ON Mag - Guide Casques Et Écouteurs Audiophiles 2020

22
mag
Edition 2020/1
modèles hifi
et true wireless
+ 6 sources à
l’essai
CASQUES et ÉCOUTEURS
AUDIOPHILES
3 ON mag - Casques et écouteurs audiophiles 2020
SOMMAIRE
CASQUES HIFI p.56 - Periodic Audio CA
p.58 - Shure BT2 + SE 535
p.6 - Focal Stellia
p.10 - Fostex TH909 SOURCES
p.12 - Grado PS500e
p.14 - Hifiman Jade II p.62 - AudioQuest DragonFly Cobalt
p.64 - Cowon Plenue R2
ÉCOUTEURS TRUE WIRELESS p.66 - Fiio M11
p.68 - iFi Audio Zen DAC
p.20 - Apple AirPods Pro p.70 - Lehmann Linear D II
p.24 - Beats Powerbeats Pro p.72 - Shanling M0
p.26 - Jabra Elite 75t
p.28 - JBL Reflect Flow CASQUES DE GAMER
p.30 - JVC HA-A10T
p.76 - Audeze LCD GX
CASQUES NOMADES p.78 - Sennheiser GSP 370
p.34 - Bang & Olufsen Beoplay H9

p.36 - Beats Solo Pro
p.38 - Bowers & Wilkins PX7
p.40 - Dali iO-6
p.42 - Plantronics BackBeat Go 810
p.44 - PSB M4U-8
p.46 - Sennheiser Momentum 3 Wireless
ÉCOUTEURS INTRA-AURICULAIRES
AUDIOPHILES
p.52 - Audeze LCD-i3

p.53 - Fiio FH7
Ce magazine vous est offert par ON-Mag.fr
Vous avez le droit de le consulter, l’imprimer, le diffuser, le redistribuer dans son intégralité sans
restriction. Cependant, tout découpage, tout retrait et toute modification sont interdits sauf
autorisation préalable de notre part.
Communication : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46

Rédaction : Alexandra Bellamy, manuel Courbo, Guillaume Fourcadier, Pierre-Yves Maton,
Pierre Stemmelin
BackBeat PRO 5100
UN SON EXCEPTIONNEL
UNE LIBERTE
TOTALE.
1
1 UN SON IMMERSIF ET DES EMBOUTS A ISOLATION

PHONIQUE POUR ELIMINER LES BRUITS INDESIRABLES
2 UNE QUALITE AUDIO CLAIRE LORS DES APPELS

AVEC 4 MICROS ANTIBRUIT ET LA TECHNOLOGIE
EXCLUSE WINDSMART™
3 CONFORT ET PERFORMANCE AVEC NOS ECOUTEURS

SANS FIL TRUE WIRELESS LES PLUS COMPACTS
ET LES PLUS LEGERS JAMAIS CONCUS
4 JUSQU’A 19,5 HEURES D’ECOUTE AVEC ETUI DE

CHARGEMENT ULTRA-COMPACT
LES CASQUES
HIFI DE SALON
FOCAL
3000 €
Stellia
Plus de deux années après son incroyable casque Utopia, le français Focal franchit
une nouvelle étape avec la mise en place de son faux jumeau fermé. Le nouveau
modèle Focal Stellia est ainsi une promesse de luxe et de pure audiophilie qui profite
également des avantages d’un casque Hifi à oreillettes en charge close. Annoncé
début 2019, le Focal Stellia reprend dans les grandes lignes la partie sonore de son
grand frère afin de s’adapter à un public qui souhaiterait un peu plus d’intimité et un
tarif un peu plus léger. Est-il pour autant le grand casque que nous attendions ?
par Guillaume Fourcadier
L’irrésistible charme du luxe Dans ce même compartiment, un petit étui façon

grand portefeuille, bien évidemment en cuir,
Focal ne trompe décidément pas son monde. La accueille la documentation. Le reste du coffret est
promesse de luxe était là, le Français fait plus que occupé par le large étui de rangement du casque
la respecter. Dès le premier contact avec l’immense dont les inscriptions rappellent l’intégralité de la
boîte du casque Focal Stellia, nous sommes cueillis gamme de produits Hifi de Focal. Cet étui est rigide
par l’omniprésence de cuir d’excellente qualité. et recouvert de tissu de fabuleuse facture. Sur tous
Dans un compartiment, se loge une seconde petite les points du packaging, Focal fait parler le luxe
boîte, elle aussi tout habillée de cuir, abritant made in France avec brio, bien au-delà de ce qui
les câbles jack et XLR (symétrique) dans des existe chez la concurrence.
emplacements dédiés en mousse thermoformée. Et que dire du casque Focal Stellia en lui-même !
ON mag - Casques et écouteurs audiophiles 2020 7
nomade ultra haut de gamme, il faudra tout de

même rester dans des environnements semi-
bruyants, comme un café ou une rue pas trop agitée
pour l’utiliser. Cela est déjà un luxe et en pratique,
l’isolation phonique est assez nettement supérieure
à celle du modèle Focal Elegia. Bien sûr, pour un tel
usage, il faudra aussi composer avec ses dimensions
quelque peu déraisonnables.
Le son du béryllium : une leçon de maîtrise
Pour un constructeur, passer de la conception d’un

casque ouvert à celle d’un modèle fermé n’est pas
toujours chose facile. Focal tente ici d’adapter un
transducteur à membrane en béryllium, proche de
celui de l’Utopia, à une charge close. La chambre
acoustique combine à la fois une petite mousse
dense pour amortir l’onde arrière et des parois
hérissées de petites pyramides afin de casser les
ondes stationnaires. Et cela marche ! À l’écoute,
bien que ce casque soit un peu différent de son
grand frère, il ne peut définitivement pas être
considéré comme inférieur.
La signature sonore du Focal Stellia est à la fois
typique de la marque, tout en étant très accessible.
On retrouve clairement ce qui fait la force du
transducteur béryllium : des aigus d’une qualité
exquise, à la fois très naturels, étendus et très
détaillés. Ce matériau rare exprime sa toute-
puissance dans le domaine tout comme il pouvait
déjà le faire sur l’Utopia. De plus, il ne possède
uuu
Bien sûr on pourra trouver le design trop chargé
ou tape-à-l’œil, mais là aussi nous sommes dans ce Spécifications
qui se fait de mieux en la matière. Un peu différent •Type : casque Hifi fermé à transducteurs électrodyna-
de l’Utopia avec ses touches carbonées, le Stellia miques
affiche une robe entièrement bronze/cognac en •Transducteurs : 40 mm à membranes en béryllium
aluminium anodisé avec une large utilisation du cuir. •Réponse en fréquence : 5 Hz à 40 kHz
L’assemblage et la finition sont irréprochables, et •Impédance : 35 Ohms
à moins de véritablement le martyriser, le casque •Sensibilité : 106 dB
pourra tenir très longtemps. Focal livre le Stellia •Poids : 435 g
avec deux câbles : le premier à terminaison jack 3,5 •Fourni avec : boîte de rangement thermoformée, câble
mm, relativement court (1,2 m) pour une orientation court à terminaison jack 3,5 mm, câble long à terminaison
légèrement nomade ; le second, d’une longueur XLR 4 broches
de plusieurs mètres, utilise une connectique XLR 4
broches de la marque Neutrik.
Malgré son poids supérieur à 400 g, le Focal Stellia
offre un confort irréprochable car il est parfaitement Notre avis
équilibré, les coussinets bien enveloppants faisant
le reste. Ce casque laisse suffisamment de marge de
réglage pour s’adapter à toutes les morphologies Construction Confort
de têtes, et la grande souplesse de ses coussinets
lui permet d’être parfaitement recommandable aux
porteurs de lunettes. En tant que casque fermé, Performances Musicalité
il propose une isolation phonique assez correcte.
Bien qu’il soit présenté en partie comme un modèle
plus cette légère pointe de brillance que certains casque planaire, les basses du Stellia sont animées
considèrent comme de la sécheresse, un des rares de beaucoup d’énergie et de précision. Il ne
griefs que l’on pouvait avoir à l’encontre de l’Utopia. manque que des membranes de transducteurs d’un
Le Stellia se comporte davantage comme une diamètre un peu plus important pour passer un cap
version évoluée de l’Elegia. en la matière.
Ainsi retrouvons-nous cet extraordinaire espace Le Focal Stellia combine deux avantages.
sonore digne des vrais casques ouverts, mais Premièrement il est extrêmement facile à alimenter,
également un sublime naturel du spectre sonore. une simple sortie de baladeur ou de smartphone
En l’état, le Stellia est même un casque un peu plus ne pose déjà pas de problème côté puissance.
joueur que les autres Focal de la gamme Hifi. Une Deuxièmement, il s’améliore grandement au contact
légère pointe dans les basses lui permet de gagner de bons duos DAC-amplificateur. Par exemple,
légèrement en impact, il est ainsi un peu moins la différence entre une sortie de smartphone
neutre que le très (trop ?) transparent Utopia. À et un branchement sur le baladeur audiophile
ce titre, il risque bien de devenir le casque le plus iBasso DX160 est déjà énorme. Le Stellia gagne
populaire lors des salons audiophiles. Car s’il n’est en ouverture et en autorité. Donnez-lui une
pas aussi impressionnant et aussi profond que son configuration haut de gamme de salon, il affine
grand frère pour les enregistrements acoustiques de encore son caractère fabuleusement audiophile.
classique ou de jazz par exemple, il devient un peu Il ne marquera peut-être pas l’histoire audio au
plus passe-partout, un peu plus polyvalent dans un même titre que l’Utopia, mais le Focal Stellia
certain sens. constitue une prouesse au moins aussi grande.
Difficile de lui trouver un concurrent parmi les autres Tout simplement le meilleur casque fermé jamais
casques fermés du marché tant il conserve cette imaginé, un poil moins technique mais aussi musical,
incroyable maîtrise, ce sens du détail, cette qualité et même peut-être plus, que son grand frère.
des timbres. Sans être aussi amples que sur un bon n
M
DUAL6DAC6HIFI
Double6DAC6Cirrus6Logic6CS’jGjG
Son6HiRes6jMbxjw’kHz6DSDMà06natif
Bluetooth6AptX
Sortie6jOàmm6y6symétrique6MOàmm6
cowonqfranceOcom Sortie6Optique6numérique
distribué
par
Connexion6USB6C6y6Dac6USB6OTG66
Mémoire6jusqu’à6jw’6Go
Autonomie6MTH6en6lecture
FOSTEX
TH909
Le Fostex TH909 est le nouveau casque Hifi de référence de Fostex. Cette
version à oreillettes en charge semi-ouverte du déjà excellent modèle clos
TH900mk2 est, en quelque sorte, la nouvelle vitrine technologique du
constructeur japonais spécialiste des transducteurs à membrane en bio- 2000 €
cellulose. Mais ce n’est pas uniquement une bête de performances. Il est
aussi l’un des casques Hifi les plus musicaux que nous ayons entendu.
par Pierre Stemmelin
Nous ne nous attarderons pas trop sur la conception techniques artisanales ancestrales japonaises. Mais
technique de ce casque Fostex TH909. Elle est elles ne sont plus totalement closes. Chacune est
impeccable et nous l’avons déjà décrite en grande percée en son centre d’une large fenêtre ronde
partie lors du test du TH900mk2. On retrouve partiellement fermée par un filtre acoustique
exactement la même structure d’arceau, de formé de deux persiennes métalliques et plusieurs
glissières et charnières, la même connectique fins panneaux de fibres. La charge n’est ainsi pas
ainsi que des transducteurs similaires de 50 mm totalement ouverte, mais semi-ouverte. Elle atténue
à membranes en bio-cellulose. La seule grande légèrement les sons venant de l’extérieur comme
différence tient aux coques des oreillettes. ceux s’échappant de l’intérieur, ce qui est plutôt un
Toujours faites de bois, elles reprennent la très avantage pratique.
luxueuse finition en laque Urushi réalisée selon des Les persiennes métalliques ont des découpes en
losanges de tailles décroissantes qui se croisent afin

de casser les modes de résonances et accroître la
neutralité de la charge. Celle-ci est naturellement
optimisée pour un fonctionnement semi-ouvert. Il en
va de même des caractéristiques du transducteur ou
encore de celles de son support percé de plusieurs
petites ouvertures périphériques, à nouveau filtrées
par des panneaux de fibre et de la mousse dense.
Une restitution sonore sans limite
À l’écoute, pour nous, le travail d’optimisation de

Fostex pour faire fonctionner ce casque TH909 en
charge semi-ouverte est une réussite totale. Par
rapport au TH900mk2, il nous semble gagner sur
tous les paramètres : en finesse, en douceur, en
espace, en aération, en résolution des timbres... La
restitution sonore est toujours extrêmement rapide
et dynamique tout en étant moins incisive, plus
fluide et naturelle. Les sonorités sont plus incarnées,
ont plus de matière. L’équilibre tonal atteint la
perfection. Le TH909 délivre de magnifiques et
riches couleurs, mais ne teinte absolument pas le
son. Il est d’une très grande neutralité. À ce titre, il
sert tous les styles musicaux avec autant d’aisance
et d’élégance. On pourrait lui reprocher de ne
jamais prendre parti, mais on ne connaît aucun autre
casque capable de tant d’équilibre et de tant de
transparence sans tomber dans la froideur.
Le TH909 évolue en souplesse, se montre
attentionné avec la source, même s’il est en mesure Spécifications
d’en révéler les moindres défauts ou qualités. Il •Type : casque Hifi à oreillettes circum-auriculaires semi-
ne demande pas beaucoup de puissance pour ouvertes
s’éveiller. Il devient magistral dès que l’on pousse le •Impédance : 25 ohms
volume, paraissant sans limite aussi bien pour ce qui •Sensibilité : 100 dB pour 1 mW à 1 kHz
est de la puissance acoustique que de l’exploration •Puissance max. admissible : 1800 mW
des confins du spectre audio. •Réponse en fréquence : 5 Hz à 45 kHz
Pour ceux qui se demanderaient ce qui justifie •Transducteurs : électrodynamiques Biodyna de 50 mm
d’investir un tel prix dans un casque de ce type, •Poids : 415 g (d’après notre pesée)
nous avons comparé le Fostex TH909 en direct •Câble : amovible de 3 m à gaine en textile tressé
avec un autre modèle Hifi à 1000 € que nous •Coussinets : en mousse à mémoire de forme, habillés de
classons parmi les meilleurs de sa catégorie et dont cuir protéiné
nous tairons la référence pour ne pas influencer •Accessoires fournis : boîte de rangement en carton,
négativement à son sujet. La différence en matière pochette de rangement en similicuir, pied support de
de performances sonores est immédiatement présentation
audible et le fossé est immense. Le Fostex TH909,
quelle que soit la source, va beaucoup plus loin
en termes de définition et justesse des timbres,
de détails, de précision, de mise en scène et
réalisme de l’espace sonore. On est dans une Notre avis
autre dimension. Le Fostex TH909 est un modèle
d’exception et une référence absolue. Nous avons
passé des heures à écouter de la musique avec lui, Construction Confort
faisant défiler nos listes de lecture de morceaux
préférés. Nous ne l’avons jamais pris en défaut
et nous avons vécu avec lui des moments de Performances Musicalité
pur bonheur audiophile ainsi qu’une expérience
mémorable.
n
GRADO 850 €
PS500e
Le Grado PS500e est le plus petit casque de la «Professional Series» de l’historique
fabricant de Brooklyn. Il reprend le format semi-nomade des modèles de la gamme
Prestige, tournée vers la Hifi et le grand public, apportant un rendu sonore d’une
précision et d’une définition encore plus poussées. par Pierre Stemmelin
De l’épicerie de Brooklyn au casque audio et principes de qualité, à partir de solutions qui ont
: cela reste toujours une vraie affaire de fait leurs preuves sur le temps. Le Grado PS500e
famille est donc un modèle à la structure volontairement
rustique, mais dont les performances ont été très
Grado est un emblème intemporel sur le marché finement pesées, dosées et optimisées au fil des
des casques audio. Ses produits sont toujours décennies.
fabriqués dans l’ancienne petite épicerie de
l’arrière-grand-père du numéro 4617 de la 7ème Une chambre acoustique hybride ouverte, en
Avenue de Brooklyn (New York, États-Unis). Ses aluminium et acajou
ateliers se sont agrandis aux étages de la maison,
mais la société a gardé une gestion familiale et une Avec ce casque PS500se, on retrouve le classique
dimension artisanale, se transmettant de père en fils arceau Grado fait d’une lame métallique très
en neveu et en petit-fils. Tout, ou presque est conçu, souple et élastique, habillée de cuir. Cet arceau
façonné et assemblé sur place. se termine à chacune de ses extrémités par une
Le look très old school des casques Grado est pièce en plastique qui accueille la glissière et la
immédiatement reconnaissable et il a toujours été tige de soutien de l’écouteur. Ce dernier bénéficie
le même depuis les années 1980. Ce n’est pas le d’une large plage de réglage en hauteur et peut
fruit d’un design artificiel récent singeant un style tourner sur 360°. Son coussinet est fait de plusieurs
néovintage. La construction est fidèle à des valeurs épaisseurs de mousses taillées dans la masse et de
À la fois détourés et ne manquant ni d’impact

ni de consistance. De fait, le Grado PS500e est
parfaitement adapté à sa cible professionnelle
qui recherche avant tout de la précision et de la
neutralité.
Aux mesures de notre laboratoire, l’équilibre
tonal du Grado PS500e apparaît légèrement
physiologique. Sur le terrain, cette impression
est subjectivement beaucoup moins marquée.
Au contraire, comme nous l’avons dit, ce casque
privilégie la neutralité ainsi qu’une restitution
relativement claire. Il n’en demeure pas moins très
séduisant et sans agressivité. Son registre médium
montre une très belle richesse, délivrant beaucoup
de nuances et de variations de timbres sur les voix
et les instruments acoustiques par exemple. L’aigu
jouit également d’une superbe finesse. Il monte
haut, il est bien présent tout en conservant un très
beau filé et une grande fluidité.
Le Grado PS500e met aussi, et surtout, totalement
à profit son statut de casque à charge ouverte.
L’image stéréophonique est très large et aérée,
mais elle n’en est pas pour autant éthérée. Elle a du
volume, mais aussi de la matière. On retrouve l’un
des éléments clés qui fait la magie de la plupart des
densités différentes afin d’optimiser le confort ainsi modèles Grado. Le PS500e apporte le sentiment de
que l’acoustique. présence et d’être en prise directe avec la musique,
L’écouteur lui-même fonctionne en charge ouverte, spécifique de l’écoute au casque, tout en évitant,
protégée par une solide grille, à partir d’un en même temps, la sensation de confinement et de
transducteur maison de 44 mm de diamètre. Sa pression que procurent beaucoup de concurrents.
structure, ou chambre acoustique, est faite de deux Avec lui, la musique évolue avec liberté, sans
cylindres emboîtés et collés l’un dans l’autre. Ici, contrainte. Elle ne donne pas l’impression d’être
avec le PS500e, même s’il s’agit du premier modèle forcée, artificielle ou trop intrusive. Le suivi
de la série Pro, on est déjà sur un modèle haut de rythmique et mélodique est d’un rare naturel.
gamme de Grado. Les transducteurs bénéficient n
d’un traitement «déstressant». Ils sont appairés à 0,5
dB près et le câble, solidaire du casque, utilise huit Spécifications
conducteurs indépendants. •Type : casque ouvert, semi supra/circum-auriculaire
La chambre acoustique est de type hybride •Transducteurs : électrodynamiques de 44 mm
afin de minimiser les résonances parasites. Le •Réponse en fréquence : 14 Hz à 29 kHz
cylindre extérieur est en aluminium avec un •Sensibilité : 99,8 dB SPL/1 mW
luxueux revêtement à poudre métallisée. Le •Impédance nominale : 32 ohms
cylindre intérieur est en bois tourné. Réalisé en •Câble solidaire de 2,5 m avec prise mini-jack
acajou (mahogany), il fait l’objet d’une inspection •Adaptateur Jack 6,35 mm fourni
minutieuse après usinage et il est numéroté •Poids : environ 230 g hors câble
manuellement.
Une restitution sonore très vive et précise,

