t dé c e va n t : les g e n s vo te n t de m o ins e n
- avec des adjectifs : pareil à, semblable à, tel que
moins.
(= comme)
- une progression parallèle :
Ses in quié tudes s o n t semblables a ux tie n n e s/
plus / moins + verbe, plus / moins + verbe
telles que les tiennes.
Plus j'écoute les nouvelles, plus je suis pessimiste.
Atte nti o n à l ' a dj ectif tel : il prend le genre et le nombre du
Moins j'écoute les nouvelles, plus je suis optimiste. mot qui le suit dans des phrases comme:
autant + proposition . . . autant + propos ition J 'aime les matériaux nobles, tel le bois.
A u ta n t j 'a im e la mer, a u ta n t je ne s upporte pas la
- avec l'adverbe davantage ( = plus)
montagne.
Si tu veux garder ta ligne, tu dois manger moins
Atte nti o n aux compa ratifs i rrég u l i e r s :
e t bouger da va n tage.
bon ---> meilleur ---> bien ---> mieux
mal ---> pire (plus mauvais existe aussi)
petit ---> plus petit (par la taille) ; ---> moindre (par la valeur) 9 . Atte nt i o n à q u e l q u es c o n n ecte u rs
O n utilise les s uperlatifs quand on veut mettre en l o g i q ues
évidence un élément par rapport à un ensemble ou Vous avez certainement remarqué que quelques mots
un certain degré de qualité. de liaison ont plusieurs sens ou des usages difficiles.
- le plus/le moins + adjectif / + adverbe Ces connecteurs logiques sont très utilisés dans le
C 'es t le plus grand m usée du monde . discours argumentatif. Ne les confondez pas.
A ttendez grand-père, c 'est lui q u i marche l e plus
lentemen t. a. d'ailleurs I par ailleurs
- le plus de /le moins de + nom • d 'aille urs : idée de cause supplémentaire qui ren­
- verbe + le plus/le moins force la première cause exprimée
2002, c 'est l 'année où il a plu le moins en France. Je ne peux pas t 'accompagn er car je n 'ai pas le
temps et d 'ailleurs tu ne me l 'as pas demandé .
Les supe rlatifs i r r é g uliers correspondent aux com­
• p a r ailleurs : idée d'addition
paratifs irréguliers :
J 'ai pré vu de déménager en avril. Par ailleurs, j 'ai
meilleur ---+ le�a/les meilleur(es) m i e u x ---+ le/la/les
démissionné de mon poste pour en trer dans une
mieux
plus grosse boÎte .
moindre ---+ le/la�es moindre(s) pire ---+ le/la�es pire(s)

La comparaiso n peut aussi s'exprimer : b. en fait I en effet


• en fait : en réalité. On revient sur ce qu'on a dit
- après des co njo nctions, dans une subordonnée à
précédemment.
l'indicatif : comme, ainsi que, de même que + faire
Je de vais partir en Inde en janvier, en fait ce sera
(anaphorique), comme si ( + verbe à l'imparfait)
se ulem ent en mars.
Ils se con duis e n t comme le fon t les héros des
• en e ffet : valeur explicative. On donne des raisons
jeux vidéo.
supplémentaires ou on apporte des preuves qui
Ma mère me parle comm e si j 'avais dix ans !
renforcent ce qui a été dit précédemment.
- avec la co njo n cti o n comme
La gestion mondiale de l 'eau es t très importante .
• + un nom ou un pronom
En effet, de nombreux pays souffrent d'une pénurie
Il est gen til comme son père. Je prendrai un ca fé,
d'eau qui nuit gravement à la santé des habitants.
comme lui.
• + une conjonction de temps : comme quand c. du moment que, au moment où
Tu es tout rouge comme quand tu as couru longtemps. • du moment que : valeur causale, synonyme de
• + une préposition : comme pour + un nom ou un puisque plus une idée de temps. Placé en tête de
infinitif, comme par + un nom, comme avec phrase, il est utilisé pour introduire un argument
• + un nom de preuve.
Tu t 'é tourdis de travail comme pour o ublier ton Du m om e n t que les prom esses électorales n e
chagrin. s o n t pas ten ues, les gens n 'ont plus con fiance e n
Il a s urgi deva n t moi comme par magie . ceux qui fon t de la politique.

ce nt quarante et un
• au moment où : valeur de temps. Indique un mo­ • ainsi : de cette façon
ment précis. Ils s e marière n t et e uren t beaucoup d 'e n fa n ts .
Au moment où / 'émission comm ençait, il y a e u Ainsi se terminent les contes.
u n e panne d 'électricité. • ainsi : par exemple, tel
Les révolutionnaires croyaient au bonheur collectif
d. aussi, ainsi
Ainsi Saint-Just.
• aussi : également, lorsqu'il est placé après le verbe.
Il permet d'ajouter un élément d'information dans e. tant que, tant . . . que
la phrase. • tan t que : idée de temps, de durée ( = aussi long­
Ils ont visité de nombreux musées et vu aussi des temps que)
marchés en plein air. Tan t que l 'orage grondera, nous res terons dans la
• aussi : donc, lorsqu'il est placé en tête de phrase. Il voiture.
a alors une valeur de conséquence. Surtout utilisé • tan t . . . que : idée de conséquence
à l'écrit, il entraîne une inversion du sujet. Il a tant marché que ses chaussures se sont trouées.
Le bonheur est une notion difficile à définir, aussi f. pourvu que + subjonctif: condition ou souhait
s uscite-t-el/e de nombre ux déba ts passionnés. suivant le contexte
• ainsi : aussi, donc Je croira i en vo tre in nocence po urvu que vo us
Placé en tête de phrase, il oblige égalem ent à m 'en donniez la preuve .
l'inversion du sujet. C 'est u n rendez-vous important, pourvu qu 'il se
La Tunisie o ffre des séjours peu ch ers. Ainsi, les passe bien !
retraités français peuven t-ils passer plusieurs mois
au soleil.

IM
Tableaux de conjugaison
ÊTRE .

Présent Imparfait Passé simple Futur Passé composé Plus-que-parfait

je s u i s j'éta i s je fus je serai j ' a i été j'ava i s été


tu es tu éta i s tu f u s tu s e r a s tu a s été tu a v a i s été
il e st i l éta it il fut il s e ra il a été il a v a it été
nous sommes n o u s éti o n s nous fûmes nous serons n o u s avons été n o u s a v i o n s été
vous êtes VOUS étiez vous fûtes vous s e r e z v o u s avez été vous a v i e z été
i l s s o nt i l s éta i e nt i l s f u r e nt i l s s e r o nt i l s o nt été i l s ava i e nt été

Subjonctif Subjonctif passé Conditionnel présent Conditionnel passé Impératif

q u e je s o i s q u e j ' a i e été je s e r a i s j'a u ra i s été


q u e tu s o i s q u e tu a i e s été tu s e r a i s tu a u ra i s été Sois !
q u ' i l s o it q u ' i l a it été i l s e r a it il a u r a it été
q u e n o u s soyo n s q u e n o u s ayo n s été nous serions n o u s a u r i o n s été Soyons !
q u e v o u s soyez q u e vous ayez été vous s e r i e z v o u s a u ri e z été S oyez !
q u ' i l s s o i e nt q u ' i l s a i e nt été ils s e r a i ent i l s a u ra i e nt été

Infinitif Participe présent Gérondif Participe passé

être éta nt en éta nt été


avo i r été

cent quarante-deux
Ta b l e a u x d e co nj u g a i s o n

AVOI R
Présent Imparfait Passé simple Futur Passé composé Plus-que-parfait
j'ai j'ava i s J'eus j'a u r a i j'ai eu j'ava i s e u
tu as t u ava i s tu e u s tu a u r a s tu a s e u tu a v a i s e u
'

il a il a v a it i l eut i l a u ra il a eu i l a v a it e u
n o u s avons nous avions nous eûmes n o u s a u ro n s nous avons eu nous avions e u
v o u s avez v ou s aviez vous e ûtes v o u s a u re z v o u s avez e u vous aviez eu
i l s ont i l s a v a i e nt i l s e u rent i l s a u ront i l s o nt eu ils ava i e nt eu

Subjonctif Subjonctif passé Conditionnel présent Conditionnel passé Impératif


q u e j'aie q u e j ' a i e été j'a u r a i s j'aurais eu
q u e tu a i e s q u e tu a i e s été tu a u ra i s tu a u r a i s e u Aie !
q u' i l a it q u ' i l a it été il a u ra it il a u ra it e u
q u e n o u s ayons que nous ayo n s été nous a u ri o n s n o u s a u ri o n s e u Ayo n s !
q u e v o u s ayez que vous ayez été v o u s a u ri e z v o u s a u ri e z e u Aye z !
q u ' i l s a i e nt q u ' i l s a i e nt été ils a u r a i e nt i l s a u ra i e nt e u

Infinitif Participe présent Gérondif Participe passé

a vo i r ayant e n a y a nt eu
a vo i r e u

AIMER
Présent Imparfait Passé simple Futur Passé composé Plus-que-parfait

j'a i m e j'a i m a i s j'a i m a i j'a imerai j'ai aimé j'ava i s a i m é


tu a i m e s tu aimais tu a i m a s tu a i m e r a s tu a s a i m é tu a v a i s a i m é
il aime i l a i m a it il a i m a il aimera il a aimé i l a v a it a i m é
nous aimons nous aimions nous aimâmes n o u s a i m e ro n s nous avons aimé nous avions aimé
vous aimez v ou s a i m i e z v o u s a i m âtes v o u s a i m e re z v o u s avez a i m é v o u s aviez a i m é
i l s a i m ent i l s a i m a i e nt i l s a i m è rent i l s a i m e ront i l s o nt a i m é i l s a v a i e nt a i m é

Subjonctif Subjonctif passé Conditionnel présent Conditionnel passé Impératif

que j'aime que j'aie aimé j'a i m e r a i s j'aurais aimé


q u e tu a i m e s q u e tu a i e s a i m é tu a i m e r a i s tu a u ra i s a i m é Aime !
q u'il aime q u ' i l a it a i m é i l a i m e ra it il a u ra it a i m é
que nous aimions q u e n o u s ayons a i m é n o u s a i m e ri o n s n o u s a u ri o n s a i m é Aimons !
q u e v o u s a 1 m 1 ez q u e v o u s ayez a i m é v o u s a i m e ri e z v o u s a u ri e z a i m é Aimez !
q u ' i l s a i m e nt q u ' i l s a i e nt a i m é i l s a i m e ra i e nt i l s a u ra i e nt a i m é

Infinitif Participe présent Gérondif Participe passé

aimer a i m a nt e n a i m a nt aimé
avo i r a i m é

cent quarante-trois
Ta b l e a u x d e conj u g a i s o n

SE LEVER
Présent Imparfait Passé simple Futur Passé composé Plus-que-parfait

je me lève je me levais je me leva i je me lèverai je me suis levé je m'éta is levé


tu te lèves tu te levais tu te levas tu te lèveras tu t'es levé tu t'éta is levé
il se lève i l se levait il se leva il se lèvera il s'est levé il s'éta it levé
nous nous levons nous nous levions nous nous levâ mes nous nous lèverons nous nous sommes levés nous nous étions l evés
vous vous levez vous vo u s leviez vous vous levâtes vous vous lèverez vous vous êtes levés vous vous étiez levés
ils se lèvent i l s se l ev a i e nt ils levèrent ils se lève ront ils se sont levés ils s'éta ient levés

Subjonctif Subjonctif passé Conditionnel présent Conditionnel passé Impératif

q u e je m e l ève q u e j e m e sois levé je me lèverais j e m e s e r a i s l evé


q u e tu te l è v e s q u e tu te s o i s l evé tu te l è v e r a i s tu te s e r a i s l evé Lève-toi !
q u ' i l se lève q u ' i l se s o it l evé i l se lève r a it il se s e ra it l evé
q u e nous n o u s l e v i o n s q u e n o u s n o u s soyo n s l evés nous n o u s l è v e r i o n s n o u s n o u s s e r i o n s l evés Levo n s - n o u s !
q u e v o u s v o u s l eviez que v o u s v o u s soyez l evés vous v o u s l è v e r i e z v o u s v o u s s e r i e z l evés Levez-vo u s !
q u 'i l s se l èvent q u ' i l s s e s o i e nt l evés i l s se l èvera i e nt i l s se s e ra i e nt l evés

Infinitif Participe présent Gérondif Participe passé

se l e v e r se l e v a nt en se l e v a nt l evé
s' être levé

ALLER
Présent Imparfait Passé simple Futur Passé composé Plus-que-parfait

je v a i s j'a l l a i s j'a l l a i j'irai je suis allé j' éta i s a l l é


t u vas tu a l l a i s tu a l l a s tu i r a s tu es a l l é tu éta i s a l l é
il va i l a l l a it il a l l a i l ira i l est a l l é i l éta it a l l é
nous a l lons nous allions nous a l l â mes nous irons nous sommes allés n o u s éti o n s a l l é s
vous a llez vo u s a l l i e z v o u s a l l âtes vous i rez vous êtes a l l é s v o u s éti ez a l l é s
i l s v o nt i l s a l l a i e nt i l s a l l è rent ils i ront i l s s o nt a l l é s i l s éta i e nt a l l é s

Subjonctif Subjonctif passé Conditionnel présent Conditionnel passé Impératif

que j'aille q u e je sois allé j'irais je serais a l l é


que tu ailles que tu sois allé t u irais tu s e r a i s a l l é Va !
qu'il aille q u ' i l s o it a l l é i l i r a it il s e r a it a l l é
que nous allions q u e n o u s soyo n s a l l é s nous irions nous serions allés Allons !
q u e vous a l liez q u e v o u s soyez a l l é s vous iriez vous seriez allés Allez !
q u ' i l s a i l l e nt q u ' i l s s o i e nt a l l é s i l s i r a i e nt i l s s e r a i e nt a l l é s

Infinitif Participe présent Gérondif Participe passé

aller a l l a nt en a l l a nt allé
être a l l é

cent quarante.quatre
Ta b l e a u x d e co nj u ga i s o n

DEVOIR
Présent ...... it . Passé simple Futur Passé composé Plus-que-parfait

je dois j e d ev a i s je dus j e d ev r a i j'ai dû j'ava i s d û


tu d o i s tu d eva i s tu d u s tu d ev r a s tu a s d û t u ava i s d û
i l d o it i l d ev a it i l d ut il d evra i l a dû i l ava it d û
nous d evons n o u s devi o n s nous dûmes nous devrons n o u s avo n s d û n o u s avions d û
v o u s d evez vous deviez v o u s d ûtes vous d evrez vous avez dû v o u s aviez d û
i l s d o ivent i l s d eva i e nt i l s d u r e nt i l s d evront ils ont d û i l s ava i e nt d û

Subjonctif Subjonctif passé Conditionnel présent Conditionnel passé Impératif

q u e je d o ive que j'aie dû j e d ev r a i s j'a u r a i s d û


q u e tu d o iv e s q u e tu a i e s d û tu d e v r a i s tu a u ra i s d û Dois !
q u ' i l d o ive q u ' i l a it d û i l d e v r a it il a u r a it d û
q u e n o u s devions q u e n o u s ayo n s d û n o u s d ev r i o n s n o u s a u ri o n s d û D ev o n s !
q u e v o u s d ev i e z que vous ayez dû v o u s d evriez v o u s a u ri e z dû D evez !
qu'ils d o iv e nt q u ' i l s a i e nt d û i l s d evra i e nt i l s a u r a i e nt d û

Infinitif Participe présent Gérondif Participe passé

d ev o i r d evant e n d eva nt dû
avo i r d û

Attention à l ' a c c e nt c i rc o nflexe s u r l e u d u p a rti c i p e p a s s é : j ' a i d û . . .

FAIRE
Présent Imparfait Passé simple Futur Passé composé Plus-que-parfait

je fais je faisais je fis je ferai j ' a i fa it j'ava is fa it


tu fa i s tu f a i s a i s tu f i s tu f e r a s tu a s fa it tu a v a i s fa it
il fa it i l f a i s a it il fit il f e r a i l a fa it il ava it fa it
nous faisons nous faisions n o u s fîm e s nous ferons n o u s avo n s fa it n o u s a v i o n s fa it
v o u s f a ites vous f a i s i e z v o u s fîtes vous ferez v o u s avez fa it v o u s a v i e z fa it
i l s font i l s fa i s a i e nt i l s fi r e nt i l s f e r o nt i l s o nt fa it i l s ava i e nt f a it

Subjonctif Subjonctif passé Conditionnel présent Conditionnel passé Impératif

q u e je fasse que j'a i e fa it je f e r a i s j'a u r a i s fa it -

q u e tu fasses que tu a i e s fa it tu fe r a i s tu a u ra i s fa it Fais !


q u ' i l fasse qu'il a it fa it il f e r a it il a u ra it f a it
q u e n o u s f a ss i o n s q u e n o u s ayo n s fa it nous ferions n o u s a u ri o n s f a it Faisons !
q u e vous fassiez q u e v o u s ayez fa it vous feriez v o u s a u ri e z fa it F a ites !
q u ' i l s f a s s e nt q u ' i l s a i e nt f a it i l s fera i e nt i l s a u ra i e nt fa it

Infinitif Participe présent Gérondif Participe passé

fa i r e fa i s a nt en fa i s a nt fa it
avo i r f a i r e

Attention à l a forme i r ré g u l i è r e : v o u s f a ites et à l a p r o n o n c i at io n : n o u s fa i s o n s = [nufai5] ;


il fa i s a it = [ilfau.:].

cent quarante·cinq
Ta b l e a u x d e c o nj u ga i s o n

FINIR
Présent Imparfait Passé simple Futur Passé composé Plus-que-parfait

je fi n i s je finissais j e fi n i s j e fi n i r a i j'a i f i n i j'ava i s fi n i


tu fi n i s tu fi n i s s a i s tu fi n i s tu fi n i r a s tu a s fi n i t u a v a i s fi n i
i l f i n it il fi n i s s a it il f i n it i l fi n i r a i l a fi n i i l a v a it f i n i
nous finissons n o u s fi n i s s i o n s n o u s finîm e s n o u s fi n i ro n s nous avons fini n o u s a v i o n s fi n i
vous finissez vous finissiez v o u s fi nîtes v o u s fi n i rez v o u s avez f i n i v o u s a v i e z fi n i
i l s f i n i s s e nt i l s f i n i s s a i e nt i l s fi n i re nt i l s fi n i ront i l s ont fi n i i l s ava i e nt fi n i

. Subjonctif Subjonctif passé Conditionnel présent Conditionnel passé Impératif

q u e j e fi n i s s e q u e j'a i e f i n i j e fi n i r a i s j ' a u r a is f i n i
q u e tu fi n i s s e s q u e tu a i e s fi n i tu f i n i r a i s tu a u ra i s fi n i Fi n i s !
q u'il finisse q u ' i l a it f i n i i l f i n i r a it il a u ra it f i n i
q u e n o u s fi n i s s i o n s q u e n o u s ayons fi n i nous finirions n o u s a u ri o n s fi n i Fi n i s s o n s !
q u e v o u s fi n i s s i e z q u e v o u s a y e z fi n i v o u s fi n i ri e z v o u s a u ri e z f i n i Finissez !
q u ' i l s f i n i s s e nt q u ' i l s a i e nt fi n i i l s fi n i r a i e nt i l s a u ra i e nt fi n i

Infinitif Participe présent Gérondif Participe passé

finir fi n i s s a nt en f i n i s s s a nt fi n i
avo i r f i n i

S e c o nj u g u e nt c o m m e fi n i r : b ât i r, c h o i s i r, fl e u r i r, g u é ri r, o b é i r, p u n i r, réfl é c h i r, r e m p l i r, r é u n i r, r é u s s i r . . .

POUVOIR
Présent Imparfait Passé simple Futur Passé composé Plus-que-parfait

je p e u x je pouvais je pus j e p o u rr a i j'ai pu j'ava i s p u


tu p e u x tu p o u v a i s tu p u s tu p o u rr a s tu a s p u tu ava i s p u
i l p e ut il p o u v a it i l p ut il p o u rra i l a pu i l a v a it pu
nous p o uv o n s n o u s p o uv i o n s nous pûmes n o u s p o u rrons nous a v o n s pu nous a v i o n s pu
v o u s p o uvez vo u s p o u v i e z v o u s p ûtes vous p o u rrez v o u s avez pu vous aviez pu
i l s p e uvent i l s p o u va i e nt i l s p u r e nt i l s p o u rront ils o nt pu ils ava i e nt pu

'
Subjonctif .Subjonctif passé Conditionnel présent Conditionnel passé Impératif

q u e je p u i ss e que j'aie pu j e p o u rr a i s j'a u r a is p u


q u e tu p u i s s e s q u e tu a i e s p u. tu p o u rr a i s tu a u ra i s p u
q u ' i l p u isse q u ' i l a it pu i l p o u rra it il a u ra it p u
q u e nous p uissions q u e n o u s ayons p u nous p o u rrions n o u s a u ri o n s p u
q u e vous p u issiez q u e v o u s ayez p u vo u s p o u rriez v o u s a u ri e z pu
q u ' i l s p u i s s e nt q u ' i l s a i e nt p u i l s p o u rra i e nt i l s a u ra i e nt p u

Infinitif Participe présent Gérondif Participe passé


pouvoir p o uva nt en p o uva nt pu
avo i r p u

Atte nti o n , c e v e r b e est très i r ré g u l i e r : p r é s e nt : j e p e u x, tu p e ux, i l p e ut ; futu r : j e p o u rra i ; s u bj o n ctif i r ré g u l i e r ;


p a s d ' i m p é ratif.

cent quarante-six
Ta b l e a u x d e c o nj u g a i s o n

PRENDRE
Présent Imparfait Passé simple Futur Passé composé Plus-que-parfait

je p r e n d s je prenais je pris je prendrai j'ai pris j'ava i s p r i s


tu p r e n d s tu p r e n a i s tu p ris tu prendras tu a s p r i s tu a v a i s p ris
il prend i l p r e n a it il p rit il p r e n d r a il a pris i l a v a it p r i s
nous prenons nous prenions n o u s p rîm e s n o u s p r e n d ro n s nous avons pris nous avions pris
v o u s p r e n ez vous preniez v o u s p rîte s v o u s p r e n d rez v o u s avez pris v o u s aviez pris
i l s p r e n n e nt i l s p re n a i e nt i l s p r i r e nt i l s p r e n d ront i l s ont p r i s i l s ava i e nt p r i s

Subjonctif Subjonctif passé Conditionnel présent Conditionnel passé Impératif

q u e je prenne q u e j'aie pris je prendrais j'aurais pris


q u e tu p r e n n e s q u e tu a i e s p r i s tu p r e n d ra i s tu a u ra i s p r i s Prends !
q u ' i l p re n n e q u ' i l a it p r i s i l p r e n d ra it il a u ra it p r i s
que nous prenions q u e nous ayons pris nous prendrions n o u s a u ri o n s p r i s Prenons !
q u e vous preniez que vous ayez pris v o u s p r e n d ri e z v o u s a u ri e z p r i s P r e n ez !
q u ' i l s p re n n e nt q u ' i l s a i e nt p r i s i l s p r e n d r a i ent ils a u r a i e nt pris

Infinitif Participe présent Gérondif Participe passé

prendre p re n a nt e n p r e n a nt pris
avo i r p r i s

S e c o nj u g u e nt c o m m e p r e n d r e : l e s v e r b e s a p p re n d re, c o m p r e n d r e, s u r p r e n d r e.

SAVOIR
Présent Imparfait Passé simple Futur Passé composé Plus-que-parfait

je s a i s je savais je sus je saurai j'ai su j'ava i s s u


tu s a i s tu s a v a i s tu s u s tu s a u ra s tu a s s u tu a v a i s s u
i l s a it il s a v a it il sut i l s a u ra il a s u i l a v a it s u
nous savons nous savions nous sûmes n o u s s a u ro n s n o u s avons s u nous avions su
v o u s savez v o u s saviez v o u s sûtes vous s a u rez vous avez s u v o u s aviez s u
i l s savent i l s sava i e nt i l s su rent i l s s a u ront i l s ont s u i l s a va i e nt s u

Subjonctif Subjonctif passé Conditionnel présent / Conditionnel passé Impératif


q u e je s a c h e que j'aie su j e s a u ra i s j'a urais su
q u e tu s a c h e s q u e tu a i e s s u tu s a u r a i s tu a u r a i s s u Sache !
q u'il sache q u ' i l a it s u i l s a u r a it il a u ra it s u
que nous sachions q u e n o u s ayo n s s u n o u s s a u ri o n s n o u s a u ri o n s s u Sachons !
q u e v o u s s a c h i ez q u e v o u s ayez s u v o u s s a u ri e z v o u s a u ri e z s u S a c hez !
q u ' i l s s a c h e nt q u ' i l s a i e nt s u i l s s a u ra i e nt i l s a u r a i e nt s u

Infinitif Participe prése,-it Gérondif f>articipe passé

savoir s a c h a nt en s a c h a nt su
a vo i r s u

Attention a u s u bj o n ctif e t à l ' i m p é ratif i r ré g u l i e rs : q u e j e s a c h e - s a c h e , s a c h o n s, s a c h ez.

cent quarante-sept
Ta b l e a u x d e conj u g a i s o n

- -

VENIR
Présent Imparfait Passé simple Futur Passé composé Plus-que-parfait

je v i e n s je venais je vins je viendrai je suis venu j ' éta i s v e n u


tu v i e n s tu v e n a i s tu v i n s tu v i e n d r a s tu es v e n u tu éta i s v e n u
i l v i e nt il v e n a it il v i nt il v i e n d r a i l e st v e n u i l éta it v e n u
nous venons nous venions n o u s vîn m e s nous viend rons nous sommes venus n o u s éti o n s v e n u s
vous venez vous veniez v o u s vîntes vous v i e n d rez v o u s êtes v e n u s v o u s étiez v e n u s
i l s v i e n n ent i l s ve n a i ent ils v i n rent ils v i e n d ront ils sont v e n u s i l s éta i e nt v e n u s

Subjonctif Subjonctif passé Conditionnel présent Conditionnel passé Impératif

q u e je v i e n n e q u e j e s o i s ve n u je viendrais je serais venu


q u e tu v i e n n e s q u e tu s o i s v e n u tu v i e n d r a i s tu s e r a i s v e n u Viens !
q u'il vienne q u ' i l s o it v e n u i l v i e n d r a it il s e r a it v e n u
que nous venions q u e n o u s soyo n s v e n u s nous viend rions nous serions venus Ve n o n s !
q u e vous veniez q u e v o u s soyez v e n u s v o u s v i e n d ri e z vous seriez venus Ve n e z !
q u ' i l s v i e n n e nt q u ' i l s s o i e nt ve n u s i l s v i e n d r a i e nt i l s s e r a i ent v e n u s

Infinitif Participe présent Gérondif Participe passé

ve n i r v e n a nt en ve n a nt venu
être v e n u

S e c o nj u g u ent c o m m e v e n i r l e s v e r b e s : d e ve n i r, p a rve n i r, p réve n i r, reve n i r, s e souv e n i r, te n i r, a p p a rte n i r, o bte n i r, soute n i r.

