Vous êtes sur la page 1sur 26

Sirba

orchestra 
Russian, klezmer & gipsy music

Sirba Octet
Nicolas Kedroff – Balalaik a
Orchestre Philharmonique Royal de Liège – Christian Arming
Sirba orchestra 
Russian, klezmer & gipsy music

Sirba Octet
Nicolas Kedroff, balalaika
Orchestre Philharmonique Royal de Liège
Christian Arming, conducting

1. Katioucha / Otchi Tchornye  4’55


2. Valenki  3’00
3. Cocher, ralentis tes chevaux  5’33
4. Tata, vine pastele  3’54
5. Kalinka  4’56
6. Farges mikh nit / Zug es Meir Noch Amool  6’54
7. Le temps du muguet*  3’24
8. Ya Vstretil vas  4’22
9. Gayen zay in shvartze Reien  6’33
10. Hora Moldoveneasca / Thème des Lautarii / De la Cluj la Chisinau 6’09
11. Azol Tanzmen  5’06
12. Dos Broitele / A Vaible a Tsnien  3’53
13. Suite de Moldavie : Jelea din Bosanci (doïna) /
Hora din Granicesti / Sirba Lui Nutu  8’09
14. Moskovskaya Polka  4’45
TT 71’34

Arrangements Cyrille Lehn


*Arrangements Cyrille Lehn / Yann Ollivo
En 2003, le violoniste Richard Sch- rencontre entre la tradition orale et France et à l’étranger, et fait notam-
moucler prend le pari de créer un la tradition écrite, un mélange de ment l’objet de représentations au
ensemble à mi-chemin entre l’aca- classique et de musiques du monde Théâtre des Champs-Elysées, au
démisme classique et les musiques qui place l’ensemble dans un uni- Musikverein et au Japon. Richard
klezmers et tziganes, le Sirba Octet. vers inédit : celui du « Classic Wor- Schmoucler se plonge inlassable-
Il s’associe alors à cinq de ses amis ld ». Cette formation prestigieuse et ment dans le répertoire des mu-
musiciens de l’Orchestre de Paris et virtuose rencontre très vite son siques de l’Europe de l’Est et choisit
de l’Orchestre National de France, public et le succès grâce à de mettre à l’honneur les airs des
un pianiste, un cymbaliste tradi- une grande énergie communicative. danses traditionnelles dans un
tionnel et à Cyrille Lehn qui devient Un premier album A Yiddishe nouvel album qui s’intitule Tantz !.
l’indissociable arrangeur de l’en- Mame sort en 2005 chez Naïve Il paraît en 2015 chez la Dolce Volta
semble. À l’origine, son fondateur Classique. Le chemin du Sirba Octet puis est réédité par Deutsche Gram-
n’a pas la volonté de transmettre croise ensuite celui de la chanteuse mophon en 2017. L’amitié qui unit le
mais plutôt de proposer des pro- Isabelle Georges. Ils créent un pro- Sirba Octet à l’Orchestre de Pau /
grammes musicaux en lien avec gramme qui fusionne leurs terrains Pays de Béarn les conduit en 2015 à
ses souvenirs d’enfance et des réu- de jeu respectifs, entre répertoire créer un nouveau programme Sirba
