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SUPPORT PEDAGOGIQUE
COURSDE TERRASSEMENT
Appartenant à : ………………………………………….
COURS DE TERRASSEMENT
ANIMATEURS
Responsable académique: Prof. Dr. Ir. Gustave MUKOKO K.
PhD en Génie Civil et Environnemental
Collaborateurs:
- Ass. Ir. Yannick KIYUKENO
- Ass Ir. Guillaume MWABA
I. PRE-REQUIS:
• Mécanique des sols;
• Applications de la Mécanique des sols;
• Géotechnique.
II. OBJECTIF
III. CONTENU
• Bulletin de liaison des Laboratoires des ponts et chaussée, Terrassement routier, ISBN 0458-
5860, 1983, Paris
• R. Ventenueil, Techniques de terrassement, notions de base, D/2011/1698/39 F020CE -
version août 2012, site web: ffc.constructiv.be, Bruxelles
• Baptiste. Lopes, Mouvement des terres et méthodes
GC5 ATE, Octobre 2007
• Menard-eiffage, Guide pour la réalisation des terrassements des plateformes de bâtiments et
d’aires industrielles dans le cas
, Syndicat de sols
Professionnel des sensi
terrassiers de France, Décembre 2009.
• SETRA-LCPC Recommandation pour les terrassements routiers,fasc.1-2-3, janv.1976.
• YAICH S. MAKNI M, Cours de Construction & Réhabilitation des Routes, Centre de
publication Universitaire, 2014, Tunis. ISBN: 978-9973-37-801-9
Cours de Terrassement- Méthodologie
Deuxième Génie Construction Industrielle
V. METHODES PEDAGOGIQUES
VI. EVALUATION
Théorique:
deux interrogations 20 %
examen 30 %
Pratique:
exercices notés 20 %
rapports de visites 15 %
compte-rendu de travaux pratiques 15 %.
SOMMAIRE
COURS DE TERRASSEMENT 1
2. ENGINS DE CHANTIER 15
2 . 1 . PRINCIPAUX PARAMTRES D’EVALUATION DE LA PERFO
TECHNICO-ECONOMIQUE D’UN ENGIN DE CHANTIER 15
2 . 2 . ENGINS D’EXCAVATION ET DE CHARGEMENT19
2.2.3. Draglines 29
2.2.5. Excavateurs à chaîne à godets 36
2.2.6. Chargeuse frontale 39
2 . 3 . ENGINS TERRASSEMENT ET DE MISE EN TERRIL 42
2.3.1. Engins de terrassement 42
2.3.2. Mise en terril et constitution des remblais 53
2 . 4 . ENGINS ET MOYENS DE TRANSPORT 53
2.4.1. Généralités 53
2.4.2. Transport par camions-bennes 53
2 . 5 . ENGINS ET MOYENS DE COMPACTAGE 62
2.5.1. Généralités 62
2.5.2. Le Compactage 63
2.5.3. Les Matériels de compactage 65
2 . 6 . LES GRUES 68
2.6.1. Généralités 68
2.6.2. Les grues sur remorque 69
2.6.3. Les grues a tour ou grues de chantier 70
2 . 7 . ASPHALTAGE 72
2.7.1. Généralités 72
2 . 8 . ENGINS DE FORAGE 73
2.8.1. Equipement de forage 73
4. FRAIS D’OPERATION
DES ENGINS MECANIQUES DE CHANTIER 87
4.1. Généralités 87
4.2. Catégories des différents frais d’opération
87
4.3. Etablissement des frais fixes d’exploitation
88
4.3.1. Amortissement ou dépréciation 88
Cours de Terrassement- Sommaire
Deuxième Génie Construction Industrielle
5. ORGANISATION ANTIER
D’UN CH 100
5.1. Introduction 100
5.2. Principe d’organisation d’un chantier
100
5.3. Principe de l’etablissement des normes 102
de rendem
5.4. Etablissement du graphique chronologique du regime des travaux 104
1.1 INTRODUCTION
La fouille (fig.-1) est une excavation réalisée dans le sol et destinée à être remplie par le béton des
semelles de fondation. On distingue deux types de fouille:
On appelle donc terrassement, les différents mouvements de terre qui ont pour objet de creuser ou de
modifier la configuration du terrain naturel. Cette modification des niveaux du terrain naturel est réalisé
par l’exécution de déblais et de remblais.
l’
Le déblai (fig.-2) :c’est
ensemble des terres
retirées du sol lors des divers travaux de
terrassement. Les terres sont soit réutilisées
sur le terrain sous forme de remblais, soit
retirées du chantier. Deblayer consiste à
abaisser le niveau du terrain naturel par
enlevement des terres
Le remblai (fig.-2): c’est l’
ensemble des
terres rapportées sur le terrain pour créer
une plate-forme ou combler une cavité.
Remblayer consiste à rapporter des terres
afin de relever le niveau des terres.
Figure 2: Deblai et remblai
Figure 3: Talus
3 3
Si un sol a un foisonnement dede
ce sol50%, cela 1,50
en place occupera veut
m de dire qu
volume, une fois remanié. f = 1,5.
1 𝑉
L’inverse
du coefficient de retrait: 𝑟= = ′
foisonnement
𝑓 𝑉
c’est le
Les terrassements sont souvent négligés dans un projet, tant lors du dimensionnement que lors
de la rédaction du cahier des charges,
. l’établissemen
Les terrassements constituent pourtant une part imp
transport et représentent une activité économique majeure: 15 à 20 % en moyenne de l’ac
civil du marché
Une mauvaise connaissance des terrassements peut mener à une estimation erronée des
travaux nécessaires et donc des coûts des terrassements eux-mêmes, ce qui peut ralentir
considérablement l’ensemble
chantier du
Ils représentent donc bien plus que 15 - 20% des frais supplémentaires (non prévus) lors
de grands travaux d’infrastructure
Les terrassements sont également liés étroitement aux aspects sociaux et environnementaux
du développement durableles:
- utilisation optimale des ressources non renouvelables;
- réduction des emprunts et des dépôts;
- réduction des transports (CO2) et des perturbations pour les riverains;
- intégration du projet au sein du paysage;
- utilisation optimale des matériaux présents sur un projet.
- l'entretien des talus et des fossés pendant la durée de l'entreprise et pendant le délai de
garantie.
L’organisation du
dépendterrassement
des conditions locales et des conditions
météorologiques sur le chantier.
Elles déterminent les moyens (matériel pour excaver, déplacer ou compacter le sol) qui doivent être
mis en oeuvre.
En terrain meuble, la fouille se fait généralement à la pioche. Dans les grands travaux, la fouille
est faite mécaniquement par des excavateurs. Dans le rocher, la fouille est faite à la mine (explosif).
𝑆1+𝑆2
𝑉=𝐿∗𝑆
𝑚 =𝐿∗
2
- La méthode de l’aire médiane:
𝐿
𝑉= ∗(
𝑆1+𝑆2+4𝑆𝑚)
6
Les quantités qui apparaissent sont les volumes des déblais disponibles et des remblais à mettre en
œuvre.
Ces quantités sont estimées au fur et à mesure
de la de
reconnaissance des sols, définition des dispositions constructives, élaboration des plans
d’exécution…).
Pour ce faire, on doit calculer les volumes de matériaux, les cycles des engins ainsi que leur
rendement ou productivité.
b. Les calculs
.
b. Les Travaux
Le décapage: c’est le terrassement dit «en deco
végétale sur 20 cm
Les fouilles : elles se découpent en 3 familles (les fouilles en RIGOLE, les fouilles en
TRANCHEE et PUITS et les fouilles en EXCAVATION)
c. Mode d’ouverture
BLINDAGE
Parfois pour ne pas créer de talus lorsqu’il se pose , un problème
on utilise des techniques d’espac
permettant de tenir les terres lors du terrassement, les parois de la fouille sont dans ce cas
maintenues par un système de coffrage ou autres:
Sur le chantier, la pose de grillage avertisseur en fonction des réseaux est obligatoire. Les réseaux
normalisés sont rappelés dans le tableau ci-dessou
Eau POTABLE BLEU
Electricité ROUGE
Gaz Jaune
Téléphonie VERT
Assainissement MARRON
Câble BLANC
Consignes de Sécurité
2. ENGINS DE CHANTIER
A CLASSES D’HEURES
Tout part d’une période de référence. Cette pério
soit une journée, soit une semaine, soit un en
re décomposée mois, so
différentes classes d’heures suivantes :
A.1. Heures théoriques ou possibles, HP
Elles représentent le total d’heures possibles dan
- Un poste= 8 heures
- Un jour= 24 heures
- Un mois =30 jours= 720 heures (ou 8760/12=730 heures)
- Une année = 365 jours = 8 760 heures
Ces heures sont décomposées en deux classes d’heures
Les heures d’activité
Les heures d’inactivité.
A.1.1. Heures d’activité, HACT
Elles représentent l’ensemble des
es heures
d’exploitation
pendant
maintenance sont en activité quelle que soit la période de référence considérée.
Elles sont décomposées en deux classes principales
- Heures de mise à disposition
- Heure de maintenance.
a. Heures de mise à disposition, HMD
Ce sont les heures pendant lesquelles les engins sont mis à la disposition de la division
de l’exploitation
(du chantier). Autrement dit, le total d’heures
Maintenance à l’Exploitation pour
fiée. la réalisation
Elles sont décomposées en deux classes d’heures
- Heures d’utilisation réelle ou effective,
- Heures improductives.
a.1. Heures d’utilisation réelle ou effective, HUE
Ce sont des heures effectives prestées par les engins affectés sur le chantier.
a.2. Heures improductives, HIMP
Ce sont des heures pendant lesquelles les engins
(sur le chantier) ne travaillent pas à la production. Il s’agit par exemple
: des
(chargement de poste; attente de poste; déplacement des engins d’un chantier
ravitaillement en gasoil; visite de la division de maintenance; manque de courant; autres
arrêts divers indépendants de
). l’état de la machin
b. Heures de maintenance, HM
Ce sont les heures pendant lesquelles les engins sont à la disposition de la maintenance. Il
s’agit des heures qui correspondent aux périodes d’
retard dû aux approvisionnements en pièces de rechanges.
Elles représentent les heures pendant lesquelles les engins ne sont sous la responsabilité
directe ni de l’exploitation, ni de la maintenance.
heures de réserve qui sont les heures gérées par la Direction de l’entreprise
en cas de surabondance
de la flotte d’engins. Les engins de réserve sont loc
Connaissant ces différentes classes
: d’heures, nous
- Le coefficient de mise à disposition
- Le coefficient
isation effectived’util
- Le coefficient d’utilisation absolue.
