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1. INTRODUCTION. ............................................................................................................................................ 5
1.1. PRÉAMBULE. ................................................................................................................................................. 6
2. NOTIONS FONDAMENTALES. .................................................................................................................... 7
2.1. LES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS D’UNE COMBUSTION....................................................................................... 7
2.1.1. Le carburant.......................................................................................................................................... 7
2.1.2. Le comburant. ....................................................................................................................................... 8
3. LE MÉLANGE AIR-ESSENCE. ..................................................................................................................... 9
3.1. QUALITÉ DU MÉLANGE. ................................................................................................................................. 9
3.1.1. Mélange gazeux..................................................................................................................................... 9
3.1.2. Mélange dosé. ....................................................................................................................................... 9
3.1.3. Mélange homogène. ............................................................................................................................ 10
4. LE PRINCIPE DE COMBUSTION DANS UN MOTEUR......................................................................... 11
4.1. CARACTÉRISTIQUES. ................................................................................................................................... 11
4.2. COMBUSTION NORMALE.............................................................................................................................. 11
4.3. LA COMBUSTION IDÉALE. ............................................................................................................................ 12
4.3.1. De type client....................................................................................................................................... 12
4.3.2. De type législatif.................................................................................................................................. 12
4.3.3. Conditions d'une combustion idéale.................................................................................................... 12
4.4. CONSÉQUENCES MÉCANIQUES D'UNE COMBUSTION..................................................................................... 12
4.4.1. La puissance........................................................................................................................................ 12
4.4.2. Le couple. ............................................................................................................................................ 13
4.5. DÉFAUTS DE COMBUSTION. ......................................................................................................................... 14
4.5.1. Conséquence de ces défauts de combustion. ....................................................................................... 14
4.6. DIFFÉRENCE ENTRE LA COMBUSTION ET L’EXPLOSION. ............................................................................... 15
5. LA MISE AU POINT MOTEUR................................................................................................................... 17
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Injection essence.
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Injection essence.
ANNEXES.......................................................................................................................................................... 113
ANNEXE 1 : L’INJECTION DIRECTE ESSENCE..................................................................................................... 113
ANNEXE 2 : LE DÉCALEUR D'ARBRE À CAMES. ................................................................................................. 114
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Injection essence : Notions, définitions.
1. Introduction.
Le but du système d’injection est de permettre l’introduction d’une quantité précise d’essence dans la
chambre de combustion afin de répondre à toutes les demandes du conducteur, tout en respectant les
différentes normes de dépollution.
Et cela, pour tous les cas de figures d’utilisation du véhicule (circulation en ville, sur autoroute,
franchissement de côte, etc...).
La réponse à ces différentes demandes se fera grâce à la maîtrise parfaite :
1. du dosage air-essence,
2. du moment de déclenchement de l’allumage, réalisé par un système d’injection électronique.
Mais !
pour réaliser un dosage, il faut d’abord amener l’air et l’essence « aux portes du moteur ».
C’est le rôle du :
• circuit d’admission d’air,
• circuit d’alimentation du carburant.
Ensuite, seulement, le système pourra adapter la quantité d’essence à la quantité d’air pour réaliser LE
DOSAGE.
Le circuit d’air reste traditionnel, par contre, le circuit d’essence nécessite quelques adaptations pour
permettre le fonctionnement du système d’injection électronique.
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Injection essence : Notions, définitions.
1.1. Préambule.
Comme nous le constatons tous dans notre vie quotidienne, les législateurs, tant nationaux
qu’européens exigent une réglementation très stricte quant au niveau de pollution émis par les
véhicules automobiles.
Dans le même temps, l’ensemble des constructeurs tendent à proposer à leurs clients des véhicules
ayant pour la plus faible consommation possible, un couple et une puissance maximum afin d’obtenir
le meilleur agrément de conduite.
Pour cela, il faut donc qu’à tout moment le moteur puisse fournir le meilleur rapport Rendement /
Puissance / Consommation-Dépollution.
C’est grâce aux systèmes d’injection électronique d’essence que l’on va pouvoir répondre à toutes ces
exigences.
En Résumé :
• Ces différents points influencent directement la qualité de l’énergie fournie par le moteur.
• Aussi en cas de dysfonctionnement, il est inutile d’incriminer systématiquement le système
d’injection électronique sans avoir vérifié l’ensemble de ces éléments.
• Donc avant de traiter l’injection électronique d’essence, rappelons-nous d’abord de quoi dépend la
combustion dans un moteur.
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Injection essence : Notions, définitions.
2. Notions fondamentales.
2.1.1. Le carburant.
Le carburant est un composé d’hydrogène (H) et de carbone (C) appelé hydrocarbure (HC). Plusieurs
indices le caractérisent.
a) L’indice d’octane.
Il détermine la facilité plus ou moins grande du carburant à s’auto-enflammer.
Il est obtenu sur un moteur monocylindre normalisé, en comparant le carburant mesuré avec un
carburant de référence qui peut être :
• de l’heptane, auquel a été attribué la valeur « 0 » (carburant s’auto-enflammant très facilement),
• de l’iso-octane, auquel a été attribué la valeur « 100 » (carburant résistant à l’auto-inflammation).
Le plomb tetrahetyle qui servait à augmenter l’indice d’octane de l’essence issue du raffinage a été
progressivement diminué pour être remplacé par additif au potassium pour le carburant « classique ».
Pour les carburants « sans plomb » la fonction anti-détonant est assurée par des composés oxygénés
organiques (alcools, éther) et des aromatiques (benzène C6 H6).
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Injection essence : Notions, définitions.
2.1.2. Le comburant.
C’est pour notre moteur tout simplement l’air ambiant. L’air est composé à 79 % d’azote (N2), à 20 %
d’oxygène (O2) et à 1 % de gaz rares.
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Injection essence : Notions, définitions.
3. Le mélange air-essence.
3.1. Qualité du mélange.
Un mélange carburé est constitué d’un carburant et d’un comburant dont les qualités et les proportions
doivent permettre une combustion la plus complète possible.
D’autre part, pour des moteurs modernes avec des systèmes de dépollution, nous chercherons à
rester très proche de la richesse 1 ou à un rapport stœchiométrique qui correspond au dosage idéal de
1/14,8.
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Injection essence : Notions, définitions.
RENDEMENT. PUISSANCE.
Cas particuliers.
Le ralenti : le dosage correspondra à un mélange un peu plus riche que la richesse idéale, car le
remplissage est alors très mauvais et un mélange pauvre ne brûlerait pas (manque de pression).
De même, lors des démarrages à froid, il faudra adopter des stratégies particulières pour avoir un
enrichissement, car la chambre de combustion est froide et la vitesse de rotation du moteur est faible.
Ces deux paramètres ne facilitent pas la combustion (condensation de l’essence et mauvais
remplissage).
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Injection essence : Notions, définitions.
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Injection essence : Notions, définitions.
4.4.1. La puissance.
C’est grâce à la rapidité de la combustion que nous obtiendrons la puissance.
Tout d’abord, un bref rappel sur le travail.
Si une force F déplace son point d’application, par exemple en déplaçant un corps, elle effectue un
travail.
La notion de puissance est liée aux notions de travail et de temps. Par définition, la puissance d’une
machine est égale au travail fourni par cette machine, divisé par le temps mis par la machine pour
effectuer ce travail.
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Injection essence : Notions, définitions.
La force F qui nous intéresse est celle qui s’exerce sur le piston et qui résulte de la pression
importante due à la combustion du mélange air-essence.
Plus la combustion est rapide plus l’augmentation de chaleur, donc de pression, va être rapide.
4.4.2. Le couple.
Le couple est l'ensemble de 2 forces F parallèles opposées, de même intensité, et de distance d'un
bras de levier. Ces deux forces sollicitent le corps à la rotation.
C’est grâce à la combustion complète que nous obtiendrons le couple. Toute l’essence est brûlée, un
maximum d’énergie est dégagé et nous récupérons une force maximale sur la tête du piston, qui
renvoyée vers l’attelage mobile (bielle/vilebrequin) nous permet de récupérer ce couple moteur.
Ce sont les caractéristiques du mélange air-essence qui vont permettre d’obtenir ces critères.
