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UNIVERSITE FRERES MENTOURI - CONSTANTINE - 1 -

MINI PROJET CONTRÔLE NON


DÉSTRUCTIF Analyse Des Huiles

Remache Sohaib
BOUHEROUR MOULOUDE
BOUHROUR MOULOUD
Sous la supervision de Mr Achour Ali
REMACHE SOHAIB
Résumé
La surveillance et le diagnostic jouent un rôle essentiel dans la sûreté de fonctionnement
et les performances des machines tournantes. Ils préviennent les risques de panne des
composants et augmentent leur durée de vie. Bien que souvent utilisé dans l'industrie,
l'analyse vibratoire périodique n'est pas la solution optimale pour sécuriser et optimiser le
fonctionnement des machines tournantes lubrifiées, de ce fait, on cherche d'autres méthodes
et techniques de surveillance.
Ce travail porte d’une part sur la technique de l'analyse des huiles, et la méthodologie
de leur mise en place afin de connaitre le processus de vieillissement des lubrifiants en service
ainsi que leurs conséquences sur le fonctionnement des machines tournantes lubrifiées.
D’autre part, il présente une étude sur la surveillance par analyse vibratoire.
Notre sujet a pour objectif de caractériser l’influence de la qualité (la viscosité) du
lubrifiant sur la vibration d’un composant d’une machine tournante. Des essais
expérimentaux étaient réalisés dans ce sens sur un dispositif d’engrenage lubrifié avec des
lubrifiants de différents grades de viscosité et tourne avec une vitesse de rotation variable, à
chaque fois on suit l’évolution de la vibration et ce à partir des mesures vibratoires réalisées
à l’aide d’un instrument de mesure fiable (Vibromètre Penplus-SKF).
A la suite de cette expérience, une analyse statistique a été élaborée afin de vérifier la
normalité des résultats de mesure. Il a été établi que ces résultats correspondent à la
répartition selon la loi normale de Gauss.
Dans un second lieu, un modèle de vibration en fonction du changement d’état des
lubrifiants a été développé, en se basant sur les résultats d’expérience planifiée. Ensuite une
analyse de corrélation sur le modèle obtenu a été réalisée et les résultats montrent la bonne
concordance entre la théorie et l’expérimentation.
Liste des tableaux :
Tableau 1 : Les différents types de Lubrifiants ....................................................................... 5

Tableau 2 : Les applications des Lubrifiants dans differentes branches d’utilisation .............. 6

Tableau 3 : Les différents aspects des Huiles ........................................................................ 12

Tableau 4 : La teneur des Lubrifiant en eau ........................................................................... 12

Tableau 5 : Indices de viscosité des Lubrifiants ..................................................................... 14


Sommaire

Introduction Générale ........................................................................................ 1

Chapitre I

1.1 Généralités ................................................................................................ 4

1.2 La lubrification .......................................................................................... 4

1.2.1 Fonction ............................................................................................ 4


1.2.2 Principaux lubrifiant ............................................................................ 5
1.2.3 Principales utilisations ......................................................................... 6
1.2.4 Propriétés caractéristiques des huiles .................................................... 7
1.2.5 Caractéristiques des graisses ................................................................ 9
1.2.6 Régimes de lubrification ..................................................................... 10
1.2.7 Principales classifications ................................................................... 10
1.2.8 Hygiène, sécurité et manipulation des lubrifiants ................................... 11

1.2.9 Principales caractéristiques mesurées sur les huiles en service ................. 11

Chapitre II

2.1 Les techniques d’analyse des huiles ................................................... 18

2.1.1 La sélection des équipements concernés par l’analyse d’huile ................... 18


2.1.2 La sélection des composants et des défaillances ..................................... 18
2.1.3 La connaissance des symptômes .......................................................... 18
2.1.4 La mise en place de la méthode ............................................................ 18
2.1.5 Sélection des moyens de mesure pour analyser l’échantillon prélevé ......... 19
2.1.6 La sélection des moyens de traitement associés aux outils d’acquisition ...... 19

2.2 Différents moyens d’analyse .............................................................. 19

2.2.1 Analyses physico-chimiques ................................................................ 19


2.2.2 Analyses spectrométriques ................................................................. 20
2.2.3 Analyses ferrographiques ................................................................... 20

Conclusion finale .............................................................................................. 22


Introduction Générale

Les machines tournantes occupent une place prépondérante dans l’industrie et sont d’une
utilisation très variée (stations de production d’énergie, stations de pompages, systèmes de
propulsions, machines-outils, automobiles, équipement médicaux, accessoires domestiques
et bien d’autres domaines). La maintenance de ces machines tournantes prend une place
importante dans la politique de management des entreprises, surtout en matière du temps
d’immobilisation. Actuellement et malgré les progrès réalisés dans la conception et la
fabrication de telle machines, les travaux de recherches réalisés visent à développer les outils
indispensables à l’optimisation de leur maintenance.
L’activité de maintenance des machines tournantes fait appel depuis une vingtaine d’années
à des techniques de diagnostic de plus en plus sophistiquées. Plusieurs techniques de
détection de défauts sont aujourd’hui à la disposition des ingénieurs de maintenance. parmi
celles-ci on peut citer la thermographie infrarouge, pour la détection des défauts d’origine
électrique ou mécanique, l’analyse des huiles pour le suivi de dégradation et la contamination
des fluides hydrauliques ainsi que l’évaluation du stade d’usure des pièces mécaniques, la
détection ultrasonore et l’analyse des vibrations mécaniques.

