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Memoire de fin d‘études
d‘
Pour l'obtention du diplome de
Master
en éléctronique médicale
Analyse des signaux ECG basé sur la serie de Fourier
.
Introduction générale 01
Chapitre I
I.1 Introduction 03
I.2.Anatomie du cœur 03
I.3 Fonctionnement du cœur 04
I.3.1 Les cellules musculaires cardiaques 05
I.3.1.1 les cellules nodales 06
I.3.2 la circulation du sang 07
I.4 battement cardiaque 08
I.5 le rythme cardiaque dirigé par le système nerveux autonome 09
I.5.1 le système nerveux 09
I.5.2 le système nerveux autonome 10
I.6 Génération du signal électrique 12
I.6.1 le potentiel d’action des cellules du myocarde 13
I.6.2 propagation de l’influx électrique 15
I.7 Quelques pathologies cardiaques 17
I.7.1 tachycardie sinusale 17
I .7.2 bradycardie sinusale 18
I.7.3la fibrillation ventriculaire 18
I.8 conclusion 19
Chapitre II
II.1 Introduction 20
II.2 Définition 20
II.2.1 Principe de fonctionnement 21
II.2.2 Electrodes 21
II.3 Dipôles électriques 22
II.3.1 Fonctionnement 23
II.4 Les dérivations 24
II.4.1 Le model triangulaire d’Einthoven 24
II.4.2 borne de Wilson 25
II.4.3 Dérivations unipolaire précordiales 26
II.5 Acquisition du signal ECG 28
II.5.1 le résultat de l’ECG 28
II.6 ECG holter 30
II.7 DSP orientés application industrielles 32
II.7.1 introduction 32
II.7.2 présentation des DSP 32
II.7.2.Géneralites 33
II.7.2.1.1 la numérisation 33
II.7.2.1.2 rôle du DSP 34
II.7.2.1.3 approche signal 34
II.8 field programmable gate array (FPGA) 36
II.9 les artefacts de l’ECG 37
II.10 conclusion 37
Chapitre III
III.1.introduction 38
III.2.représentation des signaux 38
III.2.1 modélisation des signaux 38
III.2.2 classification des signaux 39
III.2.2.1 représentation temporelle des signaux 39
III.2.2.2 classification spectrale 40
III.2.2.3 les signaux analogiques et numériques 42
III.3 transformation de Fourier 43
III.3.1 analyse spectral des fonctions périodiques 43
III.3.1.1 développement en série de Fourier 43
III.3.1.2 série de Fourier des fonctions paires et impaires 46
III.3.1.3 représentations fréquentielles 48
III.3.1.4 quelques propretés 50
III.3.1.4.1 propriété de linéarité 50
III.3.1.4.2 propriété de translation 50
III.4 échantillonnage du signal 51
III.4.1 définitions 51
III.4.2 théorème de l’échantillonnage : théorème de Shannon 52
III.5 conclusion 54
Chapitre IV
IV.1. introduction 55
IV.2 objectif du travail 55
IV.3 génération du signal ECG 56
IV.4. première partie 57
IV.4.1 génération de l’onde P 57
IV.4 .1.a évaluation des coefficients de la série 58
IV.4.2. onde QRS 59
IV.4.2.b évaluation des coefficients de Fourier 60
IV.4.3.algorithme utilisé pour l’évaluation des coefficients de la série de Fourier 60
IV.4.3.1 paramètre du simulateur 61
IV.4.4.résultats 61
IV.4.4.1.interprétation 60
IV.5.deuxième partie 62
IV.5.1.interprétation 66
IV.6.classification des complexes (circuit FPGA) 66
IV.7.validation des résultats 66
IV.8.conclusion 68
Conclusion générale 69
Bibliographie 70
Annexe 72
Résumé
Liste des figures
Introduction générale
Introduction générale
L’objective du chapitre trois est de présenter les outils mathématiques nécessaire au
prétraitement du signal ECG utilisant des outils de représentation fréquentielle et nous
proposons une description succincte de ces principaux outils et leurs mises en œuvre dans la
modélisation des systèmes en liaison avec le corps humain.
Dans le chapitre quatre, on présente les différentes étapes en se basant sur un ECG
réel et une implémentation Matlab des techniques proposées en justifiant les choix techniques
faits. On illustre les algorithmes par les résultats de simulations obtenus. Les traitements sont
effectués sur l’ECG complet, cependant dans un souci de lisibilité on ne présentera que des
extraits de l’ECG pertinents pour le phénomène illustré. On ne présente par exemple que
quelques secondes pour illustrer traitement par DSP de l’onde QRS et ensuite sa
classification. Notre étude est achevée par une validation des résultats en se basant sur travaux
menée par le laboratoire d’orient (France).
I.1. Introduction :
Le travail proposé dans ce mémoire a pour objectif d’étudier et d’analysé les signaux
biomédicaux, en particulier le signal cardiaque, enregistré en interne et à la surface du cœur.
Nous exposons dans ce premier chapitre l’anatomie du cœur à fin de comprendre la genèse de ces
signaux. En outre, le métabolisme et la commande nerveuse avec les caractéristiques du potentiel
et de l’activation électrique y sont décrits.
Les oreillettes servent donc de ‘salles d’attente’ pour le sang qui arrive et les ventricules
sont des chambres de propulsion. Le cycle complet de pompage s’effectue sur une durée d’une
seconde (approximativement) incluant le temps de relaxation du cœur. La phase de contraction
du cœur se nomme la systole, et la phase de relaxation se nomme la diastole. La succession
systoles -diastoles se produit de façon autonome. L’automaticité du cœur relève de deux
principales structures : le nœud sinusal et le muscle cardiaque lui-même.
Le cœur est un organe musculaire, composé structurellement de 3 épaisseurs :
L’endocarde, L’épicarde, le myocarde.
Le myocarde est constitué majoritairement de cellules musculaires myocardiques, de
cellules nodales pouvant être conductrices et générer spontanément des potentiels d’action. [1]
I.3.2. La circulation du sang :
La circulation c’est une opération d’irrigation du corps par le sang.
