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COMPTABILITE ANGLO-SAXONNE

La comptabilité est perçue comme une science et comme un référentiel.


On passe de l’information comptable a une formation financière c’est pourquoi l’on passe de IAS à IFRS.
L’information financière tient compte des réalités économiques
Evaluer – Enregistrer – Présenter l’information
L’actionnaire est prioritaire dans la liste des utilisateurs
Charge somptuaire : charges non reconnu de manière permanente par le fisc
Un bien : parce qu’il nous rapporte des avantages économiques
La comptabilité anglo-saxon est à l’origine des normes IAS/IFRS
Anglo-saxon : un bloc britannique et un autre américaine
Table des matières
COMPTABILITE ANGLO-SAXONNE....................................................................................................... 1
INTRODUCTION...................................................................................................................................... 3
Ière PARTIE : DES REGLES COMPTABLES ANGLO-SAXONNES ....................................................... 4
CHAPITRE 1 : LES SOURCES DES REGLES COMPTABLES AUX ROYAUMES UNIS ................... 4
I- The companies act ................................................................................................................... 4
II- Les normes professionnelles.................................................................................................... 4
Chapitre 2 : Les sources des règles comptables aux USA .................................................................. 6
I- AICPA ...................................................................................................................................... 6
II- Security Exchange Commission............................................................................................... 6
III- Le FASB ............................................................................................................................... 6
IV- La Sarbanes Oxley Act ........................................................................................................ 7
Chapitre 3 : le cadre conceptuel comptable ......................................................................................... 8
I- Historique ................................................................................................................................. 8
II- L’évolution ................................................................................................................................ 8
III- L’évaluation des éléments des états financiers .................................................................... 9
IV- Les avantages et controverses du cadre conceptuel comptable ........................................ 11
2ème PARTIE : LES PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE ANGLO-SAXONNE...................... 13
Chapitre 1 : La comptabilité au UK..................................................................................................... 13
I- Du compte à la balance avant inventaire ............................................................................... 13
II- De la balance aux comptes annuels ...................................................................................... 13
III- Les opérations sur les immobilisations ............................................................................... 15
IV- Les opérations d’inventaire ................................................................................................ 18
Debts Outstanding ................................................................................................................................. 19
V- La régularisation des stocks ................................................................................................... 20
Chapitre 2 : Les principes de base de la comptabilité aux USA ......................................................... 22
I- Les flux aux documents de synthèse ..................................................................................... 22
II- Les éléments d’investissement et à long terme...................................................................... 25
SIGLES ET DEFINITIONS ................................................................................................................. 27
INTRODUCTION
La comptabilité anglo-saxon évoque les comptabilités britanniques et américaines même si cette dernière
s’est largement inspirée de la comptabilité britannique à l’origine. Elle comporte de nombreux points de
différences malgré tout. Ces différences ne doivent cependant pas occulter que les deux comptabilités
lorsqu’on les compare à la comptabilité francophone comportent de nombreux points communs que l’on
peut synthétiser ainsi :
- La comptabilité d’abord envisagées pour les marchés financiers (investisseurs et actionnaire)
- Les liens entre la comptabilité et la fiscalité sont moins forts (divergence temporelle et
permanente) notamment l’application de l’amortissement dégressif en comptabilité qui est une
méthode fiscale et l’amortissement dérogatoire qui n’existe pas dans la zone anglophone
- Les méthodes d’évaluations sont quasiment identiques dans les comptes sociaux et les comptes
consolidés
- La comptabilité est considérée comme un tout (générale & analytique) (les anglophones intègre
plus la gestion dans la générale)
- Bien qu’entouré de multiple règles le système anglophone reste très pragmatique et le rôle des
professionnels est essentiel (confiance mise au professionnel)
26 janvier 2017 à Brazzaville : adoption du SYSCOHADA révisé
- Il n’existe dans les pays anglo-saxon aucun plan comptable émanent d’un organe de
normalisation officiel
- L’un des principes comptables fondamentaux de la comptabilité anglo-saxon est le principe de la
prééminence du fond sur la forme juridique. (Substance over form)
Recherche : in substance defeasance
- Enfin ces comptabilités ont développé un cadre conceptuel qui va aider les organes de
normalisation à élaborer des normes cohérentes
Le cours se déroulera en deux parties. La première partie est consacrée à la comptabilité anglo-saxon
notamment aux sources des règles comptables applicables. La deuxième partie sera consacrée à une
présentation des principes des comptabilités britanniques et américaines notamment les techniques
comptables applicables.
Ière PARTIE : DES REGLES COMPTABLES ANGLO-SAXONNES

