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Rapport PFE METZ GC PDF
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Rapport
Tuteurs ICAT :
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Metz Marie Laure Génie Civil 5 année
Sommaire
PROJET DE FIN D’ETUDE 1
Comparaison BAEL/EC2 et modélisation PS92/ EC8 appliquée à un établissement hospitalier 1
Rapport 1
Sommaire 1
Liste des figures 6
Liste des symboles 9
Remerciements 11
Introduction 13
1. Présentation de l’ouvrage 1
1.1 Le projet 1
1.1.1 Implantation du bâtiment 1
1.1.2 Caractéristiques 2
1.2 Les différents acteurs du projet 3
1.3 Planning du projet 4
2. Charges et descente de charges 4
2.1 Détermination des charges 4
2.1.1 Charges permanentes 4
2.1.2 Charges d’exploitation 4
2.1.3 Charges de neige 5
2.1.4 Charges de vent 5
2.1.5 Contreventement 5
2.2. Descente de charges 5
3. Comparaison BAEL/Eurocode 2 6
3.0. Charges et matériaux EC2 /BAEL 4
3.0.1 Charges –EC2 4
3.0.1. Charges - BAEL 5
3.0.2 Combinaison de charges – EC2 6
3.0.2 Combinaisons de charges –BAEL 7
3.0.3 Synthèse et comparaison des charges et combinaisons de charges 9
3.0.4 Matériaux – EC2 10
3.0.4 Matériaux - BAEL 11
3.0.5 Vérification au feu (NF EN 1992-1-2 clause 5.4.2.2) 14
3.0.5 Vérification au feu – DTU FEU / règles FB 15
3.0.5 Récapitulatif – comparaison de la prise en compte des matériaux EC2-BAEL 17
3.1. Poutre : flexion simple 18
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Tableau 3.4.1.7 Comparaison des résultats EC2 BAEL pour une dalle portant sur deux cotés ......... 50
Tableau 3.4.1.7.2 Comparaison des résultats BAEL /EC2 pour une dalle portant sur quatre cotés .... 51
Tableau 3.8.6 effort normal admissible dans les voiles non armés ...................................................... 71
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Tableau 4.5.2.1 Extrait du tableau comparaison des contraintes normales Ec8- PS92 ....................... 87
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Remerciements
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Résumé :
L’étude que j’ai réalisée pendant mon stage porte sur la restructuration de
l’établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de Masevaux
(Haut-Rhin). Il s’agit un bâtiment R+3 de forme courbe en béton et maçonnerie pour les murs
extérieurs.
Dans un second temps, j’ai modélisé le bâtiment à l’aide du logiciel Robot, afin
d’étudier son comportement dynamique sous actions sismiques suivant les règlements PS92
et Eurocode 8. L’objectif de cette analyse était de définir les paramètres à prendre en
compte pour déterminer l’action sismique, puis de faire les vérifications nécessaires selon les
deux règlements, afin de vérifier le comportement du bâtiment sous combinaisons
sismiques. L’utilisation très poussée du logiciel Robot nous a permis d’établir ses limites et
de mettre en place une stratégie logique pour faire tourner des modèles complexes.
Zusammenfassung :
Das Ziel des Projektes ist der Bau eines Altenheims in der Stadt Masevaux. Es ist
ein Gebäude von 3 Stockwerken: es besteht aus einem ersten und zweiten Obergeschoss,
Erdgeschoss und aus einem Kellergeschoss.
Zuerst hat man den Lastauftrag ermittelt, um für jedes Element der Struktur zu
wissen, welche Kräfte wirken (Normalkraft, Biegungsmoment, Abscheren).
Dann hat man die Konstruktionsteile: Stützen, Decken, Mauern und Balken mit dem
BAEL, der französischen Bauordnung und dem Eurocode 2, der europäischen Bauordnung
vermessen. Der Eurocode 2 hat den BAEL im März 2010 ersetzt. Es ist dann wichtig zu
kennen wie man mit dem Eurocode rechnet und was sich dadurch ändert (Größen, minimale
Einrichtungen, Bewehrungen).
Dann hat man das Gebäude modelliert, mit der Software Robot, mit dem PS92, den
französischen Regeln für erdbebensichere Bauten und dem EC8, der europäischen
Regelung für erdbebensichere Bauten, um die Bewegungen während eines Erdbebens zu
kennen. Man muss die Parameter bestimmen, um die Erdbebenkraft einzugeben und dann
die genützten Prüfungen mit den beiden Bauordnungen um das Verhalten des Gebäudes
zu kennen.
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Introduction
Mon PFE a pour but la comparaison des règlements de béton armé BAEL et Eurocode 2 ainsi
que des règlements parasismiques PS92 et Eurocode 8 à travers le projet de l’EHPAD (Etablissement
Hospitalier pour Personnes Agées Dépendantes) de Masevaux. Ce bâtiment est une extension de
l’hôpital de Masevaux, qui créera 60 chambres pour personnes âgées.
Les Eurocodes sont divisés en 10 groupes de textes et traitent des aspects techniques du
calcul de structures et du calcul au feu des bâtiments et ouvrages de génie civil. Les Eurocodes « EN
199n-p » (norme européenne) sont transposés en norme française « NF EN 199n-p » avec leur
annexe nationale « NF EN 199n-p/NA », qui contient des informations sur les paramètres laissés en
attente dans l’Eurocode pour le choix national.
L’Eurocode 2 a été mis en application en mars 2010, il est donc important de pouvoir
comparer les règlements tant du point de vue des processus de calcul que des dispositions
constructives. L’Eurocode 8 n’est pas encore totalement finalisé, des paramètres doivent encore être
définis, mais il doit remplacer le PS92 prochainement.
Dans une première partie, nous verrons comment s’effectue la descente de charge sur
l’ensemble du bâtiment, puis nous comparerons les règlements BAEL et Eurocode 2 à travers les
différents éléments constructifs du bâtiment : poutres, poteaux, voiles, poutre-voiles, semelles afin de
déterminer l’impact du changement de règlement sur l’ensemble du bâtiment.
Dans une seconde partie, nous traiterons de la modélisation du bâtiment avec le logiciel
ROBOT, afin de vérifier la réponse du bâtiment aux séismes selon les règlements PS92 et Eurocode
8. Nous verrons quelles sont les différences entre les deux règlements du point de vue des
coefficients à définir pour la modélisation sur Robot, mais également des méthodes de vérification aux
séismes du bâtiment.
Ensuite, nous comparerons les résultats obtenus avec les deux modélisations sous Robot
(BAEL et PS92 pour la première et Eurocode 2 et Eurocode 8 pour la seconde). C'est-à-dire que nous
étudierons les déplacements du bâtiment notamment au niveau du joint de dilatation ainsi que
l’ensemble des vérifications préconisées dans les règlements. Ainsi nous vérifierons que les éléments
dimensionnés en statique sont toujours valides sous combinaisons dynamiques.
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1. Présentation de l’ouvrage
1.1 Le projet
L’HEHPAD de Masevaux est un bâtiment R+3 (rez bas, rez haut, R+1, R+2 et combles
techniques) qui comprend 66 chambres ainsi qu’une aile spécialisée pour les malades atteints de la
maladie d’Alzheimer. Il sera relié au bâtiment existant du centre hospitalier de Masevaux.
La toiture comprend deux parties : une partie basse en couverture métal et une partie haute
en tuile mécanique de pentes respectives 6° et 22°.
L’une des spécificités du bâtiment est la fondation sur deux plans pour le rez-haut et le rez-
bas sur sol rocheux, constitué par une alternance de grès sédimentaires gris rosé, de schistes
métamorphiques et de roches magmatiques gris foncé. Par ailleurs, les voiles extérieurs sont réalisés
en maçonnerie à partir du rez, tandis que les voiles intérieurs sont réalisés en béton armé.
L’EHPAD de Masevaux est une extension de l’hôpital, les deux bâtiments seront reliés par un
passage. Sur la figure ci-dessous est représentée en noir l’implantation de l’extension.
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1.1.2 Caractéristiques
- Parasismique :
o zone Ib, site S1, ouvrage de classe C ;
o topographie : t=1 ;
o accélération 2 m/s² ;
o amortissement relatif 4% ;
coefficient de comportement q=1.40 ;
fondations par massifs isolés adaptés aux irrégularités du niveau d’assise + encagement
de 0.1m réalisé au brise roche hydraulique.