Il existe deux types de circulations distinctes dans le corps :
• La grande circulation(en double sens): dont le rôle est d’apporter de
l’oxygène aux tissus et aux organes pour assurer leurs bons fonctionnements.
• La petite circulation aussi appelé ‘circulation pulmonaire’: dont le rôle est
d’assurer la réoxygénation du sang par les poumons et l’élimination par ceux-ci du gaz
carbonique produit lors d’une respiration.
Par conséquent, dans la grande circulation, les artères apportent du sang oxygéné aux
organes et les veines ramènent du sang pauvre en oxygène vers le cœur.
Dans la petite circulation (circulation pulmonaire), le sang pauvre en oxygène est amené
aux poumons par les artères pulmonaires, il y est oxygéné, puis il retourne au cœur par les veines
pulmonaires. Dans la circulation pulmonaire, les artères et les veines ont un rôle inverse à la
circulation systémique, c’est-à-dire que les artères transportent du sang pauvre en oxygène aux
poumons et les veines pulmonaires du sang oxygéné au cœur.
I.4. Battement cardiaque :
La contraction et la décontraction du muscle cardiaque est appelé battement cardiaque,
Chaque battement entraîne une séquence d’événements biomécaniques et bioélectriques
collectivement appelés la révolution cardiaque. Elle consiste en trois étapes majeures :
• la systole auriculaire
• la systole ventriculaire
• la diastole.
Dans la systole auriculaire présentée par la figure 1.5-(a), les oreillettes se contractent
et projettent le sang vers les ventricules. Une fois le sang expulsé des oreillettes, les valvules
auriculo-ventriculaires entre les oreillettes et les ventricules se ferment. Ceci évite un reflux
du sang vers les oreillettes. La fermeture de ces valvules produit le son familier du battement
du cœur.
Enfin, la diastole est la relaxation de toutes les parties du cœur, permettant le remplissage
passif des ventricules et l’arrivée de nouveau sang.
Fig. 1.5 : Principe des systoles (a) : diastole et systole auriculaire (b) : systole ventriculaire[c]
Le SNP comprend deux voies :
• la voie afférente, qui transmet les informations sensorielles des récepteurs périphériques
vers la moelle épinière et le cerveau (le SNC).
• la voie efférente, qui transmet les signaux moteurs du SNC vers la périphérie, et plus
particulièrement vers les muscles squelettiques.
La voie efférente comprend deux subdivisions :
• le Système Nerveux Somatique (SNS), qui permet d’interagir avec le monde extérieur en
participant à l’équilibre et la motricité.
• le Système Nerveux Autonome (SNA), qui permet de réguler différentes fonctions de
l’organisme (cardiovasculaire, pulmonaire, rénale digestive).
Le système nerveux autonome est sous le contrôle des centres cardiaques situés dans le
bulbe rachidien. Le centre cardio- accélérateur agit par le sympathique et le centre cardio-
inhibiteur par le parasympathique. Des récepteurs situés dans diverses parties du système
cardiovasculaire (dont des barorécepteurs réagissant aux variations de la pression artérielle
systémique) stimulent inégalement ces centres nerveux.
La fréquence cardiaque spontanée est de l’ordre de 100-110 BPM (battements par
minute). A l’état de repos, l’influence parasympathique est dominante et la fréquence cardiaque
chez un sujet sain est largement inférieure à 100 BPM (entre 60 et 80 BPM). Durant les exercices
physiques extrêmes, le sympathique augmente cette fréquence à 200 BPM. Donc, il existe une
inhibition réciproque entre ces deux composantes du SNA. Ainsi, par mécanisme réflexe, ces
centres assurent l’équilibre entre une stimulation ou un ralentissement de la fréquence
cardiaque.[2]
Comme tous les muscles du corps, la contraction du myocarde est provoquée par la
propagation d’une impulsion électrique le long des fibres musculaires cardiaques induite par la
dépolarisation des cellules musculaires. En effet, le cœur comporte un réseau intrinsèque de
cellules conductrices qui produisent et propagent des impulsions électriques, ainsi que des
cellules qui répondent à ces impulsions par une contraction. Lors d’une activité cardiaque
normale, la stimulation électrique du myocarde naît du nœud sinusal (ou nœud de Keith & Flack),
pacemaker naturel du cœur. Après avoir traversé l’oreillette, cette stimulation électrique transite
par le nœud auriculo-ventriculaire (ou nœud d’Aschoff- Tawara) avant de rejoindre les
ventricules via le réseau de distribution nodal c’est à dire, le faisceau de His, les branches de
Tawara et le réseau terminal de Purkinje. Pendant la période d’activité (liée à la systole) et de
repos (liée à la diastole), les cellules cardiaques sont le siège de phénomènes électriques
complexes qui sont à l’origine de la contraction.
Chaque cellule cardiaque est le siège d’échanges membranaires dans lesquels sont
impliqués différents ions tel que le sodium Na+, le potassium K+, le calcium Ca2+ et le chlorure
Cl−. Les variations de potentiels observées au cours d’un cycle cardiaque correspondent à des
modifications de la perméabilité membranaire liées aux échanges ioniques. Au repos, l’intérieur
de la membrane cellulaire est chargé négativement par rapport à l’extérieur, pris comme
référence. Cette différence de potentiel (potentiel de repos cellulaire) dépend des concentrations
ioniques dans les milieux intra- et extracellulaire ; pour les cellules ventriculaires, sa valeur est
voisine de −90 mV. Quand une impulsion électrique d’amplitude suffisante agit sur une cellule
excitable, l’intérieur de la cellule devient rapidement positif par rapport à l’extérieur à cause des
échanges ioniques décrits par la suite. Ce processus est la dépolarisation cellulaire et est suivi par
le processus de repolarisation cellulaire, c’est à dire lorsque la cellule revient à son état de
repos.[2]
détermine la différence de potentiel intra- (négatif) et extracellulaire (positif) qui est de l’ordre de
-90 mV. La contraction du myocarde est précédée d’une inversion de DDP : ce phénomène
constitue un potentiel d’action (PA). Ces phénomènes électriques s’accompagnent d’une
inexcitabilité électrique durant la période réfractaire tout d’abord totale, puis relative du
myocarde.