nions de famille dans lesquelles les traditionnel et comédie musicale Orchestra ! au cœur des mélodies
musiques yiddish et tzigane tis- américaine. De cette rencontre naît russes, roumaines, moldaves ou de
saient des liens d’amour et de joie l’album Du Shtetl à New York qui traditions ashkénazes. Le Sirba Oc-
au rythme des danses et des mélo- paraît chez Naïve Classique en tet invite Nicolas Kedroff et son ins-
dies. Ce patrimoine oral et immaté- 2009. Leur complicité se prolonge trument magique de Russie, la
riel des musiques populaires d’Eu- pour une création avec orchestre et balalaïka, pour sublimer quelques
rope de l’Est que lui ont transmis un 3e album en 2010, Yiddish Rhap- titres.
ses parents et grands-parents sera sody. Cette co-commande du Sirba
le vivier d’inspiration de Richard Octet et de l’Orchestre de Pau / Pays Un parcours sans frontières aux
Schmoucler tout au long de sa de Béarn sous la direction de Fay- accents multiples, festifs, mélanco-
conception musicale pour le Sirba çal Karoui rencontre depuis sa liques ou passionnés. Un cabaret
Octet. Pour les musiciens, c’est une création d’autres orchestres en d’airs russes qui célèbre les chan-
sons d’amour, Otchi Tchornye (Les ou moldaves, Tata vine pastele
Yeux noirs), Ya Vstretil vas (Je vous (Papa, Pâques arrive !) et la Suite de
ai rencontré) ou encore Kalinka Moldavie, medley de Doinas, chants
(Ma petite baie), et ses romances apparus chez les bergers.
incontournables Cocher, ralentis
tes chevaux, ou Katioucha, jeune Un programme riche d’histoires,
fille amoureuse d’un soldat parti à un projet musical insolite pour trois
son devoir, défendre sa patrie… entités solistes, qui a pris vie dans
Autant d’histoires de vie et d’émo- cet album au côté du Sirba Octet
tions qui se synthétisent autour de grâce aux talents de l’Orchestre
la pièce yiddish centrale pour or- Philharmonique Royal de Liège sous
chestre, Gayen zay in shvartze la direction de Christian Arming, et
Reien, un chant du ghetto, à la fois de Nicolas Kedroff avant de s’envo-
illuminant et bouleversant. Des ler vers d’autres formations sym-
chansons folkloriques juives qui ont phoniques.
fait le succès des Barry Sisters,
Sirba Octet reprend Zug es Meir
Noch Amool, (Dis-le moi encore) et
fait un pont musical dans une am-
biance Jazz Yiddish des années 50.
Le Sirba Octet, l’orchestre et la
balalaïka se répondent tour à tour
et passent naturellement à des mu-
siques de cabaret tziganes russes
avec notamment le célèbre titre
Valenki (Bottes de feutre), écrite
par les tziganes nomades ou à des
danses traditionnelles roumaines
Sirba Octet