- Dalle portée pour une partie du bâtiment à cause des différences de niveau des fondations et
des problèmes de tassements différentiels ;
- Murs extérieurs : maçonnerie + isolation extérieure type PSE 120 mm ;
- Murs intérieurs : béton ;
- Cloisons : SAD 120 mm et plascostill 98mm ;
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- Contrôle technique : réalisé par l’APAVE : cela concerne la solidité de l’ouvrage, la stabilité
des ouvrages existants, la sécurité au séisme, la sécurité des personnes, le fonctionnement
des installations, l’isolation acoustique, l’isolation thermique, l’accessibilité handicapés ;
Elle est nécessaire au stade d’une étude préliminaire ou d’esquisse et permet une première
identification des risques géologiques d’un site. Il s’agit de :
- Faire une enquête documentaire sur le cadre géotechnique du site et l’existence d’avoisinants ;
- Définir si nécessaire, un programme d’investigations géotechniques,
- Fournir un rapport avec un modèle géologique préliminaire, certains principes généraux d’adaptation
d’un projet au site et une première identification des risques.
Elle est nécessaire au stade d’avant projet et permet de réduire les risques majeurs. Il s’agit de :
- Définir un programme d’investigations géotechniques détaillé ;
- Fournir un rapport donnant les hypothèses géotechniques à prendre en compte au stade de l’avant-
projet ; Cette étude sera obligatoirement complétée lors de l’étude géotechnique de projet.
Elle permet de vérifier la conformité de l’étude et le suivi géotechnique d’exécution aux objectifs du
projet.
Dans ce projet le bureau d’étude ICAT assure le rôle de bureau d’étude « structure» c'est-à-dire gros
œuvre et charpente bois et l’économie du lot structure et l’entreprise SERAT celui de bureau d’étude
fluide.
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La première étape du dimensionnement de la structure est la descente de charges. Son but est de
déterminer les charges présentes en chaque point du bâtiment.
On détermine les charges permanentes grâce aux fiches espaces, qui définissent les matériaux mis
en place dans chaque pièce, ainsi qu’à la norme NF P06-001 :
Les charges d’exploitation sont déterminées en fonction de l’utilisation de chaque pièce dans la norme
NF P06-001 :
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Dans notre projet, nous ne prendrons pas en compte les charges de vent pour la raison suivante :
- Les efforts dus au vent sont négligeables par rapport à ceux créés par le séisme. En effet, la
clause 8.1 combinaison des actions PS92 définit qu’il n’est pas envisagé de combiner l’action du vent
avec celle du séisme;
2.1.5 Contreventement
Le contreventement dans le plan de la toiture est assuré par des croix de Saint André en bois massif
de classe de résistance C24 mis en œuvre entre les pannes et formant une poutre au vent. Ces
poutres au vent permettent de ramener les efforts horizontaux de contreventement sur les éléments
de la superstructure en béton armé. Cependant, la charpente permet également de retenir les voiles
en tête lorsqu’ils sont soumis à des efforts horizontaux.
Tout d’abord, il faut distinguer les plans d’architecte des plans guides. Les plans d’architecte
visualisent l’étage vers le bas tandis que les plans guides représentent la dalle et les éléments qui la
soutiennent, ceci permet de visualiser la façon dont se transmettent les charges de la dalle dans les
éléments porteurs.
Etape 1 : Faire un plan de charge pour chaque niveau en notant pour chaque élément horizontal les
charges permanentes et les charges d’exploitation. On dessinera également le sens porteur de la
dalle et on calculera les charges qui se transmettent aux voiles et aux poteaux.
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Etape 2 : Une fois les plans de charges de tous les niveaux déterminés, il faut cumuler les charges
agissants dans les éléments porteurs.
Plans de charges comble + plans de charges R+2 = plan de cumul des charges R+2 ;
Plans de charges R+1 + plans de cumul de charges R+2 = plan de cumul des charges R+1 ;
Plans de charges Rez + plans de cumul de charges R+1 = plan de cumul des charges Rez ;
Etc. ..
En tout, la descente de charge nécessite de faire 5 plans de charges et 5 plans de cumul de charges.
3. Comparaison BAEL/Eurocode 2
Dans cette partie, nous étudierons les règlements BAEL et Eurocode 2 pour l’ensemble de la
construction de l’EHPAD de Masevaux.
Tout d’abord, nous comparerons les charges et combinaisons de charges et ensuite les méthodes de
calcul et les résultats obtenus par les deux règlements BAEL et Eurocode 2 en prenant en compte ou
non les dispositions parasismiques.
Sur la page de gauche sont présentées les méthodes de calcul de l‘Eurocode 2 et dans celle de
droite celles du BAEL. Le tableau récapitulatif des dispositions parasismiques PS92 et Eurocodes 8
en annexe 2.
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Les actions permanentes ont une durée d’application continue et égale à la durée de vie de la
structure. Elles sont représentées par leurs valeurs caractéristiques. Si les variations sont faibles, on
leur attribue une valeur caractéristique unique Gk (poids propre). S’il y a des incertitudes concernant
la valeur de l’action permanente, on définit deux valeurs caractéristiques Gksup et Gkinf, qui sont
déterminées de telle façon que la probabilité pour que la valeur réelle de l’action les dépasse soit
inférieure à 5%. On supposera que la fonction de répartition est une gaussienne.
Les charges d’exploitation des bâtiments sont provoquées par l’occupation des locaux. Leurs valeurs
sont données par l’EC0 et tiennent compte :
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Les actions permanentes sont notées G et leur intensité est constante ou peu variable dans le temps
ou varie toujours dans le même sens en tendant vers une limite. Elles sont généralement introduites
dans les calculs avec leurs valeurs les plus probables. Lorsqu’une action permanente est susceptible
de subir des écarts sensibles par rapport à sa moyenne, il faut en tenir compte en introduisant une
valeur maximale et une minimale.
Les actions variables sont notées Q et leur intensité varie fréquemment et de manière importante dans
le temps. Les valeurs représentatives sont fixées en fonction de l’intensité, de la durée d’application et
de la nature des combinaisons.
- valeur nominale Qi ;
- valeur de combinaison ψ0iQi ;
- valeur fréquente ψ1iQi ;
- valeur quasi-permanente ψ2iQi ;
On distingue :
- les charges peu variables et connues de façon précise qui sont introduites dans les calculs
avec les charges permanentes ;
- les autres charges, dont on évalue une valeur extrême et qui sont introduites avec les charges
d’exploitation (charge pouvant varier ou se déplacer au cours d’une même phase de travaux;)
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Ce sont des actions de courte durée d’application mais de grandeur significative, qui ont peu de
chance d’intervenir sur une structure donnée au cours de la durée de vie du projet. On les représente
par une valeur nominale fixée par des codes ou des textes réglementaires.
;
- γf : coefficient partiel pour l’action, qui tient compte de la possibilité d’écarts défavorables des
valeurs de l’action par rapport aux valeurs représentatives ;
Pour les états limites ultimes de résistance (STR/GEO), la combinaison de charges s’écrit de la
manière suivante :
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Les actions accidentelles sont notées Fa et proviennent de phénomènes rares (séisme, choc).
- Q1 : variable de base ;
- Qi : variable d’accompagnement ;
Combinaisons fondamentales :
Combinaisons accidentelles :
de l’équilibre statique ;
de la résistance de l’un des matériaux ;
de la stabilité de forme ;
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La combinaison caractéristique est à considérer normalement pour les états limites à court
terme, liés à une seule atteinte d’une certaine valeur par l’effet étudié : exemple formation de
fissures.
La combinaison fréquente est à considérer pour des états limites à moyen terme, liés à
l’atteinte par l’effet étudié d’une certaine valeur soit pendant une petite partie de la durée de
référence soit pendant un certain nombre de fois.
La combinaison quasi-permanente est à considérer pour l’étude des effets à long terme des
actions liées à l’atteinte d’une certaine valeur pendant une longue durée, par exemple fluage
du béton.
Par simplification pour les bâtiments, la combinaison d’action caractéristique peut s’écrire :
Lorsque l’on ne considère que les actions variables les plus défavorables ;
Lorsque l’on considère toutes les actions variables : ;
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Les états limites de service sont définis en fonction des conditions d’exploitation et de la durabilité
(état limites de déformation instantanée et différée et d’ouverture des fissures).
Les charges sont divisées en deux types charges permanentes et charges d’exploitation que l’on combine
pour obtenir les états limites de service et les états limites ultimes.
Nous remarquons des différences au niveau des combinaisons de charges : il existe plusieurs types de
combinaisons ELU aux Eurocodes suivant qu’il s’agisse d’une perte d’équilibre, d’une déformation
excessive, d’une déformation du sol ou d’une défaillance de la structure vis-à-vis de la fatigue.
Par ailleurs, les coefficients de combinaison de charges sont plus élevés entre le BAEL et l’EC2 pour les
actions secondaires. En effet, sous combinaisons ELU, les actions d’accompagnement sont multipliées
par 1.3* ψ0i pour le BAEL et par 1.5* ψ0i pour l’EC2.