Lors de la contraction du myocarde, des échanges ioniques se déroulent et définissent
ainsi le potentiel d’action, présenté sur la figure 1.5, qui comprend 5 phases successives :
réfractaires sont dues aux états d’inactivation par lesquels passent les canaux sodiques et
calciques avant de retrouver leur état de disponibilité initial.
La propagation de l’influx électrique s’étend à partir du point sinusal aux deux oreillettes
et au nœud auriculo-ventriculaire (AV) (figure1.9). Situé en bas de l’oreillette droite, cette
structure nodale de 5 millimètres de diamètre a un double rôle :
• ralentit le passage AV de l’onde de dépolarisation.
• La fonction de relais de l’onde de dépolarisation vers les ventricules via le réseau de
His-Purkinje.
Le faisceau de His, les branches droite et gauche de Tawara, et le réseau de Purkinje
constituent le véritable distributeur de l’influx électrique, qui a pris naissance dans le nœud
sinusal, aux ventricules. Cet ensemble est sous l’influence du seul système sympathique.
Il est à noter que le nœud AV et le faisceau de His forment la seule voie de propagation de
l’influx électrique entre les oreillettes et les ventricules. Aussi, la forme du potentiel d’action
varie selon le tissu considéré. [2]
I.7.1.Tachycardie sinusale :
La tachycardie sinusale correspond à un rythme sinusal dont la fréquence est comprise entre 100
et 180 bpm le jour et entre 40 et 80 bpm pendant la nuit.[d]
• un su-décalage de ST.
I.8. Conclusion :
Comme par ses fonctionnalités varie le cœur est l’organe le plus important dans le corps
humain car il contribue fortement à la vie. Dans ce chapitre nous avons donnes une brève
description du cœur (anatomie et fonctionnement) et nous avons conclue que le cœur fonctionne
d’une façon autonome et est doté d’un automatisme particulier grâce à sa liaison avec le système
qui control son fonctionnement en termes de durée de battement.
II.1. Introduction :
II.2. Définition :
Fig. II.1 : exemple du Tracé de l’électrocardiographe
II.2 .1 . Principe de fonctionnement :
L’électrocardiographie (ECG) est une opération qui consiste à détecté les variations du
potentiel électrique suivie d’un filtrage et une amplification et enfin un enregistrement.
Sauf pour des études particulières portant sur les aspects énergétiques de l’électrogènes,
on ne s’intéresse guère à la puissance des générateurs bioélectriques, ni aux courant qu’ils
débitent. On a soin au contraire de rendre négligeable le courant extrait par l’instrument de
mesure, qui doit être par conséquent à très haute impédance d’entrée, de telle sorte que les
phénomènes biologiques ne soient pas perturbés par la mesure.[b]
II.2.2.Electrodes :
II.3 .Dipôles électriques :
L’ensemble d’électrodes à répartir sur le corps selon une règle bien connue par le
cardiologue constitue les dérivations.
Le fonctionnement des dérivations repose sur une notion fondamentale, qui nécessite des
connaissances préalables sur le domaine de la biophysique en effet, la présence de particule
chargé dans le corps permet d’appliquer les notions fondamentales de l’électrostatique et
l’électrocinétique pour enfin de compte aboutir à la notion de différences de potentiels. L’ECG
est l’enregistrement des potentiels électriques parcourant le cœur. La propagation des potentiels
d’action dans le cœur correspond à la propagation d’une zone de dépolarisation (positive) dans un
myocarde repolarisé (négatif). Les informations pertinentes qui entre en jeu lors de l’analyse sont
essentiellement, la vitesse, et la direction moyenne du front de propagation qui sont enregistrées
au cours de l’ECG. Ainsi, un cœur au repos, repolarisé (négatif) ou complètement dépolarisé
(positif) donnera un enregistrement "nul" : le tracé correspondant sera la ligne de base, la ligne
isoélectrique.
Une électrode voyant le front positif se rapprocher enregistrera un signal positif, et à
l’inverse si ce front s’éloigne, le signal enregistré est négatif. Pour mieux comprendre la notion
de propagation du signal nous avons présenté sur la (fig. II.3) le principe de dépolarisation au
niveau cellulaires et ceci durant un cycle cardiaque (battement). [7]
II.3.1. Fonctionnement :
Considérons une cellule unique ; au repos, celle-ci est chargée uniformément ; le vecteur
de dépolarisation est nul (point rouge), le tracé est donc plat (a). Une stimulation extérieure du
côté gauche induit une perte de charge de ce côté ; l’impulsion électrique se propage alors de
gauche à droite. Le vecteur de dépolarisation associé (flèche rouge) est orienté de l’électrode
négative vers l’électrode positive : l’enregistrement présente donc une déflexion positive (b) qui
est maximale lorsque la dépolarisation a atteint le milieu de la cellule. La fin de la dépolarisation
se traduit par une pente descendante(c), car le vecteur est toujours orienté dans le même sens
mais son amplitude diminue. Une fois la cellule dépolarisée, le tracé est plat (d). La repolarisation
de la cellule se traduit par un vecteur électrique orienté dans le sens opposé au précédent ; le tracé
présente donc dans un premier temps, une déflexion négative (e) pour ensuite redevenir plat (f).
[7].
La contribution de chaque cellule a la propagation de l’impulsion électrique induit
automatiquement le chemin indiqué (1, 2, 3,4) sur la fig. (II.4)
La progression des ondes à travers le cœur suit le chemin décrit par la figure II.4 :
1. L’onde de dépolarisation va du nœud sinusal au nœud auriculo-ventriculaire,
2. elle est ralentie au niveau du nœud auriculo-ventriculaire
3. l’onde de dépolarisation part du nœud auriculo-ventriculaire pour atteindre la pointe du
septum ventriculaire,
4. l’onde de dépolarisation est transmise du septum à l’ensemble des ventricules. [2]
II.4. Les dérivations :
L'électrocardiographie moderne utilise 12 dérivations (ou dérivations standards). Parmi
les 12 dérivations, trois sont appelées bipolaires (fig. II.3), trois unipolaires augmentées (fig.