L’analyse vibratoire est une technique très répandue utilisée pour réaliser une surveillance et
un diagnostic fiable et pour détecter l’apparition et l’évolution de la plupart des défauts
mécaniques.

Pour une sûreté de fonctionnement, les machines tournantes doivent être convenablement
lubrifiées, de façon à éviter un contact direct (métal / métal). Le lubrifiant assure un certain
nombre de fonctions dans les systèmes tels que la réduction des frottements, composant de
refroidissement, empêche l'usure et protège les surfaces de la corrosion. Au cours de la durée
du service, les lubrifiants ont tendance à se dégrader, perdre leurs propriétés de lubrification
due à la décomposition chimique et devenir contaminés par les particules provoqués de
l'usure des pièces en contact. L’analyse du lubrifiant constitue un moyen efficace de
surveillance. D’autre part, les avaries à évolution rapide ne peuvent être suivies par analyse
du lubrifiant.
Du point de vue qualité, une lubrification inadaptée ou mauvaise réduit fortement la durée
de vie des parties mobiles dans une machine lubrifiée, Le choix de la qualité du lubrifiant et sa
méthode d’utilisation doivent être particulièrement étudiés.

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Le sujet proposé a pour objectif d'améliorer la disponibilité des machines tournantes lubrifiées
d'une manière au d'autre et de fiabiliser le diagnostic et le suivi de l'évolution de la vibration
des machines tournantes à travers l'intégration des problèmes inverses tels que la
dégradation de la qualité du lubrifiant.
L'intérêt est de séparer la contribution des différentes sources vibratoires liées à la
dégradation plus ou moins importante d'un composant d'une machine tournante lubrifiée, et
ce à partir des mesures vibratoires réalisées dans ce sens. La séparation permettra de suivre
l'évolution de changement d'état et de la qualité du lubrifiant utilisé.
Le premier chapitre est consacré aux machines tournantes lubrifiées. Nous donnerons en
premier lieu des généralités sur le fonctionnement des machines tournantes lubrifiées et une
présentation des plus importants organes. Deuxièmement, nous présentons une étude
focalisée sur les lubrifiants et la lubrification de ces machines.
Le second chapitre présente un bref théorique sur l’analyse vibratoire, et ce pour étudier les
différentes méthodes utilisées lors de la surveillance ainsi qu’un panorama des différents
défauts vibratoires susceptible d’apparaître sur les machines tournantes. Nous présenterons
une analyse du défaut vibratoire lié au lubrifiant (tourbillon d’huile) et quelques autres types
de défauts qui sont causés par les problèmes de lubrification, et enfin une étude des différents
moyens d’analyse du lubrifiant.

Le troisième chapitre est réservé à l’étude expérimentale, décrit en détail les outils utilisés et
la démarche expérimentale suivie pour les essais planifiés, dont le but est d’étudier l’influence
de la qualité des lubrifiants sur l’amplitude de la vibration des machines tournantes. Pour ce
faire nous allons choisir un composant d’une machine tournante qui est un dispositif
d’engrenage lubrifié avec des lubrifiants de différents grades de viscosité et entrainé par le
mandrin d’un tour et ce pour pouvoir varier la vitesse de rotation. Des mesures qui suivent
l’évolution de la vibration seront réalisées. Nous allons montrer et discuter les principaux
résultats obtenus de cette étude.

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Chapitre 1 : Géneralités sur les huiles.
1.1 Généralités :

Le message contenu dans le lubrifiant en service au moment de la vidange se compose de


tout ou partie des informations que l'analyse physico-chimique par ses mesures qualitatives
ou quantitatives va s'efforcer de mettre en évidence.
Ce traitement exploite statistiquement l'ensemble des données recueillies à partir de tous les
échantillons traités dont les valeurs sont stockées dans une base de données remise à jour
quotidiennement.
Pour chaque type de moteurs identiques et fonctionnant dans les mêmes conditions,
l'ensemble des résultats des échantillons traités forme un groupe de référence. Le traitement
statistique consiste à effectuer un diagnostic pour chaque élément mesuré en comparant la
valeur de l'élément contenu dans l'échantillons à la valeur moyenne du même élément
mesuré sur l'ensemble des moteurs constituant le groupe auquel le moteur objet du
prélèvement appartient, en fonction de son identification initiale. Pour chaque élément
mesuré, le résultat de ce calcul est exprimé très simplement sous forme d'une flèche
positionnée sur une zone de couleur exprimant le niveau d'importance de la valeur. Le choix
des couleurs en analogie avec les feux tricolores permettent au lecteur d'évaluer
immédiatement la situation.

