Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
paramagnétique
électronique (RPE)
Application à l’évaluation de la production
mitochondriale d’EROs
C. Monteil
UFR Médecine‐Pharmacie Rouen
• Partie 1 : Introduction à la RPE
Généralités
Principe
Schéma d’un spectromètre RPE
Spectre électromagnétique
Spin‐trap/spin‐probes
• Partie 2 : Application à la mesure de production mitochondriale d’EROs
• Partie 3 : avantages et limites
Partie 1 : Introduction à la RPE
Généralités
• => Technique d’analyse qui ne concerne que
les espèces paramagnétiques, comme les
radicaux libres, les métaux de transition (ex :
CuII, FeII/III,MnII…)
Partie 1 : Introduction à la RPE
Généralités
• Remarques sur les grandeurs physiques et leurs
unités
Les grandeurs magnétiques :
champ magnétique Tesla ou Gauss (1G=10‐4T)
moment magnétique µ Am² ou J.T‐1
L’unité d’énergie en RPE
fréquence ν = E/h MHz ou GHz
(1 MHz = 6,6261x10‐28 J)
le nombre d’ondes 1/= E/hc
Partie 1 : Introduction à la RPE
Généralités
• Les échanges d’énergie entre matière et rayonnement
‐ La matière : niveaux d’énergie
‐ Le rayonnement : ondes électromagnétiques
Photons
E=hν=h(c/) E hν
h=cste de Planck
ν =fréquence de radiation (nb d’oscillations/s)
c= vitesse de la lumière
longueur d’onde (distance parcourue pdt le tps d’une oscillation)
http://www.lbs.fst.u‐3mrs.fr/Chap1.pps
Partie 1 : Introduction à la RPE
Généralités
• L’électron
Partie 1 : Introduction à la RPE
Principe
• Effet Zeeman
L’électron se comporte comme un barreau aimanté qui, placé dans un
champ magnétique (B), s’aligne sur l’axe du champ. Deux populations
existent, une de basse énergie alignée au champ et une de plus haute
énergie opposée au champ
Champ nul Champ B
B
Partie 1 : Introduction à la RPE
Principe
• Effet Zeeman
Ms=+1/2 Magnéton de Bohr
9,27.10‐24 JT‐1
µ
E=gB
Champ magnétique
Ms=‐1/2 G ou mT
B=0 B>0
Partie 1 : Introduction à la RPE
Principe
• Les transitions de RPE
E=hν=gB0
Cste de Planck
6,62.10‐34 Js
Fréquence
GHz ou MHz
Transitions => signal absorption=> raie de résonance
Partie 1 : Introduction à la RPE
Principe
• Fréquences utilisées et bandes correspondantes
Bandes B ʋ (GHz)
L 43 mT 1,2
S 114 mT 3,2
X 336 mT 9,4
K 892 mT 25
Q 1,249 T 35
Partie 1 : Introduction à la RPE
Principe
• Interactions hyperfines
Partie 1 : Introduction à la RPE
Appareillage
échantillon détecteur
Source
Pont
console
cavité
aimant RPE
magnettek
Bruker
Partie 1 : Introduction à la RPE
Spectre RPE
(5,5‐dimethylpyrroline‐N‐oxide)
(N‐tert‐butyl‐‐phenylnitrone))
Partie 1 : Introduction à la RPE
Spin‐trap/spin‐probes
• Spin trap : nitroso spin traps
(2‐methyl‐2‐nitrospropane)
(3,5‐dibromo‐4‐nitrosobenzene sulfonic acid))
• Spin trap : inconvénients
‐ demie vie courte (ex adduit du superoxyde avec le DMPO = 50 s à pH 7, <
systèmes cellulaires) car dismutation
‐ réduction par les antioxydants endogènes
5‐ethoxyphosphoryl‐5‐methyl‐1‐pyrroline N‐oxide
Partie 1 : Introduction à la RPE
Spin‐trap/spin‐probes
• Spin probe + RL° Spin probe° + RX
1‐hydroxy‐3‐methoxycarbonyl‐2,2,5,5‐tetramethyl‐pyrrolidine
(Dikalov et al. Biochem Pharmacol 2007)
Partie 1 : Introduction à la RPE
Spin‐trap/spin‐probes
• Spin probe + RL° Spin probe° + RX
DEPMPO/°OH
DEPMPO/O2°‐ +
DEPMPO/°OH
Avantages Limites Solution
Spin traps Identification des RL ½ vie courte Cyclodextrine
+++ (biodégradation, Nouveaux
Quantification ± bioréductions) composés ?
