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INTRODUCTION 

Ce chapitre consiste à vérifier que la structure est conforme aux prescriptions réglementaires, c'est-à-
dire vérifier le non dépassement des contraintes normales et tangentielles aux contraintes limites dans
toutes les phases de construction et de service, en choisissant la section la plus sollicitée de cette
dernière.
1. Phases de construction
Phase1 : Au 7 é me jour, la poutre est sur le banc de préfabrication, les câbles de la première
famille sont tirés à 50 % de P0 et consomment 50 % des pertes instantanées.
∆ σ inst =(∆ σ ¿¿ p) frott +(∆ σ ¿¿ p) g+ ( ∆ σ )rac 1/1 =147,271 MPa ¿ ¿

Phase2 : Au 28é me jour, les câbles de la 1é ℜ famille sont tirés à 100 %de P0 , ils consomment
100 % des pertes instantanées.
∆ σ inst =147,271 MPa

Phase3 : Au35é me jour, on coule la dalle et les entretoises, les câbles de1é ℜ la famille vont
Consommer en plus des pertes instantanées r (t)% des pertes différées, t étant le nombre de jours entre la
mise en tension à 100 % et cette phase.

∆ σ d ( 1é ℜ famille ) =r ( 35−28 ) % ∆ σ Td =0,075 ×257,8545


∆ σ d =19,343 MPa
∆ σ ins=−29,7447 MPa

Phase 4 : Au 63é mejour, après durcissement de la dalle, on tire les câbles de l’extrados à 100 % de P0, ces
câbles consomment la totalité des pertes instantanées.

Les câbles de la 1é ℜfamille consomment r(63-35)% des pertes différées, dans cette phase on prend en
compte l’effet de la2é me famille sur la1é ℜ famille.

∆ σ d ( 1é ℜ famille ) =r ( 63−35 ) % ∆ σ Td =r ( 28 ) % ∆ σ Td
∆ σ d ( 1é ℜ famille ) =0,2453 ×257,854=63,242 MPa
∆ σ ins ( 2é me famille )=170,79 MPa
( ∆ σ ) p rac=64,65 MPa

Phase 5 : Mise en place des éléments du tablier au77é me jour. Les câbles de la 1é ℜfamille et de la 2é me
famille consomment r (77 - 63)% des pertes différées.

∆ σ d ( 1é ℜ famille ) =r (77−63 ) % ∆ σ Td =r ( 14 ) % ∆ σ Td =0,1398 ×257,8545


∆ σ d ( 1é ℜ famille ) =36,041 MPa
( ∆ σ ) c =−15,3981 MPa
rac ( )
1

∆ σ d ( 2è me famille ) =r ( 14 ) % ∆ σ Td =0,1398× 269,7977


∆ σ d ( 2è me famille ) =37,71 MPa
( ∆ σ ) c =−14,2104 MPa
rac (2 )
Phase 6 : La mise en service de l’ouvrage, les câbles ont consommé la totalité des pertes.
La surcharge maximale correspond à la combinaison la plus défavorable (G+ D 240)

2. Justifications de la poutre à l’ELS

2.1. Justification des contraintes normales

On vérifie que la contrainte normale σ y est comprise entre les contraintes limites σ bc et σ bt

σ bt ≤ σ y ≤ σ bc

P Pe 0+ M
σ y= + y
Bn In
Avec :
Phase 1 : section résistante : Poutre seule et caractéristiques nettes.

P1=( 1,02 σ p 0 −0,8 ∆ σ P ) . n . k . A P


P1=( 1,02 ×1440−0,8 ×147,271 ) × 2× 0,5 ×1800 ×10−6
P1=2,4318 MN
2,4318 2,4318 × (−0,7431 )+1,949
σ 1 ( y )= + y
0,496 0,13

σ 1 ( y )=4,902+ 1,091 y

Avec :

σ 1 ( V n ) =5,597 MPa V n=0,637 m


'
σ 1 ( V ) =3,961 MPa
n V 'n=−0,863 m

D’où :
5,597 MPa>−1,5 f t 7=−2,986 MPa
3,961 MPa<0,6 f c7 =13,907 MPa (vérifiée)

Phase 2 : section résistante : Poutre seule et caractéristiques nettes.

σ 2 ( y )=σ 1 ( y ) + ∆ σ 2 ( y )

P 1 P 1 e1 2,4318 2,4318 × (−0,7431 )


∆ σ2( y )= + y ∆ σ 2= + y
Bn In 0,496 0,13

∆ σ 2=4,902−13,9 y

∆ σ 2 ( V ) =−3,949 MPa

∆ σ 2 ( V 'n )=16,901 MPa

D’où :

σ 2 ( V )=1,648 MPa>−1,5 f t 28=−4,05 MPa


(Vérifiée)
σ 2 ( V 'n) =20,866 MPa<0,6=21 MPa

Phase 3 : section résistante : Poutre seule et caractéristiques nettes.

σ 3 ( y )=σ 2 ( y ) + ∆ σ 3 ( y )

∆ P1= [ 1,02 ×0−0,8 × (−29,7447+19,343 ) ] × 2× 1800× 10−6


∆ P1=0,03 MPa
P P e + M d +ent 0,03 0,03 × (−0,8631 ) +0,985
∆ σ3( y )= 1 + 1 1 ∆ σ3( y )= + y
Bn In 0,496 0,13

∆ σ 3 ( y ) =0,0605+7,378 y

∆ σ 3 ( V ) =4,761 MPa
∆ σ 3 ( V 'n )=−6,311 MPa

D’où :

∆ σ 3 ( V ) =6,409 MPa >−1,5 f t 28=¿−4,05 MPa ¿


(Vérifiée)
∆ σ 3 ( V 'n )=14,555 MPa< 0,6 f c 28 =21 MPa

Phase 4 : section résistante : Poutre +dalle et caractéristiques nettes.