VERT valeur mesurée normale .

ORANGE valeur mesurée légèrement supérieure à la valeur normale, déterminée en fonction


du groupe, avec deux niveaux d'anomalie .

ROUGE valeur mesurée anormale avec trois niveaux croissant de gravité.

Le même traitement est effectué pour déterminer le résultat global de l'analyse.


En fonction des résultats et du diagnostic, des spécialistes en moteurs et lubrifiants établissent
un commentaire d'interprétation de l'analyse indiquant, si une anomalie est détectée, ses
causes, ses conséquences, les préconisations d'interventions nécessaires à sa correction.

1.2 La lubrification :
1.2.1 Fonction :
La fonction d'un lubrifiant est de favoriser le mouvement ou le glissement entre deux surfaces
frottantes. D'une manière générale, les lubrifiants :

▪ réduisent les frottements et l'usure.


▪ évitent le grippage.
▪ participent au refroidissement.
▪ évacuent les impuretés (poussières, débris d'usure...).
▪ protègent contre la corrosion.
▪ peuvent avoir une fonction nettoyante (détergente).
▪ participent parfois à l'étanchéité.

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Chacune de ces fonctions peut être plus ou moins développée selon l'application. De tous
les lubrifiants, enrichis ou non, les huiles et les graisses minérales à base de pétrole sont les
plus utilisés. Les produits de synthèse occupent une place grandissante.

1.2.2 Principaux lubrifiant :

LIQUIDES PATEUX SOLIDES

Huiles minérales
- Graphite
- Graisses à base d'huile de
Lubrifiants (parafine, naphte)
pétrole - Bisulfure de molybdène
minéraux obtenues par distillation
- Pâtes lubrifiantes - Biséléniures
du pétrole
- Lanoline - Cires, résines

Huiles synthétiques
Lubrifiants Graisses de synthèse (silicone) - Plastiques fluorés
(polyglycols, esters…)
(PTFE...)
de
obtenues à partir de
synthèse - Polyamides
produits simples issus de
la pétrochimie - Vernis de glissement

Tableau 1.1 : Les différents types de Lubrifiants.

Les graisses sont obtenues par dispersion d'un agent gélifiant dans une huile. L'agent
gélifiant est un savon métallique obtenu par la réaction d'un acide gras ou d'un corps gras sur
une base. Les principaux savons sont à base de calcium, de sodium, d'aluminium ou de lithium.
Des additifs permettent d'améliorer certaines propriétés déjà existantes ou d'octroyer des
propriétés nouvelles à une huile ou une graisse (anti-usure, antioxydants, nettoyants…).

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1.2.3 Principales utilisations :

Branche d'utilisation Application Lubrifiant utilisé Qualités requises

Moteurs à essence Multigrade

Moteurs à Détergent
Huile
combustion interne
Moteurs diesel Antioxydant

Evacuation thermique
Véhicules

Transmissions
Boîtes de vitesses mécaniques Huile Anti-usure
mécaniques

Résistance à la
Transmissions Coupleurs et boîtes de vitesses pression
Huile
hydrocinétiques automatiques
Anti-friction

Circuits Freins, pelleteuses, matériel Résistance à la


Huile
hydrauliques agricole pression

Huile Vitesses rapides

Paliers lisses Divers Charges excessives


Graisse
Vitesses lentes

Températures élevées
Huile
Vitesses élevées
Industrie

Entretien réduit
Roulements Divers
Etanchéité
Graisse
Anticorrosif

Anti-chocs

Graissage par
Huile
Transmission et transformation barbotage
Engrenages
de mouvement
Graisse Petits engrenages

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Multigrade
Circuits Transmission d'efforts
Huile Anticorrosif
hydrauliques importants
Anti-usure

Turbines à vapeur Anticorrosif


Turbines Huile
Turbines à gaz Evacuation thermique

Compression d'air, de gaz Antioxydant


Compresseurs Huile
Frigorifique Fluidité

Anticorrosif

Huile de coupe Fluidité

Evacuation thermique
Usinage Coupe sur machines-outils
Huile soluble
Fluidité
(émulsion à
Evacuation thermique
l'eau)

Transformateurs Isolant électrique


Huile
électriques Evacuation thermique

Tableau 1.2 : Les applications des Lubrifiants dans differentes branches d’utilisation.

1.2.4 Propriétés caractéristiques des huiles :

▪ Couleur : On distingue la couleur par transparence et la couleur par réflexion. C'est


une indication du degré de raffinage et de pureté.

