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Rousseau Circel Exercices 2009
Rousseau Circel Exercices 2009
CIRCUITS ELECTRIQUES
Exercices
Patricia ROUSSEAUX,
Chargé de Cours.
Janvier 2009
Partie I
ENONCES
E.1
Chapitre 1
Régime continu
Les exercices regroupés dans ce chapitre concernent des circuits fontionnnant en régime
continu, c’est-à-dire des circuits dans lesquels les excitations (sources de tension et de
courant) délivrent des signaux constants. Ces exercices exploitent les notions des chapitres
1 à 4 du cours théorique.
Exercice 1.1
Circuit 1 Circuit 2
3Ω
+ +
2V
- 3Ω 1A 2V - 1A
Circuit 3
3Ω
+
2V
- 1Ω 1A
F IG . 1.1
Rép.: Circuit 1 : pR = 43 W, pJ = 2 W, pE = − 23 W
Circuit 2 : pR = 3 W, pJ = 5 W, pE = −2 W
Circuit 3 : p1Ω = 4 W, p3Ω = 3 W, pE = 2 W, pJ = 5 W
E.3
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU E.4
Exercice 1.2
Déterminer le courant I0 débité par la source Vs du circuit de la Fig. 1.2 à l’aide des lois
de Kirchhoff et de la loi d’Ohm.
I0 10 Ω
+
Vs =120 V - 50 Ω Is =6 A
F IG . 1.2
Rép.: I0 = −3 A
Exercice 1.3
7.2 Ω 6Ω
+
5A V 30 Ω 64 Ω 10 Ω
-
F IG . 1.3
Rép.: 1) Req = R1 + R2 + . . . + Rn
2) Geq = G1 + G2 + . . . + Gn
3) Req = 12 Ω
Exercice 1.4
Le diviseur potentiométrique
1. Déterminer l’expression des tensions V1 et V2 aux bornes des résistances R1 et R2
du diviseur potentiométrique de la Fig. 1.4.
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU E.5
I I
+ +
R1 V1 R1 V1
+ - + -
Vs - + Vs - +
R2 V2 R2 V2 RL
- -
F IG . 1.4
Exercice 1.5
Le diviseur de courant
Déterminer l’expression des courants I1 et I2 parcourant les résistances R1 et R2 de la
Fig. 1.5.
Is V R1 R2
I1 I2
-
F IG . 1.5
Exercice 1.6
Rs
+
Vs - Is Gs
a b
F IG . 1.6
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU E.6
Elles présentent en effet des pertes que l’on peut traduire par l’ajout d’une résistance
interne Rs ou conductance Gs au modèle idéal. On modélise une source réelle de tension
par un circuit de la forme de la Fig. 1.6.a et une source réelle de courant par un circuit de
la forme de la forme de la Fig. 1.6.b
Montrer qu’une source réelle de tension alimentant une résistance de charge RL se com-
porte comme une source idéale si Rs ≪ RL
Montrer qu’une source réelle de courant alimentant une résistance de charge RL se com-
porte comme une source idéale si Gs ≪ GL .
Exercice 1.7
Equivalence de sources
Montrer, comme indiqué à la Fig. 1.7, qu’un dipôle “source de tension” peut être remplacé
par un dipôle équivalent “source de courant”.
+ +
Rs Vs
Is = Rs
v ⇐⇒ Is Gs avec
+ 1
Vs -
Gs = Rs
-
-
F IG . 1.7
Montrer, comme indiqué à la Fig. 1.8, qu’inversement, un dipôle “source de courant” peut
être remplacé par un dipôle équivalent “source de tension”.
Rs Is
Vs = Gs
Is Gs ⇐⇒ avec
+ 1
Vs Rs = Gs
-
F IG . 1.8
1A
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU E.7
5
D
C
10
5 2 10
2 -
B -
+ 5
10 +
5
A E
3
′
1 1
[V, A, Ω]
F IG . 1.9
Exercice 1.8
1. Réduire le circuit de la Fig. 1.9 à un dipôle équivalent comprenant une source de
tension Veq en série avec une résistance Req (dipôle “source de tension équivalente”).
′
2. Si on connecte à l’accès 11 une résistance de charge RL = 10 Ω, calculer la puis-
sance absorbée par RL ainsi que l’état électrique complet du circuit.
Exercice 1.9
6Iφ
- 5Ω
Vs +
10 Ω 5A
Iφ
F IG . 1.10
Rép.: Vs = 50 V
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU E.8
Exercice 1.10
I1 2I1
+ +
5 kΩ V1 -
- 2V + 3 kΩ V0 5 mA
+
10 V -
-
+
-
3 V1
F IG . 1.11
Rép.: V0 = 7.8 V
Exercice 1.11
La tension et le courant aux bornes d’un dipôle sont mesurés dans différentes situations.