Richard Schmoucler
Violon / Violin / Geige 1
Directeur artistique /
Artistic Director /
Künstlerischer Leiter
Laurent Manaud-Pallas
Violon / Violin / Geige 2
David Gaillard
Alto / Viola / Bratsche
Claude Giron
Violoncelle / Cello / Cello
Bernard Cazauran
Contrebasse / Double Bass /
Kontrabass
Philippe Berrod
Clarinette / Clarinet / Klarinette
Christophe Henry
Piano / Piano / Klavier
Iurie Morar
Cymbalum / Cimbalom / Zymbal
Invité spécial /
Special guest / Ehrengast
Nicolas Kedroff
Balalaïka / Balalaika / Balalaika
In 2003, violinist Richard Sch- written tradition, a blend of classi- med at the Théâtre des Champs-Ely-
moucler took the bet of creating an cal and world music which sets the sées in Paris, at the Musikverein as
ensemble halfway in between classi- ensemble in an unprecedented well as in Japan. Richard Sch-
cal academism and Klezmer and universe : that of “Classic World moucler tirelessly immerses into
Gipsy music : the Sirba Octet. He music”. This prestigious and vir- the Eastern European repertoire
joined forces with five of his musi- tuoso formation met its public and chose to honour tunes from
cian friends from the Orchestre de and found success very quickly traditional dances in a new album
Paris and the Orchestre National de thanks to a great contagious energy. titled Tantz !. It was first released in
France as well as a pianist, a tradi- A first album, A Yiddishe Mame, 2015 on Dolce Volta, and then reis-
tional cymbalist and with Cyrille was released in 2005 on Naïve Clas- sued by Deutsche Grammophon in
Lehn, who became the inseparable sique. Sirba then crossed the path of 2017. In 2015, the friendship bin-
arranger of the ensemble. Its foun- singer Isabelle Georges. ding the Sirba Octet to the Or-
der originally didn’t have the will to They created a program merging chestre de Pau / Pays de Béarn led
transmit, but rather to propose their respective musical play- them to create a new program :
musical programs related to his grounds, in between traditional and Sirba Orchestra !, at the heart of
childhood memories and to family American musical repertoires. The Russian, Romanian and Moldovan
reunions during which Yiddish and album Du Shtetl à New York, issued melodies and Ashkenazi traditions.
Gipsy music created love and joy on Naïve Classics in 2009, origi- Sirba Octet invited Nicolas Kedroff
bonds on the rhythm of dances and nated from this encounter. Their and its magical instrument from
melodies. This oral and intangible complicity persisted for an orches- Russia, the balalaika, to sublime a
patrimony of popular Eastern Eu- tral creation and a 3rd album few numbers.
rope music that his parents and in 2010 : Yiddish Rhapsody. This
grandparents transmitted him mutual commission from the Sirba A borderless path with multiples
would be Richard Schmoucler’s Octet and the Orchestre de Pau / tones, festive, melancholic or pas-
inspiration pool throughout his Pays de Béarn under the baton of sionate. A Russian cabaret which
musical conception processes for Fayçal Karoui has met other French celebrates love songs – Otchi Tchor-
the Sirba Octet. For the musicians, and foreign orchestras since its nye (Dark Eyes), Ja Vstretil vas (I
it is an encounter between oral and origination, and has been perfor- met you) or Kalinka – and its indis-
pensable romances such as Cocher That rich program made of tales, a