VOU LOIR
Présent Imparfait Passé simple Futur Passé composé Plus-que-parfait

je v e u x je voulais j e vo u l u s j e vo u d r a i j'ai vou l u j'ava i s vo u l u


t u veux tu vo u l a i s tu vo u l u s tu v o u d r a s tu a s vo u l u t u avais voulu
i l v e ut i l v o u l a it il v o u l ut il v o u d r a i l a vo u l u i l a v a it vo u l u
nous voulons n o u s vo u l i o n s nous voulûmes n o u s v o u d ro n s n o u s avons vo u l u n o u s a v i o n s vo u l u
vo u s v o u l e z vo u s vo u l i ez v o u s vo u l ûtes vous v o u d rez v o u s avez vo u l u v o u s a v i e z vo u l u
i l s v e u l e nt i l s vo u l a i ent ils vo u l u r e nt i l s v o u d ront ils ont vo u l u i l s ava i e nt vo u l u

Subjonctif Subjonctif passé Conditionnel présent Conditionnel passé Impératif

q u e je v e u i l l e q u e j ' a i e vo u l u je voudrais j'a u r a i s vo u l u


q u e t u ve u i l l e s q u e tu a i e s vo u l u t u vo u d r a i s tu a u ra i s vo u l u
qu'il veuille q u ' i l a it vo u l u i l vo u d r a it il a u r a it v o u l u
que nous voulions q u e n o u s ayo n s vo u l u nous voudrions n o u s a u ri o n s v o u l u
q u e v o u s vo u l i e z que vous ayez voulu vous voud riez v o u s a u r i e z vo u l u Ve u i l l ez !
q u ' i l s v e u i l l ent q u ' i l s a i e nt vo u l u i l s vo u d r a i ent ils a u ra i e nt vo u l u

Infinitif Participe présent Gérondif Participe passé

vo u l o i r vo u l a nt en vo u l a nt vo u l u
avo i r vo u l u

Attention, c e v e r b e est très i r ré g u l i e r : p r é s e nt : j e ve ux, t u veux, i l v e ut ; fut u r : j e vo u d r a i ; s u b j o n ctif i r ré g u l i e r ;


à l ' i m p é ratif, u n e s e u l e forme uti l i s é e .

cent quarante-huit
Ta b l e a u x d e co nj u g a i s o n

VOI R
Présent Imparfait Passé simple Futur Passé composé Plus-que-parfait

je vois j e voya i s je vis je verrai j ' a i vu j'avais vu


tu v o i s tu voy a i s tu v i s tu v e r r a s tu a s v u tu a v a i s v u
i l voit il voya it il vit il verra i l a vu i l a v a it v u
n o u s voyo n s n o u s voyi o n s n o u s vîm e s nous verrons nous avons vu nous avions vu
vo u s voyez vous voyi ez vous vîtes v o u s verrez v o u s avez v u vous aviez vu
i l s v o i e nt i l s voya i e nt i l s v i r e nt i l s v e r r o nt i l s ont v u i l s a v a i e nt vu

Subjonctif Subjonctif passé Conditionnel présent Conditionnel passé Impératif

q u e je v o i e q u e j ' a i e vu je verrais j ' a u r a i s vu


q u e tu v o i e s q u e tu a i e s vu tu verra is tu a u ra i s vu Vo i s !
q u ' i l vo i e q u ' i l a it v u i l v e r r a it i l a u ra it v u
q u e n o u s voyi o n s q u e n o u s ayo n s vu nous v e r r i o n s n o u s a u ri o n s v u Voy o n s !
q u e v o u s voyiez q u e v o u s ayez v u vous verriez v o u s a u ri e z vu Voyez !
q u ' i l s v o i e nt q u ' i l s a i e nt vu i l s v e r r a i e nt i l s a u r a i e nt vu

Infinitif Participe présent Gérondif Participe passé

voir voyant e n voyant vu


avo i r vu

NAÎTRE
Présent Imparfait Passé simple Futur Passé composé Plus-que-parfait

je n a i s je naissais je naquis j e n aîtra i je s u i s n é j ' éta i s n é


tu n a i s tu n a i s s a i s tu n a q u i s tu n aîtr a s tu es n é t u éta is n é
i l n aît i l n a i s s a it il n a q u it il n aîtra il est n é i l éta it n é
nous n a issons nous n aissions n o u s n a q uîm e s n o u s n aîtrons nous sommes nés nous éti o n s nés
vo u s n a issez vous n a issiez v o u s n a q uîtes vous n aîtrez v o u s êtes n é s v o u s éti ez n é s
i l s n a i s s e nt i l s n a i s s a i e nt i l s n a q u i re nt i l s n aîtront ils sont n é s i l s éta i e nt n é s

Subjonctif Subjonctif passé Conditionnel présent Conditionnel passé Impératif

q u e je n a isse que j e s o i s né j e n aîtra is j e serais né


que tu n a i s s e s q u e tu s o i s n é tu n aîtra i s tu s e r a i s n é Nais !
q u ' i l n a isse q u ' i l s o it né i l n aîtra it il s e r a it n é
q u e nous na issions q u e n o u s soyo n s n é s n o u s n aîtr i o n s nous serions nés N a issons !
q u e vous na 1ss1ez que vous soyez nés v o u s n aîtri e z vous seriez nés N a issez !
q u ' i l s n a i s s e nt q u ' i l s s o i e nt n é s i l s n aîtra i e nt i l s s e r a i e nt n é s

Infin itif Participe présent Gérondif Participe passé

n aître n a i s s a nt en n a i s s a nt né
être n é

cent quarante-neuf
Ta b l e a u x d e co nj u ga i s o n

CON NAÎTRE
Présent Imparfait Passé simple Futur Passé composé Plus-que-parfait

je c o n n a i s je conna issais je connus j e c o n n aît r a i j'a i c o n n u j'avais connu


tu c o n n a i s tu c o n n a i s s a i s tu c o n n u s tu c o n n aîtras tu a s c o n n u tu a v a i s c o n n u
i l c o n n aît i l c o n n a iss a it i l c o n n ut i l c o n n aîtra il a connu i l a v a it c o n n u
nous conna issons nous conna issions nous connûmes n o u s c o n n aîtrons nous avons c o n n u nous avions connu
v o u s c o n n a issez vous c o n n a issiez v o u s c o n n ûtes v o u s c o n n aîtrez vous avez c o n n u v o u s aviez c o n n u
i l s c o n n a i s s e nt i l s c o n n a iss a i e nt i l s c o n n u re nt i l s c o n n aîtront ils ont c o n n u i l s a va i e nt c o n n u

Subjonctif Subjonctif passé Conditionnel présent Conditionnel passé Impératif


q u e j e c o n n a isse que j ' a i e c o n n u j e c o n n aîtr a i s j'a u r a i s c o n n u
q u e tu c o n n a i s s e s q u e tu a i e s c o n n u tu c o n n aîtr a i s tu a u ra i s c o n n u Con n a is !
qu'il c o n n a isse q u ' i l a it c o n n u i l c o n n aîtra it i l a u ra it c o n n u
q u e nous conna issions q u e n o u s ayo n s c o n n u n o u s c o n n aîtri o n s n o u s a u ri o n s c o n n u Conna issons !
q u e vous conna issiez que vous ayez connu v o u s c o n n aîtriez v o u s a u ri e z c o n n u C o n n a issez !
q u ' i l s c o n n a i s s e nt q u ' i l s a i e nt c o n n u i l s c o n n aîtr a i e nt i l s a u ra i e nt c o n n u

Infinitif Participe présent Gérondif Participe passé

c o n n aître c o n n a iss a nt en c o n n a i s s a nt connu


avoir connu

S e c o nj u g u e nt c o m m e c o n n aître : l e s v e r b e s r e c o n n aître , p a raître , a p p a raître , d i s p a raître .

DIRE
Présent Imparfait Passé simple Futur Passé composé Plus-que-parfait

je d i s je d i s a i s je dis je dirai j ' a i d it j'ava i s d it


tu d i s tu d i s a i s tu d i s tu d i r a s tu a s d it tu a v a i s d it
i l d it i l d i s a it il d it il dira i l a d it il ava it d it
n o u s d is o n s nous disions n o u s dîm es nous d i ro n s n o u s avons d it n o u s a v i o n s d it
v o u s d ites vous d i s i e z v o u s dîtes v o u s d i rez v o u s avez d it v o u s a v i e z d it
i l s d i s e nt i l s d i s a i e nt i l s d i rent ils d i ront i l s ont d it i l s ava i e nt d it

Subjonctif Subjonctif passé Conditionnel présent Conditionnel passé Impératif


/
q u e je d is e q u e j'a i e d it je d i ra i s j'a u r a i s d it
q u e tu d is e s q u e tu a i e s d it tu d i r a i s tu a u ra i s d it Dis !
qu'il dise q u ' i l a it d it i l d i r a it il a u ra it d it
que nous disions q u e n o u s ayo n s d it nous dirions n o u s a u ri o n s d it D isons !
q u e vous disiez q u e v o u s a y e z d it VOUS d i ri e z v o u s a u ri e z d it D ites !
q u ' i l s d is e nt q u ' i l s a i e nt d it i l s d i r a i e nt i l s a u ra i e nt d it

Infinitif Participe présent Gérondif Participe passé

d i re d i s a nt en d i s a nt d it
a vo i r d it

Se c o nj u g u e c o m m e d i re : i nte r d i r e .
S a u f : - Vo u s i nte r d i s e z ( p ré s e nt). - I nt e r d i s e z ! ( i m p é ratif) . Atte ntion à la forme i r ré g u l i è re : v o u s d it e s .

cent cinquante
U N ITÉ 1 Leçon 3

Leçon
Page 1 8
1
L A G U I D E : B o n , a l o rs , n o u s vo i c i a r r i v é s p l a c e A l m a M a r c e a u .
Page 1 0 N o u s a l l o n s m a i nt e n a n t re mo nt e r l ' ave n u e M o n ta i g n e j u s q u ' a u
D o c u m e nt 1 • S t e p h e n G . , 46 a n s , q u e l e s B r i t a n n i q u e s o n t ron d-po i n t d e s C h a m ps-É lysé e s . N o u s l o n g e o n s l e q u a rt i e r q u ' o n
b a p tis é « l e m a rch e u r n u » a été a rrêté h i e r à É d i m b o u rg . A i n s i a p p e l l e « l e t r i a n g l e d ' o r » . Ava nt q u e n o u s n e p a rt i o n s , u n e petite
s ' e st a c h evée , a u m o i n s p rovi s o i r e m e n t e t a u x d e u x t i e rs d e so n q u estion : Po u rq u o i « l e t r i a n g l e d'or » ? Q u e l q u ' u n a une idée ?
parcours, l ' odyssée de cet a n c i e n s oldat q u i ten tait pou r la seconde O u i p e ut répo n d re ?
fois d e traverser la G ra n de-B reta g n e , soit près de 1 400 km, d a n s
Voi x 1 : E u h . . C ' e st le q u a rt i e r d e s j oa i l l i e rs, d e s bijoutiers ?
l e p l u s s i m p l e a p p a re i l .
LA G U I DE : N o n , le q u a rt i e r d e s j oa i l l i e rs , c ' est p l u tôt la p l ace Ve n­
Stephen G . n e voyageait pas s e u l : i l était accompagné d ' u n e j e u n e
dôme, près d e l ' O p é ra . U n e a utre i d é e ?
fe m m e de 33 a n s , M é l a n i e R . , q u i , e l l e , n ' a pas é t é p o u r s u i v i e p a r
la j u stice . To u s d e u x éta i e n t p a rt i s d e la poi nte d e Corn ou a i l les , a u Voi x 2 : C ' est u n q u a rt i e r ch i c ?

s u d-o u e st d e l i"ln g l eterre, vêtu s s e u l e m e n t d ' u n s a c à d o s e t d e LA G U I D E : O u i , bon n e réponse ! E n effet, c ' est le q u a rt i e r où sont
g rosses cha u s s u re s d e m a r c h e . I l s t e n t a i e n t d ' atte i n d re l a poi nte concentrées les p l u s g ra n d e s bouti q u e s de ha ute couture. Alors . .
n o rd-est de l ' É c o s s e . O u i peut me citer q u e l q u e s g r a n d s co ut uri e rs f ra n ç a i s ? Vo u s e n
R a t é p o u r cette fo i s ! Ste p h e n G . , q u i a c o m p a r u deva nt l e t r i b u n a l conna issez 7 Madame 7
d ' Éd i m b o u rg toujou rs e n te n u e d i"ld a m , s' est retrouvé d e r r i è r e les Vr n x 3 : C h risti a n D i o r, Yves S a i nt-La u rent, C h ri s t i a n Lacroix . .
ba rre a u x pour q u i n ze j o u rs , bien décidé, s e m b l e-t-i l , à re p re n d re LA G U I D E : B ravo . A l l o n s-y. Restez g ro up é s, s ' i l vo u s p l aît. O n prend
la route d è s q u ' i l a u ra été l i b é r é .
l e trotto i r d e gauche. À votre g a uche, E m m a n u e l U n g a ro et, u n peu
Docu ment 2 • To ut le mon de se souvient d u th ème développé p a r p l u s h a ut, l ' hôtel M o n t a i g n e , très c h i c mais bien sûr pas a ut a n t
É t i e n n e Chati l l iez d a n s son f i l m La vie e s t u n long fleuve tranquille : q u e l e Pia zza Ath é n é e . L e P i a zza At h é n é e , o n l e verra u n p e u p l u s
deux bébés ven u s de deux fa m i l les q u e tout oppose sont éch a n gés
h a u t . Ava n cez, s' i l vo u s p l aît .
à l a n a i s s a n c e d a n s u n e matern ité et o n n e d é co uvre cette e r re u r
Au 1 0 , vo u s avez Pra d a , p u i s I n è s de la Fre s s a n g e , q u i a été top
q u e d o u ze a n s p l u s t a rd . E h b i e n ! c ' est ce q u i e s t a rrivé à d e u x
model chez Chanel pendant des a n nées ava nt d e monter sa propre
e n f a n t s t h aïl a n d a i s , u n g a r ç o n et u n e f i l l e, n é s l e m ê m e j o u r d a n s
u n e maternité d e la prov i n ce d e Tra n g . À la s u ite d ' u n e conf u s i o n ,
b o u t i q u e . G i o rg i o Arma n i , q u i est a u 1 8 . Au 2 2 , vo u s avez D o l c e
et G a b b a n a et Lo u i s Vu i tton p u i s C h r i st i a n Lacroix a u 2 6 et, a u
q u e perso n n e n'exp l i q u e , c h a q u e e n f a n t e s t repa rt i avec l a fa m i l l e
d e l ' a ut r e . C ' ét a i t i l y a d i x a n s . 3 0 , C h r i s t i a n D i o r. A l o rs . . . Po u r q u o i C h r i st i a n D i o r s ' est i n st a l l é
ave n u e Mo nt a i g n e ? Vo u s l e savez ?
C o m m e n t s 'est-on a pe rçu de cette e r re u r ? L e s e n fa nts, q u i fré­
q u entent la même école, ne ressembla i e nt abs olu men t pas à l e u rs Vo ix 1 : Po u r être près d e s C h a m ps-É l ysées ?
« p a re nts » et ceux-ci ont f i n i p a r se pose r d e s q u estion s . D a n s Vo ix 4 : Po u r être en face du t h éâtre d e s C h a m ps-É lysées ?
l e d o ute, i l s o n t demandé à ce q u e l e s enfa nts fassent u n test AD N . LA G U I D E : N o n , c ' ét a i t po u r être en face du P i a zza At h é n ée , j u ste
E t c ' est a i n s i q u e l e pot a u x roses a été déco uvert ! à côté du t h éâtre . C ' e st l ' hôtel que vo u s voyez là, au 25. On va

Leçon 2 reste r s u r ce trotto i r p o u r q u e vo u s p u i s s i e z b i e n le voi r. C ' est u n


vra i b i j o u ! I l existe d e p u i s 1 9 1 1 e t i l a été e n t i è re m e n t rén ové e n
Pa ge 1 4
2 0 0 0 . L e g r a n d chef A l a i n D u ca s s e y a i n st a l l é s o n resta u ra n t à
Savez-vo u s ce q u 'est u n ré m o u l e u r 7 u n réta m e u r ? u n ca nton­ ce m o m e nt-l à . Bon n o m b re de g r a n d s de ce m o n d e ont m a n g é
n i e r ? un va n n i e r ? un sabotier ? un c h arbo n n i e r ? Non 7 Pas d e o u d o r m i l à u n j o u r o u l ' a utre, des ro i s et des re i n e s, des h o m m e s
pa n i q u e ! C 'est n o r m a l q u e vo u s n e le sach iez pas c a r ces métiers
p o l i t i q u e s , m a i s a u s s i d e s a cte u rs . .
ont d i sparu d e p u i s l o n gte m p s .
Vo ix 2 : C ' est très très cher ?
L e s ré m o u l e u rs so nt ceu x q u i a i g u i s a i e n t s u r u n e g rosse p i e rre
LA G U I D E : Pl utôt, o u i ! S u rtout la s u ite roya le q u i exi ste d e p ui s 20 0 5 .
très d u re les couteaux, les c i sea ux, etc. Les réta m e u rs sont ce ux
I l f aut d i re q u ' e l l e m es u re à p e u près 5 0 0 m2 et q u ' e l l e d o nne s u r
q u i r é p a ra i e nt l e s c a s s e ro l e s , l e s m a rm ites, l e s c h au dron s b ref,
t o u t ce q u i éta i t en m éta l . Atte n t i o n , il ne fa u t p a s c o n fo n d re l a to u r E i ffe l . M a i s vo u s pouvez toujou rs a l l e r b o i re u n verre a u b a r

le réta m e u r avec le cha u d ro n n i e r q u i , l u i , fa b r i q u a it des uste n s i l e s d u P i a zza . A l l e z , o n cont i n u e . . . Alors, a u 3 6-38, C é l i n e et u n p e u


d e c u i s i n e o u d e s o ut i l s . p l u s h a ut , a u 4 2 , C h a n e l .

Q u a n t a u c a n t o n n i e r, i l s ' o c c u p a i t d e s ro u t e s e t d e s ch e m i n s .
C ' ét a i t u n d u r m é t i e r c a r i l était d e h o rs p a r t o u s l e s te m p s . U n e Leçon 4
cha n s o n très c é l è b re l u i a été c o n s a c rée :
Page 22
S u r la route de Louvie rs (bis)
Vo i l à , c ' est l a f i n d e la présentation des c o l l ect i o n s d e p rêt-à-por­
I l y ava it un c a n to n n i e r (bis)
t e r fé m i n i n de l ' a uto m n e p roch a i n . C o m m e je vo u s le d i s a i s déjà
Et q u i cassait (bis)
h i e r, l e s d e r n i e rs défi l é s d e m o d e o n t conf i r m é une t e n d a n c e q u i
De s t a s d ' ca i l l o u x (bis)
s'accentue a u f i l d e s s a i s o n s : l a mo d e « g r u n g e » . L a i s sez-vo u s
Et q u i cassait d e s t a s d ' ca i l l o u x
Po u r m ettre s u r ! ' passage d e s ro u e s a l l e r, déch i rez, d é c o u s e z m a i s avec a rt .

L e s va n n ier s fa b ri q u a i e n t d e s pa n i e rs avec d u rot i n o u d e l ' o s i e r. U n j e a n s e ra e n core p l u s c h e r s ' i l a été a rt if i c i e l l e m e n t s a l i , u s é ,


Pa r m i l e s g e n s du voya ge, il y a e n core a u j o u rd ' h u i b e a u c o u p d e d é l avé, t a c h é , tato u é m ê m e . E h ! o u i , l a m o d e , l a c r é a t i o n n e
va n n i e r s . Les ho m m es tressent l e s pa n i e rs q u e l e s fe m m e s vo nt re c u l e n t p a s d eva nt l a c o n t ra d i c t i o n : d a n s u n m o n d e o ù t o u s
ve n d re de v i l l a g e e n v i l l a g e . l e s s i g n e s d e vi e i l l i s s e m e n t s o n t ref u s é s , o n p réfère ce q u i est
Le s a b ot i e r, c o m m e s o n n o m l ' i n d i q u e , fa b r i q u a i t d e s s a bots . u sa g é à ce q u i est n e uf . C e rt a i n s c r é at e u rs et j o u r n a l i s t e s de
I l viva it souvent d a n s la forêt, c o m m e le charbo n n i e r q u i fa i s a i t d u mo d e y vo i e n t u n hommage à l a rue, a u m o n d e d u t rava i l m a n u e l .
c h a r b o n avec l e b o i s q u ' i l l a i s s a i t b r û l e r t r è s l e n te m e nt d a n s u n S a n s d o u t e à l ' o r i g i n e . R a p p e l ez-vo u s cette c r é a t r i c e a n g l a i s e
g ra n d fo u r, l a cha rbon n i ère. i s s u e d u m o uve m e n t p u n k , V i v i e n n e Westwo o d , d o n t l e s c o l ­
Beaucoup d ' a utres mét iers ont d i sparu : l e cord i e r, l e c r i e u r p u b l i c, l e ct i o n s ava i e n t p o u r b u t d e d é n o n c e r l a r i g i d ité e t l ' ét ro i t e s s e
l e vitrie r, le porte u r d'eau, l ' a l l u m e u r de réve rbères, l e mate l a s s i e r, d ' es p r i t d e ses aîn é s . Aujou rd ' h u i , o n est l o i n d e ces motivat i o n s
le ton n e l i e r, la m a rchande des q uatre saisons, le m a rch and d ' ha b its, « révo l ut i o n n a i re s » . M a i s . . . l a r u e reste c e p e n d a n t u n e s o u rce
l e m a rc h a n d de peaux de l a p i n s . . d ' i n s p i ra t i o n et d e réc u p é r a t i o n : a p rè s J o h n G a l l i a n o q u i ava i t
D a n s l a p l u pa rt d e s r ég i o n s , i l e x i s t e d e s é co m u s é e s , c e q u i i m a g i n é un d é f i l é Di o r h a ut e c o u t u re te n d a n ce « c l oc h a r d s » ,
n o u s permet d e m i e u x c o m p re n d re , l e t e m p s d ' u n e visite, l a v i e s o u s l e s ponts, c ' e st Lo u i s Vu itton q u i s'est i ns p i ré d e s c o l i f i chets
q u ot i d i e n n e d e s s i è c l e s p a s s é s . h i p- h o p p o u r sa d e r n i è re c o l l e c t i o n d e b i j o u x .

cent cinquante et u n
Aujourd ' h u i tout est donc poss ible ! Le mélange des genres, comme Après, o ù et commen t pouvez-vous l e s disposer ?
l a m ixité des po p u l at i o n s , a g a g n é ses lettres d e n o b l e s s e . N o u s P l a cez-les à d iffé rents n i vea ux : s u r le s o l , accroch és au b a l c o n ,
verro n s , d a n s l a r u e , s i le s u ccès e s t a u re n dez-vo u s . s u r u n s u pport m a i s n e l e s s u s p e n d e z pas à l ' exté r i e u r, c ô t é r u e ,
C 'éta it M aîté n a G a ut i e r po u r " D éf i l é s e t col l e c t i o n s » . À b i e ntôt . c ' e st i nterdit p a r l a l o i .
Au revo i r. Enfin, comment planter dans les règles de l'art ?
P re m i è re m e nt , vérifiez q u e le fond de vot re pot est b i e n pe rcé
Vers le Delf 8 1
d ' u n o u deux t ro u s pou r l ' éva c u a t i o n d e l ' e a u , p u i s re m p l i ssez-le
Pag e 2 7 avec d e l a terre à l a q u e l l e vo u s m é l a n g ez u n p e u d ' e n g ra i s .
Com préh en sion o ra l e Et e n s u ite, faite s-vo u s p l a i s i r, c h o i s i ssez d e m é l a n g e r l e s f l e u rs
Po u r la p re m i è re fois a u x États- U n i s, u n État. la F l o ri d e , v a i n dexer ou privi l é g i ez-e n u n e s e u l e . Les g o ûts et l e s c o u l e u rs . ça ne se
les s a l a i re s des p rofe s s e u rs s u r les rés u l tats de l e u rs é l èves . d i scute pas !
Préci s o n s q u ' i l ne s'ag it pas des sa l a i res à proprement parle r m a i s LE PRÉSE NTATE U R : M e rc i N i co l a s . À same d i proch a i n , cette fois p o u r
d ' u n e b o n n e p a rt i e d e ces sa l a i re s , à savo i r l e s a u g m e nt a t i o n s a p p re n d re à co mp o se r u n ca rré d e p l a ntes a r o m at i q u e s b o n n e s
et l e s p r i m e s q u i s e r o n t d é s o r m a i s ca l c u l é es e n f o n ct i o n d e s pou r l a c u i s i n e et u t i l e s p o u r l e s esto m a c s frag i l e s .
résu ltats des é l èves a u x exa m e n s . Cette réfo rme s e r a a p p l i q u é e
Je vo us rappe l l e q u e t o u s l e s samedis m a t i n , s u r Fra nce I nter, a près
d è s l a rentrée proch a i n e .
l e b u l l e t i n d ' i nformation de 8 h e u re s , vo u s po uvez écouter cette
I l fa u t r a p p e l e r q u e l a F l o r i d e a d é j à m i s e n p l a c e u n exa m e n é m i ss i o n q u i s ' i n titu l e : La main verte. Bon week-e n d à to u s .
d e contrôle d e s c o n n a i s s a n c e s , le FCAT, p o u r d ét e rm i n e r s i l e s
é l èves o n t e n f i n d ' a n n é e l e n ivea u req u i s . Les é c o l e s l e s p l u s
Leçon 6
" p e rformantes » e ntre g u i l l e m ets reçoivent d e s primes a n n u e l les
po uva nt a l l e r j u s q u ' à 1 0 0 0 d o l l a r s p a r a n . Page 34