▪ Masse volumique : Pour un liquide, c'est la masse de l'unité de volume à une


température donnée (15°C) en kg/m3 ou en kg/dm3.

▪ Viscosité : Plus une huile est épaisse, plus sa viscosité est élevée. La fluidité est la
propriété inverse de la viscosité. La viscosité de la majorité des fluides diminue quand
la température augmente. On définit deux types de viscosité définies ci-après.

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▪ Viscosité cinématique n : Déterminée en mesurant, à une température donnée, la
durée de l'écoulement d'un volume connu de liquide à travers un appareil comportant
un orifice ou un tube calibré.
▪ Unités : m² / s : Stoke (St) ou centistoke (cSt); 10 000 St = 1 m² / s et 1 cSt = 1mm² / s.

▪ Viscosité dynamique m : Produit de la viscosité cinématique par la masse volumique


du fluide r : m = r  n .
▪ Unités : Pa s (Pascal seconde) ou N s / m²; poise (P) et centipoise.
▪ 1 poise = 1 P = 0,1 pa s; 1000 centipoise = 1000 cP = 1 Pa s.

▪ Indice de viscosité (VI ou IV) : Caractérise la variation de la viscosité en fonction de la


température. Un IV de 100 indique une très faible variation de la viscosité, un IV de 0
une très grande variation.

▪ Point d'écoulement : Température minimale à partir de laquelle une huile cesse de


couler après avoir été chauffée puis refroidie dans des conditions bien précises (début
de cristallisation ou de solidification).

▪ Onctuosité : Caractérise l'aptitude d'une huile à adhérer aux surfaces sous forme d'une
fine couche.

▪ Point d'éclair ou point de feu : Température à partir de laquelle s'enflamment les


vapeurs, émises par une huile. Si l'inflammation n'est pas suivie par la combustion de
la masse de l'huile, on parle de point d'éclair. Dans l'autre cas il s'agit du point de feu.

▪ Autres propriétés : Résistance à l'oxydation, à la corrosion, indice d'acide, teneur en


cendre, en eau…

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1.2.5 Caractéristiques des graisses :

▪ Consistance : C'est la résistance de la graisse à la déformation caractérisée par la


mesure de la pénétration d'un cône de forme et de poids déterminés à 25 °C et
pendant un temps fixe.

▪ Point de goutte : Température à laquelle une graisse commence à s'écouler.

▪ Stabilité physique : Capacité à ne pas laisser exsuder une trop grande quantité d'huile.

▪ Stabilité chimique : Conservation des qualités en service.

▪ Stabilité mécanique : Conservation de la structure et de la consistance, il ne doit pas


y avoir séparation de l'huile et du savon.

▪ Résistance à la charge : Le coussin élastique et lubrifiant formé par la graisse ne doit


pas être écrasé par les hautes pressions.

▪ Résistance à l'eau : Un des rôles de la graisse est de protéger les organes qu'elle
lubrifie contre la corrosion due à la présence d'humidité ou d'eau.

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1.2.6 Régimes de lubrification :

Un lubrifiant entre deux surfaces de frottement peut engendrer différents régimes de


lubrification.

▪ Régime hydrodynamique ou visqueux : Cas où les surfaces en mouvement sont


totalement séparées par un film lubrifiant d'épaisseur suffisante, substituant au
frottement des surfaces, le frottement des couches de lubrifiant les unes sur les autres.

▪ Régime élasto-hydrodynamique : Les engrenages ou les roulements produisent la


formation d'un film relativement mince. Ceci est dû à la pression sur le lubrifiant et aux
déformations élastiques des surfaces.

▪ Régime onctueux ou limite : Lorsque les surfaces en mouvement ne sont séparées que
par un film lubrifiant de quelques molécules d'épaisseur, la lubrification est dite en
régime onctueux ou limite. C'est ce qui se produit quand les pressions entre les
surfaces sont élevées et les vitesses de déplacement lentes.

▪ Régime hydrostatique : En régime onctueux, si les pressions deviennent extrêmement


élevées, certaines aspérités importantes traversent le film mince. Pour l'éviter, on a
recours à une source de pression extérieure qui crée un film lubrifiant complet.

1.2.7 Principales classifications

▪ Classification ISO :
o Elle classe les huiles à partir de leur viscosité.
o Désignation : lettre ISO VG suivi du nombre précisant la viscosité cinématique à 40 °C
en centistoke.
o Une huile classée C ISO VG 15 a pour limites de viscosité 13,5 et 16,5 cSt. 15 cSt
représente la viscosité moyenne la plus probable. La lettre C indique qu'elle est
employée pour les engrenages.