Les coefficients ψ sont généralement plus élevés dans l’EC2. Si l’on choisit l’exemple d’une salle de
réunion :
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Il est important de comparer la manière dont les matériaux béton et acier sont abordés dans les deux
règlements et leurs différences.
Critères mécaniques :
Dans l’EC2 l’enrobage des armatures ne dépend pas de la dimension de l’élément mais de la classe
1
structurale et des conditions d’expositions, ce qui favorise les bétons haute résistance.
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Classe structurale : voir annexe 1.2
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critères mécaniques
Limite d’élasticité : fe
Module d’élasticité longitudinal : Es
Le BAEL présente un seul diagramme contraintes –déformations pour l’acier : le diagramme à palier
horizontal.
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Caractéristiques mécaniques
Les classes de résistance sont différentes dans l’EC2 : on distingue 14 classes différentes définies
suivant fck et fck cube.
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Caractéristiques mécaniques
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Pivot A :
Pivot B :
Pivot C :
Raccourcissement de la fibre en béton à la distance : diagramme à palier
incliné ;
Raccourcissement de la fibre en béton à la distance : diagramme à palier
horizontal ;
Compression simple ou flexion composée ;
La clause 4.2 de l’EC2 présente les différentes classes d’expositions auxquelles se référent les
exigences anti-fissuration. Elles sont divisées en 6 parties :
Remarque :
- Pour éviter l’apparition de fissures longitudinales à moins que des mesures spéciales, telles que
l’augmentation de l’enrobage des aciers comprimés ou le confinement des armatures transversales
n’aient été prises, la contrainte de compression du béton pour les classes XS, XD et XF est limitée à :
Les valeurs tabulées de la clause 5.4. donnent les dimensions minimales en fonction de la résistance
au feu normalisé.
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Pivot A :
Allongement de l’acier :
Traction à faible excentricité ou flexion simple ou composée ;
Pivot B :
Raccourcissement de la fibre du béton la plus comprimée εbu=3.5% ;
Flexion simple ou composée ;
Pivot C :
Raccourcissement du béton à 3h/7 : ;
Section entièrement comprimée ;
Le BAEL ne stipule pas de classe d’exposition mais il indique les dispositions à prendre en compte
pour la protection des armatures.
Par exemple : « l’enrobage de toutes armatures est au moins égale à 5 cm pour les ouvrages à la mer
ou exposés aux embruns ou aux brouillards salins ainsi que pour les ouvrages exposés à des
atmosphères très agressives.
er ème
Classement des bâtiments en familles : 1 – 4 famille
Le chapitre 7, règles constructives par catégorie d’ouvrage indiquent les dimensions minimales des
éléments structuraux en fonction de leur durée théorique de résistance au feu.
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Nous avons remarqué que les matériaux n’étaient pas abordés de la même manière dans l’EC2 et
dans le BAEL. Le diagramme à palier incliné pour l’acier et le diagramme bilinéaire pour le béton sont
présentés dans l’EC2. Ces diagrammes vont apportés des changements dans le calcul des
armatures.
Le diagramme à palier horizontal pour l’acier est présenté dans les deux règlements, cependant il
faut faire attention à la manière dont il est exploité. En effet, la déformation est limitée à 10‰ dans le
BAEL et n’est pas limitée dans l’EC2.
Un autre point important à prendre en compte est la détermination de l’enrobage des armatures, qui
ne dépend plus de la géométrie de l’élément mais de l’exposition et la classe structurale pour l’EC2.
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Pour le calcul d’une poutre à l’EC2, il existe plusieurs méthodes suivant les diagrammes que l’on
utilise pour le béton et pour l’acier.
Si
- Soit la déformation des armatures n’est pas limitée et le calcul se fait directement au pivot B :
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Dans l’EC2 comme dans le BAEL, une poutre à plan moyen, est sollicitée en flexion simple lorsque
l’ensemble des forces et des couples appliqués à gauche d’une section est réductible à un moment et
une force appliqués au centre de gravité. Il existe plusieurs méthodes pour déterminer les armatures
de flexion suivant les diagrammes que l’on utilise. Dans tous les cas :
Bras de levier :
Pour les classes d’exposition XD, XS, XF, il faut vérifier que la contrainte dans le béton :
avec :
Dans le BAEL, il n’y a pas de limitation des contraintes suivant l’exposition de l’élément.
Le calcul des contraintes dans le béton et dans l’acier se déroule comme suit :
Pour effectuer le calcul des armatures transversales, il faut vérifier que l’effort tranchant ne dépasse
pas la valeur maximale limite :
et
Pour le calcul des armatures transversales, il faut vérifier que la contrainte de cisaillement ne dépasse
pas la valeur limite :
Données :
Matériaux :
Environnement XC3
Charges :
Dimensions :
Poutre 1 R-1
67 cm
30 cm
5.50 m
EC2
Diagramme
A palier horizontal A palier incliné
acier
Moment
0.123 0.123 0.123 0.123 0.123 0.123
réduit μu
Hauteur
comprimée - 0.601 0.600 0.602 0.601 0.601
zu=αd m
Section
d’armatures 9.77 9.79 9.80 9.79 9.80 9.83
cm²
élasto- élasto
A palier A palier A palier
Diagramme acier plastique plastique
horizontal horizontal horizontal
parfait parfait
2.84 2.77
Effort tranchant
2
Les valeurs entre parenthèses sont les sections calculées avec les dispositions parasismiques.
- La définition des portées change, elle est moins favorable pour l’Eurocode 2 (5.70 m contre
5.50m) ;
- Les sections d’armatures déterminées sont relativement proches avec un écart maximal entre
le BAEL et l’Eurocode 2 de 1.41%, l’EC2 est légèrement plus favorable.
- Bien que les contraintes dans le béton et dans l’acier ne soient pas déterminées de la même
manière, les résultats sont très proches moins de 1% d’écart pour l’acier et 9.8% pour le
béton.
- Au niveau des armatures d’effort tranchant, les sections d’armatures sont équivalentes avec
2.84 cm²/ml pour l’EC2 et 2.77 cm²/ml pour le BAEL (BAEL légèrement plus favorable que
l’EC2).
- L’EC2 nécessite une section plus importante d’armatures à prolonger au delà de l’appui (5.14
cm² contre 3.98 cm² pour le BAEL). Cela représente une augmentation de 29% de la section
d’armatures.
- Pour la bielle d’about, on note un écart de 21% de la section d’armatures, l’EC2 étant moins
favorable.
Avec dispositions parasismiques :
- Les écarts restent les mêmes, sauf pour les armatures transversales et la bielle d’about où
l’EC2 est moins favorable que le BAEL.
- Qu’il existe une nouvelle définition de la portée effective Leff qui est plus grande que la portée
entre nus d’appuis ;
- Que l’on peut utiliser deux diagrammes pour l’acier et trois diagrammes pour le béton ;
- Qu’il faut faire attention au pivot A avec le diagramme à palier horizontal. Soit on ne limite pas
la déformation, le pivot A n’existe pas et l’on fait les calculs au pivot B. Soit on limite la
déformation à 10 ‰ et l’on traite les calculs au pivot A.
- Que les méthodes de vérification du cisaillement sont différentes: on compare les efforts
tranchants VED et Vrdmax pour l’EC2 et les contraintes τu et τulim pour le BAEL. Cependant
les sections d’armatures sont équivalentes si l’on ne tient pas compte des dispositions
parasismiques, sinon le BAEL est légèrement plus favorable.
- Le calcul de la flèche est totalement différent entre le BAEL et l’EC2. Pour l’EC2, on calcule
les caractéristiques des sections fissurées et non fissurées pour déterminer la flèche totale
alors que le BAEL se base sur un écart entre les flèches calculées sous différents cas de
charges (permanentes, permanentes avant cloisons, permanentes + exploitations)
et L1 L2
Figure 3.2.1.1 Schéma poutre
(Voir annexe 4.1) continue
Il existe trois types d’analyse pour déterminer les moments d’une poutre continue :
utilisée pour déterminer les sections : on suppose les sections non fissurées et la relation
contrainte/ déformation linéaire ;
les moments sur appuis sont déterminés par l’application du théorème des trois moments
(F3M) avec prise en compte des moments d’inertie différents d’une travée à une autre ;
Pour le BAEL, il présente deux méthodes pour déterminer les moments en travées et sur appuis
d’une poutre continue :
- la méthode forfaitaire ;
- la méthode de Caquot ;
Remarque : ces méthodes sont basées sur l’application de la formule des trois moments. Il est donc
possible d’utiliser directement la F3M.