qui donne une très belle sensation d’espace
et d’ouverture Notre avis
À l’écoute, le Grado PS500e se démarque
immédiatement d’un casque Hifi standard par Construction Confort
son haut degré de transparence. Il ne cherche
pas à adoucir la restitution sonore et met un point
d’honneur à ne gommer aucun détail du message Performances Musicalité
musical. Ses graves ne sont pas aussi profonds que
chez certains concurrents, mais ils sont très rapides.
HIFIMAN
2800 €
Jade II
Lors du dernier salon Paris Audio Vidéo Show, nous avons découvert une pépite
sonore chez la marque Hifiman, nouvellement reprise par le distributeur Hamy Sound.
Il s’agit du système Jade II composé d’un casque électrostatique et de son ampli dédié,
dérivé du fameux modèle Shangri-La, connu pour être le plus cher au monde. Son
prix presque démocratique a piqué notre curiosité : le voici donc en test.
par Pierre-Yves Maton
La société Hifiman s’est fait connaître il y a quelques et aujourd’hui son catalogue comprend bon nombre
années essentiellement par des casques reprenant de casques orthoplanar, plusieurs écouteurs intra-
le principe orthoplanar, une technologie sur laquelle auriculaires avec ou sans fil ainsi que des baladeurs
elle partage aujourd’hui le leadership avec la audiophiles.
marque américaine Audeze. Créée à l’aube des Le fleuron de la gamme Hifiman est le système
années 2000 à New York par le Dr.Fang, Hifiman totalement High End baptisé Shangri-La qui utilise,
développe ses activités entre ses bureaux aux une fois n’est pas coutume chez ce constructeur, le
États-Unis et la Chine où sont installés son centre de principe électrostatique pour son casque ouvert.
R&D ainsi que ses unités de production. Depuis sa Ce vaisseau amiral atteint un prix hors de portée de
création, elle s’est montrée particulièrement prolixe la plupart des bourses puisqu’il est proposé à plus
de 55 000 €. En Europe, un seul point d’écoute en l’amplificateur dédié, l’ensemble étant protégé par
Suisse propose ce système Shangri-La. Ce dernier deux grilles supplémentaires.
comprend un amplificateur dédié à tubes qui
dispose de quatre triodes 300B accompagnées en L’amplificateur dédié Jade II : l’allié
entrée par trois doubles triodes 6SN7. indispensable
Pensant à raison que cet ensemble n’allait se
vendre qu’en nombre limité, et ce malgré des L’amplificateur du système Hifiman Jade II a un
performances hors normes, le Dr. Fang a également double rôle : fournir une tension de polarisation aux
lancé le Shangri-La Jr (pour Junior) comprenant stators du casque et leur transmettre le signal audio
toujours un casque à transducteurs électrostatiques amplifié. D’où son indispensable présence.
ouvert, accompagné d’un ampli dédié plus simple, Si l’ampli du Shangri-La adopte une esthétique
reprenant cette fois uniquement quatre tubes 6SN7. très futuriste avec ses lignes droites et arêtes vives,
La bande passante de ce système reste toujours celui du Jade II est tout en rondeurs avec des
aussi étendue, allant de 7 Hz à 90 kHz et le poids lignes courbes. Il comprend une sorte de coque en
du casque reste très mesuré pour un modèle de ce aluminium usiné par CNC qui forme une protection
type : seulement 374 g. Son prix est plus léger, mais très efficace contre les chocs. Cette coque de forme
atteint tout de même 9000 €. ovale intègre les pieds fixés solidement. Derrière
Heureusement, ces deux systèmes ne sont pas cette protection se trouvent le cœur du système,
les seuls de la gamme Hifiman donnant accès à la partie ampli et l’alimentation des tensions de
la technologie électrostatique. Il existe aussi le polarisation.
système Jade dont nous testons ici l’ensemble de La face arrière ne comporte, à part la prise
seconde génération et dont le prix total s’établit à secteur IEC, que deux entrées analogiques : l’une
2800 €. asymétrique (sur RCA), l’autre symétrique (sur XLR).
L’utilisateur peut sélectionner l’une ou l’autre grâce
Casque Jade II : une performance et un à un bouton-poussoir placé en face avant et à côté
confort uniques du potentiomètre de volume. La mise en route se
fait via un second bouton. Un témoin Led clignote
Au premier coup d’œil, le Jade II ne peut renier uuu
ses origines. Pour cause, il ressemble au Hifiman
Ananda avec son large bandeau appui-tête en
similicuir habillé de feutre à l’intérieur. Les arceaux Spécifications
supérieurs sont en aluminium très léger et les deux Casque
oreillettes adoptent le profil semi-ovoïde typique de •Bande passante : 7 Hz à 90 kHz
bon nombre de casques de la marque. •Tension de polarisation : 550V-650V
Ces écouteurs épousent les oreilles de façon •Poids : 365 g
optimale et offrent une surface de diffusion extra •Prix : 1600 €
large. Les coussinets sont habillés de similicuir à
l’extérieur et de velours à l’intérieur comme sur Amplificateur
la plupart des casques de la marque. L’ensemble •2 entrées analogiques (RCA et XLR)
ne pesant que 365 g, l’utilisation est très agréable •2 sorties casque 5 broches
pour un casque de ce type. Le câble de liaison, •Dimensions : 279 x 270 x 116 mm
d’une longueur dépassant les 2 mètres, se termine •Poids : 6,5 kg
par une prise à 5 broches pour le raccordement à •Prix : 1200 €
l’amplificateur.
Chaque transducteur de ce casque Hifiman Jade II
est équipé d’une très large membrane qui couvre
presque l’intégralité de l’oreillette. Cette membrane Notre avis
ne dépasse pas les 0,001 mm d’épaisseur. Elle est
enduite de nanoparticules permettant de la rendre
conductrice. Cette légèreté de diaphragme permet Construction Confort
de couvrir une bande passante allant de 7 Hz à 90
kHz avec une absence presque totale de distorsion
(d’après le constructeur). Performances Musicalité
La membrane est centrée entre deux grilles
(les stators) en acier inoxydable polarisées par
jusqu’au moment où l’électronique du système Jade

II est opérationnelle. C’est très sommaire et quelque
peu rustique. Nous nous sommes demandé si une
rallonge du câble reliant l’électronique et le casque,
comme une télécommande serait au programme
chez Hifiman. Il n’en est rien pour l’instant.
D’après les informations que nous avons pu
obtenir, l’électronique du système Jade II semble
être équipée d’un transformateur d’alimentation
bien dimensionné qui permettrait une puissance
de 1,2 watts à 1 kHz. La partie amplificatrice ferait
appel, elle, à un étage d’entrée à base d’ampli
opérationnel type OPA2107AP suivi d’un montage
équipé de transistors FET configurés en mode
cascode. Vu la chaleur dégagée, cela semble tout à
fait plausible.
Écoute
À l’écoute, l’ensemble Jade II est un système

audiophile dans le sens le plus noble du terme par
la diversité de ses timbres, sa neutralité, son haut
du spectre éblouissant comme sa transparence.
Nous avons, par le passé, testé un certain nombre
de casques orthoplanar Hifiman : Ananda, HE1000,
Edition X V2… et il n’a pas fallu longtemps pour
se rendre compte que le modèle testé aujourd’hui
présente une rapidité, un haut du spectre bien plus
fouillé et lumineux. Il faut tout de même préciser
que ce Jade II est un système totalement sédentaire
contrairement aux autres casques Hifiman précités.
D’autre part, le médium comme le bas du spectre
est également d’une tension extraordinaire. Les
graves sont reproduits avec une vitesse, une étendue spectrale. C’est boisé, raffiné et d’une
précision que l’on entend rarement, même sur transparence unique. La voix de Cristina Grifone
des systèmes haut de gamme et surtout sur des s’épanouit avec une précision inouïe. Le son de
casques audio. Pour nous en rendre compte, et cet ensemble apporte non seulement une vérité,
après quelques premières minutes d’écoute, nous mais aussi une image stéréophonique qui nous
avons lancé sur notre platine vinyle le terrifiant plonge totalement dans l’univers de ce très bel
disque «The Percussion Record» du groupe O-Zone enregistrement. Un instrument à bois, une flûte,
(disque Clearaudio) et nous avons été époustouflés l’impétuosité d’une trompette... tout cela est
par la dynamique générale, mais aussi surtout parfaitement à sa place.
par la quantité de détails (même à bas volume) Et puis nous nous sommes amusés à nous repasser
que cet ensemble Hifiman Jade II insuffle à la un vieil enregistrement afin de voir s’il ne nous
restitution. Tous les instruments à percussion sont cachait pas encore des choses. Nous avons
parfaitement différenciés comme le xylophone écouté via notre lecteur réseau Lumin le morceau
et le tambour à eau du début. Les caisses claires «Holding Back The Years» du groupe Simply Red.
de la batterie éclatent réellement comme dans La présence de la voix du chanteur est bluffante. Ce
la réalité et nous pouvons entendre chaque bruit qu’on pensait être un écho mis sur sa voix s’avère
métallique des anneaux en métal des tambourins être une seconde voix légèrement décalée pour
qui s’entrechoquent. donner encore plus d’écho et donc de profondeur.
Passant à de la musique plus classique avec «Ode Le résultat est une criante vérité qui apporte à
for St Cecilia Day» du compositeur G.F. Handel l’écoute une émotion toute nouvelle. Il n’y a qu’avec
joué par l’orchestre Musica Fiorita, nous prenons des enceintes Martin Logan (elles aussi de type
réellement conscience de la qualité des timbres électrostatique) que ce genre de détail apparaît au
du Jade II. Les violons de l’introduction sont grand jour comme avec le système Hifiman Jade II.
éblouissants, nous révélant toute leur texture et
n
THDA-
500Tv2
Ampl
iﬁcat
eur
shybr
idesenCl
assA,pourcasque
THDA-
200T
www. hamysound.
com
Tél
.:+33970405999
I
nfor
mat
ionetpointsdevent
e
GRADO
GW100
WIRELESS –BLUETOOTH
SIEA - 323 ch des Plaines – Bât D – 06370 Mouans Sartoux – tel 04.93.47.03.06
www.3d-lab-av.com
LES ÉCOUTEURS
TRUE WIRELESS
APPLE 280 €
AirPods Pro
Apple n’a certes pas inventé les écouteurs True Wireless mais les a popularisés auprès du
grand public. La firme de Cupertino a ainsi écrasé la concurrence en 2019, accaparant pas
moins de 71% des revenus sur ce segment de marché en pleine explosion. Les nouveaux
AirPods Pro gagnant un système de réduction de bruit vont certainement faire perdurer ces
bons résultats, puisque ces écouteurs intra-auriculaires ambitieux sortis en novembre se sont
immédiatement transformés en succès planétaire. Mais tout cela est-il bien justifié ?
Une simplicité toute atypique intra mais semi-intra. En effet, on ne retrouve aucune
canule (tube rentrant dans l’oreille), simplement
Il n’y a aucune surprise dans le packaging tout en des embouts avec une petite structure interne en
sobriété des nouveaux Apple AirPods Pro. Il ne plastique. Les embouts sont livrés en trois tailles,
dévoile que la boîte de recharge, légèrement plus tous clipsables sur les écouteurs.
large mais moins allongée que celle des AirPods Les AirPods Pro proposent un design un peu plus
classiques de seconde et première génération, le volumineux mais également plus discret que celui
câble Lightning, un jeu de trois embouts en silicone des premiers AirPods. En effet, les produits ne
et enfin les fameux écouteurs. dépassent pas plus de l’oreille, et la tige se fait plus
Ces derniers ont relativement surpris lors de leur courte. Le confort est quant à lui exemplaire si on
annonce et il y a de quoi : leur structure n’est pas le compare à celui offert par d’autres écouteurs
intra-auriculaires. La topologie semi-intra ainsi que

la présence d’un large évent à l’arrière permettent
de n’avoir ni de sensation intrusive (l’embout reste
à l’entrée du conduit auditif) ni de surpression sur
le tympan. À ce titre, Apple a parfaitement compris
comment créer un modèle au confort quasi-
universel. Seul gros changement ergonomique
par rapport aux autres AirPods : le passage des
commandes par tapotement sur les écouteurs à un
système de clic haptique sur la dernière section des
tiges.
Fonctions propriétaires, ergonomie presque

universelle
Les AirPods Pro étant de purs produits de la

technologie Apple, il reste fortement conseillé de
les utiliser avec iOS, même s’ils ne posent aucun
problème de stabilité avec Android. En plus de
l’appairage rapide Apple, nous retrouvons sur
iOS un peu plus d’options et de légers accès aux
réglages. Il est ainsi facile de changer le mode
d’écoute à la volée, de définir la fonction d’un appui
long sur la tige droite ou gauche (changement de
mode d’écoute ou appel à Siri), mais également de
procéder à un calibrage. Ce calibrage très basique
permet de définir la taille d’embout la mieux
adaptée. En effet, un embout mal calé n’apportera
ni l’isolation phonique ni la sonorité optimales.
L’ergonomie générale des AirPods Pro est très
correcte, mais encore incomplète. Ainsi le système
de clic haptique permet-il de sélectionner le mode
d’écoute (réduction de bruit activée, désactivée,
ou retour des bruits ambiants), de naviguer dans
Spécifications
•Type : écouteurs zéro fil semi intra-auriculaires à réduc-
la musique via un, deux ou trois clics, ou encore
tion de bruit active
d’appeler l’assistant vocal, mais il reste impossible
•Puce Apple H1 Bluetooth 5 compatible avec les codecs
de régler le volume par exemple. Les modèles de
SBC et AAC
Sony ou encore de Jabra vont bien plus loin grâce
•Autonomie annoncée en simple charge : 4 h 30 avec
à leurs applications. Si ces deux marques préfèrent
ANC, 5 h sans ANC ni mode Hearthrough
laisser le choix à l’utilisateur de personnaliser ses
•Autonomie avec la boîte de recharge : 24 h max.
réglages ou encore la sonorité (égaliseurs), Apple en
•Recharge par induction
revanche décide de tout.
•Mode charge rapide : 1 h de musique pour 5 min de
L’autonomie annoncée des AirPods Pro est de 4h30
charge
avec ANC, et 5 h sans, ce qui est inférieur à celle
•Poids : 5,4 g par écouteur
des Sony WF-1000XM3 (6 h avec ANC) ou Libratone
•Poids total : 45,6 g
Track Air +. Pendant nos essais, nous avons atteint
5 h avec ANC sans trop pousser, et environ 5 h 20
sans ANC. En outre, la marque a conservé la très
pratique recharge par induction, ce qui nous semble
un minimum vu le prix de ces écouteurs. Notre avis
Réduction de bruit active au sommet,
sonorité à l’équilibre Construction Confort
Les performances en matière de réduction de bruit

passive sont directement liées à l’architecture semi- Performances Musicalité
ouverte de ces écouteurs. Cette architecture, en
plus de l’évent à l’arrière, fait que les AirPods Pro ne
sont pas fabuleux sur ce point, n’atténuant pas aussi Attendu sur le terrain sonore, Apple prend encore
bien les haut-médiums et les aigus que de vrais une fois la concurrence à contre-pied. Alors que
écouteurs intra-auriculaires. la mode est à la signature en V (physiologique), le
En ce qui concerne la réduction de bruit active, constructeur choisit un certain équilibre sonore. En
notre jugement est bien différent, car Apple fait effet, les AirPods Pro restent étonnamment linéaires
tout simplement ce qu’il y a de mieux en la matière, et assez détaillés dans les basses, ces dernières
se permettant même d’être plus efficace que Sony étant légèrement montantes et extrêmement
avec ses WF-1000Xm3 en-dessous de 100 Hz. C’est amples. Nous aurions pu demander un peu plus
simple, les très larges transducteurs dynamiques de percussion et d’énergie, mais aucune lenteur ne
(environ 10 à 12 mm de diamètre) des AirPods Pro vient perturber l’écoute.
ainsi que leurs évents apportent à ces écouteurs Les médiums font la qualité première des AirPods
une facilité diabolique dans les basses fréquences, Pro. Les timbres sont justes, légèrement chauds
une caractéristique qu’ils exploitent pleinement. Les et très détaillés. Le rendu sur les voix est ainsi
bruits extérieurs de basse fréquence (50-60 Hz) sont exemplaire, et nous ne retrouvons ni agressivité
presque totalement annihilés avec les AirPods Pro, ni voile dans l’écoute. Les AirPods Pro ne sonnent
quand les Sony WF-1000Xm3 ne parviennent qu’à jamais désagréablement.
légèrement les atténuer. Les aigus sont un peu moins brillants. Si leur qualité
La fonction Heartrough (ou retour sonore) est est plus que correcte, il manque ce soupçon de
aussi particulièrement bien gérée par les Apple maîtrise et de transparence supplémentaire entrevu
AirPods Pro, permettant de rendre les sons avec les Sony WF-1000Xm3. Les AirPods Pro ne
ambiants de manière assez naturelle. Seul bémol, sonnent pas extrêmement large mais affichent
la représentation 3D de l’espace n’est pas aussi une scène sonore plutôt profonde. La séparation
évidente qu’en l’absence d’écouteur. des instruments, l’étagement des plans, tout est
La qualité des microphones pour les appels très bien en place. Les AirPods Pro sont ainsi très
téléphoniques est correcte, assez proche de celle polyvalents, adaptés à pratiquement tous les styles
des AirPods classiques malgré la tige plus courte. En musicaux tout en restant assez sages. Ce sont des
revanche, le fonctionnement en milieu bruyant reste écouteurs un peu plus chers que les concurrents,
très perfectible. La captation de la voix est parfois à mais presque irréprochables.
la limite de l’inaudible pour votre interlocuteur. n
Desannées-
lumi
èreenavance.
..
Boostezvotremusiquegrâce
àl
atechnologieaudi
o-numérique
l
aplusenavancesursont emps.
Remarquabl ementdi
scret,leMoj oestunampl if
i
cateurultra-compactpour
casqueintégrantunconvertisseurDigi
talversAnalogi
que500xpl us
performantet30xpl uspuissantquevot resmartphone.Ut i
li
sez-l
een
déplacementouàl amaisonetaj out
ez-
luiunefonctionstreami ngavecl
ePol
y.
AvecMoj
o&Pol
y,vouscommencezbi
enl
ajournée!
WI
-FI|BLUETOOTH|AI
RPLAY|MI
CROSDCARDSTORAGE|ROONREADY|GOFI
GUREAPPCONFI
GURATI
ON
www. hamysound.
com
Tél
.:+33970405999
I
nfor
mat
ionetpointsdevent
e
BEATS 250 €
Powerbeats Pro
Beats, chez ON-mag, ce n’est pas souvent la marque de casques et écouteurs que nous
recommandons aux audiophiles. Outre ses tarifs élevés, son approche est généralement
bien plus centrée sur l’aspect fashion et design que sur les vraies performances acoustiques.
Néanmoins, et encore plus depuis qu’elle a été rachetée par Apple, ses productions sont toujours
d’une conception très sérieuse, solide, fiable et parfois elles réservent de bonnes surprises. C’est
le cas ici avec les nouveaux Powerbeats Pro que nous plaçons tout en haut de notre échelle des
écouteurs true wireless adaptés à la pratique sportive. par Pierre Stemmelin
Les écouteurs Beats Powerbeats Pro sont, en à arceau tour d’oreille de taille relativement
quelque sorte, les évolutions des Powerbeats dont conséquente, mais l’ergonomie est bien meilleure.
nous avions testé la version 2 en 2015 et dont Les angles durs ont disparu et l’arceau tour d’oreille
nous n’étions que moyennement friands. Leurs bénéficie d’un profil beaucoup mieux optimisé.
performances sonores étaient juste correctes pour Nous avons porté les Beats Powerbeats Pro pour
leur tarif. Ils faisaient un peu mal aux oreilles et, à de bonnes séances de running (jusqu’à plus d’une
l’époque naturellement, il y avait déjà le Bluetooth, heure). Nous avons été totalement satisfaits de leur
mais encore un fil entre les deux oreillettes. tenue et de leur confort. Ils ne bougent pas d’un
Avec les nouveaux Beats Powerbeats Pro, les iota lorsque l’on court, ne souffrent pas d’effets de
améliorations sont importantes et cela change bruits parasites microphoniques (résonances des
totalement la donne. Ce n’est pas uniquement le pas dans les oreillettes) ou d’air (généré par le vent).
câble entre les deux oreillettes qui a disparu pour L’isolation phonique est également bien dosée.
en faire des écouteurs true wireless ou zéro fil. La Elle atténue de manière appréciable les bruits
forme a également changé. Ils restent des écouteurs environnants, ce qui permet de baisser le volume,
mais ne vous coupe pas non plus de l’extérieur. On Powerbeats Pro ne sont pas le genre d’oreillettes
entend quelqu’un qui nous interpelle ou le bruit qui tassent, confinent ou projettent la musique au
d’une voiture afin de rester un minimum en alerte. fond des tympans de façon désagréable.
La qualité des microphones n’est pas renversante, Bref, si on avait le choix entre plusieurs paires
mais déjà de bon niveau pour des écouteurs true d’écouteurs true wireless pour notre prochaine
wireless. L’intelligibilité est bonne en intérieur séance de running, sans l’ombre d’une hésitation,
calme et il reste tout à fait possible d’avoir une ce sont actuellement les Beats Powerbeats Pro que
conversation téléphonique en extérieur bruyant nous choisirions.
lorsque l’on court, par exemple. n
Les commandes sont doublées sur les deux
oreillettes. On trouve de chaque côté des touches
de volume sur le dessus et un gros bouton
multitâche derrière le sigle «b» (de la marque
Beats) permettant d’activer les assistants vocaux et
complétant la commande vocale directe «dis Siri». Il
n’y a pas d’appli de paramétrage ni de commande
tactile. C’est plus facile ainsi. La simplicité
d’utilisation est dans le même esprit que celle des
AirPods, puce Bluetooth Apple H1 intégrée oblige.
Des capteurs logés dans chacun des écouteurs
Powerbeats Pro les mettent en pause dès qu’on les
retire et les relance quand on les remet en place.
L’autonomie de 9h qui monte jusqu’à 24h avec le
boîtier de charge est importante. La charge rapide
offrant 1h30 d’autonomie pour 5 min de charge est
au rendez-vous. La liaison Bluetooth est très stable
et a une portée importante. Les écouteurs sont
résistants à l’eau et à la transpiration. Certes, leur
boîtier de charge est assez encombrant, mais pour
ce qui est de l’ergonomie, ces écouteurs sportifs
true wireless ont presque tout bon (on ne pouvait
vraiment pas en dire autant des Bose SoundSport
Free). Spécifications
•Type : écouteurs true wireless à arceau tour d’oreille
Des écouteurs qui concilient excellente Puce Bluetooth Apple H1
ergonomie pour le sport et un très bon son •Transducteurs : électrodynamiques d’environ 9 mm de
diamètre
Pour ce qui est de la qualité du son, là aussi, nous •Résistant à l’eau et la sueur (indice de protection non
sommes très agréablement surpris. Acoustiquement précisé)
parlant, les Beats Powerbeats Pro ne sont pas les •Commandes : 3 boutons physiques par oreillette
plus performants des écouteurs true wireless, mais •Autonomie : 9 + 15 h avec le boîtier de charge
ils s’en sortent déjà extrêmement bien. Ils sont •Accessoire fourni : câble USB vers Lightning, 4 paires
réellement agréables à écouter, pendant de longs d’embouts
moments. Leur restitution sonore a un équilibre •Recharge rapide : 1h30 pour 5 min de charge
légèrement physiologique et descendant avec •Poids : 11 g par écouteur, 131 g au total avec boîtier de
des basses généreuses et un aigu mélangeant charge
simultanément légère brillance et douceur. On a
donc droit à un bon gros son. La clarté ainsi que la
rapidité ne sont pas hyper poussées. Néanmoins,
cela n’est absolument pas caricatural. Les timbres Notre avis
ont un très bel équilibre, parfaitement réussi pour
de la musique R’nB par exemple. C’est harmonieux,
homogène. Mieux encore, le registre médium ne Confort Maintien
paraît pas étouffé. Au contraire, il est vivant, ouvert
avec une bonne aération. Pour les amateurs de
musique pop sucrée, de chanson française ou même Performances Musicalité
de musique classique, ça le fait donc aussi très bien.
La sensation d’espace est très réussie. Les Beats
JABRA
180 €
Elite 75t
Modèles très aboutis du constructeur danois Jabra, les Elite Active 65T, que nous avons
testés en août 2018, constituent l’exemple même d’une première incursion réussie dans
le domaine des écouteurs True Wireless. Compacts, confortables, et s’appuyant sur une
application de pilotage très aboutie, ils n’ont rien à envier aux ténors du genre. Leurs
successeurs, les Jabra 75T, s’affichent comme leur évolution dans la continuité.
Jabra n’a pas menti, les Elite 75T font presque conséquence d’aigus très doux. Il y a plus percutant
figure de poids plume face aux 65T. La différence dans le domaine, mais les Jabra Elite 75T sont
est ténue mais pourtant bien remarquable. La boîte étonnamment polyvalents. En outre, le niveau de
de recharge s’allège sensiblement et les écouteurs détail est déjà très bon pour des écouteurs True
perdent leur excroissance ; tout est fait pour gagner Wireless. Cerise sur le gâteau, les écouteurs se
en compacité. Et cela marche ! En devenant plus comportent très bien avec l’égalisation. L’application
légers et bien plus compacts, les Jabra 75T ne Jabra Sound+ permet une modification assez
sacrifient pas la très bonne qualité de fabrication de poussée de la signature sonore des écouteurs.
leurs grands frères. Ce simple changement permet Difficile de ne pas considérer les Jabra Elite 75T
d’améliorer encore le confort, et même l’isolation comme une véritable réussite, tant sur la forme que
phonique. Ces écouteurs sont ainsi une véritable sur l’ergonomie et, dans une certaine mesure, sur
réussite sur la forme. leurs possibilités sonores.
n
Ergonomie simple mais parfaitement épaulée
Les Jabra 75T composent avec une ergonomie de