CHAPITRE 1 : LES SOURCES DES REGLES COMPTABLES AUX ROYAUMES UNIS


La comptabilité britannique à l’instar des comptabilités anglo-saxonnes est beaucoup plus pragmatique.
Le droit coutumier l’emporte ainsi en matière comptable, le professionnel fut invité à rechercher la
meilleure présentation des comptes dans le but d’obtenir « the true and fair view ». La notion de
« substance over form » doit primer sur l’habillage juridique. Les sources essentielles des règles
comptables en GB sont constituées de la loi sur les société « companies act » et des normes émises par
les organismes britanniques de normalisation comptables. Il faut rajouter à cette liste les normes de l’IASB
notamment les normes IFRS. Les normes du stock exchange viennent compléter les obligations des
entités.
I- The companies act
C’est en 1841 qu’un comité a reformé les législations de l’époque sur les sociétés et ces
recommandations ont aboutis à la loi de 1844 appelé la loi de Joint stock companies act. Cette loi a
introduit les grands principes sur lesquels est fondé le droit de société actuel de la GB. Elle exige
notamment la présentation d’un bilan full and fair. Plusieurs réformes ont eu lieu sur cette loi dont la
réforme de 2006 qui a consacré le « compagnies act 2006 ». Cette réforme a eu pour but de modifier le
cadre légal pour les sociétés. Les raisons essentielles tiennent à des pratiques de modernisation du droit
des sociétés, de mise en adéquation avec les pratiques pro et enfin la transposition des directives
communautaires
II- Les normes professionnelles
La profession comptable en UK est utilisée autour des institutions.
- ICAEW (Institute of Chartered Accountants in England and Wales)
- ICAI (Institute of Chartered Accountants in Ireland)
- ICAS (Institute of Chartered Accountants of Scotland)
- ACCA (Association of Chartered Certified Accountants)
- CIMA (Chartered Institute of Management Accountants)
- CIPFA (Chartered Institute of Public Finance and Accountancy)
Les différences entre ces associations sont difficilement discernables parce qu’elles relèvent d’une
appréciation plutôt sociale que technique. Les trois instituts (ICAEW, ICAI, ICAS) se considèrent comme
les leaders notamment ICAEW qui compte de plus longue années. L’appellation Chartered Accountant
reste le privilège des membres de ces trois associations mais le droit d’exercer un mandat d’audit légal
n’est pas uniquement réservé au seul membre de ces trois institutions. Les membres de l’ACCA peuvent
également effectuer des travaux d’audit. Comme pour le DECOFI, le DEC français, il est nécessaire
d’effectuer 3 ans de stage avant d’obtenir le diplôme d’expertise comptable pour entrer dans la profession.
Mais le diplôme ne comprend pas de travaux de recherche contrairement à la zone francophone. Pour le
chartered accoutant le stage professionnel s’effectue dans un cabinet alors que pour les membres de
l’ACCA il a souvent lieu dans une entreprise. Un membre de l’ACCA ne peut être auditeur à moins de
travailler 3ans dans un cabinet. Il n’est pas nécessaire d’exercer dans un cabinet pour rester membre de
ces associations. Les examens professionnels sont totalement indépendants du système d’éducation
national. Les associations sont libres de les organiser comme bon leur semble. L’ACCA propose ainsi
des examens en dehors de l’Angleterre qui sont adapté au droit local pour certains pays.
Sous l’impulsion des associations citées, la réglementation comptable en GB s’active autour des
organisations suivantes mis en place par lesdites associations :
- Le Financial Reporting Concil (conseil qui réfléchit sur toutes les questions comptables, audit …)
- Le Accounting Standard Board (ASB) qui est l’organisme opérationnelle chargé de la
normalisation et il est sous le contrôle de (FRC)
- APB (Auditing Practice Board)
Les normes élaborées par l’ASB sont appelées Financial Reporting Standard (FRS)
Chapitre 2 : Les sources des règles comptables aux USA

Aux USA, le droit comptable est aussi un droit coutumier et non un droit écrit. Chaque Etat possède sa
propre législation mais quels que soient les Etats, les dispositions comptables sont relativement rares.
Les organismes professionnels constituent ainsi la source principale de la doctrine comptable avec les
travaux de : l’AICPA (American Institute of Certified Public Accountant) et de la SEC (Securities Exchange
Commission) et enfin de la FASB (Financial Accounting Standard Board). L’ensemble de la doctrine
comptable applicable aux USA est appelé US GAAP (Generally Accepted Accounting Principles). Sur le
plan de la profession, l’auditeur est appelé le Certified Public Accountant (CPA) et il existe deux niveaux
d’organisation de la profession :
- Le niveau fédéral avec l’AICPA
- Le niveau provincial avec dans chaque Etat une commission qui délivre le permis d’exercer en
tant que CPA
Les liens avec l’enseignement universitaire sont assez étroits, un étudiant peut rester 4 ou 5 ans à
l’université pour préparer une licence ou un master en gestion d’entreprise s’il s’inscrit à tous les cours
de comptabilité et qu’il fait des stages dans les cabinets, il peut passer son examen de CPA et quitter
ainsi l’université avec un diplôme universitaire et un diplôme d’expertise comptable. Il peut même passer
tous les examens de CPA avant d’effectuer le stage de 3 ans.
I- AICPA
C’est l’instance professionnelle représentatif des experts comptables aux USA. C’est le premier
organisme de normalisation comptable. Il a publié sur l’impulsion de CAP (Commity on Accountant
Procedur)
Aujourd’hui l’AICPA exerce une action normative par la publication principalement des normes d’audit et
des recommandations sur certains points non traités par le FASB.
II- Security Exchange Commission
Il a été mis en place à la suite des lois de 1933 & 1934 sur les ventes de titres et tout ce qui se rapporte
au commerce des valeurs. Elle aurait pu avoir une influence déterminante sur la normalisation
comptable mais elle a donné mandat à l’AICPA pour ce qui concerne la doctrine comptable et se
concentrer uniquement sur les règles de la bourse de valeurs.
III- Le FASB
Il a été créé en 1973 pour remplacer l’APB qui remplaçait le CAP. Il devient ainsi le seul organisme chargé
de la normalisation comptable aux USA. Il est chargé d’élaborer :
- Les normes SFAS (Statement of Financial Accounting Standard) ou FAS (Financial Accounting
Standard) et les interprétations de ces normes
- Le cadre conceptuel SFAC (Statement of Financial Accounting Concept) ou FAC (Financial
Accounting Concept)
- Les normes du comité d’urgence
Les normes FAC ou SFAC n’apparaissent pas dans le GAAP. Leur objectif est de former le cadre
conceptuel à l’intérieur duquel les autres normes sont élaborées.
IV- La Sarbanes Oxley Act
L’évolution de la comptabilité aux USA a été marqué par les scandales financiers et la faillite de ENRON.
La révélation que ENRON a basé sa réussite sur la manipulation de l’information financière avec la
complaisance d’un grand cabinet d’audit américain a eu de lourdes conséquences. Le congrès américain
a rapidement voté une loi : la loi SOX
Pour les entreprises cotées en bourse, la conséquence immédiate de cette loi a été faite au CA de faire
une déclaration selon laquelle leur système de contrôle interne a été surveillé et s’est révélé satisfaisant
et les responsabilités des PDG et DG ont été engagées dans l’établissement des états financiers. La loi
leur demande de signer en affirmant leur confiance aux chiffres dans les états.
Sur le plan institutionnel, la profession comptable s’est vu retirée le droit d’émettre des normes d’audit et
de surveiller les pratiques. Ainsi un nouvel organe de la SEC, le PCAOB (Public Company Accounting
Oversight Board) c’est-à-dire le comité de surveillance des sociétés cotées en bourse a été créé.
Chapitre 3 : le cadre conceptuel comptable
Le FASB, l’IASB et l’ASB ont en commun la définition d’un cadre conceptuel comptable qui présente de
nombreuses similitudes. Le FASB défini le cadre conceptuel comme un système cohérent d’objectif et de
principe fondamentaux liés entre eux susceptibles de conduire à des normes solides et d’indiqué la nature
de rôle et les limites de la comptabilité financière.
I- Historique
Le FASB fut le premier organisme de normalisation à se doter d’un cadre théorique de la comptabilité en
1978. Suit ensuite l’IASB en 1989 en intitulé framework et enfin l’ASB en intitulé Statement of Principles
for Financial Reporting (SPFR). Le cadre américain jusqu’en 2000 a été constitué de 7 normes SFAC.
SFAC 1 : 1978, qui traite des objectifs de la diffusion des informations financières par les entreprises
industrielles et commerciales
SFAC 2 : 1980, présente les caractéristiques qualitatives des informations comptables
SFAC 3 : 1980, a été remplacé par le SFAC 6
SFAC 4 : 1980, est relatif aux objectifs des états financiers par les organisations à but non lucratif
SFAC 5 : 1984, traite des techniques de prise en compte et de mesure des informations dans les états
financiers.
SFAC 6, 1985 : défini les éléments des états financiers
SFAC 7, 2000 : précise les conditions d’utilisation de la méthode d’évaluation actuarielle
II- L’évolution
Un accord dit « the Norwalk agreement » entre le ASB et le IASB a jeté depuis 2002 les bases d’un cadre
commun entre les deux organismes. Ce gigantesque projet a connu plusieurs phases dont la première a
abouti à la norme sur le nouveau cadre conceptuel de l’IASB et à la norme sur le SFAC 8 du FASB.