II.4), et six précordiales (fig. II.5). Différentes méthodes de placement d'électrodes ont été
proposées pour l'électrocardiographie de 12 dérivations.
Un système de dérivations consiste en un ensemble cohérent de dérivations, chacune étant
définie par la disposition des électrodes sur le corps du patient. L'emplacement des électrodes est
choisi de façon à explorer la quasi-totalité du champ électrique cardiaque [5].
DI=VL-VR
DII=VF-VR
DIII=VF-VL avec DI + DIII = DII.
Fig. II.8 : Les douze dérivations standard dans chaque plan du corps
II.5. Electronique Associé :
Dans la Fig. II.9 la chaine reçoit le signal issue du Corps humain par le biais
d’électrodes, par la suite il est transmis a un préamplification suivie d’un filtre passe bas dont la
fréquence de coupure est calculer de sorte a éliminé le bruit due a l’alimentation ,l’opération
s’achève au niveaux de la visualisation , une deuxième architecture est aussi proposer et qui
consiste a réaliser l’opération d’échantillonnage ,quantification et numérisation cette dernière
vise a faire l’ enregistrement numérique de ‘activité cardiaque’ durant une période bien
déterminer (le détaille de cette solution est donné dans la partie ECG holter).
La lecture et l'interprétation d'un ECG requièrent une grande habitude qui ne peut être
acquise par le médecin que par une pratique régulière. Malgré qu’Il existe des logiciels livrés
avec certains électrocardiographes pouvant aider au diagnostic, mais leur fiabilité approximative
ne permet en aucun cas de se substituer au cardiologue.
Le tracé électrique comporte plusieurs ondes répétitives, caractérises a la fois par leurs
durées et les différents intervalles qui sépare ces ondes, il est toute fois important de prendre en
considération l’amplitude de ces ondes.
Ainsi les durées et les intervalles peuvent être résumés comme suit :
• Onde P correspond à la dépolarisation (et la contraction) des oreillettes. On analyse sa
forme, sa durée (qui est de 0,08 à 0,1 seconde), sa hauteur, son axe (cf ci-dessus) et sa
synchronisation avec l'onde QRS.
• Intervalle PR (ou PQ) est le temps entre le début de P et le début du QRS. Il est le témoin
du temps nécessaire à la transmission de l'influx électrique des oreillettes aux ventricules
et qui dure de 0,12 à 0,20 seconde.
• Onde QRS (appelé aussi complexe QRS) qui correspond à la dépolarisation (et la
contraction) des ventricules. L'onde Q est la première onde négative du complexe. L'onde
R est la première composante positive du complexe. L'onde S est la deuxième composante
négative. Suivant la dérivation et sa forme, on parle ainsi d'aspect « QS », « RS », La
forme et la taille du QRS dépendent de la maladie du muscle cardiaque sous-jacent mais
avec une variabilité très importante; le QRS a une durée de 0,06 à 0,1 seconde
• Onde T correspond à l'essentiel de la repolarisation (la relaxation) des ventricules, celle-
ci commençant dès le QRS pour quelques cellules; elle dure 0,20 à 0,25 secondes.
• Onde T atriale est masquée par l'onde QRS et correspond à la repolarisation (la
relaxation) des oreillettes. Celle-ci est négative.
C’est pourquoi Norman Holter proposa, au début des années 60, un appareil « portatif »
permettant d’enregistrer l’activité cardiaque pendant plusieurs heures ; cet enregistrement
constitue ce que l’on appelle « l’examen Holter ».
L’enregistreur Holter d’aujourd’hui se présente sous la forme d’un petit boîtier (Fig.
.II.11) auquel sont reliées sept électrodes, permettant ainsi l’enregistrement sur 2 ou 3 dérivations
(2 frontales et 1 transversales). Le patient se fait poser l’appareil chez un cardiologue et retourne
ensuite à ses occupations habituelles. 24 heures plus tard, il revient chez le cardiologue pour se
faire enlever l’appareil qui a en mémoire 24 heures d’enregistrements ECG effectués tandis que
le patient a vécu une journée normale. Les résultats issus de l’analyse des quelque 100 000
battements que compte l’enregistrement permettent ainsi de diagnostiquer une plus grande
gamme de pathologies que l’ECG hospitalier. En outre, la longueur de l’enregistrement autorise
par exemple le suivi du rythme cardiaque durant les phases diurne et nocturne.
II.7.DSP orientés applications industrielles :
II.7.1. Introduction :
Depuis plusieurs années, le traitement numérique du signal est une technique en plein
essor Cette technique s’appuie sur plusieurs disciplines, citons les principales :
• L’électronique analogique et numérique (préparations, conditionnements des signaux,
conversions numériques ļ analogiques),
• Les microprocesseurs (classiques ou dédiés au traitement du signal),
• L’informatique (algorithmes, systèmes de développements, exploitations),
• Les mathématiques du signal (traitements du signal).
Parmi ces disciplines, cette partie est une description des processeurs de traitements des
signaux, plus communément désignés par l’acronyme Anglais DSP (Digital Signal Processor).
Les domaines d’applications du traitement numérique du signal sont nombreux et variés
(traitements du signal ECG, de l’image, synthèse et reconnaissance vocale, analyse, compression
de données, télécommunications, automatisme, etc.). Chacun de ces domaines nécessite un
système de traitement numérique, dont le cœur est un DSP ayant une puissance de traitement
adaptée, pour un coût économique approprié.
Les microprocesseurs sont en perpétuelle évolution, chaque nouvelle génération est plus
performante que l’ancienne, pour un coût moindre. Les DSP, qui sont un type particulier de
microprocesseur, n’échappent pas à cette évolution. Dans ces conditions, pour comprendre,
choisir, et utiliser judicieusement un DSP, il est de première importance de se poser les questions
suivantes :
• Comment est architecturé d’un DSP, en quoi est-il différent d’un microprocesseur
classique?