Coefficient de mise en disposition (CMD)
C’est le rapport entre les heures de mise à dispos
HMD
CMD 100. [%]
HP
Coefficient d’utilisation effective (CUE)
C’e
st le rapport entre les heures
fective
d’utilisation
de l’engin
ef et les h
disposition.
HUE
CUE 100. [%]
HMD
Coeffiscient d’utilisation absolue (CUA)
C’est le produit des coefficientsive.de mise à dispos
Plusieurs facteurs impactents le rendement des engins. Parmi ceux-ci nous citons les facteurs
humains (dextérité et expérience des opérateurs,…),
oraganisationnel (état du chantier, des piste, plannification, …), climatique…
Les descriptions détaillées des différentes heures sont reprises dans le tableau 1
Rénovation
l’engin
- Intervention sur chantier
Dépannage
- Intervention a garage
d’activité
Accident
- Attentes manque sous
ensemble
- Attente manque recharges
Attentes
Période de référence
diverses
(ATS)
Heures
- Attentes transport ou
remorquage
Temps morts - Minages, pluies, …
Heures de chômage
2 . 2 . ENGINS D’EXCAVATION
ET DE CHARGEMENT
2.2.1. Généralités
a. Parmi les engins de chargement utilisés sur le chantier, on distingue deux types fondamentaux
selon leur mode de fonctionnement ou de travail :
- les engins dont le fonctionnement s’effectue
-à-dire les d’
opérations élémentaires d’un cycle complet d’exc
successive. Ce sont des excavateurs à godet unique (pelle mécanique ou hydraulique,
chargeuse frontale, dragline)
- les engins dont le fonctionnement s’effectue
-à-dire les d’
opérations élémentaires d’un cycle complet
le d’exc
déplacement se réalisent simultanément. Ce sont des excavateurs à godets multiples (roue-
pelle, excavateurs à chaîne à godets).
b. Suivant l’ordre de prise de gradins, on distingue d
- l’excavationplus
globale
répandue dans est
les minesla
à ciel ouvert et se fait généralement
le long du gradin sans lotissement du front de travail en zone détachée, autrement dit tous les
types des roches des chantiers d’exploitation (mi
dans le même matériel de transport
- l’excavation sélective est généralement utilisée
y a nécessité de séparer les minerais des stériles intercalaires. Cette excavation se fait par
des tranches ou zones détachées dont les dimensions sont déterminées en fonction de la
structure du gisement et de la teneur des minerais.
c. Selon l’emplacement de l’excavateur et du point d
principaux de travaux d’excavation et de chargement
- l’excavateur se trouve au niveau inférieur
- du gra
dessus du niveau sur lequel il repose, à ce moment-là l’excavateur travaille
mécanique travaille généralement en butte)
- l’excavateur et le du
oint de déchargement pgodet se trouvent au niveau supérieur du gradin.
Dans ce cas, l’excavateur est destiné à travaille
On dit que l’excavateur travaille en fouille
uille ainsi (les
que les pelles hydrauliques)
2.2.2.1. Généralités:
La limite de la capacité du godet est imposée soit par les dimensions des unités de transport
(camions ou wagons) dans lesquelles il faut décharger
couche minéralisée et soit par la capacité du concasseur qui doit les recevoir.
Les principales dimensions de travail sont déterminées par la longueur de la flèche et celle du
stick ainsi que par la capacité du godet de l’excavat
- Rayon de creusement (Rc) : c’est la distance hori
l’excavateur et le bord d’attaque du godet. On d
(Rcmax), lorsque le bras est avancé au maximum, et le rayon de creusement minimum
(Rcmin), qui correspond au rayon de creusement de l
qu’on appelle également le rayon de la plate forme
D DIMENSIONS DE L’ENLE
VURE POUR LES PELLES MECANIQUES
Lors de l’excavation par pelle mécanique, l’enlevu
- la partie intérieure l2
- la partie extérieure l1
La largeur de la partie intérieure l2 ne dépasse pas le rayon de creusement au niveau sur lequel
Rc min Rc max
repose : l 2 Rc
l’excavateur soit
2
La largeur de la partie extérieure l1 est choisie de façon à garantir le remplissage du godet au cours
d’un seul passage sans rebroussement sur le front d’a
Pour les bandes de transport, cela est réalisable si
30 à 45°. Alors la partie
1 est extérieure
déterminée
on de
par l’enlevure
suivante : l’expressi
l1 = Rc l
Sin α ≈ (0,5 à 0,7).Rc
D’où la largeur totale de l’enlevure A est définie pa
Lorsque le transport des produits se fait par train, on adopte habituellement la largeur
maximum de l’enlevure pour réduire le nombre de ripa
par camion, la largeur de l’enlevure diminue jusqu’à
A = (0,7 à 1).Rc au niveau de ar
l’excavateur
la construction
c et l’entretien
pas de dépenses considérables, tandis que la diminu
réduction de la durée de cycle et favorise ainsi l’au
Lors de l’excavation des terrains durs et semi durs éb
produits abattus peut être réalisé soit par un seul,
dans les éboulis.
Pour le transport par e
train,
et de la
l’ordre
largeur
1,7.Rc. de de l’enlev
Elles peuvent travailler en butte, en rétro et en benne preneuse car elles sont quelques fois
universelles puisqu’elles peuvent être facilement
interchangeables.
Sur ces engins, tous les mouvements qu’ils effectuent s
commandés par des pompes hydrauliques. Ces dernières sont à débit variable avec régulation de
pression.
Leurs qualités spécifiques en font des engins parfaitement adaptés au travail dans les mines à
ciel ouvert et sur les chantiers de génie civil. Ces pelles permettent une grande précision pour
l’attaque du front-cide travail
présente lorsquedures
des couches alternativement celui
et tendres. Il
est possible avec ces pelles de réaliser l’abattage
tombent-mêmes
d’elles
une fois que le sous cavage est effectué. Leur conception permet, en effet, de
doter la machine de base de l’équipement convenable e
La possibilité de travailler en fouille ou en butte, avec la même pelle, offre diverses solutions
aux exploitants qui peuvent ainsi choisir la méthode d’
structure du gisement.
La pelle hydraulique combine la possibilité de pénétration dans le tas et de sous cavage, ce
qui permet de désagréger le terrain tout en le coupant. En disposant d’autre pa
et de rotation, elle permet un chargement complet du godet avec le minimum de mouvement vers le
haut.
2. La partie tournante
Elle se compose de :
- Une cabine de l’opérateur qui abrite tous les
des mouvements de l’engin.
Vue en une
plan d’
pelle hydraulique
Battery box : coffret à batteries Tooth : dent
Fuel tank : réservoir à gasoil Bucket : godet
Oil cooler : réfrigérateur de l’huile
Jurning joints : joint de rotation
Radiator : radiateur Swing motor : moteur de giration
- Une cabine de machinerie qui comprend le moteur diesel, le groupe des pompes
hydrauliques, les deux moteurs de giration, le compartiment des batteries, le réservoir de
gasoil et celui de l’huile hydraulique. Il a égal
Cette cabine constitue un contrepoids.
- Un équipement de travail constitué de :
un bras qui s’articule au bout de la flèche
une flèche qui
ur le bâtis’articule s
tournant ou bâti supérieur
un godet
quatre vérins qui commandent les différents mouvements dont deux pour le levage
et la descente du bras, un pour le basculement de la flèche et un pour les
manoeuvres du godet.
BALANCIER FLECHE
TOURELLE
Les principales dimensions de travail sont les suivantes (cfr. figure 6):
A : le rayon de creusement maximum
A’ : le rayon de creusement minimum
Les pelles dont les flèches ont une grande hauteur permettent de travailler dans les mines à
ciel ouvert dont la hauteur des gradins est assez élevée. Elles peuvent, avec les godets, dans des tels
cas purger le front d’attaque après le tir primaire.
Par ailleurs, les pelles
btenir,hydrauliques permettent
sous un faible encombrement, une
puissance égale sinon supérieure à celle obtenue avec des pelles mécaniques qui sont massives et
moins maniables.
Il y a également d’autres facteurs qui entrent
essentiellement :
- La mobilité de l’engin et sa rapidité
- Le mode de déchargement
- Le choix de force motrice de la pelle.
A. GENERALITES
L’excavateur est l’engin dont il est le
lgré plus
la dif
connaissance de certaines caractéristiques de l’excavateur
a vitesse detelles
levage et de que l
halage, le nombre de rotation que
xcavateur peut faire l’e
par minute, le temps de cavage, la vitesse
de translation, etc; ces facteurs seuls ne permettent pas d’établir, par l’analy
cycle. Mais d’autres facteurs tels
e temps nécessaire que ld’une
pour passer manoeuvre
a à
vitesse de réaction des embrayages, des freins et des servomoteurs, la rapidité de réflexe de
l’opérat
eur, son habilité, etc sont si variables qu’on ne
3600.Cg .K
D' 3
[m /h]
t. f
3
Avec, Cg : la capacité nominale du godet en m
3600 : le nombre de secondes en une heure
f : le coefficient de foisonnement des produits abattus
K : le coefficient groupant divers facteurs de correction suivants:
- Kr : le facteur de remplissage ;
- Kg : le facteur de giration ;
- Kl : le facteur de course d’attaque ; la cour
laquelle est faite l’excavation
t : D’où à; chaque
K=Kr.Kg.Kl cours
- t : temps de cycle de la pelle en seconde.
Le débit horaire effectif (D) en place est calculé
50
D D'. .ch 3
[m /h]
60
3
Avec, D’ : le débit horaire
/h théorique en m
50
: le rendement horaire de l’excavateur
60
ρch : le rendement général du chantier
Compte tenu des difficultés de la détermination du rendement général du chantier, les exploitants
50
préfèrent, par expérience, utiliser .ch . Ainsi,
le coefficient
le débit d
60
horaire effectif (D) en place s’exprime par :
𝐷=𝐷’
.𝐶𝑈𝐴 [
𝑚3/
ℎ]
D'
suivante : n
Vo
Quand on connaît le nombre (n) de déplacement par heure et la durée (td) en secondes de chaque
déplacement, on obtient le débit rectifié effectif par heure en utilisant les expressions suivantes :
3000
−𝑛.
𝑡𝑑𝐶𝑔
𝐷= .𝑓 .
𝐾𝑟.
𝜌𝑐ℎ [m3/h]
𝑡
3000
−𝑛.
𝑡𝑑𝐶𝑔
𝐷= .𝑓 .
𝐾𝑟.
