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La traduction spécialisée

Une approche professionnelle


à l’enseignement de la traduction
La traduction spécialisée
Une approche professionnelle
à l’enseignement de la traduction

Federica Scarpa
Traduit et adapté par Marco A. Fiola

Les Presses de l’Université d’Ottawa


Ottawa
2010
Presses de l’Université d’Ottawa, 2010

Les Presses de l’Université d’Ottawa reconnaissent avec gratitude l’appui accordé


à leur programme d’édition par le ministère du Patrimoine canadien en vertu
de son programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition, le
Conseil des Arts du Canada, la Fédération canadienne des sciences humaines
en vertu de son Programme d’aide à l’édition savante, le Conseil de recherches
en sciences humaines du Canada et l’Université d’Ottawa.

Les Presses remercient aussi le Département de français et d’espagnol de


l’Université Ryerson pour l’appui financier apporté à la publication de cet
ouvrage.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada

Scarpa, Federica
La traduction spécialisée : une approche professionnelle à l’enseignement
de la traduction/ Federica Scarpa ; traduit et adapté par Marco A. Fiola.

(Collection Regards sur la traduction)


Traduction de: La traduzione specializzata.
Comprend des réf. bibliogr. et un index.
ISBN 978-2-7603-0698-1

1. Langues de spécialité. 2. Traduction. I. Fiola, Marco A., 1963- II. Titre.


III. Collection: Collection Regards sur la traduction

P306.96.S2914 2010   418’.02   C2010-906246-9


Table des matières
Préface du traducteur................................................................................vii

Avant-propos à la deuxième édition............................................................ix

I Particularités et caractéristiques générales des langues


de spécialité...................................................................................... 1

II Aspects linguistiques des langues de spécialité.................................. 35

III Caractéristiques générales de la traduction spécialisée


et préparation à la traduction.......................................................... 85

IV La traduction opération.................................................................163

V La qualité en traduction.................................................................233

VI La compétence traductionnelle.......................................................285

VII Le traducteur, ses outils et sa profession..........................................327

Bibliographie..........................................................................................395

Index......................................................................................................437
Préface du traducteur

T raduire un manuel sur la traduction technique  : voilà un exercice


tautologique qui risque de receler sa part de défis, mais aussi ses moments
de grâce. Lorsqu’on m’a proposé ce projet, j’ai tout de suite accepté, et ce, pour
deux raisons : d’abord, le sujet m’intéressait et je savais pertinemment que cet
ouvrage pouvait combler un vide ; j’avais aussi eu l’occasion de rencontrer
l’auteure lors d’une conférence à Portsmouth, dans le sud de l’Angleterre, où
elle m’avait fait forte impression. Federica Scarpa réunit la rigueur théorique
et la visée pratique. Elle sait également allier exhaustivité et justesse du propos.
C’est pourquoi lorsque l’occasion de travailler ses textes s’est présentée, je n’ai
pas hésité une seconde. J’étais loin de me douter de l’énormité de la tâche et
de l’ampleur du projet.
Le présent ouvrage a nécessité une large part d’adaptation, cela va sans dire.
Bien entendu, il a fallu réorganiser le contenu de manière à évincer, en quelque
sorte pour faire place au français, tout ce qui portait exclusivement sur les
particularités de l’italien. Certes, les langues sont cousines, mais la traduction de
l’anglais dans chacune de ces langues comporte sa part de particularités, comme
j’ai été à même de le constater à maintes reprises. Il a donc fallu repenser la
partie la plus pratique de l’ouvrage. Par contre, dans la mesure où il ne portait
pas particulièrement sur la langue italienne, le contenu théorique a été traduit
et non adapté. Par ailleurs, étant donné que je m’étais donné comme objectif
de révéler autant que faire se peut les réflexions de traductologues publiés en
italien qui réfléchissent à des questions théoriques et prennent des positions
viii  |  LA TRADUCTION SPÉCIALISÉE

intéressantes, souvent originales, par rapport à des problématiques auxquelles


nous sommes tous confrontés, on trouvera ici également, outre le travail de
Scarpa, certains passages de l’œuvre d’autres traductologues qui n’ont jamais
été publiés en français.
Là où j’ai cru bon de le faire, j’ai canadianisé, voire francophonisé, le contenu
en ajoutant des références à des sources documentaires ou en adaptant le
contexte. Toutefois, je n’ai pas voulu occulter le fait que l’ouvrage a d’abord été
rédigé en italien. Les références au contexte italien ont donc été laissées telles
quelles, dans la mesure où elles étaient susceptibles d’apporter un éclairage
nouveau, voire universel. Je tiens à souligner que je n’ai pas voulu traduire et
adapter cet ouvrage en tentant d’imaginer ce que l’auteure aurait écrit si elle
avait été francophone. L’originalité de l’ouvrage pour le lecteur francophone
réside en partie dans le fait qu’elle révèle ce que j’appelle une de ces traducto-
logies à faible diffusion, en l’occurrence une partie de la traductologie italienne.
Par contre, j’ai ressenti le besoin de modifier quelque peu le contenu pour
m’assurer que le lecteur francophone se sente tout autant interpelé par le propos
de l’auteure : j’ai cherché à donner une voix francophone à l’auteure et lui ai
soufflé quelques idées au passage.
J’ai également jugé opportun d’agrémenter la bibliographie déjà très
riche de quelques références susceptibles d’intéresser davantage le traducteur
francophone ; pour ce faire, j’ai choisi de démarquer du contenu original cet
ajout pur et simple. Ces Lectures supplémentaires sont présentées à la fin de
chaque chapitre, en appui aux contenus des chapitres respectifs.
Finalement, je m’en voudrais de passer sous silence la contribution de
mes collègues qui m’ont encouragé tout au long du processus de traduction.
J’adresse un merci tout spécial à Zélie Guével, qui a été la première à me révéler
l’intérêt du projet. En outre, je suis redevable à mes collègues Aline Francoeur
et Charles Le Blanc dont les commentaires critiques m’ont aidé à faire du
présent ouvrage ce qu’il est. Toutefois, il va sans dire que la responsabilité de
toute erreur et de toute faiblesse m’incombe pleinement.
Je remercie également le Département d’études langagières de l’Université du
Québec en Outaouais, de même que le Département de français et d’espagnol
de l’Université Ryerson, y compris mes collègues d’hier et d’aujourd’hui, pour
leur appui indéfectible. Sans eux, cet ouvrage n’aurait pu être publié.

