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WILAYA D’ALGER
REGLEMENT
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PLAN DE SAUVEGARDE ET DE MISE EN VALEUR DU SECTEUR SAUVEGARDÉ DE
LA CASBAH D’ALGER
REGLEMENT
SOMMAIRE
1
Section 2
Prescriptions et servitudes définies pour le Sous-secteur 2 [USS 2]
correspondant à la zone homogène du « tissu colonial »
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Section 4
Prescriptions et servitudes définies pour le Sous-secteur 4 [USS 4]
correspondant à la zone homogène de la « Jetée kheireddine »
ANNEXES
3
REGLEMENT DU PLAN PERMANENT DE SAUVEGARDE ET DE MISE EN VALEUR DU
SECTEUR SAUVEGARDE DE LA CASBAH D’ALGER
4
• de la déclaration et/ou de l’autorisation des travaux non soumis à
permis de construire, notamment les travaux :
• de destruction, comblement, foudroiement des caves, Djebs, puits
et autres cavités souterraines.
• de modifications intérieures concernant les planchers, escaliers,
rampes, cloisonnement et éléments de décors anciens tels que
cheminées, lambris, plafonds peints, carrelages et dallages, bas-
reliefs, voûtes de caves.
• d’installation extérieure des réseaux d’alimentation en énergie et
télécommunication non enterrés.
• des revêtements de sol des espaces libres publics et privés,
d’installations d’abris fixes ou mobiles, d’éclairage et de mobilier
urbain, y compris la signalisation urbaine.
• de coupes et abattages d’arbres de haute tige.
• du permis de démolir, dans les conditions et formes prévues pour le
permis de démolir ; en particulier, la démolition des immeubles
portés aux documents graphiques comme étant à démolir,
lorsqu’elle ne relève pas de la décision expresse de l’autorité
compétente, est subordonnée à l’obtention préalable du permis de
démolir.
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• Pour les travaux d’aménagement modifiant le volume du bâtiment
existant : des coupes du bâtiment existant et du projet ainsi que les
photographies de la toiture ou de la terrasse existantes sous des
angles de vue permettant une bonne vision de la forme et de
matériaux actuels.
• Pour la modification de devantures existantes ou la création de
nouvelle devantures : en plus des photographies montrant
l’ensemble de la façade de l’immeuble dans laquelle elle s’insère, un
relevé de l’ensemble de la façade du ou des bâtiments(s)
concerné(s) par les transformations rendant compte, s’il en existe,
des inscriptions, enseignes et ouvertures des baies des étages et
une coupe montrant les sailles sur la façade des modénatures
(moulures, appuis de baies, enseignes).
• Pour les enseignes : les indications précisant le volume,
l’implantation et le dessin de l’enseigne sur l’ensemble de la façade
concernée, accompagnés d’échantillons des matériaux et des
couleurs proposés.
• Pour les curetages des cours et courettes et l’aménagement des
espaces libres: l’indication des dispositifs d’aménagement, de
soutènement, les matériaux de revêtement de sol, l’implantation
projetée pour les végétaux.
• Pour les intérieurs : l’indication sur les documents graphiques des
éléments patrimoniaux d’architecture et de décor et les
photographies correspondantes.
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protection du patrimoine, appellent la consultation, pour avis, du
Centre National de Recherche en Archéologie:
▪ pour tous les projets soumis à permis de construire, de lotir et de
démolir et travaux divers ayant une incidence sur le sous –sol
supérieure à 100m2.
▪ pour tous les projets de démolition, de restauration, de
transformation, qui par leur localisation ou leur nature peuvent
compromettre la conservation ou la mise en valeur de vestiges
potentiellement enfouis à l'occasion des dits travaux.
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Article 5. Affectation et subdivision du secteur sauvegardé en sous-
Secteurs SS
5.1 Sous-secteurs à règlement spécifique
Le territoire de la Casbah d’Alger, auquel s’appliquent les dispositions du titre II
du présent règlement, forme une seule zone désignée USS (rappelant qu’il s’agit
de la zone urbaine classée Secteur Sauvegardé). A l’intérieur de cette zone se
distinguent 04 sous-secteurs réglementaires (USS 1, USS 2, USS 3, USS 4), dont
les limites sont figurées au document graphique du PPSMVSS par un trait rouge
intercalé par des carrées et à l’intérieur desquelles s’appliquent certaines règles
spécifiques, en plus ou à la place de celles du Secteur Sauvegardé (USS).
▪ Le Sous-secteur 1 recouvre la partie du territoire située au centre,
entre le rue Mohamed AZZOUZI au Nord et la rue Maohamed
BENGUENIF au Sud et englobe les quartiers Mer rouge ,Amar Ali
et Sidi Ramdane. Caractérisé par des typologies habitatives
variant entre la maison à patio, la maison à chebbek et celle aloui,
il correspond à la partie de la Casbah où les constructions
traditionnelles sont restées à leur état originel, n’ayant subi
aucune ou très peu de transformations.
▪ Le Sous-secteur 2 recouvre la partie périphérique ceinturant le
secteur sauvegardé (voir plan graphique) située , entre les rue
Debih Cherif et la rue Boualem BENGANA ainsi que la rampe
Louni Arezki ,constitué des quartiers périphériques de la Casbah
d’Alger, caractérisé par une typologie habitative composée
essentiellement d’immeubles de rapport, et dont la partie basse de
la Casbah , les immeubles d’architecture coloniale se sont
conformés avec les premiers tracés de rectification urbaine
imposée par l’administration coloniale dans la partie basse de la
Casbah d’Alger, après les opérations de démolition et de
transformations urbaines imposées après 1832.
▪ Le Sous-secteur 3 recouvre la partie du territoire située à l’Est du
sous secteur 1, entre les rues Bab El Oued – Bab Azzoun et se
déploie dans les quartiers périphériques de Amar el Kama, Souk el
Djemaa et Lalahoum. Ce secteur est caractérisé par une typologie
habitative constituée d’habitations traditionnelles largement
remaniées et transformées.
▪ Le Sous-secteur 4 recouvre la partie du territoire située à l’Est, qui
constitue l’unité de la jetée Kheireddine
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relèvent de la compétence du ministre chargé de la Culture qui fixe les règles de
restauration, de transformation les concernant.
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▪ Le remplacement des immeubles ou parties d'immeuble non protégés
par un espace libre (démolition non accompagnée de reconstruction) ne
peut être autorisé que s'il s'agit de constructions annexes accolées à
une construction principale ou isolées se trouvant en aval de l’îlot et ne
constituant pas un appui à d’autres constructions : l'espace libre de
remplacement est alors assorti de prescriptions particulières.
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En cas de difficulté d’interprétation de la portée exacte des dispositions
contenues dans le Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur, le Directeur de la
Culture de la Wilaya d’Alger est consulté, en concertation avec les Présidents
d’APC territorialement concernés.
