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A.

La lutte contre les inégalités de revenus et de patrimoine

a. L’action sur les revenus primaires


Politique des revenus : Actions visant à modifier la répartition des revenus
Exemple :
- Aides aux agriculteurs
- Tarifications médicales
- Salaire minimum

De plus, les inégalités de patrimoine  inégalités de revenus  inégalités de patrimoine.


De telles inégalités ont des chances de se reproduire dans le temps par la dynamique de
transmission.
Donc on peut agir pour réduire les inégalités de patrimoine.
Réponse des pouvoirs publics, taxation du patrimoine :
- Taxe foncière : concerne le patrimoine immobilier, basé sur la valeur du loyer que l’on
pourrait tirer de sa location.
- Droits de mutation à titre onéreux ou gratuit
- Impôt de solidarité sur la fortune

Pour Thomas Piketty, taxation du patrimoine  réduction des inégalités et dynamisme


économique.
 Baisse du montant de l’héritage au cours du XXe siècle puis retournement au cours des
années 1970

b. La redistribution verticale
Redistribution verticale : ensemble des transferts et des prélèvements qui visent à réduire les
écarts entre les différents niveaux de revenus.
Comment ?
 La taxation des hauts revenus : par les impôts progressifs ou proportionnels
 Les politiques de soutien aux bas revenus : Mise en œuvre de transferts monétaires
ou en nature permettant de réduire les inégalités de niveau de vie (moins évident dans le
second cas)

B. Débats autour de la lutte contre les inégalités de revenus et de patrimoine

a. La politique des revenus en question


On se pose la question des distorsions liées aux interventions publiques.
Exemple type = pertinence du SMIC ?
Certains proposent de le supprimer (Florin Aftalion) pour créer des emplois et de compenser le
faible revenu par un « impôt négatif »

b. Débat autour de la taxation des hauts revenus et du patrimoine


Les effets sur l’offre de travail : L’offre du travail dépend de la rémunération que les ménages
peuvent en tirer. Or, fiscalité  réduction des incitations au travail.
Mais non validé au niveau empirique pour les hauts revenus.

Le vote avec les pieds : Exil fiscal des hauts revenus (nomades)  baisse des revenus fiscaux
Mais pas d’évaluation empirique fiable.
Cependant, mobilité accrue du travail nécessite une harmonisation fiscale minimale.

Les effets sur l’investissement


Optimisation et évasion fiscales facilitées par la mobilité des capitaux
Enjeux en termes d’incitation à investir  ne pas taxer l’investissement productif
c. Les effets du soutien aux bas revenus
D’abord une réduction de la pauvreté grâce à la redistribution, mais remontée de ce taux depuis
le début des 2000’s.
Les dispositifs d’aides sont aussi inefficaces dans certains cas. La plupart des minimas sociaux
sont différentiels (on calcule la différence entre revenu et ce dont il a droit). Ainsi, l’incitation a
travailler est faible puisque si un individu a 400€ d’allocation travaille et gagne 100€, il ne
recevrait plus que 300€ d’allocation. L’incitation à travailler est faible.
Il faut donc un système d’aide efficace pour ne pas décourager le retour à l’emploi.

C. La lutte contre les inégalités sociales

a. La redistribution horizontale
Inégalité sociale : « toute différence de situation des individus en raison des ressources qu’ils
détiennent (éducation, revenu, capital social, etc.) ou de pratiques (santé, logement, situation
d’emploi, etc.) qui peuvent être classées hiérarchiquement »

Redistribution horizontale : Couverture d’un risque social visant à maintenir chacun dans une
position non dégradée
Risques sociaux :
- Santé
- Vieillesse-survie
- Maternité-famille
- Emploi
- Logement
- Pauvreté-exclusion sociale

b. La lutte contre les discriminations


c. Quelle politique face au caractère multidimensionnel des inégalités ?

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