Toronto, le 1er août 2010


Avant-propos
à la deuxième édition

A vec les sept années qui séparent la publication de la première et de la


deuxième édition de ce livre sur la traduction spécialisée, où j’ai mis
davantage l’accent sur la praxis et la didactique de la traduction professionnelle,
je demeure convaincue que ce qu’on peut enseigner, c’est le comment traduire –
la « technique » de la traduction – mais non la passion pour la traduction et la
profession de traducteur. Cette nouvelle édition est née du besoin de mettre
l’ouvrage à jour compte tenu de l’évolution sensible, ces dernières années,
du marché de la traduction, de l’industrie de la langue et des connaissances
scientifiques. Dans la foulée de ces changements, la traduction spécialisée
fait dorénavant partie de l’enseignement fondamental des départements de
traduction. En ce qui concerne directement les étudiants, le type de destina-
taires de cette deuxième édition s’est vu par conséquent augmenté par rapport
à la première édition, sans compter que les universités sont désormais appelées
à créer des cours de traduction spécialisée pour les cycles supérieurs destinés à
des apprenants que Gouadec (2003, p. 12) qualifie d’« idéaux », étant particu-
lièrement motivés. Ce sont les diplômés de secteurs spécialisés autres que la
traduction qui décident de se réorienter vers la traduction professionnelle,
ou encore ces professionnels de la traduction qui souhaitent mettre à jour ou
approfondir les bases théoriques de leur activité, voire de certains domaines de
spécialisation.
Malgré cette recrudescence de l’intérêt pour le domaine sur le plan
didactique, la traduction spécialisée demeure encore aujourd’hui un secteur
x  |  LA TRADUCTION SPÉCIALISÉE

d’étude que certains qualifient de peu intéressant. Une étude récente


(Aixelá, 2004) montre en effet que, des 2 095 publications répertoriées dans
BITRA (Bibliography of Interpreting and Translation), une bibliographie
inter­nationale sur la recherche en traduction, seulement 1 905 (c’est-à-dire
moins de 10 %) portent sur la traduction spécialisée, comparativement à 4 314
sur la traduction littéraire. Néanmoins, il est encourageant de constater qu’au
cours des sept dernières années, il s’est publié quelques nouveaux ouvrages sur
la traduction spécialisée, comme celui qu’ont dirigé Gotti et Šarčević (2006)
et Lavault-Olléon (2007), en plus d’autres portant sur certains domaines en
particulier, comme le livre de Pym (2004c) et celui de Monacelli (2001) sur la
localisation, l’ouvrage de Byrne (2006) sur la traduction technique et celui de
Perego (2005) sur la traduction audiovisuelle.
Ayant présenté les motifs et les destinataires de cette deuxième édition, je
souhaite maintenant me tourner brièvement vers le cadre d’étude que j’ai choisi,
une opération qui sera du reste reprise et expliquée plus en détail à la section
traitant des diverses approches de la traduction (3.1). Ce type de découpage du
domaine de recherche dans le présent ouvrage me permettra d’éviter de tomber
dans l’erreur que Neubert (2001) reproche à de nombreux traductologues,
c’est-à-dire de choisir comme objet d’étude certains aspects particuliers de
la traduction, sauf pour insister sur la pertinence des conclusions auxquelles
ils sont arrivés malgré tous les aspects qu’ils ont choisi de ne pas prendre en
considération. Pour définir ma vision personnelle de la traduction spécialisée
et de la façon de l’enseigner, j’ai puisé à même diverses approches théoriques,
sans les voir comme l’antithèse les unes des autres, mais plutôt en cherchant
à utiliser ce que chaque modèle avait à m’offrir. Même si j’ai eu recours aux
outils mis à ma disposition par la linguistique et la traductologie, j’ai tenté
d’appréhender la traduction d’une manière différente de celles des linguistes
et des traductologues, lesquels réfutent implicitement le concept de « norme »
qualitative. Néanmoins, ce concept est au cœur non seulement de la didactique
mais aussi du marché de la traduction, où le rôle du traducteur ne coïncide ni
avec celui du linguiste, ni avec celui du traductologue.
Mon objectif dans le présent ouvrage est donc bien d’étudier les textes
spécialisés dans une optique descriptive et/ou contrastive, mais surtout dans
le but d’enseigner à traduire concrètement ces textes, à préparer les futurs
traducteurs à n’importe quelle situation de travail dans laquelle ils pourront
se trouver. La perspective d’étude de la traduction que j’ai adoptée est
donc nécessairement transversale aux divers ordres de priorité du traducteur
Avant-propos à la deuxième édition  |  xi

­ rofessionnel, d’une part, et des linguistes et traductologues qui se limitent


p
à décrire la traduction de l’extérieur, d’autre part. Il s’agit d’une approche
qui vient de ceux qui enseignent la traduction en l’étudiant de l’intérieur,
qui cherchent à établir un lien entre les aspects concrets de la traduction
et ses aspects théoriques. Cette approche est par conséquent centrée sur la
méthodologie de la traduction comme activité de résolution de problèmes
d’ordre professionnel. Si les réflexions que je formule dans le présent ouvrage
sont confirmées – là où c’est possible – par les données observables issues des
méthodes d’analyse introduites dans le cadre du paradigme empirique descriptif
de la traductologie (corpus de traduction et études empiriques), ces réflexions
sont néanmoins vouées à aider les futurs traducteurs dans leurs activités. Ainsi,
j’indiquerai de temps à autre quels sont les avantages et les désavantages des
choix déterminés par rapport à d’autres, néanmoins possibles dans une même
situation de traduction. L’approche adoptée est donc encore de type descriptif,
dans son sens non déterminant mais bien probabiliste indiqué par Chesterman
(2000a), c’est-à-dire servant à faire des prévisions à partir de conditions de
départ déterminées.
Voyons maintenant les nouveautés que comporte cette deuxième édition :
au-delà des ajouts et de la mise à jour des références bibliographiques, les
changements les plus importants visent les chapitres consacrés à la qualité de
la traduction et à la profession de traducteur, qui sont passés de deux à trois
chapitres. Étant donné l’importance dans la formation des traducteurs de
l’évaluation de la qualité des traductions et, par conséquent, de l’identification
des compétences nécessaires à la production d’une traduction de qualité, le
chapitre 5 sur la qualité de la traduction a été presque complètement réécrit.
Ce qui n’était, dans la première édition, qu’une section sur la compétence
du traducteur est devenu, dans la deuxième édition, le chapitre 6. De plus,
dans ce chapitre, nous avons ajouté deux sections, dont une sur les normes de
qualité professionnelles (5.1) et une autre sur les niveaux de qualité (5.3). Par
ailleurs, les sections sur la révision (5.4) et sur les erreurs de traduction (5.5)
ont été considérablement augmentées. De plus, le chapitre 7 sur la profession
de traducteur a été réorganisé et augmenté, et il tient maintenant compte
de l’évolution qu’a connue le marché de la traduction au cours des dernières
années, et de l’importance désormais cruciale des outils informatiques dans
l’activité du traducteur spécialisé.
L’importance accordée aux aspects professionnels de la traduction caractérise
en réalité les trois chapitres en question, comme le montre notamment l’ajout
xii  |  LA TRADUCTION SPÉCIALISÉE