Rappelons toutefois que ces notions de puissance et de couple dépendent fortement des
caractéristiques techniques du moteur (rapport course/alésage ; loi d’arbre à cames ; alimentation
multisoupapes, atmosphérique ou suralimentée).
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Injection essence : Notions, définitions.
Auto-allumage.
C’est l’inflammation spontanée du mélange avant
l’apparition de l’étincelle. Elle est due à une
compression excessive qui élève la température
du mélange au-dessus du seuil d’inflammation
spontanée.
Pré-allumage.
C’est l’inflammation non commandée du mélange,
avant l’éclatement de l’étincelle ; elle se produit au
contact d’un point chaud de la chambre de
combustion (arête vive, électrode de bougie ou
soupape d’échappement trop chaude, particule de
carbone).
Combustion anarchique.
La rencontre de deux fronts de flamme produit
une onde de choc : le « CLIQUETIS » dont
l’énergie provoque une brutale surchauffe,
pouvant aller jusqu’à la fusion des électrodes de
bougie ou de la tête de piston. Le cliquetis à la
reprise, à pleine charge et faible régime, s’entend
facilement ; sa durée est brève ; il est donc moins
dangereux.
Par contre, le cliquetis à pleine charge et haut
régime étant inaudible, peut durer assez
longtemps pour endommager sérieusement le
moteur.
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Injection essence : Notions, définitions.
COMBUSTION EXPLOSION
Elle n’est pas instantanée à l’intérieur du C’est une combustion extrêmement rapide.
moteur. Elle se propage dans le mélange à une
vitesse supérieure à 1000 m/s (dans le cas
Elle se propage dans la masse gazeuse à une des explosifs, on trouve des vitesses de 4000
vitesse de 30m/s environ. à 10000 m/s).
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Injection essence : Notions, définitions.
Attention :
Le fonctionnement du moteur s’appuie sur deux points essentiels et indissociables :
- La conformité du système d’injection.
- L’état mécanique du moteur et de ses périphériques.
C’est pour cela qu’il ne faut pas négliger les bases élémentaires de la mise au point moteur, avant de
conclure à un mauvais fonctionnement du système d’injection.
Conséquences :
• Détérioration des soupapes.
• Le moteur risque de ne pas démarrer
(compressions trop faibles).
• Le moteur démarre difficilement à froid ou à
chaud.
• Le moteur manque de performances.
• Le moteur consomme et pollue.
• Le moteur a des à-coups.
• Le calculateur d’injection risque de prendre des
valeurs erronées.
2. Calage de la distribution.
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Injection essence : Notions, définitions.
5. Prise d’air.
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Injection essence : Le circuit d’alimentation.
6. Le circuit d’essence.
Le circuit d’alimentation sert au transfert du carburant du réservoir vers les injecteurs
électromagnétiques.
6.1. Le réservoir.
Dans la goulotte du réservoir, on trouve :
• mise à l’air libre par le canister (loi de 1992),
• dispositif empêchant le sur-remplissage,
• dispositif empêchant la surpression,
• dispositif empêchant la sous pression,
• dispositif empêchant les fuites au retournement du véhicule.
1
6 7
8
3
5
2
4
9
1 : Clapet d'interdiction de sur-remplissage. 6 : Mise à l'air libre par le canister (loi de 1992).
2 : Clapet anti-fuite au retournement du véhicule. 7 : Conduit anti-refoulement au remplissage.
3 : Clapet de sécurité surpression / dépression. 8 : Orifice d'évacuation de l'air durant le
4 : Clapet obturateur. remplissage.
5 : Clapet de restriction. 9 : Orifice de remplissage de carburant.
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Injection essence : Le circuit d’alimentation.
Clapet obturateur.
Il permet d'éviter les émanations de vapeurs d'essence ou le ressac de l’essence dans la goulotte de
remplissage.
Clapet de restriction.
Ce clapet interdit l'introduction d'essence plombée ou de gazole dans le réservoir.
Remarque : L’alimentation électrique de la pompe à essence est gérée par le calculateur, par
l’intermédiaire d’un relais et d’un contacteur de choc.
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Injection essence : Le circuit d’alimentation.
Cette pompe devient une pompe de pré-alimentation (ou de gavage) dans le cas d’une injection
directe.
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Injection essence : Le circuit d’alimentation.
1 Couvercle de filtre.
2 Bourrelet d’étanchéité.
3 Boîtier de filtre.
4 Obturateur.
5 Nervure d’appui.
6 Rouleau de papier.
7 Support de rouleau.
8 Tamis.
Les impuretés contenues dans le carburant pourraient nuire au bon fonctionnement de l’injecteur et du
régulateur de pression. Pour l’épuration du carburant, un filtre est donc monté en série dans le circuit
de carburant entre la pompe et les injecteurs.
Celui-ci est situé sous le véhicule. Il peut contenir un tamis qui arrête les débris de papier qui auraient
éventuellement pu se détacher. C’est pourquoi, le sens d’écoulement indiqué sur le filtre doit être
absolument respecté.
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Injection essence : Le circuit d’alimentation.
1 Arrivée de carburant.
2 Retour au réservoir.
3 Clapet.
4 Membrane.
5 Ressort.
6 Raccord au collecteur d’admission.
7 Pression collecteur.
Exemple de fonctionnement.
La pression dans la rampe d’injection est corrigée en fonction de la dépression dans le collecteur
d’admission pour faire travailler les injecteurs à pression constante. La chambre du ressort est reliée
par un conduit au collecteur d’admission. A tous les états de charge, la chute de pression aux
injecteurs est donc la même. Le calculateur d’injection ne modifie ainsi que le paramètre de
commande de l’injecteur pour faire varier le débit injecté.
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Injection essence : Le circuit d’alimentation.
Au ralenti, nous avons 0,7 bar de dépression. Le ressort (5) exerce une pression de 2,5 bars.
La pression d’essence est égale à la pression exercée par le ressort + la pression régnant dans le
collecteur :
La valeur de 2,5 bar est prise comme exemple, elle peut varier en fonction des différents véhicules
notamment atmosphériques ou suralimentés.
Sur les derniers véhicules, la pression d’alimentation en essence n’est plus asservie à la pression
collecteur.
Schéma fonctionnel du circuit d’essence « sans retour ».
1 Réservoir.
2 Ensemble pompe/jauge.
3 Régulateur de pression.
4 Filtre à essence.
5 Rampe d’injecteurs.
6 Injecteur.
Les calculateurs d’injection fonctionnant avec un système d’alimentation de carburant sans retour ont
subi quelques modifications, car le circuit d’essence fonctionne maintenant avec une pression
d’alimentation constante.
C’est la gestion électronique du système qui permet d’adapter très précisément le temps d’injection en
fonction de la pression du collecteur d’admission.
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Injection essence : Le circuit d’alimentation.
L’influence de la pression collecteur sur les injecteurs est donc maintenant prise en compte par la
gestion électronique du calculateur.
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Injection essence : Le circuit d’alimentation.
a) Exemple d’applications.
Injecteur classique.
(ex. Siemens DEKA ou BOSCH)
1 Aiguille de l’injecteur.
2 Noyau magnétique.
3 Enroulement magnétique.
4 Connexion électrique.
5 Filtre (encrassement possible).
Injecteur noyé.
(ex. Siemens DEKA II)
1 Connecteur.
2 Joint torique d’étanchéité.
3 Circlips de maintien du joint torique supérieur.
4 Tamis.
5 Corps métallique.
6 Bobinage.
L’avantage de l’injecteur noyé est qu’il diminue le risque de vapor-lock, car son nez est toujours
alimenté en carburant frais (injecteur noyé). Ceci permet de faciliter les démarrages à chaud.
Dans le cas d’une injection multipoints indirecte, chaque cylindre dispose d’un injecteur qui est disposé
dans le collecteur, et qui pulvérise l’essence en amont de la soupape d’admission.
Pour une injection directe, chaque injecteur pulvérise l’essence directement dans la chambre de
combustion.
Les systèmes d'injection essence et Diesel sont très sensibles à la pollution. Les risques induits par
l'introduction d'impuretés sont :
• l’endommagement ou la destruction du système d'injection,
• le grippage ou la non étanchéité d’un élément.