Alors, p o u rq u o i cette nouve l l e m e s u re q u i t e n d e l l e a u s s i à sou­ Vo i x 1 : Bonjo u r, a l o r s je vo u s a p p e l l e pa rce q u e je ne s a i s p l u s


m ett re l e s éta b l i s s e m e nts s c o l a i res aux mêmes exi g e n c e s d e q u o i fa i r e . To u s l e s we e k-e n d s , m e s voi s i n s f o n t d e s s a rd i n e s
c o m pétitivité que n ' i m po rte q u e l l e entreprise privée ? g r i l l é e s et des m e r g u e z s u r l e u r b arb e cue d a n s l e u r petit bout d e
j a rd i n , i l s sont a u rez-de-ch a u s sée et m o i a u p re m i e r. Je n e p e u x
Po u r c e u x q u i défe n d e n t cette réfo r m e , il est tout à fait n o r m a l
p l u s o u v r i r mes fenêtre s . Ce n'est pas q u e j e s o i s s n o b m a i s l e s
q u e l e s e n s e i g n a nts s o i e n t payés e n fonct i o n d e s rés u ltats q u ' i l s
o d e u rs, ça me d é g o û t e . Je l e u r e n a i p arl é m a i s i l s n e m ' écoutent
o bt i e n n e n t e t n o n p l u s , c o m m e c ' ét a i t l e c a s a u pa rava n t , e n
pas ! Q u ' e st-ce q u e j e peux fa i re ?
fonction d e l e u r s d i p lô m e s o u d e l e u r a n c i e n n eté d a n s la c a r r i è re .
" C 'est u n e s i m p l e q u estion de b o n s e n s , d é c l a re l e gouve r n e u r Vo i x 2 : B o nj o u r, je m ' a p p e l l e S a n d ra et j ' h a b i t e d a n s u n p e t i t
d e F l o r i d e . O ù e s t le m a l ? J e n e vo i s pas p o u r q u o i o n n e p a i e ra i t v i l l a g e p a s l o i n d e Pa r i s , enfi n , j ' y va i s s e u l e m e n t l e wee k-e n d e t
p a s dava n t a g e q u e l q u ' u n q u i f a i t b i e n son trava i l . » p e n d a n t les vaca nces, p o u r m e r e p o s e r avec m o n m a r i et n otre
b é b é . M a i s m a i nt e n a n t . ce n ' e st p l u s p o s s i b l e , n otre n o u ve a u
Les synd i cats d ' e n se i g n a nts ne l ' entendent pas de cette ore i l l e, pas
vo i s i n t o n d sa p e l o u s e o u t ro nç o n n e d u b o i s t o u s l e s s a m e d i s
p l u s que bon n o m bre de spéc i a l i stes des sciences de l ' é d u cati o n .
m a t i n s i b i e n q u ' o n n e p e u t m ê m e p l u s fa i re l a g ra s s e mat i n é e .
Po u r e u x , l ' école e t l ' e ntreprise s o n t d e u x choses b i e n diffé rentes
M o n m a r i a e u d e s m o t s avec l u i , a l o rs m a i nt e n a n t i l f a i t exprès
et i l est a b s u rde d ' éva l u e r la q u a l ité de l ' e n se i g n e m e n t en p re n a n t
d e trava i l l e r dans son j a rd i n dès 8 h e u res 1 E st-ce q u ' o n va devo i r
p o u r s e u l critère l a ré u s s ite ou n o n a u x exa m e n s .
déménager à cause de l u i ?
Ce q u ' u n enfant a p p r e n d , d i se nt-i l s , ce q u ' i l a ret i ré d ' u n cours, c e
Voix 3 : B o njo u r, vo i l à , m o i j ' a i un p a r k i n g en bas de chez mo i avec
q u ' u n p rofe s se u r a p u l u i a p p o rter, t o u t c e l a dépasse l a rg e m e n t
mon n u m é ro et d e p u i s h u i t j o u rs , tous les s o i rs q u a n d j ' a rrive, u n
l e s l i m ites d ' u n exa m e n , q u i , e n p l u s , est pre s q u e t o u j o u r s u lt ra­
vo i s i n a g a ré sa vo i t u re s u r m o n e m p l a c e m e n t . Je s a i s q u i c ' e st ,
sta ndardisé et favorise donc u n bachotage assez stér i l e . I ls ajoutent
j e l ' ai atte n d u u n m a t i n p o u r l ui d i re q u ' i l exa g é r a i t et q u ' i l d eva it
q u ' i l est stu p i d e , d a n g e re u x et. à l e u rs ye ux, i m m o r a l d ' i ntrod u i re
se garer a i l l e u rs . Il m'a ri a u n e z et i l est p a rt i .
u n e d i m e n s i o n f i n a n c i è re d a n s la relation é l èves-profe s s e u r s .
Voix 4 : Bonjo u r, m o i , c ' est le ch i e n d u vo i s i n . E n f i n , je veux d i re q u e
c' e st l e c h i e n d u vo i s i n q u i me ca use d e s problèmes. I l s l e l a i ssent
U N ITÉ 2 va g a b o n d e r sous p rétexte q u ' i l n e s u p p o rte pas d ' être a tta c h é ,
a l ors i l passe s o u s m o n p o rta i l et i l v i e nt a bîm e r m e s p l a ntatio n s .
Leçon 5 I l e s t g e n t i l c e toutou m a i s c e n'est p a s u n e ra i s o n . L'. a utre j o u r,
je l ' a i s u rp r i s en f l a g ra n t d é l it et c o m m e j ' ét a i s en tra i n de p a r l e r
Pag e 30 avec son maître, c e l u i-ci n'a pas p u n i e r. I l a ra ppelé son chien m a i s
LE P R É S E N TATE U R : B o n j o u r, vo u s avez été très n o m b r e u x à n o u s h i e r, ça a reco m m e n c é . J ' en a i vra i m e n t m a rre 1
d e m a n d e r d e s c o n se i l s po u r f le u r i r votre b a l co n . A l o rs, j e l a i s s e
l a p a r o l e à n otre s p é c i a l i st e . O n vo u s é c o u t e N i c o l a s . Leçon 7
N 1cOLAS : Bonjo u r, c 'est vra i q u e l e p r i nt e m p s a p p roche et l ' envie
Page 38
d e j a rd i n e r vo u s d é m a n g e . J e vo u s c o m p re n d s . Alors, e n q u at re
q u e s t i o n s , vo i c i m e s c o n se i l s ef m e s astuces p o u r écon o m i s e r Dialogue 1
d u t e m p s , d e l ' a rg e n t et ré u s s i r u n j o l i j a rd i n e n pots . A u x : B o n , ça y e st ! M a i nt e n a n t q u e j ' a i le c o d e , je vo u d ra i s

D 'abord, À quel moment plan ter ? savo i r q u a n d j e p o u rra i passer la c o n d u ite . E t . . . vo u s pouvez m e
d i re c o m m e n t ç a s e passe exacte m e n t ?
Eh b i e n , i l est poss i b l e de p l a nter en avri l si votre b a l c o n est b i e n
exposé et a b rité d u ve n t . S i n o n , vo u s devez p a t i e n t e r j u s q u ' à l a LE M O N IT E U R : O h là l à , vo u s n ' a l l e z pas c o m m e n c e r. Pa n i q u e r, ce

m i-ma i . Vo u s c o n n a i s sez l e p rove rbe * . . . I l y a e n core d e b e l l e s n'est p a s votre g e n re . Vo u s verrez, ça se p a s s e ra très b i e n . Vo u s

g e l é e s j u s q u ' à f i n avri l . M a i s s i votre terrasse e s t orie ntée p l e i n a l l ez co n d u i re u n e b o n n e v i n gt a i n e d e m i n utes avec l ' i n s pecte u r

s u d , c e t été, à côté de votre h a mac , vo u s pou rrez avo i r toutes l e s à côté . M o i , j e se rai d e r r i è re m a i s j e n e p o u rra i r i e n d i re . Pas l a

f le u rs q u e vo u s vo u l ez à c o n d i t i o n d e l e s a rroser souve n t . p e i n e d e me regarder d a n s l e rétrov i se u r, h e i n ! Et p u i s a p rè s , i l


vo u s d e m a n d e ra d e s petits trucs prat i q u e s .
Le s e u l d a n g e r p o u r vos p l a n t e s , c ' est l e v e n t . A l o rs , i l fa u d ra
p e ut-être q u e vo u s l e s p roté g i e z en atte n d a n t l ' ét é . Aux : Q u ' e st-ce q u ' i l v a me d e m a n d e r p a r exe m p l e ?

Main tenan t, quels bacs et jardinières allez-vous acheter ? LE M O N I T E U R : O h , l e s trucs h a b i t u e l s : l e g o n f l a g e d e s p n e u s , l e s


p h a re s , v é r i f i e r l e n ivea u d ' h u i l e . .
I l n ' e st p l u s n é c e s s a i re de c o u r i r l e s b roca ntes p o u r ré c u p é re r
l e s v i e i l l e s b a s s i n e s e n z i n c o u l e s pote r i e s a rt i s a n a l e s , To utes Aux : Et o n a l e résu ltat tout d e s u ite ?

l e s j a r d i n e ri e s e n propose n t . Pe n s e z à l e s choisir n i trop étroites LE M O N I T E U R : Ah n o n , ç a , vo u s le recevez chez vo u s , p l u s t a rd .


d u h a ut , il est d i ffi c i l e d'y a rr a n g e r l e s p l a ntes, n i trop étro ites du Aux : A h bon ? Po u r q u o i p a s tout d e s u ite ? L'. i n s pecte u r a p e u r
bas pour des ra i s o n s d ' é q u i l i b r e . q u ' o n l u i c a s s e l a f i g u re s i o n e s t c o l l é ?

cent cinquante-deux
LE M O N ITE U R : O u i , i l y a u n p e u de ça ! I l y a eu p a s m a l de p ro­ Vers le Delf 8 1
b l è m e s de ce g e n re .
Pa ge 47
Trois semaines plus tard.
C o m p réhension o ra l e
L I L I A N E : A l o rs , ça s ' e s t p a s s é c o m m e n t ? Q u ' e st-ce q u ' i l t ' a
!.'. A N I MATE U R : P i e rre G u i l l e m i n , b o n s o i r. M e rci d ' avo i r répo n d u à
demandé ?
notre i nvitatio n .
A u x : La ruse c l a s s i q u e : i l m ' a d e m a n d é si je po uva i s t o u r n e r à
P I E R R E G U I L L E M I N : B o n s o i r, merci à vo u s .
d roite et, bien s û r, c ' était un sens interdit. Ça m ' a rendue nerve u s e .
!.'.AN I MATE U R : Je rappe l l e a u x a u d ite u rs q u e n o u s sommes en d i rect
I l m ' a d i t a u s s i q u e j e n e ro u l a i s p a s a s s e z vite . J ' éta i s à 4 5 . E n
d e J o h a n n e s b u r g , e n Af ri q u e du S u d , p o u r la c i n q u i è m e é m i s s i o n
v i l l e , ç a v a . n o n ! Ç a s u ff i t . Et p u i s , i l m ' a d e m a n d é p o u rq u o i
de « Rencontres i n sol ites » . Ce soir, nous avons le p l a i s i r d ' accuei l l i r
j e re g a r d a i s t o u t l e t e m p s d a n s m o n rét ro . E t a p r è s , c o m m e
u n h o m m e p ass i o n n é p a r l e s p i e rres précie u s e s . C o m m e n t est
q u e st i o n s pra t i q u e s , v é r i f i e r l e s b o u g i e s , m ett re l e wa r n i n g . .
n é e cette pass i o n , P i e rre G u i l l e m i n ?
B of, j ' a i p e u r d e l ' av o i r raté . E n f i n , ce n ' es t p a s g rave, o n n e l ' a
p r e s q u e j a m a i s d u p re m i e r c o u p . P 1 E R R E G u 1 L LE M I N : D e p u i s m o n e n fa n c e , je s u i s fa s c i n é p a r l a
d é c o uve rte d e s p i e rres, p e ut-être p l u s e n core q u e p a r l a p i e rre
LILIANE : Mais s i ! moi. j e . .
e l le-m ê m e . C e s m e rvei l l e s sont au c œ u r d e l a t e rre , d a n s d e s
A u x : O K, O K , m a i s to i . tu e s u n g é n i e . O n l e s a i t . Ça va 1
rég i o n s so uvent i n h o s p it a l i ères, l e s reche rch e r. l e s trouver, c ' est
toute une ave n t u r e .
Leçon 8
!.'.ANI M ATE U R : Vo u s e n ach etez ?
Page 42 PIERRE G u 1 LLEMIN : Non, je n'achète pas, je ne ve nds pas. Je découvre
LE PROFESSEUR : Bonj o u r, je vo u s présente Marion . E l le revient d ' u n e l e m o n d e des p i e rres, j e rencontre des g e n s éto n n a n ts, pauvres
île s o u s l e p ô l e s u d q u ' o n a p pe l l e a u s s i ! A n t a rct i q u e . R e g a rdez o u riches, sympath i q u e s o u p e u f ré q u e n t a b l e s .
l e g l o b e , c ' est l à . E l l e n o u s a a p p o rté un p e t i t d o c u m e n t a i r e .
!.'.ANI M ATE U R : D a n g e re ux ?
O n v a l e reg a r d e r e t e n s u i te vo u s p o u rrez l u i p o s e r t o u t e s l e s
P I E R R E G u 1 L L E M I N : O u i , ça p e ut a rriver. Les p i e rres préc i e u se s atti­
q u e s t i o n s q u e vo u s vo u l e z .
rent, tout l e monde ve ut e n trouver, on peut deve n i r m i l l i o n n a i re
LE P R O F E S S E U R : A l l ez M a t e o , vas-y, n e s o i s p a s t i m i d e , p o s e t a
en q u e l q u e s m i n utes m a i s le ma rch é est très contrô l é loca l e me n t .
q u e st i o n .
Po u r m o i , cherch e r l e s p i e rres c ' est p l us i m po rt a n t q ue tout. j e
MATEO : Po u r q u o i tu es p a r t i e là-bas ? re c u e i l l e t o u t e s l e s l é g e n d e s à l e u r s ujet, c'est m a pass i o n .
MARION : D 'abord pa rce q u e je s u i s c u r i e u s e . À force d ' e n entendre !.'. A N I M ATE U R : Vo u s p référez l e s q u e l l e s ?
p a r l e r d a n s m o n l a bo rato i re , j ' a i vo u l u vo i r c o m m e n t c ' é t a i t . Et
P I E R R E G u 1 L L E M 1 N : E l l e s sont toutes m e rve i l l e u s e s : l e s s a p h i rs d u
p u i s , en p a rt a nt là-ba s , j ' a i réa l i s é u n rêve : a p p ro c h e r de trè s
C a ch e m i re , l e s ru b i s d e B i rm a n i e , l e s é m e r a u d e s d e C o l o m b i e
p r è s d e s a n i m a u x extra o rd i n a i re s .
s a n s p a r l e r des d i a m a n t s d Af r i q u e d u S u d !
LOLA : Q u e l s a n i m a u x tu a s v u s ?
!.'. A N I M ATE U R : C ' e st vra i q u e ces m ots font rêve r. M a i s p o u r q u o i ?
M A R I O N : D e s ota r i e s , d e s o rq u es , d e s m a n chots, d e s a l batros,
PIERRE G u 1 LLE M I N : Pe ut-être pa rce q u e les pie rres vien nent du c œ u r
d e s l i o n s de m e r.
de la te rre et d u f o n d d e s t e m p s . E l l es s o n t composées d ' é léments
LOLA : Tu n'ava i s p a s pe u r ?
très rares d a n s l a natu r e . Il a fa l l u a u s s i des c o n d i t i o n s except i o n ­
M A R I O N . : N o n . C o m m e on ne l e s a g re s s e p a s , i l s ne s o n t p a s n e l l e s p o u r q u ' e l l e s se forment. Et e n p l u s , o n l e u r att r i b u e d e s
m é c h a n t s . B i e n s û r. i l fa ut touj o u rs fa i re atte n t i o n de c ra i nte d ' u n pouvo i rs m a g i q u e s , bénéfi q u e s o u m a l é f i q u e s .
a c c i d e n t , m a i s ce n ' e st p a s d a n g e r e u x .
!.'. A N I M ATE U R : Q u e l e s t votre s o uve n i r l e p l u s éto n n a n t ?
LE P R O F E S S E U R : O u i , M a t h i l d e , t u a s u n e q u e s t i o n ?
PIERRE G u 1LLEMIN : Un j o ur, en B i rm a n ie, q u e lq u ' u n m ' a p roposé deux
M ATH I L D E : D a n s le f i l m q u ' est-ce q u e tu fa i s avec l e s m a n chots ? belles p i e rres, des ru b i s co u l e u r « s a n g d e p i g e o n », c ' e st les p l u s
Po u rq u o i tu l e s att r a p e s ? ra res 1 I l e n vo u l a it s e u l e m ent 1 0 0 d o l l a r s . C e p r i x m ' a éton n é . E n
M A R I O N : Je l e s a ttra p e , je l e s e n d o rs et je l e u r p r e n d s u n petit fait, c'était des rubis synthétiques . . . fa briqués en France ! Bea ucoup
b o u t d e ch a i r et a p rès j e l ' a n a lyse pour c o m p re n d re c e rt a i n e s d e tou ristes se font p re n d re. ce sont e u x l e s p i g e o n s !
c h o s e s , c ' é t a i t m o n r ô l e là-ba s .
FAR I D : Et i l s so nt m o rts ?
U N ITÉ 3
MARION : N o n , pas du tout ! Q u a n d i l s sont réve i l l é s , je l e s rem ets
d a n s l a natu re avec l e u rs c opa i n s .
C É D R I C : Po u r q u o i tu ava i s touj o u rs u n c i ré e t d e s bottes ?
Leçon 9
M A R I O N : Tu s a i s . s u r l 'îl e , l e s ve nts sont te l l e m e n t v i o l e nts et l ' a i r Pa ge 50
s i h u m i d e q u ' i l fa u t être b i e n protégé d e f a ç o n à n e p a s avo i r Nous a l lons aujourd ' h u i évoq uer u n e fe mme très célèbre en Fra nce,
f r o i d e t d o n c à trava i l l e r co rrecte m e n t . E n p l u s , l e s a n i m a u x q u e M a r i a n n e . C o m m e vo u s l e savez s a n s d o u t e , M a ri a n n e , c ' e s t
j ' a ttrape sont d e s a n i m a u x m a r i n s . M o u i l l é s e t se rrés contre m o i , l e s y m b o l e d e l a R é p u b l i q u e f ra n ç a i s e . E l l e est p a rtout, sur l e s
i l s m e refro i d i ra i e n t vite s i j e n'éta i s p a s b i e n p rotég é e . p l a ces d e nos v i l l a g e s , s u r no s t i m b res-poste, d a n s l e s m a i ri e s . .
SACHA : Tu e s restée l o n gt e m p s ? Vo u s l ' avez to u s v u e .
MARION : Je s u i s partie le pre m i e r décem bre 2005 et je s u i s rentrée D ' o ù vie nt-e l l e , n otre M a r i a n n e n a t i o n a l e ? E l l e v i e n t d e la Révo l u ­
en fév r i e r 2007 Ç a fait c o m b i e n d e m o i s à ton avis ? t i o n frança i s e . C ' e st e n effet e n 1 792 q u ' e l l e ap p a raît . C ' e st a l ors,
PAU L : 3 m o i s ! j e cite « u n e fe m m e vêtue à l ' a n c i e n n e t e n a n t dans la main d roite
M A R I O N : Atte n t i o n . fév r i e r 2 0 0 7. p a s 2 0 0 6 . C e l a fa it 1 4 m o i s . une p i q u e s u r m o ntée du b o n n et p h ryg i e n » f i n d e citat i o n .

SACHA : E st-ce q u e t o u t le m o n d e p e u t y a l l e r ? E ntre 1 7 99 e t 1 870, ce symbole appa raît e t d i spa raît en fonction des

M A R I O N : N o n , p a s exacte m e n t . On n ' y va p a s p o u r fa i re d u tou­ ré g i m e s p o l i t i q u e s . N a po l é o n I " ' l a rejette et l e s rois a u ss i , q u a n d

r is m e mais s i tu a s une fo r m a t i o n s c i e n t i f i q u e o u tech n i q u e et i l s revi e n n e nt a u pouvo i r e n 1 8 1 4 . M a r i a n n e réappa raît l o rs d e s

s u rt o u t s i tu e s vo l o n t a i re , tu peux poser ta c a n d i d a t u re . Après, révo l utions de 1 830 e t de 1 848. Na poléon I l l . en 1 85 1 , la con d a m n e

c e l a dépend d u trava i l q u ' i l y a à fa i r e . d e ta s a n t é , de ta moti­ à n o u ve a u . C ' est a p rès 1 8 7 0 q u ' e l l e s ' i mpose d é f i n itive m e n t . Et
vat i o n . Il fa ut passer d e s exa m e n s , d e s e ntret i e n s . M a i s c ' est a p rè s 1 88 2 , l e m o d è l e se f i g e : il n e cha n g e ra p l u s j a m a i s .
po s s i b l e . Vo u s a i m e r i e z y a l l e r ? S o u s la 1 1 • Rép u b l i q u e . entre 1 848 e t 1 8 50, u n concours d e s c u l p­
To u s E N S E M B L E : O u i i i i i ! t u re est l a ncé et m i l l e p roj ets vo i e n t le j o u r. De ces m i l l e p roj ets
é m e rg e d ' a b o rd u n e f i g u re fé m i n i n e s a g e , s é r i e u se , vêt u e à la
roma i n e et couronnée de l a u ri e rs . M a i s à cette M a ri a n n e s'oppose
im méd iatement u n e a utre Marianne, révoltée, g u e rrière, com bative .
C ' est c e l l e q u e D e l a croix a représentée d a n s son c é l èbre t ab l e a u ,

cent cinquante-trois
La liberté guida n t le peuple. C e s d e u x M a r i a n n e , la s a g e et l a Leçon 11
révo l ut i o n n a i re , coexistent e n co re a uj o u rd ' h u i .
Page 5 8
Marianne . . . Pourquoi c e prénom d e Marianne ? Person n e n e connaît
l.'.ANIMATE U R : Bonj o u r. Po u r l a d e r n i ère sé ance d e n otre s é m i n a i re
très exactement son o r i g i n e m a i s o n sait q u e M a r i e-An n e était u n
« O u ' e st-ce q u ' être f ra n ç a i s ? », j ' a i i nvité l e s n o uvea ux étu d i a nts
p r é n o m très f r é q u e n t a u xv1 1 1 8 s i è c l e d a n s l e p e u p l e . Pe n d a n t l a
à se j o i n d re à n o u s . Ils ont bea u c o u p d e q u e st i o n s m a i s ava nt de
Révo l ution, les roya l i stes q u i haïssaient la R é p u b l i q u e l u i d o n n è rent
l e u r d o n n e r l a p a r o l e , j e vo u d r a i s que vo u s q u i êtes l à d e p u i s u n
ce p ré n o m e n m a n i è re de m o q u e r i e .
a n , vo u s l e u r fassiez pa rt d e vos i m p re s s i o n s s u r l e s Fra n ç a i s . O u i
Au f u r et à m e s u re q u e l a R é p u b l i q u e s ' i mpos e, a p rès 1 87 0 , M a ­ c o m m e n c e ? To i M a ry ?
ria n n e t r i o m p h e partout, dan s tous les l i e ux p u b l ics, les m a i ries, l e s
MARY : D ' a ccord . M o i , ce q u i m ' a le p l u s frappée, pa rce q u e c 'est
é c o l e s , les t r i b u n a ux, les ga res . . . D a n s chaq u e vi l lage, vou s verrez
très d iffé rent d e c h e z moi, e n C a l ifo r n i e , c ' est que l e s Fra n ç a i s
l e m ê m e bâti m e n t dont la construction date des a n nées 1 880 : a u
n e s o u r i e n t j a m a i s d a n s l a r u e o u l e métro. O n d i ra i t q u ' i l s sont
m i l i e u , l a m a i r i e ; à g a u ch e , l ' é c o l e d e s garçons ; à d roite, l ' école
tristes o u fâchés, m a i s quand m ê m e , s i on leur demande q u e l q u e
d e s f i l l e s . Et très souvent une effi g i e de M a r i a n n e sur l a façad e . chose, j e n e s a i s pas m o i , u n e a d resse o u u n re n s e i g n e m e nt. i l s
C a r M a r i a n n e , c 'est b i e n ente n d u l a l i be rté e t la patrie, m a i s c ' est s o n t t r è s g e n t i l s , t r è s serv i a b l e s . A l o r s , c ' e st b i z a rre p o u r m o i .
a u s s i l e p rog rè s . O r, l e progrès, à l a fin d u x1x8 s i è c l e et a u d é b u t P a s po u r t o i , M i e ko ?
d u xx8, p a s s e t o uj o u rs p a r l ' i n struction p u b l i q u e .
M 1 E KO : N o n , m o i , ce q u e je tro uve le p l u s c u ri e u x c ' est d a n s l e s
grands magasi ns. Ce n'est p a s c o m m e a u Japo n . I c i , dans l e s grands
Leçon 10 m a g a s i n s , o n d o i t tout fa i re soi-m ê m e . O n p o i reaute souvent et
Page 54 o n p e rd un t e m p s fou e n t re le rayo n , l a c a i s s e et l e c o m pto i r où
se font les p a q u ets c a d e a u x . To u t est touj o u rs d i s p e r s é . Et p u i s ,
l.'.ANIMATEUR : Chers aud iteurs, bonjour. Je vous rappelle qu 'aujourd ' h u i ,
l e d i m a n ch e , l e s j o u rs fé ri é s, l e s m a g a s i n s s o n t fe rmés . D a n s l a
n o u s a l l o n s vous d o n n e r l a parole po u r q u e vo u s n o u s p a r l i e z d e
s e m a i n e , à 7 h e u re s l e s o i r, i l n'y a presq u e p l u s r i e n d ' o uve rt !
votre rég i o n . M a i s ava n t, d a n s l e c a d r e d e l ' é m is s i o n , n o t r e j e u
l.'.ANI MATE U R : To i M u sta p h a , tu as eu u n e expé r i e n c e de trava i l i c i ,
h a b i t u e l s u r l e s rég i o n s de Fra n c e . Auj o u rd ' h u i , i l v a être q u e st i o n
c ' ét a it c o m m e n t ?
d e m a i s o n s ! Et. t e n e z-vo u s b i e n , vou s a l l ez j o u e r p o u r g a g n e r
u n e m a i so n . O u i , vo u s avez b i e n e n t e n d u , u n e m a i s o n ! M a i s M u sTAPHA : O u i , j ' a i trava i l l é p o u r G a p . C ' est un m a g a s i n américa i n

atte ntion, à condition de retro uve r les rég i o n s d o n t s o n t orig i n a i res m a i s i c i l a d i rect i o n e s t f ra n ç a i s e . Au t rava i l , c ' est c h a c u n p o u r

l e s d iffé rents a m i s q u i vont n o u s a p p e l e r p o u r nous décrire l e s s o i . Et p u i s , l e s Fra n ç a i s d i s c u t e n t e t a rg u m e n t e n t à tout b o u t


d e cha m p . I l s sont j a m a i s c o n t e n t s d e l e u r s o r t . Po u rtant, ce n e
m a i s o n s t ra d it i o n n e l l e s de c h e z e ux . Alors restez à l ' écoute. N o u s
s o n t p a s d e s p a re s s e u x . C ' est vra i q u ' i l s p r e n n e n t d e l o n g u e s
c o m m e n ç o n s p a r M a ga l i . B o nj o u r M a ga l i .
vaca n c e s et q u ' i l s e n p a r l e n t tout -l e t e m p s m a i s i l s t rava i l l e n t d e
MAGALI : Bonj o u r. Alors, d a n s ma rég i o n , les ma isons tradition n e l les
m a n i è re p l u s co nce nt ré e , e n tout cas dava n t a g e co nce ntrée q u e
ont un toit presque plat e n t u i l e , o ra n g e o u ocre . Les vo l ets sont
n o u s , e n Tu rq u i e .
e n bois, de co u l e u r ve rt a m a n d e o u bleu lava n d e . Les fe n ê t re s
F 1 N A : M o i , je n ' a i p a s b e a u c o u p étu d i é i c i m a i s j ' a i a doré vivre à
n e s o n t p a s très g ra n d e s parc e qu e l e s o l e i l t a p e du r et q u ' o n
Pa r i s . I l y a touj o u rs q u e l q u e chose à fa ire m a i s ce q u e je reg rette
cherche l ' o m b re e t l a fraîch e u r. D eva nt la m a i s o n , i l y a s o uvent
c ' e st q u e les Fra n ç a i s restent e nt re e u x . M o i je s u i s bea u c o u p
une terrasse e n p i e rre avec d e l a lava n d e et des o l i v i e r s .
s o rt i e a v e c m o n g r o u p e d ' a m i s f ra n ç a i s , j ' a i a d o r é ça m a i s e n
l.'. A N I M ATE U R : M e rc i M a ga l i . A l o r s , notre i nt e r l o c u t r i c e s u iva nte,
boîte, o n rest a i t entre n o u s , c ' e s t toujou rs l e m ê m e petit g r o u p e
c'est. . .
d ' a m i s q u i se retro uve p o u r sort i r et fa i re l a fête . E n E s p a g n e , o n
A N N I CK : C ' est A n n i c k . B o nj o u r. C h e z m o i , l a p l u p a rt d e s v i e i l l e s e s t p l u s « fêta rds », o n c o m m e n c e avec u n g ro u pe et on conti n u e
m a i s o n s s o n t basses, s a n s éta g e . E l les s o n t construites e n p i e rre . avec u n a utre, et c o m m e ça j u s q u ' a u petit m a t i n m ê m e s i o n n e
I l y a p e u d ' o uve rt u re s d a n s la faça d e . Le toit est reco uve rt d ' a r­ c o n n aît pas l e s g e n s . c 'est m i e ux, j e trouve .
d o i s e s g r i s-b l e u , c o m m e la c o u l e u r d u c i e l . P l u s on s ' a p p roche M A RE K : M o i , j e s u i s d ' accord avec M u sta p h a , l e s Fra n ç a i s râ l e n t
d e l a m e r, plus l e s maisons sont p e i ntes e n blanc. On l a i s s e l e s tout l e t e m p s et i l s f o n t g rève fa c i l e m e n t . C o m m e q u a n d j e s u i s
p i e rres a p p a re ntes a uto u r d e l a p o rte et d e s fe nêtres et souvent a rrivé p a r exe m p l e . Ç a fa i s a i t u n e s e m a i n e q u e j ' éta i s a rrivé d e
l e s vol ets sont p e i nts e n b l e u -m a r i n e o u b l e u-ro i . Dans les j a r d i n s Va rsovie q u a n d j ' a i v u m a p re m i è re m a n if, j e n ' e n reve n a i s p a s ,
p o u s s e n t l e s h o rte n s i a s et l e s rhodode n d ro n s . j e c roya i s q u ' i l y ava i t u n e g r a n d e f ê t e d a n s l e s r u e s , e n p l e i n e
l.'.AN I M ATE U R : M e rc i A n n ick. N o u s avo n s e n l i g n e m a i nt e n a n t G a - j o u rn é e ! I l y ava it d e l a m u s i q u e , c ' ét ait sym p a . Pou r m o i , c ' est
·

b r i e l l e e t M a rc . · extra o rd i n a i re q u e des g e n s p u i s s e n t s'exp r i m e r c o m m e ça et