ralentis tes chevaux or Katioucha surprising musical project for three
– a young girl in love with a soldier soloists, came to life in this album
gone on duty to defend his home- with Sirba Octet and thanks to the
land… Numerous life stories and talents of the Orchestre Philharmo-
emotions gathering around the nique Royal de Liège directed by
central Yiddish orchestral piece Christian Arming and Nicolas Ke-
Gayen zay in shvartze Reien, a droff… before Sirba Orchestra’s
ghetto song both illuminating next musical journey with other
and deeply moving. Drawn from the symphonic ensembles.
Jewish folk songs that made the
Barry Sisters, Sirba Octet reinter-
prets Zug es Meir Noch Amool (Tell
Me One More Time) and thus esta-
blishes a musical bridge in a Yiddish
50’s Jazz feel. The Sirba Octet, the
orchestra and the balalaika answer
to each other successively and natu-
rally slide towards Gipsy Russian
cabaret repertoire – notably with
the famous song Valenki (Felt
Boots), written by nomad gypsies –
and Romanian or Moldovan tradi-
tional dances – Tata vine pastele
(Daddy, Easter Is Coming !) and the
Suite de Moldavie, a medley of
Doinas, songs that originated
amongst shepherds.
Im Jahr 2003 geht der Geiger Ri- Inspirationsquelle bei allen musika- mit Orchester und einem dritten
chard Schmoucler das Wagnis ein, lischen Konzeptionen für das Sirba Album im Jahr 2010 fort, Yiddi-
ein Ensemble auf halbem Wege Octet sein. Für die Musiker ist es ein sh Rhapsody. Diese gemeinsame
zwischen klassischer Musik und Zusammentreffen von oraler und Auftragskomposition von Sirba
dem Klezmer- und Roma-Reper- schriftlicher Tradition, eine Octet und dem Orchestre de Pau/
toire zu gründen, das Sirba Octet. Mischung von Klassik und Weltmu- Pays de Béarn unter der Leitung von
Er tut sich mit fünf seiner Musiker- sik, die das Ensemble in ein Fayçal Karoui wird seit ihrer Urauf-
freunde aus dem Orchestre de Paris ungewöhnliches Universum plat- führung mit anderen Orchestern in
und dem Orchestre National de ziert, das manals „Classic World“ Frankreich und im Ausland gege-
France, einem Pianisten, einem bezeichnet. Dank einer großen kom- ben, darunter sind insbesondere
traditionellem Zymbalspieler und munikativen Energie findet dieses Aufführungen im Théâtre des
Cyrille Lehn zusammen, der zum prestigeträchtige und virtuose Champs Elysées, im Musikverein
unzertrennlichen Arrangeur des Ensemble sehr schnell Publikum und in Japan zu verzeichnen. Ri-
Ensembles wird. Ursprünglich hatte und Erfolg. Ein erstes Album A chard Schmoucler vertieft sich
sein Gründer nicht vor, als Über- Yiddishe Mame erscheint 2005 bei unablässig in das Repertoire
mittler zu wirken, sondern wollte Naïve Classique. Danach kreuzt der der Musik Osteuropas und erweist
eher musikalische Programme Weg von Sirba Octet denjenigen der den traditionellen Tanzweisen in
vorstellen, die mit seinen Kindheit- Sängerin Isabelle Georges. Sie kreie- einem neuen, Tantz ! titulierten
serinnerungen verbunden waren ren ein Programm, das ihr jewei- Album die Ehre. Es erscheint 2015
und den Familientreffen, bei denen liges musikalisches Terrain, bei Dolce Volta und wurde 2017 bei
die jiddische und Roma-Musik mit zwischen traditionellem Repertoire Deutsche Grammophon neu heraus-
ihren Tanzrhythmen und Melodien und amerikanischem Musical, gebracht. Die Freundschaft, die das
Liebe und Freude verbreitete. miteinander verschmilzt. Aus die- Sirba Octet mit dem Orchestre de