Condition d’application : constructions courantes, éléments fléchis dont les moments d’inertie des
sections transversales sont les mêmes dans les différents travées de continuité, dont les portées
successives sont dans un rapport compris entre 0.8 et 1.25.
Sur appui :
MA1 MAn-1
En travées :
Mt1 Mt2 Mtn-1 Mtn
Moment en travée 1 :
Moment en travée 2 :
q [kN/m²]
b) Analyse sous q en travée 1
Moment en travée 1 :
Avec p=1.5*q
Avec p=1.5*q
d) 2 cas :
cas 1: g+q en travée 1 ;
cas2 : g +q en travée 2 ;
Il faut rechercher le cas le plus défavorable sur appui et en travées afin de déterminer les moments
dimensionnants.
Condition d’application : cette méthode est applicable lorsque l’une des conditions pour l’application
de la méthode forfaitaire n’est pas remplie.
Principe de la méthode :
Les moments aux nus des appuis, considérés comme section à vérifier, sont calculés en ne
tenant compte que des charges de travées voisines de gauche (w) et de droite (e).
On détache de chaque cotés des appuis des travées fictives de longueur l’w à gauche et l’e à
droite égales à la portée libre l de la travée si elle est simplement posée sur l’autre appui et à
0.8l si elle continue au-delà de l’autre appui.
pe
pw
Moment en travée 1 : lw le
Avec :
Moment en travée 2 :
Avec :
Pour déterminer les moments en travées, on refait les calculs avec la méthode des trois moments à
partir du nouveau moment sur appui.
Principe de la méthode :
le théorème statique ;
le théorème cinématique ;
La section d’armatures peut être calculée avec l’un des trois diagrammes pour le béton et l’un des 2
diagrammes pour l’acier. (Voir partie 3.1.1 Détermination des armatures)
Pour les classes d’exposition XD, XS, XF, il faut vérifier : avec
Moment statique :
Pour effectuer le calcul des armatures transversales, il faut vérifier que l’effort tranchant ne dépasse
pas la valeur limite :
Les armatures peuvent être déterminées à partir de l’un des deux diagrammes du béton : parabole
rectangle ou rectangulaire simplifié (Voir partie 3.1.1 Détermination des armatures)
Pour le calcul des armatures transversales, il faut vérifier que la contrainte de cisaillement ne dépasse
pas la valeur limite :
Dimensions :
Travées EC2 :
Travées BAEL
67 cm
Charges :
30 cm
4.0m 4.5m
Figure 3.2.6.1 Localisation
/3.7m /4.2 m de la poutre continue
Figure 3.2.6.2 Schéma poutre continue
- Que les habitudes ne changent pas trop entre l’EC2 et le BAEL : les méthodes sont basées sur
le concept du calcul aux ELU;
- Qu’il existe de nouvelles définitions telles que la portée effective qui conduit à des sollicitations
plus élevées pour compenser une résistance de calcul plus élevée (16.67 MPa au lieu de 14.2
MPa);
- Que les méthodes de calculs sont différentes : basées sur l’application de la F3M et sur l’analyse
plastique pour l’EC2 et sur les méthodes forfaitaire et de Caquot pour le BAEL. Cependant
l’écart entrainé par les méthodes de l’EC2 est limité ;
- Que les pourcentages forfaitaires minimaux semblent être plus déterminants pour les Eurocodes;
- Que la méthode de vérification à l’effort tranchant est différente : on ne compare plus les
contraintes mais les efforts tranchants. Cependant, le principe de calcul As/st reste le même ;
- Finalement, l’EC2 est moins favorable que le BAEL pour le calcul des armatures transversales si
l’on ne tient pas compte des dispositions parasismiques; Si l’on tient compte de ces dispositions,
l’écart entre les deux méthodes est faible.
- Les valeurs entre parenthèses dans le tableau ci-contre sont les sections d’armatures avec prise
en compte des dispositions parasismiques.
1cm²)
As 2.83 4.71 6.78
Caquot
(cm²) (5.1cm²) (4.71cm²) (6.78cm²)
3
La méthode forfaitaire a été choisie comme référence pour la comparaison des résultats.
Dans l’Eurocode 2, il existe une clause qui dispense de calcul de flèche si l’on se trouve dans les
situations suivantes :
On peut tracer les courbes l/d réelle (à partir du ferraillage réel) et l/d limite en fonction de ρ le
pourcentage d’armatures. Voir annexe 5.
Tant que la courbe « l/d réelle » est inférieure à la courbe « l/d limite » on peut se dispenser de calcul
de la flèche. Bien que le calcul de la flèche soit plus rapide aux Eurocodes qu’au BAEL il peut être
intéressant de prendre ce paramètre en compte lors du choix du ferraillage.
La flèche de longue durée due à l’ensemble des charges permanentes est calculée de la
manière suivante :
Avec :
Dans le BAEL la flèche limite admissible pour es éléments reposant sur deux appuis est égale à :
- Les méthodes de calcul sont totalement différentes : basées sur les écarts de flèches sous
différentes combinaisons de charges pour le BAEL et sur les caractéristiques des sections
fissurées et non fissurées pour l’EC2.
3.4 Dalles
* –EC2
Les dalles portant dans une direction sont les dalles rectangulaires appuyées sur leurs quatre côtés
et dont le rapport des portées vérifie :
Ly
Lx
Les calculs des moments sur appuis et en travées se font à l’aide de la F3M pour les dalles continues.
Si la dalle est continue, on calcule les moments en travée à l’aide de l’une des 3 méthodes
disponibles dans l’EC2 et l’on choisit le moment maximum dans chaque sens de portée pour
déterminer les armatures inférieures.
Pour calculer les armatures supérieures sur appui, on prendra le moment maximal sur appui.
Pour les dalles continue, si le rapport des portées on calcule la dalle comme étant une bande
de 1m de large.
1m Ly
Lx
Calcul des armatures inférieures dans le sens de la petite portée :
Calcul des armatures à partir du moment maximal dans le sens x :
Pour les dalles continues, si les portées , alors il faut faire un calcul en « dalle ».
On peut mener le calcul avec l’annexe E.3 du BAEL, la dalle portant sur 4 cotés si la condition
suivante est vérifiée :
Dans un premier temps, il faut déterminer les coefficients μx et μy à l’aide du tableau (voir annexe).
Pour les dalles pleines portant dans les deux sens et les dalles pleines portant dans un seul sens et pour
lesquelles . (Voir l'article 9.3) : calcul avec la théorie des plaques ou avec les abaques de
Pigeaud et Barès pour les charges réparties et les abaques de Pücher pour les charges ponctuelles
isolées.
Dans un premier temps, il faut déterminer les moments de flexion Mxx et Myy ainsi que le moment de
torsion Mxy : soit à l’aide de la théorie de plaque soit à l’aide du logiciel Robot.
D’après la théorie des plaques, les moments d’une plaque rectangulaire (de cotés a et b) articulée sur
ses quatre cotés peuvent être déterminés par :
On peut remarquer que les moments obtenus selon les deux méthodes sont quasiment identiques
(écart relatif : 3%)
Il faut tenir compte des moments de flexion Mxx et Myy et de la torsion Mxy.
Dans notre cas, les armatures sont orientées dans le repère (x ; y) d’où , nous
avons donc (démonstration voir annexe)
Aucune armature d’effort tranchant n’est nécessaire si les conditions suivantes sont vérifiées :
- La pièce concernée est bétonnée sans reprise sur toute son épaisseur ;
- La contrainte tangentielle est au plus égale à
Armatures d’âmes : L’effort tranchant limite dispensant de la présence d’armatures transversales est :
Dimensions : 9.5*3.8
9.5 m
Matériaux 3.8 m
Matériaux
Charges
- Dans les deux règlements l’on différencie les dalles portant dans une direction de celles
portant dans les deux en fonction du rapport entre les portées Lx et ly.
- Les méthodes de calcul sont relativement proches : détermination des armatures suivant la
petite portée puis en les multipliant par un coefficient détermination des armatures suivant la
grande portée.
- Pour la détermination des armatures suivant la petite portée et l’ancrage en rive, le BAEL est
plus favorable que l’EC2. Cela représente un écart d’environ 20% pour les armatures
longitudinales et 10% pour l’ancrage en rive.
- La section d’armatures suivant la grande portée est plus faible pour l’EC2, effet elle est
obtenue en multipliant les armatures par 20%¨contrairement au BAEL le coefficient est de
25%.
- Si l’on tient compte des dispositions parasismiques, les écarts entre les deux méthodes restent
comparables à ceux déterminé sans.