Article 7. Définitions
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7.4 Intervention de Réhabilitation
Les interventions de réhabilitation représentent un ensemble de travaux qui
n’affectent que partiellement les caractéristiques formelles, structurelles et
d’usage d’un bâtiment, en consacrant des actions d’amélioration des conditions
de son utilisation ou de réutilisation.
A l’échelle urbaine et lorsque celles-ci affectent les caractéristiques structurelles
des bâtiments par la démolition (totale ou partielle) de parties entières et leur
reprise avec de nouveaux matériaux et techniques, ainsi que par des
modifications fondamentales d’usage, les travaux suscités se formalisent dans ce
qui est nommé comme restructuration urbaine, qui consiste donc en une
transformation profonde d’une partie du tissu présentant un état d’insalubrité et
de vétusté très avancé et constituant une discontinuité avec l’environnement
immédiat
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• Emprise au sol
L’emprise au sol est la projection verticale du volume hors oeuvre des
bâtiments sur le sol à l'exclusion des saillies autorisées (balcons,
corniches, etc.).
• Les voies
Les espaces réservés à la circulation des piétons ou des véhicules de
transports ne sont qualifiés de "voies" que lorsque leur largeur en tout
point est supérieure à 2 m.
• Distance de vue
La distance de vue est la distance, non interrompue par un obstacle
opaque, séparant tout point de la partie vitrée d'une fenêtre d'une
pièce d'habitation ou d'activités, de tout point d'une fenêtre d'une
construction faisant face à la construction projetée.
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REGLEMENT DU PLAN PERMANENT DE SAUVEGARDE ET DE MISE EN VALEUR DU
SECTEUR SAUVEGARDE DE LA CASBAH D’ALGER
Section 1
Prescriptions et servitudes définies pour le Sous-secteur 1 [USS 1]
correspondant à la zone homogène du « tissu traditionnel »
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du terrassement nécessité par la mise en valeur patrimoniale
(architecturale, urbaine ou paysagère);
▪ Les établissements industriels et leurs dépendances.
▪ Les dépôts et stockage de déchets (et ferrailles) nuisibles à l’hygiène
et au respect des qualités environnementales du site historique.
▪ Les garages d’entretien des véhicules
▪ Les constructions provisoires, à l'exclusion des baraques temporaires
de chantier.
▪ Tous travaux de démolition sur les immeubles, parties d’immeubles
ou éléments d'architecture protégés à l'article 5.2 du titre I du
présent règlement [y compris les éléments architectoniques et de
décor intérieur, notamment], à l'exception de ceux destinés à mettre
en valeur leur architecture originelle.
▪ La transformation des étages à usage d’habitation des immeubles
existants comportant une activité de commerce au rez-de-chaussée, à
des fins d'entrepôt de marchandises, ateliers ou comme surfaces de
vente complémentaire.
▪ Toute construction, dans les espaces soumis à protections ou à
prescriptions particulières à l'exception :
▪ en sous-sol, de constructions enterrées telles que annexes
techniques.
▪ dans les espaces publics ou privés, s'il s'agit de la restitution
de parties anciennes, démolies, d'édifices dont les traces
archéologiques in situ ou apparaissant dans les documents
historiquement attestés, apportent la preuve de l'intérêt
patrimonial du bâtiment disparu.
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1.3.2 Desserte par les réseaux
Eau potable
Toute construction neuve ou toute installation dans une construction existante
qui requiert l’eau potable, doit être raccordée au réseau public de distribution
d’eau potable, selon un branchement de caractéristiques suffisantes.
Assainissement
Toute construction neuve ou toute installation nouvelle dans une construction
existante doit être raccordée par des canalisations souterraines au réseau public
d'assainissement collectif. Les eaux pluviales doivent être évacuées
conformément au règlement sanitaire, soit vers le collecteur existant, soit par
tout autre moyen à déterminer avec les services techniques des APC, en
concertation avec le Directeur de la Culture de la Wilaya d’Alger, préalablement à
tout projet. Les chutes d’eau vanne et eaux usées sont interdites en façade.
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autorisation du Directeur de la Culture de la Wilaya d’Alger, en concertation avec
les Présidents des APC territorialement concernés.
Le regroupement de plusieurs parcelles vides pour être construites, lorsque leur
nature juridique le permet, n’est toléré que s’il produit une architecture
compatible avec les caractères structurels de l’architecture préexistante, dans le
respect de ses valeurs patrimoniales et paysagères.
Article USS 1.5 Implantation des constructions par rapport aux parcours
et emprises publiques
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Article USS 1.7 Espaces libres
Espaces urbains
Sont considérés comme espaces urbains les espaces extérieurs d’usage
public tels que les rues et ruelles (appartenant au système hiérarchisé des
parcours) ainsi que les parcelles vides dont l’aménagement est autorisé
comme placettes et aires de jeu [article USS 1.4]
Revêtements de sol
- Les espaces méritant un réaménagement (parcelles vides réaffectées
comme placette ou aires de jeu) feront l'objet d'une étude particulière du
revêtement de sol (nature du matériau, dessin et mise en oeuvre ainsi
que des types et de l'implantation des éléments de mobilier urbain) sur
l'ensemble de l’espace.
- Le revêtement des voies à usage piétonnier est exécuté avec des
matériaux de forme géométrique simple se rapprochant des modules et
couleurs des pavés existants et conservés.
Sont Interdits:
▪ Les architectures dont la typologie est étrangère à la zone et
incompatible avec son homogénéité.
▪ Les imitations de matériaux tels que simulation de parements de
briques, simulation de parements de pierres, fausses tuiles, pierres en
plaques agrafées de trop fine épaisseur.
▪ L'emploi à nu en parement extérieur de matériaux fabriqués en vue
d'être recouverts d'un enduit ou d'un parement, tels que les briques
creuses, carreaux de plâtre, agglomérés.
▪ Les matériaux pour constructions précaires notamment fibrociment,
tôle ondulée, les bardages et les panneaux de type industrialisées.
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1.8.2 Règles relatives à l'entretien et la restauration des bâtiments
existants protégés ou conservés
Les bâtiments traditionnels (et plus généralement tous les bâtiments anciens)
doivent être dégagés des adjonctions et surélévations (telles que : constructions
adventices, hangars, conduits et canalisations parasites, tubes et câbles aériens,
installations diverses : climatiseurs, ventouses, antennes anciennes, enseignes et
leurs supports), sauf si certaines de ces constructions possèdent un intérêt
historique, archéologique ou architectural intrinsèque.
Lors des ravalements et remise en état, les éléments de décor doivent être
conservés et restitués. Le nettoyage des façades d'immeubles et détails
architecturaux n'est autorisé qu'à l'aide des seuls moyens garantissant le
maintient des éléments de décor: tout procédé chimique ou mécanique tendant à
attaquer la surface des matériaux est proscrit. Tous les éléments surajoutés
doivent être supprimés. Les anciens dispositifs obsolètes, disposés en toiture ou
en façades sont systématiquement déposés.