• Quelle performance attendre d’un DSP, comment définir cette performance ?
• D’un point de vue pratique, comment développer des programmes de traitements du
signal ?
Cette partie a pour ambition de donner quelques éléments de réponses à ces questions.
Pour y parvenir, les DSP sont traité d’un point de vue général, comme les différentes
architectures, les performances et les outils de développements. Puis une famille particulière de
DSP de manière plus approfondie comme étude de cas.[8]
possibilités de traitement rapide de certaines commandes numériques faisant appel à des
algorithmes complexes permettant ainsi le travail en « temps réel » .
La capacité en nombre de bits de données est l'une des caractéristiques de la puissance de
traitement du processeur. Il existe des microprocesseurs et des microcontrôleurs 8 bits, à 16 bits
et même plus.
Les DSP devant être encore plus performants, les données numériques seront à 16 ou 32
bits, voire plus. [8]
II.7.2 .1.2 .Rôle du DSP :
Le traitement numérique du signal, qu'il provienne du signal ECG, est rendu accessible
par le DSP grâce à son unité de calcul spécifique multiplicateur / additionneur / accumulateur de
données.
En effet, tout DSP est prévu pour effectuer le plus rapidement possible, en principe en un
seul cycle d'horloge, l'opération multiplication/addition sur des grandeurs numériques :
MR=XY +R
Où X et Y sont soit des données, soit des constantes et R une donnée, une constante ou un
résultat précédent. MR est alors le résultat de l'opération arithmétique.
Si le DSP fonctionne en virgule fixe avec des données sur 16 bits, le résultat MR est alors
sur 32 bits (ou plus, selon l'architecture). Si l'utilisateur ne conserve que les 16 bit de poids fort,
le calcul est alors effectué en simple précision. Si les 32 bit sont utilisés, on parle de double
précision : le temps de calcul est alors plus long.
Si le DSP fonctionne en virgule flottante avec des données en 32 bits, le résultat MR est
alors sur 40 bits (ou plus, selon l'architecture). L’utilisateur ne prend en compte que les données
de 32 bits en ignorant les bits de poids faibles de la mantisse. [8]
Les signaux à traiter sont caractérisés par la fréquence maximale possible associée à un
phénomène physique ou à un système donné. D'après le théorème de Shannon (voir cours de
traitement du signal), la fréquence d’échantillonnage , définie par , Tn étant la période
Si on ne respecte pas cette règle, il risque d'y avoir repliement spectral (aliasing). La
fréquence d'échantillonnage Fe est en général imposée par le convertisseur
analogique/numérique.
Le nombre de cycles de calcul à l'intérieur d'une période d'échantillonnage Te, donne la
possibilité pour le DSP d'intervenir efficacement ou non en temps réel entre deux prises
d'échantillons. Si ce n'est pas le cas, par exemple pour un signal vidéo, le DSP intervient selon
un processus plus lent, tout en gérant des interruptions sur une période d'échantillonnage. La
gestion des ports entrée/sortie devient alors très complexe.
Dans d'autres cas, le DSP est intéressant pour faire une simulation ou une estimation de
grandeurs en temps réel en parallèle avec le déroulement d'un phénomène physique. Il faut alors
que les durées de calcul des données simulées soient plus courtes que la durée d'évolution du
phénomène physique. Ceci est possible si le modèle n'est pas trop complexe, ou si le phénomène
physique est très lent.
Les applications des DSP sont nombreuses dans les domaines suivants :
• Télécommunications : modem, multiplexeurs, récepteurs de numérotation
DTMF, télécopieurs, codeurs de parole GMS, …),
• Interfaces vocales : codeur vocaux pour répondeurs, reconnaissance
automatique de la parole, synthèse vocale …
• Militaire : guidage missiles, navigation, communications cryptée, radar, …
• Multimédias et grand public : compression des signaux audio (CD),
compression des images, cartes multimédias pour PC, synthèse musicale,
jeux, …
• Médical : compression d’image médicale (IRM, échographie…),
traitements des signaux biophysiques (ECG, EEG,…), implants
cochléaires, équipement de monitoring.
• Électronique automobile : équipement de contrôle moteur, aide à la
navigation, commande vocale, détection de cliquetis pour avance à
l’allumage, …
• Automatisation et contrôle de processus : surveillance et commande de
machines, contrôle de moteurs, robots, servomécanisme, …
• Instrumentation : analyseur de spectre, générateurs de fonction,
interprétation de signaux sismiques, … [8]
II.8 .Field Programmable Gate Array (FPGA):
Circuit programmable composé d’un réseau de blocs logiques, de cellules d’entrée-sortie
et de ressources d’interconnexion totalement flexibles ce circuit, qui nécessite un outil de
placement routage, est caractérisé par son architecture, sa technologie de programmation et les
éléments de base de ses blocs logiques, le circuit général FPGA est représenter par la figure
suivante :
Parmi les applications des FPGA on rencontre des réalisations pour la classification des
signaux. [8]
II.9.Les artefacts de l'ECG :
Divers bruits sont présents dans l'ECG de routine. Parmi les plus importants, on peut citer:
o La dérive de la ligne de base (fréquence < 5Hz),
o Les artefacts dus aux mouvements (fréquence 1-10Hz),
o Le secteur et ses harmoniques (fondamental 50 ou 60Hz),
o L'EMG (fréquence 25-100Hz).
II.10. Conclusion :
L’ECG est un appareil capable de fournir des informations pertinente sur l’activité
cardiaque a partir de ces informations le cardiologue peut se basé pour donnée un diagnostique et
prendre les décisions nécessaires sur l’état du patient. Le développement technologique a permis
l’apparition d’instrument de diagnostique performant qui utilisent la technique sans fils en temps
réel corrigeant le système existant (l’ECG type Holter) ce dernier permet de faire un
enregistrement durant 24 H à 48 H sur un support de mémoire, afin d’atteindre son objectif
l’industrie médicale a vue qu’il est nécessaire d’intégré de nouveaux composants tel que la DSP
et les circuits programmable FPGA, ce qui contribue à l’amélioration des ECG et diminue le taux
de maladies cardiaque.