1- La Structure du nouveau cadre conceptuel de FASB


Le FASB a publié en 2010 une nouvelle norme de concept SFAC 8. Cette norme comporte :
Chapitre 1 : les objectifs de l’information financière
Chapitre 2 : l’entité comptable
Chapitre 3 : les caractéristiques qualitatives de l’information financière à usage
La norme a remplacé SFAC 1 & 2 les ainsi en faisant le point au niveau des SFAC, 5 normes sont
applicables aujourd’hui.
Comparé avec les normes précédentes, la SFAC 8 contient deux changements majeurs.
Tout d’abord au lieu d’utiliser les termes de « revenues » ou « profit » la norme parle des effets de
transactions et d’autres événements qui changent les ressources économiques de l’entité.
Deuxièmement il n’utilise plus la fiabilité comme une caractéristique qualitative majeure de l’information
financière elle utilise plutôt la représentation fidèle comme l’une des deux caractéristiques qualitatives
fondamentales de l’information financière l’autre étant la pertinence.
2- La structure du nouveau cadre conceptuel de l’IASB
Elle est composée de 4 parties. Pour ce cadre, l’objectif de l’information financière en général est de
fournir au sujet de l’entité qui la présente des informations utiles aux investisseurs des capitaux propres,
au prêteurs et aux autres créanciers actuels et potentiels aux fins de leur prise de décisions en tant que
fournisseurs des ressources de l’entité.
L’utilité des informations contenues dans les états financiers s’apprécie à travers les caractéristiques
qualitatives des informations communes. Ainsi :
 Il faut distinguer les caractéristiques qualitatives essentielles : la pertinence (relevance) et la
fidélité (fairfull representation).
L’information est pertinente à partir du moment où elle peut influencer les décisions prises par
les utilisateurs. Elle peut avoir une valeur prédictive ou de confirmation.
La fidélité est issue de la description complète de l’information et exempt de biais significatifs et
l’information neutre (différences avec SYSCOHADA)
 Les caractéristiques secondaires qui sont : la comparabilité (comparability), la vérifiabilité
(verifiability), rapidité (Timeless), compréhensibilité (understandbility)
La comparabilité est la qualité de l’information qui permet à l’utilisateur de relever les similitudes
et les différences de deux séries de phénomènes économiques. La cohérence et la permanence
des méthodes
La vérifiabilité est la qualité de l’information qui aide à fournir à l’utilisateur l’assurance que
l’information donne une image fidèle des phénomènes économiques qu’elle prétend représenter.
La rapidité répond au besoin de rendre l’information accessible aux décideurs avant qu’elle
perde sa capacité d’influencer les décisions
La compréhensibilité est la qualité de l’information qui permet à son utilisateur d’en comprendre
la signification. La compréhensibilité se trouve accrue lorsque l’information est classée, définie et
présentée de manière claire et concise. La comparabilité permet d’accroître la compréhensibilité
(Le cadre conceptuel est la base dans laquelle nous avons les différentes définitions, les utilisateurs de
l’information financière, l’utilité de l’information financière (états financiers), les différentes méthodes
d’évaluation, les principes)
III- L’évaluation des éléments des états financiers
L’évaluation est le processus consistant à déterminer le montant monétaire auquel les éléments des états
financiers seront comptabilisés et inscrits au bilan et au compte de résultat. Ceci implique le choix de la
convention approprié d’évaluation.
A- Les principales méthodes d’évaluation
Les états financiers utilisent selon des combinaisons variées diverses conventions d’évaluation :
 Le coût historique
C’est la méthode la plus rependue dans cette méthode les actifs sont comptabilisés pour le montant de
trésorerie ou d’équivalant de trésorerie payé pour la juste valeur de la contrepartie donnée pour les
acquérir au moment de leur acquisition. Les passifs sont comptabilisés pour le montant des produits reçu
en échange de l’obligation. Dans certaines circonstances pour le montant de trésorerie ou d’équivalant
de trésorerie que l’on s’attend à verser pour éteindre le passif dans le cours normal de l’activité.
 Le coût actuel (A combien on pourrait acheter cet article dans le cours normal de
l’activité)
Dans le cout actuel les actifs sont comptabilisés pour le montant de tréso ou d’équivalant de tréso qu’il
faudrait payer si le même actif ou l’un équivalant était acquis actuellement.
Les passifs sont comptabilisés pour le montant non actualisé de tréso ou d’équivalant de tréso qu’il serait
nécessaire pour régler l’obligation actuelle.
 La valeur de règlement (passif) et la valeur de réalisation (actif) (A combien on pourrait
vendre cet article dans le cours normal de l’activité)
Les actifs sont comptabilisés dans cette méthode pour le montant de tréso ou d’équivalant qui pourrait
être obtenu en vendant l’actif lord ‘une sortie volontaire.
Les passifs sont comptabilisés pour leur valeur de règlement à savoir le montant de tréso ou d’équivalant