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1.8.2.2 Toitures-terrasses
Les toitures-terrasses sont restaurées en restituant leurs dispositions de l'époque
de restauration retenue comme étant la plus significative. Elles doivent conserver
et recouvrer leurs formes et matériaux d'origine. Le remplacement de toitures –
terrasses traditionnelles existantes par des toitures en pente est interdit.
Pour ce qui est des éléments complémentaires de toitures, à l’image des souches
de cheminées et de ventilation, les souches anciennes ne peuvent être
supprimées. Elles sont soigneusement restaurées à l'identique.
Enduits
Les enduits ciment, les crépis modernes, les enduits dits plastiques, passés au
rouleau ou raclés et les bardages (en matériaux modernes ou précaires) sont
interdits. Les enduits sont exécutés en mortier de chaux et sable ou à l’argile.
Tous les types d’enduits ne présentant pas une surface plane sont interdits.
Ouvertures et menuiseries
Baies et percements
Les ouvertures qui ne sont pas conformes à la structure des façades de l’époque
de restauration retenue comme étant la plus significative et à la cohérence de
l’architecture des immeubles doivent être supprimées. Les ouvertures modifiées
doivent être rétablies dans leurs dispositions antérieures.
Les percements d’ouvertures nouvelles ne peuvent être autorisés que lorsqu’ils
ne constituent pas une rupture de la continuité structurelle et architecturale de la
façade considérée (respect de la séquence des éléments de structure et
décharges en particulier). Les ouvertures nouvelles seront de formes et de
proportions traditionnelles respectant la composition générale de la façade.
Les grands percements ne sont autorisés à rez-de-chaussée que si la structure
primaire et portante de l’immeuble n’en est pas altérée.
Menuiseries
Sur la totalité du territoire de ce sous secteur du Secteur Sauvegardé de la
Casbah d’Alger et à l’exception des façades composites traduisant des états
cohérents d’époques différentes, les menuiseries doivent être homogènes sur
l’ensemble de la façade. Ainsi, seules les menuiseries des locaux d’activité à rez-
de-chaussée peuvent être différentes.
Les menuiseries métalliques ou en PVC sont interdites. Les menuiseries à refaire
sont en bois plein, semblables à celles d’origine. Quand elles ont disparu, il y’a
toujours lieu de se conformer à des modèles de l’époque du bâtiment.
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Portes (extérieures)
La composition et le dessin des portes doivent être compatibles avec le caractère
et l’époque de la construction ainsi qu’avec les menuiseries des autres
ouvertures. Suivant les cas, elles peuvent être:
▪ soit à larges planches doublées ou jointives et fixées par des traverses
intérieures
▪ soit à grands et petits cadres.
Les portes préfabriquées isoplanes sont interdites. Les fermetures des
commerces et entrepôts en PVC ainsi que les rideaux métalliques roulants sont
interdits. Seules sont autorisées les portes en bois à deux battants, sans oculus,
sur charnières ou paumelles.
Serrurerie et ferronnerie
Les ouvrages de serrureries anciennes ou de ferronnerie doivent être conservés
et restaurés tels que les grilles de protection des baies à rez–de–chaussée, pièces
d’appui, serrures, clous. Les éléments de quincaillerie ancienne (crémones,
poignées, etc..) seront, sauf impossibilité technique, récupérés et réutilisés in
situ.
Les éléments nouveaux en remplacement des éléments manquants doivent se
rapprocher des modèles anciens existants.
La quincaillerie en aluminium, en PVC ou en métal galvanisé, chromé ou brillant,
est interdite à l’extérieur, en particulier pour les poignées de portes, boutons de
tirage et heurtoirs, à l’exception des éléments en cuivre, en laiton ou en bronze.
Coloration
Le parti de coloration doit se référer d’abord aux couleurs des matériaux laissés
apparents, de l’époque des constructions et de l’harmonie d’ensemble de la
façade, en relation avec les façades voisines. Dans le cas ou des traces de
pigments anciens subsisteraient, elles serviront de base à la remise en teinte
complète et cette dernière n’est effectuée qu’après réalisation d’échantillons en
place de teinte et de dimensions suffisantes.
En règle générale, la coloration est définie par l’usage des badigeons à base de
lait de chaux.
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Article USS 1.9 Règles relatives aux constructions nouvelles
Principes généraux
Les constructions nouvelles doivent contribuer à la cohérence générale et assurer
la continuité urbaine de la totalité du territoire de ce sous secteur du Secteur
Sauvegardé de la Casbah d’Alger. Le permis de construire peut être refusé si la
construction par sa situation, son volume ou son aspect, est de nature à porter
atteinte au caractère et/ou à l’intérêt des lieux avoisinants.
Les constructions nouvelles doivent respecter l’échelle architecturale et l’aspect
général du domaine bâti environnant, les caractéristiques principales des
volumes, les compositions et couleurs des immeubles voisins.
Les couvertures doivent être en matériaux de même nature que les matériaux
traditionnels. Leur emploi impose les mêmes règles de matériaux et de mise en
œuvre que celles édictées pour l’entretien et la restauration des constructions
existantes définies ci-dessous dans le titre III – section 2.
Les accessoires de couverture sont réalisés de façon à n’être que très peu
visibles. Sont également interdits:
Les souches de cheminées non proportionnées au volume général de la
construction et à la toiture, les gaines de fumée et de ventilation devant être
regroupées dans des souches communes de forte section.
Chauffage et climatisation
Sur la totalité du territoire de ce sous secteur du Secteur Sauvegardé de la
Casbah d’Alger, aucun appareil de chauffage, de ventilation, ou de climatisation
ne peut être laissé apparent, dans les cônes de visibilité des perspectives
urbaines qui y sont affirmées. Sont notamment interdits:
▪ En façade, les ventouses d'extraction des appareils de chauffage au
gaz, les blocs de climatisation (seules sont autorisées les grilles de
ventilation incorporées à la composition de la façade)
▪ En façade sur cour, comme en toiture, les conduits d'extraction
(fibrociment ou métallique) hors souches de cheminées. Les boites à
fumées et systèmes de filtrage des gaz extraits (cuisines, restaurants)
doivent rester dissimulés.
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Antennes, antennes paraboliques
Les antennes paraboliques, râteaux et treillis, sont interdites en façades. Ils
doivent être, sauf impossibilité technique, dissimulées à la vue depuis tout lieu
accessible au public.
Disposées obligatoirement en terrasses, les antennes seront peintes de la couleur
du fond sur lequel elles s’appuient. Aucun câble de raccordement n’est admis à
l’extérieur, en façade ou en toiture. Ils sont disposés à l’intérieur du bâtiment.
