Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Cours Treillis
Cours Treillis
Parcours STM et MI
FLSI655 : Structures et Dimensionnement
Les treillis
www.GenieCivilPDF.com
1
Vincent HUON
Les treillis et portiques
www.GenieCivilPDF.com
2
Les treillis et portiques
www.GenieCivilPDF.com
3
Sollicitations dans une barre quelconque
r
B F' Conditions d’équilibres r r
Rappel sur les poutres rectilignes
La barre AB, soumise aux forces F et F '
r
F E, S, L est à l’équilibre
A sir et seulement
r si
L : longueur initiale F et F ' sont colinéaires à AB,
S : section de même normes et,
E : module d’Young de sens opposés
Contrainte normale r r
F −F F
σN = Extension
S
Allongement r r
−F F
FL
ΔL = Compression
ES
www.GenieCivilPDF.com
5
Principe de superposition
Application
Soit une poutre AB de longueur l. Cette poutre est encastré en B et supporte :
- Une charge verticale uniformément répartie de densité p (N/m);
- Une charge concentrée F appliquée en C d’abscisse a
Valeur de la flèche en A
Considérons les charges extérieures comme la
superposition :
- de la charge répartie seule (Cas 6)
- de la charge concentrée seule (Cas 4)
Principe de superposition :
y A = y Acas 6 + y Acas 4
pl 4
yA = −
F
(l − a ) (2l + a ) −
2
www.GenieCivilPDF.com
6
6 EI G Z 8 EI G Z
Systèmes hyperstatiques d’ordre 1
Une poutre 1 de section constante repose r rsur rtrois appuis de niveau sans
adhérence 2,3 et 4 respectivement en A, B et C ; ces appuis sont équidistants.
r r
Le plan (A, x , y ) est un plan de symétrie pour la poutre et pour les forces
extérieures qui lui sont appliquées. La poutre est soumise sur toute sa longueur à
une charge uniformément répartie de densité p (Nlm).
www.GenieCivilPDF.com
7
Systèmes hyperstatiques d’ordre 1
r r r
Désignons par A, B et C les résultantes des actions mécaniques des appuis 2, 3,
4 en A, B, C. Modélisons la poutre 1 par sa ligne moyenne et plaçons les
Rappel sur les poutres rectilignes
résultantes A, B, C des actions des appuis.
pl 5pl 4
A1 = C1 = et pour la flèche partielle en B : y1B =
2 384EI Gz
www.GenieCivilPDF.com
9
Systèmes hyperstatiques d’ordre 1
B Bl3
A 2 = C 2 = et pour la flèche partielle en B : y 2 B =
2 48EI Gz
www.GenieCivilPDF.com
10
Systèmes hyperstatiques d’ordre 1
Rappel sur les poutres rectilignes Modèle initial de la poutre et des charges
5pl 4 Bl3
y B = y1B + y 2 B donc − + = 0 ( c)
384EI Gz 48EI Gz
www.GenieCivilPDF.com
11
Energie de déformation dans une poutre
Rappel sur les poutres rectilignes ¾ Energie de déformation dans un tronçon de poutre
Soit une poutre sollicitée dans
r une
r r section droite (S) de centre de surface G et
de repère local principal (G, x, y, z ) , par son torseur de cohésion.
section
www.GenieCivilPDF.com
12
Energie de déformation dans une poutre
Rappel sur les poutres rectilignes ¾ Energie de déformation dans un tronçon de poutre
Aussi dans une section droite (S) donnée, les contraintes σ x et τ xt ne varient
qu'en fonction des coordonnées locales (y, z ) du point M considéré d'où
l'expression :
1 ⎡1 1 ⎤
dU = ⎢ ∫ σ x dS + ∫ τ xt dS⎥ dx
2 2
2 ⎢⎣ E (S) G (S) ⎥⎦
www.GenieCivilPDF.com
13
Energie de déformation dans une poutre
1 N2
dU = dx
2 ES
www.GenieCivilPDF.com
14
Energie de déformation dans une poutre
2
1 M fy
dU = dx
2 EIGY
www.GenieCivilPDF.com
15
Théorème de Castigliano : énoncé
r
Fi
r
Fi
∂U
= ui
∂Fi
www.GenieCivilPDF.com
16
Théorème de Castigliano
¾ Cas particulier r
Rappel sur les poutres rectilignes
r rl'ensemble des n forces appliquées Fi; au
Considérons le cas particulier où parmi
solide (E), les deux représentants F1 et F2 (appliqués respectivement en P1 et P2)
soient directement opposées et de même norme F.
On montre quer si l'on
r exprime l'énergie de déformation U à l'aide de la valeur
commune F à F1 et F2 soit U = U(F, F3, . . . , Fn,), l'application du théorème de
Castigliano donne :
∂U
= u1/ 2
∂F
www.GenieCivilPDF.com
17
Théorème de Castigliano : Théorème de la charge fictive
Rappel sur les poutres rectilignes Le théorème de Castigliano => déplacement dans la direction d'un effort
appliqué au solide étudié.
Par contre, il semble ne pas permettre de déterminer des déplacements :
- en un point du solide où aucune force n'est appliquée ;
- si les charges sont réparties sur une partie du solide.
(
⎛ ∂U pi , Fi , F f
⎜
)⎞⎟ =u
⎜ ∂F f ⎟
⎝ ⎠F =0
f
www.GenieCivilPDF.com
18
Cette relation forme le théorème de la charge fictive.
