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TD02
TD02
1 ω
Réponses : 2p+1 , (2p + 1)f0 ± 2π .
2. Vibration quasi-monochromatique
On réalise la somme de trois vibrations monochromatiques V 0 (t) d’amplitude A0 et de fréquence f0 , V 1 (t)
d’amplitude A0 /2 et de fréquence f0 − ∆f /2 et V 2 (t) d’amplitude A0 /2 et de fréquence f0 + ∆f /2.
1. Exprimer V (t) en fonction de A0 , f0 et ∆f .
2. Montrer que cette vibration peut être assimilée à une vibration quasi-monochromatique dans un cas que
l’on précisera.
Réponses : A0 exp(i2πf0 t)(1 + cos π∆f t) ; si ∆f ≪ f0 cos π∆f t est très lent devant cos 2πf0 t.
∆f 3∆f
Réponses : [0; f0 ; 2f0 ; 3f0 ], [0; f0 ± 2 ; 2f0 ± ∆f ; 3f0 ± 2 ].
1 f0
Réponses : H = q
f
, très sélectif ∆f1/2 = Q, fe = f0 , ∆f1/2 → 0, fe = f0 ou fe ± fm = f0 , oui
1+Q2 ( ff − f0 )2
0
fondamental sinusoı̈dal à 1200 Hz, créneau : sortie sinusoı̈dale si fe = 1200 Hz, 400 Hz, 240 Hz, 80 Hz et 48 Hz,
dent de scie : sortie sinusoı̈dale si fe = 1200 Hz, 600 Hz, 400 Hz, 300 Hz, 240 Hz, 200 Hz, 150 Hz, 120 Hz, 100 Hz,
80 Hz, 75 Hz, 60 Hz, 50 Hz, 48 Hz, 40 Hz.
ue
R E b
b b
b
b
ue us
C
b b b
b
0 αT0 T0 t
Figure 1 – Filtrage d’un créneau non symétrique
1. La tension maximale du créneau est E = 12 V. Le rapport cyclique est α = 1/3. Calculer la moyenne du
signal que l’on note umoy
e .
2. La fréquence de la tension ue est f0 = 50 Hz. Quelle est la valeur de la période T0 de cette même tension ?
On peut montrer que la tension ue (t) peut être décrite au moyen d’une série de Fourier qui prend la
forme suivante :
∞
X
ue (t) = umoy
e + ( an cos(2πnf0 t) + bn sin(2πnf0 t) ) avec n ∈ N∗
n=1
On rappelle que l’on peut calculer les coefficients an et bn de la série de Fourier en utilisant les intégrales
suivantes :
t0 +T0 t0 +T0
2 2
Z Z
an = ue (t) cos(2πnf0 t) dt et bn = ue (t) sin(2πnf0 t) dt
T0 t0 T0 t0
b b b b
b
R C
ue (t) R C us (t)
b b
b
Figure 2 – Pont de Wien
1. Déterminer la fonction de transfert ūs /ūe en régime harmonique. Proposer une forme canonique pour
cette fonction de transfert.
2. On alimente l’ensemble au moyen d’une tension ue (t) en créneaux périodiques, de valeur moyenne Em ,
d’amplitude crête-à-crête ue max − ue min = 2E0 , de fréquence f .
Déterminer la forme de la tension de sortie us (t) dans les deux cas f τ ≫ 1 et f τ < 1.
Préciser l’amplitude de us (t) dans le cas f τ < 1.
3. Répondre aux mêmes questions si ue (t) est en dents de scie, de valeur moyenne Em , d’amplitude crête-
à-crête ue max − ue min = 2E0 , de fréquence f .
4. Déterminer la forme générale de us (t), pour une fréquence quelconque.
Retrouver les résultats de la question 2.