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REGLEMENT DU PLAN PERMANENT DE SAUVEGARDE ET DE MISE EN VALEUR DU
SECTEUR SAUVEGARDE DE LA CASBAH D’ALGER
Section 2
Prescriptions et servitudes définies pour le Sous-secteur 2 [USS 2]
correspondant à la zone homogène du « tissu colonial »
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2.2.2 Occupation et utilisation du sol interdites
Sont interdits, sur la totalité du territoire de ce sous secteur du Secteur
Sauvegardé de la Casbah d’Alger, toute construction, installation, ou
aménagement qui par sa destination, sa nature, son importance ou son aspect
est incompatible avec la vocation, la salubrité et la sécurité d'un centre-ancien ou
avec le caractère architectural et paysager du lieu, en particulier :
▪ Les installations classées nouvelles, autres que celles respectant les
dispositions de l'article USS1;
▪ Les exhaussements ou affouillements du sol non nécessaires aux
constructions autorisées, à l'exception des fouilles archéologiques et
du terrassement nécessité par la mise en valeur patrimoniale
(architecturale, urbaine ou paysagère);
▪ Les constructions provisoires, à l'exclusion des baraques temporaires
de chantier.
▪ Tous travaux de démolition sur les immeubles, parties d’immeubles
ou éléments d'architecture protégés à l'article 5.2 du titre I du
présent règlement [y compris les éléments de décor intérieur,
notamment), à l'exception de ceux destinés à mettre en valeur leur
architecture originelle, toute dégradation des espaces protégés à
l'article 5.2 du titre I du présent règlement.
▪ La transformation des étages à usage d’habitation supérieurs aux 1er
étage des immeubles existants comportant une activité au rez-de-
chaussée, à des fins d'entrepôt de marchandises, ateliers ou comme
surfaces de vente complémentaire.
▪ Toute construction, dans les plantations urbaines à réaliser et sur les
espaces soumis à protections ou à prescriptions particulières à
l'exception :
▪ en sous-sol, de constructions enterrées telles que annexes
techniques ou parcs de stationnement.
▪ sur le domaine public, des éléments du mobilier urbain du
type : abribus, cabines téléphoniques, installations
sanitaires, kiosques, sculptures...., de signalisation routière
dans les conditions définies par les articles du titre I du
présent règlement,
▪ dans les espaces publics ou privés, s'il s'agit de la restitution
de parties anciennes, démolies, d'édifice dont les traces
archéologiques in situ ou apparaissant dans les documents
historiquement attestés, apportent la preuve de l'intérêt
patrimonial du bâtiment disparu.
▪ dans les espaces privés, d’éléments bâtis justifiés par la
nécessitée d'améliorer l'accessibilité aux étages (adjonction
d'un escalier, d'une galerie de desserte des logements sans
création de surface hors œuvre brute), ou par la nécessité
d'améliorer l'habitabilité des logements (notamment,
extension de surface de logements inférieurs aux normes
d’habitabilité, adjonctions de sanitaires. dans la limite
d'emprise de 10% de la superficie de l’espace sans excéder
25 m2), à condition que ces éléments ne puissent pas être
aménagés à l’intérieur même d'immeubles protégés et que
la qualité de l’architecture des façades qui bordent l'espace
ne l'interdise pas.
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Article USS 2.3 Conditions de l'occupation du sol
Voirie
Sur la totalité du territoire de ce sous secteur du Secteur Sauvegardé de la
Casbah d’Alger et au niveau de l’ensemble de ses sous-secteurs, la création de
voies nouvelles, publiques ou privées, ouvertes à la circulation automobile est
soumise aux conditions suivantes :
▪ présenter des caractéristiques correspondant à leur destination (en
offrant une liberté de manœuvre pour tous véhicules de sécurité, de
secours, de collecte des déchets, et engins de nettoyage).
▪ permettre une bonne visibilité et assurer la sécurité de la circulation
des véhicules el des personnes.
Assainissement
Toute construction neuve ou toute installation nouvelle dans une construction
existante doit être raccordée par des canalisations souterraines au réseau public
d'assainissement collectif. Les eaux pluviales doivent être évacuées
conformément au règlement sanitaire, soit vers le collecteur existant, soit par
tout autre moyen à déterminer avec les services techniques des APC
territorialement concernées, préalablement à tout projet. Les chutes d’eau vanne
et eaux usées sont interdites en façade.
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réaménagement des sols publics ou de campagne de ravalement, ces différents
réseaux sont systématiquement enterrés. Les branchements privés sont donc
obligatoirement enterrés.
A l’occasion de toute modification ou remaniement des réseaux ou de travaux sur
les façades, les réseaux inutiles et leurs supports anciens doivent être déposés.
Les coffrets électriques, de gaz ou de télécommunication sont installés à
l'intérieur des immeubles et placés dans les parties communes ou privatives.
En cas d'impossibilité technique reconnue, ils sont admis en façade. Ils doivent
alors être le moins visibles possible du domaine public, en étant encastrés et
masqués par des trappes ou portillons, enduits ou peints de la couleur de la
façade. Leur implantation, soumise à l'avis du Directeur de la Culture de la wilaya
d’Alger, ne doit en aucun cas altérer au masquer un élément d'architecture de
façade.
Les coffrets publics, armoires, postes de détente, installés sur le domaine public,
ne peuvent être implantés devant les façades des immeubles protégés au titre
des monuments historiques ou du secteur sauvegardé. En cas d'impossibilité
technique majeure, il peut être toléré certains parcours en façade disposés de
telle sorte qu'ils soient le moins visibles possible (notamment en suivant la zone
d'ombre des encorbellements, des bandeaux filants, entablements et débords de
toiture, limites latérales des façades, avec des câbles de même couleur que la
façade).
Les traversées de voies et franchissements d'espaces séparant deux bâtiments
doivent cependant être enterrés. Pour toute opération d'aménagement sur les
façades d'immeubles (y compris la réfection des devantures), sont exigées la
pose de fourreaux et les réservations nécessaires pour permettre la pénétration
ultérieure correcte des réseaux souterrains de gaz, d'électricité, de
télécommunication à l’intérieur des immeubles el la mise en place des compteurs
et coffrets.
Article USS 2.5 Implantation des constructions par rapport aux voies et
emprises publiques
Toute construction nouvelle doit avoir ses étages droits édifiés au droit de
l’alignement réglementaire, existant ou nouveau, des voies existantes, modifiées
ou à créer (le débord du toit étant autorisé).
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Toutefois, une avancée ou un recul de la façade en étage par rapport à cet
alignement (encorbellement, balcon filant), peut être autorisée au-dessus du rez-
de-chaussée pour des parties de façades ainsi alignées sur les voies de largeur
supérieur à 8 mètres et à partir de 10 mètres au dessus du niveau du sol : les
saillies ne pouvant excéder 1 m par rapport à cet alignement, le retrait pouvant
être supérieur à 1 m que pour le dernier niveau.