Spin trap + RL°
Concentrations
élevées
‐ mise en évidence de la production d’anions superoxyde dans un système acellulaire
hypoxanthine 0,5 mM + XO 5 mU/ml + CMH 0,5 mM ± antioxydants
incubation 1h 37°c ‐ congélation
Vergeade et al. FRBM 2010
‐ mise en évidence de la production de peroxynitrite dans un système acellulaire
‐ système in vitro : sin‐1 (5.10‐5‐5.10‐3 µM) + CMH (500 µM) ±
MEG (mercaptoethylguanidine 10‐3M)
Thèse M. Isabelle
‐ Mitochondries isolées rats
Incubation Tp Krebs/Hepes + deferoxamine + DETC; 1h à 37°C puis congélation
Environ 50 µg protéines mito
‐ Application à des mitochondries isolées de rats pathologiques
Exemple 2
‐ Production tissulaire totale de ROS :
Vg (rat) : 15‐20 mg tissu + KHB + deferoxamine+ DETC
Incubation 30 min 37°C‐lavage‐réincubation + CMH 30 min 37°C
Capillaires 50 µl milieu d’incubation
‐ Production tissulaire totale de superoxyde
Vg (rat) : 15‐20 mg tissu + KHB + deferoxamine+ DETC + PEG‐SOD – incubation 30 min
+ CMH‐incubation 30 min
Capillaires 50 µl
Production mitochondriale totale
‐ mitochondries isolées de Vg (rat) : 7‐10µg protéines + CMH
Capillaires en verre de 50 µl
Mesures en mode « Time Scan » 10 min 37°C (toutes les 10s)
Production mitochondriale de O2°‐
DMPO‐OOH
Fe3+CytC (0,1 mM), H2O2 (0,5 mM),
NADH (1 mM), DMPO (50 mM), CD
(0,1 M) 1
Fe3+CytC , H2O2 , NADH, DMPO, CD
DMPO‐OOH
4
Fe3+CytC , H2O2 , NADH, DMPO, CD 3
SOD
DMPO‐X
Fe3+CytC , H2O2 , NADH, DMPO, CD 5
Fe3+CytC , H2O2 , NADH, DMPO, CD 6
Effet de la concentration de NADH sur la génération d’O2°‐ par Fe3+ CytC en présence de H202
NADH 0,1 mM
NADH 0,5 mM
NADH 1 mM
NADH 2 mM
Influence de l’oxygène sur la génération d’O2°‐ par Fe3+ CytC en présence de NADH et H202
Partie 3 : Avantages et limites
But
Comparaison de deux méthodes de détection d’EROs, dans des cultures cellulaires et
des mitochondries isolées
2 méthodes de détection
RPE
Microscopie confocale
CPH/PPH
Cultures ou mitochondries isolées
DCF‐DA / MitoSOX
Cultures et conditions de stress :
HL1 : H/R
32D : dépendante à l’IL3
NIH 3T3 : SVF
Détection de la production de ROS
localisation mitochondriale vs extramitochondriale et intracellulaire vs extracellulaire
Sites de production
Production de H2O2 dans des mitochondries isolées en stade 4
Pour résumer :
Avantages :
‐ identification directe et quantification d’EROs
‐ localisation intra/extracellulaire et extra/intramitochondriale sur
mitochondries isolées
‐ possibilité d’études ex vivo, à partir de tissus congelés
‐ congélation également possible des cellules ou mitochondries => possibilité de
collaborations !
‐ Possibilité de mesures in vivo (Bande L)
Inconvénients
‐ interprétation des spectres parfois délicates
‐ choix des sondes
‐ Détection au niveau d’une seule cellule impossible (sensibilité)
‐ détection de ROS non radicalaires impossible
‐ topographie de la production de ROS
Conclusion => Combinaison de différentes méthodologies
UV/Vis