GABRIELLE ET MAfic : Bonj o u r. N otre n om c' est l n g e l s h e i m , G a b r i e l l e i n f l u e n c e r l e gouve r n e m e nt .
et M a rc l n g e l s h e i m . N o s m a i s o n s sont h a utes et p l utôt étroite s . l.'.ANIMATE U R : A l l e z , u n d e rni e r té m o i g n a g e . J a l l i l ?
I l y a so uvent d e s f l e u rs a u x b a l c o n s , d e s g é ra n i u m s ro u g e s o u JALLIL : O u i . Moi. ce q u e j ' a i trouvé de p l u s sympat h i q u e ici, c'est les
roses . Le toit est p e n t u et d é p a s s e l e s m u rs d e l a m a i s o n . L a gens q u i s'em brassent dans l a rue sans se soucier d e s a utre s . On
·'fa ç a d e est s o uvent c o n s o l i d é e a v e c d e s m orcea u x d e b o i s q u i n'a de comptes à re n d re à perso n n e . Au début, avec mes amis j e ne
d e s s i n e n t d e s f i g u re s géométriq u e s . E l l e est souvent p e i nte d e sava i s pas comment fa i re : e m brasser, pas e m b ra s s e r et com b i e n
c o u l e u rs vive s . d e b i s e s ! C e rt a i n s e n f o n t u ne , d ' a utres d e u x o u t r o i s e t m ê m e
l.'.ANIMATE U R : M e rc i à G a b r i e l l e et à M a r c . Et e n f i n , vo i c i A n d r é . q u e l q uefois q u atre ! Tu a s b e a u fa i re atte n t i o n , tu te t r o m p e s t o u t
l e te m p s . M a i s j ' a i re m a r q u é q u e m ê m e l e s Fra n ç a i s n e save n t
ANDRE : Bonjo u r, j e s u i s André Terra z . C h e z m o i , l e s m a i s o n s tradi­
pas toujo u rs co mb i e n i l faut e n fa i re et ça l e s fait r i re a l o rs j e fa i s
t i o n n e l l e s sont e n b o i s , o n l e s a p p e l l e d e s c h a l et s . Les toits sont
c o m m e e u x , c ' est très a m u s a n t p o u r u n I ra n i e n .
très l a rg e s et pent u s . Il y a bea u c o u p de fenêtres sur la façad e
et s ur l e s côt é s . Au s o l , i l y a d e s m u rs e n p i e rre s u r lesq u e l s o n
c o n s t r u i t l e c h a l e t et à c ô t é , o n g a rd e des g ros t a s d e b o i s po u r
Leçon 12
l ' h ive r, pa rce q u ' i c i , l ' h i ve r, o n g è l e ! I l y a s o uve nt u n b a l c o n d e Page 62
b o i s s c u l pté q u i fait presq u e l e t o u r d e l a m a i s o n . B o n s o i r. La s e m a i n e d e r n i è re , n o u s avo n s a bo r d é la q u e s t i o n
l.'. A N I M ATE U R : M e rc i A n d r é . M e rc i à t o u s . J e r a p p e l l e à c e u x q u i d e s i nv i t a t i o n s : à q u e l l e h e u re a rri v e r, q u e p e u t-o n off r i r, e t c .
ve u l e n t j o u e r q u ' i l s d o i v e n t n o u s e nvoye r c o m m e t o u j o u r s , D a n s n otre é m i s s i o n d ' a uj o u rd ' h u i , j e vo u s propose d e p a r l e r d e s
l e u rs r é p o n s e s s u r u n e ca rte p o s t a l e à J e u Fra n c e - R é g i o n s - m a n i è re s d e t a b l e . O u ' e st-ce q u ' i l fa ut fa i re et q u ' e st-ce q u ' i l f a u t
B P 56 - 75 1 23 Par�s . e n i n d i q u a nt e n face d u p r é n o m de n o s éviter d e fa i re à t a b l e ?
a m i s l e n o m d e l a ré g i o n d ' o ù i l s a p p e l a i e n t . Q u e l e m e i l l e u r Le repas, vo us le savez, est u n m o m e n t i m po rta nt p e n d a n t l e q u e l
g a g n e ! E t m a i n t e n a nt. reto u r e n N o r m a n d i e avec n ot re g u i d e d e l e s b o n n e s m a n i è re s d e chac u n , v o s b o n n e s m a n i è re s , vont être
l a s e m a i n e passée . . testé e s . À t a b l e , o n m a n g e , b i e n s û r, m a i s pas s e u l e m e n t : on

cent cinquante-quatre
·'•
se pa r l e , on s'écoute, on s'obse rve . . À vou s de vo u s présenter v u e s u perbe s u r l a m e r. M o i , j ' a d o re ! At l a n t i q u e , s u rt o ut p a r l à ,
sous votre m e i l l e u r j o u r. avec l e s roch ers et l e s va g u e s , c ' est m a g n ifi q u e . L'. a n n é e ava nt,
Atte nti o n , en Fra nce, m ê m e si c ' est un peu m o i n s vra i a uj o u rd ' h u i , o n ava it loué sur l a Côte2 mais j ' a i m e m o i n s . C ' est vrai que c ' e st
les règ l e s de savo i r-vivre à t a b l e s o n t strictes e t o n l e s e n s e i g n e bea u , c ' e s t vrai q u ' i l fait ch a u d , c ' est vra i q u e là-bas, l ' e a u est à
très t ô t a u x e n fa nt s . 25 ou 26° toute l ' été m a i s c ' est b o u rré de m o n d e , on est l e s u n s

Voi c i q u e l q u e s règ l e s e s s e n t i e l l e s . Vo u s re m a r q u e re z q u e . l e s u r l e s a utres, faut se battre p o u r m ettre sa servi ette . . . Et p o u r

plu s s o uvent. ce so nt d e s i nterdits : n e pas fa i re c e c i , éviter d e l e s c o u rs e s , avec l e s e m bo ute i l l a g e s , c ' est l ' e nfer. A h , c ' est s û r
q u ' a u Pays b a s q u e , l ' e a u e s t m o i n s c h a u d e e t q u ' i l n e f a i t p a s
ai re c e l a . . .
t o uj o u rs a u s s i b e a u m a i s c ' e s t b e a u c o u p p l u s t ra n q u i l l e e t p l u s
e pas s'asseoir ava nt q u 'on n e vou s y i nvite . Placez votre serviette
c h i c . . . F i n a l e m e nt, m o i , j e préfè r e .
à moitié d é p l i ée s u r vos genoux, comme ça, et ne la mettez j a m a i s
1. E n ra g é : pass i o n n é .
autou r d u cou, b i e n s û r ! Vou s devez mettre vos m a i n s ( m a i s atte n­
·on , pas les c o u d e s !) s u r la t a b l e , pas sur vos g e n o u x . . 2 . La Côte : la Côte d Az u r.
Re g a rd e z ! Vo u s t r o u v e r e z t o u j o u rs l a f o u rch ette à g a u c h e , l e
coutea u et l a c u i l l è re à s o u p e à d ro i t e . E t d e u x ve rres, u n g r a n d UNITÉ 4
po u r l ' e a u . u n p l u s p e t i t po u r l e vi n .
Atte nt i o n ! N e p a r l e z j a m a i s l a bouche p l e i n e e t b i e n s û r, fe rme z
la bouche e n m a n g e a n t .
Leçon 13

N e j a m a i s c o u p e r la s a l a d e , les pâtes, l ' o m e l ette avec u n coutea u . Pa ge 70


Touj o u rs ro m p re so n pa i n avec l e s d o i g t s . I l est in terdit d ' ut i l i s e r LE PROFESSEUR : Bon, a u j o u rd ' h u i , n o u s a l l o n s p a r l e r des c o n d i t i o n s
son coutea u p o u r l e poisson . Et. b i e n e n te n d u , n e portez j a m a i s c l i mat i q u e s . A l o r s , q u i p e ut m e . .
votre coutea u à l a b o u ch e . U N LYC E E N 1 : M o n s i e u r. m o n s i e u r ! o n a d i t h i e r à l a t é l é q u 'avec
N e j a m a i s r i e n p r e n d re d a n s s o n a s s i ette o u , a fortiori, d a n s l e toute l ' e a u q u i est tombée d e p u i s une s e m a i n e , c'était poss i b l e
p l a t , avec l e s d o i gts. b i e n s û r 1 q u ' i l y a i t des i n ondati o n s . Vo u s y c royez, vo u s ? Vo u s p e n s e z q u e
Q u a n d v o u s avez t e r m i n é de m a n g e r. n ' e s s uyez j a m a i s votre n ot re lycée pou rra it v ra i m e n t être i n o n d é ?
a s s i ette avec d u p a i n . même s i la s a u ce éta it d é l i c i e u s e . Placez LE PROFESSEUR : Oui, ce n'est pas impossible. Ça peut arriver. Vous savez,
coute a u et fou rchette s u r votre assiette. comme ça, para l l è l e m e nt, la Seine sort souvent de son lit. C 'est assez rég u l ier. Prenez 1 9 1 0, pa r
sans les cr o iser. exe mp l e ; on a eu u n e i n o ndation comme on n'en ava it j amai s vu à
Atte n t i o n , se c u re r l e s d e n t s à t a b l e , m ê m e d i s c rète m e nt, est Pa ris. Et on n'a j a m a i s revu ça d e p u i s . C ' était vra i ment i n c roya b l e !
a bso l u m ent défe n d u ! D ' a i l l e u rs , vo u s ne verrez j a m a i s de c u re­ Vou s avez pe ut-€tre déjà vu des photos ou des cartes posta les : les
dents sur une t a b l e fra n ç a i s e . gens q u i se déplaçaient en barque, la pa n i q u e , les dames avec l e u rs
j u pes longues, en chapea u , des mess i e u rs en habit q u i les porte nt
Q u e fa i re s i o n d éteste u n p l a t ? F a i t e s u n e ffo rt, i l s e r a i t t r è s
pour les . . . pour les éva c u e r, s i vo u s vo u l e z . O n dit même que les
i m p o l i d e ref u s e r.
députés sont a l lés à ! Assemblée nationale en barq u e .
« E st-ce q ue je d o i s f i n i r ce q u e j ' a i d a n s m o n a s s i ette ou l a i ss e r
U N E LYC E E N N E : O u i m a i s ça, c ' ét a i t i l y a l o ng te m p s . Avec l e p ro­
q u e l q u e chose ? » Te r m i nez. s i n o n la maîtresse de maison pensera
g rè s . . .
q u e vou s n'avez pas a i m é le p l a t .
LE PROFESSE U R : O u i , b i e n s û r. Au fait, vo u s savez c o m m e nt o n fait
D a n s n otre é m i ss i o n de la s e m a i n e p roch a i n e . n o u s aborderons
p o u r m e s u rer l e n ivea u d e la S e i n e ? O u p l u tôt comment on fa isait.
les règ l e s de l a conversati o n .
Parce que m a i n t e n a n t . c ' est a u pont d Austerl itz q u ' o n m e s u r e .
Vers le Delf B 1 Non ? Vous con n a i ssez l e s bateaux-m ouches ? O u i . B o n , a l ors, vou s
avez p e ut-être re m a r q u é j u ste s o u s l e p o n t d e ! Al m a u n e g ra n d e
Page 67
statue d e 1 0 m d e h a u t à p e u p rè s q u i représente u n m i l it a i re . .
COMPRE H E N S I O N ORALE
u n zou ave exactement. E h b i e n . s u r ce zouave . i l y a des m a rq u e s .
Ah bon, vo u s , l ' été d e r n i e r, vo u s êtes p a rt i s e n F i n l a n d e ? Il pa raît
C ' est c o m m e ça q u ' o n s a i t à q u e l n ivea u e s t l a S e i n e . E n te m p s
q u e c ' est très bea u m a i s vo u s n ' avez pas dû avo i r cha u d 1
n o r m a l , i l a l e s p i e d s a u s e c . Q u a n d l ' e a u l u i c o u v r e l e s d o i gts d e
Nous ? On était vers B i a rritz. Vous con n a i ssez 7 En j u i l let. avec mon p i e d . à 3 , 3 0 m . ho p 1 on fe rme l e s vo i e s s u r be rge . Q u a n d ça l u i
m a r i , o n ava it l o u é u n e s u perbe vi l l a pa r l à , sur la côte basq u e, tout a rrive à la chevi l l e , l e s bate a u x n e pe uvent p l u s navi g u e r. E h b i e n !
près d e B i a rritz. Le v i l l a g e où o n éta it, exacte ment, c ' e st C h i b e rt a . I m a g i nez-vo us q u ' e n 1 9 1 0 , l ' e a u , e l l e l u i est a rrivée à l ' é pa u l e . P l u s
Vo u s n e con n a issez pas ? A h , c ' e s t s u perbe, C h i be rta . Très ch i c . d e 8 m et d e m i d e h a ut ! C ' est d u r à i m a g i n e r ! M ê m e p e n d a n t l e s
Très ch i c , vra i m e n t . Ça serait u n peu c o m m e l 'île d e R é , s i vo u s i n o n d a t i o n s d e 1 98 2 , ça n' ava it g u è re d é p a s s é 6 m . M a i s c ' é t a i t
vo u l ez, c o m m e g e n re m a i s c ' est m i e u x, à m o n av i s . D ' a i l l e u rs, i l déjà é n o r m e , é n o r m e !
y a p l e i n de g e n s c é l è b res q u i o n t d e s m a i s o n s p a r l à-ba s . Te n e z , U N E LYCE E N N E : O u i m a i s n o u s , d a n s le 1 2° , si ça a rriva it m a i nte­
s a n s a l l e r p l u s l o i n . vo u s vo u s ra ppelez. M i tte rra n d . . . M a i s s i , vo u s nant . . . Q u ' est-ce q u ' o n r i s q u e ?
vo u s souve n e z , Latch é . O n e n a a s s e z p a r l é , d a n s l e t e m p s ! E h
LE PROFESSEUR : A h , ç a , c ' est s û r q u e n o u s , a u lycé e . o n est d a n s
b i e n , o n y e s t a l l é s p o u r vo i r, avec J e a n -C l a u d e e t l e s e nfa nts et
u n e z o n e i n o n d a b l e . M a i s vo u s savez, fa ut p a s trop vo u s i n q u i éter.
c 'é ta it pas m a l du tout, Latch é , c h i c et s i m p l e à la fois . .
L'. e a u , ça ne monte pas c o m m e ça du j o u r au l e n d e m a i n . En 1 9 1 0 ,
N otre m a i s o n à n o u s , e l l e était p l u s p rès d e C h i b e rt a , c ' é t a i t à p a r exe m p l e . i l a fa l l u p l u s i e u rs j o u rs . . . Et p u i s , m a i nt e n a n t . o n
d e u x m i n utes de la p l a g e . Vo u s p e n s e z si j ' ét a i s ravi e , m o i q u i s u rve i l l e q u a n d m ê m e t o u t ça d e t r è s p r è s . .
a d o r e l é z a r d e r a u s o l e i l ! E t l e s e n f a n t s a u s s i . i l s éta i e n t d a n s
l 'e a u d u m a t i n a u s o i r. E t a p rès , i l s a l l a i e n t d a n s e r toute la n u it ! Leçon 14
C ' est i n c reva b l e . à cet âge-là 1 A h , p o u r J e a n -C l a u d e , par contre,
l a plage, ça non, i l déteste . Mais c o m m e i l s ' e st mis a u g o l f i l y a Pa ge 74
d e u x a n s , il est passionné, complètement e n ragé 1 de go lf, eh b i e n . U N vo1 s1 N : Ti e n s , m o n s i e u r M o rte a u ! Bonjo u r ! Q u e l f r o i d , h e i n !
i l a passé tous s e s a p rè s-m i d i à t a p e r des b a l l e s . C ' était j u ste à Alors, ça y est ? B i e ntôt la retraite ?
côté et ça l u i a fait du b i e n , u n p e u de sport . I l rentrait rav i , c revé M . M O RTEAU : En j u i n proch a i n . D a n s s i x m o i s . Ça va me fa i re tout
m a i s ravi ! Et p u i s , il s ' est fait p l e i n d ' a m i s . On s'est bea u c o u p drôle. Vo u s pensez, ça fait q u a ra nte ans q u e j e suis dans la même
i nvités, les u n s c h e z les a utre s . Et . . boîte, q u a ra nte ans que j e m e l ève à s i x h e u re s et d e m i e , que j e
La m a i s o n , p o u r d i re l a vé rité. c ' é t a i t h ors d e p r i x m a i s ça va l a i t l e p r e n d s mo n b u s a u m ê m e a rrêt. q u e j e vo i s l e s m ê m e s g e n s . . .
c o u p , o n n'a vra i m e n t pas reg retté . E l l e é t a i t i m pe c c a b l e , a bso­ Pe n d a n t q u a ra nte a n s ! Vo u s i m a g i n e z ç a ! A l o r s , f o rc é m e n t ,
l u m e n t n i cke l . il y ava it tout l e confort, u n s u p e r j a rd i n hyper b i e n j 'appréhende u n peu .
e n t rete n u , a v e c d e s f le u rs pa rtout. d e s a rbres . . . i l y ava it m ê m e U N vo1s1N : M a i s vo u s a l l e z pouvo i r vo u s reposer, p r e n d re votre
u n e p i s c i n e ! Et t r è s b i e n p l a c é e ! D u p re m i e r éta g e , on ava i t u n e temps . .

cent cinquante-cinq
M . M O RTEAU : O u a i s . . . J ' a i s u rt o u t p e u r de m ' e n n uyer. Q u a n d VOi x 1 : Eh b i e n , m o i , j u stement, je pense q u e c ' est l ' e a u q u i s e ra
o n n ' a p l u s d e ra i s o n de se l eve r . . . S u rtout q u e j e s u i s tout s e u l au cœur des enjeux géopo l itiques. Sa propreté, sa d i stribution, Il fa ut
m a i nt e n a n t . J ' a i p e u r d e t o u r n e r e n r o n d . très vite amél iorer l ' i rrigation sinon de nombreuses régions d u monde
U N v o 1 s 1 N : M o i , j e vo u s e n v i e . Vo u s p o u rrez voya g e r, p a rt i r e n seront e n état d e « stress hyd r i q u e » . O n n'a p l u s le choix !
vaca n c e s , vo u s b a l a d e r . . Voix 2 : Po u r m o i , l ' u rgence c ' est la p rése rvation de la b i odiversité.
M . MORTEAU : O u i , on n' est j a m a i s conte nt. Q u a n d on est j e u n e , on C ' est d ' e l l e que dépend à terme n otre s u rv i e . La déforestati o n ,
a d u temps mais pas d ' a rg e n t . Quand on trava i l l e, on a de l ' a rgent l ' u rb a n i sa t i o n , l ' i n d ustri a l i s a t i o n , l ' a g r i c u ltu re i nt e n s ive, vo i l à l e s
m a i s pas de temps . . . Et m a i ntena nt, j e va i s avo i r d u temps, à p e u res p o n s a b l e s d u m a s s a c r e . S a n s u n e p r i s e d e c o n s c i e n c e d e
p r ès assez d 'arge n t . . . C ' est pl utôt l ' envie q u i n'est p l u s l à . E n réa l ité, l a n é c e s s ité a b s o l u e d e p roté g e r l e viva nt, o n p e u t d i re a d i e u à
m o i , mon rêve , ce serait d e vivre en G rèce d a n s u n e î l e . n otre ave n i r s u r terre .
U N v o 1 s 1 N : D a n s u n e île ! T i e n s ! Drôle d ' i d é e ! Voix 3 : U n des g rand s défis, à m o n avis, c ' est l e déve l oppement d e
M . M O RTEAU : O u i , u n e îl e . À Pa ros, p a r exe m p l e . Je m 'y vo i s très l ' i nternet. E t i l s e pose à n o u s e n ces termes : e st-ce q u e le rése a u
b i e n : là, j u ste e n p l e i n m i l i e u de l 'île, e n haut d ' u n e co l l i n e . . . O n sera l e futur modèle d ' u n e d é m ocratie u n iverse l l e o u a u contra i re
v o i t l a m e r d e t o u s l e s côté s . J ' a u ra i s u n e p e t i t e m a i s o n toute est-ce que ce sera une espèce de monstre q u i sera là pour centra l i ser
b l a n ch e , u n bout d e jardin avec d e u x o u trois f i g u iers , u n p e u d e et s u rve i l l e r toutes les activités h u ma i n es ? À s u pposer bien s û r q u e
v i g n e sur la terra s s e . Pe ut-être u n chat . . t o u t l e monde en d i spose, s i n o n , on v a vo i r appa raître s u r le n et,
U N VOI S I N : Vo u s en p a r l e z . . . On d i ra i t q u e vo u s y êtes déjà a l l é . une é l ite branchée qui m a n i p u l e ra et d o m i n e ra l e m o n d e .

M . MORTEAU : O u i , ç a fait a u m o i n s vingt a n s ! Ç a m ' ava it e m ba l l é ! Vo i x 4 : M o i , j e p e n s e q u 'avec l ' a l l o n g e m e nt d e l a d u ré e d e l a


Et je m ' éta i s j u ré d ' y reto u rn e r. C ' est un bon e n d roit p o u r f i n i r ses v i e - pa rce q u e j e vo u s ra p p e l l e q u a n d m ê m e q u e l e s p l u s d e
jours. Je n'y s u i s j a m a i s reto u r n é mais j 'y re p e n s e souve n t . 60 a n s représenteront presq u e u n q u a rt d e la p o p u l a t i o n e n 2 0 5 0

U N vo 1 s 1 N : M a i s . . . M a i s d i tes-m o i , m o n s i e u r M o rtea u . . vo u s et p res q u e u n t i e rs à l a f i n d u xx1 • s i è c l e - l e m o n d e v a deve n i r

p a r l e z g rec ? v i e u x . N o u s a l l o n s y fa ire face c o m m e n t ? I l est u rg e n t d ' a rrive r


à m i e u x m aît r i s e r la c r o i s s a n c e d é m o g ra p h i q u e , à m i e ux g é re r
M . M O RTEAU : N o n , m a i s ça ne doit pas être si diff i c i l e . . J ' a i acheté
e t à m i e u x répa rt i r l e s ressou rces, a ut re m ent, c ' e st l a s u rvie d e
d e s l ivres de co nversa t i o n , d e s cass ettes, d e s cédéroms . . m a i s
l ' h u ma n ité q u i e st e n j e u .
j e n ' a i j a m a i s le t e m p s de m 'y m e ttre .
L.'.ANI MATE U R : M a i s d ites- m o i , s i l a p l a n ète devi e n t trop petite et
i nviva b l e , n o u s p o u r r i o n s pe ut-être n o u s i n sta l l e r s u r M a rs ?
Leçon 1 5
Vo i x 2 : O h ! Ne p l a i s a ntez pa s . N o u s i ro n s , c e rta i n e m e n t ! Les
Page 78
h o m m e s n e r é s i st e ro nt pas à un tel d éfi, m a i s ce s e ra p o u r le
Le Palais de la Découverte organise, en plus de ses démonstrations sp o rt , p o u r la g l o i re !
habituelles qui attirent chaque jour une foule de visiteurs, trois à quatre
expositions temporaires par an. Ce mois -ci, c'est le mois des dinosaures Vers le Delf B 1
animés, grandeur nature pour certains, à /'échelle 7/2 pour d'autres. Il Page 87
y a la queue à /'entrée du musée, tous visiteurs con fondus.
Compréhension o ra l e
LE GAR D I E N : Ava n c e z m e s s i e u rs d a m e s , l e s exp o s i t i o n s p e rm a ­
J e m e souv i e n s d ' u n é l ève . Atte n d e z . . I l s ' a p p e l a i t . . . D a n i e l, o u i ,
n e ntes c ' est p a r l à-ba s , l e s d i n os a u re s , c ' e st p a r i c i . L e s t i ckets,
c' est ç a Danie l . I l n'ava it a u c u n i ntérêt pour l ' école e t i l pouvait même
s ' i l vo u s p l aît . M e rci . . m e rc i . .
être v i o l e n t avec ses ca m a ra d e s au point d e deve n i r d a n g e re u x .
T H I E RRY : Art h u r, att e n d s !
I l e s t a rrivé u n j o u r d a n s ma c l a s s e pa rce q u e p l u s p e rso n n e n ' e n
LE GAR D I E N : Vas-y m o n b o n h o m m e , s a u f si tu as p l u s de q u atre vo u l a it . I l était d ' u n n ivea u a s s e z fa i b l e , c ' était s u rtout les c o u r s d e
a n s . Non 7 Alors, c ' est g ratuit pou r to i . m a t h é mati q u e s et d e f rança i s q u ' i l n ' a i m a i t p a s . Mai s, a u d é b ut,
ARTH U R : Pa p a , p a p a , j ' a i v u u n tyra n n osa u re l à-ba s . il n ' a pas eu l ' a i r p l u s i ntéressé par l e s expé r i e n c e s s c i e n tifi q u e s
T H I E RRY : O n y va , o n y va . q u e j ' ava i s l ' h a b itude d e fa i re av e c m e s é l ève s . Je m ' a rrach a i s l e s
É DITH : Art h u r, v i e n s vo i r là le d i p l od o c u s et là u n t r i , u n t r i c é ra­ cheveux pour trouver quelque chose q u i le sorte de s o n i n d ifférence.
tops . Oh et là-bas Art h u r ? Art h u r ? T h i e rry, o ù est A rt h u r ? O ù Et puis un j o u r, comme ça, tout d ' u n coup, i l a posé une q u e st i o n .
est- i l passé ? Ç a s e m b l a i t l u i te n i r d r ô l e m e n t à c œ u r. J e m ' e n s o u v i e n s e n c o r e .