σ 4 ( y )=σ 3 ( y ) +∆ σ 4 ( y )

P1 ( 1èr famille )=¿


P1 ( 1èr famille )=−0,368 MN
P1 ( 2ème famille )=[ 1,02 ×1440−0,8 × ( 170,709 ) ] × 1800 ×10−6
P1 ( 2ème famille )=2,398 MN

P1 ( 1 f ) + P1 (2 f ) P1 (1 f )e 1+ P1 (2 f )e 2
∆ σ 4 ( y )= + y
Bn In

−0,368+2,398 −0,368 (−1,037 ) +2,398 ×(−0,957)


∆ σ 4 ( y )= + y
0,8259 0,239

∆ σ 4 ( y )=2,458−8,005 y

∆ σ 4 ( V −0,2 ) =−0,284 MPa


∆ σ 4 ( V 'n ) =11,708 MPa

D’où :

∆ σ 4 ( V −0,2 ) =6,125 MPa >−1,5 f t 28=¿−4,05 MPa ¿


(Non vérifiée)
∆ σ 4 ( V 'n ) =26,264 MPa<0,6 f c 28=21 MPa
On a une contrainte de compression à la fibre inférieure qui dépasse la contrainte admissible,
d’où la nécessite de prévoir un contre poids qui va enlever le jour de la mise en tension de la2è me
famille, cette dernière à son tour va créer une contre flèche.
M ' (−1,157)
σ 4 ( y )=26,264+ <21 MPa M ' =1,0886 MN . m
0,239

D’où :

∆ σ 4 ( V −0,2 ) =6,125 MPa >−1,5 f t 28=¿−4,05 MPa ¿


(Vérifiée)
∆ σ 4 ( V 'n ) =21 MPa<0,6 f c28=21 MPa

Phase 5: ssection résistante: Poutre +dalle et caractéristiques nettes.

σ 5 ( y )=σ 4 ( y ) +∆ σ 5( y)

P1 ( 1 f ) + P1 (2 f ) P1 ( 1 f ) e 1+ P1 ( 2 f ) e 2+ M c
∆ σ5( y )= + y
Bn In

P1 ( 1èr famille )=¿


P1 ( 1èr famille )=−0,059 MN
P1 ( 2ème famille )=[ 1,02 ×0−0,8 × ( 37,71−14,2104 ) ] × 2× 1× 1800× 10−6
P1 ( 2ème famille )=0,0338 MN

−0,059−0,0338 −0,059 (−1,037 ) + (−0,0338 ) (−0,957 ) +0,578


∆ σ5( y )= + y
0,826 0,239
∆ σ 5 ( y ) =−0,1123+ 2,877. y

∆ σ 5 ( V −0,2 )=0,85 MPa


∆ σ 5 ( V 'n )=−3,364 MPa

D’où :

∆ σ 5 ( V −0,2 )=6,975 MPa>−1,5 f t 28=¿− 4,05 MPa ¿


∆ σ 5 ( V 'n )=17,636 MPa< 0,6 f c 28 =21 MPa (Vérifiée)

Phase 6 (en service) :

 A vide : Section résistante : poutre + dalle et caractéristiques homogène.

σ 6 ( y )=σ 5 ( y )+ ∆ σ 6 ( y )

P 1 ( 1 f ) + P 1 ( 2 f ) P 1 ( 1 f ) e 1+ P 1 ( 2 f ) e 2
∆ σ 6 ( y )= + y
Bn In

P1 (1 φ )=(−0,8 ∆ σ P ) × n ×k × A P

∆ σ p=∆ σ T ( 1 φ )−∆ σ ins −( ∆ σ )rac( D )−( ∆ σ )3 ( 1φ )−( ∆ σ )rac ( 2 ) −∆ σ d (1 φ )−( ∆ σ )rac( c ).


1 1 1
P1 ( 1èr famille )=[1,02 ×0−0,8 × ( 153,144 ) ]× 2× 1× 1800× 10−6
P1 ( 1èr famille )=−0,441 MN

P1 ( 2ème famille )=[ 1,02 ×0−0,8 × ( 246,648 ) ] ×1 ×1 ×1800 ×10−6


P1 ( 2ème famille )=−0,355 MN

−0,441−0,355 (−0,441 )(−1,037 )+ (−0,355 ) (−0,957)


∆ σ 6 ( y )= + y
0,853 0,266
∆ σ 6 ( y )=−0,934+ 2,997 y

∆ σ 6 ( V −0,2 )=0,19 MPa


∆ σ 6 ( V 'n ) =−4,306 MPa

D’où :

∆ σ 6 ( V −0,2 )=7,151 MPa>−1,5 f t 28=¿−4,05 MPa¿


(Vérifiée)
∆ σ 6 ( V 'n ) =13,702 MPa<0,6 f c 28=21 MPa

 En charge : Section résistante : poutre + dalle et caractéristiques homogène.

σ 6 ( y )enc h arge =σ 6 ( y )à vide sous P + σ M ( y ) D 240


2

D240 3,2
σ M ( y )= = y
Ih 0,266

∆ σ M ( V −0,2 )=4,509 MPa


∆ σ M ( V 'h ) =13,533 MPa

σ 6 ( y )en c h arge :

P2 (1 f )=[ 0,98 ×0−1,2× 153,144 ] ×2 ×1 ×1800 ×10−6


P2 (1 f )=−0,662 MN
P2 ( 2 f )=[ 0,98 ×0−1,2 ×246,648 ] × 1× 1× 1800× 10−6
P2 ( 2 f )=−0,533 MN

−0,662−0,533 (−0,662 )(−1,037 )+ (−0,533 ) × (−0,957 )


∆ σ 6 ( y )= + y
0,853 0,266
∆ σ 6 ( y )=−1,4+ 4,49. y

∆ σ 6 ( V −0,2 )=0,285 MPa


∆ σ 6 ( V ' ) =−6,459 MPa

D’où :
σ 6 ( y )à vide sous P =∆ σ 6 +σ 5 ( y )à vide sousP
2 2

∆ σ 6 ( V −0,2 )=0,285+ 8,273=8,558 MPa


∆ σ 6 ( V ' ) =−6,459+15,971=9,512 MPa
Donc :
σ 6 ( V −0,2 )=13,067 MPa>−4,05 MPa
(Vérifiée)
σ 6 ( V ' ) =−4,021<21 M Pa

Conclusion :
Les contraintes normales sont justifiées dans toutes les phases.