commandes tout en «clics». Une fois le principe
maîtrisé, il est possible de naviguer au sein de
sa musique, gérer le retour sonore, ou régler
le volume. Cette ergonomie ne serait rien sans
l’application dédiée Sound+ (disponible sous iOS
et Android), que nous avons déjà évoquée lors
d’autres tests. Même si elle n’est pas aussi complète
que l’application Sony Headphones, elle la talonne
clairement. Elle est bourrée de petites options
sympathiques comme des égaliseurs graphiques.
Les écouteurs Jabra Elite 75T se connectent
en Bluetooth particulièrement vite et restent
parfaitement stables. La marque maîtrise bien son
sujet en la matière.
L’autonomie annoncée est de 7 h 30 (contre 5 h pour
les 65T). Cette durée est presque atteinte dans la
pratique : pendant nos essais, les Elite 75T ont tenu
environ 7 h 15. En prenant en compte le boîtier de
recharge, les Jabra Elite 75T offrent une autonomie
Spécifications
•Type : écouteurs True Wireless
totale qui peut monter jusqu’à 28 h.
•Puce Bluetooth 5
•Codecs supportés : SBC et AAC
Un son passe-partout, des microphones
•Autonomie annoncée : 7 h 30 en simple charge, 28 h
au top
avec le boîtier
•Charge rapide : 1 h d’autonomie pour 15 min de charge
Difficile de ne pas reconnaître la patte de Jabra dans
•Temps de charge complet : 2 h 20
la partie sonore ainsi que dans les microphones. La
•Certification IP55 (poussière et projections d’eau)
qualité des micros (au nombre de deux par côté) en
•Taille des transducteurs : 6 mm
appel est toujours exemplaire et bien meilleure que
•Réponse en fréquence annoncée : 20 Hz à 20 kHz
ce qui existe chez Apple ou Sony. La voix est bien
•Système de 4 microphones
isolée, et ce quel que soit l’environnement, bruyant
ou venteux.
La qualité sonore, poussée par les codecs SBC et
AAC, correspond parfaitement à ce qu’on peut
attendre de bons écouteurs zéro fil, même si les Notre avis
Jabra Elite 75T n’atteignent pas tout à fait le niveau
technique des Sony WF-1000Xm3. Leur sonorité est
pourtant très ronde, mettant en avant des basses Confort Ergonomie
plus profondes que celles des Elite Active 65T tout
en restant assez maîtrisées et détaillées. Cette
différence est très probablement la conséquence Performances Son
de la meilleure tenue dans l’oreille. Nous ressentons
un léger manque d’aération et de dynamique,
JBLReflect Flow
150 €
Même si JBL commercialise aussi des produits Hifi, Home Cinéma et audio pro relativement haut
de gamme, la marque américaine entretient surtout auprès du grand public la réputation d’une
marque abordable qui fait du bon et gros son. Les écouteurs true wireless JBL Reflect Flow,
plutôt ciblés sport, sont tout à fait dans cet esprit. par Pierre Stemmelin
Les JBL Reflect Flow sont de gros écouteurs zéro fil peut parvenir à un excellent maintien. Pendant nos
de forme presque cylindrique dont juste une canule essais, nous n’avons jamais eu à remettre les JBL
intra-auriculaire dépasse. Ils mesurent déjà 20 mm Reflect Flow en place, même durant une séance
de diamètre sans leur manchon en silicone à ailette de running de près d’une heure sous une pluie
qui permet de les faire adhérer aux oreilles. Des battante.
manchons de trois tailles différentes sont fournis, L’autonomie de ces écouteurs true wireless est en
mais ces écouteurs restent mieux adaptés aux outre l’un de leurs points forts. JBL annonce 10
utilisateurs dont les oreilles ont de grandes conques heures pour les oreillettes seules et 30 heures au
(creux centraux des pavillons auditifs) et, d’après total avec leur boîtier de charge qui est relativement
nous, ils ne conviendront donc pas à tout le monde. compact. Nos confrères de Rtings.com ont mesuré
Pour notre part, nous n’avons pas rencontré de respectivement 8,7 heures et 26,1 heures, ce qui
problème, mais nous faisons plutôt partie de la concorde.
catégorie des grandes conques. Le principe de L’ergonomie des commandes est en revanche assez
fixation utilisé par ces oreillettes est repris des basique. Il n’y a pas d’application de paramétrage
anciens modèles de Yurbuds, une marque qui sur smartphone pour ces écouteurs. Le panneau
n’existe plus et qui faisait partie comme JBL du externe de chacun est un large bouton caoutchouté.
groupe Harman. Il est le même que celui des Ce bouton vient facilement sous le doigt, mais on
modèles Under Armour True Wireless Flash qui sont a tendance à s’enfoncer un peu désagréablement
les jumeaux des JBL Reflect Flow. Il faut en quelque l’écouteur dans l’oreille lorsque l’on presse
sorte se visser les écouteurs dans les oreilles. Le dessus. Celui de l’oreillette droite permet de
coup de main est un peu difficile à trouver, mais on lancer la lecture, mettre en pause, prendre un
appel téléphonique ou activer l’assistant vocal du

smartphone. Celui de gauche donne accès aux
modes «Talkthru» (arrêtant la musique et amplifiant
les sons externes) et «Ambient Aware» (mixant
musique et sons ambiants). C’est plutôt bien vu,
mais il manque la possibilité de zapper de plage
et d’ajuster le volume. Le réglage de volume ne
se fait donc que depuis le smartphone et s’il s’est
montré d’une bonne progressivité pendant nos tests
à partir d’un Huawei Mate 20 Pro sous Android, en
revanche depuis un iPhone SE, la sensibilité était
trop élevée. Le premier cran de volume donnait
déjà une puissance sonore conséquente au lieu d’un
niveau de sourdine. Idem depuis un vieil ordinateur
MacBook Pro de 2012.
Des écouteurs true wireless plutôt sportifs,

un peu basiques, mais qui savent faire un
gros gros son
La qualité des microphones des JBL Reflect Flow

n’est pas non plus transcendante. Pour rester
audible lors d’un appel téléphonique, il vaut
mieux être au calme et pas en train de courir. Les
performances sonores sur l’écoute de musique
sont a contrario beaucoup plus enthousiasmantes.
Même s’ils ne sont pas compatibles AptX ou AptX
Spécifications
•Type : écouteurs true wireless
HD, les JBL Reflect Flow, lorsqu’ils sont bien en
•Indice de protection : IPX7
place et correctement enfoncés, délivrent une
•Transducteurs : électrodynamiques de 5,8 mm
restitution sonore avec des basses très puissantes.
•Autonomie : 10 heures oreillettes seules, 30 heures avec
Leur définition n’est pas extrêmement poussée,
boîtier de charge
leurs aigus gagneraient à être plus fins et précis,
•Recharge rapide : 10 min. pour 1 heure d’autonomie
mais le son est propre. Ces écouteurs ne sont pas
•Fournis avec des embouts et manchons en silicone de
agressifs et l’équilibre tonal global est très réussi.
trois tailles différentes, un câble micro-USB, le boîtier de
Les basses sont copieuses. Elles ont du punch et de
charge
la dynamique. En matière de performances audio,
•Poids : environ 8 g par écouteurs et 89 g pour les deux
les JBL Reflect font clairement mieux que la plupart
écouteurs avec le boîtier de charge.
de leurs concurrents. Ils sont d’autant plus agréables
à écouter que leur générosité dans les graves va
de pair avec une image sonore qui a beaucoup
d’ampleur et un registre médium qui bénéficie
d’une belle ouverture. Ces écouteurs timbrent bien Notre avis
et poussent fort, ce qui est parfait pour se donner
de l’énergie lorsque l’on fait du sport, en intérieur
comme en extérieur. D’autant que pendant nos Confort Commandes
tests de course sous la pluie, si nous avons noté
une petite propension à amplifier les bruits de
résonance de pas dans les oreilles, nous n’avons pas Performances Son
remarqué de problème de bruit parasite généré par
le vent.
n
JVC 70 €
HA-A10T
L’historique marque nippone JVC (Japan Victor Company) est toujours sur le devant de la scène
sur le marché des vidéoprojecteurs Home Cinéma haut de gamme. Pour les produits audio, elle
est en revanche plus discrète et se concentre surtout sur des produits «volumiques», «premiers
prix» s’adressant au très grand public, principalement des casques et des écouteurs. Les
écouteurs true wireless HA-A10T sont le reflet de ce positionnement. Mais ce n’est pas parce
qu’ils sont proposés à un tarif très agressif qu’ils offrent pour autant de piètres performances.
Au contraire, ils nous ont très favorablement surpris. par Manuel Courbo
Proposés à moins de 70 €, ces écouteurs true est simple et efficace tandis que quatre teintes sont
wireless JVC ne sont pas tout à fait dans la tranche proposées au choix : rose mordoré, noir, gris ou bleu
des tout premiers prix. Comparés à certains marine.
modèles «no name», ils sont plus chers, mais pas
beaucoup plus et ils ont pour argument de provenir Un confort et une tenue plus que corrects
d’une vraie marque reconnue. Nous allons en outre ainsi qu’une isolation phonique efficace
voir que ce sont des produits bien pensés, bien
conçus, accompagnés en prime de quelques bonus L’isolation phonique passive, et la tenue en place
appréciables comme des embouts de rechange en de ces écouteurs JVC HA-A10T sont de très bon
mousse à mémoire de forme, bien pratiques, ou niveau. Les embouts en mousse à mémoire de
encore un indice de protection IPX5 qui les rend forme permettent de filtrer très efficacement les
utilisables pour le sport ou sous la pluie. bruits extérieurs et améliorent le maintien de ces
Le design de ces écouteurs JVC HA-A10T est sans écouteurs, qui ne pèsent qu’entre 4 et 5 grammes
fioriture. Ils prennent la forme de haricots. Leur chacun.
finition épurée n’a pas de quoi enflammer. Mais elle En dehors de sa base plate, le boîtier de rangement
et de recharge en plastique rigide ne présente que des performances sonores. La seule condition à
des arrondis. Il ne mesure que 6 x 3 x 4 cm et prend respecter pour conserver ces performances est
ainsi facilement place dans une poche de blouson d’éviter de pousser le volume à son maximum.
ou dans un petit sac à main.
Les commandes (marche, arrêt, pause, volume…)
n
se font par pressions sur l’une ou l’autre des deux
oreillettes. Il faut bien trouver le coup de main ou
plutôt de doigt pour maintenir ces dernières et
ainsi éviter de les pousser désagréablement dans le
fond de l’oreille. En dehors de cette petite habitude
à prendre, l’apprentissage des commandes est
relativement rapide.
Un des points sensibles concernant les écouteurs
true wireless est la qualité de la transmission de la
voix lors des appels téléphoniques, les microphones
de captation étant assez éloignés de la bouche
sur ce type de produits. En statique, la qualité de
captation des JVC HA-A10T est très correcte. En
extérieur et en mouvement, en revanche, ça se gâte
et la qualité de la communication est nettement
moins bonne – tout en restant audible.
Un rendu sonore très plaisant qui ne

manque pas d’arguments de l’extrême
grave à l’extrême aigu
À l’écoute, offrant un son étonnamment détaillé

surtout dans le milieu et le haut du spectre,
la restitution des JVC HA-A10T est précise et
richement fournie dans ces registres. Les voix sont
impressionnantes de présence avec peut-être une
Spécifications
•Type : écouteurs intra-auriculaires true wireless
toute petite pointe d’agressivité dans l’extrême aigu
•Puce Bluetooth 5.0 (classe 1)
à volume soutenu. On perçoit cette limite sur un
•Codec audio supporté : SBC
morceau comme «Lost Tonight» du groupe Lexer où
•Autonomie annoncée : 4 h en simple charge pour les
certaines notes de piano prennent quelques libertés
écouteurs, 14 h avec le boîtier de rangement/recharge
avec la partition.
•Taille des transducteurs : 5,8 mm
Pour ce qui est du grave, lors de l’écoute du
•Certification IPX5, résistance à la pluie et à la sueur
morceau Electro «November Morning» de l’artiste
•Poids des deux écouteurs : 9 g
Stimming, la restitution des basses se fait avec une
•Poids de l’étui de charge et rangement avec les écou-
excellente pression. On obtient même la sensation
teurs : 38,1 g
physique que le son pousse dans les oreilles et sur
•Accessoires fournis : trois paires d’embouts en silicone,
les tympans. Cette sensation ne nuit heureusement
deux paires d’embouts en mousse à mémoire de forme,
pas au reste du spectre et aux autres sonorités
étui de charge, câble de charge micro-USB
présentes sur ce morceau.
On obtient également beaucoup de plaisir, des
détails, presque de la finesse, et une scène sonore
relativement vaste sur «Only When I Sleep» (version
MTV Unplugged) du groupe pop irlandais The Notre avis
Corrs. La voix, le violon, la batterie, la guitare, le
pipo, l’orchestre en arrière-plan…, autour de cette
fratrie, tout est beau et harmonieux. Construction Confort
Au final, le rendu sonore global n’est certes pas
toujours ultra fidèle, mais se montre très plaisant.
Avec ces écouteurs true wireless HA-A10T, JVC Performances Musicalité
propose un produit ultra concurrentiel à tout point
de vue, c’est-à-dire celui du prix, mais aussi celui
LES CASQUES
NOMADES
BANG &
OLUFSEN
500 €
Beoplay H9
Troisième génération de son casque Bluetooth à isolation phonique active, le
nouveau Beoplay H9 de Bang & Olufsen est un renouvellement discret qui ne
devrait pas bouleverser l’ordre établi. Toujours aussi premium, ce casque s’améliore
par touches infimes et intègre désormais une gestion des assistants vocaux.
Esthétiquement, ce Beoplay H9 3ème gen est

pratiquement identique au H9i (2ème gen). Même
approche design très minimaliste et mêmes
matériaux nobles. Pourtant, la tranche gauche abrite
un nouveau discret bouton entièrement dédié
à l’utilisation des assistants vocaux. Ce produit
fonctionne ainsi avec Google Assistant en natif et
se met donc au goût du jour. Si ce point reste le
plus remarquable, Bang & Olufsen a également
retravaillé les coussinets ainsi que le traitement de
surface des pièces en aluminium.
Il était difficile d’adresser un quelconque reproche à
Bang & Olufsen concernant la qualité de fabrication
des précédents modèles et cela ne risque pas de
changer. Le B&O Beoplay H9 3ème génération
est impressionnant à tous les niveaux, que l’on
évoque ses matériaux premium ou la qualité de
son assemblage. Il règne au sommet du genre
avec le Bowers & Wilkins PX (voir test ON-mag). Ce
casque constitue un exemple de design simple et
parfaitement exécuté.
Le confort ne se hisse pas encore au niveau de celui
des champions mais s’installe dans le très bon. Le
serrage est ferme mais acceptable et les coussinets pistes musicales foisonnantes de détails. À l’instar
sont bien rembourrés même si un peu étroits. Les du Beats Studio 3, le Beoplay H9 3ème gen préfère
285 g du casque Bang & Olufsen ne se font sentir s’amuser et ronronner plutôt que laisser une
que lors de très longues sessions d’écoute. empreinte analytique. Il se comporte clairement
Suivant le chemin du vieux Beaoplay H8 et des mieux sur les registres musicaux modernes et
premiers Beoplay H9, ce Beoplay H9 3ème gen puissants où sa fougue un peu trop débordante
est un exemple d’isolation active, bien marquée n’est pas un problème.
et régulière. Le système antibruit (ANC) réussit n
presque aussi bien que celui des ténors de chez
Sony ou Bose. Seul un petit bruit de fond constant Spécifications
entache l’expérience lorsque la musique est coupée •Type : casque circum-auriculaire, sans fil, avec système
ou à très faible niveau. Annoncée à 25 heures, antibruit
l’autonomie tient bien sa promesse. Nous avons •Puce Bluetooth 4.2
ainsi atteint 24h30 en utilisation normale en utilisant •Codecs audio compatibles : SBC, AAC, AptX LL
le codec audio de transmission Bluetooth AAC. •Autonomie annoncée : 25 heures Bluetooth + réduction
Le casque base sa navigation entièrement sur du de bruit, 32 heures avec Bluetooth seul, 33 heures avec
tactile, un tactile convaincant mais qu’il faut bien réduction de bruit uniquement
apprivoiser. •Recharge par prise USB-C
•Temps de charge : 2 heures 30
Casque sans fil et antibruit premium qui ne •Réponse en fréquence : 20 Hz à 22 kHz
gomme pas les erreurs du passé •Accessoires fournis : pochette de transport, câble mini-
jack, câble de recharge USB
Côté son, le Beoplay H9 3ème gen reprend •Poids : 285 g
pratiquement à l’identique la recette de son aîné
Beoplay H9i sans pouvoir vraiment l’affiner. La
signature est ouvertement chaude, très marquée
par les basses tout en disposant quelques pics plus Notre avis
légers dans les aigus. Si ce casque reste toujours
chantant à l’oreille, on peut lui reprocher un petit
manque de technicité. Les basses sont rondes et Construction Ergonomie
profondes mais ne sont pas fabuleuses de réactivité
et envahissent parfois un peu les médiums. Même
remarque concernant les aigus, un poil artificiels Performances Musicalité
sans être pour autant agressifs. Un peu fanfaron,
ce casque ne trébuche véritablement que sur des
BEATS
Solo Pro
Enfin déterminé à renouveler
son image, Beats intègre pour la
première fois l’excellente puce
H1 de son paternel adoptif Apple
sur son nouveau casque supra-
auriculaire Solo Pro. Grâce à elle,
la gamme Solo saute enfin le pas
de la réduction de bruit active.
Habituellement le parent pauvre
des casques Beats en matière
de son, le Solo nouvelle version
pourrait ainsi bien surprendre.
300 €
Qualité de construction en hausse, mais