Pour les constructions dont l'emprise ou l'implantation est imposée, l'implantation
par rapport aux voies suit les indications portées au document graphique.
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modification doit, en outre respecter les conditions de hauteur relative et de
hauteur absolue.
Espaces urbains
Sont considérés comme espaces urbains les espaces collectifs extérieurs d’usage
public tels que les rues, places, avenues, boulevards, passages, ruelles.
Revêtements de sol
- Dans les espaces urbains couverts sur le document graphique par
l'indication légendée "Espaces soumis à protection particulière", les
pavages et dallages anciens ainsi que les sols en mosaïque sont, sauf
impossibilité technique, conservés et restaurés. Les espaces méritant
un réaménagement feront l'objet d'une étude particulière du
revêtement de sol [nature du matériau, dessin et mise en oeuvre
ainsi que des types et de l'implantation des éléments de mobilier
urbain) sur l'ensemble de l’espace.
Le revêtement des voies a usage prioritaire des piétons est exécuté
avec des matériaux de forme géométrique simple se rapprochant des
modules et couleurs des pavés et surfaces de mosaïques existants et
conservés.
Plantations
Les espaces urbains plantés, couverts sur le document graphique par
l'indication légendée "Espaces soumis à protection particulière"
doivent être conservés et entretenus. Tout abattage d'arbres doit
être compensé par la plantation d'arbres nouveaux à haute lige.
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Toute les façades d'un bâtiment neuf ou restauré, qu’elles donnent sur rue, sur
jardin ou sur cour doivent être traitées avec la même qualité et le même soin.
Sont Interdits:
▪ Les architectures traditionnelles étrangères à la zone
▪ Les imitations de matériaux tels que simulation de parements de
briques, fausses tuiles, fausses ardoises, pierres en plaques agrafées
de trop fine épaisseur.
▪ L'emploi à nu en parement extérieur de matériaux fabriqués en vue
d'être recouverts d'un enduit ou d'un parement, tels que les briques
creuses, carreaux de plâtre, agglomérés.
▪ Les matériaux pour constructions précaires notamment fibrociment,
tôle ondulée, les bardages et les panneaux de type industrialisées.
▪ Les parements ou éléments en béton armé laissés apparents ne
peuvent admis, bouchardés, polis ou bruts de décoffrage que si les
coffrages, la granulométrie et la couleur des agrégats et du ciment
donnent un aspect de finition de qualité.
▪ Les clôtures à caractère industriel telles que : grillages panneaux
préfabriqués en béton.
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L'harmonie avec la composition architecturale de l'époque de restauration
retenue comme étant la plus significative doit être recherché notamment par les
encadrements, tableaux, linteaux, en pierre ou en bois: les percements sont à
restituer dans leurs proportions et matériaux d'origines ainsi que le dessein des
profils des menuiseries extérieures. Il en est de même pour les toitures, y
compris les fermes d'avant-corps ou pour les rez-de-chaussée, les
encorbellements des étages.
En règle générale et sauf impossibilité technique. on conserve les matériaux
anciens constitutifs du bâti. Dans le cas de modifications importantes de l'état
originel ou si celui-ci ne présente pas de qualité suffisante, la restauration de
l’état le plus caractéristique et le plus significatif est recherché sur la base des
éléments archéologiques subsistants.
Lors des ravalements et remise en état, les éléments de modénature et de
sculpture doivent être conservés et restitués. Le nettoyage des façades
d'immeubles et détails architecturaux n'est autorisé qu'à l'aide des seuls moyens
garantissant le maintient des éléments de modénature et de sculpture: tout
procédé chimique ou mécanique tendant à attaquer la surface des matériaux est
proscrit. Tous les éléments surajoutés doivent être supprimés des parements de
bois, de pierre et de brique d'origine dont la destination est d'être apparente. Les
anciens dispositifs obsolètes, disposés en toiture ou en façades sont
systématiquement déposés.
Pour ce qui est des éléments complémentaires de toitures, à l’image des souches
de cheminées et de ventilation, les souches anciennes ne peuvent être
supprimées. Elles sont soigneusement restaurées à l'identique. Les souches
originellement construites en brique apparente, ne doivent pas être enduites
mais jointoyées au mortier de chaux.
31
2.8.2.3 Façades et galeries en maçonnerie
Les pierres très endommagées sont remplacées par de pierres de même nature
et de même couleur en respectant ou restituant les dessins et profils des
éléments de modénature et le calepinage de l’appareil de pierre existant.
Les interventions sur les éléments maçonnés en brique doivent se faire en
utilisant des matériaux de même dimension et de même caractéristiques que les
matériaux anciens existants, en en respectant les montages et les décors
d’appareil.
Les joints sont traités en mortier de chaux. La peinture sur la pierre est proscrite
à l’exception des badigeons au lait de chaux.
Enduits
Les enduits ciment, les crépis modernes, les enduits dits plastiques, passés au
rouleau ou raclés et les bardages en matériaux modernes ou précaires sont
interdits. Les enduits sont exécutés en mortier de chaux et sable ou à l’argile.
L’enduit laisse apparents les éléments de décor architectural et de structure, les
encadrements, les chaînages appareillés, sans former de surépaisseur par
rapport à leur nu.
Tous les types d’enduits ne présentant pas une surface plane sont interdits.
Toutefois, les enduits projetés dits « tyroliens ne peuvent être autorisés que pour
le traitement des façades conçues à l’origine pour recevoir ce type de finition.
Les revêtements de maçonnerie des XIXème et XXème siècles à parements
destinés à rester apparents, ne peuvent être enduits : ils seront conservés et
restaurés à l’identique.
Ouvertures et menuiseries
Baies et percements
Les ouvertures qui ne sont pas conformes à l’ordonnance de l’époque de
restauration retenue comme étant la plus significative et au rythme des façades
des immeubles doivent être supprimées. Les ouvertures modifiées doivent être
rétablies dans leurs dispositions antérieures.
Les percements d’ouvertures nouvelles ne peuvent être autorisés que lorsqu’ils
ne constituent pas une rupture de l’ordonnance architecturale de la façade
considérée (respect de la séquence des éléments de structure, décharges,
alignement des baies). Les baies nouvelles seront de formes et de proportions
traditionnelles respectant la composition de la façade.
Les grands percements (entrées d’entrepôts, garage) ne sont autorisés à rez-de-
chaussée que si la structure primaire de l’immeuble n’en est pas altérée.
Menuiseries
A exception des façades composites traduisant des états cohérents d’époques
différentes, les menuiseries doivent être homogènes sur l’ensemble de la façade.
32
Ainsi, seules les menuiseries des locaux d’activité à rez-de-chaussée peuvent être
différentes.