de tréso que l’on s’attendait à payer pour éteindre des passifs dans le cours normal de l’activité.
 La valeur actualisée (post acquisition)
Les actifs sont comptabilisés pour la valeur actualisées des entrées nettes futures de tréso que l’élément
génère dans le cours normal de l’activité.
Les passifs sont comptabilisés à la valeur actualisée des sorties de trésorerie nettes futures que l’on
s’attend à devoir consentir pour éteindre les passifs dans le cours normal de l’activité.
Un bilan regroupe par moment trois conventions d’évaluation : celle de la valeur de réalisation, celle du
coût historique et celle de la valeur actualisée. En effet, l’utilisation du coût actuel entraine le renoncement
au coût historique.
B- La méthode du SFAC 7 (beaucoup plus utilisé aux USA)
Le fournit un cadre d’utilisation utile pour :
 L’évaluation des éléments actifs et passifs selon la méthode des flux de trésorerie
actualisés
 Soit à leur date d’entrée en CI
 Soit postérieurement à leur date d’entrée
 La méthode de l’amortissement selon le système de l’intérêt composé
Par contre cette norme ne nous dit rien en ce qui concerne les éléments qui doivent faire l’objet
d’une évaluation actuarielle. (Créance et des dettes commerciales)
La norme donne les modalités d’application d’une méthode actuarielle en préconisant :
 L’utilisation de l’espérance mathématique dès qu’il y a incertitude sur les
montants et ou les dates de liquidité attendues
 Choix du taux d’intérêt sans risque
 Le montant de la prime de risque doit être soustraite des flux de tréso attendus
avant de procéder à l’actualisation (parce qu’elle reduit le montant de la dette)
1er Cas
Une créance de 1000$ à échéance de deux mois affecté des probabilités suivantes : 60% des chances
pour le recouvrement 1000$, 30% pour 800$ et 10% pour 500$. Quel est la valeur de cette créance ?
E(x)=890
2ème Cas
Soit une créance de 1000$ dont le montant est certains mais les échéances sont affectées des
probabilités suivantes : 70% à 6mois, 20% à 1an, et 10% à 1,5an le taux d’intérêt sans risque étant de
5%. Quelle est la valeur de cette créance ?

𝑽𝒐 = (𝟏𝟎𝟎𝟎 ∗ (𝟏 + 𝟓%)−𝟎,𝟓 ) ∗ 𝟕𝟎% + (𝟏𝟎𝟎𝟎 ∗ (𝟏, 𝟎𝟓)−𝟏 ) ∗ 𝟐𝟎% + (𝟏𝟎𝟎𝟎 ∗ (𝟏, 𝟎𝟓)−𝟏,𝟓 )
∗ 𝟏𝟎%
3ème cas
4 créances A,B,C,D d’une valeur chacune de 1000$ mais affecté des réalités suivantes :
A : à échéance d’un jour, le montant et la date d’encaissement sont certains
B : à échéance de 6 mois, le montant et la date d’encaissement sont certains
C : à échéance d’un an avec les probabilité de recouvrement suivantes, 50% 1000$, 40% 900$ et 10%
600$
D : recouvrable à raison de deux amortissement de 500$ par an. Cependant les montants incertains pour
l’amortissement 1 : 500$ avec une probabilité de 90% et 400$ avec une proba de 10%. Le deuxième
amortissement 60% 500$ 40% 400$
La prime de risque affectée au créance C et D a été évalué respectivement à 30% et 40% et le taux
d’intérêt sans risque est de 5%
4ème cas
Soit un emprunt d’une valeur nominal de 1000$ a une échéance pour 2ans remboursable in fine en
totalité. Le prix d’émission est de 920$. Un coupon de 3% est servi annuellement. Quelle est la valeur de
cet emprunt à l’époque zéro et à l’époque n°1
(Des frais de publicité peuvent intervenir au début d’un emprunt obligataire et cela est à considérer pour
la détermination du taux effectif)
IV- Les avantages et controverses du cadre conceptuel comptable
Le cadre conceptuel permet de répondre à de nombreuses fonctions :
- Une fonction d’instrument pour le normalisateur (s’impose au normalisateur pour
l’établissement de normes cohérentes)
- Une fonction explicative (aider l’utilisateur à comprendre et interpréter les comptes)
- Une fonction heuristique et prédictive (elle aide le normalisateur à trouver des solutions
cohérentes lorsque des problèmes nouveaux se posent et doivent trouver une traduction
comptable)
- Une fonction pédagogique (aide le formateur à proposer un enseignement raisonné de la
comptabilité)
- Une fonction protectrice pour le normalisateur (en l’aidant à échapper aux pressions des
différents acteurs dans le processus de détermination de normes)
Au-delà de cet aspect cohérent il reste certains points d’achoppement relatif :
- Au méthodes d’évaluation : faut-il privilégier la méthode du coût historique ou du coût actuel ?
le bilan multiplie les bases d’évaluation laissant ainsi apparaitre et additionner les éléments dont
les bases sont de moins en moins homogène
- Au principe de reconnaissance avec la coexistence du rattachement des charges aux produits et
de variation à la valeur des actifs et des passifs
- Au choix du document relatif à la performance de l’entreprise, s’agit-il du compte de résultat
ou du compte de résultat économique.
2ème PARTIE : LES PRINCIPES DE BASE DE LA COMPTABILITE ANGLO-SAXONNE
Chapitre 1 : La comptabilité au UK
Dans cette comptabilité nous analyserons les différentes opérations courantes et terminer par les
principales écritures d’inventaire et les états financiers
I- Du compte à la balance avant inventaire
Un compte peut se présenter ainsi :