de nombreuses références à des articles parus dans des revues professionnelles


(ITI Bulletin, The Linguist, Language International et Translating Today) et,
indirectement, de même que l’ensemble de l’ouvrage, comme en témoigne le
sous-titre de la deuxième édition : « Une approche professionnelle à l’ensei-
gnement de la traduction ». Non seulement le contact avec la réalité profes-
sionnelle est-il considéré comme indispensable pour une didactique universitaire
de la traduction spécialisée qui soit également une formation, mais ce contact
est aussi perçu sous la forme d’un échange mutuel entre les deux réalités en
question. Ainsi, le travail des chercheurs/enseignants en traduction doit à son
tour viser en quelque sorte à rehausser les normes de qualité du marché. Le
chapitre 5 porte sur l’évaluation de la qualité de la traduction du point de vue
de la traduction comme activité sociale de service (milieu professionnel) et
en tant qu’objet d’étude et d’enseignement (milieu théorique et didactique).
Cette perspective holistique, pour autant qu’on reconnaisse les différences
inévitables d’atteinte de la qualité qui existent entre ces deux mondes, est fondée
sur la synergie qui devrait exister entre les deux milieux (voir la section 7.4
« Université et marché de la traduction »). Étant donné l’effet pénétrant de
l’élément professionnel dans ces trois chapitres, toute décision concernant
le meilleur endroit où aborder les problèmes professionnels donnés demeure
inévitablement arbitraire. Par exemple, la section sur les normes de qualité
professionnelle et celle sur la compétence professionnelle du traducteur ont
été insérées respectivement dans le chapitre 5 sur la qualité de la traduction et
dans le chapitre 6 sur la compétence du traducteur, et non au chapitre 7 sur
la profession.
Outre ces modifications importantes, soulignons au passage l’ajout de
deux nouvelles sections au chapitre 3, dont une sur les diverses approches
de l’étude de la traduction (3.1), et l’autre sur les normes et les conventions de
traduction (3.5), tandis que la sous-section 3.5.1 porte plus particu­lièrement
sur ce qu’il convient d’appeler les « universaux » de la traduction, un domaine
de recherche en traduction où l’on note depuis quelque temps beaucoup
d’activités de recherche. Toujours au chapitre 3, on a réduit à trois le nombre
de paramètres à partir desquels le traducteur choisit une macrostratégie de
traduction à l’étape de la préparation de l’activité traductive : au paramètre
pragmatique de l’« usage » (dans lequel se fera la traduction) sont en fait associés
l’intention de communication et les destinataires de la traduction, d’une part,
et le type de traduction qu’on cherche à obtenir, d’autre part. Finalement, pour
mieux faire ressortir la distinction entre l’étape de préparation de la traduction
Avant-propos à la deuxième édition  |  xiii

(choix d’une ­macrostratégie de traduction et lecture du texte à traduire) et


l’étape de reformulation réelle dans la langue d’arrivée, la section sur la lecture
et le repérage des problèmes de traduction a été ramenée du chapitre 4 dans la
première édition à la section 3.7, donc au chapitre précédent, consacré à l’étape
de préparation à l’activité traductive.
En conclusion du présent avant-propos, je souhaite exprimer ma gratitude,
sans doute, comme l’indiquait Matricciani (2003, p. 255), la seule marque de
gentillesse et d’humanité dans un manuscrit froid et peu personnel. Je remercie
de tout mon cœur mes collègues de la Scuola Superiore di Lingue Moderne per
Interpreti e Traduttori (école supérieur de langues modernes pour interprètes
et traducteurs) de Trieste, qui depuis de nombreuses années m’entourent de
leur estime et de leur affection, me donnant ainsi la possibilité de travailler
dans un environnement unique et stimulant. Je remercie également tous
mes étudiants, anciens et actuels, qui ont inspiré par leurs recherches et leurs
questions bon nombre de réflexions contenues dans les pages suivantes. Je tiens
à exprimer toute ma reconnaissance à ceux et celles qui ont, consciemment ou
non, collaboré à cette deuxième édition : les rencontres et les échanges avec
des personnes d’horizons et d’opinions autres que les miens à l’occasion de
congrès, de colloques et de séminaires m’ont aidée à former ma propre idée de
la traduction et ma façon de l’enseigner.

Cet ouvrage est dédié à Silva.

Trieste, janvier 2008


Index

A différences structurelles, 187


acceptabilité, 122-123, 244-245 interférence, 167
acronymes, 72-73 interventions du traducteur, 178
actes de langage, classification, 10 nominalisation, 194-195
Adab, B., 117 procédés, 166-167
adaptation, 174-175 anglicisation, 118-119
Ahmad, K., 29-30, 61, 62, 64, 267 anglicismes, 221, 223-224
amélioration du texte, 168 aplanissement, 125, 126
and, 186-187 apprenants, 92-93, 167
Anderman, G., 310 approche scientifique, 4
anglais. voir aussi anglais au français Arcaini, E., 6
caractéristiques morphosyntaxiques, arrivée, textes, 118-119, 128-129,
47 163-164, 191, 320-321
facilité de lecture, 179 Arrojo, R., 89
forme -ing et gérondif, 52 article scientifique universitaire, 38-41
influence sur l’écriture et textes Asadi, P., 165, 257
d’arrivée, 118-119, 128-129, 191 Ashworth, D., 334
à l’italien, 181 atténuation, 214-215
langue mondiale, 333 Austermühl, F., 370
modalité, 55-57 Austin, J., 10
modes et temps verbaux, 53-54 auteur, 8, 53-54, 55-57, 74, 376
sources documentaires, 62 Autodesk, 352
style nominal, 48-50 autorévision, 256-257
anglais au français
dépersonnalisation, 207-210
438  |  LA TRADUCTION SPÉCIALISÉE