3. Justification des contraintes tangentielles 

Le but de cette justification est de vérifier que les effets d’un effort tranchant cumulé aux effets du
moment fléchissant et de l’effort normal ne compromettent pas la sécurité de l’ouvrage.
Les essais effectués sur des poutres en béton précontrainte soumises à des effets de cisaillement ont mise
en évidence l’existence de deux modes de rupture de béton :

 1é r mode : par fissuration, pour laquelle la contrainte de cisaillement admissible est donnée par :
2
[ ]
τ 2 ≤ 0.4 f tj+ σ x =τ 21
3
 é me
2 mode:par compression-cisaillement, pour laquelle le cisaillement admissible est donnée par :
f 2
2 tj
[ ]
τ =2 [ 0.6 f cj−σ x ]= f tj + σ x = τ 2
f cj 3
2

τ : Contrainte tangentielle
σ x : Contrainte normale correspondante.

3.1. Détermination de la contrainte normale «σ x  » 

 Détermination de la largeur de la table de compression :


2 1,1367 m
arctg
3 x

b0  0,47 m b
x

2
arctg
3
0,47 m
Figure (8-1) : Largeur
de la table de compression
2
b=b0 +2 × x=0,47+2 ×0,5 ×tg arctg ( 3)=0,1367 m

P
σ x ( y )= Avec : P=∑ P i cos α i
Bn

3.2. Détermination de la contrainte tangentielle «τ »

La contrainte tangentielle est donnée par la formule suivante :


V ¿ . s( y)
τ=
bn I n
Ou : V ¿ =V ser −∑ Pi sin α i et b n=b0 −nkφ

Avec :
V ¿ : Effort tranchant réduit.
s( y ): Moment statique par rapport au centre de gravité de la poutre.
On résume toutes les caractéristiques des deux sections précédentes dans le tableau suivant :

φ2 π
 Bn ( τ sc )=b0 .h−n ( ) 4
2 2
V ( τ ) =[ ( b . h ) −( . ( y + y ) ] / [ ( b . h ) −n (
4 )]
h φ π φ π

'
n sc
20
4 ) 1 2 0

 V n ( τ sc ) =h−V 'n ( τ sc )
V 2n b0 . φ2 π φ2 π
 s( y )n ( τ sc )=V n . b0
[ 2
−( )
4 ][
( y 2−V 'n ) / ( V n .b 0 )−n ( )]
4
b0 h3 φ2 π
 I n ( τ sc )= −
12 64
 poutre seule : Bn ( σ x )=Bn
 poutre+ dalle :B n ( σ x )=Bn ( σ x ) ( ps ) +(b hd )

1,03m 1,528mm

1,5 m
1,7m

Figure (8-2) : Section soumise aux efforts tangentiels

Tableau (8-1) : Caractéristiques nettes pour le calcul deσ x et τ scpour les 3 Premiers phases.

Bn (m ²) V 'n (m) V n (m) s ( y ) (m3) I n (m 4 )


Poutre seule 0,6949 0,7503 0,7497 0,1329 0,1316
τ sc
Poutre+Dalle 0,7889 0,8515 0,8485 0,1708 0,1918
Poutre seule 0,7719 / / / /
σx
Poutre+Dalle 0,9993 / / / /

 Bh (τ ¿¿ sc)=B n+ k . n . A P ¿
 V 'h ( τ sc ) = ( Bn .V 'n ) +k . A P . ( y 1 + y 2 ) / Bh
[ ]
'
 V h ( τ sc ) =h−V ( τ sc )h
V 2h b 0 . φ2 π φ2 π

[
s ( y )h ( τ sc )=V h . b0
2
2
− ( )
4 ][
( y 2−V 'h ) / ( V h .b 0 )−n
2 2
( )]
4
 I n ( τ sc )=I n +B h . ( V 'h −V 'n ) +k . A P . ( V 'h− y 1 ) + ( V 'h− y 2 )
[ ]
 poutre seule : Bh ( σ x )=Bh
 poutre+ dalle :B h ( σ x )=Bh ( σ x ) ( ps ) +(b hd )

Tableau (8-2) : Caractéristiques homogène pour le calcul deσ x et τ scpour les 3 Premiers phases.
Bh (m ²) V 'h (m) V h (m) s ( y ) (m3) I h (m4 )
Poutre seule 0,7129 0,7498 0,7502 0,1331 0,1325
τ sc
Poutre+Dalle 0,8069 0,8488 0,8512 0,1718 0,1930
Poutre seule 1,1199 / / / /
σx
Poutre+Dalle 1,3473 / / / /

 Phase1 :

Calcule deτ x  :

P1=( 1,2 ×1440−0,8 ×173,757 ) ×1800 ×0,5 ×10−6=1,17 M /câble


P2=( 0 , 98 ×1440−1 ,2 ×173 , 757 ) ×1800 ×0 , 5 ×10−6=1,042 MN /câble

g p × l 10 , 4 32 , 4
V ¿ =V ser −∑ Pi sin α i Avec : V ser = = × =0 ,241 MN
2 7 2