Les menuiseries métalliques ou en PVC sont interdites dans les étages. Les
menuiseries à refaire sont en bois, semblables à celles d’origine. Quand elles ont
disparu, il y’a toujours lieu de se conformer à des modèles de l’époque du
bâtiment.
Toutes les menuiseries extérieures doivent obligatoirement être en feuillure
intérieure des baies et non au nu de la façade. Les dispositions rapportées qui
réduiraient les proportions des l’ouverture sont interdites. Les dispositions
originelles : rapport entre menuiserie et vitrage, profil des menuiseries et petits
bois, doivent être conservées ou retrouvées et restituées.
Portes extérieures
La composition et le dessin des portes (et vantaux de portail) doivent être
compatibles avec le caractère et l’époque de la construction ainsi qu’avec les
menuiseries des autres ouvertures : elles peuvent être suivant les cas :
▪ soit à large planches doublées ou jointives, avec ou sans moulure
d’encadrement ou de calfeutrement et fixées par des traverses
intérieures ou des pentures
▪ soit à grand et petit cadres.
Les portes préfabriquées isoplanes sont interdites. Les fermetures de garages et
d’entrepôts en PVC ainsi que les rideaux métalliques roulants sont interdits seules
sont autorisées les portes en bois à deux battants, sans oculus, sur charnières ou
paumelles. Les fermetures basculantes ou coulissantes sont autorisées à
condition que les mécanismes soient totalement invisibles de l’extérieure.
Qu’elles soient habillées de bois et qu’il n’y ait pas de débord à l’ouverture sur le
domaine public (sécurité).
Serrurerie et ferronnerie
Les ouvrages de serrureries anciennes ou de ferronnerie doivent être conservés
et restaurés tels que les grilles de protection des baies à rez–de–chaussée, garde
corps balcons, pièces d’appui, pentures de volets, serrures, clous, judas. Les
éléments de quincaillerie ancienne (crémones, bergères, poignées) seront, sauf
impossibilité technique, récupérés et réutilisés in situ. Les gardes corps restaurés
des baies sont maintenus à leur niveau d’origine : les rehausses seront précisées
dans la demande d’autorisation de travaux.
Les éléments nouveaux en remplacement des éléments manquants doivent se
rapprocher des modèles anciens existants.
La quincaillerie en aluminium, en PVC ou en métal galvanisé, chromé ou brillant,
est interdite à l’extérieur, en particulier pour les poignées de portes, boutons de
tirage et heurtoirs, à l’exception des éléments en cuivre, en laiton ou en bronze.
33
Coloration
Le parti de coloration doit se référer d’abord aux couleurs des matériaux laissés
apparents, de l’époque des constructions et de l’harmonie d’ensemble de la
façade et avec les façades voisines. Dans le cas ou des traces de pigments
anciens subsisteraient, elles serviront de base à la remise en teinte complète et
cette dernière n’est effectuée qu’après réalisation d’échantillons en place de
teinte et de dimensions suffisantes.
Les couvertures doivent être en matériaux de même nature que les matériaux
traditionnels. Leur emploi impose les mêmes règles de matériaux et de mise en
œuvre que celles édictées pour l’entretien et la restauration définies dans le titre
III – section 2 .
Les accessoires de couverture sont réalisés de façon à n’être que très peu
visibles. Sont également interdits:
34
Les souches de cheminées non proportionnées à la toiture, les gaines de fumée
et de ventilation devant regroupées dans des souches communes de forte
section.
Les lucarnes disproportionnées par rapport au versant qui les supporte, lorsqu’il
s’agit d’un système de couverture en toiture.
La pose de lucarnes de toit qui par leur nombre, leurs dimensions ou leurs
localisation dans la toiture seraient de nature à rompre l'harmonie de celle-ci.
Dans le cas du choix de toiture comme système de couverture, ce dernier doit
être compensée par la réalisation d'un autre couronnement ou par un traitement
particulier des façades identifiant clairement le dernier étage de construction (tel
que: attique, corniche, acrotère).
35
Les éléments de maçonnerie de rez-de-chaussée, destinés dès l'origine de la
construction à rester apparents, seront dégagés. Il en est ainsi des linteaux et
arcs de maçonneries parfois cachés ou enveloppés par des habillages de second
oeuvre. Dans le cas où le gros oeuvre de l'immeuble a déjà été profondément
modifié, il peut être envisagé une reconstitution des formes initiales, pierres de
parement, rejointoiement, enduit gratté à la chaux ou des formes compatibles
avec la lecture architecturale de l'ensemble de la façade.
La continuité entre rez-de-chaussée commercial et le reste de l'immeuble, mis à
part le cas des devantures en appliques, est recréée en supprimant les éléments
formant un habillage opaque ou une coupure horizontale continue tels que stores
et bavettes, notamment. L'immeuble doit donner l'impression de reposer sur ses
pieds.
36
Socles, soubassements et seuils des vitrines
Les socles, soubassements, seuils font l'objet, soit d'un traitement en harmonie
avec les devantures, soit d'un traitement en harmonie avec les éléments
constitutifs de la façade et en continuité avec le sol de la chaussée. Les
matériaux trop clairs et qui réclament un entretien important (les carrelages par
exemple) sont interdits.
37
par rapport au nu de la façade (dans le cas de rue étroite, l'enseigne doit laisser
un espace libre dans l'axe de la rue d'une largeur minimale de 3,50 mètres).
Enseigne bandeau
Les enseignes (ou sigles) désolidarisées des vitrines et placées parallèlement aux
façades (enseigne bandeau) sont constituées par un simple graphisme de lettres.
Elles sont mises en saillie de 5 à 16 cm du nu de la façade et peuvent être
opaques et éclairées en arrière, ou bien lumineuses ou encore au néon. Dans le
cas des vitrines en tableau, ces lettres peuvent être posées sur les maçonneries
ou sur les éléments de structure de l'immeuble sous réserve que leur fixation
n'endommage pas les supports et que celles-ci soient posées entre le rez-de-
chaussée et le premier étage. Dans le cas des vitrines en applique, l'enseigne
vient prendre place précisément dans le bandeau (ce peut être dans ce cas des
lettres peintes); la couleur du fond du bandeau, sur lequel se détachent les
lettres, doit être celle de l'ensemble de la devanture. Les caissons lumineux sont
interdits en enseignes bandeaux.
Les unes et les autres doivent correspondre aux besoins stricts de signalisation
de l'activité commerciale correspondante. En outre :
Les enseignes de marque à caractère publicitaire sont refusées.
▪ Un même commerce ne peut disposer que d'une enseigne de chacun
des types précédents;
▪ une enseigne supplémentaire peut être accordée par le Directeur de
Culture de la Wilaya d’Alger, en concertation avec les présidents des
APC de : la Casbah - Alger centre – Bab El Oued pour les magasins
donnant sur deux rues différentes.