B cédéroms, 360
Baker, M., 125, 127, 130, 172, 185, CEN. voir Comité européen de
271, 365 normalisation
Balboni, P.E., 2, 12, 48, 53, 58, 61, 118 Chall, formule de Dale et, 27, 59, 81n26
Basalamah, 381 champ, 12
Bassnett, S., 99, 171 charnières. voir connecteurs
BDÜ (Bunderverband der Dolmetscher Chesterman, A.
und Übersetzer), 308, 366 approches en traductologie, 89
be (verbe), 50 compétence traductionnelle, 287,
Beeby, A., 291 288, 289
Bell, R.T., 95, 296 critères de qualité, 233-234
Benis, M., 355, 380 éthique, 373-374, 376, 379
Bernardini, S., 130 étude de la traduction, xiii
Berruto, G., 2, 4 expertise, 317
Bertucelli Papi et coll., 27 normes, 122-124
Biau, J.R., 384 stratégies textuelles, 165
Bondi Paganelli, M., 150 traduction spécialisée probabiliste,
Boyd, R., 75 93
Brooks, D., 340 universaux, 127, 129, 130
Brunette, L., 250, 254, 255 Chomsky, N., 130
Bruschi, A., 11 Cigada, S., 3
BSI (British Standards Institution), 66 clarté, 26-27, 50
Bureau de la traduction, 272, 330, 369 cognitiviste, théorie sémantique, 76
Byrne, J., 182, 377, 385 cohérence, 42. voir aussi stratégies
textuelles
C cohésion, 42-44. voir aussi stratégies
Cabré Castellví, M.T., 62 textuelles
Cain, M.L., 116 Colina, S., 300, 319, 322
calques, 220-224 Comité européen de normalisation
Campbell, S., 292 (CEN), 66, 258. voir aussi EN 15038,
CAN/CGSG, norme, 258 norme
Canada Comité interinstitutionnel d’évaluation
collaboration marché-universités, de la qualité des traductions externes
369 (CIEQ), 271-272
droit d’auteur, 381-382 commensurabilité, 101-102
emprunts, 223 communication interculturelle, 116-117
évaluation des traductions, 272 communication spécialisée, 22-30.
formation, 367-368, 370 voir aussi langues de spécialité
normes, 66, 258 conditions et exigences, 24-25
Cartago, G., 220 éléments fondamentaux, 27-28
Casadei, F., 20-21 niveaux de rédaction, 28-30
Cassandro, M., 49, 200 structures linguistiques, 26
CCN (Conseil canadien des normes), 66 communication technique, 336-339
Index  |  439

compatibilité, test, 131 confidentialité, 376


compensation, 172, 230n7 congruence entre les langues, 215-216
compétence. voir aussi compétence connecteurs, 40, 43, 185-187
disciplinaire ; compétence Conseil canadien des normes (CCN), 66
traductionnelle contenu, 13-14, 270
de communication, 292-298 contextes linguistique et d’utilisation, 7-8
culturelle, 294-295 convention, 121-122. voir aussi normes
développement et acquisition, et conventions
315-323, 366 coopération, principe, 28
pour l’emploi, 338 Corbolante, L., 340
informatique, 345-346 corpus, 124, 126-127, 130, 363-365,
langue de départ et d’arrivée, 393n39
296-298 Cortelazzo, M.A.
linguistique, 293-294 culture, influence et spécificité, 113,
prééminence d’une sur l’autre, 303 118
de production, 167, 291, 298-299 langues de spécialité, 1-2, 3, 9
professionnelle, 291, 313-315, 318 lexique, 57
théorique et méthodologique, 291, niveaux de spécialisation, 21
310-312 normalisation, 65
compétence disciplinaire, 300-310 phraséologismes, 60
caractéristiques, 291 Cortese, G., 22, 102, 113, 290, 302,
position cognitiviste, 303-305 307-308
position structuraliste, 306-307 Cosmai, D., 250, 304
prééminence, 303 coûts, 243-244, 258-259, 332, 384
spécialistes et généralistes, 303-307 Cozzi, T., 151
traducteur spécialisé, 307-310 créativité, 99
compétence traductionnelle critères de qualité
composantes, 290-291, 324n1 exactitude, 237-241
définition, 287-292 exhaustivité, 240
développement, 315-316 justesse et acceptabilité, 243-245
élément professionnel et, 288-289 utilité, 237-239, 241-243
experts et expertise, 316-323 crowdsourcing, 343-344
formation et, 291-292 culture
novices, 322-323 acception, 110-111, 113
personnalité et, 292 communication et, 116-117
recherche, 285-286 équivalence et, 114
sous-compétences, 291-292, formelle et informelle, 114-117
315-316 influence sur la traduction, 109-110,
complexité grammaticale, 27 111-112
concept, 61, 64, 83n43, 94-95 neutralisation, 117-119
concordances, 364 scientifique, 114
conditions de travail, 327-328, 387n3 textes hybrides, 117-118
confiance, 376, 378
440  |  LA TRADUCTION SPÉCIALISÉE

traduction spécialisée et, 111-113, droit


114-115 d’auteur, 381-384
typologie, 113-117 moral et économique, 382
ressources terminologiques, 359
D du traducteur, 381-386
Dale et Chall, formule de, 27, 59, 81n26 traduction juridique, 146
Dancette, J., 275 Dudley Evans, T., 41
Dardano, M. Durieux, C., 239, 248, 254
emprunts et calques, 221, 222
langue maternelle, 297 E
lexique, 58 échéances, 243-244
niveaux de spécialisation, 21, 179 eCoLoRe (eContent Localisation
structure des langues, 191 Resource), 313, 324n8, 366
transfert lexical, 64 économie, 26, 41-42
débouchés, 329-332 économie linguistique, 73-74
communication technique, 338-339 écriture scientifique, 113, 118-119
compétence et, 338 editing, 249-250
localisation, 343-344 élaboration, 320-321
profils professionnels, 334-335 élimination, 115-116, 176-177
travail, types, 330-332 émotivité, 74, 225-226
définition, 20, 63, 64 emplois. voir débouchés
Delisle, J., 296, 302 emprunts, 64-65, 73, 220-224
De Mauro, T., 6-7, 23-24, 65 EN 15038, norme, 132, 237, 243, 250
densité lexicale, 27, 49-50 Englund Dimitrova, B., 125-126, 165,
départ, textes, 133-140, 320-321 171, 299-300, 320, 321, 322
dépersonnalisation, 53 énoncé, syntaxe, 199-206
dictionnaires, 356-357 enseignement. voir étude de la
didactique. voir étude de la traduction ; traduction ; formation
formation Enze Nazionale Italiano di Unificazione
différence culturelle, 102-103 (UNI), 66-67
DIN (Deutsches Institut für Normung), éponymes, 72
66 équivalence
Direction générale de la traduction culture et, 114
(DGT), 366 éthique et, 374-375
documentation fonctionnelle, 103-105, 107-109
grise, 356-359 paramètres de traduction, 108
multilingue, 335, 361-362 pluralisme de l’, 106-107
donneurs d’ouvrage types, 103, 106-107
équivalence et, 105 utilisation, 105-106
justesse et acceptabilité, 244-245 erreurs de traduction
révision et qualité, 262 binaires et non binaires, 266-268
rôle social du traducteur, 380-381 classification, 263-264, 266-271,
Dragsted, B., 320 275-277
Index  |  441