V ¿1 =0 , 241−1 ,17 ( sin ⁡(10)+ sin ⁡(11 ,06) ) =−0,187 MN

V ¿2 =0 , 241−1 ,042 ( sin ⁡(10)+ sin ⁡(11 , 06) )=−0 ,14 MN

b n=b0 −nkφ avec :n=1 et k=1

b n=0 , 47−1× 1× 0 , 08=0 ,39 m

−0,187× 0,1329
τ1= =−0,484 MPa
0,1316× 0,39

−0,14 ×0,1329
τ 2= =−0,363 MPa
0,1316× 0,39

Calcule deσ x :
1,17 ×(cos ⁡(10)+cos ⁡(11,06))
σ x 1= =2,981 MPa
0,7719
1,042 ×(cos ⁡(10)+ cos ⁡( 11,06))
σ x 2= =2,654 MPa
0,7719
Remarque :
Si σ x ≤ 0.4 f cj τ =τ 1

2
τ 2 ≤ 0,4 . f cj .( f cj + σ x )=τ 21
3
2
(
(−0,484 )2=0,235 ≤ 0,4 ×1,991 × 1,991+ × 2,981 =3,167 MPa
3 )
0,235 ≤ 3,167( MPa) ² (Vérifiée)

- De la même manière, on fait le calcul pour chaque phase sous P1 et P2.


Les résultats des différentes phases sont regroupés dans le tableau

Tableau (8-3) : Vérification des contraintes tangentielles.

6
Phase phases 1 2 3 4 5
A vide En charge
∆ V ser (MN ) 0,241 0 0,122 0 0,104 0 0,387
r (t 0 ) / / 0,048 0,192 0,106 / /
P1 (MN ) 1,170 1,170 -0,010 -0,039 -0,021 -0,132 0,000
P2 ( MN ) 1,042 1,042 -0,014 -0,058 -0,032 -0,198 0,000
∆ Pi ( MN ) 1,170 1,170 0,014 0,058 0,032 0,198 0
V ¿1 (MN ) -0,187 -0,428 0,125 0,014 0,111 0,048 0,387
V ¿2 (MN ) -0,140 -0,381 0,127 0,021 0,115 0,072 0,387
∆ V ¿ ( MN ) 0,187 0,428 0,127 0,021 0,115 0,072 0,387
∆ τ (MPa) / 1,005 0,298 0,048 0,263 0,165 0,884
τ (MPa) -0,484 0,520 0,818 0,867 1,130 1,295 2,179
∆ σ x ( MPa) / 2,981 0,037 0,085 0,047 0,289 0,000
σ x ( MPa) 2,981 5,961 5,998 6,082 6,129 6,418 6,418
τ 2(MPa)2 0,235 0,27 0,67 0,75 1,28 1,68 4,75
2 2
τ 1(MPa) 3,167 7,208 7,234 7,295 7,329 7,537 7,537
Conclusion Vérifiée Vérifiée Vérifiée
V Vérifiée Vérifiée Vérifiée Vérifiée

Conclusion :
Les contraintes tangentielles sont vérifiées en toutes phases de construction et de service.

3.3. Ferraillage passif longitudinal 

Les sections d’aciers passifs à mettre en œuvre résulte des prescriptions des règle BPEL91.Des
armatures passive dénommées « armatures de peau » sont réparties et disposées sur toutes la
périphérie de la poutre préfabriqué  , constitué d’armatures de petite diamètre (BPEL6.1.31).
On retient donc deux sortes d’armatures passives à prévoir dans les ouvrages précontraints, les
armatures de peau et les armatures de dans les zones tendus.

La répartition des armatures de peau doit être régulière et leur espacement adapté à la dimension des
pièces .les armatures de peau sont renforcées au voisinage des fibres tendues par un ferraillage dit de
reprise des tractions résultant des calcules de flexion.

 Armature de peau :

Leur rôle est de répartir les effets de retrait différentiel et de variation de température.

A s ≥ Max 3 cm ²/ml de lalargeur mesur é e sur la section droitede l' ouvrage


0,1 % de la section de la poutre h omog é ne

B ( poutre )=0,8259 cm ² 0,1 % B=8,26 cm²

Généralement on choisit une armature HA10 tous les 25 cm .

 Armatures longitudinales dans les zones tendues :

Leur but est d’équilibrer les sollicitations de traction qui peuvent apparaître dans certaines sections.

Bt N .f
A s= + bt tj
1000 f e . σ bt
Avec :
Bt : Aire du béton tendu.
N bt : Effort résultant équivalent aux conditions de traction exercé sur Bt
σ bt: Valeur absolue de la contrainte maximale de traction
f e: La limite élastique des armatures utilisées F e =500 MPa

On a: 13,067
4,021 1,067
= ht =0,353 m2
ht 1,5−ht

D’où : Bt =0,1391 M ²
1
N bt = σ bt . Bt =0,5 × 4,021× 0,1391 1,5m
2
N bt =0,2797 MN

0,1391 0,2797 ×2,7 0,2m


Donc : A s= + =5,15 cm² ht 4,021
1000 500 ×4,021 0,15m

On prend : 4HA14 soit : A s=6,15 cm ²


4. justification de la poutre à ELU
 
4.1. justification des contraintes normales 

La justification à l’ELU permet de s’assurer de la résistance d’une structure ou de l’un de ses éléments à
la ruine.

 Hypothèse de calcule :
- Les sections droites restent planes après déformation.
- La résistance du béton tendu est négligée.
- Aucun glissement relatif entre les matériaux (béton acier).
- Respect de la règle des trois pivots.

 Principe et étapes de calcul :

Le calcul justificatif consiste à s’assurer que le couple ( N u , M u ) se trouve à l’intérieur de la courbe


d’interaction effort normal/moment fléchissant( N u , M u ¿.

- Choisir un diagramme de déformation passant par l’un des 3 pivots.