III.1.Introduction :
Le corps humain génère des signaux électriques. Ces signaux peuvent être analysés
afin d’obtenir un diagnostique médical en ce basant sur un ECG.
Dans ce chapitre nous allons présenter les outils qui nous permettent d’implémenté un
simulateur cardiaque baser sur le développement en série de Fourier aussi nous avons jugé
nécessaire de réserves une partie pour l’analyse des signaux à savoir la transformation de
Fourier et l’échantillonnage des signaux. L’application de ces théories dans le domaine de
cardiographie numérique est prépondérante.
Un signal expérimental est une grandeur physique et doit donc être physiquement
réalisable. Les mesures macroscopiques analogiques, réalisées à partir d’appareils de mesures
comme un oscilloscope, fournissent des courbes « tension en fonction du temps » du type de
celle représentée sur la fig. III.1. Ces signaux physiques sont représentés par des fonctions
S(t) à valeurs réelles d’une variable réelle t. Par conséquent, le signal possède les
caractéristiques suivantes [6] :
– énergie bornée
– amplitude bornée
– continu temporellement
– causal (s(t) = 0 pour t < 0)
– spectre du signal borné (tend vers 0 lorsque f tend vers).
– les signaux aléatoires (ou probabilistes) dont le comportement temporel est
imprévisible et pour la description desquels il faut se contenter d’observations statistiques.
Parmi les signaux déterministes, on distingue les signaux périodiques dont les signaux
sinusoïdaux sont un cas particulier :
Les signaux non périodiques se composent d’une part des signaux pseudopériodiques
formés d’une somme de sinusoïdes de périodes différentes et d’autre part des signaux
transitoires dont l’existence est limitée dans le temps.
En ce qui concerne les signaux aléatoires, ils sont dits stationnaires lorsque leur valeur
moyenne est indépendante du temps, c’est-à-dire que les résultats de leur analyse statistique
restent les mêmes quel que soit le moment où l’on en observe une partie déterminée. De plus
ces signaux aléatoires stationnaires sont ergodiques s’il est identique de faire une moyenne
statistique à un instant donné sur différents essais ou de faire une moyenne temporelle
suffisamment longue sur un seul de ces essais. [6]
Un signal peut être classé suivant la distribution de son amplitude, sa puissance ou son
énergie en fonction de la fréquence (spectre du signal). Le domaine des fréquences occupé par
son spectre est aussi appelé la largeur de bande spectrale du signal F (fig. III.2) :
Cette caractéristique, exprimée en hertz (Hz), est absolue. Aussi il est nécessaire de la
comparer au domaine de fréquences dans lequel se situe le signal. En considérant la fréquence
moyenne '() '*+ ',, on peut distinguer deux types de signaux :
Pour les signaux à bande étroite, il est possible de les classer par le domaine de
variation de la fréquence moyenne '() :
– '() < 250 KHz signaux basses fréquences (BF)
– 250 KHz < '() < 30 MHz signaux hautes fréquences (HF)
– 30 MHz < '() < 300 MHz signaux très hautes fréquences (VHF)
– 300 MHz < '() < 3 GHz signaux ultra hautes fréquences (UHF)
– '() > 3 GHz signaux super hautes fréquences (SHF)
Lorsque la fréquence du signal devient très grande, pratiquement supérieure à
quelques térahertz (/0 = 1012 Hz), la longueur d’onde l est le paramètre de référence
(1 2, avec c : vitesse de la lumière 300 000 Km/s) :
– 700 nm < l < 0,1 mm signal lumineux infrarouge
– 400 nm < l < 700 nm signal lumineux visible
– 10 nm < l < 400 nm signal lumineux ultraviolet
III.2.2.3. Les signaux analogiques et numériques :
Le temps est un paramètre important de classification. Comme nous venons de le voir,
le traitement numérique des signaux conduit à faire la distinction entre les signaux dits à
temps continus (signaux continus) et les signaux dits à temps discrets (signaux discrets ou
échantillonnés). Un autre paramètre des signaux traités est à prendre en compte, c’est
l’amplitude qui peut aussi être continue ou discrète (quantifiée).
On appelle numérisation d’un signal l’opération qui consiste à faire passer un signal de
la représentation dans le domaine des temps et des amplitudes continus au domaine des temps
et des amplitudes discrets.
Cette opération de numérisation d’un signal peut être décomposée en deux étapes
principales : échantillonnage et quantification.
La restitution (ou l’interpolation) constitue le processus inverse qui intervient lors du
passage du signal numérique au signal analogique : commande d’un actionneur.
Ces trois étapes sont indissociables. En effet, le signal, étant le support physique d’une
information, doit conserver au cours de ces modifications tout le contenu informatif initial.
Cette condition, ajoutée à la notion de coût limite d’un système, va être à la base de la
numérisation des signaux et de l’étude du traitement numérique.[6]
Si s(t) est une fonction périodique de t, de période 41F05 elle peut s’écrire sous
la forme d’une somme de fonctions sinusoïdales et cosinusoïdales de fréquences f multiple de
la fréquence F0, dite fréquence fondamentale. Soit : [6]
Où *% et :% sont les coefficients de la série de Fourier. Ils se calculent à partir des
relations suivantes :
=>
*68 < ? @@@@@
A
6 6
=>
*% <
6 ?B(CD E F
6 6
Et
=>
:% <
GH6 ?B(CD E I
6 6
N
Avec
=>
J6 *% # :% < KLQ>
?B(CD E R
6 6
Et
@@@@@ 4
J4 *6
Le concept de fréquence négative n’a pas de signification physique. Il peut être vu
comme la traduction du sens de rotation de la vitesse angulaire ou pulsation (). Ainsi la
fonction réelle cos () ou cos () peut être exprimée comme la somme de deux fonctions
complexes dans le plan complexe (figure III.4) :
S
O
T
Les coefficients du développement S(nF0) sont en général une grandeur complexe qui
peut s’écrire sous la forme :
Et pour phase % :
#:%
% D2Y Z [ A
*%
Fig. III.4 Introduction des fréquences négatives dans l’expression des signaux.