𝐶𝑀𝐷 [m3/h]
𝑡
2.2.3. DRAGLINES
2.2.3.1. Généralités
Il s’agit d’un excavateur utilisant un godet
ar des câbles suspendus à une mobil
longue flèche métallique pouvant atteindre le double de celle de la pelle mécanique
Par leur conception, les draglines sont destinées à travailler en fouille. La partie en volée des
draglines est très allégée et la flèche devient une
donc considérablement augmenté par rapport à une pel
pas des pièces mobiles est à la fois moins délicat et plus léger. Sa manoeuvrabilité est beaucoup plus
rapide. Travaillant en fouille, les draglines sont donc indépendantes de la nature du sol du fond des
cavités ou Les
d’excavation.
parties électriques et mécaniques des draglines sont assez semblables à
celles des pelles, mais les moteurs diesel sont plus utilisés sur des draglines qui opèrent parfois à des
endroits assez isolés.
A. DRAGLINE MARCHANT
Toutes les grosses draglines utilisées pour le travail de découverture (c'est-à-dire
l’enlèvement des morts terrains) sont du type march
inférieur comme appui sur le sol pendant la période de travail (la surface du châssis étant beaucoup
plus grande que celle des chenilles)
des patinset
ou desde provoquer
semelles
actionnées par des mouvements à excentriques et à leviers.
Le double avantage de ce système est de permettre l’emploi des bras trè
ou 87 m) avec une stabilité parfaite et en faisant supporter sur le sol que des pressions ne dépassant
pas, pour des engins de plus de 1200 tonnes, 1 kg/cm² sur ses semelles par avance.
Ces excavateurs sont utilisés dans le cas où les chenilles q
4 kg/cm² sur le sol ne pourraient être employées.
Les draglines marchant perdent évidement beaucoup
n’est que de 150 à 250 m/h
/h pour les pelles).au lieu de 2 km
Ces machines peuvent souvent recevoir des flèches de différentes longueurs correspondant à
des godets de différentes capacités. MARION
C’est 7800,ainsi
de que
2500 CV de puissance avec deux groupes Ward Léonard, on peut utiliser :
3
- une flèche de 87 m avec un godet de 17,3 m
3
- une flèche de 67 m avec un godet de 27,3 m
On peut aussi modifier l’inclinaison de la flèche
sur la longueur des câbles tendeurs. Une augmentation de la valeur d’un angl
du jet, en diminuant un peu le rayon d’action de la m
La firme BYCURS-ERIE fabrique différents types de draglines (par exemple le modèle 1150B
3
de 1200 tonnes a un godet de 19,3 m avec 23 moteurs qui totalisent une puissance installée de 4037
CV).
C. DRAGLINES A GRAPPINS
Au bout de la flèche de la dragline, le godet peut être remplacé un grappin. Cette modification
est intéressante pour les exploitations en fouille lors de l’exploitation des gise
2.2.4. ROUE-PELLE
2.2.4.1. Généralités
Ce sont des engins du groupe des excavateurs à godets multiples qui sont destinés à
travailler dans des terrains meubles, tendres et de dureté moyenne (sable, argile, charbon, lignite,
phosphate…).
Ces engins marchent mieux dans des terrains homogènes et humides. Des blocs très durs
inclus dans le massif constituent des obstacles pour le chargement et risquent de détériorer le godet
et même d’arrêter l’exploitation.
Compte tenu de leur emploi, elles travaillent dans la plupart des cas en butte par passes
successives à des niveaux différents. On fabrique aussi des modèles conçus pour le travail en butte et
en fouille.
Figure 8: Roue-pelle
60.Cg .N .Kr
D' 3
[m /h]
f
3
Avec, Cg : la capacité nominale du godet en m
60.Vr
N : le nombre de godets déversés par minute qui se calcule par N avec Vr, la
e
vitesse de rotation de la roue en m/s et e, l’espacement entre godets en m
Kr : le coefficient de remplissage.
Le débit horaire effectif est donné par l’expression
50
D D'. .ch ou D D'.CUA
60
2.2.5. EXCAVATEURS A CHAINE A GODETS
2.2.5.1. Généralités
Ce sont des engins dont le principe de rabattage est analogue à celui des roues-pelles. Ils
peuvent travailler en butte ou en fouille.
Quand ces excavateurs travaillent en fouille, ils doivent être conçus pour que les appuis du
bâti sur le sol soient suffisamment distants du bord de la fosse pour empêcher les accidents qui
peuvent se produire suite à des affaissements brus
concentration des contraintes à proximité du bord de la fosse. C’est
godets relève les produits suffisamment hauts et loin du bord de la fouille pour permettre de
positionner les chenilles de l’excavateur à une dista
Les excavateurs plus puissants ne sont construits que pour les travaux de découverture des
matériaux tendresvement
d’épaisseurs
grande. relati
Ces excavateurs n’of
aussi variées que la plupart d’autres engins d’excav
bien déterminés.
Par leur conception et leur mode d’opération,
grand débit ces
pour le sol propice à l’excavation.
A. CHASSIS METALLIQUE
Il est monté le plus souvent sur chenille et en particulier sur voie ferrée.
B. ORGANE DE TRAVAIL
C’est une chaîne
n suràlaquelle
godets sans
sont fixés les godets àfi
égale distance les uns
des autres. Ces godets sont en forme de coquilles mu
très dur facilitant des terrains tendres.
D. CONVOYEUR A BANDE
Les produits arrachés par les godets tombent sur un convoyeur à bande qui les déverse à
l’extrémité du châssis métallique.
E BATI SUPERIEUR
C’est sur ce bâti
a salle qu’on
des machines où sontainstallés
l tous les moteurs et la tourelle
sur laquelle est montée l’élinde.
F . TOURELLE
Elle supporte l’élinde et deux cabines de comman
tourelle permettant de bien suivre le travail de la chaîne à godets.
provenant de talus inonde parfois la voie, les godets se chargent mal et ramènent le sol ramolli vers la
machine ; ce qui augmente les frais d’entretien et d
d’excavation
a l’avantage -forme
d’établir
nécessaire pourla plate
procéder à la passe suivante.
2.2.5.4. Débit de l’excavateur à chaîne godets
Il est également très difficile d’établir le débit
plusieurs paramètres tels que :
- La nature des terrains à excaver
- Les conditions atmosphériques et saisonnières
- L’humidité du terrain ou sol
- Les conditions de drainage
- La longueur et la profondeur d’exploitation
- L’angle des talus
- Les conditions d’entretien des voies
- La vitesse de déplacement des voies ferrées, etc.
Le débit théorique horaire est donné par l’express
60.Cg .N .Rvol
D' 3
[m /h]
f
3
Avec, D’ : le débit théorique
/h) horaire (m
3
Cg : capacité nominale de chaque godet (m )
N : nombre de godets déversés par minute. Ce nombre de déversement des godets est
compris entre :
- 20 et 25/ minute pour les gros engins
- 25 et 30/minute pour les engins moyens
- 30 et 40/minute pour les petits engins.
Rvol : le rendement volumétrique ou le coefficient de remplissage des godets. Ce rendement
volumétrique peut prendre en pratique, lors d
suivantes :
- bonnes conditions et en tenant compte de la matière pressée en avant des godets
: Rvol=1 et plus
- dans le sable et le gravier : Rvol=0,70 et 0,90
- dans l’argile etet 0,50
Rvol=0,40 la glaise.
- pour l’excavation en butte, on réduit chacun
f : le coefficient de foisonnement
On sait que le débit effectif (D) est sensiblemen
à cause de
rendement horaire et du rendement général du chantier. Le rendement horaire qui comprend ici les
petits réglables et les changements de marche, peut être compté comme ailleurs en raison de 50/60.
En revanche, aussi parfaite
ion du chantier,que soit
le rendement l’organisat
général est beaucoup
plus mauvais que celui des autres procédés d’excavati
de :
- 80 % comme très bon
- 60 à 70 % comme moyen
- 40 à 50 % comme mauvais.
2.2.6.1 Généralités
Dans les mines à ciel ouvert, tout comme sur un chantier de génie civil, on utilise un groupe
d’engins mobiles dont la mission est non seulement
de les d
transporter jusqu’aux lieux de déversement pour la mi
d’exploitation. Ce sont des
raperschargeuses frontales,
divers et les bulldozers. Ces deux de
derniers types d’engins sont étudiés dans la
des engins de terrassement. section
Les chargeuses frontales sur chenilles ou sur pneus sont montées sur un châssis articulé
mais l’articulations travaille
un plan horizontal,
seulement dan
l’essieu ar
balancier. Le godet pelleteur disposé en avant doit
des pneus pour les protéger. La flèche portee godet e
d’assurer une bonne visibilité au conducteur.
Les chargeuses frontales peuvent travailler dans
existe actuellement une variété considérable d’engin
3
variant de 1 à 7,5 m pour des puissances de 80 à 500 CV. Ces engins dont le fonctionnement est
caractérisé par une grande productivité grâce à leur grande puissance et à leur rapide
manoeuvrabilité se sont implantés et affirmés partout dans le monde au cours des trois dernières
décennies.
Les vérins hydrauliques actionnant la flèche sont montés sur des pivots cylindriques. En ce
qui concerne l’équipement hydraulique, deux points so
des godets demande à son système hydraulique de la pression plutôt que du dé
qu’une faible variation de la cylindrée des vérins de
plus de la pression qui est demandée, mais du débit.
Pour éviter d’avoir uniquement
ébits, grossesdes pompes
consommatrices de à gro
puissance lors de remplissage, les chargeuses frontales sont équipées de pompes hydrauliques à
double corps :
- lorsque le circuit travaille en dessous d’une p
débitent
- par contre lorsque le circuit travaille au dessus de l
que par un seul corps qui est à même de fournir le débit et la pression nécessaire
Les éléments qui permettent de faire le choix
: d’un
- La capacité du godet
- La puissance et le poids de l’engin
- Le prix de l’engin.
Kr : le coefficient de remplissage
CMD : le coefficient de mise à disposition
f : le coefficient de foisonnement
tcy : le temps de cycle de la chargeuse en s
1 1
tcy d Z [sec]
Va Vr
Avec, d : la distance du déplacement de la chargeuse frontale entre le tas de matériaux ou du front
d’attaque et l’unité de transport (camions, wagons).
aller en charge et un retour à vide en m
Va : la vitesse de la chargeuse en charge en m/s
A. MODE OPERATOIRE
La pénétration de la lame dans le terrain s’eff
l’équipement d’attaque. Quand le un
e découpe bulldozer avance,
ruban de terre dont
l’épaisseur varie habituellement entre 10 et 30 cm. A
3
copeaux découpés s’accumulent devant la lame.
/h avec la Le ren
distance favorable au transport variant de 25 à 50 m.