Dr Cash Cr
April,16 balance 1,100.00 April,18 Purchases 900.0
April,30 Balance 200.00

Brought down : Solde d’ouverture


Carried down : Solde de fermedure
Chart of account : plan des comptes
Daybook or journals

Date Details Folio Debit Credit


The name of account to be debited
The name of account to be credited
The narrative

II- De la balance aux comptes annuels


La démarche d’établissement des états financiers peut être schématisé ainsi :
i. Sources documents (pièces justificative)
ii. Journals or daybook (journal)
iii. Accounting ledgers (grand livre comptables)
iv. Accounting records sumarized ()
v. Trial balance (balance avant inventaire)
vi. End of period adjustments (écritures d’inventaire)
vii. Extended trial balance (balance après inventaire)
viii. Financial statements

1- P&L (Profit and Loss)


Il se présente dans la logique suivante : manufacturing account (industrial enterprise), trading account
(commercial enterprise), profit and loss account.
Pour une entreprise cial, le trading account permet de mettre en évidence la marge commerciale ou
gross profit = net sales or turnovers – cost of sales or cost of good sold
Net sales = sales – sales return or return inward
Cost of sales = net purchases + opening stock – closing stock
Net purchases = Purchases + inward (carriage in) – purchases return.
Manufacturing account doit permettre de ressortir :
- The direct manufacturing cost notamment direct materiels, direct labour, direct expensise.
- Indirect manufacturing cost.
Soit une entreprise qui vous présente les opérations suivantes :
Discount allowed 2,000£, Commission on sales : 26,000£, Rent : 2,000£, Administrative salary : 25,000£,
Selling expensive : 60,000£, Opening stock of working progress : , Opening stock of finished goods :
8000£, Opening stock of raw materials : 2,000£, Purchases ; 50,000£, Direct labour : 36,000£, Direct
expenses cost : 4,000£
General factory overheads includes : indirect materiel : 6,000£ , indiect labour light and heat 42,000£ and
depreciaiton of plant 8,000£, closing stock of raw material : 1,500£, closing stock of working progress :
5,000£, closing stock of finished goods 7,000£, carriage in : 1,000£, carriage out : 1,500£, bank charge :
8,000£
N
£ £
Manufacturing account
Opening stock of raw materials 2,000
closing stock of raw material (1,500)
Purchases 50,000
Carriage in 1,000
Cost of raw materials used 51,500 51,500
Direct labours 36,000
Direct expenses 4,000
Direct manufacturing 91,500
Indirect labours 42,000
Indirect material 6,000
Light and heat 4,000
Depreciation of plant 8,000
Indirect manufacturing 60,000 60,000
Opening stock of working progress 6,000
- Closing stock of working progress (5,000)
Manufacturing cost of goods completed 152,500

Trading account
Sales
Manufacturing cost of goods completed
+Opening stocks of finished goods
-Closing stocks of finished goods
Cost of sales
Gross profit
Administratives expenses
Rent
Administratives
Finances expenses
Bank charges
Discount allowed
Selling and distribution expenses
Selling expenses
Commission on sales
Carriage out

Net Profit

2- Balance sheet
Dans un souci de compréhensibilité, il y a plusieurs formats de présentation possible. Nous nous
contenterons d’une présentation verticale sous la forme suivante :

Fixed asset
+ Working capital
_ Long terme liabilities
Net asset
Capital
III- Les opérations sur les immobilisations

1- Les immobilisations
a. Les immobilisations incorporelles
C’est la norme IFRS 10 « goodwill and intangible asset » qui donne le traitement de ces opérations. Elle
demande que le goodwill soit immobilisé en tant qu’actif et amorti sur une durée de 20 ans. Le goodwill
qu’on peut appeler écart de consolidation est issue de la différence constatée entre la valeur d’acquisition
d’une participation et la valeur réelle des différents actifs et du passif concernant cette structure. Cet écart
qui est un élément incorporel doit être constaté dès l’exercice de son constat et amorti sur une durée
maximale de 20 ans. Dans le cas où l’entreprise peut démontrer que le goodwill a une valeur économique
sans limite il ne sera pas amorti. Toutefois un test de dépréciation sans limite sera effectué.
D : Goodwill
D : Other assets (in fairvalue)
C : Liabities
C : Equity interest
To recard goodwill
Les frais de recherches quel que soit la nature doit être passé en charges toutefois les frais de
développement peuvent être immobilisé à condition que le produit soit rentable et que l’entreprise ait les
moyens de le développer et le lancer sur le marché.
Les frais de constitution d’une société britannique sont comptabilisés en charge et les frais
d’augmentation de capital sont imputés sur les primes d’émission.
b. Les immobilisations corporelles
Elles sont comptabilisées au coût d’acquisition, il s’agit du prix d’acquisition et des frais annexes comme
les frais de transport unitaire. Les sociétés britanniques peuvent comptabilisées les immobilisations
corporelles au coût historique ou bien à la juste valeur.