T H I E RRY : Je n ' e n s a i s r i e n ! C ' ét a it : « C o m m e n t ça se fait q u ' u n s o u s-ma r i n , ça peut co u l e r


e t a p rè s remonter ? » J ' a i sauté s u r l ' occa s i o n vo u s pensez b i e n
É rnrn : Po u rt a n t , il éta it l à , y a un i n sta n t .
et p e n d a n t l e s s é a n c e s s u ivantes toute l a c l a s s e a exp l o i t é s a
THIERRY : É coute É d it h , c a l m e-to i . A u l i e u de s'affo l e r, cherchons- l e .
c u ri o s ité . O n a fa b r i q u é d e s l u d i o n s , vo u s savez, ces objets q u i
I l n e p e u t pas ê t r e très l o i n . J e refa i s l e ch e m i n j u s q u ' à l a s o rt i e .
montent e t q u i descendent d ans l ' eau q u a n d on modifie la pression
Toi , tu devra i s reto u r n e r d a n s l a s a l l e d u tyra n n os a u re , i l ava it l ' a i r
d u boca l d a n s lequel ils se trouve n t . O n a utilisé u n mo rcea u d e
fasc i n é t o u t à l ' h e u re . O n se retro uve i c i .
pa i l l e re m p l i d e p â t e à m o d e l e r et fe rmé à ch a q u e extré m ité p a r
É DITH : A l o rs ?
u n t ro m b o n e . I l n o u s a fa l l u a u s s i des boute i l l e s e n p l a st i q u e e t
T H I E RRY : Alors rie n . I l n'est pas s ort i , j ' a i d e m a n d é a u g a rd i e n . u n e bass i n e re m p l i e d ' e a u . R i e n d e t r è s co m p l i q u é , vo u s voyez .
É DITH : Po u rvu q u ' i l n e l u i soit r i e n a rrivé ! N o u s avo n s vé rifié l a flott a i s o n , c h a c u n y a l l a i t d e s e s re m a r q u e s
THIERRY : Ne t ' affole pas voyo n s , je s u i s s û r q u ' i l n'est pas l o i n . et d e ses constatat i o n s . L e s enfants ont effectué d i ffé rents essa i s
É D1TH : J e l u i ava i s d i t p o u rt a n t d e m e d o n n e r l a ma i n . e n p l o n g e a nt u n l u d i o n d a n s u n e boute i l l e d e p l a st i q u e fe rmée . I l s
éta i e n t tout excités d e c o n stater l e s effets p rod u its e n a p puyant
THIERRY : Tu sais b i e n q u '.Arth u r n ' a i m e pas être te n u , i l fa ut touj o u rs
q u ' . . . ( e n ch œ u r) q u ' i l g r i m pe p a rtout ! sur l e u rs boute i l l e s pour e n réd u i re l e vo l u m e .

É D1TH : Le tyra n n osa u re ! Très vite, D a n i e l s ' e st p a s s i o n n é p o u r l ' ex p é r i e n c e e t a p r i s d e s


i n itiative s . I l vo u l a i t écrire tout ce q u ' i l fa i s a i t e t voya i t . I l a m ê m e
THIERRY : Arth ur, descends de là tout de su ite. C'est interdit de faire ça !
e s sayé d e d e s s i n e r c e rt a i n e s d é m o n st rat i o n s . B o n , ce n ' é t a i t
p a s vra i m e n t ré u s s i m a i s ce n ' é t a i t pas ça l e p l u s i m po rta n t . Le
Leçon 1 6
p l u s i m portant c ' e st q u ' i l ne p a r l a i t p l u s de q u itte r l ' école et à l a
Page 82 f i n d e l ' a n née, i l a été admis à entrer a u collège. J 'a i revu ses
L.'.ANI MATE U R : B o n s o i r ! Po u r p a rt i c i p e r à ce débat s u r les dé f i s d u p a r e n t s d e r n i è r e m e n t . S a s c o l a r i t é s e d é ro u l e n o r m a l e m e n t .
xx1 • s i è c l e , j ' a i , a uto u r de m o i , d e s s c i e n t i f i q u e s , d e s soci o l o g u e s , O h ! I l n ' obt i e n d ra s a n s doute p a s l e p r i x N o b e l , m a i s l ' école n e
d e s é c r i va i n s , d e s j o u r n a l i s te s . A l l e z , u n p re m i e r t o u r d e t a b l e l u i fa i t p l u s p e u r. I l a d é c o uve rt l e p l a i s i r d ' a p p re n d re e t j e s u i s
p o u r déte r m i n e r q u e l l e est, s e l o n chac u n d ' e ntre vo u s , la g r a n d e s û re q u ' i l n ' a u ra a u c u n p ro b l è m e p o u r s ' i n sé r e r d a n s l a société .
q u estion à laq u e l l e s e ra confronté l e m o n d e de d e m a i n . O u i ? O u i Je ne me fa i s a u c u n s o u c i p o u r s o n ave n i r. D a n i e l , c ' est u n d e
c o m m e n ce 7 O u i se jette à l ' e a u ? m e s p l u s j o l i s souve n i rs .

cent cinquante-six
U N ITÉ 5
être u n e sec réta i re q u i a répo n d u m a i s m o i , j ' a i cru q u e c ' é t a i t
e l l e . Et j ' a i d o r m i a v e c l a lett re s o u s l ' o re i l l e r p e n d a n t h u it j o u rs !
MYRIAM : O K m a i s q u a n d ça d u re . . . Ma m è re ava it u n e a m i e q u i a
Leçon 1 7
h a b ité l o n g t e m p s b o u l eva rd Exe l m a n s , d a n s le 1 6° , j u ste à côté
Page 90 d e . . ., d e chez C l a u d e Fra n ç o i s . Eh b i e n 1 e l l e l u i a raconté q u e
L' a m itié j o u r e t n u it i l y ava it d e s f i l l e s c o m p l èt e m e n t hysté r i q u e s d eva nt
Ça f l e u rit c o m m e u n e h erbe sa uva g e , chez l u i . E l l e s c a m p a i e n t là, l e s f i l l e s ! Et d è s q u ' i l entrait o u q u ' i l
N ' i m po rte o ù , e n p r i so n , à l ' é c o l e , so rt ai t , e l l e s se j e t a i e n t s u r l u i , m ê m e p a s p o u r u n a utogra p h e .
T u l a p r e n d s c o m m e on p r e n d l a r o u g e o l e N o n , m ê m e pa s . J u ste p o u r l e t o u c h e r. Q u a n d i l e st m o rt , i l y e n
T u l a p r e n d s c o m m e o n p r e n d u n v i ra g e a m ê m e q u i se s o n t s u i c i d é e s . M o i , ça me f a i t p e u r. P a s toi ?
C ' est p l u s fort q u e l e s l i e n s d e fa m i l l e A N N ICK : S i . Et cette fe m m e , h i e r, q u i racontait c o m m e n t e l l e ava it
Et c ' est m o i n s c o m p l i q u é q u e l ' a m o u r a rraché un bout d e c h e m i s e d e J o h n ny H a l lyday . . . un j o u r, a p rè s
Et c ' est l à q u a n d t ' e s r o n d c o m m e u n e b i l l e u n c o n c e rt . . . et q u ' e l l e l e p o rt a i t toujou rs s u r e l l e . E l l e l ' a m ê m e
Et c ' est là q u a n d tu c r i e s a u s ecou rs m o ntré à la té l é . Et e l l e e n était toute f i è re !
C ' est l e s e u l c a rb u ra n t q u ' o n c o n n a isse MYRIAM : Ah o u i , ce l l e q u i d i s a i t q u ' e l l e d é p e n s a i t u n e fort u n e e n
Oui a u g mente à m e s u re q u ' o n l ' e m p l o i e C D , e n co nce rts . . . , q u ' e l l e n ' e n rata it pas u n . . . , q u e t o u t son f r i c
Le vi e i l l a rd y retro uve sa j e u n e s s e o u p r e s q u e y passait . . . M a i s ce q u e je n e c o m p r e n d s p a s , c ' est
Et l e s j e u n e s e n ont fait u n e l o i p o u r q u o i il y a p l u s d e f i l l es fa n s que d e g a rç o n s fa n s ?
C ' e st l a ba n q u e d e t o u t e s l e s t e n d resses A N N ICK : Tu c r o i s ? R e g a rde t o u s c e u x q u i s o n t f o u s de M y l è n e
C ' est u n e a r m e p o u r t o u s l e s c o m bats Farmer. . . ou de . . , je ne sais pas, moi . .
Ça réch a u ffe et ça donne d u c o u ra g e
Et ça n ' a q u ' u n s l o g a n : " O n p a rtage ».
Leçon 1 9
Au clair de l ' a m it i é
Page 98
Le ciel est plus beau
V i e n s b o i re à l ' a m it i é LE PÈRE : Bonj o u r.
M o n a m i P i e rrot M ATH I E U : Bonj o u r.
l.'. a m it i é , c'est un a utre l a n ga g e , LE PÈRE : Tu en fa i s u n e tête 1 Q u ' e st-ce q u e tu as ?
U n reg a rd et tu a s tout c o m p r i s M ATH I E U : On a perd u .
Et c 'est c o m m e S O S Dépa n n a g e
L E PÈRE : C o m b i e n ?
Tu p e u x t é l é p h o n e r j o u r et n u it
M ATH I E U : Tro i s à zéro .
l.'. a m i t i é , c'est le faux t é m o i g n a g e
O u i te sa uve d a n s u n tri b u n a l LE P É R E : O u h là là !

C ' est l e g a rs q u i t e t o u r n e l e s pages M ATH I E U : B o n , ça va, on ne va pas en fa i re u n e h i sto i r e .


Q u and t ' e s seul d a n s u n l i t d ' h ô p i t a l LE P É R E : D a n s q u e l q u e s a n n é e s , ça i ra m i e ux, tu s e ras p l u s fort,
C 'est la ba n q u e de t o u t e s l e s t e n d resses p l u s ra p i d e .
C 'est une a r m e po u r t o u s l e s com bats MATH IEU : O u a i s , mai s je serai déjà trop vieux. Auj o LJ rd ' h u i , l e s futurs
Ç a réch a u ffe et ça d o n n e d u c ou rage c h a m p i o n s , ils n'ont même pas 1 8 a n s . À 1 2 a n s , ils entrent a u
Et ça n ' a q u ' u n s l o g a n : « O n p a rtage ». centre d e p réfo r m a t i o n e t l à , t u t e re n d s c o m pte, i l s s'e ntraîn e n t
Paro l e s et m u s i q u e : G. Lom ba r d i , J. Barnel, H. Pa g a n i , a u m o i n s u n e fois p a r j o u r. La chance 1 J ' a u ra i s a d o ré ça, s h ooter
1 97 5 , éditions L.E. M . dans l e b a l l o n to u s l e s j o u rs .
L E P É R E : M a i s i l s t i e n n e n t l e c o u p p hys i q u e m e n t ?
Leçon 1 8 M ATH I E U : C ' est d e s bêtes ! T i e n s p a r exe m p l e L u ka s Pod o l s k i ,

Page 94 l '.Al l e m a n d , i l a d é j à m a r q u é 1 0 b u t s po u r so n c l u b . Tu s a i s com­


m e n t o n l ' a p pe l l e ?
Trois collègues, Annick , Myriam et B e n discutent devant l a ma­
chine à café. LE P É R E : E u h , n o n .

A N N ICK : S a l u t , M y r i a m . Ça va 7 Q u ' est-ce q u e tu p r e n d s ? U n M ATH I E U : " Pri n z Po l d i » . Y a m ê m e u n e ch a u s s u re à s o n n o m !

express ? Et L i o n e l M e s s i , le f u t u r M a ra d o n a , j ' adore c o m m e n t i l d r i b b l e .


Trop fort 1 I l a 1 9 a n s .
MYRIAM : O u i . S a n s s ucre, s ' i l te p l aît . D is donc, t'as rega rdé l ' é m i s­
s i o n s u r l e s fa n s à la t é l é , h i e r ? C ' était i n c roya b l e , n o n ! S u rtout LE P È R E : Tu s a i s , ça d e m a n d e bea u c o u p d e t rava i l , l ' e ntraîn e m e n t

cette fe m m e qui racontait c o m m e n t elle ava it tra n sformé tout son ce n ' e st pas touj o u rs ri g o l o . To i-même tu râ les assez souvent p o u r
a p p a rt e n espèce de . . . de t e m p l e p o u r M i ch a e l J ackson . S on mari y a l l e r. Po u r ê t r e s é l e ct i o n n é , i l faut ré u s s i r d e s t e s t s p hys i q u e s
a e u d rô l e m e n t ra i s o n de l a q u itter. Moi, je n ' a u ra i s pas atte n d u t r è s d u rs , avo i r u n e hyg i è n e de v i e . .
c i n q a n s ! E l l e était c o m p l èt e m e n t c i n g l é e ! M ATH I E U : Peut-être m a i s ça va ut l e coup, c'est des d i e ux ces mecs­

A N N ICK : O u a i s , c ' est s û r ! Et c el u i q u i d i s a i t q u e D a l i d a reve n a i t l à q u a n d ils ont un ba l l o n e ntre l e s p i e d s . I l s sont ext rao rd i n a i re s

et l u i p a r l a i t toutes l e s n u its, i l é t a i t vra i men t tapé, l u i a u s s i ! M o i , sur l a p e l o u se . Tu verra i s l e ur v i t e sse !


ça m ' éto n n e touj o u rs , ces g e n s q u i devi e n n e n t fous o u p o u r u n LE PÉRE : Ton i d o l e , c ' est l e q u e l déjà ?
ch a n t e u r o u p o u r u n acte u r . . . Po u r u n sava nt o u u n é c r i va i n , j e M ATH I E U : R o b i n h o .
c o m p re n d r a i s , m a i s . . LE P È R E : Ro b i n h o , q u i c ' e st ?
B E N : N o n , ce n ' est pas m i e u x, c ' est pare i l . E n fait, c ' e st c o m m e M ATH I E U : Tu ne con n a i s pas ? M a i s , j ' h a l l u c i n e ! M a i s tout le monde
u n e espèce de . . . d ' i dentification . Regarde toutes c e s g a m i n e s d e d i t que c ' est l e futur Pe l é ; i l a u n ave n i r e n o r.
c i n q o u s i x a n s q u i s o n t f o l l e s de Lorie o u de je n e s a i s p a s q u i .
LE PÉRE : Excuse-m oi mais le b a l l o n ce n'est pas mon truc, je p réfère
M Y R I A M : Ç a , c ' est vra i . J ' a i u n e n i èce, c ' e st d e l a fo l i e . E l l e e n la ba l l e . À ce propos, j e regarde la f i n a l e de R o l a n d-Ga rros ce s o i r.
p a r l e toute l a j o u rnée avec ses c o p i n e s . Po u r s e s s ix a n s , e l l e e n Alors, si tu ve ux vo i r la té l é , tu la reg a rdes d a n s ta cha m b re s ' i l te
ava it i nvité q u atre o u c i n q et e l les o n t passé l ' a p rès-m i d i à chanter p l aît , s a u f si tu ve ux me te n i r c o m pa g n i e b i e n s û r.
d e s trucs d e Lor i e a u karaoké. E l l e s con n a i ssent ça p a r c œ u r. Ç a
M ATH I E U : O K, papa .
fait ri re sa m è r e , m o i , j e tro uve ça n u l .
A N N I CK : O u i m a i s l e s psych iatres d i s e n t q u e c ' est n o r m a l , q u e
Leçon 20
c ' est b i e n p o u r la construction d u m o i o u q u e l q u e chose c o m m e
ça . Regarde, m o i , q u a n d j ' étais petite, j ' adorais Dorothée, j e rêva i s P ag e 1 0 2
q u ' e l l e s o i t ma co p i n e . P a s toi ? M o i , si ! Je l u i écriva i s des lettres, B o nj o u r. Le s u j et q ue n o u s a l l o n s a b o rd e r a uj o u rd ' h u i d a n s n otre
à l a té l é . Un j o u r, o n m'a répo n d u . J ' é t a i s aux a n g e s ! Ça d eva it é m i ss i o n Fran çais d 'ici, Fran çais d 'ailleurs est ce l u i d e ce q u ' o n

cent cinqua nte-sept


a p pe l l e com m u n é m e n t les « m a r i a g e s i nt e rc u lt u re l s » ou e n core p rête à tout ente n d re, s a n s j a m a i s porter d e j u g e m e n t mo ra l , u n e
« ma r iages m i xtes » . C ' est une s ituation qui s e g é n é r a l i s e , q u i se pe rso n n e q u i l a i s s e ra l i b re place à la p a ro l e d e ce l u i o u d e c e l l e q u i
b a n a l i s e , e n ra i s o n bien sûr d e la m o n d i a l i s at i o n . a p p e l l e et q u i l u i p e rmettra a i n s i d 'y vo i r p l u s c l a i r, d e prendre u n
S i l ' o n p e u t d i re q u e toute u n i o n p e u t être c o n s i d é rée com me u n p e u d e rec u l , e n u n mot d e mettre d e s mots s u r ses m a u x . E t l ' o n
défi, u n « cha l l e n g e », b ref u n e ave ntu re p l e i n e de r i s q u e s , c ' est c o n n aît l ' extrê me i m po rt a n ce d e l a p aro l e d a n s ces cas-là .
e n core p l u s vra i pour l e s c o u p l e s m i xtes, q u i sont confrontés à Q u e l q u e s d o n n é e s p l u s tech n i q u e s .
.
d e s o b s t a c l e s b i e n s p é c i fi q u e s . Et c ' est s u rt o u t vra i q u a n d l e S O S Amitié-Fra nce, c ' e st u n e féd é ration d e 4 3 associations ré p a r­
co u p l e s ' i n st a l l e d a n s l e pays d e l ' u n d e s c o nj o i n t s . Po u rq u o i ? t i e s d a n s toute la Fra nce ; c ' e st près de 2 0 0 0 b é névo l e s très b i e n
E xa m i n o n s ce p re m i e r c as de f i g u re . formés, q u i , à to u r de r ô l e et g ratu itement, vi ngt-q uatre h e u res s u r
Po u r la perso n n e q u i s e retro uve h o rs de chez e l l e , le changement v i n gt-q uatre et t o u s l e s j o u rs d e l ' a n n é e , s o n t à l ' écoute.
est à l ' évidence considérable ; cha ngement de lan gu e, changement Po u r q u o i pas vo u s ? S i vo u s avez d e s q u a l ités d ' a c c u e i l , d e tolé­
d e c u lt u re , changement de c u i s i n e , changement de c l i mat, p a rfois ra n c e , d e n e u t r a l ité b i e nve i l l a nt e , s i vo u s êtes éq u i l i b ré é m otion­
d e re l i g i o n . . . , a utant d 'obstacles q u ' i l va fa l l o i r s u rmonter, a utant de n e l l e m e nt, vo u s a u s s i , vo u s po uvez d eve n i r écoutant b é névo l e .
n o uvea utés a ux q u e l l e s i l va fa l l o i r s'adapter. Et ce n'est pas rien ! M a i s att e n t i o n , c e l a n e s ' i m p rovi se p a s , c e l a s u ppose u n e rée l l e
La perso n n e « expatriée » se retro uve s u r le territoi re de l ' a utre . co mp éte n c e e t d o n c u n e format i o n .
Et l ' e n t o u ra g e q u oti d i e n , ce s e ra la fa m i l l e de l ' a utre, les a m i s d e La formation i n it i a l e , q u i e st d e 8 0 h e u res a u tota l , s ' é ch e l o n n e
l ' a utre, les c o l l è g u e s d e l ' a utre . . s u r p l u s i e u rs m o i s ; e l l e e s t faite p a r d e s psych o l o g u e s , des psy­
O n n e peut n i e r q u ' a u d é p a rt la présence d e l a « b e l l e-fa m i l l e » cha n a lyste s , d e s écoutants déjà très expéri m e n t é s . M a i s a u- d e l à
est s a n s doute u n e a i d e pou r m i e u x c o m p re n d re les codes et l e s d e c�tte f o r m a t i o n i n it i a l e , les é c o u t a n t s sont t e n u s d e s u ivre u n e
u s a g e s d u n o uvea u pays . D ' a ut a n t p l u s q u ' e n g é n é r a l , l e conj o i n t formation cont i n u e cha q u e m o i s a u c o u rs d e l a q u e l l e i l s peuvent
a u tochto n e , s i j e p u i s d i re , doit trava i l l e r dès son reto u r a u pays e t fa i re p a rt des d i ff i c u ltés renco ntrée s .
n 'a d o n c g u è re d e t e m p s pou r a i d e r l ' a utre à s ' a c c l i mater. C ' e st S O S A m i t i é e s t u n e m a i n t e n d u e à t o u s c e u x q u i so uffrent. N o u s
d o n c un peu c o m m e u n e bou ée de sa uveta g e . avo ns beso i n d e vo u s . R ej o i g nez-n o u s . Vo u s pouvez ad resser votre
M a i s atte ntion, cette présence de la b e l l e-fa m i l l e ris qu e de pa raître c a n d idatu re à l ' a s sociation la p l u s proche d e chez vo u s . M e rc i .
a s s e z vite pesante, vo i re i m po rtu n e et d o n c e n t raîn e r q u e l q u e s
t e n s i o n s a u s e i n d u co u p l e .
L a n a issance des enfants e s t u n m o m e n t diffi c i l e : ch a c u n d é s i re,
U N ITÉ 6
et c ' est bien n o r m a l , t ra n s m ett re ses va l e u rs , fa i re p réva l o i r sa
conception d e l ' é d u c a t i o n , etc.
Bien s û r, i n évita b l e m e nt, les e n fa nts s e ront plus marqués p a r les Leçon 21
va l e u rs d u pays dans lequel ils sont, dans lequel ils g ra n d i s s e n t . Page 1 1 0
Pou r le parent « expatrié » , ce s e r a so uve nt d i ffi c i l e de mainte n i r s a
!.'. A N I MATE U R : M e s s i e u rs , m e s d a m e s , s ' i l vo u s p l aît, u n p e u d e
l a n g u e et sa cu ltu re à côté de la l a n g u e et de la c u lt u re d o m i n a ntes.
s i l e n c e . M e s s i e u rs ! M e s s i e u rs ! La p a r o l e e s t à M a rc N o i s e ! ,
Le risque de frustration n'est donc pas m i n ce . O n cra i n t que l e s
g r o u p e Ve rts . M o n s i e u r N o i s e ! , vo u s avez l a p a ro l e .
enfants n e s'élo ignent à jamais d e la c u ltu re « seconde » .
M . N rn s E L : N o n ! N i 1 0 0 m n i 1 5 0 ! Vo u s savez q u e n o u s s o m r:n e s
A l o r s , q u e l s c o n j\ � l l s p o u rrait-on d o n n e r, q u i i ra i e nt a u-d e l à d e s
absolument opposés à la construction, d a n s Pa ris, d ' i m meubles de
v œ u x p i e u x et d e s évi d e n c e s d u type : S oyez t o l é r a n t s , soyez
plus d e 50 m de haut . C ' est u n vra i non-sens, u n e a b s u rdité tota le !
compréhensifs, d i s c utez avec votre conjoint ava nt que la situation
Vo u s savez ce q u i va a rriver ? Ce n ' est pas d u r à devi n e r. Ça va
n e s ' e n ve n i m e . .
i n citer les p romote u rs i m m o b i l i e rs à constru i re des i m m e u b les de
Au m o i n s d e u x co nse i l s .
b u reaux. Et q u i dit i m m e u bles de b u reaux d it spéculation foncière !
L e p re m i e r. O n n e cesse de l e répéter : i l fa ut l e p l u s tôt poss i b l e N o n , ce d o n t on a b e so i n , à Pa r i s , c ' est de p l u s de l o g e m e nts
trouve r u n e m p l o i o u a u m o i n s u n e activité exté rie u re . L e d é ra c i ­ soci a ux . Les b u re a u x , ça s u ffit. D ' a i l l e u rs , vo u s l e savez b i e n , les
n e m e n t sera bea uco up p l u s fa c i l e à vivre s i le conj o i n t « expat rié » Pa r i s i e n s n'en ve u l e nt pas, d e vos t o u r s . E n 2003, q u a n d vo u s
a un t rava i l corre s p o n d a n t à ses capacités et à ses goûts, b ref s ' i l l e u r avez p roposé u n q uestion n a i re là-d e ssus, vo u s vo u s souve n e z
o u s i e l l e p e u t s ' é pa n o u i r à l ' exté r i e u r d e l a m a i s o n . b i e n, i l s éta i e n t co nt re ! I l s vo u l a i e n t q u ' o n m a i n t i e n n e l a l o i d e
Second conse i l : avec les enfants, vo u s devez mainte n i r dès la na is­ 1 9 74 sur l a h a u te u r max i m u m d e s n o u ve l l e s construct i o n s . 3 7 m
sance et même ava nt ! les deux langues et les deux c u ltu res . Si, par maxi m u m ! Et vo i l à q u e vo u s rem ettez ça s u r le t a p i s ! Vo u s n e
exemple, dans u n couple mixte fra nco-japonais, la mère est japonaise, c o m p r e n e z p a s q u e pe rso n n e n ' e n ve ut, d e vos tou rs !
e h bien, q u 'e l l e n e parle à ses enfa nts que le japonais, q u 'e l l e l e u r M M E M ouLI N : Permettez ! Permettez ! Je ne vous suis pas. C h ristine
chante des berceuses ou d e s comptines e n japonais, q u ' elle célèbre M o u l i n , apparentée PS. Vous savez bien q u e Pa ris est une ville très
les fêtes japonaises . . . Le b i l i n g u isme, la bi-cu ltural ité sont des atouts den se, i l y a peu de superficie et beaucoup d ' h abitants . O n manque
p récieux. Ce serait vra i ment dommage d ' e n priver vos enfants. de mètres carrés, c'est clair , non ! Constru i re des tours, ça permettrait
Q u a nt a u second cas d e f i g u re . . de réso u d re ce prob l è m e . On constru i rait des i m meubles de loge­
ments et . .
Vers le Delf 81 +
M . No1sEL : Atte ntion ! Atte ntion ! C ' est i l l usoire, ce q u e vo u s dites
Pa ge 107 l à et vo u s l e savez très bien ! Fa ut d i st i n g u e r l e s i m m e u b l e s d e
Mettre des mots sur ses maux b u re a u x et les i m m e u b l e s d ' ha bitati o n . Ceux-l à , on n e p e u t p a s l e s
C o n n a i ssez-vo us S O S Amitié ? Cette association l o i 1 901 est déjà constru i re trop près l e s u n s d e s a utres, on est o b l i g é d e les espacer.
a n c i e n n e : elle est née e n 1 960 et a été reco n n u e d ' ut i l ité p u b l i q u e C ' est évident ! Comme vo u s d ites, Pa ris, c ' est u n e v i l l e très d e n s e .
d è s 1 96 7 ; e l l e o ff r e , exc l u sivement p a r té l é p h o n e et tota l e m e n t Vos t o u rs , q u 'est-ce q u ' e l l e s a u ra i e nt comme espace a u to u r d ' e l­
g ratuitement, u n e a i d e mora l e et psych o l og i q u e à tous c e u x q u i e n les ? R i e n ! C 'est des cages à l a p i n s q u e vo u s vo u l ez ? Ou a l o rs . .
ont beso i n , à t o u s c e u x q u i ont m a l , à t o u s c e u x q u i v o n t m a l . o u a l ors, ça vo u d ra it d i re q u e ce q u 'on gag n e rai t e n h a ut e u r, on l e

C ette a s s o c i a t i o n , q u i n e f o n ct i o n n e q u ' a v e c d e s é c o u t a n t s perdrait a u s o l . E n f a i t , on ne g a g n e rai t rien ! E n p l u s . . .

b é n évoles, p e r m et à t o u s c e u x q u i s o uffrent d e pouvo i r m ettre M M E M o u L 1 N : M a i s e nf i n , m o n si e u r N o i s e ! , à Pa r i s , d e s t o u rs d e


des m ots et c e l a , de m a n i ère a n o ny m e , s u r l e u r d é s e s p o i r, l e u rs p l u s d e 5 0 m . i l y e n a d éj à ! L e 1 3• , l e Front d e S e i n e , d a n s l e
a n g o i s s e s , l e u rs d o u l e u rs phys i q u e s ou m o ra l e s ou e n core, ce l a 1 5e . . . Faut bien loger les gens, quand même !
le u r permet d ' éc h a p p e r p o u r q u e l q u e s i n sta nts à leu r s en ti me nt M . N o 1 s 1 E L : Ah o u i . m e r c i ! C ' e st b i e n ce q u e je d i sa i s ! Ah ç a ,
d ' i so l e m e n t , d ' exc l u s i o n . c ' est u n bel exe m p l e ! B ravo ! Ce q u e vo us vo u l ez nous constru i re,
C h a q u e a n née, S O S A m i t i é reçoit 6 0 0 0 0 0 a p p e l s , d o n t c e rta i n s , c ' est d e s cages à l a p i n s ! Mais ç a , l e s cages à l a p i n s , o n a déjà
ré e l l e m e n t d r a m a t i q u e s, prov i e n n e nt d e perso n n e s a u b o rd d u donné ! M e rc i !
s u i c i d e . Au b o u t d u f i l , i l y a u ra touj o u rs q u e l q u ' u n , u n e perso n n e !.'.ANI MATE U R : O u i . Merci, me rci . . M o n s i e u r P h i l i ppe Abe l , de l ' U M P.

cent cinquante-huit
a d e m a n d é la p a ro l e . M o n s i e u r Abe l , s ' i l vo u s p l aît . . . 5 . Le d ra p e a u d e l ' U n i o n e u ro p é e n n e a a uj o u rd ' h u i 12 éto i l e s .
M . ABEL : M e r c i . B i e n s û r, i l faut fa i re atte n t i o n à n e pas d éf i g u re r I l e n a u ra b i e ntôt b e a u c o u p p l u s .
Pa ris, et s u rtout b i e n e n te n d u l e centre h i stori q u e de Pa r i s . To ut l e 6 . L a Commission e u ropéenne e t le Conseil de l ' U nion e u ropée n n e
m o n d e s'accorde là-dessus, évidemment. M a i s de là à rejeter toute sont u n e se ul e et m ê m e i n stitut i o n .
idée d e cha n g e m e nt . . . e u h . . . pas d a n s l e centre, natu re l l e m e n t , 7. Les É t a t s m e m b re s d e l ' U n i o n o n t d o n n é t o u t p o u vo i r a u x
m a i s d a n s l e s q u a rt i e rs u n p e u excentrés, à l a p é r i p h é r i e , q u o i ,
i n stitutions e u ropé e n n e s .
m o i , j e s e ra i s p l utôt p o u r. E n p l u s , j e vo u d r a i s fa i re re m a r q u e r à
8 . I l existe u n e ca rte e u ropée n n e d ' a s s u ra n ce m a l a d i e .
M o n s i e u r N o i s e ! q u ' u n p e u p a rtou t en E u ro p e , eh b i e n , d e p u i s
des a n n ées. i l existe des tou rs écolog i q u e s . Vos a m i s écologistes,
9 . « Tra n s E u rope d i rect » e s t l e n o m d e l a l i g n e d e T G V q u i re l i e
m o n s i e u r N o i s e ! , ils l ' ont bien soute n u e , et e n A l l e m a g n e et en Lo n d re s à Va rsov i e .