- Déterminer y pour le calcul de∆ ε P , ∆ σ P , N bc.
- Faire une comparaison entre N uet N u qui va nous permettre de faire une modification sur le
diagramme de déformation choisi.
- Vérifier que : M u ≤ M u
b N bc
0,8 y
y

dS dP

    P Pm NP
AP  P
s NS
AS

Figure (8-3) : Diagramme des déformations et des contraintes à l’ELU.

A s=6,15 ×10−4 m2

A P=1800 ×10−6 m2
d s =1,7−0,05=1,65 m

d P=1,7−0,15=1,55m

L’état limite ultime est atteint lorsqu’un des deux matériaux (acier, béton) travaillent au maximum,
C’est-à-dire que l’un des 3 pivots (A, B, C) est atteint.
On suppose en premier lieu que les deux matériaux travaillent au maximum en même temps
ε s=10 ‰ et ε bc=3,5 ‰

ε P : Déformation du béton.

ε Pm : Allongement préalable

∆ ε 'P : Variation d’allongement due à la compression du béton au niveau du câble moyen.


σ bPm: Contrainte dans le béton au niveau du câble moyen sous les actions permanentes et la
précontrainte.

∆ ε }P ¿ Variation complémentaire accompagnant la déformation du béton au-delà de la valeur nulle

Application à notre projet :


c=P m Avec Pm =(σ ¿ ¿ p 0−∆ σ T ). n . A P ¿

1é ℜ famille :Pm 1=( 1440−424,633 ) ×2 ×1800 ×10 =3 , 655 MN


−6

2è me famille :Pm 2=( 1440−426,296 ) ×1 ×1800 ×10 =1,825 MN


−6

D’où :
N u=P m 1+ Pm 2 =5,48 MN

Mu
A P =1,35 × ( M G + M D 240 ) =9,22 MN . m

Pour la vérification, on procède comme suit :

1ére itératio : On suppose que le diagramme de déformation passe par les pivots A et B ,ε s=10 ‰
et ε bc=3,5 ‰
N u=B ( y ) . σ bc −A s . σ s −n . A P . σ p

Mu
=B ( y ) .σ bc . z ( y ) + A s . σ s ( d s−d p )
AP
ε s d s− y ε bc
= y= y=0,428 m
ε bc y ( ε ¿ ¿ bc +ε s). d s ¿ 1,4 m

0,8 y=0,342m ; B ( y )=0,5374 m ² 1,03 m


0,8 y
B (y)
0,85 f c 28 0,85× 35
N bc =B ( y ) . =0,5374 ×
γb 1,5
N bc =10,658 MN

Pm 5,48
 ε pm= = =5,341 ‰
n. A p . E p 3× 1800× 10−6 ×1,9 ×105

' σ bpm
∆ ε p=5.
Ep
Pm P m . e 0 + M min
Avec : σ bpm = + e0
Bn In

5,48 5,48× (−1,0071 )+ 3,6093


σ bpm = + × (−1,0071 )=14,776 MPa
0,8259 0,2393
14,776
∆ ε 'p=5 × =0,389 ‰
1 , 9× 105

 ∆ ε }p = {ε} rsub {bc} × {{d} rsub {p} - y} over {y} =3,5 × {1,55 - 0,428} over {0,428} =9,209 ¿
∑ ε=ε pm+ ∆ ε 'p+ ∆ ε}p =14,939 ¿
5
σ σ
 ε p= p +100 p −0,9
Ep f prg ( )
5
σ pα 1 σ pα 1
14,939=
1 , 9× 105
+100
1860
−0,9 ( ) σ pα 1=2945,1484 MPa
5
σ pα 2 σ pα 2
5,341=
1 , 9× 105
+100
1860 (
−0,9 ) σ pα 2=2708,6821 MPa

∆ σ p=σ pα 1−σ pα 2=236,467 MPa

N u=9,114 MN > N u=5,48 MN

La partie comprimée est très importante, il faut pivoter le diagramme de la déformation autour de A,
ε bc <3,5 ‰ et gardeε s.

2è me it é ratio : On suppose que: N u=N u, on recherche B( y )

5,48=B ( y ) ×19,83−6,15× 10−4 × 434,783−3 × 1800× 10−6 ×236,467


2
B ( y )=0,3542 m  ; y=0,232m ;0,8 y=0,185m
εs dp − y
= ε bc=1,634 ‰
ε bc y

 ε pm=5,341 ‰
 ∆ ε 'p=0,389 ‰
 ∆ ε }p = {ε} rsub {bc} × {{d} rsub {p} - y} over {y} =1,634 × {1,55 - 0,232} over {0,232} =9,318 ¿

∑ ε=ε pm+ ∆ ε 'p+ ∆ ε }p =15,048 ¿


5
σ pα 1 σ pα 1
15,048=
1 , 9 ×10 5
+ 100
1860
−0,9( ) σ pα 1=2947,2651 MPa

∆ σ p=σ pα 1−σ pα 2=238,583 MPa

N u=5,469 MN > N u=5,48 MN (Vérifiée)

Calcule de M u / A p:
z ( y ) =d p−0,4 y=1,55−0,4 ×0,232=1,461m

M u=B ( y ) . σ bc . z ( y )− A s . σ s ( d s−d p )

M u=10,234 MN . m> M u=9,22 MN . m ( Vérifiée)


Conclusion :

Le couple ( M u , N u ) se trouve à l’intérieur de la courbe d’interaction donc les contraintes normales à l’


ELU sont vérifiées.

4.2. Justification des contraintes tangentielles

La justification doit se faire avec l’hypothèse de la formation d’un treillis après la fissuration du béton.
Ce calcul justificatif consiste à vérifier :
 Le non rupture des armatures transversales.
 Le non écrasement des bielles de béton.