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Injection essence : Le circuit d’allumage.
7. L’allumage.
7.1. Rôle.
Amorcer, à l ’instant le plus favorable, la combustion du mélange air-essence comprimé dans la
chambre de combustion.
La température d’inflammation du mélange air-essence est d’environ 400 °C ; il faut dépasser cette
température pour avoir une bonne combustion.
5 1 Bobinage primaire.
2 Bobinage secondaire.
3 3 Noyau.
4 Calculateur MPA.
5 Bougie.
+APC 6 Action sur le circuit primaire.
1 2
Lors de la charge de la bobine, le
circuit primaire est fermé.
6 Pour la décharge de la bobine, on
ouvre le circuit primaire, ce qui
induit une forte tension dans le
circuit secondaire ; il y a donc une
4 étincelle à la bougie.
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Injection essence : Le circuit d’allumage.
7.2. La bougie.
La gamme thermique dépend en particulier des caractéristiques du moteur, il est donc impératif de
monter les bougies préconisées par le constructeur.
Une monte non homologuée provoquerait des combustions anarchiques pouvant entraîner la
destruction du moteur.
Outre le contrôle visuel de l’état des bougies et de leurs caractéristiques, il convient de contrôler
l’ensemble du système d’allumage à l’aide des valeurs données dans les documents techniques et
d’une station diagnostic.
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Injection essence : Le circuit d’allumage.
Attention :
Les systèmes d’alimentation en essence et d’inflammation du mélange gazeux peuvent être défaillants
mais ils ne sont pas forcément responsables de tous les dysfonctionnements d’un moteur.
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Injection essence : Le circuit d’allumage.
Une bobine et un étage de sortie sont affectés à chaque couple de cylindres. Chacune des extrémités
de l’enroulement secondaire est raccordée à la bougie d’un cylindre différent. Le pilotage s’effectue de
sorte que le temps de compression d’un cylindre coïncide avec le temps d’échappement de l’autre.
Au point d’allumage, une étincelle jaillit à chacune des deux bobines.
Le système ne nécessite pas de synchronisation au niveau de l’arbre à cames.
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Injection essence : Le circuit d’allumage.
Une bobine et un étage de sortie, pilotés par le calculateur en fonction de l’ordre d’allumage, sont
affectés à chaque cylindre.
La plage de correction de l’angle d’allumage ne présente pas de restrictions ; le système exige
néanmoins une synchronisation par l’intermédiaire d’un phasage de la position des cylindres.
Lorsque le calculateur gère directement la charge de la bobine, celui-ci peut diagnostiquer le circuit
primaire de l’allumage.
Ce diagnostic n’est pas possible lorsque le calculateur ne fait que commander l’étage de puissance.
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Injection essence : Le circuit d’allumage.
Cependant, l'interprétation des valeurs lues est difficile à faire pour chaque type d'allumage et le menu
diagnostic de la station permet de mieux apprécier la cohérence des informations reçues.
Déclenchement
Etincelle Pente de
l’étincelle
Début de Oscillations
charge bobine
Durée
d’étincelle
La tension de Crète moyenne pour un allumage distribué s’établit entre 5 kV et 20 kV. Elle fluctue
énormément autour de sa valeur moyenne, et la dispersion entre les cylindres peut être importante
(25%).
Elle diminue de façon plus ou moins importante selon les moteurs à 4000 t/min.
Richesse➘ augmente➚
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Injection essence : Le circuit d’allumage.
Pression➚ diminue➘
Richesse➘ diminue➘
La pente de l’étincelle :
Lors d’un fonctionnement normal, immédiatement après l’amorçage de l’arc s’ensuit une augmentation
de la pression dans le cylindre due à la combustion.
Les besoins en haute tension pour entretenir l’arc électrique sont donc croissants, et en pratique, on
peut assimiler la bougie à une résistance de valeur négative.
/
- Alimentation.
- Résistance du circuit primaire bobine.
- Résistance du circuit secondaire bobine.
• Alimentation du MPA.
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Injection essence : Carburation injection.
8.1.1. Généralités.
La quantité d’air aspiré par le moteur est fonction de l’ouverture du papillon (enfoncement de la pédale
d’accélérateur voulu par le conducteur) et du régime de rotation du moteur. Ces paramètres n’étant
pas maîtrisables, c’est la quantité d’essence que l’on va ajuster à cette quantité d’air.
8.1.2. Réalisation.
Le calculateur électronique est chargé de calculer la quantité d’essence à injecter.
Pour réaliser cette tâche, le calculateur doit :
• Connaître la quantité d’air admise. Il dispose à cet effet de sources d’informations sur la pression
ou sur le débit de l’air dans le collecteur d’admission et sur la vitesse de rotation du moteur.
• Ouvrir ou fermer un « robinet » d’essence. Il dispose en réalité d’injecteurs qu’il va commander
(ouvrir) le temps nécessaire au passage de la bonne quantité d’essence (temps d’injection).
Cette quantité de carburant initialement calculée peut être ajustée en fonction de différents paramètres
que sont les températures de l’air et du moteur ; la position exacte du papillon, etc.
La plupart des informations reçues par le calculateur étant les mêmes que celles relatives à l’allumage,
le calculateur d’injection va aussi « s’occuper » de l’allumage.
* Ce système n’est plus commercialisé de nos jours, car ne permet pas de répondre aux normes de
dépollution actuelles.
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Injection essence : Carburation injection.
C’est grâce à l’ensemble de ces sources d’informations que le système d’injection essence
électronique peut gérer très précisément, à l’aide de ses commandes,
⇒ l’injection essence,
⇒ l’allumage,
⇒ le niveau de pollution du moteur,
et pour certains véhicules participer à la gestion de différents systèmes (climatisation,
antidémarrage,...).
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Injection essence : Carburation injection.
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Injection essence : Carburation injection.
Les deux informations vitesse et position du vilebrequin sont prélevées par un capteur magnétique fixe
qui retransmet au calculateur l’image électrique de la cible entraînée par le vilebrequin.
Il est de type inductif (générateur de courant).
1. La tension. Elle est proportionnelle à la vitesse de la pièce mobile. Mais la tension est aussi – et
dans de très grandes proportions – fonction de la distance qui sépare le capteur de la cible
(entrefer).
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Injection essence : Carburation injection.
a) Réalisation pratique.
La cible comporte des dents larges qui servent au repérage de position et des dents étroites pour la
mesure de la vitesse de rotation.
Image de la cible défilant devant le capteur. Image électrique envoyée au boîtier par le
capteur de vitesse et de position.
Contrôles : Conformité des valeurs aux données constructeur, avec les outils de diagnostic.
/
• Continuité du faisceau,
• Résistance du capteur,
• Isolement,
• Tension à vitesse démarreur,
• Etat de la cible.
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Injection essence : Carburation injection.
⇐ Dépression Pression ⇒
0
Pression atmosphérique
⇒ Pression ⇒ ⇒
0
≈ 1000 mb ou 1000 Hpa
Pression atmosphérique.
Prenons un exemple :
Dans un pneumatique, à l’aide d’un manomètre, on lit une pression de deux bars.
Mais le manomètre donne une pression par rapport à la pression atmosphérique.
Si nous avions une lecture possible en absolu, la pression serait de trois bars, pour une pression
atmosphérique de un bar (1 000 mb).
D’où la relation :
Pression absolue = Pression relative + Pression atmosphérique.
Remarque : Bien que dans le langage courant nous utilisions le terme bar ou un sous-multiple, le
5
millibar, l’unité légale de pression est le Pascal (Pa). [1 bar équivaut à 10 pascal].
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Injection essence : Carburation injection.
Version atmosphérique.
Version suralimentée.
Remarque : Il existe, pour certains calculateurs, un mode dégradé qui permet d’ignorer le capteur de
pression lorsqu’il est en défaut.
Dans ce cas, le calculateur « reconstitue » la pression collecteur à partir de l’information charge
(délivrée par le potentiomètre de charge) et la vitesse du moteur.