On relève les résultats suivants :
U (V) I (A)
35 -3 I
50 0
+
65 3
80 6 U
95 9 -
110 12
125 15
Rép.: 1) IN o = 10 A, RN o = 5 Ω
2) I = −2 A
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU E.9
Exercice 1.12
La tension et le courant aux bornes d’un dipôle sont mesurés dans différentes situations.
On relève les résultats suivants :
U (V) I (A)
24 0 I
22 8
+
20 16
18 24 U
15 32 -
10 40
0 48
Rép.: 2) VT h = 24 V, RT h = 14 Ω
3) I = 19.2 A
Exercice 1.13
[V, A, Ω] B
5 7
3
+
-
5 4
6
4 8 3
+
-
C
A D
F IG . 1.12
Rép.: RL = 3.11 Ω, pRL = 25.47 W
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU E.10
Exercice 1.14
2kΩ
+ +
I +
+
5V 3V 20I V 25Ω
- -
- -
F IG . 1.13
Rép.: VT h = −5 V, RT h = 100 Ω
Exercice 1.15
[V, A, Ω]
2 A
+
8
V0 5 3
+
60 -
-
B
F IG . 1.14
Rép.: 1) V0 = 10 V
2) pJ = −30 W, pE = 300 W
3) pJ = 870 W, pE = 300 W
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU E.11
Exercice 1.16
R5 J2
A R3 C a
+ J1
E - R2 R4 RL
b
B R1 D
R1 = 40 kΩ ; R2 = 60 kΩ ; R3 = 25 kΩ ; R4 = 100 kΩ ; R5 = 10 kΩ
E = 20 V ; J1 = 5 mA ; J2 = 2 mA
F IG . 1.15
Rép.: 1) RL = 39.4 kΩ
2) pRL = 0.17 W
Exercice 1.17
1 2
+
+
E R U R J
-
′
1 2
′
-
R = 20 Ω J = 2 A
F IG . 1.16
′
1. de déterminer le schéma équivalent de Thévenin du circuit à gauche de 22 lorsque
E est égale à 30 V ;
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU E.12
2. dans ces conditions, de calculer les puissances consommées ou fournies par les
divers éléments du circuit qu’il est possible de déterminer.
Rép.: 1) VT h = 20 V, RT h = 6.67 Ω
2) pR = 31.25 W, pJ = 50 W, pR,E = 18.75 W
Exercice 1.18
3
[V, A, S]
3 7
a b c d
3 2 10
4
2 5 1 1 5
2.5
F IG . 1.17
Exercice 1.19
Exercice 1.20
Déterminer l’état électrique complet du réseau de la Fig. 1.19. Déterminer tout d’abord la
matrice d’impédances réduite aux accès vue des deux sources indépendantes de tension.
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU E.13
3
[V, A, Ω]
1/3 1/7
F IG . 1.18
2
4 4
3 +
1 - 10
+
6 -
[V, A, Ω]
F IG . 1.19
Exercice 1.21
′
Déterminer le schéma équivalent de Norton du circuit de la Fig. 1.20 vu de l’accès 11 . Ex-
primer les paramètres de cet équivalent en fonction de E. En déduire le schéma équivalent
de Thévenin vu de ce même accès.
Exercice 1.22
′
Déterminer le schéma équivalent de Norton du circuit de la Fig. 1.21 vu des accès 11 et
′
22 .
!
7.43 −6.14
Rép.: IN o = ( 20 40 T
7 , 7 ) A, GN o = S
−6.14 8.71
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU E.14
A R3 C
1
+
R0 U1
R1 R2 gU1
+
E - - ′
1
B
R0 = 150 kΩ ; R1 = 100 kΩ ; R2 = 0.1 kΩ
R3 = 1000 kΩ ; g = 0.05 S
F IG . 1.20
3
1 2
2 4
1
1 2
+
- 10
′ ′
1 2
[V, A, S]
F IG . 1.21
Exercice 1.23
Soit un cube dont chaque arête est occupée par une résistance de 1 Ω comme indiqué à la
Fig. 1.22. Déterminer :
– la résistance équivalente Ra vue d’une arête ;
– la résistance équivalente Rd vue d’une diagonale d’une face du cube.