1/3
Réponses : H = 1+j 1 (RCω− 1 ) passe bande ; pour f τ ≫ 1 H → 0 on est ans le domaine intégrateur, pour
3 RCω
f τ < 1, l’harmonique la plus proche de (2p + 1)f τ = 1 est dans la bande passante, signal sinusoı̈dal de fréquence
1/τ , pour f τ ≪ 1 on est en dérivateur ; réponses identiques pour les dents de scie, la composante continue est
coupée puisque H(ω = 0) = 0, elle n’intervient pas dans la représentation des signaux, en intégrant un créneau
on obtient un triangle, en dérivant
P∞ des pics, pour l’intégration de la dent de scie on obtient des arches de
4E0 P∞
paraboles ; ue (t) = Em + 4E π
0 1
p=1 2p+1 cos 2π(2p + 1)f t donc u s (t) = π
1
p=1 H((2p + 1)f ) 2p+1 cos[2π(2p +
1)f t + φ((2p + 1)f )].
7. Tripleur de fréquence
On considère le circuit RLC série de la figure 3. Il est constitué d’une bobine parfaite de coefficient d’autoin-
ductance L = 20 mH, d’un condensateur de capacité C = 2, 0 µF et d’une résistance R = 1, 0 Ω. Il est utilisé
comme filtre et on définit sa fonction de transfert comme H(jω) = us /ue .
ue
b b b
E b
b
L C
ue R us b b
T /2 T t
b
−E
b
Dans ce circuit, on envoie en entrée la tension ue (t) représentée sur le diagramme de la figure 3. Cette tension
de période T = 2π/ω = 3, 77 ms, d’amplitude 2E = 20 V est représentée par son développement en série de
Fourier suivant :
"∞ #
8E X 1
ue (t) = − 2 cos(2n + 1)ωt
π n=0 (2n + 1)2
1. Déterminer l’expression de la fonction de transfert H(jω) du filtre. Quels sont sa pulsation de résonance
ω0 et son facteur de qualité Q ? Comparer numériquement ω0 à ω.
2. Calculer numériquement la valeur de Q et conclure sur la nature du filtre proposé.
3. Donner us (t) sous forme d’une série infinie de fonctions sinusoı̈dales dont on précisera le terme de pulsation
(2n + 1)ω par son amplitude et sa phase.
Réponses : Le début du développement en série est u(t) = E0 [ π1 + 12 sin 2πf t − π2 ( 13 cos 4πf t + 15
1
cos 8πf t + . . .)],
di
ri + L dt = u(t), i(t) se compose de la réponse à chaque harmonique, Z = r + jL2πf , à 50 Hz L2πf ≃ 188 Ω alors
que r = 5 Ω donc Z ≃ jL2πf , l’impédance est considérée imaginaire pure pour les autres harmoniques aussi,
donc i(t) = E E0 π 2E0 π
πr + 2L2πf sin(2πf t− 2 )− 3πL4πf cos(4πf t− 2 )+. . ., numériquement i(t) = 1, 530+0, 064 sin(2πf t−
0
π π
2 ) − 0, 014 cos(4πf t − 2 ) + . . ., du fait de Z ≃ jL2πf les harmoniques ont une contribution quasi-nulle à la
E02
puissance consommée, Pmoy ≃ π2 r2 ≃ 2, 34 W.
9. Commande d’une alimentation à découpage
Le circuit de commande d’une alimentation à découpage génère un créneau u(t) de rapport cyclique α et de
période T , représenté sur la figure 4, à gauche. Ce créneau alimente un circuit constitué d’une diode idéale
(la diode est passante et uD = 0 si iD > 0 ; elle est bloquante et iD = 0 si uD 6 0) et d’un filtre L, C, avec
L = 0, 2 H, C = 10 µF (figure 4, à droite). L’ensemble alimente un résistance de charge R = 80 Ω et r ≪ R. On
donne f = 1/T = 1 kHz. On rappelle que uD = −u′ .
u
E0 r L
b b b
b
t
u(t) u′ (t) C R v(t)
iD
b
b
−E0 T αT
1. Déterminer u′ (t) puis sa décomposition en série de Fourier. On posera ω = 2πf et on écrira cette
X∞
décomposition u′ (t) = w0 + wn cos(nωt + ψn ) avant de déterminer les wn , en fonction de E0 et α.
n=1
2. Le filtre L, C transforme la tension d’entrée u′ (t) en une tension de sortie v(t). On posera LCω02 = 1.
Déterminer, en notation complexe, la fonction de transfert de ce montage, H̄ = v̄/ū′ = G exp (jϕ) avec
G > 0. Montrer que lorsque C est inférieur à une certaine valeur C0 , G est une fonction monotone de ω.