Contrôles : Conformité des valeurs aux données constructeur, avec les outils de diagnostic :
/
• Continuité du faisceau,
• Tension d’alimentation,
• Variation de la tension de sortie en fonction de la pression,
• Liaison pneumatique,
• Cohérence entre la valeur lue sur l'outil de diagnostic et une pompe à dépression.
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Injection essence : Carburation injection.
Il existe, pour certains calculateurs, un mode dégradé qui permet d'ignorer le capteur de pression
lorsqu'il est en défaut.
Dans ce cas, le calculateur "reconstitue" la pression collecteur à partir de l'information charge (délivrée
par le potentiomètre de charge) et la vitesse moteur.
Monté entre le filtre à air et le papillon, il mesure la masse d’air aspirée par le moteur (kg/h).
Le débitmètre à film chaud participe au calcul de la charge moteur.
a) Principe de fonctionnement.
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Injection essence : Carburation injection.
Le débit massique admis est déterminé en mesurant l'énergie nécessaire pour maintenir à une
température constante un élément chauffant (film) soumis à l'influence du flux mesuré.
Remarque : Si le débitmètre est déclaré en défaut, le calculateur utilise le capteur de position papillon
pour reconstituer l’information manquante.
Contrôles : Conformité des valeurs aux données constructeur, avec les outils de diagnostic :
/
• Alimentation,
• Continuité du faisceau,
• Tension de sortie.
1 Connexion.
2 Corps.
3 Thermistance.
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Injection essence : Carburation injection.
T a blea u
d e b ord
C ap te u r
T° eau Injection
GMV
Ce capteur permet, par l'intermédiaire du calculateur d'injection, de faire fonctionner le GMV (Groupe
Moto Ventilateur) à petite ou grande vitesse, l'indicateur de température moteur ainsi que le voyant
d'alerte température d'eau placé sur le tableau de bord.
Remarque : Il existe plusieurs stratégies de mode dégradé en fonction des calculateurs (type du
véhicule) et du mode de fonctionnement du moteur (démarrage).
Contrôles : Conformité des valeurs aux données constructeur, avec les outils de diagnostic :
/
• Continuité,
• Alimentation,
• Variation de la résistance en fonction de la température.
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Injection essence : Carburation injection.
Il permet d’informer électriquement le calculateur d'injection de la position du papillon des gaz afin de
déclencher des stratégies particulières :
• Informer de la charge moteur.
• Stratégies injection et allumage.
• PL : Gérer le ralenti et couper l'injection en décélération.
• PF : Doser la puissance, débouclage de la régulation de richesse et réactualiser la valeur
de pression atmosphérique (correction altimétrique).
• Stratégie EGR.
• Permettre le mode dégradé du capteur de pression absolue (pour certains calculateurs).
• Permettre le mode dégradé du débitmètre massique d'air.
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Injection essence : Carburation injection.
______ Piste 1.
______ Piste 2.
1 : Pied levé.
2 : Pied à fond.
Remarques :
Le potentiomètre est indissociable de la pédale d'accélérateur.
Pour les versions équipées de la fonction régulateur de vitesse, le capteur dispose d'un point dur en
fin de course.
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Injection essence : Carburation injection.
Remarque : Les informations "position pédale d'accélérateur" et "position papillon des gaz" sont
doublées pour des raisons de sécurité.
Exemple des signaux délivrés par le double potentiomètre du boîtier papillon motorisé.
______ Piste 1.
______ Piste 2.
1 : Pied levé.
2 : Pied à fond.
Remarques :
La piste 1 du potentiomètre papillon motorisé est utilisée par le calculateur d'injection comme
information principale pour le pilotage du papillon motorisé.
La piste 2 permet de contrôler l'exactitude de l'information de la piste 1.
Contrôles : Conformité des valeurs aux données constructeur, avec les outils de diagnostic :
/
• Continuité,
• Alimentation,
• Tension de sortie variable en fonction de la position papillon,
• Masse délivrée par le calculateur,
• Résistance et isolement des pistes,
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Injection essence : Carburation injection.
1 Blindage.
2 Boîtier.
3 Embase.
4 Elément piézo.
5 Masse métallique.
Le principe des capteurs piézo-électriques
repose sur la constatation suivante : Un choc,
c’est-à-dire une variation de pression, sur un
corps en céramique ou de structure cristalline
provoque l’apparition d’une différence de
potentiel aux extrémités du corps (ou une
variation de résistance dans le cas d’un
piézo-résistif) suivant la direction du choc.
Le phénomène est d’ailleurs réversible et une
tension appliquée à un cristal provoque la
déformation de celui-ci.
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Injection essence : Carburation injection.
Contrôles : Conformité des valeurs aux données constructeur, avec les outils de diagnostic :
/
• Continuité faisceau.
a) Stratégie anti-cliquetis.
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Injection essence : Carburation injection.
Stratégie de correction du cliquetis audible en boucles rapides non visible avec les outils de diagnostic.
Stratégie de correction du cliquetis destructeur en boucles lentes (limitées en nombre) visible avec les
outils de diagnostic.
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Injection essence : Carburation injection.
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Injection essence : Carburation injection.
Un générateur d’impulsions placé sur le câble tachymètre, ou de plus en plus fréquemment une
information provenant du calculateur ABS, renseigne certains calculateurs d’injection de la vitesse du
véhicule.
Cette information a comme principal effet d’autoriser ou non la coupure d’injection en décélération.
Contrôles : Conformité des valeurs aux données constructeur, avec les outils de diagnostic :
/
• Continuité faisceau.
Contrôles : Conformité des valeurs aux données constructeur, avec les outils de diagnostic :
/
• Continuité faisceau.
• Présence d’une tension en phase démarrage pour les montages avec relais.
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Injection essence : Carburation injection.
Son rôle est de donner l’information de la teneur en oxygène des gaz d’échappement.
Un capteur, appelé sonde à oxygène ou sonde lambda (symbole λ) est vissé sur le collecteur
d’échappement ou à proximité de l’entrée du pot catalytique.
Le fonctionnement de la sonde repose sur le fait que la céramique utilisée conduit des ions oxygène à
des températures minimales de 300 °C environ. (Dans certaines phases de fonctionnement, la
température de la sonde étant insuffisante, il est nécessaire de la réchauffer électriquement.)
Remarque : Afin de pouvoir répondre aux normes de dépollution, il devient nécessaire d'injecter
l'essence lorsque le cylindre est en phase d'admission.
L'injection doit alors se faire cylindre par cylindre. Lorsque le moteur est reconnu au P.M.H (Point Mort
Haut), l'un des cylindres est en fin de compression, l'autre en début d'admission.
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Injection essence : Carburation injection.
Un autre montage, obtenu par un moulage spécifique de l’intérieur de la poulie d’arbre à cames,
permet de faire varier l’entrefer d’un capteur à effet Hall. Cette variation d’entrefer permet de changer
l’état du capteur et de modifier ainsi le potentiel délivré par le calculateur.
Le capteur de vitesse et de position permet au calculateur de connaître quels cylindres sont au PMH
(ex 1-4 et/ou 2-3) et le capteur de repérage cylindre (ou capteur d’arbre à cames) de savoir des deux
cylindres au PMH, lequel est en début de phase d’admission. Le calculateur peut alors piloter les
injecteurs séquentiellement et en phase avec le cycle moteur.
Il existe aussi un autre système d’injection de type séquentiel, sans capteur d’arbre à cames.
Le moteur démarre toujours en injection semi-séquentielle puis passe en séquentielle moteur tournant.
Lors du passage en mode séquentiel, le calculateur vérifie que l’injection est bien en phase avec les
cylindres. Pour cela, il va modifier la richesse des cylindres et contrôler l’influence sur les variations du
régime moteur.
Remarque : Il existe plusieurs stratégies de modes dégradés en fonction des types d’injection et du
moment ou disparaît l’information « position arbre à cames ».
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Injection essence : Carburation injection.
Contrôles : Conformité des valeurs aux données constructeur, avec les outils de diagnostic :
/
• Continuité faisceau.
• Alimentation.
• Tension de sortie.
a) Principe de fonctionnement.