38
Les terrasses couvertes, constituant une extension du magasin sur le domaine
public sont interdites, sauf dans le cas d'un projet global d'aménagement d'un
espace public ayant reçu l'accord du Directeur de Culture de la Wilaya d’Alger, en
concertation avec les présidents des APC territorialement concernées.
39
REGLEMENT DU PLAN PERMANENT DE SAUVEGARDE ET DE MISE EN VALEUR DU
SECTEUR SAUVEGARDE DE LA CASBAH D’ALGER
Section 3
Prescriptions et servitudes définies pour le Sous-secteur 3 [USS 3]
correspondant à la zone homogène du « tissu mixte »
40
Sur les voies mécaniques de cette partie de la casbah (anciennes rues de
percement), les accès des garages, en particulier quand ils sont destinés à des
véhicules encombrants, peuvent être soumis à des conditions particulières tenant
compte de l'intensité et de la sécurité des circulations automobiles et piétonnes.
Les travaux d’aménagement à rez-de-chaussée d'une construction de plusieurs
niveaux, existante ou à réaliser touchant à la distribution intérieure, doivent
garantir un accès piétonnier aux étages depuis le domaine public, totalement
indépendant des locaux d'activité affectant ce rez-de-chaussée.
Parcours et voirie
Sur la totalité du territoire de ce sous secteur du Secteur Sauvegardé de la
Casbah d’Alger et au niveau de l’ensemble de ses sous-secteurs, la création de
voies nouvelles, publiques ou privées, est soumise aux conditions suivantes :
▪ Présenter des caractéristiques correspondant à leur destination
d’usage, en s’insérant dans le système hiérarchique des parcours
structurants (rues et impasses), caractéristique de l’intérieur des îlots
(permanences du tissu traditionnel) de cette partie de la Casbah, en y
adoptant le caractère piéton.
Article USS 3.5 Implantation des constructions par rapport aux voies et
emprises publiques
3.5.1 Alignement du bâti
Sauf indication contraire portée au document graphique, « l’alignement bâti
existant » est maintenu, en considérant comme alignement la ligne de
développement des enveloppes urbaines sur les parcours dans la partie
traditionnelle encore permanente du tissu (de cette partie de la casbah) et le nu
extérieur des murs de façade des immeubles alignés sur les voies de percement.
41
Toute construction nouvelle doit donc avoir ses étages droits édifiés au droit de
l’alignement réglementaire, existant ou nouveau, des voies existantes (les
débords des toits étant autorisés dans les bâtiments donnant sur les grandes
voies de percement).
42
Article USS 3.7 Espaces libres
L’ensemble des prescriptions relatives aux espaces libres urbains, à leurs
revêtements de sols, au mobilier urbain et éléments de signalisation est illustré
dans les articles USS 1.7, Section I du Titre II (pour la partie traditionnelle du
tissu) et USS 2.3, Section II du Titre II (pour les espaces sur lesquels se
déploient les immeubles qui s’organisent en alignement le long des premières
voies de percement de la période coloniale).
43
REGLEMENT DU PLAN PERMANENT DE SAUVEGARDE ET DE MISE EN VALEUR DU
SECTEUR SAUVEGARDE DE LA CASBAH D’ALGER
Section 4
Prescriptions et servitudes définies pour le Sous-secteur 4 [USS 4]
correspondant à la zone homogène de la « Jetée kheireddine »
44
- REGLEMENT DU PLAN PERMANENT DE SAUVEGARDE ET DE MISE EN
VALEUR DU SECTEUR SAUVEGARDE DE LA CASBAH D’ALGER
Prescriptions générales
L’ensemble des prescriptions réglementaires établies pour les Sous-secteurs,
régissent la qualité architecturale des bâtiments s’attestant sur les voies et
parcours publics, ainsi que les dispositions relatives à leur entretien et à leur
restauration.
Au titre du Secteur Sauvegardé de la Casbah d’Alger et conformément au plan
d’aménagement, l’ensemble des voies fera l’objet d’une revitalisation
fonctionnelle, attribuant à ces voies primaires un caractère propre qui intègre les
niveaux hiérarchiques définis par le système arborescent des parcours, selon un
schéma de distribution et d’association par secteurs commerciaux.
Sous la supervision du Directeur de Culture de la Wilaya d’Alger et en
concertation avec les Présidents des APC territorialement concernés, ces parcours
feront l’objet d’une mise en lumière de l’ensemble de leurs unités monumentales.
45
Section 2 : Règlement applicable aux matériaux et techniques de
construction
Dans le cas d’une nouvelle construction insérée dans le tissu traditionnel, il est
strictement obligatoire de se conformer à la rigueur du site.
Le respect de la typologie édificatrice tout en apportant une innovation
imperceptible.
Les matériaux utilisés doivent se conformer à ceux du site c'est-à-dire que le
nouveau projet utilisera les matériaux locaux d’une manière innovatrice, briques,
bois, mortiers de chaux ayant des performances actuelles lorsque ces derniers
sont disponibles.
46
Dans le cas ou il y’a une indisponibilité de matériaux traditionnels performants, il
est obligatoire de respecter l’homogénéité des façades en terme de matériaux,
typologie constructive et éléments architectonique. A l’intérieur on utilisera une
structure en métal compatible avec la maçonnerie de brique utilisée de manière
réversible et respectant les paramètres sismiques (calcul de la structure).
Les planchers et les couvertures et les enduits seront réalisés en fonction de la
structure métallique.
Les peintures acryliques seront tolérées dans tous les espaces intérieurs
puisqu’ils n’auront aucune incidence sur la structure.
A l’extérieur les murs seront badigeonnés avec une peinture à l’eau afin de
respecter l’homogénéité de la typologie des façades.
47
Section 3 : Règlement applicable aux dispositions Parasismiques :
48
Section 4 Règlement applicable au patrimoine de l’eau [fontaines, puits,
Djebs]
Prescriptions générales
L’ensemble des prescriptions réglementaires établies pour les Sous-secteurs, en
particuliers celles contenues dans les articles USS 1.8 [points 1.8.1 et 1.8.2],
USS 2.8 [points 2.8.1 et 2.8.2], régissent la qualité architecturale des fontaines
encore existantes, ainsi que les dispositions relatives à leur entretien et à leur
restauration.
Au titre du Secteur Sauvegardé de la Casbah d’Alger, l’ensemble des fontaines
encore existantes sont déclarées protégées et donc à conserver. Sous la
supervision du Directeur de Culture de la Wilaya d’Alger et en concertation avec
les Présidents des APC concernés et les services publics de gestion de
l’alimentation en eau potable, elles feront l’objet d’une remise en service et d’un
entretien leur assurant leur parfaite fonctionnalité.
La restitution de fontaines aujourd’hui disparues, lorsqu’elle est motivée par des
sources historiques et archéologiques affirmées, peut, conformément au plan
d’aménagement, être proposée mais doit recueillir l’avis du Directeur du Centre
National de Recherche en Archéologie.