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▪ Classification SAE :
o Principalement utilisée pour l'automobile et les véhicules industriels (moteurs et
transmissions). Elle classe aussi les huiles selon leur viscosité, mais définit des tranches
ou des intervalles continus de viscosité avec minimum et maximum.
o La classification SAE 20, SAE 30… utilise la viscosité des huiles à 100 °C (huiles dites
pour hautes températures).
o La classification SAE 0 W, SAE 5 W… utilise la viscosité des huiles à – 18 °C (huiles dites
pour basses températures ou hiver, W : winter).
o Les huiles multigrades présentent deux viscosités caractéristiques. L'huile SAE 10 W 40
a la même viscosité qu'une huile SAE 40 à 100 °C et la même viscosité qu'une huile SAE
10 W à – 18 °C.

▪ Autres classifications :
o Elles sont nombreuses et utilisent des désignations et des symboles.
o Exemples : huile pour circuit hydraulique, pour engrenages industriels, pour paliers,
pour matériels électriques…

1.2.8 Hygiène, sécurité et manipulation des lubrifiants :


Dans des conditions normales d'utilisation, les lubrifiants ne présentent pas de risques
particuliers. Cependant, dans le cas d'une mauvaise manipulation ou d'accidents, des dangers
pour la santé peuvent survenir.
Les yeux et les mains sont les principales zones de contact avec les huiles et les graisses.
Quelques procédés peuvent aussi générer des brouillards d'huile qui pénètrent dans les voies
respiratoires.
1.2.9 Principales caractéristiques mesurées sur les huiles en service :

Introduction :

L'altération des qualités lubrifiantes d'une huile est principalement due à deux facteurs :

▪ la dégradation, altération physico-chimique de l'huile.


▪ la contamination, présence physique de particules dans l'huile.

Les analyses visuelles et physico-chimiques de l'huile permettent d'en détecter les


différentes altérations. Le couplage de plusieurs essais est souvent nécessaire pour un
diagnostic complet.

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Aspect :

L'aspect d'une huile (transparence, couleur, dépôts, odeur) peut renseigner sur une
altération réduisant son pouvoir lubrifiant ainsi que sur une contamination, soit par un fluide,
soit par des particules solides. Ces constatations doivent inciter à rechercher les causes de ces
pollutions.

Caractéristique Hypothèse Conseil de maintenance

Aspect trouble mélange

eau Vérifier les possibilités d'introduction


d'autres fluides ou d'eau.
Aspect laiteux eau
Vérifier les erreurs de fluides
désaération

Aspect brun-roux oxydation Examiner les points chauds du circuit

Tableau 1.3 : Les différents aspects des Huiles.

▪ Teneur en eau :
L'eau est un très mauvais lubrifiant en milieu métallique. La présence d'eau dans une
huile peut avoir des conséquences graves : vieillissement prématuré de l'huile,
formation d'émulsion, baisse des qualités lubrifiantes, corrosion des pièces
métalliques.
Les possibilités d'entrée d'eau dans un circuit sont nombreuses : fuite de réfrigérant,
passage de vapeur dans une huile de turbine, passage de fluide de coupe aqueux dans
une huile de graissage de machine-outil…

Teneur en eau
Application
maximale

Fluide hydraulique minéral, huile


0,2 %
turbine

Huiles mouvements, réducteurs 0,5 %

Huiles pour compresseurs


100 ppm = 0,01 %
frigorifiques

Huiles isolantes 30 ppm = 0,003 %

Huiles de trempe 0,02 %

Tableau 1.4 : La teneur des Lubrifiant en eau.

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▪ Dosage d'eau par dégagement d'hydrogène :
Cette méthode est fondée sur la mesure du volume d'hydrogène résultant de l'action
de l'eau contenue dans l'huile analysée sur un excès d'hydrure de calcium.

▪ Dosage d'eau par coulométrie :


Pour les très faibles teneurs en eau, on mesure la quantité de courant électrique
proportionnelle à la quantité d'eau contenue dans la prise d'essai. Elle est sensible à 5
ppm d'eau (5 / 1 000 000 = 0,0005 %).

Point d'éclair :

Le point d'éclair d'une huile est la température minimale d'inflammation des vapeurs
émises en présence d'une flamme (NF T60-103). L'intérêt essentiel de sa connaissance
renseigne sur un éventuel risque d'incendie et sur la présence d'échauffements
anormalement élevés sur le circuit d'huile. L'abaissement de ce point peut résulter d'une
dégradation en service (cracking), ou d'une pollution par un liquide volatil ou un gaz.

Viscosité et indice de viscosité :

La viscosité d'un lubrifiant est une caractéristique très importante car, outre l'importance
qu'elle revêt au moment de la préconisation, elle fournit de précieux renseignements. Une
variation de la viscosité en service, par rapport à la viscosité de l'huile neuve, traduit
généralement une transformation physico-chimique due à l'usage plus ou moins normal
(oxydation, nitratation, cracking, cisaillement). Cependant, une baisse de la viscosité peut
provenir d'une dilution par un liquide plus fluide.
L'indice de viscosité est un nombre caractérisant la variation de viscosité en fonction de la
température.