Résolution des systèmes extérieurement hyperstatiques
r
Equation de la statique Î k-n actions de liaison Rj en fonction des m forces Fi
et des n inconnues de liaison choisies comme inconnues hyperstatiques :
Rj=fi(F1, F2, …, Fi, …, Fm, R1, R2, …, Rn) avec j=n+1 à k
www.GenieCivilPDF.com
19
Résolution des systèmes extérieurement hyperstatiques
∂U′
Théorème de Ménabréa : =0 j = 1à n
∂R j
www.GenieCivilPDF.com
20
Les treillis et portiques
www.GenieCivilPDF.com
21
Définition
www.GenieCivilPDF.com
22
Utilisation
www.GenieCivilPDF.com
23
Hypothèses
¾ Les barres sont modélisées par leur ligne moyenne (ligne passant par le
CDG des sections droites).
¾ On suppose les barres articulées sans frottement aux nœuds (articulation
parfaite d’axe z perpendiculaire au plan du treillis)
En pratique, en construction métallique le nœud est constitué d’une plaque nommée gousset sur
laquelle les barres sont le plus souvent boulonnées ou soudées. De plus certaines barres sont
continues au passage d’un nœud. Parfois, lorsque les barres sont des profils creux, elles sont soudées
au niveau de leurs intersections. Néanmoins tant que la longueur des barres reste grande devant les
dimensions de l’assemblage, on peut considérer sans grande erreur (quelques %) que cet assemblage
se comporte comme une articulation.
www.GenieCivilPDF.com
24
Hypothèses
¾ On néglige le poids propre des barres devant les autres charges sollicitant le
treillis.
¾ Les liaisons avec l’extérieur sont des appuis fixes ou des appuis mobiles
www.GenieCivilPDF.com
25
Degré d’hyperstatisme extérieur et intérieur
¾ Si l'on isole un nœud, on remarque que les forces s'exerçant sur ce nœud
sont toutes concourantes en celui-ci. En conséquence, l'équilibre statique du
nœud implique la nullité de la résultante des forces, soit l'obtention dans le plan
de deux équations algébriques d'équilibre statique par nœud. Le nombre total ne
d'équations de la statique disponible dans le plan est donc : ne = 2n.
Parmi les ne équations, trois suffisent à déterminer les inconnues de liaison d'un
système isostatique extérieurement. Cette remarque amène à écrire la dernière
relation sous la forme :
h = [1−3
r2 3] + [1 ( −4
b −42
42n433)]
he hi
Généralités sur les treillis
www.GenieCivilPDF.com
27
Degré d’hyperstatisme extérieur et intérieur
www.GenieCivilPDF.com
28
Les treillis et portiques
www.GenieCivilPDF.com
29
Méthode d’équilibre des nœuds Système plan isostatique
r r r
L’équilibre du nœud i s’écrit : ∑ Fk + ∑ N j = 0
k j
r
Soit ϕk et ϕj les angles entre l'axe x et respectivement la droite d'action des
efforts extérieurs et intérieurs. La projection de la relation vectorielle ci-dessus
sur les axes du repère permet d'écrire pour le nœud i deux équations
algébriques :
⎧∑ Fk cos ϕ k + ∑ N j cos ϕ j = 0
⎪k j
⎨
⎪∑ Fk sin ϕ k + ∑ N j sin ϕ j = 0
⎩k j
www.GenieCivilPDF.com
30
Méthode d’équilibre des sections Système plan isostatique
www.GenieCivilPDF.com
31
Méthode d’équilibre des sections Exemple
1 N i2 Li
Ui =
2 E iSi
b b
1 N i2 Li
U = ∑ Ui = ∑
i =1 i =1 2 E iSi
www.GenieCivilPDF.com
33
Les treillis et portiques
www.GenieCivilPDF.com
34
Théorème de Castigliano et de la charge fictive
La connaissance des efforts intérieurs et de liaison permet d'écrire l'expression
de l'énergie de déformation du système, ceci à l'aide de la relation (voir partie
Calcul des efforts dans les barres
rappel).
Au nœud et dans la direction d'un effort extérieur, le déplacement est donné par
le théorème de Castigliano.
Pour tout autre déplacement, on a recours à l'introduction d'une charge
extérieure fictive (voir le théorème de la charge fictive).
Soit une barre i de longueur Li dans un plan (O, xr , yr ) . Les nœuds extrémités
de la barre ontrpour coordonnées : Ai(xi, yi) et Aj(xj, yj). La barre fait un angle ϕi
avec l'axe (O, x ).
www.GenieCivilPDF.com
35
Méthode de compatibilité des déplacements
(
Longueur de la barre Li : L i = x j − x i
2
) + (y − y )
2
i j
2
www.GenieCivilPDF.com
36
Méthode de compatibilité des déplacements
Calcul des efforts dans les barres Notons les petits déplacements suivant les axes du plan ui = dxi ; uj = dxj ;
vi = dyi ; vj = dyj et divisons l'expression précédente par Li afin de faire apparaître
les termes :
x j − xi y j − yi
cosϕi = et sinϕi =
Li Li
On a alors : dLi = (u j − u i ) cosϕi + (v j − v i ) sinϕi
Ni dLi
Dans la barre i, La loi de Hooke s'écrit : = Ei
Si Li
(u j − u i ) cosϕi + (v j − vi ) sinϕi = N i Li
E iSi
www.GenieCivilPDF.com
37