A n g l eterre, l a c o n st r u c t i o n d e c e s t o u rs é c o l og i q u e s . . . Alors ? 1 0 . L'. U n ion a rég leme nté le tra n s port d e s hydroca rbures p a r bateaux
Po u r q u o i , vo u s , vo u s n ' e n vo u d r i e z pas i c i ? B ref, en d e u x mots. pour éviter d e n o u ve l l e s marées n o i re s .
m o i j e p e n s e que l e prob l è m e est m a l posé . . 1 1 . L e L M D e s t l e s i g l e d ' u n c u rs u s u n ive rsita i re e u ropé e n .
1 2 . « E u rodys sée » e s t l e n o m d u f u t u r progra m me spat i a l e u ro-
leçon 22 pée n .
P a ge 114 1 3 . L'. E u rope d e s 2 7 compte 384 m i l l i o n s d ' h a b i t a n t s .
S O N N E R I E DE PORTABLE N ° 1 1 4 . 1 1 n'y a p a s d ' hy m n e e u ropé e n .
STAN : Ah ! B e n oît . T ' e s où là ? 1 5 . Le 9 m a i est l e j o u r d e l a fête d e l ' E u rope d a n s t o u s l e s pays
B E N OÎT : . de l ' U nion.
STAN : M o i , je s u i s avec ma cop i n e a u « M ex a n d co ».
B E N OÎT : . Leçon 24
STAN : O u i , m a i s pas l o n g t e m p s , h e i n . On est pressés .
Pa ge 1 22
B E N OÎT : .
L'. A N I MATE U R : Vo u s vo u s s o u ve n e z d e B e r n a rd P i vot q u i t e r m i ­
STAN : O K, je te les a pporte d e m a i n mati n . Tu a u ra s le temps de les
n a it t o uj o u rs s o n é m i s s i o n « Apostro p h e s » p a r d e s q u e s t i o n s
reco p i e r pendant le wee k-e n d ? Parce que j e te p révi e n s , j ' e n ai
c o m m e : « Q u ' e st-ce q u e l e b o n h e u r p a rf a i t p o u r vo u s ? » E h
beso i n l u n d i pour l e cours. J e c o m pte sur to i . Bon, a l lez. j ' e s p è re
b i e n ! ce s o i r, j ' a i m e r a i s j u ste q u e vo u s q u i avez t r è s s i m p le m e n t
q u e tu i ras m i e u x la s e m a i n e p roch a i n e .
accepté de p a rt i c i p e r à ce d é b a t s u r l e m o r a l des Fra n ç a i s , vo u s
B E N OÎT : .
n o u s d i s iez q u e l l e s sont. s e l o n vo u s . l e s p r i n c i p a l e s composantes
STAN : Pas de q u o i . À p l u s . Excuse-moi J u l i e . Tu d i s a i s q u o i pou r du bonheur ?
ce s o i r ?
Vo ix 1 : Oh si vo u s vo u l e z . Po u r m o i , c ' est la sa nté, s a n s a u c u n
J U LI E : Q u ' o n p o u r r a i t a l l e r a u c i n é . I l s p a s s e n t le d e r n i e r f i l m doute. le facte u r p r i n c i pa l . S a n s la sa nté, vo u s n e po uvez r i e n fa i re ,
d :Al m odova r. J e c r o i s q u e . .
t o u s v o s p rojets, v o s rêves t o m b e n t à l ' ea u .
S O N N E R I E D E PORTABLE N ° 2
Vo ix 2 : O u i , m a i s l a santé s a n s a m o u r . . . M o i , j e p référe ra i s avo i r
STAN : Ah ! M a n u , c ' e st t o i , c o m m e n t tu va s ? q u e l q u e s e n n u i s d e sa nté, o h 1 b i e n s û r, r i e n d e g réjve e t vivre u n
MANU : . g r a n d a m o u r. « L e bo n h e u r, c ' e st d ' avo i r q u e l q u ' u n à p e r d re »,
STAN : M e rde ! C o m m e n t tu vas fa ire ? comme l'a d i t très j u st e m e n t ! ' écriva i n P h i l i p pe D e l e r m .
MANU : . Voi x 3 : L'. a m o u r ! l ' a m o u r ! À deux, vo u s e n avez v i t e f a i t l e t o u r
STAN : Tu ve ux q u e je v i e n n e avec toi ? o u a l ors c ' e s t se rega rder d a n s l e b l a n c des ye ux toute la j o u rnée,
MANU : c' est b i e n égoïste . Le bo n h e u r, c ' est d ' avo i r des e nfants. d e fo n d e r

STAN : O k . Pas de prob l è m e . À 2 h e u res deva nt le secrét a r i a t d e


u n e fa m i l l e . D ' a i l l e u rs , s i vo u s i nte rrogez l e s g e n s , c ' est ce q u ' i l s

l ' U F R d ' h i st o i r e . D é s o l é J u l i e m a i s o n a vo l é l a s ac och e d e M a n u vous d i se n t e n p re m i e r.

avec s o n portefe u i l l e , s e s p a p i e rs . . Vo ix 2 : Pas forcé m e n t ! Ça p e ut être d ' avo i r d e s a m i s, d e s a m i s


J u L 1 E : Q u ' e st-ce q u ' i l va fa i re ? très proch e s . Les a m i s , o n l e s c h o i s i t . R a p p e l ez-vo u s . . . « Q u ' u n
a m i vérita b l e e s t u n e d o u c e chose ! » To u t l e m o n d e c o n n aît ça,,
STAN : Porter p l a i nte b i e n s û r, m a i s le p l u s u rgent c ' est ses exa m s .
S a co nvoc é t a i t avec to u s s e s p a p i e r s . Vo ix 4 : Q u ' e st-ce q u e vous faites de la l i b e rté ? C ' est b i e n j o l i ,

J U LI E : Sta n , s i tu ve u x m o n avis . . l a sant é , u n e g r a n d e fa m i l l e , d e s a m i s m a i s vivre d a n s l a pe u r et


n'avo i r a u c u n e l i b e rté, c ' e st affreux, c ' est tout s a u f l e bon h e u r.
SON N E R I E DE PORTABLE N ° 3
Voix 5 : Et être au chômage a l ors, vo us croyez q u e c'est être l ibre ?
STAN : Ah ! M a m a n , e u h . . Excu se-moi . . e u h , je ne pe u x pas te
M ê m e si vo u s avez l ' a m o u r et la sa nté, vo u s avez u n p rofo n d
p a r l e r l à , je s u i s avec J u l i e . E u h !
s e n t i m e n t d ' i m p u i s s a n ce et d e d é s e s po i r.
LA M È R E : .
L'.ANI MATE U R : Pas de recette du bo n h e u r d o n c . C h a c u n a la s i e n n e ,
STAN : O u i , o u i , ça va très b i e n .
m a i s c o m m e n t fa i re po u r l e trouver ce b o n h e u r ?
LA MÈRE : .
Vo ix 2 : Je crois q u e l e bon h e u r, c ' est u n b u t d a n s l a v i e . O n e st
STAN : O u i , o u i , je l ' a i fa i t .
s u r te rre p o u r être h e u re u x , il fa ut tout fa ire p o u r le trouve r, po u r
LA M È R E : .
l e créer. Q u a n d on l e perd, i l faut recom m e n ce r.
STAN : E u h . . ce wee k-e n d , je ne s a i s p a s . pe ut-être.
Vo ix 5 : M o i , je trouve q u ' i l se m é rite, c ' est u n e réco m p e n s e , l a
LA M È R E : . réco m p e n s e d e b e a u c o u p d ' effo rts .
STAN : Tu d i ra s à g ra n d - m è r e q u e je s u i s t r è s o c c u p é , je d o i s
Vo ix 1 : Je n e s u i s p a s d ' accord . I l y a d e s g e n s très h e u re u x q u i
rév i s e r. B o n , m a m a n . exc u s e - m o i m a i s . . . J u l i e , J u l i e , a tte n d s ,
n e font r i e n p o u r ça . Po u r m o i , c ' e st u n état d ' es p r i t . I l y a d e s
tu v a s o ù l à ?
g e n s q u i n e s e r o n t j a m a i s h e u re u x. m ê m e s ' i l s ont t o u t p o u r l ' être
et d ' a utres q u i ont l e goût du bon h e u r, l a j o i e d e vivre.
Leçon 23
Voi x 3 : Je tro uve que vo u s êtes très pers o n n e l s , très centrés s u r
Page 1 1 8 votre petit b i e n-être perso n n e l . L e bon h e u r, c e n'est p a s se ul e m e n t
1. L'. « U n i o n e u ropée n n e » a été créée e n 1 94 5 . p o u r s o i , c ' est aussi u n e co n q u ête soci a l e . C ' e st u n d ro i t .
2. « U n i e d a n s l a d i ve r s i t é », c ' es t l a d e v i s e d e l ' U n i o n e u ro­ Vo ix 4 : O uh l à l à ! j e n e l a i ss e r a i j amai s l a p o l i t i q u e d é ci d e r d e
pée n n e . m o n bon h e u r.
3 . L'. a n g l a i s e s t la s e u l e l a n g u e off i c i e l l e de l ' U n i on e u ropée n n e . L'.ANI MATE U R : S u r ce cri du c œ u r, je vous d i s bonsoir et à la sema i n e
4. L e Pa r l e m e n t e u ropéen est é l u a u s u ffrage u n iversel d i rect. proch a i n e .

cent cinquante-neuf
Vers le Delf 8 1 + !..'. A NI MATE U R : M a i s ce ne serait pas u n e bonne chose, q u a n d m ê m e
d e p o u vo i r, g râ c e à d e s d é p i st a g e s s c i e n t i f i q u e s d e ce g e n re ,
Pa ge 1 27
p réve n i r l a d é l i n q u a n ce j u vé n i l e ?
Com préh en sion o ra l e
M M E PARATTI : Scie ntifi q u e s 7 1 M a i s . ces tests n'ont a u c u n e va l e u r
Intervie w de Mme Paratti, psychologue pour enfants.
s c i e n t i f i q u e . J e n e vo i s pas c o m m e n t o n p e u t éta b l i r des tests
!..'. A N I M ATE U R : M a d a m e Paratt i , bonjo u r, vo u s êtes i c i e n t a n t q u e
s é r i e u x pour éva l u e r q u e l q u e chose qui n'est pas défi n i . Vo u s sa­
psych ologue, spécia l i sée d a n s la petite enfan c e e t vou s a l lez n o u s
vez c o m m e m o i que, sous ce mot d e " t ro u b l e » , l e s " fa m e u x »
é c l a i re r s u r u n débat q u i ag ite t o u s l e s Fra n ç a i s d e p u i s p l u s i e u rs
expert s de l ' l n s e r m m ettent a u s s i b i e n la désobéi s s a n ce q u e l a
m o i s : " Pe ut-on fa i re passer d e s tests à de j e u n es e n fa nts p o u r
v i o l e n c e phys i q u e o u l a c o l è r e . O r, to u s ce ux q u i trava i l l e n t avec
p révo i r l e q u e l r i s q u e d e deve n i r d é l i n q u a n t p l u s t a r d ? » D ' a bord
d e j e u n e s enfants save nt très b i e n q u ' e ntre 24 et 3 6 m o i s , l e s
pouvez-vo u s nous ra p p e l e r l ' o r i g i n e d e toute cette affa i re ?
m a n ifestat i o n s d ' o p p o s i t i o n f o n t p a rt i e d e l a c o n struction d e l a
M M E PARATTI : E h b i e n ! o u i , c ' était en septe m b re 2 0 0 5 , je c r o i s . perso n n a l ité, q u e l a v i o l e nce p h ys i q u e d i m i n u e d è s q u e l ' enfant
l J n s e r m a re n d u p u b l i q u e . . est capable d e s'exp r i m e r.
!..'. A NI MATEUR : Pa rdonnez-moi de vou s couper, je rappelle aux a u d iteurs !..'. A N I M ATE U R : Vo u s ne pensez p a s , m a l g ré tout, q u e la p réve n t i o n
q u i ne le save n t pas q u e l ' l n s e r m est l ' I nstitut n a t i o n a l de la sa nté peut p e rm ettre d ' éviter des d ra m e s .
et de l a rech erche m é d i c a l e . Vo i l à j e vo u s e n p r i e , conti n u e z .
M M E PARArn : M a i s i l n e s ' a g i t p a s d e préve n t i o n ! I l s ' a g i t d e
M M E PARATTI : O u i , d o n c , j e d i s a i s q u e l ' l n s e r m a r e n d u p u b l i q u e p r é d i ct i o n . S u r l a b a s e d ' obse rvat i o n s q u i peuvent être j u st e s ,
u n e d e s e s n o m b r e u s e s expert i s e s d a n s l a q u e l l e i l était recom­ on éta b l it u n pronostic q ui v i se n o n pas à so ul ag e r l a d o u l e u r d e
m a n d é de d é p i ster d e s tro u b l e s d e c o n d u ite chez les tout petits, l ' e nfa nt m a i s à fa i re d i spa raître les symptômes de sa d o ul e ur sous
t r o u b l e s de co n d u ite qui éta i e n t c o n s i dérés comme d e s s i g n e s p rétexte q u ' i l s a n noncent u n comporte me nt futu r d a n g e reux pour
d ' u n e pos s i b l e d é l i n q u a n ce f u t u r e . l a com m u n a uté . C ' est stu p i d e !
!..'. A N I M ATE U R : E n q u o i ce ra pport vo u s choq u e-t- i l 7 L A N I M ATE U R : Et d a n ge r e u x ?
M M E PARATTI : Ce ra p p o rt a b s u rd e n ' e nv i s a g e le p r o b l è m e q u e M M E PARArn : B i e n ente n d u , da ngereux ! P l u s on rega rde un enfant
s o u s l ' a n g l e d u t ro u b l e à l ' ordre soci a l e t j a m a i s s o u s l ' a n g l e d e avec i n q u iétude, plus i l va i ntérioriser cette i n q u iétu d e . Autre m e nt
l a s o u ffra nce q u ' u n en fan t p e u t exp r i m e r e n se c omportant d e d i t , s i on c o n s i d è re u n e n f a n t c o m m e u n f u t u r d é l i n q u a n t , o n
te l l e o u t e l l e m a n i è r e . a u g m ente l e s r i s q u e s q u ' i l l e devi e n n e !
!..'. A N I M ATE U R : M e rc i D a n i e l l e Pa ratt i et p a rd o n nez-moi de m ' être
fait l ' avocat d u d i a b l e .

cent soixa nte


Vous voici arrivé à la fin de Festival 3. Vous avez appris beaucoup de choses
et vous êtes maintenant capable de bien vous débrouiller dans cette langue !
Ce mini-portfolio va vous permettre de faire le point sur les progrès que vous avez faits
et sur les diverses compétences que vous maîtrisez aujourd'hui.

MES RELATIONS À LA LANG U E FRANÇAISE


Pe n d a nt cette a n n é e , q u ' est-ce que j ' a i fa i t p o u r a m é l i o r e r e n core mon n ivea u d e l a n g u e en f ra n ç a i s et mes c o n n a is­
s a n ces sur l a c u ltu re f ra n ç a i s e ?

EN I NTERACTION
J ' a i parlé fra n ç a i s avec l e s e n s e i g n a nts, l e s a s s i st a n ts et/o u l es étu d i a nts fra n ç a i s o u fra n co p h o n e s d e mon lycée (ou
u n iversité ) .
J ' a i r e c h e rc h é l e c o n t a ct et p a r l é f ra n ç a i s a v e c d e s F ra n ç a i s o u d e s p e r s o n n e s a v e c q u i l a l a n g u e f ra n ç a i s e
éta i t l a s e u l e l a n g u e d e c o m m u n i cati o n , s o i t rés i d a n t d a n s m o n pays, s o i t d e p a s s a g e (to u r i st e s , p a r exe m p l e ) .

J ' a i e ntrete n u u n e co rres p o n d a n ce , p a r e-m a i l o u p a r S M S avec d e s corre s p o n d a nts f ra n ç a i s o u f r a n c o p h o n es .

J ' a i p a rt i c i pé à d e s foru m s de d i sc u s s i o n s u r I nt e r n e t .
J ' a i a s s i sté à d e s évé n e m e n ts c u l t u r e l s o rg a n isés p a r l ' I nstitut f ra n ça i s , l e s A l l i a nces f ra n ç a i s e s , l e C e ntre c u ltu re l
f ra n ç a i s (expos i t i o n s , confére n c e s , spect a c l e s . . . ) .

et, l e cas é c h é a n t , j ' a i p a rt i c i pé a u x d i s c u s s i o n s


Je s u i s a l l é ( e ) e n Fra n c e o u d a n s u n pays f ra n co p h o n e .

E N MÉDIATION
J ' a i systé m a t i q u e m e n t p roposé m o n aide à d e s p e rso n n es f ra n c o p h o n e s e n v i s ite dans m a v i l l e (aide à l ' o ri e n t a t i o n ,
a u d é c h i ffra g e d es i n d i ca t i o n s , c o n s e i l s d e vis ite . . . ) .
J ' a i tra d u it d e m a l a n g u e m a t e rn e l l e e n f ra n ç a i s des exp l i cati o n s écrites pou r d es l o c u te u rs f ra n c o p h o n e s ( d a n s l e s
m u sées, p a r exe m p l e ) .
J ' a i tra d u it d u f ra n ç a i s d a n s m a l a n g u e mate r n e l l e d es texte s .

C O M M E NT J 'AI TRAVAILLÉ TOUT( E) S E U L ( E )


J ' a i trava i l l é s e u l ( e ) a v e c u n l ivre d ' exerc i ce s , u n e g ra m m a i re et u n d i cti o n n a i re .
J ' a i l u d e s j o u r n a u x e n fra n ç a i s .
Je m e s u i s exe rcé(e) à tra d u i re d e s a rt i c l e s brefs, à fa i re d e petits ré s u m é s .
J ' a i com p l été cette l ectu re d e s j o u r n a u x p a r d e s i n format i o n s s u r I n t er n et ( i nfos l e m o n d e , p a r exe m p l e ) .

J ' a i re g a rd é TV5 assez ré g u l i è re m e n t ou écouté u n e ra d i o en f ra n ç a i s ( R F I p a r exe m p l e) .


J ' a i té l é p h o n é à cette ra d i o p o u r expo s e r u n p o i n t de vue .

J ' a i écouté d es ch a n s o n s en fra n ç a i s .


J ' a i v u d e s f i l m s fra n ç a i s o u fra n c o p h o n e s e n ve rs i o n o r i g i n a l e .
J ' a i l u u n e n o u ve l l e , u n rom a n , d e s poè m e s e n f ra n ç a i s .
J ' a i fait d e s rech e rches s u r d e s s i tes f ra n ç a i s o u f ra n c o p h o n e s d ' I n t er n et .

cent soixante e t u n
À la fin de Festival 3, quelles sont m es compétences com municatives ?
Qu'est-ce que je sais fa ire ?

A - e n co m p ré h e n s i o n o ra l e
Q u a n d o n p a r l e e n f ra n ç a i s , j e c o m p r e n d s . . . u n peu a s s ez b i e n bien
• u n e conversation e ntre f ra n co p h o n e s s i e l l e n ' est pas trop ra p i d e
o u t r o p tech n i q u e
• d e s expl i c a t i o n s s u r u n m o d e d ' e m p l o i , s u r l ' ut i l i s a t i o n
d ' u n a p p a re i l , s u r u n e d é m a rche à effectu e r . . .

• l e s i nformati o n s à l a ra d i o s i l e s u j et m ' est assez fa m i l i e r


• u n reporta g e à l a ra d i o o u à l a té l évi s i o n , u n té m o i g n a g e
c o n c ret, u n e i nterview
• u n exposé s ' i l est b i e n a rt i c u l é , s ' i l n ' est pas trop l o n g
et s i le s ujet m ' est déjà u n p e u fa m i l i e r
• u n récit, u n conte à c o n d i t i o n q u ' i l s o i t assez b ref
• l ' i n t e n t i o n d e c o m m u n i c a t i o n ( l e s s e n t i m e nts d e l a perso n n e
q u i p a r l e , l ' i m p l i c ite, l ' h u m o u r . . . )

B - e n e x p ress i o n o ra l e
Quand j e parle, j e peux. . . u n peu a s s ez b i e n bien
• m e d é b r o u i l l e r l o rs q u e j e voya g e (da n s u n e a g e n c e d e
voya g e s , d a n s u n m a g a s i n , à l ' hôte l , à l a poste, à l a ba n q u e . . . )
• dècr.i re ce q u e je fa i s , ce q u e j ' a i fa it (études, t rava i l . . . )
• raconte'r u n évé n e m e nt, u n e expé r i e n ce p e rso n n e l l e
• exp l i q u e r m e s s e n t i m e nts, exp r i m e r m o n avis s u r q u e l q u e
chose o u q u e l q u ' u n , expo s e r l e s ra i s o n s d ' u n c h oi x o u d ' u n e d é c i s i o n
• d i s c u t er d ' u n p roj et et a p p o rt e r m a c o n t r i b u t i o n e n a r g u m e nt a n t

C - e n c o m p ré h e n s i o n é c rite
Q u a n d j e l i s , j e peux co m p re n d re . . . un peu a s s ez b i e n bien
• d e s modes d ' e m p l o i s . d e s p u b l icités, d e s d e s c r i ptifs, des p rospectus . . .
• d e s a rt i c l e s d e presse s ' i l s n e s o n t pas trop spé c i a l i s é s
et trop l o n g s ( q u oti d i e n s . m a g a z i n e s . . . )
• u n e l e ttre fa m i l i è re (y c o m p r i s l ' i m p l i c ite)
• d e s m e s s a g es sur un Fo r u m d e d i s c u s s i o n I nt e r n e t
• l ' e s s en t i e l d ' u n e lettre a d m i n istrative ( m ê m e s i j e n e
co n n a i s p a s t o u s l e s m ots)
• un récit (s' i l n'est pas trop l o n g o u d i ffi c i l e et e n m ' a i d a n t d ' u n d i cti o n n a i re)
• l ' a r g u m e nt a t i o n g é n é ra l e d ' u n texte ( u n éd itori a l , p a r exe m p l e ,
o u u n texte po l é m i q u e)

D - e n e x p re ss i o n é c r i t e
Quand j 'écris. je peux . . . un peu assez b i e n bien
• é c r i re u n e l e ttre assez l o n g u e et c i rc o n sta n c i é e à d e s a m i s
( e n raco n t a n t d e s évé n e m e nts. e n exp r i m a n t m e s s e n t i m e nts)
• réd i g e r une l e ttre offi c i e l l e ( p rotesta t i o n , réc l a m a t i o n . . . )
• p re n d re d e s notes p e n d a n t u n exposé et pouvo i r l e s r e m e ttre
en fo r m e p l u s ta rd

cent soixante-deux
• d o n n e r m o n p o i n t de v u e p e rso n n e l s u r u n évé n e m e nt
• ta i re l a criti q u e d ' u n fi l m , d ' u n e p i è c e de théâtre, d ' u n e expo
• rés u m e r les i d é e s p r i n c i p a l e s d ' u n texte

M ES C O N NAISSANCES S U R LA FRANCE
Je saurais parler . . . u n pe u assez b i e n bien
• d e l a presse e n Fra nce
• d e l a Fra n c e d ' ava nt. d e l ' h i stoi re d e Fra nce
• d e s i n stitut i o n s e u ropé e n n e s
• d e s q u es t i o n s d ' é c o l o g i e , d e r i s q u es m aj e u rs p o u r l a p l a n ète
• d e l ' e n v i ro n n e m e nt, d e l ' a rchitecture
• d e l ' u n ivers d e l a mode, d e s modes
• d e s ré g i o n s f ra n ça i ses et d e l e u rs ca racté r i s ti q u e s
• d u g oût d es Fra n ç a i s p o u r l ' h a bitat i n d ivi d u e l ,
d e l e u r pass i o n pou r l e s j a rd i n s
• d u c o m p o rte m e n t d e s Fra n ç a i s (à t a b l e , pa r exe m p l e )

M ES STRATÉG IES E N C O M M U N ICATI O N

Je sa is . . . u n pe u assez b i e n bien
• d e m a n d e r u n e préc i s i o n , u n c o m p l é m e n t d ' i n fo r m a t i o n ,
u n é c l a i rc i s s e m e n t
• refo rm u l e r ce q u ' a d i t q u e l q u ' u n p o ù r vé rifier q u e j ' a i b i e n c o m p r i s
• m a n ifester m o n a c c o r d , m o n a d h é s i o n
• exp r i m e r u n e réti c e n c e , u n doute
• exp r i m e r m o n désa ccord avéc pol itesse
• j u stifier m o n o p i n i o n , l a défe n d re , a r g u m e n t e r
• d e m a n d e r l a p a r o l e et l a g a rd e r

I l y a encore tant d'autres choses que vous savez fai re en françai s !