confort toujours atypique
Le Beats Solo Pro marque une certaine évolution

dans la qualité de construction des produits de
la marque. Le yoke (partie reliant l’arceau aux
coques) est maintenant entièrement en métal. Ce
casque est assez élégant et coloré, plus lourd que Les coussinets sont assez épais, ce qui évite de trop
les précédents Solo mais également mieux fini. Le écraser les oreilles, mais il faut garder en tête que le
plastique est toujours présent, mais il ne vient plus confort du Beats Solo Pro est loin d’atteindre celui
claqueter frénétiquement à chaque manipulation du des meilleurs casques circum-auriculaires. À défaut
casque. Bien sûr, rien n’est irréprochable. Quelques d’être un exemple sur ce point, il tient parfaitement
assemblages ou matériaux gagneraient à être sur la tête.
encore plus travaillés, mais le niveau de qualité est
nettement en hausse et l’appareil paraît très solide. Une connectivité conservatrice avec
L’heure est au 100% sans fil : le Beats Solo Pro l’incursion de quelques nouvelles idées
n’intègre même plus de prise mini-jack analogique.
Elle est remplacée par un port Lightning. Les Plus de bouton on/off, l’allumage et l’extinction se
irréductibles pourront se consoler en achetant un font à présent par l’opération de pliage et dépliage
câble adaptateur Lightning vers mini-jack pour la du casque. Si le principe est simple, nous aurions
coquette somme de 40 euros, celui-ci n’étant pas préféré conserver un bouton par sécurité. À l’inverse
livré en standard. de cette modernité, ce casque ne passe toujours
Le Beats Solo Pro est assez lourd (257 g) pour un pas le cap des commandes tactiles. La navigation se
casque supra-auriculaire. La force de serrage de fait en cliquant sur la coque droite. Au centre (sur le
son arceau est plutôt importante. Cela peut ne logo) se loge un antique système à clics (un, deux,
pas convenir à tout le monde et rendre le casque trois clics ou clic long pour accéder à l’assistant
inconfortable lors de longues sessions d’utilisation. vocal). Le volume se pilote en appuyant en haut ou
en bas de la coque. Enfin, un petit bouton logé sous une restitution sonore plus technique et plus
la coque gauche permet de changer le mode : une raffinée. Nous sommes clairement en présence
pression alterne entre le mode réduction de bruit et de transducteurs de qualité supérieure à celle de
le mode transparence, deux pressions permettent tous les autres modèles Beats Studio et Solo. Les
de désactiver les deux fonctions (mode simple basses sont toujours en avant mais pas de manière
Bluetooth). caricaturale, seulement pour marquer le caractère
Le Beats Solo Pro se connecte en appairage rapide chaud de la signature sonore. Exit les graves mous,
Apple, ou en appairage classique. Que ce soit sous ce casque distille une énergie enfin maîtrisée.
Android ou iOS, la connexion est très stable et les Le reste du spectre est particulièrement équilibré,
problèmes de coupures sont rarissimes. Le Beats que ce soient les médiums ou les aigus. Le
Solo Pro reste sous la coupe d’Apple, il ne propose Beats Solo Pro n’est jamais agressif et se permet
donc rien de plus que le duo de codecs Bluetooth de devenir enfin polyvalent. Nous pouvons lui
audio SBC et AAC. À l’instar des AirPods, ce casque reprocher une mise en avant toujours marquée
n’est pas Bluetooth multipoints, il ne peut donc pas des extrêmes basses ainsi qu’un petit manque
se connecter sur plus d’un produit à la fois. Mais d’aération et de détails. Les bas-médiums
comme pour les autres produits Beats, il existe une débordent toujours légèrement sur les voix, les
application dédiée pour le piloter. Celle-ci n’apporte empêchant de s’exprimer pleinement. Mais ce
toutefois strictement aucune fonction avancée. produit fait clairement des progrès, même s’il reste
Seule la présence du niveau de batterie (inexistant un casque supra-auriculaire dont le rendu n’est
ailleurs) sauve cette application Beats d’une totale pas aussi enveloppant que celui d’un bon modèle
inutilité. circum-auriculaire.
La bonne optimisation de la puce H1 permet au Sa sonorité est honnête et sans fioriture, bien
Beats Solo Pro d’annoncer une autonomie de pas qu’elle manque encore de cette profondeur, de
moins de 22 h (mode antibruit activé), autonomie cette maîtrise qui le ferait passer dans le camp des
parfaitement tenue en pratique puisqu’elle oscille casques incontournables. Le Solo Pro est un très
entre 20 h et 23 h lors de nos différents essais. bon modèle qui n’échappe pas aux défauts de sa
Pour la recharge, le casque passe du vieillissant topologie supra-auriculaire. Il n’est pas le meilleur
port micro-USB au port propriétaire Lightning. ni le plus audiophile des modèles antibruit, mais
Une décision agaçante mais qui va dans le sens de propose un résultat enfin convaincant pour un
l’écosystème Apple. casque Beats et il est la preuve que le casque supra-
auriculaire, qui plus est coloré, a encore de l’avenir.
Réduction de bruit active de bon niveau et n
son presque à l’équilibre
Première surprise de taille, la marque se permet Spécifications

de faire un bon de géant concernant la qualité •Type : casque supra-auriculaire Bluetooth à réduction de
de l’isolation acoustique active par rapport au bruit active
modèle Studio 3 Wireless. Cette fonction était •Puce Bluetooth H1
alors correcte mais bien loin des meilleures. Sans •Autonomie : 22 h (réduction de bruit activée), 40 h
pouvoir se frotter aux ténors comme le Sony WH- réduction de bruit désactivée
1000Xm3 et le Bose Headphones 700, le mode •Codecs audio : SBC, AAC
antibruit du Solo Pro dépasse très largement le •Charge rapide : 10 min de charge pour 3 h d’autonomie
cadre du petit ajout cosméto-marketing. En tant •Connecteur Lightning
que casque supra-auriculaire, le Beats Solo Pro •Poids : 267 g
affiche probablement la meilleure performance •Inclut : housse de transport semi-rigide, câble de charge
jamais atteinte en la matière. En ajoutant l’isolation USB-A vers Lightning
passive (des coussinets), fort convaincante, le Beats
Solo Pro propose la meilleure insonorisation jamais
rencontrée sur un casque Beats.
Le mode transparence (activation du retour sonore Notre avis
des bruits extérieurs) offre quant à lui une bonne
performance, mais manque encore un peu de
naturel, les aigus et haut-médiums étant un peu Construction Ergonomie
faiblards.
Si les casques Beats gardent encore leur aura de
modèles ultra basseux et déséquilibrés, le Solo Pro Performances Musicalité
contribue à faire changer cette image négative.
Sans être un modèle d’audiophilie, il propose
400 €
BOWERS & WILKINS

PX7
Bowers & Wikins est l’un des rares constructeurs venant de la scène Hifi et audiophile à avoir
réussi à tirer son épingle du jeu sur le marché des casques Bluetooth à réduction de bruit et
même à être en mesure de rivaliser avec des cadors comme Bose, Sony ou encore Jabra. Son
modèle B&W PX était déjà une belle réussite. Nous l’avons classé dans notre sélection 2019
des meilleurs casques sans fil et antibruit. Bowers & Wilkins enchaîne maintenant avec le PX7,
toujours aussi ambitieux, toujours dans le haut du panier en terme de prix, mais son tarif n’est
pas non plus exorbitant et surtout, il est encore plus performant. par Pierre Stemmelin
Le Bowers & Wilkins PX7 se différencie de son allie très grande résistance, légèreté et absence de
prédécesseur par un look un peu plus passe- résonances marquées.
partout, moins raffiné, plus massif. Cependant, Le Bowers & Wilkins PX7 n’est pas un poids plume,
il ne se départit pas totalement du style chic mais il conserve une masse raisonnable (305 g sur
habituel de la marque britannique. Sa construction notre balance). Les coussinets assez minces de ses
est extrêmement sérieuse. On retrouve les oreillettes ont beaucoup de mémoire de forme
grands boucliers ovales en métal des coques des et même si l’arceau est un peu ferme, le confort
oreillettes, portant fièrement le nom de la marque comme la tenue sont de très bon niveau. De plus,
en toutes lettres, ainsi que l’habillage textile sur ce casque a des glissières d’une allonge assez
le reste des coques. Les supports des oreillettes inhabituelle. Il s’adapte aussi bien aux petites têtes
adoptent toujours la même forme originale de chauves qu’aux grosses têtes avec une énorme
virgule. Cependant, ils ne sont plus en métal. Ils tignasse.
sont désormais faits d’un matériau synthétique L’autonomie du Bowers & Wilkins PX7 atteint 30
high-tech, de la fibre de carbone composite, qui heures et une charge rapide à partir de son port
USB-C assure 5 heures de musique. Cela le situe définition est moyenne. Mais dès que l’on passe à
dans la moyenne haute et c’est une bonne chose, un smartphone qui propose l’AptX ou mieux l’AptX
car même en liaison filaire, ce casque demande à HD, deux codecs que supporte aussi le Bowers &
être allumé pour fonctionner. Wilkins PX7, on fait un bond qualitatif tangible. On
Les commandes à partir des oreillettes se font par le gagne en détails, en aération. Le médium est plus
biais de boutons physiques plutôt faciles à repérer à ouvert et les basses mieux tenues. Les meilleurs
l’aveugle. On regrette cependant un peu l’absence résultats sont certes toujours obtenus en liaison
de pavé tactile ou encore d’accès direct au mode filaire, lorsque la réduction de bruit (ANC) est
de retour sonore. Ce dernier ne semble pouvoir être désactivée. Néanmoins, les différences entre les
activé que depuis l’appli de paramétrage qui, sans modes sont assez ténues, ce qui n’est pas toujours
être très compliquée ni trop pauvre, n’est pas non le cas à l’écoute des casques concurrents.
plus un exemple d’ergonomie ou de richesse. n
Antibruit efficace et performances sonores
un peu typées, mais au-dessus de la mêlée
Sur le terrain, nous avons trouvé la gestion du

volume sonore un peu particulière à partir de
certains appareils Android. Malgré ce bémol, le
Bowers & Wilkins PX7 est plutôt agréable à utiliser,
d’autant que ses performances sont d’excellent
niveau. Ce casque offre une isolation phonique
passive relativement importante, tandis que son
système de réduction de bruit actif est réellement
efficace, certes pas aussi poussée que sur les
références du genre comme le Bose Headphones
700 ou le Sony WH-1000XM3, mais pas non plus très
loin derrière. Il est possible de mettre le système
antibruit en mode élevé, faible, éteint ou encore
automatique. Le mode automatique provoque
parfois un petit bruit de commutation, mais s’avère
pratique et intelligent.
Les microphones du Bowers & Wilkins PX7
fonctionnent également fort bien. Ils captent
correctement la voix, même en milieu bruyant.
Là encore, les résultats ne sont pas tout à fait à la Spécifications
hauteur de ce que propose le Bose Headphones •Type : casque circum-auriculaire, sans fil et antibruit
700, mais sont déjà très honorables. •Liaison Bluetooth et filaire (fonctionnent uniquement
S’il est un point sur lequel ce casque B&W marque en mode actif)
sa supériorité, c’est bien dans le domaine des •Codecs audio supportés : SBC, AAC, SBC, AptX HD
performances sonores. Nous avons pu le comparer •Transducteurs : électrodynamiques de 38 mm
en direct avec le Sony WH-1000XM3, le Bose •Autonomie : 30 heures
Headphones 700 et le Jabra Elite 85h. Lorsque •Charge rapide : 15 min pour 5 heures d’autonomie
l’on passe à son écoute, la première réflexion qui •Accessoires fournis : mallette de rangement, câble USB-
vient à l’esprit est «Ah ouais, c’est autre chose». C, câble mini-jack
La restitution sonore du PX7 est certes un peu •Poids : 305 g
typée, avec un équilibre relativement sombre qui
s’accentue légèrement lorsque l’on enclenche le
système antibruit. Mais ses excellents petits haut-
parleurs de 38 mm à membrane en nylon, semblant Notre avis
très proches de ceux de l’ancien casque Hifi haut
de gamme Bowers & Wilkins P7, réalisent des
prouesses dans le bas du spectre. Les graves sont Construction Ergonomie
fermes, profonds et donnent même des sensations
physiques. Le reste du spectre est d’une grande
douceur. L’image sonore n’est pas d’une ampleur Performances Musicalité
exceptionnelle, mais bien construite. À partir d’une
source utilisant le codec Bluetooth SBC ou AAC, la
DALI 400 €
iO-6
Dali est un constructeur danois connu pour ses enceintes Hifi et Home Cinéma
traditionnelles. Il commence aussi à se faire une place sur le marché des enceintes sans fil
haut de gamme ou encore celui des barres de son. En revanche, il est tout nouveau et sans
expérience sur le secteur des casques audio. Ses premiers modèles iO-4 et iO-6 viennent
tout juste d’arriver. Ils arborent un design scandinave inspiré, leur conception paraît fort
sérieuse et leurs prix ne sont pas prohibitifs. Qu’en est-il des performances, du confort et
de la robustesse dans la réalité ? Voyons cela avec le modèle haut de gamme Dali iO-6
qui est à la fois Bluetooth et doté d’un système de réduction du bruit actif (ANC).
Pour un premier essai, le Dali iO-6 étonne d’emblée

par son bon degré d’aboutissement. Dès le premier
contact, ce casque apparaît solide et d’une finition
qui ne souffre pas de défauts. Les glissières de
réglage en hauteur des oreillettes sont en métal
moulé. Elles tiennent bien leur position. L’arceau
semble robuste. Il ne produit aucun craquement
inquiétant lors des tests de torsion. Les habillages,
mélangeant matériaux synthétiques haut de
gamme, aluminium et similicuir ont une apparence
cossue. Le casque se met à plat pour se ranger dans
sa pochette de transport semi-rigide habillée de
textile façon Denim noir.
La stabilité de la liaison Bluetooth compatible avec
le codec audio Hi-res AptX HD, l’ergonomie des
commandes s’appuyant sur deux boutons physiques
et le confort sont également appréciables. Le seul
reproche que l’on puisse adresser au Dali iO-6 est
son poids un peu élevé - 329 grammes exactement
sur notre balance. Mais ce poids est bien réparti
grâce à une force de serrage uniforme sur le crâne.
Le casque tient bien en place lorsque l’on est en
mouvement sans pour autant presser trop fort sur Certains trouveront que cela manque un peu de
les tempes et les oreilles. Encore un fois, on est grave, mais la restitution du Dali iO-6 ne manque
agréablement surpris du degré de maturité de pas d’ampleur. Les basses sont présentes, mais sans
ce modèle provenant d’une marque qui fait ses caractère accentué. Elles laissent libre cours à un
premiers pas dans le domaine du casque. registre médium transparent et élégant ainsi qu’à
Les oreillettes sont à double coque, ce qui explique des aigus d’une belle fluidité. L’image sonore est
le poids un peu élevé. Les transducteurs sont logés quant à elle particulièrement aérée, vaste et bien
dans des coques internes montées sur pivot qui spatialisée. Le Dali iO-6 n’est pas comme les autres.
portent les coussinets en mousse à mémoire de Sa restitution sonore a du style, du naturel et elle est
forme. Cela participe au confort en permettant de peut-être un peu plus audiophile.
mieux épouser la forme de la tête de l’utilisateur. On n
peut aussi noter que les supports des coussinets se
dévissent (un quart de tour) et se revissent aisément, Spécifications
ce qui facilitera le remplacement en cas d’usure. •Type : casque circum-auriculaire sans fil avec système de
Sur le marché, le Dali iO-6 a en face de lui trois réduction de bruit actif et retour sonore
champions des casques sans fil et antibruit de •Liaison : Bluetooth AAC, AptX, AptX HD et filaire
l’acabit du Sony WH-1000Xm3, Bose Headphones •Transducteurs : 50 mm Free Edge à membrane en
700 ou Jabra 85h. Soyons honnête, en matière de papier
réduction de bruit, il ne leur arrive pas à la cheville. •Protection : IP53
Cependant son système ANC n’est pas non plus •Réponse en fréquence : 10 Hz à 20 kHz
ridicule. Son action est modérée, mais correctement •Accessoires fournis : câble mini-jack, câble USB-C,
équilibrée et pas insignifiante. Elle apporte un pochette semi-rigide de rangement mallette et adapta-
confort d’écoute supplémentaire dans les lieux teur avion
bruyants. •Autonomie : jusqu’à 30 heures (2 h 30 min de charge)
•Poids : 329 g (sur notre balance de cuisine)
Un casque Bluetooth et antibruit qui ne
sonne pas comme les autres et cultive
l’esprit audiophile
Le Dali iO-6 se démarque aussi des champions pour Notre avis

ce qui est des prestations sonores, et cette fois-ci
dans un registre plus intéressant. Contrairement à
ce que l’on obtient avec les modèles précités, ses Construction Ergonomie
transducteurs haut de gamme de grand diamètre
(50 mm) ne cherchent pas à délivrer des basses
artificiellement boostées. La restitution est claire, Performances Musicalité
avec un équilibre tonal légèrement montant qui
donne une belle luminosité au message musical.
PLANTRONICS 150 €
BackBeat GO 810
Le Plantronics BackBeat GO 810 semble avoir tout
pour plaire : un design sympa, un prix qui l’est
tout autant, une liaison sans fil Bluetooth 5.0, un
système antibruit actif, une appli sur smartphone
pour le paramétrer... Il coche vraiment toutes les
cases. Cela peut donc paraître suspect et l’on est
en droit de s’interroger sur ses performances. Nous
l’avons testé pour lever les doutes.
Le Plantronics BackBeat GO 810 est un casque

fort léger presque tout en plastique, mais son
apparence est plutôt réussie et élégante, avec
une qualité de finition d’excellent niveau. Son Pour l’écoute, le Plantronics BackBeat GO 810
arceau d’une structure assez fine fait entendre propose deux modes d’égalisation que l’on peut
quelques craquements, mais tient bien les tests sélectionner à la volée via un bouton sur le casque
de torsions. Ses solides glissières, qui, elles, sont : «Brigth», c’est-à-dire clair, ou «Balanced» un
en métal, coulissent bien tout en ayant des crans peu plus neutre et boomy mais sans trop d’excès.
bien marqués de réglage de hauteur. Sur la tête, On peut utiliser ce casque en Bluetooth aussi
le Plantronics BackBeat GO 810 a de la tenue. Il bien qu’en filaire éteint ou allumé. Il donne ses
s’agit réellement d’un casque nomade et urbain. meilleurs résultats avec l’ANC activé. Il produit un
On peut imaginer courir (pas trop vite quand peu de souffle lorsqu’il est en mode actif, mais
même) en le gardant sur le crâne. Le coussin sous heureusement celui-ci est généralement couvert
son arceau est correctement rembourré et le poids par la musique et se coupe dès que le signal audio
bien réparti. Les coussinets des oreillettes sont de s’interrompt. La restitution n’est pas d’une très
type circum-auriculaires et en mousse à mémoire haute résolution, ses extrémités sont écourtées,
de forme. Ils sont un peu étroits. Les pavillons cependant elle est plutôt bien équilibrée. Elle
auditifs de l’utilisateur sont un peu écrasés et l’on se caractérise par des aigus doux, des graves
peut rapidement ressentir un échauffement. C’est chaleureux et qui ont la pêche, un registre médium
un des rares points qui dénote une conception suffisamment ouvert. L’ensemble est relativement
économique. Néanmoins, le confort et la tenue naturel et sonne bien. Le Plantronics BackBeat GO
sont déjà bien supérieurs à ce que l’on obtient avec 810 fait preuve de beaucoup de savoir-faire. Il est
la plupart des casques supra-auriculaires ou avec réellement plaisant à écouter. Il représente un très
beaucoup de modèles circum-auriculaires de cette
catégorie de prix.
bon choix dans sa catégorie. n
Le Plantronics BackBeat GO 810 est doté de bons Spécifications
•Type : casque circum-auriculaire, sans fil à réduction de
petits transducteurs de 40 mm de diamètre. Son
bruit active
système antibruit (ANC) n’utilise pas un seul, mais
•Liaison : Bluetooth 5.0 SBC ou filaire
deux microphones par oreillette, un à l’extérieur et
•Commandes : boutons physiques et appli de
l’autre à l’intérieur. Ses performances sont loin de
paramétrage
celles fournies par les meilleurs, mais elles s’avèrent
•Transducteurs : 40 mm électrodynamiques
déjà très respectables. Elles nous ont même étonnés
•Réponse en fréquence : 50 Hz à 20 kHz
compte tenu du prix de ce casque. Elles ont une
•Autonomie : jusqu’à 28 h sans ANC, jusqu’à 22 h
légère sensibilité aux effets du vent, mais là encore
avec ANC
cela reste très correct.
•Accessoires fournis : housse de rangement, câble
Il est possible de choisir entre deux niveaux d’ANC
micro-USB de charge, câble mini-jack
dans l’application sur smartphone BackBeat. Pour
•Poids : 189 g
activer (ou désactiver) l’ANC depuis le casque, il faut
appuyer simultanément sur les deux boutons de
volume pendant deux secondes. Cela ne vient pas
Notre avis
intuitivement, mais une fois qu’on le sait, cela passe
tout seul.
ViVent les libellules !
Superbe ! Ou mieux encore!
La Libellule Noire DragonFly Black €99.95 La Libellule Rouge (“DragonFly Red”) €199.95
“Avec la Libellule (“DragonFly”), AudioQuest a “Les Libellules Rouge et Noire (“DragonFly Red and
créé un moyen simple et abordable d’atteindre Black”) figurent parmi les meilleurs exemples d’hifi
le haut de gamme pour une nouvelle génération pour Monsieur Toutlemonde à jamais avoir été
d’auditeurs, ainsi que le produit parfait pour le publiés dans notre revue. Leurs valeurs de quotient
système audio personnel de tout audiophile.” explosent le cadran. ”
—Robert Harley, The Absolute Sound —John Darko, Darko.Audio
Et le top du top !
La Libellule Cobalt (“DragonFly Cobalt”) €299.95
La Libellule Cobalt (“DragonFly Cobalt”) rassemble tout ce que les auditeurs
aiment dans la gamme Libellule (“DragonFly”), le son superbement dynamique
et séducteur, dont elle améliore la mise au point tout en enlevant le duvet et le
brouillard dont l’auditeur n’avait même pas conscience jusqu’à ce qu’il
ne l’entende plus ! La Cobalt dispose de la même tension de
sortie 2.1 capable de tout lire que la Rouge, avec son
contrôle de volume numérique à bit parfait, une
qualité de rendement MQA exceptionnelle et
une compatibilité parfaitement fluide avec les
appareils Apple et Androïd.
Quelques ingrédients importants qui

expliquent la performance de Cobalt qui lui
permet aujourd’hui de créer un précédent en
la matière :
• La puce ESS ES9038Q2M DAC dotée

d’un filtre de phase minimum à coupure
progressive permettant un son plus naturel.
• La micropuce PIC32MX274 microprocesseur réduit

l’appel de courant et augmente la vitesse de traitement de
33% par rapport aux Libellules Noire et Rouge (DragonFlys Black
and Red).
• Un système d’alimentation et de filtrage amélioré, conçu spécifiquement pour

réduire les bruits de fond cellulaires ou encore ceux dus au Wifi ou au Bluetooth.
• Comporte un adaptateur Queue de libellule DragonTail USB-C vers USB-A

modulable. Toutes les Queues de Libellule (DragonTails) utilisent les câbles USB à
teneur en carbone de chez AudioQuest.
DragonFly Le DAC + Preamp + Amp de Casque