4.2.1. Armatures transversales de peau

La section de ces armatures doit être telle qu’il ait au moins 2 cm ² d’acier (soit 1 cadre HA12)
paramètre de parement. Ces armatures sont disposées parallèlement aux sections droites

 Minimum d’armatures transversales :


At . f e
≥ 0,4 MPa
S t . bn .1 .15

Avec : St ≤ min ( 0,8 h ; 3 b0 ; 1m ) =min ⁡( 0,8× 1,7 ; 3× 0,47 ; 1 m)=1

On fixe : At =2.26 c m2 ( 1 cadredeHA 12 )

b n=b0 −n . k . φ=0,47−1 ×0,5 ×0,08=0,43 m

At × f e 2,26 ×10−4 ×500


D’où : St ≤ =
0,4 ×1,15 ×b n 0,4 × 1,15 ×0,43

St ≤ 0,57 m On prend : St =55 cm

 Justification des armatures transversales dans la zone d’appui :


Le but de cette justification est de montrer que les armatures transversales sont suffisantes pour assurer
la résistance des parties tendues des treillis constitués par les bielles de béton et ces armatures.

 Le non rupture des armatures transversales :


On doit vérifier :
At . f e f tj
τu¿ ¿ ≤ τu= cot( β u)+
St .b n .1,15 3

β u : Angle d’inclinaison des bielles de béton.

tg² ( β¿ ¿u)=2× τ u ¿ ∑ Pi cos α i


; σ xu =
σ xu Bh

Avec :
τ u ¿ ¿=V u ¿ . s ¿
I hbn

Pm =( σ p 0−∆ σ T ) . A p =( 1440−425,465 ) × 1800 ×10−6 =1,826 MN

σ xu =1,826× ¿ ¿

V u ¿ ¿=V u max−∑ Pi sin α i=1,35 × ( G+ D 240 )−∑ P i . sin α i


V u ¿ ¿=1,138−1,826 × ( sin ⁡(10)+sin ⁡( 11,06) )=0,471 MN

0,471× 0,1718
τ u ¿ ¿= =0,609 MPa
0,309× 0,43
2× 0,609
tg ²(β ¿¿ u)= =0,38 ¿ β u=10,40° on prend : β u=30°
3,2057

2,26 ×10−4 ×500 2,7


τu= cot ( 30 ) + =1,62 MPa
0,55× 0,43 ×1,15 3

D’où :
τ u ¿ ¿=0,609 MPa< τ u=1,62 MPa (Vérifiée)

Justification des bielles de béton :


Il suffit de vérifier que :
f cj
τu¿ ¿ <
6
35
τ u ¿ ¿=0,609 MPa< =5,833 (Vérifiée)
6

5. Calcul justificatif réglementaire en section particulières

Certaines zones du béton précontraint sont soumises à des efforts concentrés.


On distingue :
 Les zones d’ancrage des armatures de précontrainte (zone d’about).
 Les zones d’application des réactions d’appui (zone d’appui).

6. Étude de la zone d’about

La zone d’about d’une poutre est soumise à une concentration d’effort due à la transmission des
réactions par l’appui, et a l’introduction des forces de précontraint dans les zones d’ancrage.
Les études expérimentales ont mis en évidence l’existence de trois zones dangereuses à l’aval des
Systèmes d’ancrage, c’est ce qu’on appelle la 1ére zone de régularisation.

 Une zone de surface : tendue.


 Une zone intermédiaire : comprimée.
 Une zone d’éclatement : tendue

Zone intermédiaire Zone d’éclatement


Zone d’éclatement

_ _ + + + _ _ _
_ + + + _ _ _
_ _ _
aj + + + +
+ _ _ _ dj
+ + + _
_ _ _
_ _ + + + _ _ _

Lr =h

Fig. (8-4) : Zone de concentration des contraintes.

5.1.1. Étude de la première zone de régularisation

C1 = 0.433 m
P
P
C2 = 0,5 m

C3 = 0,567 m

Figure (8-5) : Zone d’about.

d 1=min ( 2 c 1 ; c 2) =0,5 m d min =0,5 cm


d 2=min ( c 2 ; c 3 )=0,5 cm

 Zone de surface :

Dans cette zone, il faut disposer un ferraillage de surface As donnée par la formule :
P j0
A s=0,04 ×
σ s lim ¿ ¿

Avec :
P j0 =P0=σ p 0 × A p=1440 ×1800 ×10−6=2,592 MPa
σ 2
s lim ¿= × f e =333,333 MPa¿
3

- Plan vertical :
2,592
A s=0,04 × =3,11 × 10−4 m 2
333,333

Soit un cadre de HA16 ; A s=4,02 c m2

- Plan horizontal :
2 ×2,592
A s=0,04 × =6,22 ×10−4 m2
333,333

Soit un deux cadre de HA16  A s=8,04 c m2 ( 1 cadre autour de c h aque ancrage )

 Zone intermédiaire comprimée :


On doit s’assurer que la contrainte moyenne ne dépasse pas la limite de résistance du béton à la
compression.

pj 0 2
σ mj= < .f Avec : b=0,47 m ; d j=0,45 m
b .d j 3 cj
• Au 7 é mejour : f c7 =23,179 MPa

0,5 ×2,592
σ m 7= =6,128 MPa<15,453 MPa (Vérifiée)
0,47 ×0,45

• Au 28é mejour : f c28 =35 MPa


2,592
σ m 28= < 23,33 MPa (Vérifiée)
0,47 × 0,45

 Zone d’éclatement :
- Vérification des contraintes d’éclatement :
La contrainte de traction du béton σ tejdoit vérifier
 Plan vertical :

a j p j0
ρtej =0,5× 1−( ) dj b.d j
≤1,25 f tj

 Plan horizontal :

ρtej =0,5× 1−( ab ) bp. d ≤ 1,25× f


j j0

j
tj

 Plan vertical :

 Au 7 é mejour : f t 7=1,991 MPa

0,27 0,5 ×2,592


(
ρte 7 =0,5 × 1− )
0,45 0,47 ×0,45
≤ 1,25 f tj

ρte 7 =1,225 MPa< 2,489 MPa (Vérifiée)