Le calculateur d'injection actionne électriquement différents actuateurs. Ceux-ci réalisent les
différentes fonctions du système (injecter dans chaque cylindre, alimenter la pompe à essence, piloter
le système d'allumage, commander le boîtier papillon motorisé…).
Remarque : lorsque le véhicule est équipé de multiplexage, le capteur de choc est remplacé par une
information provenant du calculateur airbag.
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Injection essence : Carburation injection.
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Injection essence : Carburation injection.
A la mise du contact, le calculateur commande le relais d'alimentation ainsi que le relais de pompe à
essence. Celui-ci à son tour met une alimentation positive sur la voie commune des injecteurs. En
phase démarrage et moteur tournant le calculateur pilote les injecteurs deux par deux par mise à la
masse impulsionnelle, l'injection est appelée "injection semi-séquentielle". Les bobines d'allumage sont
commandées par le calculateur d'injection.
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Injection essence : Carburation injection.
A la mise du contact le calculateur commande le relais d'alimentation ainsi que le relais de pompe à
essence. Celui-ci à son tour met une alimentation positive sur la voie commune des injecteurs. En
phase démarrage et moteur tournant le calculateur pilote les injecteurs individuellement par mise à la
masse impulsionnelle, l'injection est appelée "injection séquentielle". Les bobines d'allumage sont
commandées par le calculateur d'injection. Puis, sur certains systèmes d'injection le calculateur
commande le mouvement du papillon des gaz par un boîtier papillon motorisé.
/
• Circuit de puissance des relais d’alimentation et de pompe à essence.
• Fonctionnement électromécanique des relais.
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Injection essence : Carburation injection.
c) Relais d'alimentation.
Le relais d’alimentation alimente en puissance le calculateur d'injection et dans certains cas différents
autres consommateurs.
d) Relais antipercolation/GMV.
Le rôle du relais antipercolation / GMV est d’alimenter en puissance l'actuateur antipercolation.
La fonction antipercolation consiste à refroidir le compartiment moteur lorsque la température d'eau
moteur dépasse un certain seuil après la coupure du contact.
Soit par la mise en fonction d'une pompe à eau annexe (ex : F7R Clio)
Soit par la mise en fonction des GMV en première vitesse.
Sur certaines applications, le calculateur gère également le refroidissement moteur (voir GCTE).
Contrôles : Conformité des valeurs aux données constructeur, avec les outils de diagnostic :
/ •
•
•
•
Alimentation, continuité, isolement,
Résistance bobine, diode si nécessaire,
Résistance du circuit de puissance.
Ligne d'état / défaut ?
• Mode commande si possible.
ATTENTION
Veuillez, lors du contrôle des périphériques d'un calculateur mais plus particulièrement suite à
la destruction du calculateur, contrôler la conformité des relais diodés (simple ou double
diode).
Un relais diodé défectueux peut être la cause de la destruction du calculateur car celui-ci ne
joue plus son rôle de protection.
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Injection essence : Carburation injection.
Le papillon (3) est actionné par un rotor (2) constitué de deux pôles magnétiques.
Afin de maintenir une position d’équilibre, le calculateur inverse en permanence les polarités du
bobinage. Pour ouvrir ou fermer le papillon, le calculateur alimente en courant pulsé modulé combiné à
une inversion de polarité.
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Injection essence : Carburation injection.
Le calculateur pilote un moteur à courant continu pour ouvrir le papillon. Le mouvement du moteur
électrique est transmis au papillon par un train d’engrenage.
Le moteur est piloté par un courant pulsé modulé (RCO) variable.
Le calculateur inverse les polarités pour modifier le sens de rotation et ainsi ouvrir ou fermer le
papillon.
Un double potentiomètre à pentes croisées informe le calculateur de la position du papillon des gaz.
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Injection essence : Carburation injection.
Le but de la régulation de ralenti est d’obtenir le régime de consigne en gérant le débit d’air approprié.
La régulation de ralenti ne peut être effective que si le calculateur reçoit l’information Pied Levé.
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Injection essence : Carburation injection.
Exemple de stratégie.
A Coupure du contact.
B Arrêt d’alimentation.
C Mise du contact.
D Fonction démarrage.
E Ouverture moteur froid.
Exemple de commande.
100 %
Le calculateur commande la vanne de façon à obtenir le
ralenti correct. La plage de conformité dans cet exemple est
Le ralenti est située entre 28 % et 35 %.
trop bas. En dehors de ces valeurs de commande, le ralenti n'est plus
conforme.
Il faudra alors recentrer la commande de ralenti "RCO ralenti"
35 % de façon à ce que le calculateur reste maître du ralenti.
Le ralenti est correct.
28 %
Le ralenti est
trop haut.
0%
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Injection essence : Carburation injection.
Vanne fermée.
Vanne commandée à 50 %.
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Injection essence : Carburation injection.
Contrôles : Conformité des valeurs aux données constructeur, avec les outils de diagnostic :
• Continuité,
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Injection essence : Carburation injection.
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Injection essence : Carburation injection.
Contrôles : Conformité des valeurs aux données constructeur, avec les outils de diagnostic :
• Continuité,
Le circuit by-pass.
Monté en parallèle au circuit de régulation de ralenti, le circuit by-pass est initialement fermé.
Au fur et à mesure de l’encrassement du circuit de ralenti, et pour obtenir le régime de consigne, le
calculateur doit augmenter la commande de la vanne. Si la commande dépasse le seuil de conformité,
le calculateur ne peut plus obtenir le régime de consigne et il faut alors intervenir.
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Injection essence : Carburation injection.
Si on ouvre le circuit by-pass, le calculateur devra refermer la vanne pour maintenir le régime correct.
La valeur de commande redevient conforme. Le ralenti devient à nouveau correct.
Méthode de réglage :
• Ouvrir le by-pass de façon à obtenir la valeur minimum du temps séquentiel de masse d’ouverture.
• Rajouter à cette valeur (lue sur l’outil de diagnostic) 0,1 à 0,2 ms (ou 1 à 2 %) en refermant le by-
pass.
Remarque : Les dernières générations de calculateurs intègrent cette fonction d’une manière
électronique.
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Injection essence : Carburation injection.
Le but de la fonction suiveur de la vanne de régulation de ralenti est de réaliser une fonction « dash-
pot » pour répondre aux normes de dépollution.
A la sortie du Pied Léger, le calculateur ouvre la vanne proportionnellement au régime moteur. Lors du
retour au ralenti, la vanne est suffisamment ouverte pour réaliser un dash-pot et par conséquent
diminuer la production de polluants de cette phase de fonctionnement du moteur.
Cette fonction est liée au type d'injection et non au type de régulation de ralenti.
Contrôles : Conformité des valeurs aux données constructeur, avec les outils de diagnostic :
/ • Résistance,
• Isolement des lignes de commande et contacteur P.L si possible,
• Alimentation moteur et contacteur,
• Ligne d'état contacteur P.L,
• Ligne d'état et défaut circuit régulation ralenti,
• Conformité "RCO ralenti" en fonction de l'état,
• Conformité du potentiomètre en fonction de l'état,
• Mode commande si possible,
• Cohérence écart régime.
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Injection essence : Carburation injection.
8.5. Le calculateur.
C’est l’élément qui centralise l’ensemble des informations provenant des capteurs, qui les analyse et
les compare. Il peut ainsi déterminer les caractéristiques des signaux qui lui permettent de commander
les différentes parties actives du systèmes.
Dans le cas ultime où le remplacement du calculateur est nécessaire, là aussi il est important de
respecter certaines règles :
• Sur les véhicules équipés de système d’antidémarrage, le calculateur se personnalise
automatiquement au véhicule par l’enregistrement définitif d’un code provenant de l’antidémarrage.
• Les calculateurs livrés neufs par le magasin de pièce de rechange doivent être adaptés au
véhicule. Par exemple, dans certains cas il sera nécessaire de préciser au calculateur qu’il
fonctionnera sur un véhicule équipé d’une boîte automatique.
ATTENTION :
Dans tous les cas, pour éviter les risques de blocages ou de mauvais fonctionnement moteur suite à
un remplacement de calculateur, toujours se référer aux pages qui décrivent précisément ces
opérations dans les manuels de réparation ou sur les notes techniques.
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Injection essence : Analyse des gaz brûlés.