Rire, vous amuser, plaisanter, par exemple !
E ssayez d e co m p l ét e r c e p e t i t d oc u m e n t t r è s l i b re m e n t . R a c o n tez avec f i e rté vos s u ccès
( i l y e n a eu c e rta i n e m e n t bea u co u p !) et avec h u m o u r vos échecs ( c ' est g râ c e aux e r re u rs q u ' o n
p r o g r e s s e , vo u s l e savez : vos p rofe s s e u rs vo u s l ' o n t d i t m i l l e fo i s ) . C e rta i n e s e r re u rs s o n t très
a m u s a n t e s , c ' est ce l l e s-ci q u ' i l fa u t g a rd e r en m é m o i re !
Atte n t i o n , vo u s avez te rm i n é ce m a n u e l m a i s l ' a p p re n t i s sa g e d ' u n e l a n g u e n ' est j a m a i s f i n i .
I l vo u s reste b i e n d e s m e rve i l l e s à d é co uvri r. l..'. ave n t u re c o n t i n u e !

cent soixante-trois
CORRIGÉS DES BILANS AUTOCORRECTIFS
page 26 3 . a . à c ô t é d e s q u e l s ; b . a v e c l e s q u e l l e s ; c . a u xq u e l s ;
1. dont (1) qui (2) qui (3) dont (4) dont (5) où (6) q u ' (7) q u ' (8) . d. a u x q u e l l e s ; e. po u r l a q u e l l e ; f. à l a q u e l l e .

2. a . q u i , c e u x q u i , ce q u i ; 4. a . B i e n q u ' e l l e a i t vé c u trente a n s a ux États- U n i s , e l l e

b. ce q u e , ce q u e , q u i , ce q u e , c e u x q u i ; a touj o u rs u n a c c e n t f ra n ç a i s très fort.

c. c e u x q u i , q u i , q u e , ce q u e . b . J e vo u d ra i s bien t ' a i d e r m ê m e s i j e n e s a i s pas fa i re


g ra n d ch o s e .
3 . Pa r exe m p l e :
c. J ' a i bea u avo i r cherché m o n sac partout, j e n e l ' a i p a s
Attention : l e s ve r b e s d e s p r o p o s i t i o n s c o m p l ét i ves
tro uvé .
d o ivent être au s u bj o n ctif.

a . J e s o u h a ite q u ' i l y a i t m o i n s d e g u e rre s .


d. M e s parents ne ve u l e n t pas m a i s j ' i ra i q u a n d m ê m e
a u C a n a d a c e t été .
b . J ' a i m e ra i s q u e m o n f i l s ré u s s i s s e s o n b a c .
5. Da n s la c a p i t a l e de m o n pays (X), i l y a dava n t a g e d e
c . J e vo u d ra i s q u e m o n voi s i n soit p l u s a i m a b l e . vo itu res q u ' à Pa r i s ; i l y a a ut a n t d ' h a b it a n t s q u ' à Pa r i s ;
d. Mon plus grand désir c e serait q u e mon mari (ma fem me) i l y a m o i n s de p o l l u t i o n q u ' à Pa r i s ; on p e u t v i s i t e r d e
et m o i , n o u s a l l i o n s à Ve n i s e . n o m b re u x m o n u m e nts h i sto r i q u e s , c o m m e à Pa r i s .

4 . a . F i n a l e m e n t, M a rc a d m et q u ' i l a e u tort . 6 . a . de m a g n i f i q u e s ye u x b l e u lava n d e ;


b. u n e robe b l e u-roi ;
b . L'. a c c u s é a ff i r m e q u ' i l est i n n o c e n t .
c. l e s vo l ets s o n t ve rt a m a n d e ou b l e u m a r i n e .
c. Tout le m o n d e regrette q u e Pa u l n e pu isse p a s ven i r.

d. Le d i recte u r exige q u e tout le monde soit là à 8 h e u res page 86


préci ses . 1. b. et d. p o u r i n s i ster s u r le ré s u ltat d e l ' a c t i o n p l u s q u e
e. I l me ra p p e l l e q u ' i l m ' a d é j à e n voyé u n c o u r r i e r l e s u r l e respo n s a b l e de l ' a ct i o n .
16 octo bre d e r n i e r. 2 . a . s a n s q u o i ; b. g râ c e à q u o i ; c. fa ute de q u o i ;
f. Les l e a d e rs syn d i c a u x d e m a n d e n t q u e l e s étu d i a nts d. a p rès q u o i ; e. . . . pa r q u o i .

s o i e n t a u s s i i nvités à l a ré u n i o n . 3 . a . e n éta nt n aïf . .


b . D e s c e n d s i m m é d iate m e nt, s i n o n tu s e ra s p u n i .
page 46 c. Avec ton a i de , i l p o u rra s ' e n s o rt i r.
1. Pa r exe m p l e : d. Au cas où le t e m p s s ' a m é l i o re r a i t , n o u s po u rr i o n s
p i q ue-n i q u e r.
- A l o rs M o n s i e u r, à q u e l l e h e u re est a rrivé l 'a c c i d e n t
e. sa·n s d e s m e s u re s i m m é d i a t e s Pa ris s e ra i n o n d é .
et o ù exacte m e n t ? .
f . Ach e to n s-l u i ce C D s a u f s ' i l l ' a d éj à .
- I l éta i t 21 h e u re s exacte m e n t . C ' ét a i t a u ca rrefo u r
de l'église.
4. a . 6 ; b. 4 ; c. 3 ; d. 1 ; e. 5 ; f. 2.

- À q u e l l e vitesse ro u l i ez-vo u s ?
5. a . en u n é c l a i r ; b. p o u r l o n gte m p s ;
c. p e n d a n t l o n gt e m p s ; d. d a n s l o n gt e m p s
- Pa s vite, à 50 à l ' h e u re , i l p l e uva i t .
6. a . obl igation ; b. obl igatio n .
- Q u ' est-ce q u i s ' e st p a s s é ?

- I l y a eu u n choc énorme et ma voitu re s'est a rrêtée . page 106

- Vo u s avez été b l e s s é ? 1. a . ce dont ; b. ce à q u o i ; c. ceux chez q u i ;


d. avec l a q u e l l e .
- N o n pas d u t o u t , ma c e i n t u re m ' a protég é .
2. b.
- Q u ' est-ce q u e vo u s avez fa it a l o rs ?
3 . a . d ' a i l l e u rs ; b. v a vo i r a i l l e u rs ; c. D ' a i l l e u rs ;
- Je suis sorti et j'ai vu q u ' u ne statue était tombée sur mon
d. Pa r a i l l e u rs .
ca pot . J ' a i essayé d e l a dégager m a i s i m possi b l e .
4. a . i d é e d e p a s s ivité ; b . i d é e d e d éc i s i o n .
- Vo u s avez a pp e l é d e s seco u rs ?
5. a ; d.
- N o n , i m poss i b l e , je n ' a va i s pas m o n p o rta b l e .
6. a . p rovoq u a n t ; b. conva i n c a n t .
2 . . . . q u e M m e B u d i m i r ait g a i n d e c a u s e ; q u ' e l l e perde ;
7. a . f i n i ; b . f i n it ; c. ch o i s i e ; c h o i s i ;
q u ' e l l e n' ait pas suivi ; q u e ce l l e-ci soit ; q u e mon a m i e se
d. fâchés et réco n c i l i é s ; e. ra p p o rté, prêté s .
soit embarquée ; q u ' e l l e ait mes uré ; q u ' e l l e prenne.
3 . c a u s e : co m m e ; g râce à ; g u i d é e p a r ; à force d e ; me page 1 26
con na issa nt. 1 . Reprises g ra m matica l e s : i l (te nta it) ; l u i ; ses (bagages) ;
c o n s é q u e n ce : si dense que ; si bien que ; alors. i l (a sa i s i ) ; i l (tra n s port a i t ) ; sa (va l i se ) ; s o n ( a r m e ) ; i l (a
t i ré ) ; l u i ; ce d e r n i e r ; i l .
b u t : po u r, d e p e u r d e .
R e p r i s e s l ex i c a l e s : l e j e u n e h o m m e , c e voya g e u r
4 . f u t réd i g é ; fit ; p a rt i c i pa ; l ' é c r i v i re n t ; l ' a d o pt è re n t .
s u s pect, l e m o rt .
5. a ; d; e.
2 . a . l a c a u s e ; b . l a c o n s é q u e n c e ; c . l ' oppos i t i o n ;
page 6 6 d . le t e m p s ; e . l ' hypot h è s e ; f. la c o n c e s s i o n ;
g . le b u t .
1 . a . J e n ' a i p l u s r i e n ra conté .
b . Pe rso n n e n ' a j a m a i s r i e n s u . 3 . ord re l o g i q u e : c, a , d, b.
c . Je ne l ' a i p l u s jamais rencontré. 4 . ord re c ro i s s a n t de m o d a l i sa t i o n : b, c, a .
d. E l l e n e ve ut j a m a i s r i e n fa i r e . 5. 6 a d j e ctifs : j a u n â t r e s , b l a n ch â t r e , s a l e s , v i l a i n s , s a l i e ,
2 . a . v ra i ; b. vra i ; c. fa u x . i g n o b l e . adverbe : m i s é ra b l e m e n t . u n n o m : l a c ra s s e .

cent soixante-quatre
LEXIQU E

Les mots sont classés par nature (nom, adjectif, verbe, mot invariable) et suivis du numéro de la leçon
où ils apparaissent pour la première fois dans les pages « Écoutez et répondez » et cc Lisez et écrivez ».

1 Nom 57 coton (du) 4 114 friche l u n e) 2 1 171 m o b i l i e r (le) 1 0


A 1 accès ( u n ) 6 58 cou ( u n ) 1 2 115 frontière l u n e ) 23 1 72 modèle ( u n ) 1 6
2 accessoire ( u n ) 3 59 coude ( u n ) 1 2 G 1 1 6 ga rde-robe ( u ne) 4 1 73 moquerie lune) 9
3 accue i l ( u n ) 1 8 60 courage lie) 1 7 117 générosité ( l a ) 1 9 1 74 mur (un) 1 0
4 adhésion ( u n e ) 23 61 couronne lune) 3 118 génie (un) 7 1 75 mythe ( u n ) 1 7
5 affa ire (une) 24 62 coutea u ( u n ) 2 119 geste ( u n ) 9 N 1 76 naissance ( l a ) 1
6 amende (une) 1 6 63 coutu rier ( u n ) 3 1 20 g l o i re lla) 1 6 1 77 négociation ( u n e ) 23
7 a m itié W ) 1 7 64 c u i l l è re l u n e) 1 2 121 grisa i l l e l l a ) 1 4 1 78 neige (la) 1 9
8 a rmée lune) 9 65 créate u r (un) 3 1 22 g u e rre lia) 1 9 1 79 nièce ( u n e ) ( u n n eve u) 1 8
9 arrière-p l a n ( u n ) 1 9 66 crime ( u n ) 1 H 1 2 3 hauteur ( l a ) 2 1 1 80 n ivea u ( u n ) 5

1 0 a s s i ette l u n e ) 1 2 67 crise l u n e ) 1 3 1 24 h é ros ( u n ) 1 9 1 81 non-sens ( u n ) 2 1


11 atout ( u n ) 2 0 D 68 débat ( u n ) 1 6 125 hommage ( u n ) 4 1 82 nosta l g i e ( l a ) 1 8

12 attitude l u n e ) 1 1 69 décision lune) 2 1 1 26 hospital ité I l ' ) 1 1 1 83 nou rriture (la) 1 1


13 a u d iteu r(trice) l u n/e) 1 0 70 découverte l u n e ) 8 1 27 hôte ( u n ) 1 1 0 1 84 objectif ( u n ) 1 0
14 ave u g l e ( u n ) 1 5 71 défi ( u n ) 20 1 28 h u i l e Ide I ' ) d e mote u r 7 1 85 obstacle ( u n ) 2 0
B 15 barque ( u n e ) 1 3 72 déf i l é ( u n ) 3 1 29 humour (I') 1 7 1 86 odeur l u ne) 6
16 bâton ( u n ) 5 73 dégât ( u n ) 6 1 30 hyg i è n e ( I ' ) 1 9 1 87 ombre I l ' ) 1 0
17 b i e n-être lie) 24 74 députéle) lu n/e) 1 3 1 31 idéologie l u n e ) 1 9 1 88 o m e lette l u n e ) 1 2
18 bijoutier ( u n ) 3 75 désespoir lie) 24 1 32 île ( u n e ) 8 1 89 opportu n ité ( u n e ) 3
19 bise (une) 1 1 76 d é s i l l u s i o n ( u n e) 2 0 1 33 i m pa rt i a l ité I l ' ) 1 9 P 1 90 p a n i e r ( u n ) 2
20 boîte lune) (une entreprise) 1 4 77 déta i l ( u n ) 1 1 34 i m p u issance I l ' ) 2 4 191 panique ( l a ) 2
21 bout ( u n ) d e qqch 8 78 devi s ( u n ) 7 1 35 i ncident ( u n ) 1 192 papier (un) (un document) 7
22 brigand ( u n ) 1 79 doigt ( u n ) 1 2 1 36 i n é g a l ité I l ' ) 1 9 1 93 parcours ( u n ) 1
23 b u reau ( u n ) ( l i e u ) 2 1 80 d o m i c i l e (un) 7 1 37 i n itiative l u n e ) 1 5 1 94 parfum ( u n ) 3
24 but ( u n ) ( a u foot) 1 9 , 81 doute ( u n ) 1 1 38 i nondation l u n e ) 1 3 1 95 pâtes Ides) 1 2
25 b u t ( u n ) ( u n objectif) 2 4 82 drapeau lie) 9 1 39 i n specte u r ( u n ) 7 1 96 patrie ( l a ) 9
C 26 cadre ( u n ) (profession) 1 8 E 83 échec ( u n ) 1 5 1 40 i n s p i ration ( I ' ) 4 1 97 pelouse l u n e ) 6
27 carte posta l e l u n e ) 1 0 84 écriva i n l u n ) 1 8 141 i n stitution l u n e ) 23 1 98 permis lie) Ide condu i re) 7
28 casserole lune) 2 85 e ffet ( u n ) 1 1 42 i nstrument (un) Ide musique) 2 1 99 permission l u n e ) 5
29 casse-tête ( u n ) 1 2 86 e m b l è m e (un) 9 1 43 i nterdit ( u n ) 1 2 200 p e u p l e lie) 9
30 catastro p h e lune) 1 87 e m p l oyé(e) ( u n/e) 1 2 1 44 i nterva l l e ( u n ) 24 201 p h a re ( u n ) 7
31 chaîne l u n e ) 6 88 e n d roit (un) 5 145 i nvention ( u ne) 1 5 202 pied l u n ) 1 9
32 chalet ( u n ) 1 0 89 engrais ( u n ) 1 6 1 46 i nvitation l u n e ) 1 2 203 pierre (en) 1 0
33
34
35
charbon ( d u ) 2
charme lie) 1 0
chaussée ( l a ) 1 6
90
91
92
enjeu ( u n ) 8
e n n u i ( u n ) 24
e n q u ête lune) 1 7
1
J 1 47 j e u d e mot ( u n ) 9
1 48
1 49
j oa i l l i e r ( u n ) 3
j u stice ( l a ) 1
204
205
plaisir (un) 2 4
pla ntation ( u n e ) 6
206 pneu (un) 7
36 chevi l l e l u n e ) 1 3 93 e n s e i g n a ntle) l u n/e) 1 2 L 1 50 légèreté ( l a ) 1 7 207 polémique lune) 2 1
37 choix ( u n ) 1 7 94 entourage I l ' ) 24 1 51 lien (un) 1 9 208 pompe ( u n e ) 1 3
38 chômage lie) 24 95 envie l u ne) 5 1 52 l i t lie) (de l a rivière) 1 3 209 porta i l ( u n ) 6
39 ciseaux Ides) 2 96 envi ronnement I l ' ) 8 1 53 logement lie) 1 1 210 pouce (le) 5
40 c l i e nt(e) l u n/e) 4 97 équipe lune) 1 0 1 54 loi (la) 5 211 précision ( u n e ) 1
41 c l oche (une) 2 98 estomac ( u n ) 5 1 55 l uxe ( l e ) 3 212 prénom ( u n ) 9
42 code (le) Ide la route) 7 99 É tat ( u n ) 23 M 1 56 m a i r i e ( l a ) 9 213 presse ( l a ) 1
43 collègue ( u n/e) 1 2 100 éto i l e ( u n e ) 2 3 1 57 m a i s o n de retraite ( u n e ) 1 8 214 prêt-à-porter (le) 3
44 com bat ( u n ) 1 7 1 01 étra ngerlère) ( u n/e) 1 1 1 58 ma lchance ( l a ) 24 215 prison ( u n e ) 1 7
45 concert ( u n ) 1 8 102 événement ( u n ) 1 1 59 malheur (un) 1 216 progrès lie) 8
46 confiance l i a ) 1 1 103 exploit ( u n ) 1 9 1 60 man ifestation l u n e ) 1 1 217 projet (un) 24
47 confidence ( u n e ) 1 7 F 1 04 façade l i a ) 1 0 1 61 ma rcha nd(e) ( u n/e) 2 218 propreté ( l a ) 1 6
48 confusion l u n e ) 1 105 fait d ivers ( u n ) 1 1 62 marin (un) 4 219 province l u n e ) 1
49 conjoi nt(e) l u n/e) 1 7 106 fan l u n/e) 1 8 1 63 marque (fa i re une) 1 3 220 psych iatre ( u n ) 1 8
50 conquête ( l a ) 24 1 07 fiction (une) 1 3 1 64 m éfait ( u n ) 1 a 221 queue lu ne) (file d'attente) 1 5
51 construction (une) 2 1 1 08 figuier (un) 1 4 1 65 mesure lune) (gouverne mentale) 7 R 222 récompense l u n e ) 24
52 contact ( u n ) 2 2 1 09 fleuve ( u n ) 1 1 66 métal lie) 2 223 récupération l i a ) 4
53 continent ( u n ) 8 110 forêt ( u n e ) 2 1 67 métier ( u n ) 2 224 refra i n ( u n ) 2
54 contraste lie) 1 111 fortune ( l a ) 24 1 68 m i l ita i re ( u n ) 1 3 225 regard ( u n ) 1 7
55 controve rse ( u n e ) 1 5 112 foulard (un) 3 1 69 m i l l ia rd ( u n ) 1 9 226 règ l e ( u n e) 1 2
56 coq ( u n ) 9 113 fra i s Ides) 6 1 70 m ixité ( l a ) 4 227 règne ( l e ) 2 2

cent soixante-cinq
228
229
reine ( u n e ) 3
relation ( u n e ) 2 2
1 292
293
truc ( u n ) (= qqch) 7
tyran ( u n ) 1 7
1 354 invisible 1 6
M 3 5 5 m a l i n (igne) 9
41 6
417
a ppuyer (s') sur qqch 1 9
a rracher qqch 1 8
230
231
232
repos ( u n ) 5
respect ( l e ) 9
réticence (une) 23
1
U 294 urgence ( I ' ) 1 6
295
296
uste n s i l e ( u n ) (de c u i s i n e ) 2
util ité ( u n e ) 2 2
356
357
358
m échant(e) 8
m é d i ocre 1 8
m o u i l l é (e) 8
418
419
420
a rrêter qqn 1
a rroser qqch 5
atte i n d re qqn ou qqch 1

1
233 rétro(vi s e u r) ( u n ) 7 V 297 vei l l e ( l a ) 4 N 359 n évrotiq u e 1 7 42 1 ava n c e r 3
234 réussite ( u ne) 1 5 298 victime ( u n e ) 1 6 360 nom breux(ses) 3 B 422 balader (se) (fa m ) 1 4
235 réverbère ( u n ) 2 299 v i e i l l issement (le) 4 361 n u (e) 1 423 bénéficier d e qqch 1 4
236 rez-de-chaussée ( u n ) 6 300 vigne ( l a ) 1 4 0 362 obscur(e) 1 8 424 boucher qqch 2
237 rhumatisme ( u n ) 1 4 301 village ( u n ) 2 P 363 paresseux(se) 1 1 425 bouger 2 3
238 risque ( u n ) 20 302 visiteur(se) ( u n/e) 1 5 364 particu l i er(ère) 1 426 bricoler 6
239 rond-point ( u n ) 3 303 vitesse ( l a ) 1 9 365 passionna nt(e) 1 0 427 brû l e r 2
240 rougeole ( l a ) 1 7 304 vitri n e ( u n e ) 3 366 perma nent(e) 1 5 C 428 camper 1 8
241 rubrique ( u n e) ( d e j o u rna l ) 1 305 vo i s i n a g e (le) 6 367 perso n n e l ( l e) 24 429 choq u e r qqn 4
242 ruse ( u ne) 7 306 vo ix ( l a ) 2 2 368 pesant(e) 2 0 430 citer q q n , qqch 3
S 243 sa bots (des) 2 307 volet ( u n ) 1 0 369 plat(e) 10 43 1 compter s u r qqn 2 2
244 sac à dos ( u n ) 1 308 vol u m e ( u n ) ( = l ivre) 2 370 pop u l a i re (# aristocratique) 2 432 conclure 3
245 santé (la) 24 Z 309 zone ( u n e ) 2 1 371 précieux(se) 2 0 433 conda m n e r qqn 6

1
246 s a rd i n e ( u ne) 6 372 prestigieux(se) 3 434 cond u i re 7
247 sauce (de la) 1 2 Adjectifs 373 profond(e) 24 435 confirmer qqch 4
248 sava nt ( u n ) 1 8 A 3 1 0 absolu (e) 1 6 374 propre (pers o n n e l ) 3 436 confondre q q n , qqch
249 savo i r-fa ire ( u n ) 1 0 311 angoi ssant(e) 1 8 R 375 réd u it(e) 8 ? vecqqn, qqch 2
437 conquérir qqch, qqn 1 8
250 savo i r-vivre ( l e) 1 2 312 anormal (e) 6 376 rég u l i e r(ère) 1 3
438 consacrer qqch à qqn 2
251 scie ( u n e ) 2 313 a ristocrati q u e 2 377 renommé(e) 6
439 considérer q u e + i n d . 6
252 séance (une) 1 1 314 a rrogant(e) 9 378 réservé(e) 2 0
440 construire qqch 1 6
253 seau ( u n ) 1 6 315 a rtifi c i e l ( l e) 1 5 379 résistant(e) 4
441 contenter (se) d e qqch,
254 séisme (un) 3 316 astucieux(se) 1 0 380 révoltant(e) 1 9
de fa i re qqch 2
255 s é m i n a i re ( u n ) 1 1 B 3 1 7 bas(se) (#ha ut) 1 0 38 1 révolutionnaire 9 442 couch e r (se) 5
256 sens interdit ( u n ) 7 1 318 branché(e) (fa m) 1 6 S 382 s a i n (e) 1 0
443 créer qqch 24
257 servi ette (une) 1 2 C 3 1 9 célèbre 1 383 s a l i (e) 4 D 444 déchirer qqch 4
258 sexual ité ( l a ) 4 320 cha l e ureux(se) 1 8 384 sa uva g e 1 7 445 découdre qqch 4
259 s i g nature (une) 7 321 cher(ère) (sentim ent) 2 2 385 sensat i o n n e l ( l e ) 1
446 défendre q q n , qqch 1 0
260 sigle (un) 23 322 c i n g l é ( e (fa m) 1 8 386 sérieux(se) 1
447 défendre (se) contre q q n 9
261 signe (un) 4 323 coll ectif(ve) 1 9 387 serviable 1 1
448 dégoûter qqn 6
262 s i ncérité ( l a ) 1 7 324 curieux(se) 8 388 snob 6 449 dénoncer q q n , qqch 4
263 site ( u n ) 2 1 325 curieux ( = biza rre) 1 1 389 soc i a l ( e ) 24
450 dépendre de qqn, qqch 8
264 slogan ( u n ) 7 D 3 2 6 décontracté(e) 4 390 spontané(e) 1 1
451 détru i re qqch 2 2
265 soldat ( u n ) 1 327 dense 2 1 391 s u perflu(e) 1 1
452 diminuer 3
266 s o l i d ité ( l a ) 4 328 desservi (bien o u mal) 2 1 392 strict(e) 1 2 453 d i s puter qqch à qqn 3
267 sort (le) 24 329 drôle (com i q u e/bizarre) 1 4 393 tempora i re 6
454 distribuer qqch à qqn 1 6
268 souci ( u n ) 3 330 d u r(e) ( # mou) 2 394 timide 8 455 diviser (se) 23
269 spéculation (la) 2 1 331 d u r ( = d i fficile) 2 T 395 tol érant(e) 2 0 456 dormir 1 8
270 stade ( u n ) 9 E 332 égoïste 24 1 396 triomphant(e) 1 9
E 457 éch a n g e r qqch avec qqn 1
271 stress ( u n ) 1 4 333 essent i e l ( l e) 1 2 U 397 u s a g é ( e ) 4 458 écon o m i s e r qqch 5
272 s uffra g e (le) u n iversel 2 3 334 étroit(e) 5 V 398 va g u e (# précis) 1 459 é l i re qqn 2 3
273 s u pe rficie (la) 2 1 335 évident(e) 2 1 399 va niteux(se) 9 460 éloigner ( s ' ) d'un l i e u
274 symbole ( u n ) 9 336 expa n s if(ve) 2 0 400 vital(e) 1 8 ou de q q n 20
T 2 7 5 tableau ( u n ) ( u n e pei nture) 9 F 337 fa i b l e 1 9 401 vivant(e) 1 9 461 e m brasser(s') 1 1

276 tarif ( u n ) 1 4 338 fa s c i n é (e) 1 5 462 e m p l oyer qqch, qqn 1 7


Verbes
277 temple ( u n ) 1 8 339 fier(ère) 1 8 463 e n n uyer(s') 1 4
A 402 abandonner q q n , qqch 6
278 tendance ( u ne) 4 340 fortu né(e) 4 464 entendre(s') (bien ou m a l )
403 aborder qqn, un sujet 1 2