13
Valeur de la
Indice d'acide Point d'éclair Origine
viscosité

Trop élevée (> 15


Normal Mélange de grades
%)

Oxydation,
Elevé
échauffement

Pollution acide

Trop basse (< 15 %) Trop bas (< 20 °C) Cracking éventuel

Pollution ou
Normal
mélanges

Tableau 1.5 : Indices de viscosité des Lubrifiants.

Indice d'acide :

C'est la masse de potasse, en milligramme, nécessaire pour neutraliser les acides présents
dans un gramme d'huile (NF T60-l12). Son suivi régulier renseigne sur le vieillissement d'une
huile en service. Une augmentation de l'indice d'acidité traduit généralement une usure de
l'huile par oxydation. C'est un élément de décision de remplacement.

▪ Colorimétrie :
La mesure est effectuée par des indicateurs colorés sur bande de papier.

▪ ASTM D 664 :
Méthode potentiométrique faisant appel à l'utilisation d'un pHmètre.

Méthodes de séparation des particules :

▪ Mesure de la pollution :
Gravimétrie qui permet de déterminer la teneur en impuretés solides d'une huile par
filtration sur des membranes ayant un pouvoir d'arrêt absolu déterminé (0,8
micromètre en général).

▪ Centrifugation :
Méthode intéressante pour chiffrer globalement le volume d'eau et de sédiments
métalliques ou non, contenus dans un échantillon d'huile.

14
Ferrographie :

La ferrographie étudie uniquement les particules magnétisables présentes dans l'huile. Elle
les classe par dimension et par susceptibilité magnétique. On détermine l'état de santé d'une
machine en évaluant la concentration totale en particules d'usure et en examinant la
proportion de grandes particules ferromagnétiques.

▪ Ferrographie à lecture directe :


Elle est basée sur l'extraction des particules contaminantes magnétisables contenues
dans le lubrifiant, à l'aide d'un champ magnétique. Les particules ferromagnétiques
supérieures à 0,1 m forment un dépôt après avoir parcouru quelques millimètres au
travers du champ magnétique alors que les particules non ferromagnétiques sont
fixées à distance. La dimension de ces particules ferromagnétiques décroît avec le
chemin parcouru.

▪ Ferrographie analytique :
Elle est utilisée pour effectuer une analyse approfondie des particules comprises entre
1 et 250 m, lorsque la ferrographie à lecture directe indique une usure importante.
La ferrographie analytique permet de réaliser un ferrogramme sur une plaque de verre
sur laquelle sont déposés les contaminants métalliques en fonction de leur dimension.
On étudie alors à l'aide d'un microscope bi-chromatique la forme et la couleur des
particules déposées, afin de les identifier. On peut en outre, grâce à la lumière
polarisée, distinguer au cours de l'examen optique, les particules cristallines d'une
part, et les substances amorphes d'autre part.

Spectrométrie d'émission :

Elle permet de déterminer de manière rapide, par comparaison avec des étalons de
référence, la concentration des différents éléments, métalliques ou non, présents dans le
fluide, soit sous forme d'additifs, soit sous forme de contaminants, soit enfin sous forme de
particules d'usure. Les six principaux métaux couramment représentatifs de l'usure sont :
l'étain (Sn), le plomb (Pb), le fer (Fe), le chrome (Cr), l'aluminium (Al) et le cuivre (Cu). Les
éléments d'addition de l'huile contiennent les éléments chimiques suivants : le phosphore (P),
le calcium (Ca), le magnésium (Mg) et le zinc (Zn). Le silicium (Si) est habituellement
représentatif d'une pollution par des poussières mais peut aussi provenir de silicones utilisés
comme additifs antimousse.

▪ Spectrométrie d'émission avec torche à plasma :


Un courant d'argon circule dans un tube de quartz où il est porté à très haute
température (de l'ordre de 10000°K par décharge électromagnétique. A cette
température élevée, les chocs violents entre atomes provoquent l'arrachement
d'électrons et on obtient un mélange d'atomes, d'électrons libres, d'ions positifs, de
particules excitées. Ce plasma d'argon émet de la lumière et prend l'allure d'une
troche. Une solution de concentration connue de l'huile d'essai est nébulisée dans un

15
autre courant d'argon et amenée régulièrement dans ce plasma qui va la porter à une
température du même ordre. Le polychromateur isole chacun des rayonnements émis
par les différents éléments chimiques présents puis un photomultiplicateur convertit
la lumière reçue en courant électrique. On détermine ensuite la teneur des éléments
chimiques en mesurant les intensités électriques produites.

16
Chapitre 2 : l’Utilisation des huiles dans le Monde
industriel.
2.1 Les techniques d’analyse des huiles :

D’une manière générale, tous les mécanismes lubrifiés, à la condition que le graissage ne se
fasse à fond perdu, sont susceptibles d’être surveillés dans leur fonctionnement par analyse
de leur lubrifiant en service. Les résultats permettent de déceler des anomalies
caractéristiques telles que :

▪ La contamination par des particules internes à l’équipement .