Les tracteurs à chenilles sont utilisés dans le c
pousser important.
B. DEBIT DU BULLDOZER
Pour déterminer le débit du bulldozer, il
que faut ex
la matière déplacée à chaque cycle.
Les différents modes d’opération les plus - courant
dessous :
B.1. Remblayage ou excavation en navette
h²
d’opération est donnée Vr l .
par la formule. 3
suivante :
2tg
[m ]. Avec:
Vr : volume refoulé en m
3
l : longueur de la lame en m
h : hauteur de la lame en m
Tableau 3: Rendement du bulldozer lors du rabattage pour une longueur inférieure à 30m
Conditions de rabattage Rendement relatif en %
Copeaux horizontaux 100 %
Copeaux inlinés descendant 10° 100 %
Copeaux inclinés descendant 20° 220 %
Copeaux inclinés montant 10° 60 %
C. DOMAINE D’EMPLOI
Ces engins servent aux travaux suivants :
A. DEFINITION
La niveleuse est un engin de terrassement utilisé pour le nivellement des terrains. Son
équipement essentiel est une lame à profil incurvé dont la longueur détermine le modèle.
B. TYPES DE NIVELEUSES
On distingue d’une
deux manière générale
groupes de niveleuses:
- Les niveleuses automotrices
- Les niveleuses attelées.
B.1. Niveleuses auto motrices
Elles sont très manoeuvrables et permettent de régler la position de la lame dans le plan
horizontal ou même de la déporter sur le côté.
B.2. Niveleuses attelées
Elles ont les mêmes caractéristiques que les niveleuses automotrices, mais ne possèdent pas
de moteur. Elles sont remorquées par des tracteurs à chenilles et sont très moins performantes que
les niveleuses automotrices.
En ce qui concerne la manoeuvrabilité, la commande de la niveleuse attelée nécessite un
opérateur qui se tient sur la niveleuse en plus du conducteur du tracteur. Ce type de machine ne se
construit presque plus et est appelé à disparaître.
Les machines à trois essieux dont deux sont moteurs et un directeur se notent: 12 3
Ces machines ont des meilleurs systèmes de réglage que les autres niveleuses automotrices. De
plus, elles ont des bonnes qualités de traction et peuvent avancer en ligne droite d’une
même quand elles supportent une charge latérale. Par exemple lorsque la lame est déportée
latéralement.
La très grande majorité des niveleuses automotrices dont toutes les roues sont motrices coûtent
très chères et sont très difficiles à utiliser que les autres types. On les emploie sur les terrains assez
durs et lorsqu’on a besoin d’excellentes qualités de
C.3. D’après le système de commande de la lame
On distingue deux systèmes de commande de lame :
2.3.1.3. Scrapers
A. GENERALITES
Les scrapers sont des engins de terrassement constitués par des bennes surbaissées
permettant d’araser le sol par raclage, de transporter les
point de décharge. De plus, un scraper qui circule sur une couche fraîchement épandue effectue un
premier compactage de cette couche.
Le scraper ou décapeuse permet d’extraire et transporter le so
Cet engin possède une benne avec tiroir éjecteur pouvant se surbaisser et qui, par l'effet du
déplacement de la machine, permet d'extraire les matériaux. Ceux-ci seront ensuite transportés sur le
lieu de déchargement pour finalement y être répandus en couches.
Ces engins travaillent généralement en duo car ils sont poussés (un tampon se trouve à
l'arrière) par un bulldozer équipé d'une lame spéciale dite « pousse ». Ce type de scraper dit
« poussé » est le plus répandu.
L'engin peut aussi être autonome, du type «automoteur». Par le biais d'une chaîne élévatrice,
il se charge et se décharge par ses propres moyens.
Pour des chantiers de plus grande ampleur, on peut transporter les sols sur des distances
plus courtes (jusqu’à 2000 m) . sur le chantier à l’aid
Par leur conception, les scrapers travaillent dans des terrains meubles en faisant des
rabotages successifs horizontaux ou inclinés à l’inté
Les copeaux varient entre 10 et 15 cm dans des terrains consistants mais fissurés, ou entre
20 et 35 cm dans des terrains mous, tendres et boueux.
L’angle d’inclinaison du chantier de la plate form
En terrain compact, la mise en oeuvre des scrap
préalable exécuté au moyen des bulldozers munis des rippers.
B. CYCLE DE TRAVAIL
Pour attaquer le terrain, on lève le volet supéri
racleuse. Pendant la progression du scraper, la lame racleuse, en pénétrant, découpe un ruban du sol
de 0,10 àépaisseur,
0,35assurant
m d’ainsi le remplissage de la benne. Après ce remplissage, on
relève la benne et on la fixe à sa position de transp
de déversement.
A cet endroit, la benne est au niveau abaissé le volet baissé et la paroi mobile en avançant à
l’intérieur de la benne pousse la matière. Le vidage
- Soit par parois coulissants éjectrices
- Soit par soulèvement et culbutage de la benne.
Ces deux méthodes utre
assurent l’une
une évacuation totale et l’a
des matériaux déchargés.
Après le vidage de la benne, la paroi postérieure est ramenée à sa position initiale, volet
fermé, la benne placée dans sa position de transport, le scraper retourne à sa position initiale, sa plate
forme de travail.
Les terrains qui conviennent au mieux aux scrapers à roues sont les sables argileux non très
humides car ces matériaux remplissent très bien la benne. Il ne faut pas les faire travailler dans les
terrains contenant des grosses pierres.
Ces scrapers sont tirés par des tracteurs sur pneus ou sur chenilles. La vitesse de transport
est comprise habituellement entre 20 et 30 km/h. La c
3
de 2 à 10 m .
C.2. Moto scraper
Ils sont automoteurs, entièrement montés sur pneus, c'est-à-dire avec tracteur à pneumatique.
La distance de transport lors du travail peut atteindre 2 km, et
3
capacité de la benne varie de 10 à 30 m .
60
D' C. 3
[m /h]
T
Avec ;
C : capacité nominale de la benne en m
3
Tractopelle Décapeuse
Stabilisateurs de sol
Tombereau articule
2.4.2.1. Généralités
Les camions et les engins dérivés des camions (tracteurs et semi-remorques) sont des
moyens de transport les plus couramment utilisés dans les mines contemporaines et sur les chantiers
de génie civil.
Le transport par camion offre les avantages suivants :
- la souplesse d’utilisation permettant de s’ada
n’importe quelle profondeur et structure du gis
- la grande capacité de transport
- l’organisation sim
ple de la circulation des engins de transport.
Les conditions les plus favorables à l’emploi des
- les gisements de faibles et moyennes dimensions (2 à 2,5 km) dont la profondeur peut
dépasser 200 à 250 m
- la distance de transport ne dépassant pas 5 à 6 km
- les roches dures et semi-dures ébranlées à l’explosif ou bi
tendres moins humides
- le tonnage à déplacer jusqu’à 10 millions de t
capacité des bennes est inférieure à 70 tonnes. On peut aller jusqu’à 70 m
les camions de plus de capacité (100 tonnes et plus). Actuellement aux Etats-unis, il y a
des camions de 350 tonnes.
Les camions, les tracteurs et les semi-remorques utilisés dans les mines à ciel ouvert sont à
moteur diesel ou diesel-électrique. Ils doivent être très robustes et souples. Ils sont à deux ou trois
essieux moteurs. Ces dernières sont sollicitées séparément grâce à une boîte de transfert, ce qui
permet à ces gros engins de franchir des grands obstacles.
Nous distinguons les camions à propulsion mécanique ou assisté par trolley.
Tous les camions utilisés peuvent avoir les caractéristiques suivantes :
- l’emploi d’un cerveau moteur de direction
- les gros pneus très résistants à l’usure
- la cabine à suspension élastique pour le confort du conducteur
- la benne basculante
- la caisse de la benne est prolongée par une plaque très épaisse qui recouvre la cabine
du conducteur
- le chauffage du fond de la benne par les
le gaz d
colmatage par les produits humides et collants dans la benne du camion.
Ces camions se sont habituellement répandus grâce à une série d’avantages assura
souplesse d’utilisation telle que le rayon de virage,
les conditions minières gênantes.
Dans les carrières de faible ou moyenne production, le modèle le plus courant va de 15 à 45
tonnes. L’augmentation de la productivité du matériel
de la construction des excavateurs de plus en plus puissants. Cette évolution s’
en parallèle avec celle des camions correspondants. Dans le but de diminuer le coût de transport, la
capacité et la puissance des camions ont été sensibl
d’abord
suivant le développement des moteurs diesels rapides chez les trois constructeurs suivants :
DETROIT, CUMMINS, et CATERPILLAR, et de transmission mécanique jus
l’ordre de 600 CV pour
tonnesune
environ. capacité deconstructeurs,
Actuellement, certains 80
EUCLID et WABCO, offrent des capacités de 120 tonnes entre les transmissions mécaniques et
électriques.
L’augmentation de puissance dans les transmissio
prototypes de camion de 150 tonnes sont en étude ou en essai.
A. NOMBRE D’UNITES
INTENIRAEN MA
CIRCUIT
Le nombre d’unités de transport à maintenir en c
transport qui permet d’établir
engin
unde
équilibre
chargement
entre
et cel
le
transport.
A.1. Opérations à trajet fixe
Ces opérations sont celles qui se déroulent sur u
des déclivités constantes. Dans ce cas, nous àcalculon
ansport nécessaires
l’évacuation d’un certain débit horaire d’un engin
produits tout venant du stockage remblais) à l’usine de tr
La connaissance des débits horaires effectifs d’un excavateur et
e de transport de l’
permet d’estimer le nombre d’unités à maintenir en se
Dch
N [Unités]
Dtr
Avec,
N : le nombre d’unités de transport
Dch : le débit horaire
ateur effectif de l’excav
Dtr : le débit horaire effectif de l’uniés de t
En effet, en admettant que l’excavateur fonctionne
coefficient d’utilisation effective (CUE),uléle
par débit
l’expression suivante :
60.CTR.CUE
Dch 3
[m /h]
tc
Avec,
CTR : la capacité nominale de la benne
CUE : le coefficient d’utilisation effective de
tc : la durée du cycle de chargementateur.
de l’unité
Le débit horaire effectif de l’unité de : transpo
60.CUB.CTR
Dtr 3
[m /h]
T
Avec,
CUB : le coefficient d’utilisation effective de
T : la durée du cycle complet de la
té de transport. benne en mi
En remplaçant dans la formule de N, les termes Dch et Dtr par leurs expressions, la formule pour
calculer le nombre d’unités de transport devient :
CUE T
N . [Unités]
CUB tc
Avec,
N = le nombre d’engins à maintenir en circuit
CUE = le coefficient d’utilisation effective de
CUB = le coefficient d’utilisation effective de
tcy = le temps de cycle de la benne
tc = le temps de chargement de la benne.
n n
Vm n [m/s]
1 1 1 1
.......