1
avec qqn 2 0
279 tendresse ( l a ) 1 7 G 341 généreux(se) 24 404 achever (s') 1
465 é n u mérer q q c h 2
280 tension ( u n e ) 20 342 g rave (= i m portant) 7 405 accompag n e r qqn 9 466 enva h i r qqch 2 2
281 tentative ( u n e) 1 5 343 g r i l l é (e) 6 406 accorder(s') avec qqn s u r qqch 2 1
467 e n v i e r qqn 1 4
282 territoire ( u n ) 2 1 H 344 habitu e l ( l e ) 7 407 accuser q q n de qqch,
468 épa n o u i r (s') 2 0
283 text i l e (le) 3 345 h e u reux(se) 24 de fa ire qqch 3
469 essayer d e faire q q c h 6
284 t i m b re-poste ( u n ) 9 346 host i l e 1 1 408 adapter (s') à qqch 2 0
470 esti m e r q u e + i n d . 6
285 toit ( u n ) 1 0 347 h u m ide 8 409 a d o p t e r qqn, q q c h 4
47 1 être confronté(e) à qqch,
286 tour d e table ( u n ) 1 6 348 i l l ustre 1 410 affa i b l i r qqch 24
qqn 2 0
287 trafic (le) (des trains, des voitures) 1 3 349 i m p o l i ( e ) (# poli) 1 2 411 affol e r (s') 1 5 472 ê t r e d u c ô t é de qqn 9
288 traité ( u n ) 8 350 i n croya b l e 1 3 41 2 a g iter (s') 9 4 73 être fâché(e) 1 1
289 triangle (un) 2 351 i n d ivid u e l ( le) 2 1 41 3 a g resser qqn 8 474 être persuadé q u e + i n d . 8
290 tribu n a l ( u n ) 1 352 insol ite 1 414 apercevo i r (s') de qqch l 475 être synonyme de 3
291 troupeau ( u n ) 5 353 intens if(ve) 1 6 41 5 appartenir à q q n , qqch 23 476 évacuer ( u n l i e u ) 1 3

cent soixante-six
477 éviter q q n , qqch / q u e + s u bj . 1 2 513 p l a i re à qqn 1 8 S 549 sauver q q n , qqch 9 584 a utour de + nom 1 6
478 évoquer q q n , qqch 9 514 planter qqch 5 550 servir (se) de qqch 2 2 585 a utrement dit 2 2
479 exa m i n e r qqch 5 515 pol l u e r 1 6 551 s o u c i e r ( s e ) d e q q n , qqch 1 1 B 586 bien entendu 9
480 exister 1 9 516 poursu ivre qqch, qqn 1 552 s o u l ever q q c h (d'a bstrait) 23 1 587 bref 2
F 481 fa ire l ' o bj et d e 1 517 préciser q u e + i n d . 9 553 soute n i r q q n , qqch 2 1 C 588 cru e l l e m e nt 1 9
482 fa briquer qqch 2 518 privi l é g i e r q q n , qqch 6 554 s u b i r q q n , qqch 1 7 D 589 d e crainte d e 8
483 fleurir 1 7 519 protéger qqn, qqch 5 555 suffire 9 590 d'emblée 1 1
484 fonder ( u n e fa m i l le) 24 520 protester 1 6 556 s u i c i d e r (se) 1 8 591 derrière 7
485 fumer 5 521 prouver qqch 1 7 557 s u rmonter ( u n obstacle) 20 592 désorm a i s 1 0
G 486 garer ( u n e voiture) 6 522 prove n i r d e qqch 1 6 558 s u rprendre q q n 1 593 d i scrètement 1 2
487 gâter qqn 2 0 523 provoq u e r qqch, qqn 3 559 s u r ve i l l e r q q n , qqch 1 3 594 d u jour a u lendemain 1 3
Q 524 q u itter ( u n l i e u ou qqn) 9
1
E 595 e n matière d e 2 1
488 grandir 20 560 s u spendre qqch 5

1
489 g r i m pe r 1 5 R 525 râ l e r 1 9 T 561 tenir compa g n i e à qqn 1 9 596 environ 1 6
490 gronder ( u n enfant) 20 526 ra ssurer qqn 2 1 562 term i n e r qqch 24 597 exprès 6
H 491 haïr qqn 9 527 rater qqch 7 563 trouver qqch 24 F 598 faute de 6
1 492 imaginer 1 9 528 recevo i r q qch , qqn 7 V 564 va loriser qqch, qqn 1 7 1 599 forte ment 3
493 i nformer qqn d e qqch 1 0 529 réch a u ffe r qqch 1 7 565 vérifier qqch / q u e + i n d . 5 G 600 gentiment 1 8
494 i n sister 5 530 réc upérer qqch 5 H 601 hélas 1 4
495 i n s p i re r (s') de qqch 4 531 réd u i r e qqch 24
Mots invariables N 602 nettement 1 7
496 i nterroger qqn 24 532 ref u s e r qqch 9
A 566 à cause de 6 P 603 par cœur 1 8
497 isoler (s') 2 2 533 ref u s e r q u e + s u bj . 2 1 567 à dem i-mot 1 7 604 parfois 9
498 jeter qqch 16 rej eter q q n , qqch 9 568 à domicile 1 6
534 605 partout 1 5

1
.J 4 9 9 joi ndre qqn (com m u n iq u e r

500
avec qqn) 2 2
j u re r ( s e ) d e fa ire qqch 1 4
535
536
re l i e r qqch à qqch 23
rembourser (de l 'argent à qqn) 7
569
570
57 1
afin d e 1
à moitié 1 9
à sati été 1 9
606
607
pourtant 1 5
pourvu q u e + s u bj . 1 5
537 remplacer q q n , qqch 2 2 Q 608 q u a n d m ê m e 1 1
L 501 l i bérer qqch, qqn 1
538 r e m p l i r qqch 5 572 à travers + nom 1 9
1 609 quant à 2
502 m a i n te n i r qqch 2 0 573 a u c œ u r de + nom 1 6
539 rénover qqch 3 S 610 sans cesse 2 3
503 mesurer 3 574 a u contra ire 1 6
540 renseigner (se) 6 611 sans précédent 1 9·
504 mettre (se) à qqch, à faire qqch 1 4 réparer qqch 2 575 a u cours d e 23
541 612 s e l o n 24
N 5 0 5 naviguer 1 3 542 reproch e r qqch à q q n 5 576 a u-d elà de + nom 1 9
613 sinon 1 6
1 506 n i e r qqch 6 543 resse m b l e r à qqn 1 577 a u départ 2 0 614 sous l e nom d e (con n u ) 1 5
0 507 orga n i s e r qqch 1 5 544 résister à qqch, à qqn 1 3 578 au fil de 4 61 5 sous peine d e + nom 6
P 508 pa n i q u e r 7 545 résoudre ( u n probl è m e , 579 au f u r et à mesure q u e + i n d . 9 616 sous prétexte q u e + i n d . 6
509 partager qqch avec qqn 1 7 u n e d iffi c u lté) 2 1 580 au hasard de 1 1 617 voire 22
510 passer d e qqch à qqch 3 546 r é u s s i r qqch 5 58 1 a u l i e u d e + i nf. 1 5
511 passer pour 1 7 547 risquer 1 3 582 a u profit d e 6
512 patienter 5 548 rouler 7 583 au risque de + inf. 1 6

GLOSSARV

The words are classified according to their nature (noun, adjective, verb, invariable word) and followed by the number
of the lesson in which they appear for the first time in the pages " Écoutez et répondez" et " Lisez et écrivez''.

Nouns 20 office (an) ( a compa ny) 1 4 40 c l i ent (a) 4 60 courage (the) 1 7


access (an) 6 21 bit (a) of something 8 41 b e l l (a) 2 61 crown (a) 3
2 accessory (an) 3 22 crook (a) 1 42 code (the) ( h i g hway) 7 62 kn ife (a) 2
3 reception (a) 1 8 23 office (an) (place) 2 1 43 c o l l e a g u e (a) 1 2 63 fa s h i o n d e s i g n e r (a) 3
4 m e m be rs h i p (a) 23 24 goal (a) ( i n footba l l ) 1 9 44 combat (a) 1 7 64 spoon (a) 1 2
5 matter (a) 2 4 25 goal (a) (an objective) 24 45 concert (a) 1 8 65 creator (a) 3
6 f i n e (a) 1 6 26 executive (an) (profession) 1 8 46 confidence (the) 1 1 66 crime (a) 1
7 friends h i p (a) 1 7 27 postcard (a) 1 0 47 secret (a) 1 7 67 crisis (a) 1 3
8 army (an) 9 28 (sauce)pan ( a ) 2 48 confusion (a) 1 68 debate (a) 1 6
9 backgro u n d (a) 1 9 29 headach e (a) 1 2 49 h u s ba nd/wife (a) 1 7 69 decision (a) 2 1
10 plate (a) 1 2 30 catastrophe (a) 1 50 conquest (the) 24 70 d i s covery (a) 8
11 advantage (an) 2 0 31 cha i n (a) 6 51 construction (the) 2 1 71 cha l l e n g e (a) 2 0
12 attitude (an) 1 1 32 chalet (a) 1 0 52 contact (a) 22 72 (fa s h i o n ) s h ow (a) 3
13 l i stener (a) 1 0 33 coal (some) 2 53 c o n t i n e n t (a) 8 73 damage (a) 6
14 b l i n d ma n/wom a n (a) 1 5 34 charm (the) 1 0 54 contrast (the) 1 74 del egate (member
15 ( s m a l l ) boat (a) 1 3 35 roadway (the) 1 6 55 controversy (a) 1 5 of parliam e nt) (a) 1 3
16 stick (a) 5 36 ankle (an) 1 3 5 6 cock (a) 9 75 despa i r (the) 2 4
17 wel l-bei n g (the) 24 37 choice (a) 1 7 57 cotton (some) 4 76 d i s i l l u s i o n (a) 2 0
.18 j ewe l l e r (a) 3 38 u n e m p loyment (the) 24 58 neck (a) 1 2 77 det a i l (a) 1
19 k i s s (a) 1 1 39 scissors (some) 2 59 el bow (an) 1 2 78 estimate (a) 7

cent soixante-sept
79 fi n g e r (a) 1 2 1 52 ( river) bed (a) 1 3 225 l o o k (a) 1 7 297 day before (the) 4
80 residence (a) 7 1 53 h o u s i n g (the) 1 1 226 r u l e (a) 1 2 298 victim (a) 1 6
81 d o u bt (a) 1 1 54 law (the) 5 227 reign (the) 22 299 ageing 4
82 flag (the) 9 1 55 l uxury (the) 3 228 queen (a) 3 300 v i n e (the) 1 4
83 fa i l ure (a) 1 5 1 56 town h a l l (the) 9 229 relation (a) 2 2 301 v i l l a g e (a) 2
84 writer (a) 1 8 1 57 retirement h o m e (a) 1 8 230 rest ( a ) 5 302 visitor (a) 1 5
85 effect (an) 1 1 58 m i sfort u n e (the 1 24 231 respect (the) 9 303 speed (the) 1 9
86 e m b l e m (an) 9 1 59 calam ity (al 1 232 reticence (a) 23 304 s h owcase (a) 3
87 e m p l oyee (an) 1 2 1 60 demonstration (a) 1 1 233 rearview m i rror (a) 7 305 proxi m ity (the) 6
88 place (a) 5 161 m e rchant (al 2 234 s uccess (al 1 5 306 voice (the) 2 2
89 fert i l izer (a) 1 6 1 62 s a i l o r (a) 4 235 street l a m p (a) 2 307 s h utter ( a ) 1 0
90 stake (the) 8 1 63 (ma ke al m a r k 1 3 236 ground floor (a) 6 308 (book) vol u m e (a) 2
91 worry (a) 24 1 64 m i s d e m e a n o u r (a) 1 237 rheumatism (a) 1 4 309 zone (a) .2 1
92 study (a) 1 7 1 65 (gove rnment) measure (al 7 238 r i s k (a) 20
93 teacher (a) 1 2 1 66 metal (a) 2 239 roundabout (a) 3 Adjectives
94 c i rc l e (of friends) (a) 24 1 67 trade (a) 2 240 measles 1 7 310 absol ute 1 6
95 desire (a) 5 1 68 s o l d i e r (al 1 3 241 ( n ewspaper) col u m n (a) 1 311 d i stress i n g 1 8
96 environment (the) 8 1 69 b i l l ion la) 1 9 242 trick (a) 7 312 abnormal 6
97 team (a) 1 0 1 70 m i x i n g (the) 4 243 clogs (some) 2 313 a r i stocratie 2
98 stomach (a) 5 171 f u rn iture (the) 1 0 244 backpack (a) 1 314 a rrogant 9
99 state (a) 23 1 72 model (a) 1 6 245 health (the) 24 315 a rtificial 1 5
100 star (a) 2 3 1 73 mockery (a) 9 246 sardine (a) 6 316 c l ever 1 0
1 01 fore i g n e r (a) 1 1 1 74 wa l l (a) 1 0 247 sauce (some) 1 2 317 low 1 0
1 02 event (an) 1 1 75 my1h ( a ) 1 7 248 scholar (a) 1 8 318 trendy 1 6
1 03 exploit (an) 1 9 1 76 b i rth (al 1 249 k now-how (a) 1 0 319 fa mous 1
1 04 facade (the) 1 0 1 77 negotiation (a) 23 250 good m a n n ers (the) 1 2 320 wa rm 1 8
1 05 n ews item (a) 1 1 78 snow ( t h e ) 1 9 251 saw (a) 2 321 dear 22
1 06 fan (a) 1 8 1 79 n i ece (a) ( a nephew) 1 8 252 session (a) 1 1 322 n uts 1 8
1 07 fiction (a) 1 3 1 80 l evel (a) 5 253 b u cket (a) 1 6 323 joint 1 9
1 08 fig tree (a) 1 4 1 81 mea n i n gless (fact) (a) 2 1 254 eart h q u a ke la) 3 324 curious 8
1 09 river (a) 1 1 82 nosta l g i a (the) 1 8 255 s e m i n a r (a) 1 1 325 odd 1 1
110 forest (a) 2 1 83 food (the) 1 1 256 n o entry (a) 7 326 relaxed 4
111 fortune (the) 24 1 84 objective (an) 1 0 257 n a p k i n (a) 1 2 327 dense 2 1
112 (si l k) scarf (a) 3 1 85 obsta c l e (an) 2 0 258 sex u a l ity (the) 4 328 t o se rve 2 1
113 expenses (some) 6 1 86 odour (an) 6 259 s i g nature (a) 7 329 funny 1 4
114 waste l a n d (a) 2 1 1 87 sha dow (the) 1 0 260 acronym (a) 23 330 h a rd 2
1 16 border (a) 2 3 1 88 o m e l et(te) (an) 1 2 261 s i g n lai 4 331 difficult 2
116 wa rdrobe (a) 4 1 89 opportu n ity (an) 3 262 fra n kness (the) 1 7 332 selfish 24
117 generos ity (the) 1 9 190 bas ket lai 2 263 site (al 2 1 333 essential 1 2
118 g e n i u s (a) 7 191 panic (the) 2 2 64 slogan (a) 7 334 na rrow 5
119 gesture (a) 9 192 document (a) 7 265 s o l d i e r (a) 1 335 obvi ous 2 1
1 20 glory (the) 1 6 193 jou rney (a) 1 266 s o l i d ity (the) 4 336 expa ns ive 2 0
121 overcast sky (the) 1 4 1 94 perf u m e (a) 3 267 fate (the) 24 337 fee b l e 1 9
1 22 wa r (the) 1 9 195 pasta (some) 1 2 268 worry (a) 3 338 fascinated 1 5
1 23 h e i g ht (the) 2 1 196 h o m e l a n d (the) 9 269 speculation (the) 2 1 339 proud 1 8
1 24 h e ro ( a ) 1 9 1 97 lawn (a) 6 270 stad i u m lai 9 340 wealthy 4
1 25 tribute (a) 4 1 98 (driving) l i cense (the) 7 271 stress (a) 1 4 341 generous 24
1 26 hospital ity (the) 1 1 1 99 perm i s s i o n (a) 5 272 u n iversal fra nch i s e (the) 23 342 i m portant 7
1 27 host (al 1 1 200 masses (the) 9 273 s u rface (the) 2 1 343 g r i l l ed 6
1 28 motor o i l (a) 7 201 h e a d l i g h t (al 7 274 symbol (al 9 344 usual 7
1 29 (sense of) h u m o r (the) 1 7 202 foot (al 1 9 275 painting (a) 9 345 ha ppy 24
1 30 hyg i e n e (the) 1 9 203 stone ( i n ) 1 0 276 tariff (al 1 4 34 6 host i l e 1 1
1 31 ideology (an) 1 9 204 pleasure lai 24 277 temple (a) 1 8 347 damp 8
1 32 i s l a n d (an) 8 205 planting (a) 6 278 tende ncy (a) 4 348 renowned 1
1 33 i m pa rt i a l ity (the) 1 9 206 t i re (a) 7 279 token of affection (the) 1 7 349 i m p o l ite 1 2
1 34 h e l p l e s s n e s s (the) 2 4 207 controversy (al 2 1 280 tension (a) 2 0 350 incredible 1 3
1 35 incident (an) 1 208 p u m p (a) 1 3 281 atte mpt (an) 1 5 351 individual 2 1
1 36 i n equa l ity (the) 1 9 209 gate (al 6 282 territory (a) 2 1 352 unusual 1
1 37 i n itiative (an) 1 5 210 t h u m b (the) 5 283 text i l e (the) 3 353 intens ive 1 6
1 38 flood (al 1 3 211 i nformation (some) 1 284 (postage) sta m p (a) 9 354 invisible 1 6
1 39 i n s pector lan) 7 212 (fi rst) n a m e (a) 9 285 roof (a) 1 0 355 mal icious 9
1 40 i n s p i ration (the) 4 213 press (the) 1 2 8 6 a c t o f going round t h e table 356 mean 8
1 41 i n stitution (an) 2 3 214 ready-to-wear clothes (the) 3 (the) 1 6 357 m e d i ocre 1 8
1 42 ( m u s i c a l ) i nstrument (an) 2 215 prison (a) 1 7 287 (tra i n , cari traffic 1 3 358 wet 8
1 43 don't (a) 1 2 216 progress (the) 8 288 treaty (a) 8 359 n e u rotic 1 7
1 44 i nterval (an) 24 217 project (al 24 289 t r i a n g l e (a) 3 360 n u merous 3
1 45 i nvention (an) 1 5 218 clea n l i ness (the) 1 6 290 t r i b u n a l (a) 1 361 na ked 1
1 46 i nvitation (an) 1 2 219 province (a) 1 291 flock (al 5 362 dark 1 8
1 47 play o n words (a) 9 220 psych iatrist (a) 1 8 292 what do you ca l l it (a) 7 363 lazy 1 1
1 48 j ewe l l e r (a) 3 221 q u e u e (a) 1 5 293 tyra nt (a) 1 7 364 part i c u l a r 1
1 49 law (the) 1 222 rewa rd (a) 24 294 u rgency (the) 1 6 365 fascinating 1 0
1 50 l i g htness (the) 1 7 223 recuperation (the) 4 295 ( k itch e n ) ute n s i l (a) 2 366 permanent 1 5
1 51 l i n k (a) 1 9 224 refra i n (a) 2 296 util ity (a) 22 367 persona! 24

cent soixa nte�huit


368 heavy 2 0 435 to confirm somet h i n g 4 497 to isolate oneself 2 2 555 to s uffice 9
369 fiat 1 0 436 to confuse someone/someth ing 4 9 8 t o th row something away 1 6 556 to commit s u i c i d e 1 8
3 7 0 o f t h e wor k i n g class 2 with someone/something 2 499 to j o i n someone 557 t o overcome (an obstacle) 2 0
437 to conquer somet h i n g , (to com m u n i cate with
371 precious 2 0 558 to s u rprise someone 1
someone 18 someone) 22
372 prestigious 3 500 to swear to do somet h i n g 1 4 559 to watch (over) someone,
438 to dedicate someth i n g t o
373 profo u n d 2 4 somet h i n g 1 3
someone 2 501 t o free someth i n g , someone 1
560 t o hang somet h i n g 5
374 own 3 439 to consider that 6 502 to m a i n t a i n somet h i n g 20
561 to keep somebody
375 reduced 8 440 to b u i l d somet h i n g 1 6 503 to measure 3
compa ny 1 9
376 reg u l a r 1 3 44 1 t o b e satisfied with d o i n g 504 to beg i n s o m et h i n g , 562 t o f i n i s h someth i n g 2 4
377 renowned 6 someth i n g 2 t o beg i n d o i n g somet h i n g 1 4
563 to f i n d s o m et h i n g 2 4
378 reserved 2 0 442 to go to bed 5 505 t o navigate 1 3
564 to va lorise somet h i n g ,
379 resistant 4 443 to create something 24 506 to deny something 6
someone 1 7
380 revolting 1 9 444 to tear somet h i n g 4 507 to orga n i s e something 1 5 5 6 5 to verify somet h i n g /that 5
381 revolutionary 9 445 to u n stitch somet h i n g 4 508 to panic 7
382 healthy 1 0 446 to defend someone, 509 to s h a re somet h i n g with Invariable words
something 10 someone 1 7 566 beca use of 6
383 soiled 4
447 to defe n d oneself from 510 t o switch from o n e t h i n g 567 (to ta ke) a h i nt 1 7
384 wild 1 7
someone 9 to another 3
385 sensational 1 568 a t home 1 6
448 to disgust someone 6 511 to look l i ke 1 7
386 serious 1 569 i n order t o 1
449 to denounce someone, 512 t o exe rcise patience 5
387 helpful 1 1 570 hall 1 9
someth i n g 4 513 to please someone 1 8
388 snobbish 6 450 to depend on someone, 571 more than e n o u g h 1 9
514 to plant something 5
389 social 24 something 8 572 throughout 1 9
515 to poll ute 1 6
451 to destroy something 22 573 a t the h e a rt o f + n o u n 1 6
390 sponta neous 1 1 516 t o prosecute someone 1
452 to d i m i n i s h 3 574 o n the contrary 1 6
391 superfluous 1 1 517 to specify that 9
453 to q u a rrel ove r somet h i n g 575 i n the course o f 2 3
392 strict 1 2 518 to privilege somet h i n g
with s o m e o n e 3 576 beyond + n o u n 1 9
393 temporary 6 someone 6
454 to distribute somet h i n g to
394 timid 8 519 to protect someth i n g , 577 a t the beg i n n i n g 2 0
someone 1 6
395 tolerant 2 0 455 t o b e divided 2 3 someone 5 578 as the (seasons, days)
520 to protest 1 6 go by 4
396 triumphant 1 9 456 t o sleep 1 8
521 t o prove something 1 7 579 at t h e s a m e t i m e as 9
397 worn 4 457 t o exchange someth i n g with
522 t o corne from somet h i n g 1 6 580 by chance 1 1
398 va g u e 1 someone 1
523 t o provo ke someth i n g , 581 i nstead of + gerund 1 5
399 va i n 9 458 to econom ize somet h i n g 5
someone 3 582 in benefit of 6
400 vital 1 8 459 to el ect someone 23
524 to leave (a place or 583 at the r i s k of + gerund 1 6
401 l iving 1 9 460 to distance oneself from
someone) 9 584 about + n o u n 1 6
somet h i n g or someone 20
525 to groan 1 9
Verbs 461 to kiss e a c h o t h e r 1 1 585 a n other words 2 2
526 to rea s s u re someone 2 1
462 t o use someth i n g , someone 1 7 586 o f course 9
402 to abandon 6 527 t o fa i l something 7
463 t o get bored 1 4 587 in s h o rt 2
403 to tackle (to approach) 1 2 528 to receive someth i n g ,
464 t o get a l ong with someone 2 0 588 b itte rly 1 9
404 t o end 1 someone 7
465 t o e n u m e rate something 2 529 to wa rm (up) somet h i n g 1 7 589 for fea r oj 8
405 to accompany someone 9
466 to i nvad e somet h i n g 22 530 t o recu perate somet h i n g 5 590 right away 1 1
406 to a g ree with someone
46 7 to e n v y s o m e o n e 1 4 to reduce something 24 591 behind 7
on s o m et h i n g 2 1 531
46 8 to bloom 20 532 to refuse something 9 592 from now on 1 0
407 t o accuse someone
469 to try to do somet h i n g 6 593 discreetly 1 2
of somet h i n g 3 533 to not accept that 2 1
470 to consider that 6 594 overnight 1 3
408 to adapt oneself 2 0 534 t o reject someone,
47 1 to be confronted by 20 somet h i n g 9 595 a s fa r a s 2 1
409 to adopt 4
472 to be o n someone's s i d e 9 535 to conn ect somet h i n g to 596 about 1 6
410 to wea ke n somet h i n g 24
473 to be a n g ry 1 1 somet h i n g 23 597 d e l i berately 6
411 to panic 1 5 536 to rei m b u rse (money to
474 t o b e persuaded that 8 598 for want of 6
4 1 2 t o become a g itated 9 someone) 7
475 to be synonymous with 3 599 strongly, g reatly 3
41 3 to attack someone 8 537 to take the place of someone,
476 to evacuate (a place) 1 3 somet h i n g 2 2 600 n icely 1 8
414 to rea l ize something 1
477 t o avoid someone, 5 3 8 to f i l l somet h i n g 5 601 alas ! 14
41 5 to belong to someone,
somet h i n g / that 1 2 539 to renovate somet h i n g 3 602 clearly, p l a i n l y 1 7
s o m et h i n g 23
478 t o evoke someone, 603 by heart 1 8
41 6 to lean on somet h i n g 1 9 540 to find out 6
somet h i n g 9
541 to repa i r something 2 604 sometimes 9
417 t o tear somet h i n g 1 8 479 to exa m i n e somet h i n g 5
542 to reproach someone for 605 eve rywhere 1 5
4 1 8 t o a rrest someone 1 480 to exist 1 9
somet h i n g 5 606 nevertheless, sti l l 1 5
419 to water somet h i n g 5 48 1 t o b e the s u bject o f 1 543 to look l i ke someone 1 607 provided that 1 5
420 to reach somet h i n g 482 to make something 2 544 to resist someth i n g , 608 even though 1 1
or s o m e o n e 1
483 flowe r 1 7 someone 13 609 a s for, a s to 2
42 1 to advance 3 484 t o start a fa m i l y 24 545 to reso lve (a prob l e m ,
610 constantly 23
422 to stro l l 1 4 485 to s m o ke 5 a d i fficulty) 2 1
546 to m a ke a success of 611 u n precedented 1 9
423 t o benefit from 1 4 486 to park (a car) 6
somet h i n g 5 612 accord i n g t o 2 4
424 to f i l l up 'somet h i n g 2 487 to spoil someone 20
547 to r i s k 1 3 613 otherwise 1 6
425 to m ove 2 3. 488 to grow up 20
548 t o roll (to d rive) 7 614 under the name 1 5
426 to t i n ker with (something) 6 489 to c l i m b 1 5
549 to save something, someone 9 61 5 under the penalty of
427 to burn 2 490 to scold ( a child) 20
550 to use something 22 (+ noun) 6
428 to c a m p 1 8 49 1 to h a t e s o m e o n e 9 61 6 on the pretext that 6
551 to worry about someone,
429 to s h ock someone 4 492 to i m a g i n e 1 9 somet h i n g 1 1 617 a n d even 2 2
430 to q uote 3 493 t o i nform someone 552 to ra ise something (abstract) 23
431 to count on someone 22 of something 10
553 to s u pport someone,
432 to conclude 3 494 to i n s ist 5 somet h i n g 2 1
433 to s e ntence someone 6 495 to be i n s p i red by somet h i n g 4 554 t o b e s u b m itted t o someone,
434 to d rive 7 496 to i nterrogate someone 24 somet h i n g 17

cent soixante-neuf
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N° d 'édite u r : 1 0 1 68807 - M ars 201 0
I m pri mé en Italie par Bona - To rino
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Bâtiments à vocation culturelle édifiés ou rénovés sous la v• République

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