Du MP3 au MQA et à la Haute Résolution, les Libellules préservent tout
le corps et toutes la chaleur et la couleur naturelle de votre musique.
Profitez de plus de beauté musicale chez vous et partout où vous choisirez
d’écouter votre musique.
PSB
M4U 8 400 €
PSB Speakers est une marque du groupe canadien
Lenbrook, en compagnie de NAD connu de
longue date pour ses électroniques Hifi et Home
Cinéma, et de Bluesound un champion de l’audio
multiroom, parmi les meilleurs challengers
de Sonos. PSB est avant tout un constructeur
d’enceintes acoustiques, mais il est également
investi depuis plusieurs années dans le domaine
des casques audio. Ce n’est pas la première fois
que nous testons l’un de ses modèles M4U. La
version 8, qui nous intéresse ici, est parfaitement
dans l’air du temps, à la fois sans fil et dotée d’un
système de réduction de bruit (ANC).
Techniquement, le casque PSB M4U 8 est assez branchement filaire, les performances sonores ne
proche du NAD Viso HP70 que nous avons testé sont pas très bonnes. Mais ce n’est pas rédhibitoire,
dans le courant de l’été 2018. Les marques NAD et car d’autres casques ne proposent même pas ce
PSB étant sœurs, ce n’est pas une surprise. Sur le mode pourtant bien pratique lorsque la batterie est
M4U 8, on retrouve d’ailleurs exactement le même à plat. En outre, les choses s’améliorent beaucoup
système de boutons à pression et à glissement que lorsque l’on passe en mode actif sans ANC, que ce
sur le casque NAD. Leur ergonomie est plutôt bien soit en liaison filaire ou Bluetooth. Le PSB M4U 8
pensée et on les repère relativement facilement délivre alors un son musclé, dynamique, avec une
à l’aveugle. Mais alors que les pavés tactiles se aération correcte, des basses qui ont de l’assise. Ce
généralisent, cela semble un peu daté, de même n’est pas un champion de la définition, mais il sonne
que la présence d’une prise micro-USB et non alors de façon assez naturelle et fort agréable.
USB-C pour la recharge ou encore l’absence d’appli Le mode ANC renforce quant à lui les basses. Cela
de paramétrage sur smartphone. donne une impression un peu boomy si l’on écoute
Esthétiquement, en revanche, le PSB M4U 8 est fort et qu’il n’y a pas trop de bruit autour. L’effet
très différent du casque NAD. Il possède un physiologique (façon loudness) est en revanche
large arceau copieusement rembourré, de solides plaisant à faible volume ou si l’on a besoin de
glissières et charnières repliables en inox. Ses compenser les bruits basses fréquences ambiants,
oreillettes associent des boucliers en métal avec des par exemple dans les transports en commun.
coques faites d’ABS et de polycarbonate. Le M4U 8
paraît fort robuste, il a un look bien à lui, sa finition
n
noire mate est de bon goût. C’est un poids lourd
de 349 grammes exactement. Les coussinets bien
Spécifications
•Type : casque circum-auriculaire, sans fil et antibruit
enveloppants et moelleux de ses écouteurs ont une
•Liaison Bluetooth et filaire
ouverture relativement étroite. Ils tiennent chaud
•Codecs audio supportés : SBC, AAC, SBC, AptX HD
tout en assurant un bon maintien.
•Transducteurs : électrodynamiques de 40 mm à large
Sur le terrain, le système antibruit se révèle d’une
bobine mobile, avec optimisation acoustique et électro-
efficacité correcte. L’intensité de la réduction
nique RoomFeel propre à PSB et NAD
de bruit n’est pas extrêmement poussée mais
•Autonomie : 15 heures
immédiatement tangible et appréciable dans un lieu
•Accessoires fournis : mallette de rangement, coussinets
bruyant. On regrette juste de ne pas pouvoir ajuster
de rechange, câble micro-USB, câble mini-jack, adapta-
son niveau ou activer un mode de retour sonore,
teurs avion et jack 6,35 mm
certes parfois gadget, mais désormais courant chez
•Poids : 349 g
les concurrents.
L’esthétique de la restitution sonore est par ailleurs

Notre avis
très changeante en fonction du mode utilisé. En
configuration passive, électronique éteinte avec
Branchez, Ecoutez, Profitez
Récepteur Bluetooth 5.0

Hi-Res pour chaîne hifi
DAC Burr Brown True Native

Ampli Casque
Pré-amplificateur
01 34 50 22 22 - info@elitediffusion.com
SENNHEISER 400 €
Momentum 3 Wireless
Modèle de troisième génération, le Sennheiser Momentum 3 Wireless est un casque
Bluetooth à réduction de bruit qui ne choisit pas la facilité. Coincé entre le champion
WH-1000XM3 de Sony et le récent et toujours très méritant Headphones 700 de Bose,
il prend un chemin plus luxueux mais pas moins technologique, à la manière du PX7
de Bowers & Wilkins. par Guillaume Fourcadier
Fait de métal et de cuir, le Sennheiser Momentum Sennheiser, bien que son Momentum Wireless 3
Wireless 3 est dans la lignée des précédentes ne soit pas aussi massif que les B&W PX ou B&0
créations de la série Momentum. Il n’a pas grand- H9. La structure pliable comporte des charnières
chose à envier au B&W PX ou au B&O H9 entièrement en métal, et le système de pivot des
dans son approche qualitative. Son design est coussinets ne souffre d’aucun jeu. De même, le
immédiatement reconnaissable tout en étant réglage en hauteur de l’arceau se fait dans un
assez universel ; seules des finitions colorées sillon de l’arceau en acier. Même en se faisant
manquent un peu. tyranniser, le Momentum 3 ne risque pas de se
La fabrication est à la hauteur des ambitions de briser. Nous regrettons toutefois que la housse
de transport livrée avec ce casque soit souple,

et non une mallette rigide - une mesquinerie (?)
assez incompréhensible pour un modèle vendu à
ce tarif. Cela est d’autant plus dommageable que
le Momentum Wireless 3 ne se met pas à plat et
occupe donc une place conséquente.
En revanche, le Momentum Wireless 3 offre un
très bon confort, à l’image des anciens modèles.
Les coussinets en cuir sont épais et englobants,
n’exerçant aucune pression excessive sur le crâne ni
fatigue même après plusieurs heures d’utilisation.
Pourtant, l’épaisseur importante des coussinets
dessert légèrement ce casque d’un point de vue
esthétique. Le Sennheiser Momentum Wireless
3 n’est franchement pas discret et ressemble
davantage à un petit modèle Hifi qu’à un casque
Bluetooth dédié au nomadisme.
Une ergonomie des commandes tout en

ambivalence
L’ergonomie des commandes est assez déroutante,

mêlant automatismes et boutons. Le Sennheiser
Momentum Wireless 3 ne s’allume et ne s’éteint que
par le simple fait d’être déplié ou replié. Le principe
est pratique mais non paramétrable. Aucun bouton
n’est présent pour les réfractaires ou pour pallier Spécifications
d’éventuels problèmes. Le casque peut également •Type : casque circum-auriculaire fermé, Bluetooth et
déclencher une pause automatique une fois retiré, antibruit
fonction qui peut cette fois être désactivée via •Liaison : Bluetooth (SBC, AAC, AptX, AptX LL) ou filaire
l’application. On peut relever le comportement un (en actif ou passif)
peu capricieux de cette fonction, qui ne s’avère pas •Connexion Bluetooth multipoint
des plus réactives. Présence d’un balise Tile (pour géolocaliser le casque si
Le reste des commandes incombe aux cinq boutons on l’égare)
alignés en trois groupes sur la tranche arrière •Transducteurs : 42 mm dynamiques
de l’écouteur droit. Le premier bouton permet •Réponse en fréquence en filaire : 4 Hz à 22 kHz
d’activer/désactiver la réduction de bruit, mais •Autonomie : 17 heures avec Bluetooth et réduction de
aussi de déclencher le retour sonore. Le second bruit activée
groupe est le trio boutons de volume et navigation. •Temps de recharge : 2 heures
Ces derniers sont discrets mais manquent un peu •Accessoires fournis : pochette de rangement souple,
d’accessibilité, il nous est souvent arrivé de tâtonner câble mini-jack, câble de recharge USB-C vers USB-C,
pendant de longues secondes pour les trouver à convertisseur USB-C vers USB-A
l’aveugle (lorsque le casque est sur la tête). Enfin, le •Poids : 305 g
dernier bouton permet d’accéder à l’assistant vocal
défini ou de déclencher le mode d’appairage de la
connexion Bluetooth (appui long).
Si le Sennheiser Momentum 3 Wireless ne va pas
aussi loin que le Sony WH-1000Xm3 en matière de Notre avis
codecs audio supportés, il se permet tout de même
d’intégrer l’AAC, l’AptX et l’AptX Low Latency.
Quel que soit le codec, la stabilité du signal reste Construction Ergonomie
exemplaire et les microcoupures du signal audio
sont assez rares.
L’application (Android et iOS) dédiée au Performances Musicalité
paramétrage du Sennheiser Momentum Wireless 3
uuu
est particulièrement simple. Spartiate mais agréable, reproduction des timbres, l’excellent sens du détail
à l’image de ce qui existe chez Bose. Elle permet de et la très bonne ouverture de la scène sonore. Mais,
régler le mode de réduction de bruit active sur l’une sans doute pour plaire à une cible dite «jeune»,
des trois positions disponibles, de gérer la fonction Sennheiser a choisi la voie des basses renforcées.
de retour sonore, d’activer la fonction de pause Cela n’est pas condamnable en soi, mais on sent
intelligente (en retirant le casque) ou d’accéder les transducteurs un peu hors de leur monde,
à l’égaliseur. Ce dernier reste particulièrement comme gonflés par un Bass-Boost. Les graves sont
étrange, ne permettant que d’influencer une donc certes profonds mais un peu traînants. Dans
tendance générale du casque et non de procéder ce domaine, le Sennheiser Momentum Wireless 3
à de petits ajustements locaux, fréquence par n’atteint pas la tenue d’un Sony WH-1000XM3 ou la
fréquence. maîtrise d’un Bowers & Wilkins PX.
Sur le terrain, l’efficacité du système de réduction Les médiums sont légèrement en retrait mais
de bruit est assez exemplaire, efficace et sans réel précis et naturels malgré le petit débordement
défaut. Sa seule faiblesse est de ne pas tout à fait se des basses. A contrario du bas du spectre, cette
hisser au niveau des meilleurs, le Sony WH-1000XM3 gamme de fréquence se comporte de manière
et le Bose Headphones 700 le devançant assez parfaitement linéaire, dans le bon sens du terme.
nettement aux mesures. Les microphones intégrés La reproduction des voix est douce, sans aucun
au casque sont de bonne qualité et délivrent une voile ni aucune acidité. Le registre des aigus est un
expérience efficace en appel téléphonique mains- peu plus accidenté mais pas sans saveur. Sa légère
libres. Toutefois, cette expérience se gâte un peu emphase est ponctuée d’un petit pic, lui laissant un
en environnement bruyant. L’autonomie n’est pas caractère joueur et percutant, parfois un peu trop
non plus dans le peloton de tête, loin de là. Si brillant. Le Sennheiser Momentum Wireless 3 n’est
Sennheiser annonce 17 h, nous sommes parvenus pas le meilleur dans les aigus mais il se permet de
à environ 16 h pendant nos tests en utilisant les rester loin de toute caricature. L’ensemble offre une
codecs AAC et AptX. approche relativement polyvalente mais clairement
plus à l’aise sur les musiques modernes. En l’état,
Un son à fort potentiel entravé par ce casque donne un peu l’impression de vouloir
ses réglages singer la concurrence. Impossible de ne pas penser
au Sony WH-1000XM3 tant les deux signatures
Tout aussi ambivalente que le reste du casque, la sonores possèdent des similitudes. Le Sennheiser
partie sonore fascine autant qu’elle questionne. Les Momentum Wireless 3 semble prendre l’ascendant
transducteurs du Sennheiser Momentum Wireless 3 technique, mais du fait de ses choix sonores, cet
sont performants. Cela se ressent dans l’excellente avantage ne se concrétise pas totalement. n
DACkESS9c38Pro:kHyperstreamkII
SonkHautekDefinitionk3-bl384kHz
DSD-56knatif
Sortiekaudiok3G5mm
cowon1franceGcom Sortieksymétriquek4G4mm
distribué
par
SortiekOptiqueknumérique
Mémoirekjusqu’àk5w-kGo
Autonomiek9Hkenklecture
ÉCOUTEURS
INTRA-AURICULAIRES
SE846
SHURE, à la pointe de la technologie et de l’innovation en matière
d’écouteurs intra-auriculaires, nous présente ici le plus abouti de
ses projets : les écouteurs intra-auriculaires SE846. Plébiscités
par les artistes sur scène pour du monitoring ultra qualitatif comme
par les audiophiles les plus exigeants, personnalisables grâce à des
filtres acoustiques interchangeables, les écouteurs SE846 n’ont pas
fini de faire parler d’eux.
DANS LA MÊME SÉRIE
SE215
SE425
SE535 ÉCOUTEURS SHURE PROFESSIONAL SOUND ISOLATING SE846

Finition translucide, câble amovible 3,5 mm
W E B S T O R E
LES ÉCOUTEURS
AUDIOPHILES
AUDEZE 1000 €
LCD-i3
Gamme pour le moins atypique dans l’univers des écouteurs, la série LCD-i d’Audeze propose
d’intégrer tout le savoir-faire de la marque en matière de transducteurs planaires (orthoplanar)
dans des modèles intra-auriculaires totalement ouverts. Les Audeze LCD-i3 sont les petits
derniers de la fratrie, à mi-chemin entre les iSine 10 à 400 € (que nous avons déjà testés et
adorés) et l’ultra haut de gamme LCD-i4 à 2800 €. Des modèles atypiques et tout en compromis.
Savamment imaginé, le packaging des Audeze Une ergonomie et un confort totalement