 Au 28é mejour : f t 28=2,7 MPa

0,27 2,592
ρte 28=0,5× 1−( )
0,45 0,47 × 0,45
≤ 1,25. f tj

ρte 28=2,45 MPa< 3,375 MPa (Vérifiée)


 Plan horizontal :

 Au 7 é mejour : f te 7=1,991 MPa

0,27 0,5 ×2,592


(
ρte 7 =0,5 × 1− )
0,47 0,47 ×0,45
≤ 1,25 f tj

ρte 7 =1,304 MPa<2,489 MPa (Vérifiée)

 Au 28é mejour : f t 28=2,7 MPa

0,27 2,592
ρte 28=0,5× 1− ( )
0,47 0,47 × 0,45
≤ 1,25 f tj

ρte 28=2,607 MPa< 3,375 MPa (Vérifiée)

Ferraillage d’éclatement : Ae

 Plan vertical :
a'j P j 0,27 2,592
( )
'

Ae =max 0,25 1−
dj 2
×f e
=0,25 × 1−
0

0,45
×
2(×500
)
=7,78 c m2
3 3
max P j '
2,592
0,15 =0,15 ×
0
=11,66 cm²
2 2
×f e ×500
3 3

Ae =11,66 c m 2 on dispose 4 cadres HA16 ; A s=16.08 c m2

 Plan horizontal :
a'j P j 0,27 2× 2,592
Ae =max
0,25 1− ( )
b 2
×fe
'

=0,25× 1−
0

0,47
×
2 (
×500
)
=16,54 c m2
3 3
max P j '
2× 2,592
0,15 =0,15 ×
0
=23,32 cm²
2 2
×f e ×500
3 3

Ae =23,32 c m2 on dispose 8cadres HA16 ; Ae =32,16 cm² autour de chaque plaque d’ancrage
2 cadres HA16
4cacres HA16
1cadresHA6 8cadresHA6

d max =45 cm
Figure (8-6) : Ferraillage de la 1ère zone de régularisation.

5.1.2. Étude de la deuxième zone de régularisation

L’about de la poutre considérée comme une poutre de répartition est soumis d’un côté aux forces de
précontrainte P jet de l’autre aux contraintes σ (P j )et τ (P j )
Les forces de frottement entre les câbles et le béton sont négligées

P1

P2
Vu
Nu

Figure (8-7) : Concentration des contraintes.


La contrainte de cisaillement maximale est limitée dans le b
τ max=max|τ x + τ|≤1,5 . f tj

2.V x V ¿.s( y) t
Avec : τ x=
b . Lr
et τ =
I n. bn (
s ( t ) =b0 . t V ' −
2 )
Lr =h : Longueur de régularisation.

b : Largeur de la section.
τ x : Contrainte de cisaillement due àV x

V x =∑ Pi cos α i −b∫ σ (P¿¿ j)dt ¿

N t : ∑ Pi sin α i −b∫ τ (P¿¿ j)dt ¿

Section équivalente :

Figure (8-8) : Section équivalente


x + y=1,5 m x=0,12 m
1,03 x+ 0,47 y=0,772 m² y=1,38 m

 Au 7 émejour
 Calcule deσ

σ ( y )=
∑ Pi cos α i + ∑ Pi cos αi . ei
Bn In

Avec : Pi=( σ 0−∆ σ ins ) . A p

P1,2= (1440−215,617 ) ×0,5 ×1800 ×10−6=1,102 MN /Câble

Tableau (8-4) : Forces de précontrainte

Câble Pi αi Pi cos α i Pi sin α i ei Pi cos α i . e i


1 1,102 11,14 1,081 0,213 -0,225 -0,243
2 1,102 11,68 1,079 0,223 0,250 0,270
∑ / / 2,160 0,4359 / 0,027

D’où : σ ( y )=2,799−0,1644 y
Écrivons σ en fonction de t:
σ ( y )=2,799−0,1644 t Avec : t=V ' − y y=t−0,817

 Calcul deV x:
V x =∑ Pi cos α i −b∫ σ (P¿¿ j)dt ¿

Le récapitulatif des contraintes est donné par le tableau ci-dessous :

Tableau (8-5) : Valeurs des contraintes de cisaillement τ x et τ

t (m) s(t )( m3 )  V x ( MN )  τ x ( MPa)  τ (MPa)   |τ x +τ|


-ξ -0,755 -2,141 2,545
0,592 0,145 -0,4032
+ξ 0,326 0,926 0,523
-ξ -0,299 -0,848 1,251
1,067 0,142 -0,4032
+ξ 0,803 2,278 1,8748
1,171 / 0,127 0,664 1,883  -0,353 1,53

τ max=max|τ x + τ|=2,545 MPa<1,5 × f t 7 =2,987 MPa (Vérifiée)

 Ferraillage complémentaire :
|V xe max|−N tc
Ac =
σ slim

2
f tj
Avec :

τ max=2,545 MPa
V xemax =V x max
[ ( )]
1−
3 τ max

V xmax =0,803 MN
V xemax =0,7484 MN

N tc =∑ Pi sin α i−b∫ τ dt
b ∑ Pi sin α i
N tc =∑ Pi sin α i− ∫ S (t) dt
I n . bn
t
(
S ( t ) =0,47 t × 0,817−( ))
2
=−0,235t 2 +0,384 t
1,067
0,47 × 0,4359
N tc =0,4359− ∫ S ( t ) dt
0,163 × 0,43 0
N tc =0,0751 MN

Calcule de Ac :

0,7484−0,0751
Ac = =20,2 c m2
2
× 500
3
A s+ A c =+ 4,02+16,08=24,12 cm²
Ac < A s+ A c Pas d’armatures d’ancrage.
2cadresHA16
1cadresHA16 HA16 4cadresHA16
HA16

d max =0,45 cm

Figure (8-9) : Ferraillage de la zone d’about

5.2. Étude de la zone d’appui 

Cette zone est soumise à des forces concentrées due aux réactions d’appui et à l’ancrage des armatures de
précontrainte.
Les calculs justificatifs se portent sur l’étude de

Figure (8-10) : Rupture de la bielle et du coin inférieur.