de contenu, 270 F
correction par le réviseur, 262-263 Fabbra, M., 218
définition et facteurs, 265-266 Favero, S., 249, 260
évaluation, 264, 271-275 Fawcett, P., 172
gravité et conséquences, 273-277 Feyerabend, P., 30
de langue et de style, 270-271 fidélité au texte, 374-375
localisation de logiciels, 273-274 Fleisch, formule de, 27
responsabilité, 384-385 fonctionnalité, 105
de structure, 271 fonctions
de transfert du texte, 269 communicatives, 9-12
Eskola, S., 129 linguistiques, 10-12
Esselink, B., 341, 346, 367, 383 rhétoriques, 10, 40
étapes de la traduction, 163, 165, formateurs, 92, 371
391n27 formation. voir aussi étude de la
États-Unis, 113, 336-337, 349, 383-384 traduction ; université
éthique. voir droit d’auteur ; acquisition de compétences, 309,
responsabilité du traducteur ; valeurs 366
étude de la traduction. voir aussi compétence théorique et
formation méthodologique, 311-312
approche didactique, 92-93 compétence traductionnelle,
différence des perspectives, 88-89 291-292, 315-316
linguistique et, 87-88, 89-90, 91, expertise, 317-318, 319
93-94 localisation, 344-345
naissance, 87-88 marché et, 366, 368-370
perspective adoptée, 94 objectifs, 369
prescriptive, 92-93 organisation du travail, 315
traducteur et, 90, 91 outils informatiques professionnels,
traduction spécialisée, 309-310 313-314
traductologue et traductologie, parascolaire, 370-371
90-92, 93 traduction spécialisée, xi-xii
EUR-Lex, 359 formes
Europe, 66-67, 85, 338, 365-366, 371 métacommunicatives, 41
évaluation, 38, 271-273 passives et impersonnelles, 52-54,
Evangelisti Allori, P., 142, 177, 204 207-211
exactitude, 237-241, 247 textuelles, 15, 17, 33n17
exhaustivité, 240, 246-247 fourniture exclusive, 335-336
expansion, 176-177 français. voir aussi anglais au français
expérience délibérée, 318-319 connecteurs, 185
expertise et experts, 316-318, 319-323, dépersonnalisation, 207-208
356-357 modalité, 57
explication, 175-176 modes et temps verbaux, 54
explicitation, 125-126 nominalisation, 49
expressions et locutions, 39-40 France, 223
442  |  LA TRADUCTION SPÉCIALISÉE

Fraser, J., 318 Harris, B., 87


Furlanetto, A., 385 Hatim, B., 88, 94, 170, 266, 275,
293-294
G Hayes, J.R. et coll., 256, 261
Gagliardelli, G., 40 Hervey, S., 134, 215, 306-307
Garzone, G., 127, 128, 273 Hewson, L., 143
Gates, Bill, 339 Higgins, I., 134, 215, 306-307
genres de texte, 17-18 Hoffmann, L., 21
Gerzymisch-Arbogast, H., 178 Holmes, J., 87, 90, 121, 147
gestion de la documentation multilingue, Hönig, H.G., 131, 356
335, 361-362 House, J., 103-104, 118, 252
Gile, D., 90, 112, 240, 243, 259, 305, Hunston, S., 38
306 Hurtado Albir, A., 264
GILT (Globalization, Internationalization,
Localization et Translation), 340 I
Gläser, R., 21, 179 Iconic Linkage, 182
glossaires, 357 iconicité, 27
Godman, A., 215 identités professionnelles, 334
Goffee, R., 116 impersonnalité. voir formes passives et
González Davies, M., 311 impersonnelles
Gotti, M., 2, 19-20, 56 Index Translationum, 359
Gouadec, D., 131, 132, 145, 246-247 industrie de la langue, 334-335, 337
Le grand dictionnaire terminologique, 359 information
Grice, H.P., 241 secondaire, 240-241
guides de style, 245 structuration, 187-191
Gusmani, R., 223 informatique
Gutt, E.A., 107 compétence, 345-346
emprunts et calques, 220-221
H localisation de logiciels, 273-274
Hall, E.T., 110, 113 normalisation terminologique,
Halliday, M.A.K. 67-68, 84n52
classification des textes, 133 outils, 313-314, 347-348, 367-368
compétence spécialisée, 301 infrasectorialité, 5-6
construction de la réalité, 177 initiateurs. voir donneurs d’ouvrage
densité lexicale, 27 InterActive Terminology for Europe
équivalence, 107 (IATE), 359
genre du texte, 17 interdisciplinarité de la traduction, 87-89
langues et sciences, 3-4 interférence, 125, 167, 271
métafonctions, 12 internationalisation des produits, 336
nominalisation, 49, 50-51 Internet, 333, 359-360
problèmes cognitifs, 151 intertextualité, 13
terminologie de, 312 intraduisibilité, 101
Hann, M., 69, 306-307 invisibilité, 123
Index  |  443