Pour les dalles portant dans les deux directions, on retiendra que :
- Les méthodes de calcul sont différentes pour la détermination des moments de flexion Mxx et
Myy : basées sur l’annexe E.5 pour le BAEL et basée sur la théorie des plaques pour l’EC2.
- L’EC2 est plus favorable que le BAEL, que l’on ne tienne pas compte des dispositions
parasismiques.
- Si l’on prend en compte les dispositions parasismiques, le BAEL est plus favorable que l’EC2.
T ϴ
Effort de traction
a
L
Avec : Ra
0.15*h
L’épaisseur bo de la paroi fléchie doit être au moins égale à la plus grande des deux valeurs :
0.15*h
Avec :
Ces armatures sont disposées entre les armatures principales inférieures et les armatures
supérieures.
Réseau inférieur
0.40*l
Remarque :
Les charges à suspendre la totalité du plancher correspondant à un effort P’ dans les tirants verticaux
du modèle bielle-tirant.
Réseau supérieur
0.45*l
On vérifie la condition :
Si pi est l’intensité de la charge à suspendre, la section d’armatures à prévoir par unité de longueur en
supplément de celle du paragraphe ci-dessus.
Si h<l : la totalité des armatures de section Avi est arrêtée à la partie supérieure de la paroi ;
Si h>l : la moitié des armatures de section Avi est arrêtée à la hauteur l, et l’autre moitié prolongée
jusqu’à 1.5l ;
3.5.2 Comparaison
3.70m
Epaisseur 20 cm
5.50m
Armatures principales
6.02cm² 8.10 cm² -26 %
inférieures
On remarque que:
- le schéma de ferraillage du BAEL est conservé, mais on ne distingue pas le réseau inférieur
et supérieur dans l’EC2;
- la méthode de calcul à l’EC2 est basée sur le modèle « bielle-tirant », les bielles représentant
les champs de contraintes de compression et les tirants les armatures.
- les EC2 sont plus favorables pour les armatures principales inférieures ;
- les armatures secondaires sont quasiment identiques entre les deux règlements.
- Le béton équilibre
Les effets du second ordre, flambement peuvent être négligés si l’élancement du poteau est inférieur
à un élancement limite dont la valeur est donnée par l’expression suivante : voir annexe 8.1.
Avec :
- méthode générale ;
- analyse de la rigidité nominale ;
- évaluation de la courbure du poteau
Pour la détermination des armatures longitudinales du poteau, il faut vérifier la condition suivante :
La méthode basée sur une courbure nominale est présentée dans la clause 5.8.8. Cette méthode
nd
consiste à estimer une courbure maximale et à en déduire un moment nominal du 2 ordre.
Sollicitations de calcul E
Efforts internes C
Excentricité externe F
Excentricité interne
Equilibre ?
G
Dimensions :
Poteau 1 R-1
30 cm
3.0m
30 cm
Figure 3.6.3.1 Localisation du poteau [4]
Figure 3.6.3.2 Schéma du
Poteau
On remarque que:
les méthodes de calcul sont différentes : pour les EC2 il faut tout d’abord calculer une section
d’armatures puis vérifier la stabilité du poteau. Pour le BAEL, c’est le calcul de la stabilité du poteau qui
détermine la section d’armatures ;
si l'on ne tient pas compte des dispositions minimales du parasismique alors l'EC2 est
nettement plus favorable que le BAEL;
o on remarque que c’est pour des poteaux peu chargés que l’EC2 est nettement plus favorable
que le BAEL. A partir d’une certaine charge verticale, l’écart se réduit jusqu’à devenir nul ;
si l'on tient compte des dispositions minimales du parasismique alors on trouve les mêmes
sections d'armatures pour le BAEL et l'EC2 ;
les dispositions parasismiques sont donc plus dimensionnantes dans le cas de l’EC2 que dans
le cas du BAEL.
- 9.0 cm² -
sans disposition parasismique
- 4.8 cm² -
Dans le projet, les fondations sont toutes des semelles isolées carrées,qui peuvent être sous les
poteaux ou sous les voiles. Dans tous les cas, nous les calculerons de la manière suivante :
c’
Moment :
c’
b’
b
a’
3.7.2 Armatures – DTU 13.12
h
d
a’
30 cm 40 cm
1.0 m
1.0 m
Figure 3.7.6.2 Schéma de la semelle
4
Tableau 3.7.6 comparaison des résultats obtenus EC2 BAEL Gain
4
On prendra comme référence les valeurs obtenues avec le BAEL.
- l’EC2 est légèrement plus favorable que le BAEL avec une diminution d’environ 13% de la
section d’armatures ;
- le calcul de poinçonnent est différent suivant le règlement choisi : il est basé sur un calcul
itératif pour l’EC2.
- La comparaison DTU13.12 et EC2 nous donne un écart de 7 %, l’EC2 étant plus favorable
que le DTU13.12 ;
- Chainage périphérique : pour chaque plancher un chainage continu à moins de 1.2 m de la rive
Chainages verticaux : du niveau le plus bas au niveau le plus élevé capables de supporter la
charge agissante dans la situation accidentelle de calcul.
Il faut vérifier que l’effort normal à l’ELU est inférieur à l’effort normal admissible.
Avec :
- Chainage au niveau de chaque plancher : 1.5 cm² ; chainage entre plancher et façade
maçonnée et chainage entre plancher et façade coulée en place ;
- Murs intérieurs :
o Etages courants : armatures verticales : section minimale 0.85cm² dans les angles
des ouvertures
o Aciers verticaux situé aux extrémités des murs 1.5cm² ;
o Aciers horizontaux : section mini 1.5cm²
- Murs extérieurs :
o Aciers horizontaux : section minimale 1.5cm²/ml ;
o Aciers verticaux : section minimale 0.6cm²/ml ;
Voile B25
Tableau 3.8.6 effort normal admissible dans les voiles non armés
On remarque que les méthodes de calculs différent peu, on détermine l’effort normal maximal que
peut supporter le voile tout en restant stable.
On remarque l’EC2 est plus favorable que le DTU 23.1, il permet d’augmenter l’effort normal de
quasiment 20%.
En ce qui concerne les chainages, les principes restent identiques avec des chainages verticaux,
horizontaux et périphériques
- protéger les vies humaines avec une faible probabilité de ruine des bâtiments par écroulement ;
Le PS92 définit à partir de choix effectués par les puissances publiques, les actions sismiques de
calcul à prendre en compte et les combinaisons d’actions correspondantes mais également les
objectifs de comportement vis-à-vis de ces combinaisons.
4.1.2 L’EC8
L’Eurocode 8 a été ratifié par la CEN (Commission Européenne de Normalisation) le 23 avril 2004 et
mis à disposition le 30 juin 2005. L'application en France de cette norme appelle toutefois un
ensemble de précisions et de compléments pour lesquels une annexe nationale est en préparation
dans le cadre de la Commission de normalisation. En attendant la publication de cette annexe
nationale, si la norme européenne est employée, ce ne peut être qu'avec les compléments précisés
par l'utilisateur et sous sa responsabilité.
La norme NF EN 1998-1 aura vocation à terme à remplacer la norme NF P 06-013 avec ses deux
amendements" Règles de Construction parasismique - Règles PS applicables aux bâtiments dites
règles PS 92 ". Cette dernière pourrait être maintenue pendant la période de coexistence nécessaire.
4.3 Modèle
4.3.1 Généralités
4.3.1.1 Géométrie
Le bâtiment présente un joint de dilation au niveau de la cage d’ascenseur. Il faut donc modéliser les
deux parties séparément, les mouvements d’une des deux parties ne devant pas affecter l’autre.
- La méthode de Coons : les surfaces de Coons sont des surfaces 3D dont la base est
constituée par des contours triangulaires ou quadrangulaires dont les côtés opposés se
divisent en un nombre égal de segments. La forme des éléments créés correspond à la forme
du contour pour lequel le maillage est généré. Le principe général de cette méthode consiste
à relier par des lignes droites tous les points créés sur un côté du contour avec les points
correspondants situés sur le côté opposé du contour.
Les paramètres de la division déterminent le nombre des éléments qui seront créés sur le premier
côté (entre le premier et le deuxième sommet du contour) et sur le deuxième côté du contour (entre le
deuxième et troisième sommet).
Remarque : compte tenu de la taille du fichier (4.5Go) nous n’avons pas pu affiner d’avantage le
maillage. En effet, un nombre de nœuds trop important allonge le temps de calcul et augmente de
« bugs » lors de l’analyse sismique.
4.3.2 Matériaux
Les voiles intérieurs ainsi que les dalles sont en béton B25.
