La méthode MDCC a été développée par le laboratoire Riso au
Danemark dans les années 70. Utilisé en premier lieu dans le domaine du nucléaire par le biais de la fiabilité, ce diagramme est une combinaison de l’arbre des causes et de celui des conséquences. Cette méthode n’a été mise en œuvre que dans un champ limité.
Elle comporte deux grandes parties : une partie Cause et une partie Conséquence.
La partie Cause consiste à utiliser les principes de la méthode de
l’arbre des causes (MAC) et permet de représenter les causes d’un évènement sommet (comme la défaillance d’un composant ou d’un sous-système) conduisant à des conséquences indésirables.
La partie Conséquence basée sur les principes de la méthode des
arbres de conséquences (MACQ) permet de déterminer les conséquences que peut subir un système lorsque les évènements sommets se réalisent. Les principales étapes de l’élaboration du diagramme causes- conséquences sont :
- La sélection de l’évènement initiateur, évènement critique ou
redouté. - La recherche des causes de cet évènement initiateur par la méthode de l’arbre des causes. - La recherche des conséquences de l’évènement initiateur par la méthode de l’arbre des conséquences.
Exemple de symboles utilisés pour le diagramme cause-conséquence
Etude de cas « chute d'une rambarde de balcon »
Qu'a-t-il fallu pour que cela se produise ?
Est-ce suffisant pour expliquer le fait ?
Conclusion
Les diagrammes causes-conséquences constituent une aide
appréciable pour l'identification des scénarios constituant les risques prépondérants.
L'intérêt de ces diagrammes réside essentiellement dans le caractère
presque simultané de l'analyse déductive des causes, et de l'analyse inductive des conséquences d'un même événement. Ils sont intéressants pour l'analyse des systèmes où l'ordre dans lequel surviennent les défaillances est important ; néanmoins ils sont difficiles à utiliser pour l'analyse de systèmes complexes.