Azote (N2)
71%
O2 et
gaz nobles
1%
Monoxyde de
Carbone (CO)
86% Hydrocarbures
(HC)
5%
Particules Oxydes
solides d'Azote (NOx)
1% 8%
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Injection essence : Analyse des gaz brûlés.
Ils peuvent provoquer des irritations graves des muqueuses, des yeux, de la gorge et du nez.
Les Etats-Unis ont été les premiers à prendre conscience du problème de la pollution.
Ils ont ainsi défini les premières normes contre la pollution automobile. L’Europe a suivi la démarche
américaine en définissant des règles, de plus en plus sévères, applicables dans les divers pays de la
communauté.
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Injection essence : Analyse des gaz brûlés.
PPM PPM
NOx % CO HC
9
3000 7
2000 5
3
1000 2
9.2.1. Diagnostic.
Le catalyseur ne permet pas le fonctionnement du moteur à l'essence plombée. Le plomb se dépose
sur la partie traitante et diminue d'autant l'efficacité globale du système. Un test de présence de plomb
est disponible en après vente (Voir MR Chapitre 17).
Le catalyseur est dimensionné en rapport avec le volume de gaz à traiter (fonction de la cylindrée) et
du régime maximum.
Si la quantité de polluant à traiter est trop importante suite à un dysfonctionnement moteur (allumage,
carburation...), la température augmentera jusqu'à la destruction du support céramique (au delà de
1000°C).
On diagnostique le catalyseur :
Par les bruyances (Céramique disloquée).
Par l'analyse des gaz.
Par la conformité du système d'injection et de dépollution.
Actuellement le contrôle de l'efficacité du catalyseur se fait moteur chaud, à 2500 tr/min puis au ralenti
(voir NT Contrôle antipollution des moteurs essence).
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Injection essence : Analyse des gaz brûlés.
CO % CO2 % O2 %
MAXI MINI Moyen
! Le contrôle doit être effectué moteur chaud et régulation de richesse active et sans défaut.
.
Rappel :
CO % CO2 % O2 %
MAXI MINI Moyen
Lorsque le CO, O2, HC sont à zéro ou proche de zéro ils nous indiquent un bon fonctionnement de
l'ensemble de la dépollution.
Dans tous les cas se reporter au valeurs d'homologation du véhicule (Voir MR Chapitre 12).
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Injection essence : Analyse des gaz brûlés.
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Injection essence : Dépollution.
10. La dépollution.
10.1. Introduction.
De nos jours, l’injection électronique a considérablement évolué. Pourquoi ? La pollution a pris une
grande part dans les débats de la communauté européenne et même mondiale. Ainsi, il y a eu une
évolution rapide des normes de dépollution, obligeant les constructeurs à faire évoluer leurs produits
vers une pollution nulle dans un avenir plus ou moins proche.
10.2. Définition.
C’est l’ensemble des matières, solides, liquides ou encore gazeuses qui, dans l’état actuel de nos
connaissances, sont considérées comme nuisibles pour notre santé, mais aussi pour notre
environnement.
Citons pour exemple les métaux lourds (plombs, mercure...), mais aussi les produits d’origine
chimique (phosphates, nitrates...) et encore les émissions de gaz produits par les sites industriels, par
l’automobile ou par divers déchets déposés puis oubliés dans la nature.
En ce qui concerne le secteur automobile, trois principaux polluants ont été reconnus nocifs et sont
aujourd’hui combattus par les constructeurs :
• Le monoxyde de carbone (CO).
• Les vapeurs d’essence ou hydrocarbures imbrûlés (HC).
• Les oxydes d’azote (NOX):
Monoxyde d’azote (NO),
Dioxyde d’azote (NO2 ).
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Injection essence : Dépollution.
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Injection essence : Dépollution.
10.4.1.Introduction.
Pour obtenir une bonne efficacité du catalyseur, le mélange air/essence fourni au moteur doit être de
richesse constante et proche du rapport stœchiométrique. Pour ce faire, on utilise une sonde à
oxygène, dite « Lambda » notée λ.
La régulation de richesse sert à réguler la richesse pour permettre le bon fonctionnement du pot
catalytique.
10.4.2.Schéma de principe.
La richesse est le rapport entre le dosage réel et le dosage idéal. Un mélange pauvre (R<1) contient
moins de carburant, un mélange riche (R>1) davantage de carburant.
Dosage réel
Richesse =
Dosage stoechiométrique
Dosage de rendement (1/18) : Ce dosage en excès d'air permet de brûler toute l'essence du
mélange. Il est utilisé dans les moyennes et fortes charges.
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Injection essence : Dépollution.
Courbe de dosage.
Le Lambda est le rapport entre le dosage idéal et le dosage réel. Un mélange pauvre (λ>1) contient
davantage d'air, un mélange riche (λ<1) moins d'air.
1 Dosage stoechiométrique
Lambda = =
Richesse Dosage réel
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Injection essence : Dépollution.
Si la teneur en oxygène est très différente des deux côtés de la sonde, les propriétés particulières du
matériau utilisé donnent lieu à un saut de tension aux alentours de la valeur de richesse 1.
Cette information (variation de la tension) est visible avec les outils de diagnostic.
Conformité des valeurs aux données constructeur, avec les outils de diagnostic :
Contrôles :
/
• Continuité.
• Résistance.
• Alimentation du circuit réchauffage.
Attention : La sonde peut être polluée par le plomb ainsi que par les produits à base de silicone et
diminuer ainsi l’efficacité du système de dépollution.
Le système restera débouclé tant que les conditions de fonctionnement moteur seront incompatibles
avec la régulation de richesse (dosage non adapté) et/ou tant que la sonde n’aura pas atteint sa
température normale de fonctionnement.
• Temporisation de démarrage (mélange riche).
• Fonctionnement à froid.
• PF et variations de charges rapides (dosage de puissance).
• Coupure d’injection en décélération.
• Mode dégradé (sonde défectueuse).
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Injection essence : Dépollution.
La valeur pouvant être lue est contenue dans une fourchette allant de 0 à 255, la valeur moyenne étant
128.
Tension de
sonde
Correction
de
richesse
Sur certaines applications, l’échelle peut être différente (ex : valeur médiane égale 1) mais
l’interprétation des valeurs lues est identique.
Lorsque la valeur est supérieure à 128, le calculateur demande l’enrichissement (par augmentation du
temps d’injection) car le mélange est pauvre (tension de sonde < 500 mV).
Lorsque la valeur est inférieure à 128, le calculateur demande l’appauvrissement (par diminution du
temps d’injection) car le mélange est riche (tension de sonde > 500 mV).
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Injection essence : Dépollution.
Les injecteurs sont encrassés. Le temps d’injection initialement calculé pour obtenir la richesse égale à
1 n’est pas suffisant.
Le calculateur doit augmenter le temps d’injection. La valeur est centrée sur 180, mais la richesse 1
est conservée.
Tension de
sonde
Correction
de
richesse
Les injecteurs s’encrassent encore. Le calculateur ne pouvant pas apporter une correction au delà de
255, le mélange devient trop pauvre et la richesse est inférieure à 1. L’efficacité du catalyseur
diminue ; le véhicule pollue.
Tension de
sonde
Correction
de
richesse
Pour conserver la richesse 1, il faut que la valeur de correction de richesse soit centrée sur 128, il faut
donc recaler la cartographie d’injection.
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Injection essence : Dépollution.
La dispersion et l'usure du moteur sont telles que la constante essence/air varie d'un moteur à l'autre,
ainsi qu'au cours de la vie du véhicule (encrassement des soupapes, des injecteurs, perte de
compression…).
Temps
d'injection
ms
Courbe nominale.
0 1000
500
Le calculateur d'injection doit donc estimer cette constante pour garantir de façon optimale la
"Richesse = 1". Son calcul est une moyenne statistique faite sur plusieurs points.
En boucle de richesse fermée, il mémorise le temps d'injection moyen sur chaque zone de pression
collecteur (c'est pourquoi l'apprentissage se fait sur plusieurs zones de pression collecteur).
Il calcule la nouvelle droite "temps d'injection".
Temps
d'injection
ms
Courbe adaptée.