V1 V 2 Vn i 1Vi
Avec, Vi : la vitesse de l’unité de transport sur le traje
On peut calculer la longueur (L2) que l’e
ngin de transport a parcouru pendant le temps t2 :
L2 = Vm .t2 =Vm (tc - tv)
En introduisant une troisième unité de transport dans le circuit, on donne à chacune des deux
premières le temps de rouler pendant la durée de chargement de la troisième unité. Par conséquent,
la distance critique L3 devient : L3 = Vm (2 tc –tv)
Pour N unités de transport roulant à la vitesse moyenne Vm, la distance critique est donnée par
l’expression suivante
Ln =Vm [(n-1)tc - tv] :
Avec,
Ln= la distance critique en m
Vm= la vitesse moyenne en m/s
N= le nombre d’unités en circuit
tc= le temps de chargement
tv= le temps variable qui vaut ta+tr, la somme
vide.
L’allongement-retour
du trajet
à partir
aller duquel
ne unité
l’introduction
nouvelle s’id
calculé par : An= L3 –L2 = Vm . tc
Avec,
An= l’allongement du trajet
tc= le temps de chargement
Vm= la vitesse moyenne de la benne.
Si l’on a toujours La=Lr=L, l’augmentation
distance entre les points de chargement etΔL
de de la
déchargement pour laquelle il nité
y de a transport
lieuest d’introduire
donné par:
Vm.tc
L
2
Avec,
ΔL = l’augmentation de distance en m
Vm=la vitesse en moyenne en m/s
tc= le temps de chargement en s.
Remarque : La maison Caterpillar recommande la mise en service des unités de transport avant
d’avoir atteint l’allongement à cause surtout des p
l’amortissement de la main d’oeuvre.
60 60 L
suivante : T tmc ta tc . tmd td [min]
V 1 V 2 2
Avec,
tmc : temps de manoeuvre au chargement
ta : temps d’attente avant le chargement
tc : temps de chargement
V1 : vitesse du camion chargée trajet aller, en km/h
V2 : vitesse du camion vide, trajet retour, en km/h
L : distance parcouru
-retour enau
km cours d’un aller
tmd : temps de manoeuvre au point de déchargement
td : temps de déchargement.
N.B. Tous les temps s’expriment en minutes.
Le nombre de camions nécessaires pour desservir un excavateur est donné par la formule
B. RENDEMENT HORAIRE
UN CAMIOND’
BENNE
Le rendement horaire d’une benne se
Rhb = N .Cb.Kr calcule par la
Avec:
N : le nombre de cycles par heure
Cb : la capacité nominale du camion
Kr : le coefficient de remplissage du camion.
Pour déterminer le nombre de cycles par heure, nous le calculons par la formule :
CUA
N 60
tcy
Avec,
CUA=le coefficient d’utilisation absolu de la b
tcy =le temps de cycle en minutes.
B.1. Productivité horaire
-benne d’un camion
La productivité horaire d’une benne se calcule par
3
𝑃𝑟𝑜
=𝑅ℎ𝑏.
𝐷𝑠𝑡 [m km.st/h]
Avec,
Pro : la productivité horaire de la benne en m km.st/h
3
2.5.2. LE COMPACTAGE
Dans la pratique de la géotechnique, la qualité des sols sur un site donné laisse souvent à
désirer. Ces sols peuvent avoir une faible consistance et être très compressibles ou très perméables;
ce sont là de facteurs indésirables tant sur le plan technique que sur le plan économique. On pourrait
bien sûr en pareils cas, trouver un nouveau site mais des considérations étrangères à la géotechnique
dictent souvent l’emplacement d’un bâtiment. L’ingéni
l’ouvrage en de ces conditions:
tenant compte il peut choisir d’adapter les
géotechniques du site ou d’améliorer les propriétés des sols en qu
circonstances, cette dernière solution pourrait être plus économique que la première. Les procédés de
stabilisation peuvent être mécaniques ou chimiques.
sols pulvérulents sont compactés efficacement par vibrations. Sur le terrain, on utilise des plaques
vibrantes manuelles et des rouleaux vibrants autopropulsés de différentes tailles qui sont très
efficaces pour compacter les sables et les graviers. Des rouleaux à pneus peuvent aussi être utilisés
sur des sables. Ces techniques seront décrites plus loin dans le présent chapitre.
En laboratoire, les sols fins et cohérents peuvent être compactés par impact, par pétrissage
ou par pression statique. L’équipement courant de
tamponneuses manuelles, les rouleaux à pied de mouton, les rouleaux à pneus multiples et tout le
matériel lourd de compactage. On peut aussi obtenir un compactage appréciable en dirigeant
systématiquement le matériel de transport sur le remblai durant les travaux de construction.
Le compactage vise à améliorer les propriétés géotechniques des sols. Il peut en outre :
Réduire ou éliminer le risque de tassement ;
Augmenter la résistance des sols et la stabilité des talus ;
Améliorer la capacité portante des infrastructures routières ;
Limiter les variations de volume indésirables
le gonflement et le retrait.
En résumé, le compactage peut être défini comme l’ensemb
mécaniques, mis en oeuvre pour améliorer les performances d’un sol auquel on
contraintes produisant une déformation irréversible qui modifie ses caractéristiques intrinsèques:
resserrement des pores et diminution des vides entraînant une plus grande imperméabilité et
diminuant les risques de tassement, d’altération et d’érodabilité
augmentation de la cohésion et de l’angle de frot
interclavage de ses particules, d’où une meilleur
augmentation de la densité apparente sèche ;
empêchement de la liquéfaction des sables soumis à vibration. Le compactage peut être
défini comme l’ensemble des moyens, essentiellem
améliorer les performances d’un sol auquel
une on a
déformation irréversible qui modifie ses caractéristiques intrinsèques:
resserrement des pores et diminution des vides entraînant une plus grande imperméabilité et
diminuant les risques de tassement, d’altération
augmentation de la cohésion et de l’angle de frottement inte
interclavage de ses particules, d’où une meilleur
augmentation de la densité apparente sèche ;
empêchement de la liquéfaction des sables soumis à vibration.
Le sol est placé par couches, généralement
Ces couches sont à l’
compactées une par une avec un compacteur.
Il existe une large gamme de compacteurs pour les différents types de sol. Certains sont
polyvalents, tandis que
es sont destinés à und’autr
usage spécifique. Le choix doit toujours
correspondre au type de sol à compacter.
gamme que celle des rouleaux lisses mais, cette notion a moins de sens ici car la pression exercée
sur le sol dépend de la surface d’appuis des pieds. 30
Cette 50
etpression
bar pe
(3à 5𝑀𝑃𝑎
).
Les sols auxquels ce rouleau est destiné (sols fins à teneur en eau souvent élevée) rendent
superflu tout système d’arrosage.
Ce rouleau est appliqué aux sols à prédominance argileuse (limons argileux).
Figure 17 Compacteur vibrant à pieds dameurs - Rouleau compresseur (Modèle vibrant servant à
terrasser de grandes surfaces rapidement)
2 . 6 . LES GRUES
2.6.1. GENERALITES
Les grues sont des appareils de levage et de manutention réservés aux lourdes charges. Très
pratiques et très utilisés sur les chantiers de bâtiments, les grues constituent des engins parfaits et
adaptés à toute sorte de travaux; elles peuvent être mobiles, sur voies ferrées ou sur pontons. La grue
flottante électrique peut
. soulever jusqu’ à 200 tonne
La manutention est assurée par des appareils très commodes et capables de fournir un considérable
effort
Il en existe de plusieurs sortes : grue à vapeur, électrique, grue de ch
♦Grue flottante: Grue installée sur un ponton. Les navires spécialisés dans le transport des colis
lourds disposent d'engins de levage puissants, car les ports de débarquement ne possèdent
généralement pas, comme les ports d'embarquement, de grues flottantes.
2.6.2.2. Variabilité
- Exploitation polyvalente grâce à des flèches à télescopage mécanique simple ou double
- Nacelle rotative vers la gauche et la droite sous commande hydraulique
- Alimentation en énergie de la nacelle via le réseau électrique de la grue, aucun moteur
d'entraînement spécifique nécessaire
- L'entraînement de manœuvre craboté sur l'essieu
manœuvre optimales, sans véhicule
dans tracteur,
des conditions de chantier difficiles même
- Vaste gamme d'accessoires disponible, par exemple des bennes basculantes, des pinces à
tuiles, des fourches à palettes, des plates-formes de toiture, etc.
Le système de mâts est constitué de profilé tubulaire aluminium fermé en alliage spécial à
haute rigidité n'autorise qu'une flexion minimale du mât, même sous charge élevée. Il a une longévité
des plus élevées grâce à l'absence de joints sur les profilés
Toutes les fonctions du mât peuvent être exécutées sous charge et à une sécurité maximale via la
commande proportionnelle à haute sensibilité.
Possibilité de télescoper et de replier le mât même sous charge à la position horizontale
Fonction de télescopage du mât via des vérins hydrauliques et des chaînes
Portées élevées, jusqu'au côté arrière de la toiture
L’installation de type
la degrue
grue, son diffère selon
emplacement et les le
caractéristiques
du chantier telles que son exposition au vent. Les personnes responsables de la préparation du
travail, de l’installation et du montage doivent veil
Les conducteurs de grue doivent actuellement gérer le déplacement utile de la charge et
maîtriser les balancements indésirables de celle-ci. Ce savoir-faire exige une grande expérience.
Les industriels qui utilisent intensivement des grues cherchent à apporter une aide à la conduite
de celles-ci, ou même à entièrement les automatiser. Décharger le grutier de cette tâche délicate qui
consiste à compenser les balancements de lacoup
charge,
sûr, augmenterc’est àet
la productivité
permettre au grutier de se concentrer sur l’aspect sécurité. C’est
normaliser les aussi
mouvements,
éviter les fortes contraintes mécaniques et donc diminuer les coûts de maintenance.
Les grues à tour ou grues de chantier sont plus complexes à contrôler car elles transportent diverses
charges sur des hauteurs variables et avec des mouvements combinés.
2 . 7 . ASPHALTAGE
2.7.1. GENERALITES
Pour le fraisage et revêtement on utilise le Détarmaqueuse, alors que pour l’asphaltag
dit, on Asphalteuse.
recours à l’
Détarmaqueuse Asphalteuse
2 . 8 . ENGINS DE FORAGE
2.8.1. EQUIPEMENT DE FORAGE
2.8.1.1. Généralités
On distingue plusieurs groupes et versions des engins de forage classé suivant le mode de
forage et le type d’énergie.