Exercice 1.24
V5 V5
Déterminer l’expression des rapports E
et I
pour le circuit de la Fig. 1.23. Considérer
le cas général et les cas particuliers :
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU E.15
R13
2 3
1
4
5 6
R18
8 7
F IG . 1.22
R1 + R3
V5 R5
R2 - R4
I
+
-
E R6
F IG . 1.23
Rép.:
Exercice 1.25
′
Déterminer le schéma équivalent de Thévenin du circuit de la Fig. 1.24 vu de l’accès 11 .
′
Déterminer ensuite la puissance produite par la source de 12 V si l’accès 11 est laissé
ouvert.
Exercice 1.26
Déterminer la valeur de la résistance R0 du circuit de la Fig. 1.25 telle que cette résistance
consomme une puissance de 1000 W.
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU E.16
10
10
1
20 20
5
100 80
+
- 12
′
1
[V, A, Ω]
F IG . 1.24
14I∆
+
-
1 2
- -
200 + 20 R0 + 100
I∆
4 3
[V, A, Ω]
F IG . 1.25
(1) (2)
Rép.: R0 = 17.14 Ω, R0 = 0.37 Ω
Exercice 1.27
Rép.: pR = 49.16 W
Exercice 1.28
G12 2
1
G13
F IG . 1.26
R2
1
1
R1 R1
R1 R
′
1
R1 = 20 Ω , R2 = 5 Ω
F IG . 1.27
Rép.: R = 11.55 Ω
Exercice 1.29
E=10
[V, A, Ω]
+
-
10 A B
I1 15
+
40 - 10 50 J
+
-
20 20I1
F IG . 1.28
Rép.: J = 2.47 A
Exercice 1.30
Etant donné le circuit d la Fig. 1.29 on demande de déterminer son schéma equivalent de
′ ′
Thévenin vu des accès 11 et 22 .
′
On connecte ensuite une source de tension idéale E = 20 V à l’accès 11 et une résistance
′
de charge RL = 30 Ω à l’accès 22 . Calculer dans ces conditions les puissances consommée
par RL et fournie par E (penser à utiliser le schéma équivalent de Thévenin déterminé au
préalable !).
30
10 20
1 2
30 20
10 10
+
E - 50 RL
50 +
1 - 10
′ ′
1 2
[V, A, Ω]
F IG . 1.29
! !
21.65 26.52 5.13
Rép.: ET h = , RT h =
13.01 5.13 27.88
pRL = 1.49 W, pE = −0.38 W
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU E.19
Exercice 1.31
Ig R3 R4 Id
A
R1 +
Rg - E1 R5 Rd
R6
+
-
B
R2 E2 J
R1 = 30 Ω; R2 = 10 Ω; R3 = 40 Ω; R4 = 10 Ω; R5 = 80 Ω; R6 = 40 Ω
E1 = 60 V; E2 = 20 V; J = 10 A
F IG . 1.30
Exercice 1.32
1 +
R R U11′
′ -
1
F IG . 1.31
Exercice 1.33
10
20 20
5
10 RL 10 2
+
E -
′
1
[V, A, Ω]
F IG . 1.32
Rép.: E = 65.7 V
Chapitre 2
Exercice 2.1
Une bobine est généralement représentée par une inductance en série avec une faible
résistance, représentative des pertes inévitables de l’élément. Montrer , comme indiqué
à la Fig. 2.1, que l’on peut aussi représenter cet élément par la mise en parallèle d’une
′ ′
résistance et d’une inductance. Déterminer l’expression des coefficients L et R en fonc-
tion de L et R.
De même, un condensateur est généralement représenté par la mise en parallèle d’un
condensateur idéal et d’une faible conductance, représentative des pertes inévitables de
l’élément. Montrer que l’on peut aussi représenter cet élément par la mise en série d’une
′ ′
conductance et d’un condensateur idéal. Déterminer l’expression des coefficients C et G
en fonction de C et G.
′
L C
′ ′
R L G C ′
G
R
F IG . 2.1
2 2 2
Rép.: R = R(1 + ω L2 ), L = L(1 + R
′ ′
2 2)
R ω L
2 2
′
G = G(1 + ω C ′ G2
2 ), C = C(1 + 2 2 )
G ω C
E.21
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI E.22
Exercice 2.2
ŪRL
+ -
I¯E R1 jωL1 I¯RL
+
+
I¯R2
Ē jωL2 ŪL2
- R2
-
F IG . 2.2
Rép.:
Exercice 2.3
Exercice 2.4
Etant donné le circuit de la Fig. 2.4 fonctionnant en régime sinusoı̈dal établi, déterminer
′
la valeur de Ē1 pour que le circuit vu des bornes AA se réduise à un schéma équivalent
de Thévenin avec V̄T h = 506 45◦ .