Les voiles extérieurs sont en brique, ce matériau n’existant pas dans la base de données de
Robot, il faut le créer en indiquant les caractéristiques suivantes :
4.3.3 Relâchements
Par défaut, Robot crée des encastrements entre les éléments, afin de se rapprocher de la réalité de la
structure, nous avons décidé de relâcher les voiles en tête, afin de conserver les moments de
continuité des dalles.
Pour les systèmes de poutres et poteaux, nous avons relâché les poutres afin de conserver les
continuités. En travée de rive, nous avons relâché les rotations Rx et Rz aux deux extrémités (pour
bloquer la rotation de la poutre autour de son axe ainsi que celle autour de z) et la rotation Ry à
l’extrémité de rive. En travée intermédiaire, nous avons relâché aux deux extrémités des poutres les
rotations Rz et Rx.
Afin de simplifier la modélisation, nous avons appliqué les mêmes charges sur l’ensemble des dalles
du bâtiment.
Les charges permanentes sans le poids propre ont été prises égales à CP=2.5 kN/m2 (voir
paragraphe 2.1.1). Les charges d’exploitation sont été prises égales à CE=2 kN/m² (voir paragraphe
2.1.2.)
Les masses à faire entrer en ligne de compte pour la détermination des actions sismiques sont celles
des charges permanentes et d’une fraction υ des charges d’exploitation et de la charge de neige.
Cette fraction υ est donnée par le coefficient de masse partielle en fonction de la nature des charges
et de leur durée.
Charge d’exploitation υ=0.65 : l’hôpital est classé dans la catégorie « autre local » ;
Charge de neige υ=0 : pour une altitude inférieure ou égale à 500 m
Les combinaisons d’actions à considérer pour la détermination des déformations et des sollicitations
de calcul sont les combinaisons accidentelles pour lesquelles le séisme est pondéré par un coefficient
γq=1.
G : poids mort et actions permanents de longue durée d’application + action latérale statique des
terres ;
E : action du séisme + poussée latérale dynamique des terres ;
Pour prendre en compte toutes les directions d’excitation possibles, nous créons des combinaisons
Newmark qui pondèrent les trois directions principales X, Y, Z avec les coefficients +/- 0.33 et +/- 1
afin de composer 12 combinaisons sismiques différentes.
Remarque : pour faire les combinaisons de charge sous Robot, il faut tout d’abord sélectionner le
règlement de pondération (PS92 ou EC8 dans notre cas) puis vérifier les relations entre les
différentes charges. Pour le groupe « sismique » la relation est un « ou exclusif » entre E1 (direction
X), E2 (direction Y), E3 (direction Z) et E4 (ensemble des 12 combinaisons Newmark).
Les effets d'inertie de l'action sismique de calcul doivent être évalués en prenant en compte la
présence des masses associées à toutes les charges gravitaires qui apparaissent dans la
combinaison d'actions suivante :
Certains voiles de façades sont partiellement ou totalement enterrés, il faut donc prendre en compte la
poussée des terres et des éventuelles surcharges (passage de camions…) avec une charge
permanente (PERM15) et une charge d’exploitation (EXPL2).
Pour calculer la poussé des terres, nous avons utilisé le module prévu par Robot à cet effet : « charge
par le sol » :
Sol :
limons : groupe c ;
limons et débris de roche : groupe b à a ;
rocher sain : groupe rocher ;
- La correction d’amortissement :
Clause 441 : Il existe une seule classe de ductilité dans le PS92. Elle correspond à la classe de
« ductilité moyenne » (DCM) de l’EC8.
5
Ductile : qualifie un matériau qui peut être étiré, étendu, courbé et déformé sans se rompre et avec
une élasticité très faible. (Dicobat)
Remarque : les coefficients et les cartes de zonages ne sont pas définitifs à ce jour.
Nous prendrons donc en compte les coefficients provisoires.
Dans l’EC8, il existe différentes classes de sol : pour le projet, le sol se situe en classe A : rocher ou
autre formation géologique de ce type comportant une couche superficielle d’au plus 5 m de
matériaux moins résistant.
Zone de sismicité : Haut Rhin risque sismique modéré zone 3 (voir annexe 10.4)
Accélération maximale :
Coefficient d’importance γI :
Accélération de calcul ag :
(zone sismique faible où l’action du vent est plus importante que celle du séisme)
8
- classe de ductilité moyenne dispositions propres à la situation sismique pour assurer une
ductilité et une dissipation d’énergie suffisante dans des mécanismes stables sans occurrence de
ruptures fragiles ;
9
- classe de ductilité élevée permet une dissipation d’énergie supérieure à la classe M.
Remarque : à chaque classe de ductilité est associé un coefficient de comportement q d’autant plus
fort que la ductilité est élevée.
6
Ductile : qualifie un matériau qui peut être étiré, étendu, courbé et déformé sans se rompre et avec une élasticité très faible. (Dicobat)
7
Classe de ductilité limitée : classe L
8
Classe de ductilité moyenne : DCM
9
Classe de ductilité élevée : DCH
- régulier ;
- moyennement régulier ;
- irrégulier ;
Structure régulière :
La structure est considérée comme irrégulière : il faut faire une analyse modale tridimensionnelle.
(Clause 6.6)
Le coefficient de comportement est fonction de la nature des matériaux, du type de construction, des
possibilités de redistribution d’efforts, des capacités de déformation des éléments dans le domaine
élastique.
Le coefficient de comportement est une approximation du rapport entre les forces sismiques que la
structure subirait si sa réponse était complètement élastique et les forces sismiques qui peuvent être
utilisées lors de la conception et du dimensionnement.
Pour le dimensionnement sismique, les structures de bâtiment sont classées en structures régulières
et irrégulières.
- Régularité plan : critère n°2 : « symétrie dans les deux directions orthogonales » : non respecté
- Régularité élévation : critère n°2 : « les éléments de contreventements sont tous continus jusqu’aux
fondations » : non respecté
Les critères de régularité n’étant pas respectés, nous sommes dans le cas d’un bâtiment irrégulier et
l’EC8 préconise :
Modèle spatial
Analyse élastique linéaire : modale
Coefficient de comportement : valeur minorée
Dans notre projet, nous avons à faire à un système de murs et une classe de ductilité moyenne.
Pour les bâtiments irréguliers, les valeurs minorées des coefficients de comportement sont données
par les valeurs de référence multipliées par 0.8.
En classe DCM :
- k w coefficient reflétant le mode de rupture prédominant dans les systèmes structuraux de murs ;
Après avoir vérifié que le modèle fonctionnait en statique, il faut lancer l’analyse modale.
Sélection des modes : dans chacune des directions d’excitation étudiées, le calcul des modes de
vibration doit être poursuivi jusqu’à la fréquence de 33 Hz. La suite des modes peut être interrompue
si le calcul des masses modales ΣMi dans la direction d’excitation considérée atteint 90% de la masse
vibrante totale M du système.
Pour atteindre les 90% de masse totale vibrante, il faut 600 modes pour la partie 1 et 870 modes pour
la partie 2.
Chaque état doit indiquer les zones sismiques, les accélérations à prendre en compte et le spectre à
utiliser. Il existe deux types de spectre de réponse horizontal : type 1 et type 2 pour répondre à la
diversité des situations sismiques au sein de l’Europe. Le type 1 correspond à des fortes magnitudes
et le type 2 à des magnitudes plus modérées avec une plus petite distance épicentrale.
Figure 4.3.3.1 Spectre de réponse élastique –type 1 Figure 4.3.3.2 spectre de réponse élastique – type 2
EC8 [6] EC8 [6]
Dans cette partie, nous vérifierons les résultats obtenus avec Robot avec le PS92 et l’EC8. Les
vérifications à faire sont les suivantes :
Règlements
Vérifications EC8 Vérifications PS92
Limitation des déplacements entre
Limite des déformations
étages
Déplacement –
déformations
Condition du joint sismique Vérification de compatibilité des déformations
Conditions de résistance
Conditions d’équilibre
Poteaux- Poutres Vérification poteaux-poutres
Dans cette partie, nous comparerons les résultats obtenus en statique (ELU+) et en dynamique (ELA+
ou ELA-) avec le PS92 et l’EC8.
Il sera également intéressant de comparer les efforts obtenus par Robot à ceux déterminés par la
descente de charge en statique.
Dans le PS92, il faut vérifier que les déplacements et les déformations de la structure au niveau de la
façade du joint de dilatation ne dépassent pas la valeur de la largeur du joint de dilatation.
L’EC8 et plus précis : « Les bâtiments doivent être protégés contre l’entrechoquement avec des
structures adjacentes ou entre des unités structurellement indépendantes du même bâtiment » clause
4.4.2.7 EC8.
Vérification PS92 :
Le déplacement maximal de chaque partie est d’au maximum 0.5 cm. Il n’y a donc pas de risque
d’entrechoquement avec un joint de dilatation de 4 cm.