LCD-i3 impressionne d’emblée. La petite boite ésotériques
cartonnée, recouverte d’une matière tissée, abrite
une belle cloche de plexiglas. Celle-ci regroupe Si les Audeze LCD-i3 impressionnent par leur
les écouteurs trônant dans un socle en mousse design, ils sont également à la limite du grotesque
thermoformée, ainsi qu’une housse de transport tant ils paraissent démesurés pour des écouteurs
semi-rigide en nylon dans laquelle son rangés tous intra-auriculaires. Le très large transducteur planaire
les accessoires. de 30 mm en impose tout autant qu’il effraie. Au
En plus de leurs embouts en silicone, les moins, la finition est tout bonnement irréprochable,
écouteurs viennent avec 2 systèmes d’accroche marquée par une structure principalement en
complémentaires. Le premier est une excroissance plastique, mais sans aucun défaut. Les prises de
venant se loger dans la conque, peu efficace raccordement vers le câble utilisent sur chaque
ici. Le second est un arceau-tour d’oreille rigide écouteur deux broches classiques, mais s’appuyant
permettant une meilleure tenue. Enfin, les LCD-i3 sur un principe de détrompeur non standardisé.
viennent avec un jeu de trois câbles différents : Le confort est en revanche un gros point noir, voire
un modèle à terminaison jack 3,5 mm, un câble un motif de non-adoption pour certains utilisateurs.
Lightning (Apple), un câble à récepteur Bluetooth La canule, même rétrécie en entonnoir, est
reliant les deux écouteurs. Ces deux derniers particulièrement large. Cette caractéristique vient
câbles adoptent le circuit de traitement sonore s’ajouter au poids important du transducteur en
Cipher d’Audeze. Notons que ces deux câbles sont lui-même provoquant un port souvent déséquilibré,
habituellement vendus seuls à 120 € (Bluetooth) l’écouteur ne cessant vouloir ressortir du conduit
et 150 € (Lightning). Le modèle Bluetooth est auditif. Même avec les arceaux tour d’oreille, le
compatible avec le codec AptX HD et sa batterie constat n’est pas brillant. Ces derniers permettent
permet de tenir un peu plus de 8 h selon nos aux écouteurs de ne pas choir, mais n’empêchent
mesures. pas la canule de se déplacer au gré des plus infimes
mouvements de mâchoires, faisant alors perdre la version Closed-Back, les LCD-i3 ne sont pas
toutes les basses. Quels que soient les embouts tranchants, mais plutôt moelleux, agréables sans
en silicone utilisés, il faut avoir les conduits auditifs faire montre de lenteur.
suffisamment larges. Ces écouteurs sont impériaux dans les genres
L’isolation phonique n’est pas brillante et même musicaux comme le Classique ou le Jazz, tous
presque totalement nulle, mais ce point était les styles aérés et bien mixés. Livrez leur un peu
attendu. Malgré leur structure intra-auriculaire, d’espace, ils le rendent au centuple. C’est simple,
les LCD-i3 sont totalement ouverts sur l’extérieur. les Audeze LCD-i3 proposent une scène sonore
La membrane ne pouvant pas être amortie aussi vaste que les casques Hifi de la marque : la
efficacement, Audeze a choisi de la laisser en performance d’un vrai casque de salon dans un
charge totalement ouverte. Ainsi, l’atténuation des format de poche. Et que dire de leur niveau de
bruits extérieurs est presque inexistante. Et pour détails, de leur capacité à reproduire les plus infimes
ne rien arranger, les fuites de son sont tout aussi nuances ? Ajouter à cela l’excellente performance
importantes. du câble Bluetooth, et ces écouteurs pourraient
bien être les intra-auriculaires parfaits... en matière
Une restitution sonore qui peut atteindre de restitution sonore.
des sommets Presque, car les styles plus énergiques comme
l’électro et le hard-rock montrent un peu les limites
Les performances sonores peuvent se voir sous le des transducteurs planaires. Le problème n’est pas
prisme des deux types de câbles : avec ou sans tant leur technicité que leur signature, un poil trop
le module Cipher. Ce module de traitement va sage pour pouvoir convaincre totalement dans les
clairement influencer la qualité et la signature genres rentre-dedans.
sonore. Les Audeze LCDi3 sont donc de vraies étrangetés
Avec le câble Jack, la sonorité des écouteurs dans le paysage audiophile, des écouteurs tout
paraît assez terne, même sur un bon amplificateur aussi impressionnants que les grands casques
pour casque. Sans être mauvais techniquement Hifi, mais pas tellement adaptés au nomadisme.
ou désagréable, on sent que le potentiel est De grandes concessions, mais aussi d’immenses
encore inexploité. Les basses et médiums sont très qualités.
équilibrés, mais les aigus un peu trop en retrait,
peinant à développer l’espace sonore et l’aération n
en général.
Tout change largement avec l’utilisation du câble Spécifications
Lightning ou du câble Bluetooth Cipher. L’écoute •Type : écouteurs intra-auriculaires planaires ouverts
est presque transfigurée, car beaucoup plus vivante, •Transducteur planaires de 30 mm
mais surtout infiniment plus aérée. Dès lors, la •Amortissement : Châssis anti-vibratoire en magnésium
personnalité des écouteurs peut s’exprimer. À hérité du LCD-i4
l’image des casques planaires de cette gamme •Réseau d’aimants Fluxor et diaphragme Uniforce
de prix, les Audeze LCD-i3 s’affichent comme des •Réponse en fréquence : 10 Hz – 50 kHz
forces tranquilles, avec des basses légèrement mises •Impédance : 20 Ohms
en avant pour gagner en impact. •Sensibilité : 110 dB/mW
Les Audeze LCD-i3 développent alors une signature •Puissance max. admissible : 500 mW RMS
légèrement sombre. La qualité des basses est •Câbles : Modèle standard jack 3,5 mm ; Cipher Light-
indéniablement au-dessus de la mêlée des ning ; Cipher Bluetooth
écouteurs intra-auriculaires, que ce soit en terme de •Embouts en silicone : 3 tailles en silicone lisse, 3 tailles
profondeur ou de détails. Mais surtout, la taille des en silicone strié
transducteurs permet de leur donner une ampleur •Inclus : 3 câbles, housse de transport Nylon, crochets
démesurée, allant bien au-delà du cadre de simples tour d’oreille, Ears Fins (excroissance pour la conque de
écouteurs. Et contrairement à ce qui se pratique l’oreille), outils de nettoyage, clip pour vêtement
habituellement, Audeze choisit avec ces modèles de
ne pas privilégier de bosse dans les bas médiums.
L’écoute est ainsi reposante, mais sait conserver une
certaine énergie et une immense précision dans le Notre avis
bas du spectre.
Les médiums ne sont pas en reste, avec une texture
et une reproduction des timbres à la hauteur des Construction Ergonomie
excellents casques Hifi. Les voix sont précises,
profondes, légèrement placées en avant. Les aigus
sont également très définis, mais légèrement plus Performances Musicalité
doux et vallonnés passés les 6 kHz. À l’image de
l’imposant casque LCD-2, dont nous avons testé
FIIO 500 €
FH7
Écouteurs intra-auriculaires les plus haut de gamme jamais lancés par Fiio, les FH7
ont pour but de faire passer un cap à la marque chinoise. De type trois voies, hybrides,
à cinq transducteurs, les Fiio FH7 comptent se faire une place dans ce qu’on appelle
le segment audiophile tout en bénéficiant d’une forme soignée et en apportant une
modularité poussée de leur signature sonore. par Guillaume Fourcadier
Une forme proche de la perfection Le câble avec connectique MMCX (un des
standards) est tout aussi sérieux dans sa conception.
Dès l’ouverture de leur boîte, les Fiio FH7 font leur Utilisant du cuivre plaqué argent, il est à la fois épais
petit effet. Chaque écouteur est conçu dans un (8 brins) tout en restant étonnamment souple. Son
alliage d’aluminium/magnésium usiné et anodisé connecteur mini-jack est de type coudé avec une
noir, avec un dos parsemé de vaguelettes et cerclé structure entièrement métallique.
d’un petit trait doré pour couronner le tout. Le Le packaging est tout aussi impressionnant puisque
produit est clairement solide voire irréprochable, Fiio propose à la fois deux housses de transport
mais sait garder une certaine élégance. Il faut (l’une en tissu souple, la seconde rigide et en cuir),
également préciser qu’un mélange d’aluminium une petite capsule contenant deux paires de filtres
et de magnésium permet de conserver une très acoustiques, et un jeu de six types d’embouts
grande légèreté tout en profitant de la rigidité de différents pour un total de quinze paires. Les
ce matériau, très utile d’un point de vue acoustique. différents filtres acoustiques ainsi que certains
Les vaguelettes ne sont pas non plus là par hasard, embouts permettent de légèrement jouer sur la
puisque cette structure permet d’absorber les signature sonore du produit.
éventuelles résonances. Le confort est assez réussi. Sans être dans les tout
meilleurs élèves, les écouteurs Fiio FH7 savent également vrai pour les mauvais mixages et les
se faire oublier malgré leur canule relativement mauvais codecs. La personnalité sonore des Fiio
large (mais courte). L’isolation phonique est très FH7, particulièrement le pic dans les aigus, fait
acceptable même si elle ne va pas extrêmement qu’ils peuvent paraître totalement sous-exploités,
loin dans le bas du spectre. Tous les embouts en ternes et même sifflants si la piste est mal codée ou
silicone se valent à ce niveau, il faudra privilégier les enregistrée.
modèles à double frange ou en mousse à mémoire L’utilisation des filtres acoustiques qui viennent se
de forme si l’on veut obtenir la meilleure isolation visser sur les canules module très légèrement la
phonique. personnalité sonore des écouteurs en jouant sur les
basses et les aigus. Si les différences de signatures
Une sonorité riche, joueuse et intransigeante sont effectives, elles restent discrètes. Le filtre
des basses n’atténue pas le pic à 8-10kHz, et le
Les écouteurs Fiio FH7 combinent deux paires de filtre des aigus ne propose qu’un petit surplus de
transducteurs à armature équilibrée pour les aigus clarté dans les haut-médiums et aigus. Le constat
et médiums avec un transducteur dynamique doté est le même pour les embouts. Dans ce cas, les
d’une membrane en béryllium pour les basses. modèles nommés mid-centric sont peut-être les
Il ne faut pas bien longtemps pour constater que le plus intéressants. Ils rehaussent très finement le
pari de Fiio est réussi, du moins en ce qui concerne niveau des médiums, permettant aux écouteurs
la qualité pure. La signature de base (filtre neutre d’apporter un peu de profondeur à la scène sonore,
et embouts en silicone classiques) est très régulière et de devenir encore un peu plus neutres sans être
dans les basses et les médiums, voire légèrement plus froids. Les petits surplus de basses ou de clarté
descendante, avec une excellente extension dans apportés par les filtres et embouts accentuent
le bas du spectre. Les Fiio FH7 descendent bas, ou corrigent légèrement, ce qui peut déjà faire la
de manière très propre et naturelle. Le son paraît différence.
beaucoup plus articulé que celui des écouteurs Difficile de ne pas recommander les Fiio FH7 tant
hybrides habituels, moins mou, moins imprécis. La ils paraissent ne rien devoir au hasard, que ce soit
transition basses/médiums entre le transducteur sur la forme ou sur le son. Sans être forcément les
dynamique et les transducteurs à armature balancée références absolues dans cette gamme de prix, ils
(ou équilibrée) se passe sans aucune impression comptent clairement parmi ce qui se fait de plus
de chevauchement de fréquences, un phénomène intéressant et de plus complet.
pourtant courant chez les concurrents. Le registre
aigu est particulièrement clair et précis, plutôt mis
n
en avant même si nous ne notons pas d’agressivité
excessive. Seul un pic vers les 8-10 kHz le laisse Spécifications
•Type : écouteurs intra-auriculaires hybrides trois voies
parfois déborder et siffler (ou chuinter) sur des styles
•Corps en alliage d’aluminium et magnésium
musicaux très tranchants comme le métal.
•Transducteurs : 1 dynamique avec membrane béryllium
D’une manière générale, les Fiio FH7 offrent un
13,6 mm pour les basses, 2 transducteurs à armature
son détaillé, précis, avec une bonne séparation des
équilibrée pour les médiums, 2 transducteurs à armature
instruments. La scène sonore est assez profonde,
équilibrée pour les aigus
mais pas extrêmement large. La force des Fiio FH7
•Connectique MMCX
ne réside justement pas dans leur scène sonore ou
•Réponse en fréquence : 5 Hz – 40 kHz
leur niveau de détails mais dans leur musicalité et la
•Impédance : 16 ohms
très grande justesse des timbres.
•Sensibilité : 111 mW
Avantage ou inconvénient, ces écouteurs sont
très dépendants de la qualité de la source et
de la qualité du mixage. Si la lecture en sortie
d’un smartphone fournit déjà un bon résultat,
une utilisation sur baladeur audiophile va faire Notre avis
monter leurs qualités de plusieurs crans. Testés
principalement à partir du baladeur Fiio M11,
les FH7 ont pu s’exprimer pleinement, là où une Construction Ergonomie
utilisation en sortie de smartphone laisse des basses
et un niveau de séparation des instruments plus
brouillons. Ces écouteurs ne vont presque rien Performances Musicalité
pardonner, ils révèlent facilement les limites d’une
carte son ou d’un amplificateur casque. Cela est
PERIODIC AUDIO
Carbon (C-6)
Periodic Audio a une philosophie unique, celle
de décliner un même design d’écouteurs intra-
auriculaires en plusieurs modèles, en utilisant
des transducteurs à membranes plus ou moins
haut de gamme. Le principe est très intéressant
et plutôt efficace, les trois premiers modèles
Magnesium, Titanium et Beryllium ayant
chacun des spécificités différentes à l’écoute.
Les Titanium sont d’ailleurs déjà passés entre
nos murs pour un test. Petits derniers, les
Periodic Audio Carbon auxquels nous nous
intéressons maintenant sont les plus haut de
gamme. Leur tarif s’établit à pas moins de
400 €
400 Euros. par Guillaumme Fourcadier
Les Periodic Audio Carbon (C) présentent le même jazz ou la musique classique. Leurs transducteurs
design et la même fabrication générale que leurs dynamiques laissent un grain reconnaissable, une
petits frères dans un coloris noir mat. Mais surtout, touche analogique dans cette gamme de prix
ils possèdent des transducteurs à membrane en envahie de modèles à transducteurs à armature
polymère propriétaire surmontée d’une surcouche balancée.
de 8 microns en diamant industriel, aussi appelé
carbone amorphe. Cette couche particulièrement Les aigus sont également en avant mais de manière
légère et rigide permet une réponse en fréquence un peu plus discrète, moins spectaculaire que le
étendue et une très bonne réactivité acoustique. grave. L’emphase est suffisante pour conserver une
L’assemblage est sérieux, la coque en très bonne dynamique et une très bonne clarté,
polycarbonate massive et le design éprouvé. Il reste mais reste assez maîtrisée pour ne pas devenir
dommage de ne pas proposer un câble détachable, sifflante. On peut leur reprocher une représentation
mais les intra-auriculaires de Periodic Audio sont sonore un peu resserrée et un niveau de détails
garantis 5 ans. inférieur à ce qu’offrent les meilleurs modèles, mais
Le confort est plus que correct. Sans faire partie des les Periodic Audio Carbon semblent cultiver cela
meilleurs dans ce domaine, ces écouteurs combinent pour mieux se concentrer sur l’émotion et les
une bonne tenue et un poids réduit. La marque sensations. Voilà des écouteurs qui développent
propose trois variétés d’embouts pour tous les goûts l’approche musicale avant de penser à la
: silicone simple, silicone double frange, mousse démonstration technique.
à mémoire de forme. Pour aller de pair, l’isolation
n
phonique est bonne malgré une canule assez
courte. Pour une isolation maximale, il est toutefois Spécifications
recommandé d’utiliser les embouts en mousse. •Impédance : 32 ohms
•Sensibilité : 98 dB SPL/1 mW
La sonorité des Periodic Audio C est •Puissance max. : 200 mW en continu
particulièrement atypique dans cette gamme de •Réponse en fréquence : 12 Hz à 38 kHz
prix. Là où la plupart des modèles haut de gamme •Isolation phonique max (avec embouts mousse) :
choisissent une certaine neutralité, les Carbon 31,3 dB
imposent leur caractère dans une approche avec •Poids : 9,3 g l’ensemble
une réponse en fréquence en «V» (physiologique) •Câble : 1,5 m non détachable avec prise mini-jack
très maîtrisée. Percutantes ou très rondes et •Accessoires fournis : boîte métallique de rangement
enveloppantes selon les situations, les basses des accessoires, 3 paires d’embouts en silicone (médical),
descendent très bas et paraissent s’adapter à 3 paires d’embouts en mousse à mémoire de forme, 3
toutes les situations. Si le morceau est sage, ces paires d’embouts double frange en silicone, adaptateur
intra-auriculaires peuvent le rester, si le morceau jack 6,35 mm, adaptateur avion
s’emballe, les Periodic Audio Carbon peuvent
déclencher une tempête sans se fatiguer. Clairement
Notre avis
à l’aise pour restituer les musiques modernes,
ils s’accordent pourtant très bien aussi avec le
té
éli e
çu A
fid on ®t . re
t c dra fai
e
ut . en va oir- lle.
ur tem le K av ne
ha de rfai xti n s tion
len ® pa et te d’u ep
de sp th se xc
sa too nium spo le e
n
sig
e i di ica
ut ue
to Bl alum ifa us
de ns te e , V m
da ein ntr urs lité
e ue enc xe e arle qua
int iq
rd ne lu t-p ne
ce no o, u x de au r u
ue sl au e h ou
En tiq z O éri t d .. p
hé e at n e.
st uvr m ica air
L’e co ses fabr ten
Dé ec ine cen
av ig ue
r
l’o esq
pr
- Conception Positive World -
SHURE 500 €
SE535 + BT2
Nous avons déjà présenté en test le module Bluetooth BT1 de Shure en compagnie des
écouteurs Shure SE215. Il s’agit d’un module qui se branche sur la plupart des écouteurs munis
de connecteurs de type MMCX et les transforme en écouteurs sans fil. Naturellement, ce module
est parfaitement adapté aux écouteurs Shure. Il présente l’avantage d’une approche modulaire,
certainement plus durable, car évitant d’avoir à jeter le tout lorsqu’un des éléments est en
panne. Pour cette raison, nous lui avons décerné un de nos très rares ON-zegreen Award. Nous
nous intéressons maintenant à la version BT2 de ce module Bluetooth qui gagne notamment le
support du codec audio AptX HD. Pour bien cerner ses performances, nous l’avons associé aux
écouteurs haut de gamme Shure SE535. par Pierre Stemmelin
Pour ce test, nous disposions du module Shure BT2 parallèles. Cela apporte un meilleur équilibre. Le
(RMCE-BT2) et du modèle BT1 (RMC-BT1) afin de boîtier du BT2 est légèrement plus gros. Il se dote
pouvoir les comparer. Lors de notre premier essai, d’une attache façon trombone pour se fixer à un col
nous regrettions que le BT1 se limite au codec de chemise par exemple. L’autonomie passe à 10
audio de base, SBC. Cette lacune est totalement heures contre 8 heures auparavant.
comblée avec le BT2 puisqu’il gagne le support des
codecs AAC, AptX, AptX LL (Low Latency, évitant les Shure SE535 : des oreillettes semi-pro
décalages entre image et son quand on regarde une basées sur des triples transducteurs à
vidéo) et AptX HD (Haute Définition). armature balancée bien optimisés
Les deux modules se différencient aussi par leur
structure. Sur le BT1, le boîtier intégrant la batterie Les SE535 sont des écouteurs haut de gamme
est monté «en série», sur l’axe du câble destiné à typiques de chez Shure. Ils prennent la forme
relier les deux écouteurs. Sur le BT2, il constitue d’oreillettes de scène pour les musiciens, comme
une liaison en «Y», avec les sorties des câbles moulées sur-mesure. Chacun remplit toute la
pour l’écouteur droit et le gauche côte à côte et conque de l’oreille de l’utilisateur. Le câble de
liaison, que ce soit pour la version filaire ou celui du Cet ensemble Shure SE535 + BT2 est un peu cher
module Bluetooth, est muni d’une gaine à mémoire dans l’absolu. Il n’est pas encore true wireless (il
de forme. Il passe par-dessus le pavillon auditif afin faudra attendre le printemps pour voir les premiers
d’assurer un meilleur maintien. écouteurs de ce type dans la gamme Shure). Mais
De par leur principe, ces écouteurs intra-auriculaires il a des arguments et des atouts que l’on ne trouve
sont assez intrusifs, ce qui peut constituer une gêne pas ailleurs.
pour certains utilisateurs. Le premier enfilage n’est n
pas évident. Il faut prendre le coup de main, mais
une fois que les Shure SE535 sont bien en place, ils
assurent un bon niveau de confort et une isolation
phonique très élevée.
Ces écouteurs, fidèles à leur esprit pro, sont
en outre fournis avec un très grand nombre
d’accessoires, dont pas moins de 9 paires
d’embouts différents en plusieurs sortes de mousses
à mémoire de forme, en silicone ou encore à triple
frange.
À l’écoute, les Shure SE535 se montrent à la
fois extrêmement transparents et doux. Leur
registre médium est l’un des plus beaux du genre,
particulièrement riche et nuancé. Les extrémités
du spectre sont un peu en retrait. Néanmoins,
la restitution ne manque pas de chaleur ni de
consistance tandis que les graves sont rapides. Les
aigus sont également capables de révéler beaucoup
de détails tout en se faisant discrets. La restitution
sonore présente une superbe homogénéité Spécifications
et surtout donne une sensation d’espace, de •Type : écouteurs intra-auriculaires Shure SE535 avec
profondeur et de relief assez étonnante de la part module Bluetooth Shure RMCE-BT2
d’écouteurs intra-auriculaires. •Transducteurs : 3 transducteurs à armature balancée
Les Shure SE535 sont vraiment des modèles à par écouteur, 2 pour le grave et un pour l’aigu
part, certes typés et atypiques, mais dotés de •Impédance : 36 Ω
caractéristiques audiophiles que l’on rencontre •Sensibilité : 119 dB SPL/mW
rarement. •Réponse en fréquence : 18 Hz à 19 kHz
•Isolation phonique : jusqu’à 37 dB
Un nouveau module Bluetooth bien adapté et •Module BT2 : Bluetooth 5.0, 10 h d’autonomie, com-
qui pousse plus loin la définition patible SBC, AAC, AptX, AptX LL, AptX HD, connectique
standard MMCX
Nous avions déjà beaucoup aimé le module •Accessoires fournis : câble de recharge micro-USB,
Bluetooth Shure BT1, tout en regrettant que la câble mini-jack avec commandes et microphone, 9 paires
définition de sa restitution sonore ne soit pas plus d’embouts (en silicone, en mousses à mémoire de forme
poussée et qu’il se limite au codec audio de base, et triple frange), étui de rangement semi-rigide, 3 adap-
le SBC. Le module Shure BT2 s’affranchit de cette tateurs (avion, jack 6,35 et atténuateur), pince cravate,
limitation. À partir d’une source ne supportant que curette de nettoyage.
le codec AAC, comme les iPhone, la différence •Poids : 3 g environ par écouteur, 25 g les deux écou-
à l’écoute par rapport au BT1 est assez ténue et teurs avec le module BT2
presque insignifiante. En revanche, à partir d’un •Prix : 499 € pour le pack SE535+BT2, 419 € pour les
smartphone Android utilisant l’AptX ou mieux SE535 seuls, 119 € pour le BT2 seul
l’AptX HD, le rendu sonore devient nettement plus
clair, aéré, avec un surcroît de détails autant dans
le registre médium que dans les aigus. Les voix ont
plus de présence. L’ensemble du message musical Notre avis
et la ligne mélodique gagnent en propreté et en
aération.
Par ailleurs, le module BT2 est bien adapté aux Confort Ergonomie
SE535. Il leur apporte ce petit supplément de
chaleur et d’assise dans le bas du spectre qui
manque parfois à ces écouteurs lorsqu’ils sont Performances Musicalité
associés à certaines sources en liaison filaire. Le
mariage est harmonieux.
DECADE
Pour/le/plaisir/des/oreilles,/choisir/la/Reference
LINEAR
Distributeur/officiel/en/France
contact@nextaudio.fr///nextaudio.fr
LES SOURCES
AUDIOQUEST
DragonFly Cobalt
L’AudioQuest DragonFly Cobalt ressemble à
une grosse clé USB revêtue d’une luxueuse
peinture métallisée de carrosserie automobile.
Mine de rien, il s’agit d’un vrai petit appareil
audiophile intégrant un DAC USB et un
ampli casque puissant. C’est le troisième du
300 €
nom : il s’ajoute aux DragonFly Red et Black
déjà présents au catalogue de la marque
américaine et gagne plusieurs améliorations. du volume de type Bit Perfect sur 64 bits pour éviter
par Pierre Stemmelin toute perte de résolution même à faible niveau,
ainsi qu’à un ampli analogique ESS Sabre 9601 dont
L’AudioQuest DragonFly Cobalt reprend le format le niveau de sortie est de 2,1 volts.
de ses prédécesseurs DragonFly Black et Red, dans
une version légèrement miniaturisée et affinée, avec On le voit, l’AudioQuest DragonFly Cobalt est
un corps en métal revêtu d’une superbe finition minuscule et néanmoins bourré de matière grise
bleu cobalt nacré (comme sa référence l’indique). audiophile. Est-ce que cela s’entend à l’écoute ?
Il conserve les mêmes équipements : d’un côté un Nous répondons immédiatement par l’affirmative.
port USB type A mâle et de l’autre une prise mini- Nous avons notamment essayé le Cobalt avec les
jack 3,5 mm femelle. En complément, il est livré avec casques orthoplanar Audeze LCD2 Closed-Back et
un adaptateur USB de type C de grade audiophile Quad Era-1. Il se singularise immédiatement par
(conducteurs à faible teneur en carbone) de chez son haut degré de résolution. AudioQuest déclare
AudioQuest, qui permet le raccordement à un à son propos : «un son séducteur et d’une beauté
appareil Android, par exemple. Il est aussi possible naturelle – en y enlevant le duvet et le brouillard
de le brancher sur un appareil iOS, mais pour ce dont l’auditeur n’avait même pas conscience jusqu’à
faire il faudra acheter un adaptateur Lightning en ce qu’il ne les entende plus». C’est dit de façon
supplément. poétique, mais assez vrai. Cette carte son de poche
apporte une transparence surprenante, tout en
L’AudioQuest DragonFly Cobalt est une mini carte alliant fluidité, douceur et luminosité dans le haut du
son qui permet de transformer un ordinateur spectre. Elle ne force pas le trait, sa dynamique n’est
(PC, Mac et même Linux), un smartphone ou pas exacerbée, mais elle explore également bien le
une tablette en une source audiophile. Sa sortie bas du spectre jusqu’à ses tréfonds. La restitution
mini-jack peut aussi bien alimenter un casque sur nos casques orthoplanar a une belle ampleur,
audio haut de gamme qu’attaquer une chaîne de la consistance et de la maîtrise dans les graves.
Hifi. Son fonctionnement est simplissime. Il suffit L’image sonore est bien construite, à la fois très
de le brancher au port USB de la source pour qu’il détaillée, stable, aérée et en relief. L’AudioQuest
soit prêt. Il est «plug’n play», c’est-à-dire qu’il ne DragonFly Cobalt tient donc ses promesses
nécessite pas l’installation de pilotes. audiophiles. n
Le Cobalt est le plus avancé techniquement
de la série DragonFly d’AudioQuest. Il intègre Spécifications
un nouveau convertisseur ESS Sabre 32 bits •Type : DAC-USB et ampli casque
(ES9038Q2M) doté d’un filtre à pente douce pour •Connectique : port d’entrée numérique USB-A, prise de
éviter les rotations de phase et duretés dans le haut sortie analogique mini-jack
du spectre. Son processeur Microchip PIC32MX274 •Résolution native supportée : PCM jusqu’en
est 33 % plus puissant que celui du DragonFly 24 bits/96 kHz, MQA
Black. Il met en œuvre l’algorithme «StreamLength •Niveau de sortie : 2,1 volts
asynchronous-transfer» et la technologie •Accessoires fournis : housse de protection en cuir, câble
«monoClock», spécialement développés pour adaptateur USB-C
AudioQuest par Gordon Rankin, grand spécialiste •Dimensions : 57.5 x 18.6 x 11.9 mm
de l’audionumérique. Ces procédés ont pour but
d’apporter une réduction drastique du jitter et de
limiter fortement les interférences dues aux ondes
Notre avis
Wi-Fi, Bluetooth ou cellulaires.
Ces circuits sont associés à un contrôle numérique
Ce magazine vous est offert par
mag.fr
Plus de
1000enTESTS
ligne
COWON
Plenue R2
Évolution du Plenue R aujourd’hui un
peu vieillissant, le baladeur audiophile
Cowon Plenue R2 se propose de garder
les qualités ergonomiques de son aîné
tout en bénéficiant d’entrailles largement
modernisées, à commencer par sa section
audio. Malgré cette modernisation il reste
non connecté. Pour un appareil à presque
600 euros, cette approche n’est-elle pas
trop passéiste ? Cowon compte bien
nous prouver le contraire.
Un baladeur audiophile compact, métallique