ISO (International Organization for langues de spécialité. voir aussi langues


Standardization), 66, 67, 235-236 de spécialité, aspects lexicaux et
Italie, 66-67, 113, 388n6 terminologiques ; langues de spécialité,
italien, 46-47, 62, 127-129, 181, aspects morphosyntaxiques
207-208, 297 caractéristiques textuelles, 36-46
classification, 4-5, 18-19
J compétence disciplinaire et, 300-302
Jakobson, R., 10, 12, 14, 101, 321 concept, 1-3, 4
Jones, G., 116 contextes, 7-8
justesse, 26-27, 243-244, 278n5 conventions textuelles, 15
dimension verticale, 9
K exigences, 24-30
Kastberg, P., 112 infrasectorialité, 5-6
Katan, D., 295, 314, 368 langue générale et, 9, 22-24
Kelly, D., 314, 367 lectures, modes, 8-9
Kiraly, D., 166, 271, 287-288, 292, 297, organisation rhétorique du discours,
315, 317 37-42
Klaudy, K., 271 particularités linguistiques, 6-7
Koller, W., 106 rapport auteur et objet d’étude, 8
Koskinen, K., 94 stratification, 9, 18
Kovačič, I., 356 structure intratextuelle, 35
Krings, H.P., 170, 356 taxonomies, 6-7
Kuhn, T., 8, 30 textualité, 42-46
Künzli, A., 257, 321, 357, 377 dans la traduction, 86
Kussmaul, P., 142, 265, 356 variation, facteurs, 7-9
langues de spécialité, aspects lexicaux et
L terminologiques, 57-77
Ladmiral, J.-R., 87 métaphorisation, 74-77
Lakoff, G., 102, 111 monoréférentialité et normalisation,
Language Engineering and Translation 63-70
Consequences of Automation (Sager), terminologie, 59-63
349 transparence et concision, 70-74
langue langues de spécialité, aspects
d’arrivée, 140-143, 296-298 morphosyntaxiques, 46-57
contrôlée, 337, 351 formes passives et impersonnelles,
de domaine, 2-3 52-54
générale, 9, 22-24, 57 modalité, 55-57
médicale, 21-22 modes et temps verbaux, 54-55
nationale et multilinguisme, structure de la phrase, 51-52
333-334 style nominal, 48-51
des sciences et de la technologie, Lauscher, S., 234
3-5, 18 lecture du texte, 147-153
objectifs, 149
444  |  LA TRADUCTION SPÉCIALISÉE

raisons, 8-9 loyauté, 105, 376-378


repérage des problèmes et difficultés, Lynch, E., 264
149-151
types, 148-149 M
typologie textuelle, 152-153 MacKenzie, R., 289
Lee, H., 250 macrostratégie, objectifs, 165
Leech, G.N., 25 macrostratégie, paramètres
Lefevere, A., 99, 171 avant d’entreprendre le travail,
Le Tourneau, 381 131-133
Levý, J., 26 classification des textes, 133-134
lexicographie, 61, 63, 83n44 facteurs et catégories, 131-132
lexicologie, 61, 63 modèle de rédaction, 140-143
lexique, 24, 57-59. voir aussi langues typologie du texte de départ,
de spécialité, aspects lexicaux et 133-140
terminologiques ; stratégies lexicales utilisation de la traduction, 143-147
liberté du traducteur, 373-374 macrotypes, 14, 16-17
linguistique Magris, M., 69, 261, 265, 274
compétence, 293-294 Malmkjær, K., 88, 95, 105
économie, 73-74 Mammino, L., 74, 217
fonctions, 10-12 mandat
problèmes, 150-151 de révision, 256, 257
structure, 26 de traduction, 144, 177-178, 320
traduction spécialisée et, 87-88, Marcelli, G.G., 268, 273
89-90, 91, 93-94 marché, 366, 368-370
lisibilité, 241, 242, 270 marché du travail. voir débouchés
localisation Martin, J.R., 143, 177
définition, 339, 389n17 Martin, T., 255, 258-259, 385
droit d’auteur, 382-383 Mason, I., 170, 172, 275, 293-294
formation, 344-345 mathématiques, 42
interrelation avec la traduction, Matricciani, E., 8-9, 11, 75, 338
340-342 Mauranen, A., 127
de logiciels, 273-274, 342 may, 55-56, 212-214
produits, 342-343 médecine, 21-22, 84n51
université et marché, 369-370 médiateur, principe, 168
Localization Industry Standards médiation sociale, 380-381
Association (LISA), 274, 278n3, Megale, F., 382, 383, 384
280n12 MeLLANGE (Multilangue eLearning in
locutions et expressions, 39-40 LANGuage Engineering), 313-314,
logiciels, 273-274, 342, 382-383 325n9, 366
loi. voir droit mémoire de traduction (MT), 353-354,
Loi sur le droit d’auteur (Canada), 383-384, 392n33. voir aussi traduction
382 assistée par ordinateur
Lorenzo, M.P., 321 Merlini Barbaresi, L., 27, 44, 56
Index  |  445

métafonctions, 12 Munday, J., 367


métaphore Musacchio, M.T., 60, 113, 128, 171,
exemples, 226-228 309-310
grammaticale, 50-51
métaphorisation, 74-77 N
technique, 64 « The name and nature of Translation
METEO, 351 Studies », 87
méthodes et procédés de traduction, naturel d’une traduction, 242-243
167-177 néologismes, 71, 73
paramètres, 108 Neubert, A., xii, 143, 289, 299
paraphrase, 168-169, 171-177 neutralisation culturelle, 118-119
stratégies lexicales, 215-228 « Never Translate Blind », 144
stratégies morphosyntaxiques, Newmark, Peter
191-215 compétences, 296
stratégies textuelles, 177-191 emprunts et calques, 220
traduction littérale, 168-171 éthique, 374, 375, 379
Microsoft, 340 paraphrase, 172
microstratégies, 165-166 problèmes de traduction, 149
minimax, principe du, 26, 169, 263 sous-catégories, 95
modalité, 55-57, 211-215 stratégies de traduction, 166
mode, 12 typologie de traduction, 134-135
modulation, 173-174 NF X50-670, norme, 250, 256. voir aussi
mondialisation, 333, 335, 340 EN 15038, norme
monoréférentialité, 63-65 Nida, E.A., 85, 103, 242
Monti, J., 342 niveaux de spécialité, 179
morphosyntaxe. voir langues de nominalisation, 27, 48-51, 193-199
spécialité, aspects morphosyntaxiques ; Nord, C., 122, 131-132, 149, 268, 294,
stratégies morphosyntaxiques 372, 376-377
Mortara Garavelli, B., 64, 181 normalisation
Mossop, B. absence, 67-69
définitions en révision, 249 objectifs, 65
erreurs, 253, 265, 268-271, 276 organismes, 65-67
interrévision, 256 universaux, 125, 126
interventions stylistiques, 260 variantes d’usage, 68-70
lecture du texte d’arrivée, 252 normes et conventions
procédés de révision, 254 acceptabilité, 122-123
typologie de la révision, 251 corpus et, 124
mots, 60, 71-73 définitions, 121-122
mouvements, 41 étude, 121, 124
MT. voir mémoire de traduction qualité, 235-237
Multilangue eLearning in LANGuage ressource terminologique, 359
Engineering (MeLLANGE), 313-314, révision et, 247-248
325n9, 366 traducteur et, 119-124
446  |  LA TRADUCTION SPÉCIALISÉE