Calculer C0 ; conclure.
3. On se propose ici de déterminer la tension de sortie v(t) du filtre en tenant compte des valeurs numériques
indiquées ci-dessus. Expliquez pourquoi v(t) est sensiblement constante au cours du temps. Déterminer
la valeur vm de cette constante, en fonction de E0 et α.
4. Vérifier que, pour obtenir un ordre de grandeur convenable de l’ondulation résiduelle de la tension de
sortie v(t), il suffit de ne considérer que le premier harmonique de la série de Fourier.
5. Dans le cadre de cette approximation, déterminer l’ondulation de la tension de sortie ∆v = vmax − vmin ,
∆v
ainsi que le taux d’ondulation ; on utilisera les valeurs numériques de R, L, C, f et on exprimera les
2vm
résultats en fonction de E0 et α.
3
6. Application numérique : calculer le taux d’ondulation pour α = . Conclusion ?
4
∆Bx = 0 et ∆Bz = 0
(n)
L’opérateur ∆ se lit l aplacien (scalaire ici). Trouver les équations différentielles vérifiées par Bx,max et
(n)
Bz,max . On s’aidera du formulaire.
2. En tenant compte des hypothèses de parité fournies, proposer une solution pour chaque terme.
3. Comme nous le verrons plus tard, tout champ magnétique possède une divergence nulle :
~ =0
div B
Montrer qu’alors les expressions de Bx (x, z) et de Bx (x, z) s’écrivent en fonction d’une seule série de
coefficients An .
4. Le champ magnétique existant en x = x0 /2 est décrit par le graphique de la figure 5.
Bx
B0 b
3λ/4
b b b b b
0 λ/4 λ/2 λ z
−B0 b
Déterminer les coefficients An ainsi que les expressions complètes des composantes du champ magnétique.
d2 Bxz,max
(n) 2 2 (n) (n) (n)
Réponses : − 4πλ2n Bxz,max = 0, Bx,max = An ch 2πnx = Bn sh 2πnx ~
dxR2 λ , Bz,max λ , div B = 0 d’où An = Bn ,
2 λ
An ch πnx
λ
0
= 2πnz 4B0
λ 0 Bx (z) sin λ dz, An = πn ch πnx
1 π
0 sin n 2 sin
πna
λ .
λ
e u s
u = |e| passe-bas
On alimente l’ensemble au moyen d’une tension d’entrée e(t) de pulsation ω, modulée en amplitude, e(t) =
A(t) cos(ωt) ; on suppose A très lentement variable.
1. Montrer très simplement que l’ensemble réalise la démodulation d’amplitude, c’est-à-dire permet la dé-
tection de A(t).
2. On suppose A très lentement variable. Calculer le fondamental de la décomposition de Fourier de u(t) ;
comment choisir le filtre pour que l’amplitude de l’oscillation résiduelle du signal s soit au maximum
1/1 000 de celle du signal moyen ?
2A(t)
Réponses : pour ω > ω0 seule la moyenne passera de valeur π ; fondamental : − 4A(t)
3π cos 2ωt, il faut ω ≈ 500ω0 .
Réponses : V (f ) = 2A√02π
τ 1
[ 1−i2π(f 1
+f0 )τ + 1−i2π(f −f0 )τ ] ; dans le domaine des fréquences positives la contribution
du terme en f + f0 n’est pas significative, ∆f1/2 = 1/πτ .
t
t0
NT
Figure 7 – Trains d’onde
2π
Déterminer le spectre de Fourier en pulsation de ce signal. On posera ω0 = et ∆t = N T .
T
2. Dans un second modèle, chaque train d’ondes est un signal sinusoı̈dal modulé!par une enveloppe gaus-
(t − t0 )2
sienne, et on le décrira par l’expression E(t) = E0 cos (ω0 t) exp − avec ω0 ∆t ≫ 1. Même
∆t2
question.
Z ∞
α2
π
r
exp jαu − βu2 du =
On donne : exp − .
