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Physique

Nom : E1, Decembre 2015


No : Classe : 1ereS
Durée : 110 minutes

L’usage de la calculatrice scientifique est autorisé

Exercice 1 : Champ magnétique créé par un solénoïde ( 3 points)


Dans ce qui suit, on néglige le champ magnétique terrestre.
1. Un solénoïde de longueur = 20 cm et de rayon r = 2 cm est constitué d’un enroulement de 500
spires et est parcouru par un courant d'intensité I = 2 A. (figure 1).

Préciser les caractéristiques du champ magnétique → créé au centre C du solénoïde.


2. Le solénoïde précédent, toujours parcouru par le même courant I = 2 A, d'axe horizontal Δ, est
placé perpendiculairement à l'axe Δ' de deux bobines plates circulaires identiques. Les axes de ces
deux bobines plates sont confondus et sont parcourues par un courant de même intensité et de
même sens. Les deux bobines créent un champ magnétique horizontal uniforme dont la mesure est
B0 = 2.10-3 T (figure 2).
Préciser les caractéristiques du champ magnétique →total au centre C du solénoïde.

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Exercice 2 : Champ magnétique créé par une bobine plate (2 points)

Une bobine plate comprend 50 spires de rayon R=10 cm. Son plan est parallèle au méridien
magnétique. La bobine est parcourue par un courant d’intensité I.
Que doit être la valeur de l’intensité du courant qui circule dans la bobine pour qu’une petite
aiguille aimantée, mobile autour d’un axe vertical et placée au centre de la bobine, tourne de 60°
quand on lance le courant dans la bobine ?
On donne : Composante horizontale du champ magnétique terrestre Bh=2.10-5 T

Exercice 3 : Rails de Laplace (3 points)


Une tige de cuivre MN, de masse m = 20g et de section constante est placée sur deux rails parallèles et
horizontaux (PQ) et (RS), perpendiculairement aux rails.
Les rails sont reliés par un générateur débitant un courant électrique d’intensité I = 3A.
L’ensemble est placé dans un champ magnétique uniforme , vertical et descendant d’intensité
B = 0,2T. (Voir figure 1).
On admettra que la tige ne peut que glisser sans frottement sur les rails.
On donne : m = 20g ; ℓ= MN= 10 cm ; B= 0,2 T ; I= 3A : g= 10 N/kg

1. Quelles sont les forces appliquées à la tige ? Les représenter sur un schéma.
2. De quel angle α doit-on incliner les rails (PQ) et (RS) pour que la tige soit en équilibre dans le
cas où reste perpendiculaire aux rails (figure 2) .
Faire un schéma et préciser les caractéristiques de la force de Laplace.

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Exercice 4 : Champ magnétique et force de Laplace (5 points)

On ne tiendra pas compte du champ magnétique terrestre. On prendra g = 9,8 N/kg


Un cadre carré ABCD de coté a = 10 cm, indéformable, comporte N = 200 spires de fil conducteur.
La masse du cadre est m = 50 g.

1. Le cadre est suspendu à un ressort cylindrique à spires non jointives.


L'allongement du ressort, à l'équilibre (1) par rapport à sa position "à vide" (2), est δℓ= 2,5 cm.
Calculer la constante de raideur k du ressort.
2. On considère le dispositif (3) constitué par :
- un long fil horizontal (D), parcouru par un courant d'intensité I1 = 20 A dans le sens de la flèche, qui
crée en tout point de l'espace un champ magnétique →

- le cadre suspendu au ressort au-dessus du fil (D) de façon à rester dans le plan vertical contenant (D),
les côtés AB et CD du cadre étant parallèles au fil (D). Quand le cadre est parcouru par un courant
d'intensité I2 = 5 A dans le sens de la flèche, et quand l'équilibre est obtenu, le côté AB est à une
distance d = 1 cm de (D).
a. Préciser les caractéristiques du vecteur champ magnétique créé par le courant traversant le fil (D) en
tout point du côté AB puis du côté CD du cadre.
b. Montrer que les forces magnétiques appliquées aux cotés BC et DA sont telles que :

c. Représenter les forces magnétiques s'exerçant sur les côtés AB sur un schéma.

d. On pose
i. Préciser les caractéristiques de →.
ii. Calculer l'allongement δℓ' du ressort à l'équilibre.

Exercice 5 : Champ électrique (3 points)


Deux charges électriques immobiles qA = - 10-8 C en A et qB = 4. 10-8C en B, sont fixées, dans le
vide, à 5cm l’une de l’autre. On donne : k = 9. 109 S.I
1. a. Calculer la valeur du champ électrostatique en un point M, situé à 3cm de A et à 4 cm de B. Le
triangle AMB étant rectangle en M.
b. Déterminer l’angle α que fait le vecteur champ en M avec la direction AM.
2. Déterminer la force exercée par qA et qB sur une charge q= 2. 10-8C située en M.

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Exercice 6 : Réactions nucléaires (4 points)

Le laser Mégajoule (LMJ) est le projet de laser le plus énergétique du monde, mené par le
Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives français.
L'objectif est de pouvoir déposer une énergie de 1,8 MJ (mégajoules) sur une cible minuscule, grâce à
240 faisceaux convergents, mais pendant une durée assez longue. La cible est composée de 0,40 mg de
deutérium et de 0,60 mg de tritium et la quantité d'énergie apportée sera suffisante pour provoquer la
fusion nucléaire de ces deux isotopes d'hydrogène. A l’intérieur de la chambre d’expérimentation du
Laser Mégajoule (LMJ), les scientifiques du CEA espèrent réaliser la réaction de fusion suivante :

Nombre d’Avogadro : NA = 6,02.1023 mol-1


-Masse molaire du carbone : M = 12,0 g.mol-1
-Vitesse de la lumière : c = 299792458 m.s-1
-Pouvoir calorifique moyen du charbon : P = 240 kJ.mol-1
Cela signifie que la combustion complète d’une mole de carbone fournit une énergie égale à 240 kJ.

1 .Equation de la réaction
a. Le deutérium et le tritium sont des isotopes de l’hydrogène. Justifier.
b. Citer les lois qui régissent les équations de réactions nucléaires et déterminer, en appliquant ces
lois, quelle est la particule X émise lors de la réaction de fusion.
c. La réaction étudiée ici est une réaction de « fusion » nucléaire. Il existe aussi des réactions de
« fission » nucléaire : expliquer la différence entre ces deux types de réaction.

2. Energie libérée par la réaction de fusion du deutérium et du tritium


a. Calculer la perte de masse correspondant à la fusion d’un noyau de deutérium et d’un noyau de
tritium.
b. Calculer l’énergie libérée par cette réaction.

3. Comparaison énergétique avec la réaction de combustion du charbon


a. Calculer l’énergie libérée par la fusion d’une mole de deutérium avec une mole de tritium.
b. Calculer la masse de charbon qui fournirait, par combustion complète, la même énergie.

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