▪ L’évolution par comparaison des résultats obtenus à chaque analyse .
▪ Le type d’usure .
▪ La pollution par des agents extérieurs .

2.1.1 La sélection des équipements concernés par l’analyse d’huile :

▪ Les transports des personnes, des marchandises et ferroviaire .


▪ Les industries (moteurs ,réducteurs, les compresseurs, les systèmes
hydrauliques).
▪ Le matériel agricole.
▪ La marine, l’aviation…etc.

2.1.2 La sélection des composants et des défaillances :

▪ Sur moteur thermique : problèmes d'étanchéité de la filtration d'air,


infiltration de liquide de refroidissement ...
▪ Sur multiplicateurs, réducteurs et engrenages : mauvais état d'un
roulement ou d'un palier, transmission défectueuse (engrenages
endommagés) ...
▪ Sur les systèmes hydrauliques : pollution interne telle que la cavitation,
défaut d’étanchéité, défaut de filtration ...

2.1.3 La connaissance des symptômes :

De dégradation et de contamination des lubrifiants annonce l’altération des


caractéristiques physiques des huiles (performances en tant que lubrifiant).

2.1.4 La mise en place de la méthode :


Sur site industriel :

▪ Par prélèvement d’échantillons et examens visuels (transparence, couleur, dépôts) des


lubrifiants en service.

▪ Par un suivi continu de l’évolution des paramètres techniques tels que les schémas,
température, débit, pression de fonctionnement et les historiques des vidanges et
appoints d’huile, des opérations en maintenance corrective et des anomalies de
fonctionnement pour chaque machine.

18
En laboratoire :

▪ Par analyses physico-chimiques évaluant la qualité lubrifiante de l’huile, par la


détermination de la teneur en produits d’usure, par examen microscopique et comptage
de particules en suspension dans l‘huile. L’interprétation de certains résultats de mesure
est souvent délicate notamment parce que l’évolution, jugée anormale, d’un élément
de l’analyse peut avoir plusieurs causes, mais, grâce à une meilleure connaissance des
phénomènes d’usure et de dégradation des matériaux ainsi qu’au développement de
nouvelles technologies assistées de l’aide apportée par l’informatique, la maintenance
conditionnelle par l’analyse des huiles représentera un outil de progrès à la disposition
des responsables de service maintenance.

2.1.5 La sélection des moyens de mesure qui permettent d’analyser l’échantillon


prélevé :
▪ les moyens d’échantillonnage : le pistolet vampire (pompe), la seringue, la
vidange
▪ l’instrumentation associée : le viscosimètre de type Houillon, l’aquatest, la
chromatographie en phase gazeuse, la méthode Karl Fisher, la mesure du point
éclair en vase clos, l’analyseur photométrique de la tache, le spectromètre à
absorption infra-rouge ou d’émission à torche à plasma, le magnétiseur de
particules, le compteur de particules .

2.1.6 La sélection des moyens de traitement associés aux outils d’acquisition :

Plusieurs modes opératoires peuvent être appliqués à un même échantillon ; d’une


part pour analyser différents paramètres caractéristiques de l’huile, d’autre part pour
établir un diagnostic objectif de plusieurs techniques concordant sur la même
analyse. Aussi, cette sélection dépend de la requête émise par le service qui fait appel
à l’analyse des huiles (politique de maintenance liée à l’équipement concerné). Une
forte expérience, un travail de participation, sont des atouts qui permettent de
définir les actions à entreprendre. Des plans d’analyses sont préétablis par les
laboratoires ( plan d’analyse moteur, engrenages sous carters, etc…) .

2.2 Différents moyens d’analyse :

2.2.1 Analyses physico-chimiques :

▪ La viscosité : est essentielle puisqu’en comparaison avec celle du lubrifiant


usagé permet de vérifier ses propriétés d’écoulement mais aussi son éventuel
dilution par du carburant. Selon la norme NF T 60-100, il faut mesurer le temps
d’écoulement d’une quantité de lubrifiant à travers un capillaire pourvu de deux
repères déterminant une constante et ce, à une température donnée.

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▪ L’indice de viscosité : caractérise le comportement de la viscosité en fonction
de la température. Pour analyser l’huile donnée, on choisi deux huiles de référence,
une huile 0 et une huile 100 ayant même viscosité à 100°C que l’huile à caractériser
puis on compare leur viscosité cinématique à 40°C.

▪ Recherche et dosage de l’eau : par Aquatest ou par la méthode du réactif Karl


Fischer selon la norme ASTM D-1744-64 ou par chromatographie en phase gazeuse
(CPG), permettront de déterminer de la teneur en eau (pourcentage d’eau) contenu
dans un volume donné d’huile en service.