−∞ β 4β
E0 ω E0 ω
Réponses : Ê = √
2π ω 2 −ω02
exp(−jωt0 )(exp −(jωN T ) − 1), Re = √
2π ω 2 −ω02
(cos ω(t0 + N T ) − cos ωt0 ), Im =
2
∆t2
E
√0 ω
2π ω 2 −ω02
2E
(sin ωt0 − sinω(t0 + N T )), |Ê| = √2π0 |ω2 −ω ω ω
2 | sin N π ω |, Ê(ω) =
E0√∆t
[exp − (ω0 −ω)
4 exp j(ω0 −
0| 0 2 2
2 2 2 2 2
∆t2
ω)t0 + exp − (ω0 +ω) 4
∆t
exp −j(ω0 + ω)t0 ], Re = E20√∆t2
[exp − (ω0 −ω)4
∆t
cos(ω0 − ω)t0 + exp − (ω0 +ω) 4 cos(ω0 +
E0√∆t (ω0 −ω)2 ∆t2 (ω0 +ω)2 ∆t2
ω)t0 ], Im = 2 2 [exp − 4 sin(ω0 − ω)t0 − exp − 4 sin(ω0 + ω)t0 ].
ue
E0
t
b
−π/ω0 −θ 0
Pour t compris entre −θ et 0, montrer que l’on peut négliger le terme d’atténuation exponentielle dans
us (t). Préciser, dans cette approximation, us (t) en fonction de E0 , ω0 , Q et t′ = t + θ.
R t+ t+
mitive avec t−0 ue dt = 0 et t−0 us dt = 0 d’où us (t+ −
R
0 )−us (t0 ) = 0, atténuation exponentielle négligeable : us (t) ≃
0 0
E0 + E0 dus + E 0 ω0 ω0 ω0 t
Q sin (ω0 (t + θ)), us (0 ) ≃ Q sin (ω0 θ), dt (0 ) ≃ Q (cos (ω0 θ) − 1), si (t) = Q cos ω0 t exp − 2Q , fonction
continue approximée
h par des créneaux successifs, idans le cas où ue (t) = E0 exp jωt, us (t) = H̄(jω)E0 exp jωt,
R∞
H̄(jω) = exp (−jωt) −∞ exp (jωt0 ) si (t − t0 )dt0 , transformée de Fourier de la réponse impulsionnelle.
si l’on suppose que k peut prendre continûment une infinité de valeurs. On note T (z, 0) = T0 (z) la valeur de
T (z, t) à la date t = 0.
1. En utilisant la définition de la transformée de Fourier, montrer que :
∞
(z − z ′ )2
r
1 π
Z
T (z, t) = T0 (z ′ ) exp −[ ]dz ′
2π −∞ ht 4ht
sachant qu’on donne l’intégrale suivante :
∞
π µ2
Z r
I= exp(ikµ − k 2 γ)dk = exp −[ ]
−∞ γ 4γ
2. A l’instant initial, le plan z = 0 est porté à haute température. Cette distribution d’un contenu calorifique
fini appliqué de façon discontinue en z = 0, s’exprime proportionnellement à la distribution de Dirac δ(z)
dont il suffit de savoir qu’elle est définie par :
Z ∞
δ(z)f (z)dz = f (0)
−∞
On posera donc T0 (z) = θ0 δ(z) où θ0 est une constante. Donner l’expression de T (z, t) et représenter
l’allure de cette distribution de température T (z) à deux instants différents. Interpréter le graphique
physiquement pour la propagation de l’énergie selon z.
R∞ 1
R∞ ′ ′ ′
Réponses : T0 (z) = −∞ A(k) exp(ikz)dk d’où Ak = 2π −∞ T0 (z ) exp(−ikz )dz ,
h i
1
R ∞ ′
R ∞ ′ 2 ′ θ0
p π z2
T (z, t) = 2π −∞ T0 (z ) −∞ exp(ik(z − z ) − k ht)dk dz , T (z, t) = 2π ht exp − 4ht , l’énergie de z = 0 dif-
fuse progressivement en z > 0 avec des durées proportionnelles au carré des distances.