R1 L1 1
+
e
-
R2 Z
′
1
R1 = 2 kΩ ; R2 = 4 kΩ ; L1 = 10 mH ; Ē = 1206 0 V, valeur efficace
F IG . 2.3
′
A A
Ē2
Ē2 = 306 0 V 10 Ω
+
-
50 Ω 30 Ω
50 Ω
+
Ē1
-
20 Ω
F IG . 2.4
Exercice 2.5
Calculer les puissances actives et réactives consommées ou produites par les divers éléments
du circuit de la Fig. 2.5. Etablir les bilans de puissances correspondants. Donner les ex-
pressions des puissances instantanées et fluctuantes dans les divers éléments du circuit.
R1 jωL1
+
Ē R2 Z
-
R1 = 2 kΩ ; R2 = 4 kΩ ; L1 = 10 mH ; Z = 5 + j5 kΩ
Ē = 1206 0 V, valeur efficace
F IG . 2.5
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI E.24
Exercice 2.6
R2 L2
1
R1
C1 ZL
+
e -
′
1
R1 = 10 Ω ; R2 = 20 Ω ; C1 = 0.5 µF ; L2 = 0.1 mH
RL = 5 Ω ; CL = 0.2 µF ; LL = 0.5 mH ; Ē = 206 0 V (valeur efficace)
F IG . 2.6
Exercice 2.7
Le circuit de la Fig. 2.7 fonctionne en régime sinusoı̈dal établi à la fréquence de 100 Hz.
On demande de déterminer la valeur de la f.e.m. E telle que le transfert de puissance à
travers le transformateur idéal se réalise de la gauche vers la droite avec un facteur de
puissance cos Φ = 1.
Rép.: E = 283.5 V
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI E.25
R1 L1
2:1
+
E6 0 - C2 R2 J¯
S
R1 = 10 Ω ; R2 = 100 Ω ; L1 = 20 mH ; C2 = 10 µF
J¯ = 16 60◦ A, valeur efficace
F IG . 2.7
Exercice 2.8
′
Le circuit de la Fig. 2.8 est vu de l’accès 11 et fonctionne en régime sinusoı̈dal établi.
On demande de déterminer la valeur du rapport de transformation n de façon à ce que la
réactance de Thévenin XT h soit de 20 Ω.
′
On connecte ensuite à l’accès 11 un dipôle constitué de deux éléments (de type R et/ou
C et/ou L). Déterminer la nature et la valeur de ces éléments de manière à soutirer au
circuit une puissance maximale. Calculer dans ce cas les puissances actives et réactives
consommées par ce dipôle et par l’impédance Z5 . Donner l’expression (en fonction de t)
de la puissance instantanée p(t) consommée par ces éléments ainsi que de la tension aux
bornes u(t) et du courant i(t) traversant ces éléments.
Z4 Z4 Z2
1
1:n Z1
Z5 J1 Z3
+
- E1
′
1
Z1 = 30 − j80 , Z2 = 30 + j20 , Z3 = 40 + j65 , Z4 = 30 + j40 , Z5 = 30 + j80
Ē1 = 306 0 , J¯1 = 26 20 [V, A, Ω,◦ ] , ω = 10 000 rad/s
Les grandeurs sinusoı̈dales sont exprimées en valeur efficace.
F IG . 2.8
Exercice 2.9
Déterminer l’inductance équivalente du dipôle de la Fig. 2.9 sachant que les inductances
L1 et L4 sont couplées avec un coefficient de couplage k = 0.7.
L1 L3
L4 L5
L2
F IG . 2.9
Exercice 2.10
R4
L1 R3 R1 = 10 Ω ; R2 = 25 Ω
1 R3 = 50 Ω ; R4 = 50 Ω
R1 R2 L1 = 20 mH ; L2 = 80 mH
M = 10 mH ; ω = 1000 rad/s
ZL
+ Ē = 1006 0◦ V, valeur efficace
Ē - M L2
′
1
F IG . 2.10
Exercice 2.11
′
Le schéma équivalent de Thévenin du circuit représenté à la Fig. 2.11, vu de l’accès 11 ,
est composé d’une f.e.m. V̄T h = 1006 0 V en série avec l’impédance ZT h = 500 + j500 Ω.
Le réseau R est composé d’éléments linéaires et invariants.
1. Déterminer les puissances complexes, actives et réactives, ainsi que les puissances
instantanées et fluctuantes à l’instant t = 1 s, fournies par la source de courant J¯ et
′
le réseau R lorsque l’on ferme l’accès 11 sur une résistance de charge RL = 100 Ω.