Actuellement, l’outil pneumatique vient au premi
puissance, souplesse, rapidité et maniabilité.
Les engins de forage utilisés actuellement permettent d’exécuter deux mode
- le forage carottant
- le forage destructif.
En dépit du fait qu’il existe deux modes d’abatt
identiques du point de vue construction. Les différents sous-ensembles qui les composent jouent le
même rôle et le même but. Faisons remarquer qu’il en
destructif, et d’autres en carottant et destructif.
Divers facteurs doivent être pris en considération pour
roches. Les principaux facteurs sont :
- le type et la constitution des roches
- les principales caractéristiques de la sondeuse
- le diamètre et la profondeur des trous à forer.
sondages initiaux dans les creusements des galeries, puits, chambres, etc
2.8.3.1. Généralités
Dans ce type de machine, l’énergie y est utilisée
percussion. Leur actionnement est hydropneumatique ou pneumatique. Ces sondeuses forent des
trous de diamètre variant de 20 à 50 mm et même plus. Les types les plus connus de ces
perforatrices emploient peu d’air comprimé en vue de
Les caractéristiques essentielles de ces sondeuses sont :
- La séparation complète de la rotation et de la percussion
- Le contrôle indépendant de la rotation et de la percussion permettant une adaptation
à chaque type de roche
- La pression constante et élevée sur le trépan qui est constituée selon la nature de la
roche avec un profil spécial.
Les principaux avantages de ces sondeuses résident en :
- Une diminution du nombre de pièces mobiles en vue de la percussion permettant un
meilleur rendement et une mprimé
moindre consommation
- Une rotation appropriée imprimée par un moteur hydraulique permettant une
meilleure efficacité
- Une transmission directe de la puissance à la
- Une plus grande économie due à la vitesse plus élevée de la pénétration, à une
diminution des frais d’entretien et une plus long
Figure 19: Graphique des diamètres des tiges sur les diamètres des marteaux et taillants
Les exploitants utilisent les marteaux fond trou travaillant généralement en incliné de 10 à 20°
par rapport à la verticale. Ceci s’explique par
-même le f
avec une force de poussée très faible en tête de tige, ce qui évite les déviations. Alors que pour les
engins roto percutants avec marteau hors trous, la frappe se fait en tête des tiges courant le risque de
déviation pour le forage des mines profondes, compte tenu du diamètre des tiges qui est
généralement compris entre 85 et 126 mm. La consommation totale d’air comprim
3
m /min du plus petit au plus grand diamètre, tandis que le poids de ces sondeuses varie de 520 à
4500 kg.
duretés. Généralement ces diamants sont disposés en spirale afin que les cuttings soient
entraînés à la périphérie. Elles sont d’un emplo
compactes et non fissurées.
Couronnes à concrétion : les couronnes à concrétion sont, par définition, toutes les
couronnes possédant une matrice imprégnée de poudre de diamant. On mélange
généralement 40 % environ de tous petits diamants en poudre de diamant avec de la poudre
métallique constitutive de la matrice et l’ensemble -à-dire
estla solidif
poudre métallique mélangée est placée dans le mo
acier de la couronne. Le moule est alors placé dans des fours soigneusement réglés. Les
couronnes à concrétion conviennent pour toutes les formations, spécialement les roches
fissurées et pour les terrains à grains très fins. Elles ne sont pas tellement identiques pour
les formations molles qui collent aux diamants.
Faisons remarquer que dans la plupart des roches sédimentaires et dans quelques
métamorphoses, pour éviter la destruction de la carotte et procurer dans les formations fiables et
fissurées un pourcentage de récupération de carotte très élevée, les couronnes diamantées
doivent être caractérisées par les passages d’eau normaux ou déc
passages d’eau à décharge faciale sont applicables
soit le profil. Dans certaines formations très tendres et facilement érodables, un tel système
d’injection est le seul qui permette le prélèvement
b. Manchons aléseurs diamantés
Les manchons aléseurs diamantés sont des outils qui relient les couronnes diamantées aux
tubes carottiers extérieurs. Ils ont comme fonctions :
aléser et maintenir le diamètre du trou foré pour permettre le passage facile d’un
outil en cas d’usure
augmenter la stabilité du tube carottier
protéger la partie inférieure du tube carottier
Leur emploi est toujours recommandé sauf pour le forage à injection d’ai
doit être placé l’arrière de la couronne. Trois typ
- à bague diamanté
- à plaquettes droites standard
- à plaquettes hélicoïdales.
c. Sabots de tubage
Ils sont dans la formation à haut risque d’écoulement
-terrain) dans (format
lesquelles la mise en place du tubage doit impérativement se faire. Dans certaines applications, il
est possible d’utiliser le tubage comme
de sondage carottier
incliné. s
Dans ce cas, le tubage est équipé d’un sabot de t
suffisamment grand pour laisser le passage aux couronnes et carottier qui assure la poursuite du
travail.
d. Carottiers
Ce sont des tubes en acier qui prolongent de la couronne et qui permettent la récupération des
échantillons sous leur forme naturelle et les trans
nous distinguons trois types :
les simples carottiers
Ce sont des carottiers à tube unique creuse à l’extrémité de laqu
Cette dernière est précédée par l’extracteur et l
saisir la carotte dès la remontée du tube empêch
système présente les inconvénients suivants :
- la circulation de l’eau de forage se fait au c
maniement (surtout si le terrain se délite facilement)
- le coincement d’un fragment de carotte à
user et détruire l’intér
par frottement les fragments restés libres situés en dessous et poussés vers le haut par la
suite du forage.
Faisons remarquer que le pourcentage de récupération du carottier simple est souvent très
médiocre, et son emploi est synonyme de perte d’informations géologique
les doubles carottiers
Pour palier aux inconvénients précédents, on utilise maintenant de façon systématique en
reconnaissance géologique les carottiers doubles
tube métallique à minces parois vient gainer la carotte.
que par un pivot à billes qui désolidarise le mouvement de rotation des deux parois entre
lesquelles circule l’eau de forage. Ainsi
onvénients se trou
indiqués plus hauts pour le carottier simple. Et le pourcentage de récupération avoisine
100%. Sur le marché, on trouve deux types de tubes carottiers doubles :
- Le carottier double fixe (rigide)
- Le carottier pivotant ou carottier à câble.
Ilagits’
des doubles carottiers dont le tube intérieur contenant la carotte peut être ramené à la
surface sans remonter l’outil ou la garniture de f
couramment utilisé par rapport aux autres carottiers.
les triples carottiers
Une amélioration supplémentaire peut être apportée par un chemisage automatique de la
carotte à l’intérieur du tube métallique inter
l’échantillon avant le laboratoire. C’est
end trois tubes, dont le le car
troisième a une forme demi cylindrique appelé coquille. Ces tubes protègent totalement
l’échantillon contre l’action érosive du fluide
consistance pâteuse, boueuse et dans des terrains friables.
e. Tiges
Ce sont des tubes en acier, étirés sans soudure, destinés à transmettre la poussée et les
mouvements de rotation de la sondeuse (foreuse)
d’injection au fond du trou de forage.
f. Tête d’injection
Les cuttings sont remontés à la surface par la rotation de la vis. Elles forent des trous de 75 à
200 mm de diamètre pour une profondeur variant de 25 à 80 m. Elles sont automotrices et montées
soit sur camions, soit sur chenilles. Ce type de sondeuse peut aussi être utilisé pour la prospection
dans les terrains tendres (cas des roches alluvionnaires et éluvionnaires) ou scories (cas du terril de
l’usine de Gécamines/Lubumbashi).
Figure 20: Graphique illustrant la relation entre le diamètre des tricônes et le diamètre des tiges
Les moteurs de rotation sont hydrauliques pour les sondeuses utilisant les tricônes de 120 à
180 mm. Les moteurs de rotation sont soit électriques, soit hydrauliques pour les tricônes travaillant
de 220 à 250 mm. Les tricônes de 120 à 130mm de diamètre sont utilisés pour forer dans les
matériaux types grès ou silex qui uvent
éclatent. Il
être foré avec des s’agi
outils classiques ou marteaux fond trou. Dans tous les cas, le forage est destructif, c'est-à-dire que
l’on obtient des cuttings.
Ce sont des engins lourds automoteurs, électriques montés sur chenilles et capables de forer
dans des roches de dureté moyenne et dure.
dans les différents types de terrains : terrains 2D ,3 et 3D. Les terrains 3 ont été considérés comme
terrains de référence.
La sondeuse mettra autant de temps de forage que le terrain est moins dur ou dur. Une étude
menée à la Gécamines au Siège de Kolwezi Mines (SKM), no
selon le type ou la catégorie de terrain.
Terrain 2D : une sondeuse fore en moyenne 22mf/hm
Terrain 3 : une sondeuse fore en moyenne 18 mf/hm
Terrain 3D : une sondeuse fore en moyenne 14 mf/hm
o Avec mf, mètres forés et hm, heures de marche
De ces résultats et en considérant le terrain 3 comme terrain de référence, on peut dire que :
1. Un mètre foré dans les terrains 2D correspond à 0,82 mf dans les terrains 3
2. 1 mf dans les terrains 3D correspond à 1,29 mf dans les terrains 3.
Ainsi, sur base de l’équivalence entre 1 mf dans
définit la formule ci-dessous permettant de calculer les mètres forés standard.
𝑚𝑓𝑠𝑡𝑎𝑛𝑑𝑎𝑟𝑑
= 0,
82𝑚𝑓𝑇2𝐷 + 𝑚𝑓𝑇3+ 1,
29𝑚𝑓𝑇3𝐷
Cette formule qui est considérée comme le critèr
terrains permet de comparer la performance d’une
rains sond
différents pendant une même durée.
Exemples numériques
A. Une sondeuse DM-H de la firme Ingersoll Rand fore 19 m dans les terrains 3D et la sondeuse 45 R
de la firme Bucyrus Erie fore 25 m dans les terrains 2D. Les sondeuses ont travaillé pendant un même
nombre d’heures. On demande
? laquelle a mieux travaill
Solution
Sans la notion des mètres forés standard, on peut facilement dire que la sondeuse 45R a bien
travaillé que la sondeuse DM-H. Par contre, la réalité est la suivante pour la durée de marche des
sondeuses.
Pour la sondeuse DM-H
𝑚𝑓𝑠𝑡𝑎𝑛𝑑𝑎𝑟𝑑
=0,
82×0+1×0+1.