Il résulte de la définition des fonctions paires et impaires que si \] est paire, on a :
L L
< \]^] < \]^] F
OL 6
En effet,
L 6 L
< \]^] < \]^] < \]^]
OL OL 6
L L L L
< \#]^] < \]^] < \]^] < \]^]
6 6 6 6
L
< \]^] I
6
Etant donné qu’une fonction paire jouit, par définition, de cette propriété :
\]=\#].
On a d’une manière analogue, pour une fonction impaire+.
_ _
< \]^] < \#]
O_ 6
_
< \]^]
6
_ _
# < \]^] < \]^] 4 ``` P
6 6
L
*% < +
+ ?+ 4 4
OL
L L
:% < +
GH + ?+ < +
GH +?+
OL 6
C'est-à-dire que la série de Fourier d’une fonction impaire ne contient que des sinus.
Si l’on a le développement de Fourier d’une fonction paire, le produit ++ est une
fonction impaire et +2(+ est paire, par suite :
L
*6 < +?+
6
L
*% < +
+ ?+ &
6
L
:% < +
GH + ?+ 4 ;
OL
C'est-à-dire que la série de Fourier d’une fonction paire ne contient que des cosinus.
Les formules obtenues permettent de simplifier les calculs des coefficients de Fourier lorsque
la fonction donnée est paire ou impaire. [9]
N
Avec
J6
9 = @@@@@ F
e6 > KL%M>
? B(CD E J4
=>
Cette représentation complexe du signal distribue donc, dans le domaine fréquentiel, les
contributions du signal symétriquement de part et d’autre de l’origine sur l’axe des fréquences
: c’est la représentation spectrale bilatérale J (fréquences positives et négatives).
Avec
III.3.1.4. Quelques propriétés :
Nous avons une correspondance unique entre la fonction+, son développement en
série de Fourier et par conséquent sa représentation spectrale n Nous écrirons donc cette
réciprocité sous la forme :[6]
M
+ o n &
III.3.1.4.2Propriété de translation :
M
Étant donné + o n5 nous avons :
M
+ # r o n s OKtLQ &
Et réciproquement :
M
+ # u o n s OKvL
&&
III.4. Echantillonnage du signal :
III.4.1. Définitions :
Notons par +* le signal analogique de départ. La constitution du signal
échantillonné + est obtenu par multiplication de ce signal analogique par un train
d’impulsions de Dirac d’amplitude unité et équi-espacées de. Ce train est noté B et est
défini par :
Le signal échantillonné correspond donc à :
w
KLx
w
g
y 7 a Z # [ &P
x8Ow
A la multiplication de 2 signaux dans le domaine temporel correspond (à un facteur 2ʌ
près) dans le domaine fréquentiel la convolution des spectres de ces 2 signaux. Dès lors, le
spectre Xe(Ȧ) du signal échantillonné xe(t) est donné par
ni n! s y &R
w
g
ni 7 n! Z # [ ;4
x8Ow
récupérer le signal de départ. La fréquence minimale, ici ' est appelée fréquence de
Nyquist. [e]
III.5. Conclusion :
L’interprétation des phénomènes physique ne peut se faire sans traduire ces dernières
en signaux électriques et par conséquent la nécessité d’introduire les outils mathématiques
qui permettent de faire une analyse efficace d’une part et la modélisation de système
performant d’autre part. Dans cette partie nous avons décrit les principaux outils (série de
Fourier transformé de Fourier, échantillonnage), le plus important reste de concrétiser ces
théories a travers une application dans un cas réel ce qui fera l’objectif du chapitre suivant.
IV.1. Introduction :
IV.3. Génération du signal ECG :
A fin de donner une signification formelle au signal cardiaque l’idée qui nous est
venus est de faire une analyse d’un signal réel comme c’est indiqué sur la fig. IV.2 et de
déduire les différentes formes d’onde constituant ce signal. Ce qui revient à reproduire le
signal réel par modélisation.
A travers cette figure on constate que le signal ECG possède les caractéristiques
suivantes :
• un mixage de plusieurs formes d’ondes (sinusoïdales et triangulaire).
• Chaque forme d’ondes est caractérisé par sa durée et sont amplitude.
• Le Signal ECG est quasi périodique à la fréquence fondamentale
déterminée par le rythme cardiaque. Elle répond également aux conditions de Dirichlet
données par les points suivant [11]:
• une valeur unique et finie dans l'intervalle donné.
• Tout à fait intégrable.
• nombre fini de maxima et minima entre les intervalles finis.
• Il a nombre fini de discontinuités
IV.4.Première partie :
IV.4.1. Génération de l’onde P :
L’onde P est assimilée à une fonction cosinusoidale qui peut être représenté selon la figure
suivante :
D’où
&
!"# !"#
' $ %#
D’où
( + (
' )* + )* ,
( + (
*"# *!#
' )* . / %#
-
Comme La fonction est paire alors :
'
01 &
IV .4.2.Onde QRS :
Pour cette onde on peut la représenter par une forme triangulaire comme c’est indiqué sur la
figure suivante :
$ 5#%#
3 6
!"#
' $ 5# %#
(
' . . // 8
(
7 7
Comme La fonction est paire alors :
!"#
' $ 5# )* %#
'
9
Le détail de calcul des fonctions P et QRS est donnée a l’annexe.
Remarque :
La génération des ondes (t, u, s) se fait de la même manière que les ondes précédentes.
!
!
"
!
!
"
!
#
IV.4.4. Résultats :
Le calcul numérique et le tracée des fonctions est réalisé en s’appuyant sur un logiciel de
programmation spécialisé a cet effet (matlab), les résultats de simulation sont donnée sur la
fig. IV.7 .
