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Histoire de la typographie Cédric ELMERICH

Chronologie histo

On dist

Les lettres lapidaires


Ce sont des lettres gravées,
notamment sur des
monuments sur de la pierre
ou sur des monnaies faites, le
plus souvent, en bronze par
exemple.
orique de la lettre

tingue :
Les lettres manuscrites
Ce sont des lettres tracées
manuellement, c’est à dire
de la main de l’homme, sur
différents supports.
Ce sont les inscriptions
XIII S. AV. J.C.
lapidaires phéniciennes :
c’est une écriture
phonétique faite de
signes sons. Il y a 22
consonnes et 0 voyelle.
L’origine de la lettre
« A » est une tête de
vache renversée. C’est
une écriture sans
pleins ni déliés et sans
empattements.
C’est l’écriture qui
était utilisée au niveau
international (commerce)
tandis que la langue la plus
parlée était l’akkadien.
C’est une écriture
boustrophédone, c’est à dire
qu’elle se traçait et s’écrivait
de la gauche vers la droite et
de la droite vers la gauche (on
lit la première ligne en partant
de la gauche et arrivé tout à
droite au bout de la ligne on
repart dans l’autre sens).
On a les inscriptions
XII S. AV. J.C. lapidaires grecques.
C’est l’alphabet
phénicien complété
avec les voyelles.
C’est à partir de ce
moment là que les
signes se stabilisent et
qu’on a l’orientation
de l’écriture et
de la lecture que
nous connaissons
aujourd’hui (gauche-
droite/gauche-droite).
Toujours sans pleins ni
déliés, c’est un alphabet
sans empattements
mais parfois on a
des empattements
rectangulaires.
III-II S. AV. J.C.
On a les inscriptions
lapidaires romaines.
Un type d’alphabet
sans pleins ni déliés
ni sérifs et un autre
avec tout !

Il y a la Capitalis
monumentalis pour
les monuments.
Avec des pleins et
des déliés ainsi que
des empattements
triangulaires.
Nous sommes arrivés à
I-XII S. AP. J.C. l’écriture manuscrite car
on change de supports
et d’outils traceurs. Gain
de temps considérable.
Les copistes recopiaient
ce qu’ils avaient vu
(Capitalis Monumentalis)
sur leurs nouveaux
supports et vu que ça
va plus vite, la lettre se
déforme doucement tout
en restant proche de
la Capitalis Monumentalis et
donnera la. Quadrata.
Au fur et à mesure de
l’évolution on bascule vers
la Rustica, une forme de
fantaisie apparait même si on
respecte le ductus. Apparaît
également l’Onciale ( lettre
qui fut utilisée du IVè au
XIIè siècle ) qui donné à voir
davantage de courbes car c’est
plus rapide. On verra plus
tard, la Caroline (du XIIIè
siècle au XIIè siècle qui doit
son nom à Charlemagne).
XIV-XV S. AP. J.C.
On trace des caractères
gothiques. On distingue le
gothique textura plutôt au
nord de l’Europe (forme plus
géométrique, on retourne vers
quelque chose de plus droit)
du gothique rotunda plutôt
utilisé au sud de
l’Europe (Plus rond).
Types d’écritures utilisées par
les moines. On parles de bas
de casse grâce à Gutenberg et
l’imprimerie.
On l’utilise car elle prend
moins de place et que vu
qu’il y a une raréfaction
des ressources de papier et
d’encre...
On économise !
Chronologie historiq

La typographie est une


technique d’impression
en relief, on va encré ce
qui est en relief pour que
ce soit imprimé.
Les caractères, une
fois gravés, étaient
utilisables plusieurs
fois. C’est précisément
ce coté réutilisable qui
est révolutionnaire.
L’imprimerie fut inventée
avant la typographie. La
typographie a été inventé
par Gutenberg vers 1437
à Strasbourg ou Mayence.
Il n’a par contre pas du
tout inventé l’imprimerie.
Son invention c’est
l’utilisation de caractères
mobiles qui peuvent être
en bois ou en plomb.
Gutenberg reproduisait
des lettres gothiques.
que de la typographie
Le monde latin est à la
recherche de nouveaux
caractères autres que le
caractère gothique. Charles
XII, Roi de France envoie
Nicolas Jenson (qui était un
imprimeur/libraire, en bref un
érudit) chez Gutenberg voir si
il y avait du nouveau. Jenson
arrive chez Gutenberg et se
rend compte que ce dernier
n’a rien de nouveau et qu’il
utilisera toujours le caractère
gothique.
Du coup, il se dit qu’il
va descendre dans le sud,
civilisation latine par
excellence voir si en lien
avec le gothique rotunda, il
y a du nouveau. Il voit alors
les Capitalis Monumentalis
et il se dit que c’est quand
même pas mal ce qu’ont fait
les romains. Mais il se voit
mal revenir chez le roi en
disant qu’il a redécouvert les
écritures romaines. Du coup
il approfondit ses recherches
dans les bibliothèques jusqu’à
faire arriver ses recherches
à la Caroline. Il décide de
dessiner un nouveau caractère.
Pour les majuscules il s’inspire
des Capitalis Monumentalis
et pour les bas de casses il
s’inspire de la Caroline.
À partir de 1470 son caractère
est fini et utilisé.
Le caractère romain de Jenson
fut le point de départ de tous
les autres caractères car les
autres se disent que si Jenson
a été capable de créer son
caractère pourquoi pas eux.
C’est Jenson qui a donné
l’impulsion créative à la
typographie.
Petite liste de quelques créateurs de
caractères
(ils ont donné leurs noms à leurs
caractères) :

Jenson / Garamond / Didot / Baskerville / Elzévir

Titres d’ouvrages :
Les mystères de l’alphabet, Marc-Alain Ouaknin,
Ed. Assouline
Pour une sémiologie de la typographie, et Aide au
choix typographique, Gérard Blanchard,
Ed. Riguil International
Des signes et des hommes, Adrian Fruttiger,
Ed.Perrousseaux Ateliers
L’écriture mémoire des hommes, Georges Jean,
Ed. Gallimard

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