et simplissime
580 €
Esthétiquement très proche du Plenue R, le Cowon
Plenue R2 hérite de sa solide carcasse tout en
aluminium usiné et légèrement anguleuse à la base.
Un choix de design assez élégant, ni trop ancien ni
vraiment moderne, mais surtout pas trop imposant Interface et navigation vieillotte mais
(même si cela reste subjectif). totalement éprouvée
Deux petits éléments amusants viennent vraiment
différencier le produit. Le premier est son dos en Pour ce qui est de l’interface tactile, Cowon fait du
plastique strié, bien plus agréable en main qu’il ne Cowon et n’en démord pas. L’interface est d’une
semble l’être sur de simples visuels. Le second est le simplicité presque désarmante, réduite à l’épure,
bouton de démarrage cerclé d’un anneau de LED, totalement centrée autour du lecteur musical. À
incrusté dans une encoche ajourée. En plus d’être partir de ce lecteur, il est possible d’accéder à la
esthétique, l’anneau lumineux sert d’indicateur sur navigation (par dossiers, artistes, albums, etc) ou
l’état du baladeur via un code couleur. aux réglages de lecture et de son (gains, égaliseurs,
La disposition des boutons, uniquement placés sur etc.). Si le côté non connecté ne vous rebute pas,
la tranche droite, est un choix pragmatique, mais le Cowon constitue un choix tout à fait valable
nous aurions aussi apprécié un système de molette ergonomiquement.
de volume comme sur les lecteurs Cowon Plenue La qualité de l’écran est correcte, en tous cas en
plus haut de gamme ou les baladeurs type Fiio M11. progrès, mais celui-ci est surtout bien plus réactif
Au moins cette disposition rend-elle la navigation que ceux des anciens modèles comme le Plenue R
à l’aveugle simplissime. Grande nouveauté, la ou même le Plenue D2. Il n’atteint pas le niveau de
marque introduit enfin un port USB-C, signe de réactivité de l’écran d’un Fiio M11, c’est pourquoi
modernisation. Le seul vrai regret tient finalement décrire l’expérience comme parfaite serait très
à l’absence de prise symétrique en 4,4 mm, plus exagéré, mais aucun bug ni aucune lenteur vraiment
moderne que la 2,5 mm toujours utilisée par le frustrante ne viennent gâcher l’expérience.
Plenue R2. La lenteur vient malheureusement de la vitesse
de transfert de l’appareil, lorsque l’on télécharge mauvais mixages mais n’imposant pas le même
les fichiers de musique depuis un ordinateur ; en niveau de transparence ni le même niveau de
pratique, elle n’excède jamais 25 mo/s. Nous faisons détails. Le Fiio M11 est plus comparable au Plenue
le même constat de lenteur pour la mise à jour de la R2 car au moins aussi bon techniquement, sonnant
bibliothèque. un peu plus large à défaut d’être vraiment aussi aéré
L’écran très simple et l’interface peu énergivore du et maîtrisé. Le Cowon est plus précis dans les aigus,
Plenue R2 permettent à Cowon d’annoncer 20 h le Fiio tire davantage sa force des médiums.
d’autonomie. En alternant sur un casque Hifi assez Notons enfin qu’à l’instar de la plupart des
sensible (Focal Stellia) et différents écouteurs intra- baladeurs modernes, le Cowon Plenue R2 est
auriculaires, nous avons atteint environ 18 h, une développé autour d’un étage de sortie analogique
autonomie bien supérieure aux 10 h du Fiio M11 à de topologie symétrique. Si le passage à cette
usage équivalent. connectique ne transcende pas l’écoute, il
l’améliore indubitablement par rapport à la prise
Un son bien amélioré après le débridage jack 3,5 mm asymétrique. Le son est un peu plus
impératif précis et plus dynamique, mais surtout un peu plus
ample.
Première opération indispensable avant l’écoute : Notons enfin que l’égaliseur graphique 10 bandes
passer le baladeur en zone «Hors UE» dès le premier très avancé reste l’une des forces du Cowon Plenue
démarrage. En effet, la législation européenne fait R2. Bien géré et précis, il permet d’aller un peu plus
que le niveau de sortie max., si réglé en «Zone UE», loin sur ce point que la moyenne des baladeurs de
est très limité voire presque anémique, rendant cet ordre de prix. En revanche, la fonction Bluetooth
l’appareil à peine plus puissant qu’un smartphone est de son côté totalement gadget, utilisant une
et l’empêchant d’alimenter correctement un gros antique puce 3.0.
casque énergivore. Le Cowon Plenue R2 n’est certes pas un sommet
Une fois «débridée», la sortie audio est déjà de modernité, mais, si le tout-connecté ne vous
parfaitement capable d’alimenter la majorité des intéresse pas, il fait clairement partie des excellents
casques Hifi du marché. À ce titre (particulièrement élèves. Bien construit et très endurant, il se permet
vrai pour la sortie symétrique 2,5 mm), le Plenue d’être particulièrement technique et maîtrisé sur le
R2 est sensiblement plus puissant que le Plenue R,
lequel manquait un peu de coffre en comparaison.
plan sonore. n
Cowon s’est largement remis à niveau sur ce point. Spécifications
Passant d’une simple puce Texas Instruments à un •Type : baladeur audiophile Hi-res
montage en Dual-Dac (un Dac par canal) de puces •Convertisseur : Dual-Dac Cirrus Logic CS43131
Cirrus Logic, les circuits audio font un petit bond en •CPU : Cortex A9 1,2 GHz
avant en matière de performances sonores. C’est •Fichiers supportés : PCM jusqu’en 32 bits/384 kHz,
simple, le Plenue R2 gagne en dynamique et en DSD256
aération. À l’oreille, cela se traduit par une sonorité •Rapport signal/bruit : 136 dB (symétrique), 130 dB (asy-
très claire sans être métallique, bien détaillée et métrique)
d’une bonne neutralité, une signature typique •DHT+B : 0,0005% (symétrique), 0,0004% (asymétrique)
de puces Cirrus Logic bien gérées. Le Plenue R2 •Diaphonie : -148 dB (symétrique), -128 dB (asymétrique)
présente ainsi un fabuleux niveau de micro-détails •Stockage : mémoire interne 128 Go, extensible par carte
tout en proposant une scène sonore cohérente et microSD
assez profonde, sans être démesurément ample. •Autonomie : 20 h annoncées
Notre seul regret concerne le niveau d’impact dans •Dimensions : 61,5 x 112,9 x 13,9 mm
les basses, pas aussi marqué et autoritaire qu’avec •Poids : 154 g
certains autres modèles de cette gamme de prix.
Cette touche «Cirrus Logic» se traduit également
par un léger boost de brillance, faisant s’écarter
le Plenue R2 d’une neutralité totale - un parti pris
qui rebutera certains utilisateurs – différenciant cet Notre avis
appareil du Fiio M11 et surtout du modèle iBasso
DX160. Bien qu’il soit lui aussi doté de puces
Cirrus Logic en Dual-Dac, l’iBasso est à l’opposé Construction Ergonomie
du Cowon pour ce qui est de la signature sonore.
Le Plenue R2 est particulièrement intransigeant,
révélant largement les micro-détails et les défauts Performances Musicalité
d’un enregistrement. L’iBasso DX160 est plus
chaleureux, plus doux, pardonnant mieux les
FIIO
M11
Figure de la démocratisation du baladeur
audiophile avec son X3 sorti en 2013, Fiio
garde l’image d’une marque attachée au
rapport qualité-prix bien qu’elle ait élargi
ses tarifs. Son dernier produit en date, le Fiio
M11, est la promesse d’un baladeur connecté
enfin irréprochable, loin des modèles poussifs
ou buggés des premières générations. Pas
besoin d’amplificateur optionnel ou d’aller
modifier son système pour un résultat
convenable, tout est clé en main. Pari tenu ?
500 €
Il ne pourrait certes pas totalement passer pour
un smartphone, mais le Fiio M11 y ressemble tout
de même fortement. Son bel écran tactile de 5,15
pouces presque sans bordures offre une expérience
très proche de celle proposée par nos téléphones
modernes. Néanmoins cet élément passé, le produit
est bien plus épais et plus dense également. Le Fiio M11 se base sur une puce Exynos 7872 pour
Pas aussi luxueux ou bien fini que les baladeurs propulser son système, une référence correcte pour
très haut de gamme d’Astell & Kern, le Fiio M11 les smartphones à moins de 200 euros, mais bien
dégage déjà un haut niveau de finition. En plus plus puissante que tout ce qui existe sur les autres
d’une tranche droite anguleuse mais élégante baladeurs connectés.
intégrant la molette de volume et les boutons de Le premier démarrage effectué, nous découvrons
navigation, nous retrouvons au dos un motif fibre l’interface maintenant un peu vieillotte d’Android
de carbone. Le baladeur est sobre, bien construit 7.0, toutefois bien suffisante pour ce type de
et intelligemment étudié. Il ne révolutionne rien sur produits. Une fois sur l’écran d’accueil, nous
la forme mais apporte un véritable condensé de pouvons choisir deux options : continuer en mode
bonnes idées. Android, ou passer en mode Pure Music. Pure
Music provoque un basculement de l’interface
Un baladeur audiophile tournant sous vers l’application de lecture musicale Fiio, tout en
Android 7.0 coupant tous les autres services Android. Le logiciel
est alors totalement seul à exploiter les ressources
Le Fiio M11 est donc un baladeur audiophile du baladeur et ses fichiers locaux. En théorie, cela
connecté s’appuyant sur le système Android permet de gagner en autonomie et en qualité
7.0 en y ajoutant une surcouche maison. Cette sonore. En pratique, les gains sont très faibles mais
nuance de taille fait qu’il n’intègre pas le Google tout de même présents. Le baladeur dispose de
Playstore mais un store dédié, triant sur le volet 32 Go de mémoire interne pour les fichiers locaux,
quelques applications de streaming musical. Il est extensible via deux ports pour cartes micro-SD.
alors très facile d’installer Tidal, Qobuz, Deezer,
ou des services n’utilisant pas la qualité audio L’audio Hi-res jusqu’en 32 bits/768 kHz
lossless comme les géants Spotify et Apple Music. et DSD256 natif
En dernier recours, il reste possible d’installer des
applications qui ne font pas partie de la sélection en Côté son, l’accent est mis sur la modernité avec
copiant leurs fichiers .apk sur le baladeur. l’utilisation de deux convertisseurs AKM4493EQ
montés en dual dac (un par canal). Le Fiio M11 tout simplement digne des plus grands. Le seul
est ainsi armé pour lire n’importe quel fichier bémol est qu’avec sa technicité, il ne pardonne pas
PCM jusqu’en 32 bits/768 kHz et DSD256 en natif. les mauvais enregistrements et met facilement en
Sa structure d’amplification puissante sépare avant les faiblesses d’un codage audio compressé.
totalement la partie symétrique (sorties jack 4,4 Très à l’aise avec les casques nomades et les
mm et 2,5 mm) de la partie asymétrique (jack 3,5 écouteurs, le Fiio M11 brille particulièrement avec
mm). En plus de ses capacités en mode filaire, le les bons casques Hifi en se substituant facilement à
Fiio M11 intègre une puce Bluetooth avec support une configuration de salon. Sa puissance en sortie
des codecs audio LDAC, LHDC et AptX HD, tous asymétrique est largement suffisante pour la grande
gérés de manière très stable. Il propose également majorité des modèles. Pour les fortes têtes, la sortie
un mode Dac USB-C pour l’utiliser en carte son, asymétrique permet d’apporter à la fois plus de
une sortie audionumérique coaxiale et une sortie puissance et d’aération à l’écoute ; seuls quelques
analogique Ligne (sur la prise jack 3,5 mm) ainsi très rares casques planaires et quelques casques
qu’une compatibilité Airplay, DLNA et Fiio Connect, dynamiques de haute impédance le mettront à
permettant de contrôler le baladeur depuis un genoux.
smartphone et de s’en servir comme lecteur de Difficile de reprocher grand-chose au Fiio M11 tant
musique en réseau pour une chaîne Hifi. En résumé il cumule les bons points et évite les écueils. Seuls
ce produit est ultra complet, presque irréprochable les adeptes de convertisseurs (type Burr Brown) ou
dans son approche. amplificateurs plus typés n’y trouveront pas leur
Un baladeur et lecteur réseau pointu, aux

compte.
n
qualités musicales indéniables
Spécifications
À l’usage, la navigation est vraiment proche •Type baladeur audiophile connecté
d’une expérience smartphone. L’écran tactile est •Soc Exynos 7872
parfaitement réactif tout en flattant la rétine, mais •Convertisseurs : 2 AKM4493EQ en dual dac
c’est surtout la fluidité de la navigation qui nous •Ecran tactile multipoints 5,15 pouces en 720 x 1440
enchante. Le baladeur reste imperturbable, quelle (ratio 18:9)
que soit la situation ou les fichiers en lecture. En •Fonction DAC USB (carte son externe) fonctionnant
l’état, la seule limitation peut venir de la version jusqu’en 32 Bits/384 kHz
Android 7.0 qui commence a être un peu datée. •Fichiers pris en charge : PCM 32 bits/768 kHz et DSD256
Pour les amoureux des réglages, le Fiio M11 •Mode All To DSD : conversion de tous les types de for-
intègre une petite palette de possibilités de mat en DSD
personnalisation, que ce soit le réglage du filtre •Égaliseur graphique 10 bandes
passe-bas en sortie de Dac ou encore l’égaliseur •Codecs Bluetooth : SBC, AptX, AptX HD, LDAC, LHDC
graphique, simple mais efficace. Citons le •Wi-Fi en 2,4Ghz et 5Ghz
surprenant mode «All to DSD», lequel transforme •DLNA, Airplay, Fiio Link
un fichier PCM en DSD avant son décodage par les •32 Go de mémoire interne
convertisseurs. Une fonction qui paraît proche du •Double port micro-SD
gadget, mais s’avère intéressante car elle apporte •Sortie audionumérique coaxiale
une sorte de clarté supplémentaire à l’écoute. •Branchement USB-C
L’application Fiio Music ne possède pas la plus •Batterie : 3800 mAh
moderne des interfaces, mais son fonctionnement •Autonomie : jusqu’à 13 h en asymétrique
est simple, toujours clair. Acheter ce baladeur Recharge rapide (Qualcomm Quick Charge 2.0) : 2 heures
uniquement pour la lecture en local sur une chaîne 30 min
est déjà intéressant. Quant aux applications de
streaming classiques, elles sont toutes parfaitement
supportées. Quelques bugs demeurent, mais
généralement imputables aux applications et non Notre avis
au baladeur.
D’un point de vue sonore, le Fiio M11 fait partie
des très bons élèves. Sans être le meilleur de Construction Ergonomie
tous, il constitue une fabuleuse proposition,
particulièrement pour sa gamme de prix. Le rendu
sonore est sans fantaisie mais d’une grande justesse Performances Musicalité
technique. L’espace stéréophonique est large, la
scène très détaillée, et la séparation des instruments
IFI AUDIO 150 €
Zen Dac
Provenant d’une nouvelle gamme d’électroniques audio particulièrement abordables,
le Zen d’iFi Audio compte bien dynamiser l’entrée de gamme audiophile en lui
insufflant le savoir-faire de son géniteur britannique. Le Zen Dac promet ainsi d’être un
DAC USB doté d’une excellente qualité sonore et un ampli casque d’une puissance très
confortable, le tout pour seulement 150 €. Un futur classique ?
Une construction sérieuse, une connectique ne souffre d’aucune critique.

spartiate Le produit ne propose que la fonction DAC/ampli
casque et ne fonctionne pas comme amplificateur
Petit galet tout en métal, le Zen Dac affiche une analogique uniquement. Il ne dispose ainsi pas
conception simple mais très efficace. Sa solide d’entrée RCA ou XLR analogique, ce qui limite un
enveloppe en aluminium anodisé comporte un peu ses possibilités. De même, l’iFi Audio Zen Dac
système de rail permettant au constructeur d’y ne possède qu’une entrée numérique USB-B. Il
glisser le circuit imprimé, le reste étant complété n’est pas pourvu de connectique audionumérique
par une épaisse plaque en façade et une plaque optique ou coaxiale. Nous sommes en revanche
plus fine à l’arrière. Nous avons déjà vu plus élaboré heureux de trouver une sortie casque 4,4 mm
mais, compte tenu du prix, la qualité de fabrication (symétrique) en plus de la plus traditionnelle
prise jack 6,35 mm, ainsi qu’un duo de sorties souffle.

préamplifiées en RCA et jack 4,4 mm. En petit bonus, le bouton TrueBass permet d’ajouter
Les quelques limitations rendent le produit un peu d’assise dans le bas du spectre, de manière
simplissime à l’usage. Un unique branchement très intelligente et maîtrisée. Cerise sur le gâteau,
USB suffit, que ce soit sur ordinateur (PC ou MAC) l’iFi Audio Zen Dac peut à la fois décoder le DSD256
ou même sur smartphone (avec le câble adéquat). et le MQA. C’est donc un produit certes assez
Pour utiliser la sortie préampli, il est toutefois spécifique, mais très simple d’usage et dont la
nécessaire de passer par une prise USB qui délivre partie sonore est totalement maîtrisée.
suffisamment de courant dédié afin d’atteindre un n
niveau conséquent.
Spécifications
Un son maîtrisé et musical •Type : DAC-USB/Ampli casque
•Puce de conversion : Burr Brown DSD1793
S’il limite les coûts sur les connectiques, l’iFi •Entrée : USB 3.0 type B
Audio Zen Dac se rattrape clairement sur sa partie Sorties : Ligne RCA préamplifiée (fixe ou variable), prises
technique. Ce DAC/ampli casque est un exemple de casque jack 6,35 mm (asymétrique) et jack 4,4 mm (symé-
produit orienté entrée de gamme mais totalement trique)
audiophile dans l’âme. Sa réserve de puissance est •Puissance de sortie en jack 6,35 mm (asymétrique) : 280
excellente, le Zen Dac se joue des casques planaires mW (32 Ohms), 36 mW (300 Ohms)
(orthoplanar) peu sensibles tout comme il peut faire •Puissance de sortie en jack 4,4 mm (symétrique) : 380
chanter des références électrodynamiques d’une mW (50 Ohms), 70 mW (600 Ohms)
impédance de 300 ohms ou plus. •Impédance de sortie : <1 Ohms
D’un point de vue technique, ce modèle est •DHT+B : <0,005 % (125 mW à 32 Ohms)
parfaitement maîtrisé, neutre tout en étant très •Rapport signal/bruit : >113 dB
musical. Il ne souffre pas d’une restitution sonore •Dimensions : 117 x 100 x 30 mm
sèche comme bien d’autres modèles tout en •Poids : 491 g
transistors. Basé sur un unique convertisseur
DSD1793 de Burr Brown, le Zen Dac ne soutient
pas la comparaison face à de bons appareils
fonctionnant en Dual DAC en termes de détails Notre avis
sonores ou d’ouverture de la scène. Pourtant, sa
cohérence acoustique et l’excellente séparation
des instruments dont il fait preuve lui permettent
de parfaitement se marier avec des casques Hifi
Construction Equipement
haut de gamme exigeants tels que le HD800 de
Sennheiser ou les références Hifi d’Audeze. Performances Musicalité
L’apport de la prise symétrique est ici assez
mesuré. Nous pouvons remarquer une plus grande
réserve en puissance, mais pas forcément un bond
qualitatif par rapport à la sortie asymétrique déjà
extrêmement bien étudiée, propre, et sans aucun
LEHMANN 1900 €
Linear D II
Évolution du très musical Lehmann Audio Linear D que nous avons testé en 2017,
le Linear D II, de seconde génération, que nous testons ici, n’est pas une révolution
mais une évolution dans la continuité. Il utilise le même convertisseur numérique-
analogique et les mêmes transistors d’amplification que son prédécesseur, tout
en bénéficiant d’une amélioration sensible de certains de ses composants comme
les condensateurs de filtrage. En bref, c’est un classique qui profite d’un nouveau
travail de «tweaking» audiophile.
Simplicité en mode asymétrique grandioses.