ECG normal
1.6
1.4
1.2
0.8
amplitude
0.6
0.4
0.2
-0.2
-0.4
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps(s)
IV.4.4.1 Interprétation :
Les résultats données sur la figure IV.7 confirme les données théorique stipulant que Le
signal ECG est un signal riche par la variété des ondes qui le constitue (ondes P, QRS et T).
Ainsi il présente une densité spectrale de puissance qui varie en fonction de la morphologie
du signal et d’un sujet à un autre .ainsi les résultats obtenus sont proche qualitativement et
quantitativement à un ECG réel.
IV.5.Deuxième partie :
Dans cette deuxième partie nous allons exploités les donnés issues de la simulation
précédente c'est-à-dire le signal ECG générer par le simulateur pour montrer qu’a partir de
l’analyse fréquentiel on peut obtenir des informations pertinente dans le cas ou des variations
brusque apparaissent sur la forme du signal (ex : anomalie).pour cela nous avons besoin
d’information fournie par le cardiologue, ces dernière doivent contenir ce qui suit :
- Un seuil pour l’onde QRS en termes d’amplitude.
- La répartition des ondes QRS sur un intervalle sur temps bien déterminé.
- L’intervalle de temps séparant deux R-R
$
Pour atteindre notre objectif, nous avons procédé a réaliser un échantillonnage avec un pas de
0.01s, sur un segment du signal ECG contenant uniquement l’ondes QRS et ceci pour deux
cas différents ( ECG normal , pathologique ) ce qui a permit d’obtenir le résultat de la fig.IV.8
suivante :
1.6
1.4
1.2
am plitude QRS norm al
0.8
0.6
0.4
0.2
-0.2
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4
temps"nT"
%
1.8
1.6
1.4
1.2
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4
Le signal ainsi traiter par la CAN est transmis vers la DSP qui procède a la détection
de l’onde Qrs et a un traitement du fonder sur la FFT (Fast Fourier transform) .le résultat
issu de la simulation pour les 2 cas nous a permis d’obtenir les résultats donnée par la figures
suivante :
&
16 premier canaux de la FFT 128 points de l'onde QRS normal
25
20
15
amplitude (db)
10
0
0 5 10 15
canaux
20
15
amplitude (db)
10
0
0 5 10 15
canaux
Fig. IV.10. 16 premiers canaux de la FFT 128 points de l’onde QRS avec pathologie
A travers cette simulation, on remarque une variation de l’amplitude du signal pathologique
comparer a celui du signal normal sur toute la bande de fréquence a partir de la on peut
déduire que, l’analyse spectral peut être une bonne solution pour l’identification des
changements survenues sur le flux des signaux acquis ce qui impose l’utilisation d’un
processeur spécifique pour le traitement de ce type de signaux couramment appelée (DSP).
IV.5.1. Interprétation :
Pour plus d’éclaircissement de notre travail, on rappel que dans la pratique la FFT est traitée
comme c’est indiquée Sur la figure IV.11 qui représente une chaine de détection des ondes
QRS
D’après les Résultats indiqué sur la figure IV.12 on remarque une certaine concordance avec
les celles obtenue dans ce travail.
IV.8.Conclusion :
le holter est l’examen non invasif qui nous permet de détecter les maladies cardiovasculaire
après l’ECG , dans ce chapitre après avoir simuler le signal issu d’un ECG nous avons donnes
un petit aperçu d’un holter intelligent ce dernier va détecter et localiser les complexes QRS
grâce a un DSP (processeur de traitement du signal ) suivie d’une classification a fin de
prendre la meilleur décision si il s’agit d’une pathologie ou non cette fonctionnalité est laissé
a un circuit programmable nommé le FPGA.
Conclusion générale
Annexe
! ʌ!
Calcule des coefficients de la série de Fourier pour l’onde P:
%ʌ& -
$'()*+
,"+
=- 2
./
7 !/ 6 6
3 5 8 4 4 8
$7 !/
6 4 6
3 01 4 01
6
4 6
3 = 9
:01 ;
./$,3.
< / 4 ./=,3. 01 ;
7 9 ./$,3.
< /> 4 :01 ;
7 ./=,3.
</ 4
7
./$,3. ,7 ,7 ,7
./$,3 ,/ ./=,3 ,/
3
Car la fonction est paire
4
@
4
%5 A
Calcule des coefficients de a série de Fourier pour l’onde QRS:
%/ 7
B5 4 8 4 5 4 8C
$7%
/
,
,
D E 4 D 4 E
4
3 %5 A ʌ!
6 6
%/ 7
3 5 4 FGH 8 4 5 4 FGH 8
$7%/
I 4 8I 8
/J J/
7 7
6
6
8K FGH 8K HL6
6
6
39M 5 4 FGH
$7%/
39 ; 4 < ; HL6 < 01 8
/J 7 3. /J .3
7 3. 7 3. 7
7%
3, / 4 FGH
/J .3
7 7
3, ; 4 < ; HL6 < 01 8
$/J 7 3. $/J .3
7 3. 7 3. 7
3 %5 A01ʌ!
=0 car la fonction est paire
Bibliographie
Bibliographie
[5] Mr. Amar Hodni ‘’analyse du signal ECG par réseaux de neurones récurrents’’.
[12] L. Delorme, G. Lamarque, F. Leclerc, C. Viou ‘’Traitements temps réel de signaux ECG
: Un exemple de transfert recherche vers enseignement pour les systèmes embarqués’’.
Bibliographie
Site internet
[a]: www.medicopedia.net/Schemas/Tissu_nodal.gif.
[c]: www.wikipedia .
[d]: www.neurones.espci.fr/Theses_PS/DUBOIS_R/Chapitre2.pdf.
[e] www.tele.ucl.ac.be/EDU/ELEC2900/2900_1.pdf.
Résumé
Abstract
This work is part of the problem and present a contribution to the achievement of a
"holter smart" that detects, processes and classifies the signal into normal or pathological and
all that is real time.