2- Les amortissements
Le choix du taux d’amortissement n’a aucune incidence sur les dotations acceptées par le fisc pour le
calcul du bénéfice fiscal. Le montant amortissable est déterminé ainsi dépréciable amount = cost –
estimated residual value
L’objet du plan d’amortissement est alors de rapporter cette base sur la durée d’utilité du bien. Il existe
deux méthodes d’amortissement : le straight line method (amortissement linéaire) et le reducing balance
method (amortissement dégressif).
Td= 1- racine n ième (VR/Coût)

𝑛 𝑉𝑟
𝑇𝑑 = 1 − √
𝐶𝑜û𝑡

Application
Soit une machine d’une valeur de 10,000£ acheté le 15/04/N et payé par chèque bancaire. Sa durée
d’utilité est estimée à 5ans et la valeur résiduelle à 1000£
TAF : passez l’écriture d’acuqisition dans la comptabilité britannique et de présenter les plans
d’amortissement avec la méthode SL method et RD method.
Solution
Depreciable amount = 10,000- 1,000 = 9,000
Tl = 1/5
Date Details Folio Debit Credit
15/04/N Material 10,000
Bank 10,000
To record equipment
31/12/N

Period Depreciable amount Straight line Net book value


1 9,000 1,350 8,650
2 9,000 1,800 6,850
3 9,000 1,800 5,050
4 9,000 1,800 3,250
5 9,000 1,800 1,450
6 9,000 450 1,000
Td = 1-racine 5ème (1000/10000) = 36,9%
Period Cost Rate (Td) Depreciation Net book value
1 10,000 36,9%
2 9,000 36,9%
3 9,000 36,9%
4 9,000 36,9%
5 9,000 36,9%
6 9,000 36,9%

D : (PL) Depreciation
C : accumulated provision for depreciation
To record depreciation for the year

3- Le traitement de la sortie des immobilisations


Cette sortie peut être motivée par une cession, un échange ou une mise au rebut. En tous les cas la
comptabilisation nécessitera la création d’un compte de sortie on parle de Disposals account or disposals
of fixed assets.
Suite application
H1 : 6,500
H2 : 5,300
Date Details Debit Credit
20/06/N+2 (PL)Depreciation 750
Accumulated provision for depreciation 750

To record depreciation for the year


20/06/N+2 Disposal accounts 10,000
Materials 10,000
To transfer cost price to disposal accounts
20/06/N+2 Accumulated provision for depreciation 3,900
Disposals 3,900

To transfer to accumulated
20/06/N+2 Bank (H1) 6,500
Bank (H2) 5,300
Disposal accounts (H1) 6,500
Disposal accounts (H2) 5,300

To transfer selling price


20/06/N+2 Disposal accounts (H1) 400
(PL) Profit on sales 400

To record on sales
20/06/N+2 (PL) loss on sales 800
Disposal accounts (H2) 800
To record loss on sales

IV- Les opérations d’inventaire

1- Les dépréciations pour créances douteuses et les créances irrécouvrables (provision for doubtful
debts and bad debts)
a. Les provisions pour dépréciation des comptes clients
Pour la détermination des dépréciations des comptes clients, l’entreprise utilise généralement la balance
âgée des comptes client (aged schedule of debtors) ou encore un pourcentage en fonction des montant
des créances. L’écriture de dotation

(PL) provision for doubtful


Provision for doutful
(To record provision) or (to cancel provision) or (To reduce provision)

Exemple
Soit la balance âgée suivante à la clôture de l’exercice N.

Day outstanding Amount Estimated porcentage Provision


Current up to 30 days £ 40 0% No provision
31 to 60 days £ 15 000 3% 450
61 to 90 days £ 5 000 15% 750
Over 90 days £ 2 000 50% 1000
TOTAL 2200

(PL) Provision for doubtful 2,200


Provision for doubtful 2,200
To record provision
Soit la balance âgée suivante à la clôture de l’exercice N+1.

Day outstanding Amount Estimated porcentage Provision


Current up to 30 days £ 45 000 0% No provision
31 to 60 days £ 16 000 3% 480
61 to 90 days £ 3 000 15% 450
Over 90 days £ 500 50% 250
TOTAL 1180

(PL) Provision for doubtful 1,020


Provision for doubtful 1,020
To reduce provision
b. Le traitement des créances irrécouvrables
Lorsqu’une créance devient irrécouvrable, il faut débiter le compte (PL) bad debts par le crédit du compte
trade debtors
PL bad debts
Trade debtors
To writte off bad debts
Lorsqu’une créance jugée irrécouvrable présente une chance d’être soldée on passe presque l’écriture
opposé à savoir :