Il y a des modèles plus percutants dans les basses
D’une simplicité désarmante, le Lehmann Linear D II et des modèles aux aigus plus ciselés dans cette
ne fait pas dans l’esbrouffe. Son design est des plus gamme de prix, mais la grande force du Linear D
épurés, sa connectique très simple et ses fonctions II vient de la qualité de ses timbres, légèrement
réduites au minimum. On remarque cependant un chaleureux sans jamais être dénaturés. La
signe distinctif marquant : la présence de réglages reproduction des voix - la qualité des médiums en
de gain en-dessous du produit, via deux paires de général - est tout simplement ce qui se fait de mieux
petits micro switchs. en la matière.
Et pourtant le charme opère assez bien. Le produit Divin sur les enregistrements vocaux de type Jazz, il
tout en profondeur est agréable à l’usage, très bien se comporte de manière parfaite sur tous les styles
fini et sans aucun parti pris disgracieux. Il assure à instrumentaux. Sur une guitare sèche, un violon,
la fois le rôle de DAC et d’ampli casque. Ses deux un piano, il fait montre d’une impressionnante
sections peuvent être utilisées séparément l’une douceur sans être paresseux. Sa personnalité ne
de l’autre. Il possède deux entrées numériques l’empêche pas de très bien se comporter sur des
(optique Toslink et coaxiale en RCA) en plus de morceaux plus incisifs comme l’Electro ou le Métal,
son entrée analogique (RCA) ainsi qu’une sortie pour lesquels sa représentation sonore parfaitement
analogique Ligne (RCA) en plus de ses deux prises aérée et son absence totale d’agressivité en font
casque. Il ne lui manque qu’une prise USB-Audio un modèle d’une polyvalence assez inattendue. Ce
qui lui assurerait un peu plus de polyvalence. constat est valable aussi bien sur de gros casques
Techniquement, le Lehmann Linear D II est Hifi peu sensibles que sur des écouteurs intra-
véritablement pensé pour utiliser une topologie de auriculaires, qui profitent largement de son niveau
circuit asymétrique et il se concentre sur cet aspect de détails et de son absence de bruit de fond. Le
pour en tirer le meilleur. Pour la conversion, il opte Lehmann Linear D II est un DAC/ampli casque un
pour une puce haut de gamme ESS Sabre 32 bits peu chiche en fonctions, mais d’une musicalité et
(ES9018K2M), tandis que ses étages de sorties d’une maîtrise exemplaires.
analogiques et d’amplification sont basés sur une
polarisation en classe A ainsi que des composants
n
discrets. Les entrailles de l’appareil révèlent un
ordonnancement typiquement audiophile, d’une Spécifications
propreté qui fait vraiment honneur à la marque. •Type : DAC-ampli casque asymétrique
On y remarque l’alimentation très généreusement •Entrées : analogique (RCA), 2 numériques (optique,
dimensionnée pour un appareil de ce type ; elle coaxiale)
s’appuie sur un transformateur toroïdal de 30 VA. •Sorties : 2 prises casque jack 6,35 mm, sortie Ligne RCA
La différence entre le Lehmann Linear D II et son Dac ESS Sabre ES9018K2M 24 bits/192 kHz
prédécesseur tient dans l’utilisation de nouveaux Ampli en Classe A
composants discrets, de meilleure qualité. Cela peut •Réponse en fréquence : 10 Hz (-0,3dB) à 35 kHz (-1dB)
paraître un détail de prime abord, mais le choix de •Puissance de sortie : 400 mW (60 Ohms), 200 mW (300
bons condensateurs et résistances peut s’avérer Ohms)
déterminant à l’écoute, un bon DAC et de bons •Rapport Signal/Bruit (SNR) : > 100 dB
transistors n’étant rien sans de bons composants •Gain variable à 3 positions : 0 dB, 10 dB, 20 dB
pour les épauler. •Potentiomètre ALPS
•Transformateur torique 30 VA
Une écoute vivante, musicale, tout en •Dimensions : 110 x 44 x 280 mm
maîtrise et harmonie •Poids : 1,5 kg
À l’écoute, nous ne sommes absolument pas

perdus et retrouvons bien ce qui faisait la force du
premier modèle. Le Lehmann Linear D de seconde Notre avis
génération, bien que tout en transistors (et non
à tubes), n’a absolument pas la sécheresse de
certains de ses concurrents. Le produit est à la fois Construction Equipement
chantant, technique, tout en étant très apaisant. S’il
ne brille pas par la largeur de sa scène sonore, très
correcte mais bien moins vaste que ce que propose Performances Musicalité
le HDVD800 de Sennheiser par exemple, il assure
une profondeur et une séparation des instruments
SHANLING
M0
À l’instar du Fiio M5 sorti dans le courant
de l’année 2019, le Shanling M0 est un petit
baladeur qui adopte le format d’une montre
connectée. Son but est à la fois de proposer
un vrai convertisseur sonore malgré ses
dimensions réduites, le tout sans rogner sur
l’ergonomie. Pari tenu ?
par Guillaumme Fourcadier
Le Shanling M0 est un bel objet en aluminium

anodisé. Proposé en plusieurs coloris, il reste 100 €
étonnamment agréable malgré une certaine
épaisseur. La molette sur le côté le rapproche
clairement de l’Apple Watch bien que la
comparaison s’arrête là. Ce modèle combine les
fonctions de baladeur audio, de carte son USB et de
récepteur Bluetooth, pas plus. Il ne possède pas de appareil, un casque de salon pas trop énergivore
mémoire interne, il faudra impérativement passer ne lui posera aucun problème. À format égal, le
par son emplacement micro-SD. Fiio M5 est plus technique, plus impressionnant,
Tout tactile, le Shanling M0 choisit une navigation mais propose une signature légèrement en V qui ne
proche de celle des montres connectées, plaira pas à tout le monde.
entièrement basée sur le balayage horizontal et En plus d’une fonction DAC externe (via sa prise
vertical. Par exemple, n’importe quel retour en USB-C) convaincante, que ce soit sur un smartphone
arrière dans une arborescence ou un réglage ou un PC, le Shanling M0 est également un bon
s’effectue en balayant l’écran de la droite vers émetteur Bluetooth. Ses capacités en AptX et
la gauche. Tandis qu’un balayage vers la droite en LDAC en font un modèle très polyvalent. La
permettra par exemple de changer de visualisation cerise sur le gâteau vient de sa fonction récepteur
au sein d’une piste (écran de lecture ou de réglage). Bluetooth, qui permet d’utiliser le flux d’un
Ce principe est efficace même s’il manque parfois smartphone pour lire une piste sur le Shanling en
de réactivité. Heureusement, le menu racine est exploitant ses meilleurs composants.
parfaitement pensé, de très larges icônes (occupant Le Shanling M0 est un modèle complet et
la largeur de l’écran) permettent d’accéder à chaque performant. Il constitue une bonne introduction
menu facilement et sans erreur. aux baladeurs audiophiles même si la petite taille de
D’une manière générale, le Shanling M0 propose l’écran impose quelques limitations ergonomiques.
une expérience très convenable depuis la version n
3.0 du firmware. La bonne idée de ce modèle
demeure la présence d’une molette. Son système Spécifications
de clics permet de rallumer l’écran ou de mettre la •Type : Baladeur audiophile Haute-définition
piste en pause, et sa rotation assure le réglage du DAC + Ampli : ESS Sabre ES9218P
volume. Simple, intuitif, et plutôt élégant. •Ecran TFT 3.8cm
L’autonomie annoncée varie entre 12 et 15 heures •Mémoire interne : non
en usage classique (16 bits) ; nous sommes •Emplacement micro-sd : compatible jusqu’à 512 Go
effectivement parvenus à 13 h en FLAC à volume •Prise USB-C
modéré. •Autonomie max : 15hr
•Format Audio : PCM jusqu’en 24 bits/192 kHz, DSD128
La sonorité du Shanling est pour le moins sérieuse. •Puissance de sortie : 80 mW sous 32 ohms
Supérieure à ce que propose un smartphone, •Dimensions : 40 x 13,5 x 45 mm
elle est d’une impressionnante neutralité. Le •Poids : 38 gr
Shanling M0 s’appuie sur une puce ES9218P
regroupant DAC et ampli. Le son est clair, détaillé,
passe-partout. Il reste possible d’utiliser un petit
Notre avis
égaliseur paramétrique assez efficace. La puissance
est également assez étonnante pour un si petit
ON mag c’est aussi...
LES CASQUES
DE GAMER
AUDEZE
LCD-GX
Audeze, qui s’est lancé dans la grande
aventure des casques de jeu en 2018,
a immédiatement conquis le cœur des
joueurs avec son premier modèle baptisé
Mobius. Celui-ci est un «petit» casque de
type planaire (orthoplanar) fermé, innovant
et rempli de nouvelles technologies
dédiées au gaming. Le nouvel Audeze LCD-
GX prend quant à lui un chemin inverse. Il
se présente comme un casque infiniment
plus classique, haut de gamme et proche
de l’univers Hifi. Est-ce une
simple déclinaison pour les
gamers d’un excellent modèle
ou une réelle évolution ?
Un modèle gamer à l’allure unique mais 1000 €

bien connue
Contrairement au Mobius, l’Audeze LCD-GX nous

laisse en terrain connu. Sa filiation avec la gamme
Hifi Audeze LCD ne fait vraiment aucun doute. Le le casque dans un petit trône mousseux. Un très
LCD-GX tente de se différencier tant bien que mal classique câble jack 6,35 mm vers double mini-XLR
par l’utilisation de coques aux bords arrondis et (connectique des oreillettes de tous les casques Hifi
aux faces bombées, ainsi que par la présence de d’Audeze) se partage l’affiche avec second câble
grilles rouges, plus proches des codes couleurs du jack 3,5 mm surmonté d’un microphone flexible.
gaming. Enfin, les yokes (pièces reliant les coques à Ce microphone est livré avec une petite bonnette
l’arceau) sont également plus en rondeur, d’aspect anti-pop. Enfin, un petit câble diviseur permet de
moins artisanal. transformer la terminaison jack 3,5 mm audio +
Nous retrouvons l’habituelle architecture à double microphone en deux sorties jack, avec l’audio d’un
arceau en acier des casques Audeze, secondée côté et le microphone de l’autre. De nombreuses
par un appui-tête ajouré en cuir. Toutes les pièces cartes son utilisent cette dernière configuration.
de structure sont en métal, que ce soit le système Nous n’avons presque rien à redire concernant
de réglage ou les coques. Enfin, les très larges la tenue ou la répartition du poids ; le LCD-GX
et très épais coussinets habillés de cuir sont reste équilibré et ne serre pas excessivement.
d’excellente facture. Si le design est conservateur, Toutefois, son poids (495 g sans câble) est loin d’être
loin des quelques innovations apportées par un négligeable même s’il n’atteint pas les 600 g et plus
produit comme le Meze Empyrean, la formule est de certains modèles. Une utilisation purement Hifi,
parfaitement éprouvée. L’Audeze LCD-GX est un si l’on est bien campé dans un fauteuil, ne pose
casque solide et sérieux. aucun problème. Mais le joueur étant bien plus
Son packaging est à l’opposé des habituelles boîtes remuant par essence, l’impact du poids se ressent
cartonnées des modèles de gaming. Une imposante alors davantage sur de longues sessions et rend
mallette en polycarbonate de type Pelicase abrite l’expérience plus fatigante.
Une utilisation Hifi à la hauteur de la marque Cette qualité va de pair avec un très bon niveau de
séparation des voix gauche et droite. La différence
Bien qu’il soit «marketé» comme une casque entre des casques pensés pour le jeu et un casque
pour gamer, l’Audeze LCD-GX est clairement issu engendré à partir de produits Hifi est assez
de l’univers de salon. Son transducteur planaire évidente. Mais cela en fait-il vraiment le casque de
(orthoplanar) de 105 mm ainsi que son prix le joueur ultime ?
rapprochent largement du modèle LCD-2 Classic. Non, et pour une raison simple : il reste un casque
Par exemple, aucun des deux n’utilise pour ses classique. Il n’embarque pas de technologie
transducteurs la technologie Fazor réservée aux immersive comme en propose le Mobius, ni de
modèles plus haut de gamme de la marque, qui possibilités de réglages avancés. Sa scène sonore
permet d’unifier davantage le champ magnétique. est à l’image de celle de la plupart des modèles
Toutefois le LCD-GX introduit une différence : des planaires, peu ample et se projetant assez peu vers
aimants sont positionnés sur un seul côté de la l’avant. La profondeur est très correcte, mais très
membrane et non plus les deux. La membrane n’est loin de celle d’un casque Hifi de type Sennheiser
donc plus prise en sandwich entre les barreaux HD800. Quant à la spatialisation, elle est également
aimantés. A priori, ce principe ne va pas dans le très loin de celle qu’offre l’Audeze Mobius. Le LCD-
sens d’un transducteur orthoplanar haut de gamme. GX est un casque techniquement au-dessus du lot,
En contrepartie, la sensibilité est assez élevée. mais pas un modèle plus immersif que les autres.
Ainsi le casque LCD-GX est-il relativement simple Son microphone est pour sa part de très bonne
à alimenter (contrairement à la plupart des autres qualité, mais pas meilleur que ceux des casques
modèles orthoplanar de cette taille), même à gamers vendus entre 200 et 400 euros.
partir de sources basiques comme un smartphone, Une belle démonstration que cet Audeze LCD-GX,
bien qu’un bon amplificateur dédié soit plus mais il faudra le prendre pour ce qu’il est vraiment
recommandé. : un très bon casque Hifi légèrement transformé et
À l’écoute, le LCD-GX rappelle effectivement des accessoirisé pour s’adapter aux besoins des joueurs.
modèles comme le LCD-2 Classic. La signature Il est donc l’exact opposé du Mobius, dont les
sonore est légèrement chaude, très équilibrée performances pures sont moins poussées, mais qui
dans les basses et les médiums, et dotée d’une s’avère bien plus immersif et bien plus complet pour
très grande extension dans le bas du spectre. Seuls les joueurs. n
les aigus manquent un peu de linéarité, marqués
par quelques creux. Ce dernier point donne une Spécifications
certaine douceur à la restitution, mais au prix d’un •Casque Hifi/gaming circum-auriculaire à transducteurs
léger manque de tranchant. Cependant, l’écoute planaires (orthoplanar)
reste largement à la hauteur de ce que proposent •Diamètre des transducteurs : 106 mm
des modèles Hifi de cette gamme de prix, très •Réponse en fréquence : 10 Hz à 50 kHz
détaillée et précise. •Impédance : 20 ohms
•Sensibilité : 100 dB
Un casque de jeu stratosphérique, mais est-il •Puissance d’amplification recommandée : 250 mW
vraiment le meilleur ? •Puissance max admissible : 5 W RMS
•Poids : 495 g sans câble (selon notre pesée)
La situation pour le jeu vidéo est un peu différente. •Inclus : mallette rigide de transport, câble avec jack 6,35
Qu’un casque soit audiophile n’est pas forcément mm, câble avec jack 3,5 mm 4 connexions et microphone
déterminant dans ce contexte. En bon modèle de flexible, bonnette anti-pop de microphone, diviseur jack
salon, planaire qui plus est, deux points permettent vers 2 jack 3,5 mm (prise casque et microphone)
vraiment à l’Audeze LCD-GX de se détacher du lot.
Premièrement, la qualité de ses basses. Faisons
simple : d’un point de vue technique, ce modèle
enterre les performances du Mobius, qui lui-même
enterre déjà le reste de la concurrence. L’Audeze Notre avis
LCD-GX descend très bas, sans effort, avec un
niveau de précision déconcertant. Le moindre
petit bruit de pas dans un jeu en FPS, le moindre Construction Ergonomie
grondement d’une explosion, tout est présenté
de manière si poussée que le casque explose
clairement le cadre de l’univers gaming. Performances Musicalité
Deuxièmement, le niveau de détails, est là aussi
bien supérieur aux prestations de la concurrence.
SENNHEISER
200 €
GSP370
Second casque sans fil de la série Gaming GSP
de Sennheiser après le GSP670, le GSP370
promet de combiner l’expertise sonore du La scène sonore, plutôt ample pour un casque
constructeur allemand avec une autonomie fermé, va de pair avec un bon niveau de détails,
absolument dantesque de 100 h. ainsi que des basses enveloppantes mais réactives.
Le jeu oui, mais pas en 3D
Une simplicité sous forme de limitation qui Douchons immédiatement les espoirs nés du
touche à l’austérité mode 7.1, celui-ci n’est clairement pas probant
voire contre-productif, agissant comme une sorte
Tout en plastique, le GSP370 est pourtant très de simple effet de réverbération. Dommage, car
sérieux. Léger et très confortable, il se pare de le casque est très bien adapté au jeu. Tout aussi
coussinets circum-auriculaires de bonne qualité et il détaillé et puissant qu’en musique, il se plie à tous
ne serre absolument pas le crâne. C’est un casque les genres et demeure excellent en simple stéréo.
clairement taillé pour les longues sessions de jeu. Sur ce point, il fait clairement partie des meilleurs
Le Sennheiser GSP370 voit ses réglages réduits de sa gamme de prix, même face aux modèles
au minimum, quitte à flirter avec l’austérité. Ainsi filaires. Dommage donc que son rendu de l’espace
n’arbore-t-il qu’une unique molette de réglage sonore ne lui permette pas d’atteindre le niveau
du volume. Il est en revanche difficile de passer à d’immersion des meilleurs élèves de l’audio 3D.
côté de sa prise de recharge en micro-USB, une Ajoutons que le microphone du Sennheiser GSP370,
curiosité en 2019. Enfin, aucune prise jack pour un rabattable (position off) et légèrement flexible rend
fonctionnement filaire n’est présente. une bonne copie. Le son est assez clair, pas aussi
Le système se base sur un traditionnel couple nuancé qu’avec un vrai bon micro dédié, mais tout à
casque / dongle USB avec transmission sans fil fait honorable et sans gros défaut.
basse latence. Il est compatible PC/MAC et PS4, Le Sennheiser GSP370, avec son autonomie de
mais pas Xbox One ni Nintendo Switch. Il faut chameau, est un véritable coureur de fond. Mais, il
toutefois mettre en avant le grand avantage de lui manque quelques réglages et un vrai bon mode
l’utilisation sur Windows 10 puisque le logiciel dédié 3D pour se classer parmi les meilleurs.
Sennheiser Gaming Suite n’existe pour l’instant que n
sur cette plateforme.
Cette application un peu austère permet d’activer Spécifications
un mode 7.1, supposé améliorer l’immersion sonore, •Type : casque de gaming circum-auriculaire sans fil
tout en donnant accès à un égaliseur 5 bandes (±6 •Réponse en fréquence : 20 Hz – 20 kHz
dB) avec 4 réglages prédéfinis. •SPL max : 117 dB
•Réponse en fréquence du microphone : 100 Hz – 6,3 kHz
Autonomie de chameau, sonorité ronde •Sensibilité du microphone : -41dB
comme une bosse •Poids : 285 gr
•Inclus : dongle USB format USB-A, câble de recharge
Sennheiser n’a pas exagéré concernant l’autonomie micro-USB
du GSP370. C’est simple, nous n’avons même pas
pu la mesurer précisément, mais nous sommes à
peu près sûr qu’elle dépasse déjà les 85 h.
Pour ce qui est du son, ce n’est pas une surprise, le
casque d’orientation gaming est très porté sur les Notre avis
graves. Mais Sennheiser oblige, le GSP370 reste
tout en maîtrise. Largement marquée par une bosse
conséquente dès les bas-médiums, sa restitution Construction Confort
sonore ne s’effondre pas sur le reste du spectre.
Les médiums sont assez réguliers. Les aigus ne
sont ni tranchants ni trop en retrait. L’écoute reste Performances Musicalité
cohérente, que ce soit en jeu ou pour écouter de la
musique.
Allez plus haut. Allez plus loin. Allez au-dela
Les haut-parleurs ultimes pour vos oreilles –
n'importe ou que vous soyez et ce que vous faites
Les nouveaux casques

DALI sont incomparables
en termes de son et de
confort - et avec une
autonomie allant jusqu’à 60
heures, vous pouvez écouter
le vrai son hi-fi à tout
moment, même lorsque vous
êtes en déplacement
DALI iO | Go with Music

www.dali-speakers.com
France-advert-iO-10-2019.indd 1 10/10/2019 13.43

ON Mag - Guide Casques Et Écouteurs Audiophiles 2020

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

ON Mag - Guide Casques Et Écouteurs Audiophiles 2020

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

22

p.34 - Bang & Olufsen Beoplay H9

p.52 - Audeze LCD-i3

Ce magazine vous est offert par ON-Mag.fr

Communication : Manuel Courbo (régie Catset), mcourbo@gmail.com, 06 61 09 14 46

1 UN SON IMMERSIF ET DES EMBOUTS A ISOLATION

2 UNE QUALITE AUDIO CLAIRE LORS DES APPELS

3 CONFORT ET PERFORMANCE AVEC NOS ECOUTEURS

4 JUSQU’A 19,5 HEURES D’ECOUTE AVEC ETUI DE

L’irrésistible charme du luxe Dans ce même compartiment, un petit étui façon

nomade ultra haut de gamme, il faudra tout de

Le son du béryllium : une leçon de maîtrise

Pour un constructeur, passer de la conception d’un

losanges de tailles décroissantes qui se croisent afin

Une restitution sonore sans limite

À l’écoute, pour nous, le travail d’optimisation de

À la fois détourés et ne manquant ni d’impact

Une restitution sonore très vive et précise,

jusqu’au moment où l’électronique du système Jade

À l’écoute, l’ensemble Jade II est un système

intra-auriculaires. La topologie semi-intra ainsi que

Fonctions propriétaires, ergonomie presque

Les AirPods Pro étant de purs produits de la

Les performances en matière de réduction de bruit

Les Jabra 75T composent avec une ergonomie de

appel téléphonique ou activer l’assistant vocal du

Des écouteurs true wireless plutôt sportifs,

La qualité des microphones des JBL Reflect Flow

Un rendu sonore très plaisant qui ne

À l’écoute, offrant un son étonnamment détaillé

Esthétiquement, ce Beoplay H9 3ème gen est

Qualité de construction en hausse, mais

Le Beats Solo Pro marque une certaine évolution

Première surprise de taille, la marque se permet Spécifications

BOWERS & WILKINS

Sur le terrain, nous avons trouvé la gestion du

Pour un premier essai, le Dali iO-6 étonne d’emblée

Le Dali iO-6 se démarque aussi des champions pour Notre avis

Le Plantronics BackBeat GO 810 est un casque

—Robert Harley, The Absolute Sound —John Darko, Darko.Audio

Quelques ingrédients importants qui

• La puce ESS ES9038Q2M DAC dotée

• La micropuce PIC32MX274 microprocesseur réduit

• Un système d’alimentation et de filtrage amélioré, conçu spécifiquement pour

• Comporte un adaptateur Queue de libellule DragonTail USB-C vers USB-A

DragonFly Le DAC + Preamp + Amp de Casque

L’esthétique de la restitution sonore est par ailleurs

Récepteur Bluetooth 5.0

DAC Burr Brown True Native

de transport livrée avec ce casque soit souple,

Une ergonomie des commandes tout en

L’ergonomie des commandes est assez déroutante,

DANS LA MÊME SÉRIE

SE535 ÉCOUTEURS SHURE PROFESSIONAL SOUND ISOLATING SE846

Savamment imaginé, le packaging des Audeze Une ergonomie et un confort totalement

Un baladeur audiophile compact, métallique

Un baladeur et lecteur réseau pointu, aux

IFI AUDIO 150 €

Une construction sérieuse, une connectique ne souffre d’aucune critique.

prise jack 6,35 mm, ainsi qu’un duo de sorties souffle.

Simplicité en mode asymétrique grandioses.

À l’écoute, nous ne sommes absolument pas

Le Shanling M0 est un bel objet en aluminium