Dieses mündliche und immaterielle sem Zusammentreffen geht das Pau/Pays de Béarn verbindet, führt
Erbe der volkstümlichen Musik Album Du Shtetl à New York her- 2015 zur Kreation eines neuen Pro-
Osteuropas, das ihm von seinen vor, das 2009 bei Naïve Classique gramms, Sirba Orchestra !, dessen
Eltern und Großeltern überliefert erscheint. Ihr gutes Einverständnis Zentrum russische, rumänische,
wurde, sollte Richard Schmouclers setzt sich mit einer Uraufführung moldawische oder den aschkena-
sischen Traditionen entspringende dern, die die Barry Sisters zum keiten des Orchestre Philharmo-
Melodien bilden. Das Sirba Octet Erfolg geführt haben, nimmt Sirba nique Royal de Liège unter der Lei-
lädt Nicolas Kedroff und sein ma- Octet Zug es Meir Noch Amool (Sag tung von Christian Arming und
gisches Instrument Russlands, es mir noch einmal) wieder auf und derjenigen Nicolas Kedroffs in
die Balalaika, ein, um einigen Titeln schlägt eine musikalische Brücke in diesem Album zum Leben erweckt,
den letzten Schliff zu verleihen. eine Atmosphäre von jiddischem bevor die Reise weitergeht zu ande-
Jazz der 50er Jahre. Das Sirba Octet, ren symphonischen Formationen.
Eine Reise ohne Grenzen mit vielfäl- das Orchester und die Balalaika
tigen Akzenten, festlichen, melan- kommunizieren im Wechsel mitei-
cholischen oder leidenschaftlichen. nander und schließen ganz selbst-
Ein Kabarett russischer Melodien, verständlich aus der russischen
das die Liebeslieder Otchi Tchornye Roma-Tradition stammende musi-
(Die schwarzen Augen), Ya Vstretil kalische Kabarettstücke an, darun-
vas (Ich habe Dich getroffen) oder ter insbesondere den berühmten,
Kalinka (Meine kleine Beere) zele- von Roma-Nomaden verfassten
briert sowie die unverzichtbaren Titel Valenki (Die Filzstiefel) und
Romanzen Kutscher, treib‘ die traditionelle rumänische oder mol-
Pferde nicht oder Katjuscha, das in dawische Tänze, Tata vine pastele
einen zu seiner Pflicht, die Heimat (Papa, Ostern kommt !) sowie die
zu verteidigen, aufgebrochenen Suite de Moldavie, ein Potpourri
Soldaten verliebte junge Mädchen... aus Doinas, der Hirtenwelt ents-
Alle diese Geschichten voller Leben tammenden Gesängen.
und Gefühle gruppieren sich um
das zentrale jiddische Stück für Ein an Geschichten reiches Pro-
Orchester, Gayen zay in shvartze gramm, ein ungewöhnliches musi-
Reien, einem so erleuchtenden wie kalisches Projekt für drei solis-
aufwühlenden Ghettogesang. Von tische Ensembles wird an der Seite
den volkstümlichen jüdischen Lie- von Sirba Octet dank der Fähig-
Richard Schmoucler Laurent Manaud-Pallas
Violon / Violin / Geige 1 Violon / Violin / Geige 2
David Gaillard Claude Giron
Alto / Viola / Bratsche Violoncelle / Cello / Cello
Bernard Cazauran Philippe Berrod
Contrebasse / Double Bass / Kontrabass Clarinette / Clarinet / Klarinette
Christophe Henry Iurie Morar
Piano / Piano / Klavier Cymbalum / Cimbalom / Zymbal
Nicolas Kedroff Christian Arming
Invité spécial / Special guest / Ehrengast Chef d’orchestre / Director / Dirigent
Balalaïka / Balalaika / Balalaika Directeur musical de l’OPRL / Musical Director
of the OPRL / Musikalischer Direktor des OPRL
Directeur musical de l’OPRL depuis
2011, Christian Arming (né à Vienne
en 1971) a été Directeur musical à
Ostrava (1995-2002), Lucerne
(2001-2004) et Tokyo (2003-2013).
Depuis 2017, il est Premier Chef
invité de l’Orchestre Symphonique
de Hiroshima.