Puits et Djebs
49
REGLEMENT DU PLAN PERMANENT DE SAUVEGARDE ET DE MISE EN VALEUR DU
SECTEUR SAUVEGARDE DE LA CASBAH D’ALGER
ANNEXES
Préambule
Le patrimoine archéologique que recèle le territoire de la Casbah d’Alger,
à l’intérieur des limites définies par son Secteur Sauvegardé, se reflète
dans un ensemble d’unités monumentales et de sites d’un potentiel
culturel et civilisationnel de premier ordre. En effet, les ressources
culturelles prouvées qui y sont présentes, se définssent à travers deux
formes de consistance :
Champ d’application
L’ensemble des dispositions devant s’appliquer au patrimoine et zones
archéologiques de la Casbah d’Alger se déploie sur les deux territoires qui
constituent et conforment cette dernière. Dans la haute Casbah d’abord,
zone où la concentration d’anciens tissus urbains est déterminée en
majeur partie par un dépôt archéologique visible au potentiel prouvé,
appartenant aux époques médiévale et moderne (ottomane)
correspondant au sous secteur 1.
Dans la basse Casbah ensuite, zone définie par de grands espaces
ouverts, résultats des premiers travaux de rectification urbaine menés
entre 1831 et 1840 au niveau de l’ancienne place du gouvernement
(aujourd’hui place des martyrs) et contenant dans les sous-sols un dépôt
archéologique enseveli au potentiel prouvé d’une très grande valeur,
retraçant l’ensemble des étapes chronologiques importantes de
construction du site, dont les substrats remontent à l’époque antique
(phénicienne , romaine) ainsi qu’à la période médiévale et moderne
(ottomane) correspondant au sous secteur 2.
50
Présidents des APC concernés et le Directeur du Centre National de
Recherche en Archéologie, pourra décider et prescrire des mesures
d’archéologie préventive.
Conformément aux dispositions des articles 28-29-30-31-32-33et34 de
la loi 98-04 sur la protection du patrimoine culturel, les projets
d’aménagement affectant le sous-sol des terrains sis dans les zones
précédemment définies [voir annexes graphiques] sont présumés faire
l’objet de prescriptions archéologiques préalablement à leur réalisation.
Préambule
Le territoire de la Casbah d’Alger, dans les limites définies par son
Secteur Sauvegardé, se caractérise par la présence d’un grand nombre
d’unités monumentales et d’édifices majeurs, classés « patrimoine
national » : mosquées, mausolées, palais, bastions, fragments de
murailles, espaces publics etc…
L’enregistrement de l’ensemble de ces biens culturels ainsi que leur
catégorisation, qui s’effectuent à partir de listes arrêtées par le Ministère
de la Culture et publiées au journal officiel, sont précisés dans les articles
07 et 08 de la loi 98-04 relative à la protection du patrimoine culturel.
Orientations d’aménagement
Le Plan Permanent de Sauvegarde et de Mise en Valeur du Secteur
Sauvegardé de la Casbah d’Alger PPSMVSS, qui s'applique sans préjudice
des dispositions prises au titre des législations spécifiques et des
servitudes d'utilités publique affectant l'utilisation du sol, propose un
ensemble d’orientations générales d’aménagement destinées à restituer
l’unité de complexes monumentaux transformés et remaniés au cours de
la période coloniale, mais également de doter plusieurs sites urbains de
plus de cohérence et d’homogénéité ou carrément d’un statut clairement
affirmé.
▪ Il s’agit ici de la restitution de l’unité du complexe de la
citadelle d’Alger par la suppression de la route TALEB
Abderrahmène de percement, qui la traverse de part en part et
qui divise actuellement plusieurs de ses unités en parties
distinctes. La solution adoptée permettra l’aménagement des
abords du monument, aujourd’hui espace de décharge ou
occupé par des indus occupants.
▪ Il s’agit également d’une réflexion portant intégration de
certaines unités monumentales aux places urbaines sur
lesquelles elles se déploient et qui les mettent en valeur :
Djamaa Djedid et Ali Betchine à la place des martyrs. Cette
51
dernière devant faire elle-même l’objet d’un projet
d’aménagement global validant les grandes options de sa
propre mise en valeur, à l’exemple de la délocalisation de la
station sauvage de bus.
▪ Il s’agit encore de l’aire de l’îlot Lallahoum où il est utile de
proposer l’aménagement d’un grand jardin archéologique qui
doit se proposer en continuité avec le jardin Marengo.
Préambule
Instituée par des textes législatifs et réglementaires dont la loi n° 83.03
du 05 Février 1983 relative à la protection de l’environnement, le décret
n° 84.378 du 15 Décembre 1984 fixant les conditions de nettoiement,
d’enlèvement et de traitement des déchets solides urbains et la loi n°
90.08 du 07 Avril 1990 relative aux modes de gestion des services
communaux et enfin, la Loi n° 01/19 du 12 Décembre 2001 relative à la
gestion, au contrôle et à l’élimination des déchets.
Le secteur sauvegardé bénéficie de deux systèmes de collecte. Un
traitement particulier, composé d’un nombre d’âniers et de bennes
suffisant pour le ramassage des ordures et leur transport jusqu’à la
décharge centrale.
L’enlèvement des ordures qui est une tâche permanente et quotidienne
doit être renforcé par l’enrichissement de la cavalerie de ramassage, la
collecte devant couvrir toutes les rues et impasses de la zone
Le stockage des ordures ménagères et des déchets urbains doit être
effectué dans des conteneurs normalisés, tenant compte de la
réglementation en vigueur en matière de collecte et de tri, et remisés
dans des aménagements adaptés pour en faciliter le stockage et la
collecte.
Champ d’application
Ces prédispositions du système de ramassage édictées dans le
préambule sont applicables sur l’ensemble du territoire du
secteur sauvegardé composé de ses sous secteurs définies et
délimitées dans le titre I - article 5 du présent règlement :
- le système de ramassage traditionnel (ânier) concerne le
sous secteur U.S.S.1 et en partie celui du U.S.S. 3
- le système de ramassage classique (benne) concerne le
sous secteur U.S.S. et en partie celui du U.S.S. 2
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Ramassage de gravats
Tout dépôt de gravats est strictement interdit sur les rues, ruelles et
impasses, les parcelles vides et les espaces publics
Les gravats doivent être ramassés séparément des ordures, ils doivent
faire objet de tri pour récupération des matériaux traditionnels
Décharge publique
Tout dépôt d’ordure de provenance domestique ou de déchets divers tels
que matériaux de construction carcasses de voitures, décharge de
marché quotidien etc. est strictement interdit dans la zone. Des
emplacements de collecte d’ordure aisément accessible doivent être
prévus dans la zone.
53