Remarque :
o Plus le point est loin du sol (z=0), plus le déplacement est important.
Vérification EC8 :
Pour des bâtiments structurellement indépendantes appartement à la même propriété, il faut que la
10
largeur du JD soit supérieure à :
10
JD : joint de dilatation
4.5.1.2 Limitation des déplacements entre étages –EC8 / limitation des déformations PS92
La clause 4.4.3.2 stipule que pour les bâtiments ayant des éléments non structuraux composées de
matériaux fragiles fixés à la structure :
dr : déplacement de calcul entre étages ; h : hauteur des étages ; : pour un bâtiment de catégorie IV :
. Cette vérification est remplie pour tous les voiles du bâtiment.
Cette vérification est équivalente à celle de limitation des déplacements entre étages de l’EC8. Pour
tous les voiles, nous avons .
On retiendra que,
4.5.2.1 Vérification de la contrainte dans les poteaux -poutres – PS92 /condition de résistance – EC8
Dans le PS92, on vérifie que les sollicitations accidentelles agissantes sont inférieures aux
sollicitations résistantes obtenues en prenant en compte les coefficients de sécurité partiels :
Dans l’EC8 (clause 10.2), on vérifie que les sollicitations accidentelles agissantes sont
inférieures aux sollicitations résistantes obtenues en prenant en compte les coefficients de sécurité
partiels :
(Pour les éléments filaires, type poutres poteaux, les résultats obtenus par Robot sont présentés en
annexe 10.2.)
Tableau 4.5.2.1 Extrait du tableau comparaison des contraintes normales Ec8- PS92
Nous pouvons remarquer que les écarts de contraintes normales entre le PS92 et l’EC8 sont
relativement importants, l’écart moyen est de 24.5% pour l’ELU+ et de 15.6 % pour l’ELA+ ;
Pour les contraintes de cisaillement, l’écart moyen entre les deux règlements est de 17.4%
pour l’ELU et de 19.5% pour l’ELA.
Les valeurs des contraintes pour l’EC8 sont généralement plus faibles que celles données
par le PS92 ;
PS 92 : Le but de cette vérification est de vérifier que les sollicitations accidentelles agissantes sont
inférieures aux sollicitations résistantes obtenues en prenant en compte les coefficients de sécurité
partiels :
Plusieurs raisons imposent la vérification des poteaux et plus particulièrement ceux du rez (système
poutres-poteaux).
La transparence au rez-de-chaussée engendre une perte de rigidité dans cette zone qui
engendre une augmentation des sollicitations de traction et de compression dans les poteaux.
EC 8 : Le but de cette vérification est de vérifier que les sollicitations accidentelles agissantes
sont inférieures aux sollicitations résistantes obtenues en prenant en compte les coefficients
de sécurité partiels :
Dans cette partie, nous présenterons la vérification du poteau 184. Les vérifications des autres
poteaux sont en annexe 10.5
PS 92 EC8
Efforts
N (kN) M (kN) V(kN) N (kN) M (kN) V(kN)
Diaphragmes
365 4.96 2.65
Horizontaux
- Pour l’ensemble des poteaux du bâtiment, on remarque que les différences sont relativement
faibles entre les efforts déterminés par Robot avec le PS92 et l’EC8, de l’ordre en 5%.
- Le ferraillage transversal est plus favorable au PS92 qu’à l’EC8, avec un écart de At/st
d’environ 17%.
La vérification du dimensionnement a été évaluée à partir des sollicitations maximales dans la section
la plus sollicitée. Le but de cette vérification est de vérifier que les sollicitations accidentelles
agissantes sont inférieures aux sollicitations résistantes obtenues en prenant en compte les
coefficients de sécurité partiels :
PS 92 : Fz
EC8 : M
l’EC8 est plus favorable vis–à-vis du moment fléchissant, cela représente une diminution de
25% environ mais compte tenu des dispositions minimales parasismiques l’erreur relative de
la section d’armatures théorique est d’environ 2.5% ;
l’effort tranchant est nettement plus important au PS92 qu’à l’EC2. Les dispositions
minimales parasismiques n’étant pas identiques, il y a des écarts au niveau du ferraillage
transversal. Le PS92 est plus favorable en zone critique et l’EC8 en zone courante.
compte tenu des relâchements appliqués aux poutres, il est normal de voir les moments Mx
et Mz nuls ;
remarque : toutes les poutres ont été vérifiées en dynamique et le ferraillage déterminé en
statique reste valable (Voir annexe 10.6)
PS92 EC8
Armatures longitudinales :
Armatures longitudinales :
Le moment repris par les aciers tendus :
Moment réduit :
Position relative de la fibre neutre :
Moment réduit :
Bras de levier
Armatures transversales :
4.5.3 Vérification des voiles de contreventement et poutres voiles–PS92 / condition de résistance- EC8
Dans l’EC8
Le sujet de la vérification des voiles n’est pas abordé dans l’EC8. La vérification consiste donc à
appliquer le PS92 en adaptant les notations.
Dans le PS92 :
Dans le PS92, il faut à la fois vérifier les contraintes mais également faire une vérification de
cisaillement et une vérification de non-glissement.
Les sollicitations appliquées à toute section droite conduisent à la détermination des ferraillages
longitudinaux et des contraintes normales associées dans le respect des lois de comportement du
béton et des aciers et de la conservation des sections planes. La contrainte du béton ne doit pas
excéder :
Remarque :
Nous vérifions pour les voiles les plus sollicités, les conditions de cisaillement et de non-glissement
d’après l’article 11.8.2.1.3 du PS92. Le système poteaux-poutre crée une transparence au rez, et
sollicite les voiles en cisaillement et en torsion.
On s’attachera à étudier les torseurs dans les voiles : 100 ; 27 ; 23 ; 29 ; 28 ; 150 ; 129 ; 130 ; C'est-à-
dire les voiles transversaux et les deux voiles obliques du rez- de chaussée.
On remarque que les contraintes de cisaillement sont nettement plus importantes sous combinaison
sismique sans toute fois dépasser la contrainte limite admissible pour le béton et pour la maçonnerie.
La contrainte de cisaillement est multipliée par 1.5 à 3 par rapport à l’ELU. La valeur maximale est
atteinte au panneau 27 (voile intérieur du Rez) avec une valeur de 1.33 MPa.
Le moment de torsion est nettement plus important sous combinaison sismique par rapport aux ELU.
Cette valeur est multipliée par 1.5 à 2.Le moment maximal est de 62 kNm et est atteint au panneau
29 (voile de cage d’escalier)
Les contraintes normales sont inférieures à la contrainte admissible de 14.16 MPa. La valeur
maximale est de 2.88 MPa, elle est atteinte pour le panneau 29 (voile de la cage d’escalier) sous
combinaison ELU.
Remarque : les voiles et les poutres- voiles sont une quasi-spécificité française et de ce fait ces
éléments ne sont pas traités explicitement dans l’EN1998. En l’absence des dispositions
complémentaires et de retour d’expériences, on continuera d’appliquer les vérifications PS92 en les
adaptant au formalisme Eurocodes.
Il faudra prendre en compte le changement de matériau : brique au lieu du béton. Pour une
maçonnerie chainée, la contrainte de compression dans la maçonnerie doit être inférieure à la
résistance caractéristique divisée par γm. Les armatures des chainages sont calculées suivant les
règles du béton armé.(clause 12.2.3.2 PS92).
La vérification de cisaillement ;
La vérification de non-glissement ;
Acier de
flexion
Figure 4.5.3.2.1 Flexion composée
Fy : Le second calcul consiste à vérifier le cisaillement provoqué par la somme des efforts
horizontaux ramenés par les voiles des niveaux supérieurs ;
Aciers
d’effort
tranchant
La clause 11.8.2 du PS92 impose de vérifier si les aciers de flexion et le frottement mobilisable
permettent de reprendre l’effort horizontal en tête de voile. Il faut vérifier la relation suivante :
Ce sont les différents torseurs, correspondant à une contrainte maximale donnée, qui ont servi à
compléter les tableurs permettant de calculer les aciers de flexion, de glissement et d’effort tranchant
respectant les règles du PS92.
L’ensemble de ces calculs doivent être mené en considérant les combinaisons les plus défavorables :
ELU+, ACC+ et ACC-.