Trade debtors
(PL) Bad debts recovered
To record recovered debts
Example
A balance sheet has at 31/05/N of FORT Included a provision for doubful debts of 300. The company
account for the year indead are now be repare The debts outsending at 31/05/N+1 required provision
for doubtful has follow .
Debts Outstanding Amount Porcentage
Current up to 1 month (1) 45,000 1%
More the 1 month and up to 2 month 10,000 2%
More the 2 month and up to 3 month 8,500 4%
More than 3 month 3,000 10%
Additional note : this amount includes a debt of 1,000 which is become uncollectable a debt of 600
written off as bad will be recovered (no entries were made)
Required : prepare the following account for the year indead 31/05 in the book of FORT to recored the
above transactions
Solution

Date Details D C
31/05/N+1 (PL) Provision for doubtful 980
Provision for doubtful 980
To increase provision
31/05/N+1 (PL) 1,000
Trade debtors 1,000
(To write off bad debt)
31/05/N+1 Trade debtors 600
(PL) Bad debts recovered 600

To record recovered debt

2- Les charges à payer et les produits à recevoir (accruals)


L’analyse est la même que dans la comptabilité francophone. Les comptes utilisés peuvent prendre les
dénominations suivantes :
- Charge à payer (accruals of expenses or acaued expenses)
- Produit à recevoir (accrual of income or acaued income )
L’entreprise OMEGA dispose d’un entrepôt. Le loyer semestriel de 120£ payable à terme échu. La clôture
de l’exercice est au 31/12/N. le dernier loyer a été encaissé en fin octobre N.
TAF : constater l’écriture de régularisation
Date Details D C

31/12/N Accruals of income 40


(PC) Rent 40
(To record accruals of income)

3- Les charges et produits constatés d’avance


L’analyse est la même que dans la comptabilité francophone. Les expressions prepayments of expenses
or preapid expenses and prepayments income or prepaid income sont souvent utilisés. La nature de
l’opération peut faire qu’on n’attende pas 31/12 avant de constater la régularisation. Il en est ainsi pour
une opération dont l’échéance est très bien connue comme l’assurance par exemple
Application
La prime annuelle d’assurance des locaux commerciaux est payé le 01/09/N dès la signature du contrat
d’un montant de 120£.
Date Details D C
31/12/N (PL) Insurance 40
Prepayments of expenses 80
Bank 120
(To record prepaid expenses)
V- La régularisation des stocks
La régularisation des stocks visant à effectuer le recensement des unités considérées à la date de clôture
et à valoriser ces unités constituant le stock final. A valoriser ces unités constituant le stock en respectant
la règle d’évaluation du plus bas, du coût ou de la valeur nette de réalisation (Net Realisable Value).
Date Details D C
(PL) Cost of good sold
Stock
(To transfer opening stock)
(PL) Provision for stock
Stock provision
(To transfer opening stock)

Application
L’entreprise OMEGA présente les éléments suivants sur le stock au cours de l’exercice N
Elle a acheté 1520 pour un cours total de 5,168£. Le stock initial 80 pour un montant de 260 il n’y a pas
eu de provision à cette date. L’entreprise a vendu pour un chiffre d’affaire de 7,800£. Il reste
théoriquement en stock 12 unités pour un coût global de 407£. L’inventaire physique effectué fin N a
montré qu’il restait en stock 115 unités pour un cours global de 390£. Il apparait d’autres par que qu’avec
un rabais de 50% du prix de vente normal (5.4£).
Les frais de distribution représentent 5% en moyenne du prix de vente normal
TAF : constater les écritures de régularisation
Quantity Unitary price Amount
Opening stock 80 3.25 260
Purchases 1,520 5,168
Sales 1,480 5,020.9
Th. Closing stock 120 407.1
Real closing stock 115 390.1375
Difference -5 -16.9625

NRV=9.40 – (5%*9.4)= 5.13 > 3.39 donc pas de dépréciation


NRV = 5.40 – (5%*5.4) – (50%*5.4) = 2.43 < 3.39 dépréciation
Montant de dépréciation = (3.39 – 2.43) * 15 = 14.4
Chapitre 2 : Les principes de base de la comptabilité aux USA
Les techniques utilisées sont pratiquement les mêmes que dans d’autres zones. Cependant nous allons
insister sur certaines particularités de la comptabilité américaine. Dans la présentation des comptes, le
solde d’ouverture est appelé beginning balance et le solde de cloture ending balance. Le total d’un compte
est qualifié de fully down
I- Les flux aux documents de synthèse

1- Les opérations de base


a.
La vente est enregistrée lors du transfert de propriété ou de contrôle du vendeur à l’acheteur. Les
opérations de vente peuvent être soumises à des réductions commercial, financière ou encore à des
retours et frais accessoires
 Une opération de vente ou d’achat sans complexité
- Cas d’un inventaire intermittent (periodoc invetory method)
Date Details D C
Vendeur
Cash or account receivable
(IS) Sales
(To record de sales of marcandises)
(IS) cost of sales Coût d’achat de la
Marchandises invetory marchandise vendue
(To record the cost of sales)
Acheteur
purchases
Cash or Account payable
(to record purchases)

- Cas d’inventaire permanent (perpetual inventory method)


Date Details D C
Vendeur
Cash or account receivable
(IS) Sales
(To transfer opening stock)
(IS) cost of sales
Marchandises invetory
(To record the cost of sales)
Acheteur
Marchandises invetory
Cash or Account payable

 Une opération de vente comportant des éléments accessoires


Il s’agit des reductions commercial « trade discount), des reductions financières «cash discount or sales
discount), retour de marchandise avec rabais « sales returns and allowance » et les frais de transport
« freight »
- Réduction commerciale
Date Details D C
Vendeur
(IS)sales return and allowance
(IS) account receivable
(To record the sales return and allowance)

En cas d’inventaire permanent Cout des retours


Marchandises invetory
(IS)Cost of sale
Acheteur (Intermittent)
Account payable
(IS) purchases return and allowance
(to record the purchases return)
Acheteur (permanent)
Account payable
Marchandises invetory
- Réduction financière
Date Details D C
Vendeur
Cash
(IS) Sales discount
(IS) account receivable
(To record the paiement in discount period)
Acheteur
Account payable
(IS) Purchases discount
Cash