Courbe nominale.
0 1000
500
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Injection essence : Dépollution.
Temps
d'injection Pente de la courbe : Adaptatif
( ms ) richesse fonctionnement.
0 500 1000
Les corrections effectuées dans les pressions les plus faibles décalent le pied de courbe. Ce décalage
s'appelle l'offset (adaptatif richesse ralenti).
Les corrections effectuées pour le reste du fonctionnement moteur changent la pente de la courbe. La
variation de pente s'appelle le gain (adaptatif richesse fonctionnement).
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Injection essence : Dépollution.
Elles ne s’élaborent que moteur chaud, en phase bouclage et sur une plage de pression collecteur
donnée.
L’interprétation des corrections adaptatives ne se fait qu’à la vue des valeurs propres à chaque moteur
et ne peuvent être traduites comme une panne que lorsqu’elles sont en butée.
Lors d’une réinitialisation, le calculateur perd ses adaptatifs. Il sera donc nécessaire de procéder à un
essai routier spécifique afin que le calculateur réapprenne le vieillissement du moteur et des
composants.
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Injection essence : Dépollution.
c) Contrôle.
Le diagnostic de la régulation de richesse implique le contrôle du système dans son ensemble. Il
passera par :
L’interprétation de la plainte client.
Le constat d’un défaut avec les outils de diagnostic.
L’interprétation des différents paramètres.
Le contrôle de la sonde.
Le contrôle des émissions.
Par ailleurs, lorsque l’information de sonde est difficilement interprétable, voire inexistante, le
calculateur provoque des enrichissements appauvrissements et observe la réaction du signal de
sonde. Si la qualité du signal n’évolue pas pendant ce test, la sonde est déclarée en panne
(information transmise aux outils de diagnostic) et le système se met en mode dégradé.
Son rôle est d’assurer la transformation finale des gaz polluants en gaz inoffensifs :
• Oxyder le CO et les HC.
• Réduire les NOx.
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Injection essence : Dépollution.
seul, ceci pour éviter la rupture possible d’un bloc trop long. Ces éléments supports du catalyseur
doivent être parfaitement maintenus à l’intérieur de l’enveloppe.
Un tricot métallique interposé entre l’enveloppe et les blocs en céramique assure un maintien correct
en évitant le battement et la contrainte excessive des blocs.
2
La structure alvéolaire est équivalente à une surface au contact des gaz de 2,8 m .
2
Mais de part les propriétés du matériau, la surface traitante est de 2 000 à 5 000 m par bloc de
céramique. Elle est recouverte d’une mince couche de métaux précieux (Platine, Rhodium, Palladium).
Ceux-ci amorcent et/ou accroissent la vitesse des réactions chimiques d’oxydation et de réduction.
10.5.1.Fonctionnement du catalyseur.
Les réactions chimiques qui ont lieu dans le catalyseur sont rendues possibles par les conditions
suivantes :
• Température (amorçage du catalyseur).
• Mélange parfaitement stœchiométrique.
• Présence de métaux précieux qui activent les réactions d'oxydation et de réduction.
a) Température de fonctionnement.
L’efficacité dépend de la température. L’amorçage se situe vers 250 °C alors qu’il devient pleinement
efficace au-dessus d’environ 450 °C.
Les pots catalytiques peuvent perdre leur efficacité d’autant plus rapidement que leur température de
fonctionnement aura été élevée. Les températures d’amorçage s’élèvent tandis que les taux de
conversion diminuent.
On constate que l’efficacité du catalyseur dépend de la richesse !
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Injection essence : Dépollution.
Un convertisseur catalytique est un élément assez fragile, il peut être détruit par :
• Des effets mécaniques.
• Des effets thermiques.
• Colmatage.
Effets mécaniques.
Rupture de l’enveloppe, parfois due :
• Aux contraintes exercées par la ligne d’échappement.
• Aux chocs et fatigues thermiques, par variations brutales de température lors de l’amorçage, en
décélération ou par projection d’eau, qui peuvent occasionner la rupture des blocs en céramique.
Effets thermiques.
• Fusion du support lors de surchauffe (T° > 1 000 °C) due à une trop grande quantité de polluants
traités.
• Evolution des produits actifs à haute température par migration du métal actif dans les couches
profondes du support en céramique.
• Sublimation du métal actif à haute température.
• Vitrification de la surface active.
Colmatage.
La surface active du convertisseur catalytique peut être partiellement ou totalement « empoisonnée »,
c’est-à-dire recouverte par le dépôt de plomb contenu dans l’essence. Ceci a pour effet de rendre
inopérant le convertisseur catalytique puisque les gaz ne sont plus en contact avec les éléments actifs.
D’autres agents tels que l’huile, le phosphore et le soufre provoquent les mêmes destructions
irréversibles.
Remarque :
Une panne d’essence peut occasionner par surchauffe la destruction du convertisseur, car le mélange
très pauvre provoque une combustion lente avec une élévation importante de la température des gaz
d’échappement.
Une quantité trop importante de HC à traiter (dû à des ratées d’allumage ou à un démarrage « à la
poussette ») peut également détruire le pot catalytique.
Contrôles : Conformité des valeurs des gaz émis à l’aide d’un analyseur tri-gaz.
/
• Contrôle visuel et auditif du pot catalytique et test de présence de plomb à
l’échappement. Etanchéité de la ligne d’échappement.
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Injection essence : Dépollution.
Vers collecteur
CHARBON
ACTIF
Réservoir
Lorsque les conditions de fonctionnement moteur sont réunies le calculateur commande la purge des
vapeurs d'essence.
Sans la purge, le canister sature. Les vapeurs se condensent et deviennent liquides.
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Injection essence : Dépollution.
L'électrovanne pilotée en masses séquentielles permet de faire varier la quantité de gaz recyclée.
Les conditions de commande sont développées dans le chapitre 14 du Manuel de Réparation pour
chacune des applications concernées.
Contrôles : Conformité des valeurs aux données constructeur, avec les outils de diagnostic :
/
Multimètre : Continuité, isolement des lignes,
Résistance isolement bobine,
Alimentation.
Diagnostic : Le diagnostic mécanique de la vanne par le calculateur n'est pour le moment pas
possible. Cependant, des systèmes particuliers seront développés en vue des
normes E.O.B.D.
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Injection essence : Dépollution.
Circuit aval papillon (ralenti et faibles charges) : Les vapeurs sont réaspirées par la
dépression régnant entre le papillon et le moteur.
Page 92 / 115
Injection essence : EOBD.
Ces véhicules diffèrent des véhicules EURO 96 sur les points suivants :
• Les moteurs sont fortement dépollués pour satisfaire au cycle d’homologation antipollution EURO
2000 environ 1/2 fois la norme EURO 96.
• Les calculateurs sont capables de détecter une anomalie entraînant des émissions polluantes
supérieures à la norme pendant un cycle. Ils comportent donc des stratégies particulières de
contrôle des organes de dépollution.
• Lorsqu’une anomalie provoque une pollution excessive, un voyant s’allume au tableau de bord
(voyant MIL Malfunction Information Light ou voyant EOBD).
Ce voyant indique au conducteur qu’il faut faire réparer le véhicule. (A partir du 1er Janvier 2000, la
non-réparation sera susceptible d’être sanctionnée. Les forces de l’ordre pourront contrôler le bon
fonctionnement de l’injection par la prise EOBD, via le protocole EURO 2000, commun à tous les
véhicules.)
0,5
0,5 1 HC
EURO 2000
CO
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Injection essence : EOBD.
Calculateur d'injection.
Trame mémorisée
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Injection essence : EOBD.
Un roulage est détecté lorsque les trois conditions suivantes sont réunies :
• Démarrage du moteur.
• Phase de roulage pendant laquelle le diagnostic considéré est exécuté.
• Coupure du contact.
Ces données sont accessibles uniquement par les outils ayant la fonctionnalité SCANTOOL.
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Injection essence : EOBD.
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Injection essence : EOBD.
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Injection essence : EOBD.
C : Couple.
T : Temps.
S : Seuil de détection.
R : Ratés détectés.