Longueur Epaisseur
N [kN] M [kNm] T [kN]
[m] [m]
Voile 1485
PS92/ACC- -350 873 -495
- Les efforts sont généralement moins importants pour l’EC8 que le PS92 ;
Le système de fondations doit être vérifié conformément à l’EN 1998-5 article 5 et à l’EN 1997-1 :
- selon l’EC 8 partie 5 et l’EC 7: il faut vérifier la rupture par glissement et la rupture par perte de
capacité portance ;
stabilité au glissement :
o DTU 13.12 : Dans les conditions générales, la stabilité au glissement des semelles se
vérifie par :
stabilité au reversement :
Elle consiste à définir pour chaque bord de la semelle la somme des moments renversants et
stabilisants dus aux toutes les actions.
Les fondations étant ancrées dans la roche, nous ne vérifierons pas les stabilités au glissement et
au renversement. Les réactions d’appuis sont plus importantes pour le’EC8 ;
Les dimensions des semelles sont légèrement moins importantes pour l’EC8 :
Les dalles ont été vérifiées aux ELU+ et aux ACC+ puis les résultats ont été comparés avec ceux de
la descente de charge statique. (Voir tableaux annexe 10.8)
- Le ferraillage déterminé avec la descente de charges en statique correspond pour toutes les
dalles au ferraillage nécessaire en dynamique.
- Bien qu’il y ait des écarts entre les valeurs des moments fléchissants et les efforts normaux
entre le PS92 et l’EC8, le ferraillage reste identique à cause des conditions minimales pour le
parasismique.
- Pour certaines dalles les valeurs de sections d’armatures déterminées avec la descente de
charge statiques sont plus élevées que celles trouvées à l’aide de Robot. Cela peut être dû
aux charges prises pour la descente de charges qui sont sans doute plus élevées que celles
mises sous Robot et qui sont identiques pour chaque dalle quelque soit la fonction de la
pièce.
Les diaphragmes horizontaux doivent être dimensionnés en capacité (EN1998-1 art 4.4.2.5 et 5.10)
c'est-à-dire en adoptant dans leur dimensionnement des efforts agissant majorés par rapport à la
valeur de calcul.
Les diaphragmes et les entretoisements dans les plans horizontaux doivent pouvoir transmettre avec
une sur-résistance suffisante, les efforts de l’action sismique aux divers contreventements auxquels ils
sont liés.
Les résultats restent inchangés pour les poutres et les dalles. Les sections d’armatures ont augmenté
pour les voiles et poutres voiles par rapport au PS92.
Le coefficient de comportement a été pris égal à 1.4 conformément au tableau 12. Nous sommes
donc dispensés de faire cette vérification.
- mais surtout lors de l’analyse sismique où le logiciel indiquait des problèmes d’exécution des
calculs environ 3 fois sur 4.
De plus, Robot mettait environ 5 jours pour terminer l’analyse sismique, en indiquant dans la majorité
des cas des problèmes de mémoire ou d’exécution à plus de 95 % de l’avancement. Ayant réussi à
obtenir les résultats de l’analyse sismique, sans toute fois pouvoir enregistrer les résultats (le fichier
atteignant les 10 Go), nous savons que le problème ne vient pas de la modélisation (incohérence du
maillage ou instabilités). Nous avons essayé de faire tourner le logiciel sur plusieurs ordinateurs avec
de bonnes caractéristiques (double cœur, 4Go de RAM), mais cela n’a pas résolu le problème. On
peut en déduire que les problèmes proviennent du logiciel.
- pouvoir comparer les résultats de la descente de charges « manuelle » et celle faite par Robot :
o Même nombre de dalles portent dans les mêmes sens, ce qui n’est pas possible en
fusionnant plusieurs dalles.
- modélisation du voile courbe de la manière la plus réaliste possible avec des facettes de petite
taille.
Il semblerait qu’il n’existe pas une solution unique mais plusieurs solutions à combiner.
Il faudrait :
- réduire le nombre de panneaux « voiles » en modélisant les facettes de manière plus grossière ;
- exploiter les résultats sur le même ordinateur où ont été lancé les résultats (en copiant le fichier
celui-ci passe de 4.5 Go à plus de 10 Go) ;
- utiliser le maillage Delaunay ; « La méthode de triangulation de Delaunay peut être utilisée pour
générer un maillage par éléments finis sur une surface plane quelconque. Si la surface contient
des trous, vous devez les définir en tant que bords du contour, les trous ne seront pas alors pris
en compte lors de la génération du maillage par éléments finis. »
- ne pas modéliser la structure de la même manière qu’elle est dessinée sur les plans structure,
c'est-à-dire regrouper plusieurs voiles rectilignes d’un même étage dans un même panneau.
Conclusion
Dans un premier temps, l’étude a consisté à effectuer une descente de charges statiques puis à
dimensionner les éléments principaux poutres, poteaux, voiles, dalles, poutres-voiles et semelles
suivant les deux règlements BAEL et Eurocode 2. L’Eurocode 2 a été mis en application en mars
2010 en vue de remplacer le BAEL, il est donc important de pouvoir comparer les règlements tant du
point de vue des processus de calcul que des dispositions constructives.
Nous avons pu constater qu’il y a des différences entre les deux règlements au point de vue des
caractéristiques mécaniques des matériaux (diagrammes) mais également des méthodes de calcul
notamment pour les poutres continues et les poteaux. Les résultats sont relativement proches entre
les deux règlements suivant les éléments étudiés. De plus, les écarts entre les règlements se
réduisent si l’on prend en compte les dispositions parasismiques.
Dans un second temps, nous avons modélisé le bâtiment sur Robot afin d’étudier son comportement
dynamique sous actions sismiques suivant les règlements PS92 et Eurocode 8. Il s’agissait de définir
les paramètres à prendre en compte pour déterminer l’action sismique, puis de faire les vérifications
nécessaires selon les deux règlements afin de vérifier le comportement du bâtiment. Les efforts
calculés par Robot entre les deux règlements sont relativement proches ce qui permet de conserver le
ferraillage calculé grâce à la descente de charge pour l’ensemble des éléments de la structure. Par
ailleurs, nous avons remarqué que la structure se déforme peu sous action sismique (environ 0.5 cm)
grâce aux nombreux voiles de contreventement.
Par ailleurs, cette étude nous a également permis de connaitre les limites du logiciel Robot. En effet,
le logiciel n’arrivait pas à terminer les calculs à cause de la complexité du modèle. Nous avons donc
énoncé des pistes de simplifications du modèle afin de réduire le nombre d’éléments finis tout en
conservant un modèle réaliste.
Avis Personnel
Ce PFE a été enrichissant par la variété des activités et a répondu à mes attentes.
Tout d’abord, il m’a permis de m’intégrer à la vie d’un bureau d’étude, de mieux comprendre le rôle de
chacun dans le projet et surtout de voir que le projet n’était pas figé mais évoluait en fonction des
réflexions des ingénieurs et des économistes.
Ce stage m’a permis d’approcher le projet dans son ensemble de l’avant-projet-définitif à la phase
d’exécution, d’appliquer les notions de béton armé étudiées en cours et d’en découvrir de nouvelles,
telles que les voiles non armés et les poutres- voiles. La comparaison Eurocode 2 et BAEL m’a initié à
la complexité des dispositions constructives. L’étude des règlements Eurocode 8 et des Règles PS92
m’a permis de prendre connaissances de ces règlements, des coefficients à prendre en compte, des
dispositions constructives, et des vérifications nécessaires à chacun des règlements.
Ensuite, la modélisation du bâtiment m’a permis d’utiliser le logiciel Robot et de d’analyser ses limites.
Grâce à mes tuteurs, aussi bien au sein de l’entreprise que M. Zink, j’ai pu gérer au mieux le planning.
En effet, il était prévu de ne commencer la modélisation qu’à partir du mois d’avril, mais nous avons
décidé de la commencer beaucoup plus tôt, sachant que la modélisation et les calculs allaient être
longs.
Dans un premier temps, il a fallu plusieurs essais pour modéliser les voile-courbes :
Ensuite, il a fallu relancer les calculs à de nombreuses reprises car, entre les coupures d’électricité
pendant les calculs, les problèmes d’enregistrements et les nombreux bugs du logiciel, il aura fallu
plus d’un mois pour que Robot finissent les calculs de la partie « arrondie » sans erreurs.
Bibliographie
[2] Règles BAEL 91 révisées 99, Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
constructions en béton armé suivant la méthode des états limites, AFNOR, Février 2000
[5] Règles PS92 applicables aux bâtiments, dites règles PS92, AFNOR Décembre 1995
[6] Eurocode 8, Calcul des structures pour leur résistance aux séismes, Partie 1 règles générales,
Actions sismiques et règles pour les bâtiments, Septembre 2005
[7] Application de l’Eurocode 2, Calcul des bâtiments en béton ; J.A Calgaro J. Cortade, Presse de
l’Ecole nationale des ponts et chaussées