▪ Mesure du point éclair : en vase clos selon la norme NF T 60-118 à l’aide de


l’appareil Pensky Martens, permet d’estimer le niveau de dilution par le combustible
d’un lubrifiant usagé.

▪ Essai à la tache : permet l’analyse photométrique de la tâche en évaluant le


pouvoir dispersant résiduel (mérite dispersif) d’une huile usagée et la concentration
des résidus insolubles de la combustion, et en évaluant le démérite pondéré (DP) de
la tâche d’huile, notion représentant une combinaison du manque de dispersion de
l’huile et la pollution par des produits insolubles.

▪ Indice d’Acide Total (T.A.N.) : est utilisé pour des lubrifiants dont le temps de
service est élevé et permet de vérifier le niveau d’acidité du lubrifiant, de déterminer
l’oxydation de l’huile, la présence de contaminants et la dépréciation des additifs. Il
est mesuré suivant les normes : NF T 60-112 et ASTM D664. Dans le cas où l’acidité
deviendrait trop importante et donc corrosive, l’indice d’acidité total devient un
déclencheur de vidange.

▪ Indice de Base Total (T.B.N.) : permet de vérifier la réserve d’alcalinité de


l’huile selon norme ASTMD 2896. Ce contrôle permet d’apprécier la faculté du
produit à rester en service et de vérifier l’aptitude du lubrifiant à neutraliser l’acidité
contenue dans l’huile devenant corrosif pour les éléments métalliques de l’organe
lubrifié.

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2.2.2 Analyses spectrométriques :

▪ Analyse spectrométrique à émission optique : permet de déterminer de


manière rapide les concentrations, exprimées en ppm (particules par million) en
masse, des différents éléments présents dans les huiles, soit sous forme d’additifs
tels que le calcium (Ca) ou le Magnésium (Mg) ; sous forme de particules d’usure
métalliques comme le fer (Fe), le nickel (Ni), le chrome (Cr), l’étain (Sn), le cuivre (Cu)
ou l’aluminium (Al), ou des contaminants solide divers (poussières atmosphériques,
silicone, etc.).
▪ Analyse spectrométrique à absorption : sert à déterminer la structure
chimique générale d’un corps ou d’un mélange de corps ainsi que la concentration
dans le mélange des composés à l’aide d’un rayonnement infra-rouge. La
spectrométrie d’absorption permet d’identifier la nature des hydrocarbure de l’huile
de base, la nature des additifs et de suivre leur état par une analyse différentielle «
huile neuve / huile en service ».

2.2.3 Analyses ferrographiques

▪ Analyse ferrographique quantitative (ou à lecture directe) : permet de


déterminer des quantités relatives de petites et grosses particules ferreuses pour
indiquer tout changement dans le taux et la sévérité de l'usure dans les
roulements à éléments rotatifs et les réducteurs à engrenages.
▪ Analyse ferrographique analytique : procédure de diagnostic très avancé
pour détecter les grosses particules jusqu'à 100 microns. L'examen microscopique
des particules d'usure, des contaminants et des produits de dégradation par
oxydation en suspension dans un échantillon représentatif d'huile usée, informe
sur l'évolution du mode d'usure en place. Elle est utilisée pour effectuer une étude
approfondie des particules contaminantes lorsque la ferrographie à lecture directe
indique une usure importante ou anormale. Également utilisée pour les systèmes
hydrauliques complexes.

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Conclusion finale :

L’objectif principal du travail présenté dans ce mémoire est de mieux comprendre le


phénomène de la lubrification, souligner l’importance des lubrifiants dans le fonctionnement
des organes des machines tournantes et le choix de la qualité de ces derniers d’une part.

La première partie de notre travail a permet de bien comprendre le rôle des lubrifiants et leurs
propriétés dont la viscosité est la plus importante. La température, la pression et le taux de
cisaillement sont les principaux facteurs qui influent sur la viscosité au cours du
fonctionnement.

La viscosité varie avec la température, une huile trop visqueuse à des basses températures
peut nuire les pièces à lubrifier, de ce fait, une huile doit être d'une part suffisamment fluide
pour assurer une bonne lubrification des pièces et empêcher l'usure de celles-ci et d'autre
part, elle doit être suffisamment épaisse afin d’assurer une bonne séparation des pièces en
mouvement quand cette dernière atteint des températures importantes.

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Référence bibliographiques :
[1] : Anonyme, Bilan annuel du traitement du pétrole brute : Département Commercial.

[2] : Fiche technique de complexe.

[3] : Anonyme, Raffinage du pétrole from .internet.

[4] : A.SCHILLING.- [Les huiles pour moteurs et graissage des moteurs.1975].

[5] : Technique de l’ingénieur (Caractéristique des produits pétroliers).

[6] : J-P Wauquier Tome1, Chapitre6 : FOSTER WHEELER FRANCAISPROCESS DEPARTEMENT.

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