types, 122-124 Portaleone, P., 7, 18, 150


valeurs traductives, 122 POSI (PraxisOrientierte StudienInhalte
visibilité, 123 für die Ausbildung von Übersetzern und
novices, 319-323, 356-357 Dolmetschern), 366
précision, 25-26
O Presas, M., 294
objectivité, 25-26 problèmes, 149-151, 164
OCDE, Division de la traduction, 272 procédés de traduction. voir méthodes et
O’Hagan, M., 334, 340 procédés de traduction
Olshanskaya, N., 106 processus de traduction, 164-165
ONU, 248, 366 produits, internationalisation, 336
OpenOffice.org, 344 professionnalité, 315, 317, 385
organisation rhétorique, 37-42, 177 profils professionnels, 333-345
organisation thème-rhème, 44-46 communication technique, 336-339
Osservatorio dell’italiano localisation, 339-345
contemporaneo, 127 progiciels, droit d’auteur, 382-383
outils, 345-365 progression thématique, 44-46
d’aide à la traduction, 349, 352-354 propositions, 200
corpus linguistiques, 363-365 prototype prédéfini, 94-95
informatiques, 313-314, 347-348, Pym, A.
367-368 compétence, 287, 288, 289, 291,
recherche terminologique, 355-362 310-311
traduction assistée par ordinateur, erreurs de traduction, 266-267
346-347, 352-354, 383-384 éthique, 371-373, 374, 375, 377,
traduction automatique, 349-352 378
localisation, 340, 342
P normes, 120
PACTE, Groupe, 289-290, 292, nouvelles technologies, 367
294-295, 300, 315 prévision des problèmes, 149
Palmer, F.R., 56 tarifs, 384
Palumbo, G., 151, 267 université et marché, 369-370
paradoxe de la traduction, 302
paragraphe conceptuel, 40 Q
paraphrase, 168-169, 171-177 qualité
passif, formes, 52-54, 207-211 assurance, 235-237, 255, 278n2,
périodiques, 358-359 279n12
Permentiers, J. et coll., 245-246, 260, classification, 245-247
262, 305, 306, 308-309 coûts et, 243-244
personnification d’éléments, 210-211 critères, 237-245
phrase, 44-45, 51-52 définition, 235-236
phraséologismes, 60 donneurs d’ouvrage et révision, 262
Pinchuck, I., 19, 99, 172, 243, 332 évaluation, 233-234, 238, 255
polysémie, 64 niveaux, 245-247
Index  |  447

normes, 235-237 évaluation de la qualité, 255


perspectives, 237 experts vs novices, 320, 321-322
produits localisés, 343 externe, 256, 258-259, 260
relative, 239 formative, 254
temps nécessaire, 243-244 formes d’intervention, 253-254,
Québec, 223 260-263
intérêt pour, et publications,
R 248-249
rédaction, 119, 140-143. voir aussi interne, 256, 257-258, 260
communication technique mandat, 256, 257
réduction, 176-177 normes, 247-248
réécriture, 171. voir aussi paraphrase objectifs, 248, 263
Rega, L., 92, 100 partielle, 251-252
registre, 12-13, 179-181, 224-228 pragmatique, 254-255
Reiss, K., 122, 134 par un spécialiste, 258-259
répétition lexicale, 43-44, 181-185 temps consacré, 248, 251
reprise lexicale, 44 termes, définition et distinction,
responsabilité du traducteur, 371-386 249-250, 256
civile, 382, 386 types, 251-255, 256
contractuelle et extracontractuelle, Riabtseva, N., 39-40
385-386 Robinson, D., 106, 148, 299, 316, 329
envers la société, 379 Rogers, M., 310, 362
équivalence et, 105 Roncaglia, R.M., 40
interpersonnelle, 376-380 Rossini Favretti, R., 8, 41
normes et conventions, 124 Rovere, G., 64
principes moraux, 374, 376, 378 Royaume-Uni, 66, 258, 384
protection juridique, 381-386
rôle actif du traducteur, 380-381 S
textuelle, 373-375 Sabatini, F., 14-15, 16-17, 36-37, 138,
ressources, 355, 359-360 204
« The Return to Ethics », 372 Sager, J.C.
réviseur, 256-263 écriture conditionnée, 163
erreurs à corriger, 262-263 formes textuelles, 33n17
étant le traducteur, 257-258, 260 lexique spécialisé, 58, 217
éthique, 377 marché du travail, 332
interventions stylistiques, 260-262 modèles de rédaction, 141, 143
révision outils de traduction, 349
autorévision, 256-257 paraphrase, 172
bilingue et unilingue, 250 rapport langues générale et de
coûts, 258-259 spécialité, 23
donneurs d’ouvrage et qualité, 262 révision, 248, 250, 256
editing et, 249-250 terminologie des disciplines, 6
étapes de travail, 252-253 traduction spécialisée vs littéraire, 95
448  |  LA TRADUCTION SPÉCIALISÉE

types de traduction, 146-147 emprunts et calques, 220-224


utilisation de la traduction, 145 terminologie, 216-220
Salkie, R., 174 stratégies morphosyntaxiques
Salsnik, E., 128 formes passives et impersonnelles,
Samuelsson-Brown, G., 386 207-211
Sandrini, P., 104 modalité, 211-215
savoir être. voir compétence style nominal, 193-199
traductionnelle syntaxe de l’énoncé, 199-206
Schäffner, C., 117 transpositions, 191-193
Schwarz Belloti, S., 305 stratégies textuelles, 177-191
sciences connecteurs, 185-187
naturelles, 5, 64-65 définition, 165-166
sociales, 5, 64-65 registre, 179-181
et technologie, 3-4, 6-7, 28-30, 113 répétitions lexicales, 181-185
Searle, J.R., 10 structuration de l’information,
Séguinot, C., 165, 257 187-191
Serianni, L., 60 stratégies traductives, 165-166
Serra Borneto, C., 303 structure
services linguistiques, diversification, 334 discours scientifique, 37-42
« Shared ground in Translation Studies », erreurs, 271
89 linguistique, 26
Short, M.H., 25 du texte, 177-178
should, 55, 212 thématique, 188-190
Shreve, G.M., 301, 302, 311, 316-317, style
318-319 erreurs, 270-271
sigles, 72 guides, 245
simplification, 125, 126 interventions, 260-262
Skopostheorie, 104-105, 108 nominal, 27, 48-51, 193-199
Snell-Hornby, Mary, 25, 129-130, opacité et transparence, 25
135-138, 372 dans le registre, 12
Sobrero, A., 2, 20, 337 surtraduction, 302
sources documentaires, 355-359 Swales, J., 29
sous-mouvements, 41 synonymie, 68-70
spécialisation, niveaux, 18-22 syntagmes nominaux, 48-49
spécialiste traducteur, 304-305 syntaxe, reformulation, 199-206
Sperber, D., 107 Systran, 349, 352
Stålhammar, M., 210
Standard for Translation Service Providers T
(EN 15038), 132, 237, 243, 250 TAO. voir traduction assistée par
statut du traducteur, 327-328, 387n3 ordinateur
Steiner, E., 144, 252 Target, 89
stratégies lexicales, 215-228 tarifs, 243-244, 258-259, 332, 384
aspects lexicaux du registre, 224-228 taxonomies des langues de spécialité, 6-7
Index  |  449