 L’équilibre de la bielle d’about.


• L’équilibre du coin inférieur.
5.2.1. Équilibre de la bielle d’about

L’appui transmet au béton une réaction verticale Ruet une réaction horizontale H u .
Le béton est soumis aussi aux efforts de précontrainte qui sont Pi sin α i et Pi sin α i.
La résultante R conduit à une rupture lorsque son inclinaison θdépassé l’angle d’application
β udonnée par la formule :

2 τu
tg 2 β u= ∑ Pi sin α i R
σ xu−σ yu
2 τu
Avec : σ yu =0 tg 2 β u=
σ xu

La condition à vérifier :tgθ ≤ tgβ


∑ Pi cos α i−H u
Figure (8-11) : La résultante des forces.

Le calcul consiste un premier lieu à rechercher le niveau r de la poutre tel que donné dans la
formule :

∑ Pi cos αi −H u ≥( R ¿ ¿u−∑ Pi sin αi ) cotg β u ¿


Pi : Valeur limite de la force de précontrainte correspondante à la contrainte limite.

Figure (8-12) : Représentation de la bielle d’about.

Ru=1,35 ( V G + V D 240 ) =1,35× ( 0,4456+0,3972 )=1,1378 MN

1
H u= [ 1,35 ( H flu + H ret ) + 0,8T ° ] =10 % V G =0,04456 MN
n

1,2 ( σ p 0−∆ σ T ) . A p =12 ( 1440−350,755 ) .1800. 10−6 =2,3528 MN /câble


Pi=min
f prg . A p
=2,911 MN / Câble
1,15
Pi=2,3528 MN /câble.

V u ¿ ¿=Ru−∑ Pi sin α i=1,1378−2,3528 ( sin ⁡(10)+ sin ⁡(11,06) ) =0,2779 MN

τ u ¿ ¿=V u ¿ . S ¿ = 0,2779 ×0,1718 =0,5753 MPa


I h. bn 0,193 ×0,43

σ xu =
∑ Pi cos α i = 2,3528 ×(cos ⁡(10)+cos ⁡(11,06))=5,7332 MPa
Bh 0,8069
2× τ u 2 × 0,5753
tg ²(β ¿¿ u)= =tg ²(β ¿¿ u)= =0,201¿ ¿ β u=5,68° On prend :β u=30°
σ xu 5,7332

Recherche du niveau r :


 câble 1 :
P1 cos α 1 — H u ≥(R ¿ ¿ u−P1 sin α 1)cotg βu ¿
2,272 ≥1 , 263 (Vérifiée)

Donc la condition est vérifiée, d’où le niveau « r » correspond au niveau du câble N°1.
Conclusion :
La fissure due à la bielle va s’arrêter au niveau de d r
h
db= =0,15m
10
d r =l r− y cable 1=h− y cable 1=1,5−0,592=0,908 m

Z r=d r −d b =0,908−0,15=0,76 m

2
Z= h=1m
3
Z
D’où : Z> Z r la section déjà calculée doit être majorée par et placée sur une longueur ( Z ¿ ¿ r cotg Bn)¿ à
Zr
partir de l’appui.

Z
=1,316 D’où : At =2,26 c m 2
Zr

' Z
La quantité d’armatures est donc : A = . A =2.974 c m2 soit 4 HA 10=3.14 c m 2
Zr t

5.2.2. Équilibre du coin inférieur

Sous l’effet de la réaction verticale et des forces de précontraintes il y a un risque de rupture du coin
inférieur.

On doit s’assurer qu’il n’y ait pas de risque de rupture du coin inférieur en vérifiant l’égalité :
tgα ≤tgφ
Avec : α : Angle de la résultante avec la normale à Pi.
2
φ :Angle de frottement interne du béton, le BPEL donne :φ=arc tg
3

0,27m

0,457m T 
0,3m
0,5m
Figure (8-13) : Coin inférieur.
Il faut vérifier que :
1,5−tgθ
∑ Pi cos αi −H u ≥(R ¿ ¿u−∑ Pi sin α i )× 1+1,5 tgθ ¿
0,457
tgT = =0,703 T =35,11°
0,5+ 0,15
Donc θ=90−35,11=54,89° tg (θ)=1,422
1,5−tgθ
¿ =0,0249
1+1,5 tgθ
 Au niveau du câble N°1 :

∑ P1 cos α 1−H u =2,2725 MN


( R u−∑ P1 sin α1 ) =−0,0182 MN
2,2725 MN >−0,0182 MN (Vérifiée)

 Au niveau du câble N°2 :


 ∑ P1 ¿
( R u−∑ P1 (sin α 1+ sin α 2 )) =−0,00692 MN
4,6261 MN >−0,00692 MN (Vérifiée)

 Calcul de la section d’acier minimale :


2 0,457
tgθ= = x=0,685 m>0,65 (Vérifiée)
3 x
Donc l’appareil d’appui n’est pas atteint par le flux de précontrainte d’où K= 0 et la section d’acier est
donnée par la formule :

0,04 R u
At min = × ( 5−4 k )
fe
γs
0,04 × 1,1378
At min = ×5=5,23 c m2
500
1,15

At min =5,23 cm² Soit 5 HA 12 A=(6,65) cm²

0,65m
x

Figure (8-14) : Plan de rupture.

Conclusion :

Le calcul justificatif vis-à-vis de l’ELS et l’ELU s’avèrent indispensable car un dépassement


des charges caractéristiques est toujours possible, bien que peu probable. Il faut donc
examiner le comportement des structures sous charges majorées.

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