- Pour les frais de transport supportés par le vendeur, ce sont les termes du contrat qui
déterminent cela ainsi quand le contrat est FOB destination le vendeur supporte la charge alors
qu’il répercutera la charge sur le client lorsque le contrat est FOB pays d’origine
Date Details D C
Vendeur
(IS)freight out or carriage out
Cash
(To record freight on sale)
Example
Record to the book of INC company the of sales 1,50
Deadline of paiement : 01/08/same year the cost of g evaluated
Solution
Inventaire intermittent
Date Details D C
2011/02/07 Vendeur
Account recevable Querry 1,500,000
(IS) Sales 1,500,000
(To record sales)
2011/02/07 Acheteur
(IS)Purchases 1,500,000
Account payable 1,500,000
Inventaire permanent
Date Details D C
2011/02/07 Vendeur
Account recevable Querry 1,500,000
(IS) Sales 1,500,000
(To record sales)
2011/02/07 Vendeur
(IS) cost of sales 1,120,000
Marchandises Invetory 1,120,000
(To record sales)
2011/02/07 Acheteur
Marchandises invetory 1,500,000
Cash 1,500,000
(To record purchases)

b. Les salaires (Payroll transactions)


Comme dans la zone francophone, les opérations de salaires sont soulises à des cotisations sociales et
fiscales. Ainsi il y a une législation :
- Fiscales concernant l’impôt sur le revenu, l’impôt de l’Etat et impôt fédéral
- Sociales concernant la sécurité sociale et en application de la loi FICA (Federal Insurance
Contribution Act)
Payroll register (journal de paie)
Employee earnings statement (bulletin de salaire)
Wage and taxe statement form ()
La comptabilisation de la manière suivante :
Date Details D C

2- Les travaux d’inventaire


Ils comportent les écritures d’inventaires, les écritures de recouvrement et l’établissement des documents
de synthèse. Parmi ces écritures nous avons les charges constatées d’avance, les produits constatés
d’avance, les charges à payer et les produits à recevoir ainsi que les amortissements.
L’objet du plan d’amortissement sera de rapporter la base amortissable sur la durée d’utilité du bien selon
les méthodes suivantes
Estimated savage : valeur residuelle
- Forfaitaire
 Linéaire (straight line method)
 Degressive
declinning balance method (cost*Tlin*coeff (150% ou 200%)
sum of year digit metthod
- Fonctionnelle à raison de l’utilisation de l’unité d’œuvre
Example :
Soit un amortissement d’un matériel de 10,000USD sur 4ans selon les deux méthodes. La valeur
résiduelle est de 2,000.
1st method : declinning balnce method
Period Depreciable amount Depreciation Netbook value
N 10,000 5,000 5,000
N+1 5,000 2,500 2,500
N+2 2,500 250 2,250
N+3 2,250 250 2,000
2th method : Sum of year digit method
Depreciable amount : 10,000-2,000=8,000
Period Depreciable amount Rate Depreciation Netbook value
N 8,000 4/10 3,200 6,800
N+1 8,000 3/10 2,400 4,400
N+2 8,000 2/10 1,600 2,800
N+3 8,000 1/10 800 2,000

Date Details D C
(IS) depreciation expenses
Accumulated depreciation

(to record depreciation)


(IS) bad debt expenses
Allowance for bad debt

(To record allowance for bad debt)

II- Les éléments d’investissement et à long terme


Les investissements sont classés en trois catégories :
- Les TS (TS) placement avec intention de
- Les SAS (securities available to save) qui peuvent être des créances, des prêts, des actions ou
obligations avec l’intention de céder a plus ou moins long terme
- Les HTM (held to maturity) qui sont des investissements effectué sous forme de prêt ou
d’obligation que la société a l’intention et la possibilité de conserver jusqu’à échéance
Date Details D C
Plus-value en fin de période SAS
Investment
Unrealized gain
To record gain
Unrealized loss
Investment
(To record loss)

- Prix d’acquisition contient l’intérêt couru entre la date du dernier coupon et la date d’acquisition
alors on passe l’écriture suivante

Acquisition HTM
Investment
Interst receivable
Cash
To record acquisiton of HTM)
(Paiement de coupon)
Cash
(IS) interest revenu
Interest receivable

Pour ce qui concerne les long terme liabilities en ce qui concerne


Date Details D C
Bank Prix d’émission
Liabilities Prix d’émission
To record long term liabilities
Echeance
(IS) interst revenue
Bank or Cash
Liabilities
SIGLES ET DEFINITIONS
 ICAEW (Institute of Chartered Accountants in England and Wales)
 ICAI (Institute of Chartered Accountants in Ireland)
 ICAS (Institute of Chartered Accountants of Scotland)
Normes
 ACCA (Association of Chartered Certified Accountants) professionnelles
 CIMA (Chartered Institute of Management Accountants) en UK
 CIPFA (Chartered Institute of Public Finance and Accountancy)
 FRC (Financial Reporting Concil)
 ASB (Accounting Standard Board)
 APB (Auditing Practice Board)
 AICPA (American Institute of Certified Public Accountant)
 SEC (Securities Exchange Commission)
 FASB (Financial Accounting Standard Board)
 GAAP (Generally Accepted Accounting Principles)
 CPA (Certified Public Accountant)
 PCAOB (Public Company Accounting Oversight Board)
 SPFR (Statement of Principles for Financial Reporting)
 CAP (Commity on Accountant Procedur)
 SFAS (Statement of Financial Accounting Standard)
 SFAC (Statement of Financial Accounting Concept)

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