29×19
=24
.
51𝑚𝑓
pour la sondeuse 45R
𝑚𝑓𝑠𝑡𝑎𝑛𝑑𝑎𝑟𝑑
=0.
82×25
+1×0+1.
29×0=20
.
50𝑚𝑓
On voit bien que la sondeuse DM-H a bien travaillé que la sondeuse 45R. Ces résultats
montrent ce que les deux sondeuses devraient normalement faire si elles avaient travaillé dans les
mêmes conditions.
B. La sondeuse 45 R fore 13m dans les terrains 3 D et 16m dans les terrains 3 pendant un même
nombre d’heures, on demande de calculer
rés standard. les mètres fo
Solution
𝑀𝐹𝑠𝑡𝑎𝑛𝑑𝑎𝑟𝑑
:0.
82×0+1×16
+1.
29×13
=32
.
77𝑚𝑓𝑠𝑡𝑎𝑛𝑑𝑎𝑟𝑑
durant les heures de marches des
sondeuses.
Avec :
Rcf : rendement d’une sondeuse (mfstd/hm) en
déplacement et des manœuvres pour la mise en
tcf : temps de cycle de forage qui est définit par
o 𝑡𝑐𝑓
=𝑡𝑓
+𝑡𝑑𝑚 (min)
∑𝑚𝑓𝑠𝑑𝑡
×60′
.𝐶𝑈𝐴
2) 𝑅𝑓
= ∑𝑡𝑓
(mf std/hm)
Avec Rf : rendement sur base de temps de forage sans tenir compte du déplacement et
des manœuvres pour la mise en stationnement.
A.2. Terrassement
Le forage ne peut commencer que si la stabilité de la sondeuse est assurée c'est-à-dire que
cette dernière repose sur les vérins d’assise. Si l’endroit où on doi
bien nivelé, l’opérateur mettra beaucoup de temps pou
A.3 Distraction
L’ aide opérateur peut conduire
pour
l’opérateur
se déplacer
d’une
d’
vers un autre emplacement prévu ou, bien , c’est l’
contraire de ce qu’on lui demande de faire. De ces
stationnement augmente.
Supposons qu’une des sondeuses soit toujours victime
-dessus mentionnés, d
il s’ensuivra que le temps de cycle de forage sera g
S’il faut dans des conditions pareilles
t victime descomparer
paramètres deux
ci-dessus, ça serait aberrant. C’est ainsi qu’il nous
rendement de sorte que si l’écart entre les deux ser
que la sondeuse pourrait mieux travailler mais ce sont les ouvriers qui ont contribué à la diminution du
rendement. Pour apprécier l’écart entre les deux re
considérer l’expression
: suivante
𝑅𝑓
−𝑅𝑐𝑓 𝑅𝑐𝑓
𝐸𝑠
=100𝑅𝑓 =100
[
1− 𝑅𝑓] (%)
En comparant les écarts de rendement de deux types de sondeuses, on peut dire que
l’influence
des travailleurs sur le temps d’utilisation d’un
Avec 𝐶𝑒𝑥
/𝐻𝑚: le coût d’exploitation d’une sondeuse par he
C’est ainsi qu’une sondeuse qui aurait un grand rende
horaires ne serait pas plus profitable que celle qui a un rendement faible en exigeant presque rien
comme dépenses.
3.1. GENERALITES
Les moyens disponibles, le profildéterminent
géologique,
la méthode le ty
d’excavation:
- Excavation frontale: avecutune
excaver
pelleteuse,
qu’une s’il
seul
homogène, ou bien des couches avec des caractéristiques peu différentes;
- Excavation en couches: s’il y a des types de sol
portance (peu sensible à l’eau). Idéal pour le sc
Excavation en ‘terrasses’ (excavation frontale part
différentes et/ou si le sol n’a . pas une bonne portanc
Le choix des méthodes de terrassement pour un chantier et un projet donnés est influencé par
plusieurs domaines et facteurs :
a) Topographie
La topographie du site est un paramètre influant
avant sur celui de la méthode de terrassement..
b) Mécanique des roches et des sols
La connaissance des caractéristiques mécanophysiques des matériaux à terraser permet à
partir des essais in situ ou sur des échantillons au
du projet, la méthode de terrassement des matériaux.
Ces deux domaines ont une grande importance aussi bien au moment de l’élaboration d’un
la fixation de la forme et de calcul du volume à ex
sécurité et la diminution du cubage à excaver, ce qui a pour conséquence la réduction du coût des
opérations terrassement.
c) Hydrogéologie
Ce domaine grande
estimportance
d’une dans certains chantiers dans les conditions de travail
dans ces dernièrs et les prix de revient peuvent dépendre très largement du traitement des eaux
(exhaure).
3.4. CONTROLE D’
EXECUTION
4. FRAIS D’OPERATION DE
S ENGINS MECANIQUES DE CHANTIER
4.1. GENERALITES
Il n’existe pas
e sur lade
façon règle défini
de procéder sur le calcul des différents frais, ni sur la
façon de les classer, ni de les répartir. En particulier, la répartition des frais généraux peut être faite de
plusieurs manières différentes. En revanche,
in mécanique peuvent être les fra
répartis en trois grandes catégories :
• Frais fixes ;
• Frais variables ;
• Frais généraux.
La valeur vénale est aussi fonction des conditions du marché. La valeur réelle des engins mis
entièrement hors services constitue une
bstient
des réserves
d’en te
compte dans l’ensemble du prix de revient.
4.3.2.1. Intérêt
Cet élément du prix de t que
revient
l’argent
représente
investi
l’inté
pour
machine aurait rapporté s’il avait été investi dans un compte en b
fixes.
4.3.2.2. Assurance
C’est une convention ou une garantie formelle
nisation don
des dommages survenus au bien (aux machines) grâce à la prise en charge de l’ensembl
risques et à leurs compensations. Le droit à l’indem
l’assuré. Il est acquis grâce au payement d’une rém
contre partie du risque en charge.
4.3.2.3. Impôts
Il faut considérer les différentes contributions qui peuvent être perçues sur les machines en
question. Comme la valeur comptable et effective de l
dont nous nous occupons ici, sont calculés sur la dépréciation comptable moyenne
comptable est considéré comme un placement d’argent
-ci d
sera théoriquement hors usage à la fin de la péri
l’investissement
é ici. employ
On calcul la moyenne des valeurs restantes des investissements et on leur attribue des taux
appropriés. Pour établir cette moyenne, il faut tenir compte de ce que les intérêts, les primes
d’assurance et les différentes contributions
ur la valeur de la machine au sont
commencement de la première année, et d’une année à
dernière année d’amortissement moyen.
On calcul l’investissement moyen
: (Im) par la formu
Im
n 1
.I
(Valeur donnée aussi dans les abaques)
2n
Avec,
n : Le nombre d’années pour l’amortissement
I : Le capital investi pour l’achat de l’engin o
Quant aux taux à appliquer, il varie bien entendu
peuvent se repartir comme suit ;
Assurance ……………………………………
2%
Impôts ………………………………………….
3%
Intérêts sur le capital investi ………………… 8 %.
Le taux annuel à prendre en considération et qu
l’investissement est
%. de l’ordre de 10 à 13
Le coût horaire approximatif pour ces trois valeurs est donné par la formule suivante:
ImDa Ta
Ch
100.H
Avec,
Ch : Le coût horaire approximatif
Im : l’investissement moyen
Da : La période de dépréciation en année
Ta : Le taux des frais pour intérêt, assurance et impôts en pourcent et par an
H : Le nombre total d’heures de fonctionnement
d’amortissement comptable.
4.4.1. Combustible
Les frais de combustible dépendent du prix de carburant et de la quantité consommée. Le
premier de ces facteurs varie selon les pays et la situation des chantiers. Il est influencé par les taxes,
les distances, et le mode de transport, les conditions de stockage.
Quant à la consommation, elle dépend des conditions dans lesquelles fonctionne la machine
ou l’engin considéré. L’estimation
de la consommation horaire en kg d’essence ou d’huile
moteur des engins de chantier est donnée par la formule suivante :
𝐶ℎ𝑜 =𝑁𝑒𝑓𝑓
.
𝑄.𝐾𝑒 [kg]
Avec,
Cho : consommation horaire du combustible des engins
Neff : La puissance effective du moteur (CV)
Q : La consommation spécifique en kg/CV-h; on admet en moyenne les valeurs suivantes :
- Q = 0,315 Kg /CV-h, pour moteurs diesels rapides ;
- Q = 0,225Kg/CV-h
Ke: Le facteur d’emploi qui varie entre 45 à 75%
Pour obtenir la consommation en litre, il faut div
l’huile lourde.
Les frais en combustible égalent la consommation horaire multipliée par le prix effectif du
combustible.
C
Cho Neff .Q.Ke.
t
Avec,
• Q : Idem, on admet ici pour les moteurs à essence et les moteurs diesels rapides les
valeurs moyennes suivantes :
- Neff < 100 CV : Q = 0,0026 kg/CV-h;
- Neff > 100 CV ; Q = 0,00023 kg/ CV-h
• Ke: Le facteur d’emploi qui varie
; entre 45 à 75
• C : Capacité du carter en kg telle qu’elle est
défaut de cette donnée, on peut utiliser les valeurs ci-dessous :
- Pour les moteurs diesels rapides : 0,19 à 0,26 litres ou 0,16 à 0,23 kg/CV;
- Pour les moteurs à essence : 0,14 à 0,16 litres ou 0,12 à 0,14 kg/CV
• t: le nombre d’heures entre deux pleins
- d’huil
ment aux instructions du fournisseur.
4.4.3. Pneus
Le coût horaire des pneus est un élément importan
ou des machines qui les utilisent. On peut déterminer ce coût horaire en employant les chiffres de la
durée des pneus obtenus en se basant sur l’expérienc
Ces prix qui sont les coûts de remplacement des pneus doivent toujours être obtenus des fournisseurs
locaux. Pour calculer le coût horaire des pneus, on utilise la formule suivante :
Etant donné que le coût des réparations est généralement faible au début et augmente ensuite,
l’emploi d’une moyenne constante permet
u début d’accumuler
qui ensuite sert à couvrir u
des frais de réparation plus élevés. Dans un cas donné, les fiches de dépense constituent la meilleure
base pour déterminer les réserves à prévoir pour les réparations.
Lorsque ces documents manquent, l’expérience indiq
du coût de la machine. Les coûts de réparation et des pièces de rechange sont notmalement évalués
en proportion des prix d’achat. Par contre, pour les
10.000 heures de fonctionnement, on préfère calculer les frais de réparartion et pièces de rechange
par pression
l’ex suivante: Fre = 70% Ah dont 20% pour la main d’œuvre et 5
rechange. Tandis que pour le bulldozer, ces
Ah dont 25% pour frais
la main so
d’œuvre et 55% pour les pièces de rechange.