Le calculateur regarde en permanence la régularité de son signal volant moteur. Les ratés de
combustion provoquent un acyclisme moteur et entraînent une chute de couple. La rotation du moteur
n'est donc plus régulière. L'observation d'une perturbation du signal volant (allongement de la période)
permet la reconnaissance d'une mauvaise combustion.
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Injection essence : EOBD.
Rapport de boîte.
Vitesse véhicule.
Régime moteur. Entre le ralenti et 4500 tr/min.
Durée du test.
Pression d'admission.
Conditions supplémentaires. Avoir effectué les apprentissages :
- Cible volant moteur.
- Pression collecteur.
Apprentissage.
Afin de travailler avec une information signal volant correcte, il est nécessaire de corriger les défauts
d'acquisition dus à la cible moteur ("faux rond").
L'apprentissage de la cible moteur est réalisé par deux décélérations successives avec coupure
d'injection, sur un rapport de boîte de vitesses et dans une plage de régime définis pendant un temps
donné.
Ces apprentissages sont ensuite sauvegardés dans le calculateur (même si la batterie est
débranchée). La détection des ratés d'allumage est alors opérationnelle.
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Injection essence : EOBD.
Témoin EOBD
Panne EOBD
Compteur EOBD
Panne validée
Panne présente
Diagnostic ratés
de combustion
polluant
+ APC
Catalyseur neuf.
Signal sonde amont Signal sonde avale
Catalyseur vieilli.
Paramètre. Catalyseur.
Diagnostic du catalyseur.
Détection de panne.
Le catalyseur est déclaré défectueux s'il n'arrive pas à stocker tout l'oxygène envoyé par le moteur et
que la sonde O2 aval bat. Il provoque l'allumage du voyant EOBD (MIL) si la détection a lieu durant
trois roulages consécutifs.
Témoin EOBD
Panne EOBD
Compteur EOBD
Panne validée
Panne présente
Diagnostic
catalyseur ou
sonde O2
+ APC
Remarque :
☞ Le compteur EOBD peut être décrémenté, par exemple :
Un compteur EOBD à 1, peut revenir à 0 si au prochain roulage avec diagnostic, aucune panne n'est
détectée.
Témoin EOBD
Panne EOBD
Compteur EOBD
Panne validée
Panne présente
Diagnostic
électrique
+ APC
b) MIL DTC.
Le calculateur enregistrera :
• ce code en complément de l’allumage du voyant défaut (MIL).
• la trame des paramètres moteur au moment de la panne (freeze frame).
• la distance parcourue après l’allumage du voyant.
c) DTC Subdivise.
La norme indique "quand une anomalie est enregistrée le constructeur doit pouvoir définir la panne
avec un code". Ce code doit être approprié et en conformité avec la norme ISO.
X X X XX
Pour définir le DTC le plus approprié les DTC sont subdivisés en fonction des quatre catégories de
pannes.
• Dysfonctionnement général du circuit.
• Problème de performance.
• Entrée basse.
• Entrée haute.
Tous les codes de défaut sont standardisés, cela signifie que tous les codes DTC sont utilisés par tous
les constructeurs.
Le code de panne est alphanumérique à 5 unités ex P0 250
Tous les codes P0 xxx sont des codes standardisés. Cependant, un constructeur peut définir des
codes supplémentaires aux codes standardisés.
Quand un constructeur a défini des fonctions supplémentaires dans le calculateur au delà des
exigences légales et que ces fonctions peuvent être diagnostiquées ces codes sont définis comme
ceci P1 xxx par ex. P1150.
Glossaire.
Terme Définition
Actionneur Dispositif comportant un moteur ou un vérin
assurant la manœuvre d’un organe mobile.
Appauvrissement Modification du dosage soit par diminution de la
quantité d’essence ou augmentation de la quantité
d’air.
Canister Elément de stockage temporaire des vapeurs
d’essence.
Capteur analogique Mesure de la variation d’un changement d’état.
Capteur logique Capteur de type tout ou rien, mesure d’un
changement d’état.
Cartographie Représentation graphique en 3 D d’un paramètre de
commande définie suivant 2 informations, la 3e
information étant le résultat.
Cliquetis Bruit moteur qui caractérise une combustion
incontrôlée.
CTN Coefficient Température Négatif.
CTP Coefficient Température Positif.
Débit volumique C’est l’association de la pression et de vitesse
d’écoulement d’un liquide dans une section donnée
Débit massique C’est l’association de la pression et de vitesse
d’écoulement d’un liquide dans une section donnée,
en tenant compte de sa masse volumique.
Densité Rapport de la masse d’un certain volume d’un corps
à celle du même volume d’eau ou par rapport au
même volume d’air pour un gaz.
Dosage Rapport entre la quantité d’essence et la quantité
d’air.
Dosage stœchiométrique Dosage (1/15.3) qui correspond à la combustion
parfaite d’un mélange.
Effet HALL Phénomène de création d’un courant en présence
d’un champ magnétique.
Elément piézo électrique Corps cristallin qui a la propriété de créer un courant
si on lui applique une vibration ou un choc.
Elément piézo résistif Corps cristallin qui a la propriété de modifier sa
résistance suite à sa déformation, par une pression.
Entrefer Distance entre cible et capteur.
Enrichissement Modification du dosage soit par diminution de la
quantité d’air ou augmentation de la quantité
d’essence.
Annexes.
Annexe 1 : L’injection directe essence.
• d’un circuit basse pression incluant une pompe électrique immergée dans le réservoir qui
alimente la pompe haute pression au travers d’un filtre.
• d’un circuit haute pression intégrant une pompe haute pression entraînée par l’arbre à cames
d’admission qui, au travers d’une rampe, alimente les injecteurs. Le calculateur commande le
régulateur afin de moduler la pression de carburant nécessaire au bon fonctionnement du
moteur. Il vérifie la consigne de pression en analysant la valeur transmise par le capteur haute
pression.
Descriptif :
Pompe haute pression : Cette pompe à trois pistons, entraînée par le moteur, a pour rôle d’alimenter
la rampe et les injecteurs du système à injection directe en haute pression.
Régulateur haute pression : Le calculateur d'injection pilote l'électrovanne de régulation par un
rapport cyclique d'ouverture (RCO) qui permet de réguler la haute pression dans le circuit haute
pression.
Capteur pression d'essence : Le capteur de pression à carburant est un capteur de type piézo-
électrique qui transmet une tension proportionnelle à la pression. Le calculateur utilise cette
information pour vérifier et appliquer sa valeur de consigne.
Rampe à carburant haute pression : Fixée directement sur la culasse, elle supporte le régulateur
haute pression, le capteur de pression et les injecteurs.
Injecteur : Chaque injecteur pulvérise l'essence directement dans la chambre de combustion.
Attention : Avant toute intervention sur le circuit haute pression, vérifier à l’aide de l’outil de diagnostic
que la pression est inférieure à 5 bar. Pendant l’intervention, respecter impérativement les consignes
de propreté.
Pour bénéficier d’une puissance maximum, il est nécessaire que l’angle Avance Ouverture Admission /
Retard Fermeture Admission (AOA/RFA) soit le plus grand possible.
Lorsque le régime est élevé, le remplissage se poursuit en profitant de l’inertie de la veine gazeuse,
malgré la remontée du piston alors que la soupape d’admission est encore ouverte.
Par contre, lorsque le régime est faible, un Retard Fermeture Admission important provoque le
refoulement des gaz frais admis. Il en découle une perte de couple importante.
Le décaleur d’arbre à cames diminue le Retard Fermeture admission (et augmente l’Avance Ouverture
Admission) aux faibles et moyens régimes.
En effet, laisser les soupapes d’admission ouvertes plus longtemps permet, à haut régime, de
continuer à admettre du mélange grâce à la vitesse importante de celui-ci.
Par contre, aux régimes plus faibles, l’inertie des gaz est faible. Il est donc préférable de fermer les
soupapes d’admission plus tôt afin d’éviter un mauvais remplissage et une perte de couple dus à un
refoulement des gaz frais.
Plus le régime augmente, plus il faut retarder la fermeture des soupapes d’admission.
Ex : Sur le moteur K4M +, le décalage varie en continu de 0 à 45° vilebrequin.