Musical Director of the OPRL since


2011, Christian Arming (born in
Vienna in 1971) was Musical Direc-
tor in Ostrava (1995-2002), Lucerne
(2001-2004) and Tokyo (2003-
2013). Since 2017, he is the Principal
Guest Conductor of the Hiroshima
Symphony Orchestra.

Musikalischer Direktor des OPRL


seit 2011, war Christian Arming
(geboren 1971 in Wien) musika-
lischer Direktor in Ostrava (1995-
2002), Luzern (2001-2004) und
Tokyo (2003-2013). Seit 2017 ist er
Principal Guest Conductor des
Hiroshima Symphony Orchestra.
Orchestre Philharmonique the Province of Liège, it performs in mée, Louis Langrée, Pascal Rophé,
Royal de Liège Liège, all across Belgium and also François-Xavier Roth und heute
abroad (Europe, United States and Christian Arming, hat sich
Créé en 1960, l’OPRL est la seule Japan). Under the support of its das OPRL eine klangliche Identität
formation symphonique profes- Musical Directors Fernand Quinet, an der Schnittstelle zwischen
sionnelle de la Belgique franco- Manuel Rosenthal, Paul Strauss, deutscher und französischer Mu-
phone. Soutenu par la Fédération Pierre Bartholomée, Louis Langrée, siktradition geschafffen.
Wallonie-Bruxelles, la Ville de Pascal Rophé, François-Xavier Roth www.oprl.be
Liège, la Province de Liège, il se pro- and nowadays Christian Arming,
duit à Liège, dans toute la Belgique the OPRL has forged a tone identity
et à l’étranger (Europe, États-Unis, at the crossroads of German and
Japon). Sous l’impulsion de ses French traditions.
Directeurs musicaux Fernand Qui- www.oprl.be
net, Manuel Rosenthal, Paul
Strauss, Pierre Bartholomée, Louis 1960 gegründet, ist das Orchestre
Langrée, Pascal Rophé, Fran- Philharmonique Royale de Liège die
çois-Xavier Roth et aujourd’hui einzige professionnelle sympho-
Christian Arming, l’OPRL s’est nische Formation des franko-
forgé une identité sonore au carre- phonen Belgiens. Es wird un-
four des traditions germaniques et terstützt von der Fédération
françaises. Wallonie-Bruxelles, der Stadt Lüt-
www.oprl.be tich, der Provinz Lüttich, es tritt in
Lüttich, in ganz Belgien und im
Founded in 1960, the OPRL is the Ausland auf (Europa, Vereinigte
sole symphony ensemble of Staaten, Japan). Unter dem Impuls
French-speaking Belgium. Sup- seiner musikalischen Direktoren
ported by the Fédération Wallo- Fernand Quintet, Manuel Rosen-
nie-Bruxelles, the City of Liège and thal, Paul Strauss, Pierre Bartholo-
« L’amitié qu’entretenait Samuel Pisar en passant par l’Australie. L’avocat et écrivain
américain Samuel Pisar,
avec le Sirba Octet débordait d’émo- Fidèles à sa mémoire, nous sommes
connu pour son livre best
tion, de force, de tristesse et surtout émues d’être les marraines de ce nou- seller « Le sang de l’espoir »
de joie. Il sanglotait en les écoutant vel opus du Sirba Octet dont la mu- et ex-conseiller de John F.
jouer ces airs de klezmer. Avec eux, il sique envoute par ses accents, tour à Kennedy fut l’un des plus
jeunes et célèbres
retrouvait tant de sonorités perdues, tour exaltés et mélancoliques. »
survivants de la Shoah. Il
et entonnait, puissamment, la chan- fut l’un des grands acteurs
son Belz – dans le Yiddish de son en- Judith Pisar, pour la paix lors de la
fance. Leah Pisar-Haas guerre froide entre les
États-Unis et l’URSS et
Le Sirba l’avait invité à enregistrer
écrivit à la demande de
cette si belle chanson. Il s’entrainait, Leonard Bernstein un texte
avec nous, à la maison, s’interrompant d’une rare intensité à
pour nous raconter des anecdotes qui « Kaddish » lu pendant
l’exécution de l’œuvre.
faisaient revivre, le temps d’un souve-
nir, ses parents, sa sœur, ses
grands-parents, ses amis, tous assassi-
nés. Et nous pleurions, nous aussi, en
l’écoutant, transportées vers son en-
fance heureuse et cet univers cruelle-
ment disparu.
Hélas, cet enregistrement n’a pu se
faire car il nous a quittés en 2015.
La musique a rythmé toutes les étapes
de l’odyssée à la fois tortueuse et mira-
culeuse de Samuel Pisar : de sa Pologne
natale, à l’occupation russe et la
guerre allemande, à la liberté qu’il a
trouvée en France et aux Etats-Unis,
“The friendship that bound Samuel Faithful to his memory, we are moved Samuel Pisar, lawyer and
American writed, famous
Pisar to the Sirba Octet overflew with to be the “godmothers” of this new
for his best-seller book “Of