Le tableau n°6 donne des coefficients qui tiennent compte de l’
travail pour la détermination des réserves
Les lettrespour
A, B répar
et C dans le tableau n°6 ci-dessous, représentent des différentes zones de travail de divers engins de
chantier dont leurs significations sont données dans les tableaux n°7.
Pour établir le montant horaire à prévoir pour les opérations, il faut choisir le coefficient
approprié sur le tableau n°6 et utiliser ce coefficient dans les formules suivantes : Montant horaire à
compter comme réserve de réparation = coefficient choisi sur le tableau multiplié par le prix de la
machine rendue à destination dont on a déduit le prix des pneus, le tout diviser par 1000.
Tableau 7: Période d'amortissement compte tenu des conditions de travail pour différents en
gins 'CATERPILLAR'
TRACTEURS SUR CHENILLES
Zone A : La traction des scrapes, la plupart des travaux agricoles avec instruments tractés, la
mise en tas de matériaux, de charbon et remblayage de tranchée; pas de chocs; le
travail intermittent à plein régime: 12.000 heures.
SCRAPES AUTOMOTEURS
Zone A : Travail dans les carrières avec une matière de chargement des caractèristiques
compatibles. Pistes de transport bien enetretenues. Travaux de bâtiments dans les
conditions similaires: 15.000 à 18.000 heures.
Zone B : Conditions de chargement et de transport variables ; tavaux typiques de construction
routière sur des chantiers variés : 10.000 à 12.000 heures.
Zone C : Voies de transport toujours en mauvais état. Surcharge très importantes. Matériel de
chargemeent de trop grande capacité : 8.000 heures.
TRACTEURS SUR PNEUS, COMPACTEURS
Zone A : Travaux divers, légers. Mise en tas de matériaux. Traction de compacteurs.
Refoulement au bulldozer de matières foisonnées. Pas de chocs: 12.000 heures.
Zone B : Travail de grosse production en bulldozer, poussée de scraper
ble, dans
les alluvions, les graviers désagrégés. Nettoyage autour des pelles mécaniques.
Travail au compacteur: 10.000 heures.
Zone C : Travaux de production en bulldozer dans la roche. Poussée de scraper dans des
zones d’emprunt rocheuses présent
ant de gros blocs de pierre. Chocs importants:
8.000 heures.
CHARGEURS SUR PNEUS
Zone A : Chargement intermittent de camions de matériaux repris au stock. Chargement de
trémies. Matériaux de faible densité, boulant facilement. Travaux divers dans des
applications industrielles et pour les services publics: 12.000 heures.
Zone B : Chargement continu de camions, en matériaux repris sur stock. Matières de densité
faible ou moyenne; chargées avec un godet de dimensions appropriées. Chargement
de trémies sur terrain offrant une résistance faible ou moyenne au roulement.
Chargement de matières axcavées dans des conditions favorables: 10.000 heures.
Zone C : Chargement des roches désagrégées (chargeur de grandes dimensions). Manutetion
matières de densité élevée, la machine étant équipée de contre-poids. Chargement
de matières en place difficiles à excaver. Travail continu sur des surfaces molles ou
irrégulières: 8.000 heures.
CHARGEURS SUR CHENILLES
Zone A : Chargement intermttent de camions en matériaux repris sur stock. Parcours en
charge et manœuvres réduites au minimum.
boulant Mat
facilement; travail avec un godet normal. Pas de chocs: 12.000 heures.
NIVELEUSES
Zone A : Travaux légers d’entretien des des
s. Travaux de finition. Mélange route
matières de
revêtement (à la station d’enrobage
r route). ou
Déplacament fréquents: mélang
15.000 heures.
Zone B : Entretien des routes de chantier. Construction routière, creusement de fossés.
Epandage de remblais foisonnés. Aménagement du sol et nivellement. Marche avec
une niveleuse élévatrice : 10.000 heures.
Zone C : Entretien de route à sol dur et rocheux. Epandage des remblais dans des conditions
très sévères. Défonçage au ripper-scrarificateur d’ Facteurs
asphaltes ou de ciment.
de charge continuellement élesvés. Chocs fréquents: 8.000 heures.
Facteur de charge
Modèle
Faible Moyen Elevé Facteur de charge
Modèle
D4D 7,2 9,8 12,2 Faible Moyen Elevé
D4SA 10,2 13,6 16,7 D7F 20,1 26,5 33,3
D5 9,8 13,2 16,7 D8H 29,5 39,4 49,2
D5SA 12,9 17,0 21,2 D9G 39,4 52,6 65,5
D6C 13,2 17,8 22,0 DD9G 78,7 105,2 131,0
Niveleuses
Elevé : Creusement de fosses, épandage de matériaux sur les remblais, épandage des
matières de revêtement, le travail en rpper, le
Moyen : Travaux ordinaires d’entretien routier,
ments supreficiels, le travail l’épand
en scrarificateur.
Faible : La finition, lesger,travaux d’entretien
le déplacement sur route. lé
Facteur de charge Facteur de charge
Modèle Modèle
Faible Moyen Elevé Faible Moyen Elevé
112F 10,6 14,8 20,1 140 14,8 20,1 27,6
120 13,2 17,4 24,6 14B 14,8 29,1 27,6
12F 13,2 17,4 24,6 16 19,7 27,3 37,9
Facteur de charge
Modèle
Faible Moyen Elevé
Tracteur sur pneus 814 18,9 25,7 34,1
824B 31,2 42,4 56,4
834 40,1 53,8 71,5
5. ORGANISATION ANTIER
D’UN CH
5.1. INTRODUCTION
Les conditions des travaux sur un chantier sont telles que l’organisation
L’organisation scientifique de ductivité.
travail vise
On procède à l’accro
en premier
lieu par l’analyse des travaux pour bien comprendre c
de les synthétiser en plusieurs parties de façon que chacune constitue un problème simple et facile à
résoudre.
5.2. PRINCIPE D’
ORGANISATION D’
UN CHANTIER
Ouvriers
1 W X Y Z
Ouvriers
3
2 W
X Z
1
Y
5.3. PRINCIPE DE L’
ETABLISSEMENT DES NORMES DE RENDEMENT
Etablir les normes de rendement consiste à déterminer le temps nécessaire pour exécuter une
tâche en conformité des conditions réelles de travail.
La réglementation des tâches à réaliser est une base de planification courante dans le cadre
d’une entreprise donnée. Elle contribue à l’organisat
éveiller l’intérêt des r activité.
ouvriers Ces normesaux résultats
de rendement doivent être de leu
établies suivant une cadence normale de travail rés
production.
Dans l’industrie
par exemple,minière
les normes de rendement s’expri
3
tonnes ou m de matériau abattu dont le chargement doit être réalisé par homme et par poste soit en
mètres forés de trous de mine par homme et par poste etc.
Pratiquement, lors de l’établissement des normes de r
de la réalisation d’une tâche. Cette durée porte le n
réciproque fait apparaître de Norme de rendement « Nr » qui se traduit par la relation suivante :
1
𝑁𝑟=
𝑁𝑡
Il est évident que toute modification des normes de temps entraîne une modification inverse
des normes de rendement correspondant au même travail
suivante.
X=
100Y
%
100 Y
Avec X : l’augmentation d’une norme de rendement
baissement expr
ou de la chute de la norme de temps de Y
%.
Exemple :
Pour une opération élémentaire, on établit la possib
15% la norme de rendement
de: correspondant s’accroitra
100.15
X= 17,65%
100 15
Les normes de rendement sont généralement établies soit pour un travail individuel soit pour un
travail d’équipe, c’est pourquoi, on distingue les n
rendement complexes.
1 𝑢𝑛𝑖𝑡
é𝑑𝑒
𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑁𝑟𝑐≈ [ ]
𝑁𝑡+𝑁′′
𝑟+⋯+𝑁𝑛𝑟 ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒
−𝑝𝑜𝑠𝑡𝑒
1
𝑁𝑟𝑐=
1 1 1
+ +⋯+ 𝑛
𝑁′𝑅 𝑁′′
𝑅 𝑁𝑅
Avec
Nrc: la norme de rendement complexe
n
N’
R, RN’’
………N R : désignent respectivement les normes de rendement simples établies
préalablement pour chaque opération technologique qui entre dans un ensemble des travaux
exprimées en unités de production par homme poste.
b) la deuxième expression
Il s’agit d’une transformation de la formule préc
les normes de rendement et de temps.
1 𝑢𝑛𝑖𝑡
é𝑑𝑒
𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑁𝑟𝑐≈ [ ]
𝑁𝑡+𝑁′′
𝑡+⋯+𝑁𝑛𝑡 ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒
−𝑝𝑜𝑠𝑡𝑒
n
Avect, N’
t………N
N’’ t : désignent respectivement les normes de temps établies préalablement pour
chaque opération technologique qui entre dans un ensemble des travaux miniers.
Lorsqu’on trouve des normes de rendement intégran
3
exemple m abattu/HP, m foré/H-P…) on établit la norme de rendement
formule suivante :
1 𝑢𝑛𝑖𝑡
é𝑑𝑒
𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑁𝑟𝑐≈ 𝑛 ≈[ ]
𝑃′ 𝑃′′ 𝑃 ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒
−𝑝𝑜𝑠𝑡𝑒
+ +⋯+ 𝑛
𝑁′
𝑟 𝑁′′
𝑟 𝑁𝑟
Pcycle
Nrc n n
P
n
1 N r
Avec
Pcycle : l’unité d’un cycle de la production prévue
travaux complexes.
P’,
n
P’’…P
désignent respectivement les volumes des tâches à réaliser pour chaque opération
technologique globale qui entre dans l’ensemble
. des travaux
N’r,
n
N’’r,…..N
r désignent des normes de rendement simples pour chaque opération
technologique intégrante
n
Pn
n
1 N r
: représente le nombre total des ouvriers par poste pour la réalisation du programme
dans la mesure du possible des opérations globales, la précision des fonctions à accomplir par
chaque équipe d’ouvriers.
Toute élaboration d’un graphique chronologique se
rendement ou sur des données statistiques. Par ailleurs, on prend en considération la production
planifiée des travaux et la par
de ceux-ci vitesse d’avancement
le développement principal de
l’exploitation de gisement.
Le régime cyclique des travaux se reflète évidement dans le forme de la représentation du
graphique chronologique quelconque qui montre toujours un schéma d’organisa
6. TERRASSEMENT ROUTIER