Taylor, Christopher, 138-140 à traduire, typologie, 133-140,


Taylor Torsello, C., 187 152-153
Teague, B., 171 traduits, approches, 91-92
technologie et formation, 313-314 types, 13-18
temps et travail, 243-244, 248, 251, 299 textualité, 42-46
teneur. voir style THAO. voir traduction humaine assistée
termes, 60, 63-65, 95 par ordinateur
terminographie, 60, 61, 82n41 Thompson, J., 38
terminologie. voir aussi langues Tirkkonen-Condit, S., 357
de spécialité, aspects lexicaux et TMAH. voir traduction-machine
terminologiques Toraldo di Francia, G., 303
acceptions, 59-60, 217-218 tournant culturel, 109
banques de données, 60, 362, 364 Toury, G.
compétence disciplinaire et, 301 interférence, 125, 127, 242, 271,
finalités, 61-62 319
gestion, 361-362 normes, 120-122, 287
lexicologie et, 61, 63 universaux, 129, 130
normes et normalisation, 65-68, 359 traducteur. voir aussi responsabilité du
outils électroniques, 359-360 traducteur ; traducteur spécialisé
recherche et ressources, 355-362 approche à la traduction spécialisée,
sources documentaires, 62 90, 91
en tant que stratégie lexicale, généraliste, 306
216-220 identités professionnelles, 334
synonymie, 68-70 médiation sociale, 380-381
variantes d’usage, 68-70, 217 novices, 319-323
Terminologie de la traduction (Delisle), en tant que réviseur, 257-258, 260
288 spécialisé, 307-310
test de compatibilité, 131 spécialiste, 306-307
textes. voir aussi stratégies textuelles spécialiste traducteur, 304-305
amélioration, 168 statut et conditions de travail,
d’arrivée, 163-164, 320-321 327-328, 387n3
bilatéralité fonctionnelle, 14-15 visibilité, 123
contraignants, 14-15, 16-17, 36-37 traducteur spécialisé
de départ, 320-321 domaines de spécialité, 308-309
fidélité et éthique, 374-375 formation, 309-310
formes, 15, 17 traduction spécialisée et, 307-308
hybrides, 117-118 traduction. voir aussi traduction
internationalisation, 117-118 spécialisée
interprétation, 95-96 littérale, 168-171
responsabilité du traducteur, naturelle, 242-243
373-375 quantité et proportion dans le
scientifiques, 28-30, 37-42, 177 monde, 85
structure, 177-178 typologie, 146-147
450  |  LA TRADUCTION SPÉCIALISÉE

traduction assistée par ordinateur (TAO), transposition, 173, 191-193


346-347, 352-354, 383-384. voir aussi travail. voir aussi débouchés
mémoire de traduction conditions, et statut, 327-328,
traduction humaine assistée par 387n3
ordinateur (THAO), 352, 353-354. temps et, 243-244, 248, 251, 299
voir aussi mémoire de traduction Trimble, L., 10, 18, 40, 53, 58
traduction littéraire Tymoczko, M., 287
interprétation des textes, 95-96 typologie des textes à traduire
supériorité, 97-98, 100 classification, 133-134, 152-153
vs traduction spécialisée, 86, 94-100, Newmark, 134-135
308 Snell-Hornby, 136-138
traduction-machine, 349. voir aussi Taylor, 138-140
mémoire de traduction typologie des traductions, 146-147
assistée par l’humain (TMAH), Tytler, A.F., 303
352-353
traduction spécialisée. voir aussi U
traduction Ulrych, M., 94, 310
codes, 2 UNI (Enze Nazionale Italiano di
émergence de la discipline, 98 Unificazione), 66-67
infériorité, 97-98, 100 Union européenne, 271-272, 359
linguiste, approche, 89-90, 91, 93 universalisme, 102-103, 118
modalités culturelles, 111-113, universaux
114-115 catégories, 125-126
objectif premier, 96 doutes et réserves, 129-130
paradigmes d’étude, 90-91 études, 126-127, 129-130
traducteur, approche, 90, 91 exemples de recherche, 127-129
et traducteur spécialisé, 307-308 modes d’intervention, 167
traductologue, approche, 90-92, 93 université, 365-371. voir aussi
typologie, 138-140 formation
vs traduction littéraire, 86, 94-100, contribution au marché, 369-370
308 formation parascolaire, 369-371
traductologie nouvelles technologies, 366-367
appliquée, 91 objectifs de formation, 369
approche à la traduction spécialisée, outils informatiques, 367-368
90-92, 93 programmes, 366, 367-368
cadre d’étude, 88-89 réalité professionnelle et, 368-369
création, 87 univocité, 63-65
descriptive, 90-91 Ure, J., 27
dichotomie des perspectives, 89 usage, 68-70, 146-147
traduisibilité, 101-103 utilisabilité, 241, 246-247
transfert lexical, 64 utilisation de la traduction, 143-147
Translation Studies, 87 utilité, 237-239, 241-243
transparence, 73-74, 374, 375
Index  |  451

V W
valeurs Waddell, C., 180
macroéthiques, 376 Wakabayashi, J., 256-257, 320, 356
microéthiques, 373-374 Weaver Memorandum, 349
traductives, 122 Widdowson, H., 10, 19, 102
variantes d’usage, 68-70 will, 56-57, 211-212
Veltman, R., 215 Wilson, D., 107
Venuti, L., 119 Wilss, W., 112-113, 294, 299, 304
verbes, 49-50, 54-55
vérité, 374-375 Z
Vermeer, H., 122, 376 Zanettin, F., 130
visibilité, 123
voix active et passive, 53
Vollmar, G., 276
vulgarisation, textes de, 20-21

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