emotion, strength, sorrow and mostly album from the Sirba Octet. Its music Blood and Hope” and
joy. He sobbed while listening to them captivates through its accents, former counselor of John F.
playing these Klezmer tunes. With sometimes exalted, sometimes Kennedy was one of the
youngest and most famous
them, he rediscovered many lost melancholic.”
holocaust survivors. He’s
sounds and loudly sang the song Belz been one of the great
– in his childhood’s Yiddish tongue. Judith Pisar, actors for peace during the
The Sirba invited him to record this Leah Pisar-Haas Cold War between the USA
and the USSR and wrote at
beautiful song. He practiced with us,
the behest of
at home, interrupting himself to tell Leonard Bernstein a text of
us stories that brought back to life – for a rare intensity to “Kaddish”,
the time of a memory – his parents, his read while the work was
being performed.
sister, his grandparents and his
friends, all murdered. And we wept as
well, listening to him, carried away
into his happy childhood and into this
woefully lost world. Sadly, this
recording could not happen since he
passed away in 2015.
Music punctuated all the stages of
Samuel Pisar’s winding yet
miraculous odyssey : from Poland,
his native country to the Russian
occupation and the German war up
until the freedom he found back
in France, in the USA as well as in
Australia.
„Die Freundschaft, die Samuel Pisar Odyssee Samuel Pisars begleitet: Der amerikanische
Anwalt und Schriftsteller
mit dem Sirba Octet pflegte, strömte von seinem heimischen Polen über die
Samuel Pisar, bekannt
über vor Gefühl, Stärke, Traurigkeit russische Besetzung und den durch seinen Bestseller
und vor allem Freude. Er schluchzte, deutschen Krieg, bis hin zur Freiheit, „Das Blut der Hoffnung“,
wenn er sie diese Klezmer-Stücke die er in Frankreich und den Ex-Berater von John F.
Kennedy, war einer
spielen hörte. Mit ihnen fand er so Vereinigten Staaten mit Umweg über
der jüngsten und
viele verlorene Klänge wieder und Australien fand. bekanntesten
stimmte kraftvoll das Lied Belz an – im Getreu seinem Andenken berührt es Überlebenden der Shoah.
Jiddisch seiner Kindheit. uns sehr, die Patinnen dieses neuen Er war einer der großen
Friedensakteure während
Sirba Octet hatte ihn eingeladen, Opus von Sirba Octet zu sein, dessen
des Kalten Kriegs zwischen
dieses wunderschöne Lied Musik uns mit seinen abwechselnd den Vereinigten Staaten
aufzunehmen. Er übte mit uns zu schwärmerischen und und der UdSSR und schrieb
Hause und unterbrach sich, um uns melancholischen Akzenten in Bann auf Bitten von Leonard
Bernstein einen Text von
Anekdoten zu erzählen, die für den schlägt.“
seltener Intensität zu
Moment des Erinnerns seine Eltern, „Kaddish“, der während der
seine Schwester, seine Großeltern, Judith Pisar, Aufführung des Werkes
seine Freunde, die alle ermordet Leah Pisar-Haas rezitiert wurde.
worden waren, wieder zum Leben
erweckten. Und wir weinten auch,
während wir ihm zuhörten,
hinübergetragen in seine glückliche
Kindheit und dieses auf grausame
Weise verschwundene Universum.
Leider konnte diese Aufnahme nicht
realisiert werden, da er uns im Jahr
2015 verlassen hat.
Die Musik hat alle Etappen der ebenso
verschlungenen wie wundersamen
Recording  Remerciements
December 2017, Liège (Salle Philharmonique de Liège) Judith et Leah Pisar
Anne de la Beaume
Production 
et la Fondation Marcel
Edouard Brane
Bleustein-Blanchet
Artistic Director 
pour la Vocation
Richard Schmoucler
Nicolas Kedroff
Balance Engineer, mixing and mastering 
Daniel Weissman,
Thomas Vingtrinier
directeur de l’OPRL
Artistic direction 
Christian Arming
Dominique Daigremont
L’Orchestre
Release coordination  Philharmonique
Anaïs Hallier (assisted by Prune Girard) Royal de Liège
PHOTOGRAPHY  Cyrille Lehn
Bernard Martinez Thomas Vingtrinier
Edouard Brane (p. 13) Nicolas David
Audrey de Leval (p. 21) Dominique Daigremont
Artwork  Bernard Martinez
Atelier Marge Design Paul Garnier
Texts
Édouard Brane
Judith Pisar, Leah Pisar-Haas, Sandra Serfati Anaïs Hallier
English translation 
Estelle Hullack
Samuel Haddad Marcel Fleismaher
German translation 
Eric Slabiak
Susanne Shigihara Et Sandra Serfati

Management 
Sandra Serfati (sandra.serfati@sirbaoctet.com)
facebook.com/sirbaoctet
twitter.com/sirbaoctet
instagram.com/sirbaoctet
www.sirbaoctet.com
www.deutschegrammophon.com

Vous aimerez peut-être aussi