2. Les données fournies permettent-elles de déterminer le schéma équivalent de Thévenin
′
du réseau R vu des bornes 22 ?
Si oui, expliciter, sans aucun calcul numérique, la procédure permettant de déterminer
les paramètres de cet équivalent. Si non, justifier.
R1 L1 R2 L2 Ē
2 1
+
-
R J¯ R4 C
′ ′
2 1
R3
R1 = 30 Ω , R2 = 40 Ω , R3 = 10 Ω , R4 = 100 Ω
L1 = 2 mH , L2 = 4 mH , C = 80 nF
Ē = 606 0 V , J¯ = 36 0 mA , ω = 1000 rad.s−1
F IG . 2.11
Exercice 2.12
Etant donné le circuit de la Fig. 2.12 fonctionnant en régime sinusoı̈dal établi à la pulsa-
tion ω = 1000 rad/s, on demande :
– de déterminer l’expression des courants i(t), iC (t) et iR2 (t) ;
– d’établir les bilans de puissances active et réactive ;
– à l’instant t = 0.001s , de calculer les puissances instantanées et fluctuantes consommées
par la résistance R2 et le condensateur C et fournies par la source e.
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI E.28
i R1 L
iC iR2
+
e - C R2
F IG . 2.12
Exercice 2.13
Régime transitoire
Exercice 3.1
M
L1 L2
F IG . 3.1
2
Rép.: Leq1 = LL1+LL 2−M
− 2M
1 2
2
Leq2 = L + L −+M2M
L 1 L 2
1 2
Exercice 3.2
E.29
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE E.30
t=0
R i0 i2
+
+ i1 M
e - v0
L1 L2 -
L1 = 3 H , L2 = 15 H , |M| = 6 H
R = 7.5 Ω , e = 120 V
F IG . 3.2
Exercice 3.3
F IG . 3.3
Exercice 3.4
On suppose que le condensateur claque (se court-circuite) lorsque la tension à ses bornes
atteint 150 V. Déterminer l’instant auquel ce claquage se produit.
t=0
+ i∆
vC C R1 7i∆ R2
-
C = 5 µF , R1 = 10 kΩ , R2 = 20 kΩ
F IG . 3.4
Rép.: vC = 10e40t V, t ≥ 0
tcc = 67.7 ms
Exercice 3.5
Déterminer la réponse libre du circuit de la Fig. 3.5 en fonction des conditions initiales :
u1 (0) = 2V
u2 (0) = 5V
R1 R2 R1 = 200 kΩ
+ + R2 = 100 kΩ
C1
u1 (0) u2 (0) C2 C1 = 5 µ F
- - C2 = 2.5 µ F
F IG . 3.5
Exercice 3.6
déterminer la valeur des deux éléments R et C ainsi que des deux coefficients D1 et D2
sachant que :
– le courant initial i0 parcourant l’inductance est égal à 5 mA ;
– la tension initiale v0 aux bornes du condensateur est égale à 25 V.
+ L=5H
C L R v
-
F IG . 3.6
Exercice 3.7
On considère le circuit de la Fig. 3.7. L’interrupteur k est supposé fermé depuis un temps
infini. A l’instant t = 0 il s’ouvre. On suppose que les valeurs des éléments du circuit
sont telles que la réponse est de type oscillatoire amorti. Dériver l’expression de v0 (t)
pour t ≥ 0 en fonction des paramètres vg , α et ωd .
v0
R + L -
+ k
vg C
-
t=0
F IG . 3.7
ωd + α )e−αt sin ω t V, t ≥ 0
Rép.: v0 (t) = −vg ( 2α 2ωd d
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE E.33
Exercice 3.8
t=0
k
R2
+
E R1 C1
-
F IG . 3.8
Exercice 3.9
Déterminer l’évolution du courant dans le circuit de la Fig. 3.9 lorsque la source e(t)
délivre le signal représenté sur la partie droite de la figure.
e(t)
C
R
a
i(t)
+
-
e(t) T t
F IG . 3.9
aτ (1 − e−t/τ ) A, 0 ≤ t < T
Rép.: i(t) = RT
aτ (eT /τ − 1) − a eT /τ A, t ≥ T
i(t) = e−t/τ RT R
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE E.34
Exercice 3.10
Un générateur délivrant une f.e.m e(t) = E sin ωt est connecté, depuis en temps sup-
posé infini, à un circuit R linéaire et invariant par l’intermédiaire d’une ligne, comme
représenté à la Fig. 3.10. Cette ligne est modélisée par la mise en série d’une résistance R
et d’une inductance L. A l’instant t = 0, un court-circuit se produit au point de connexion
F. Déterminer l’évolution du courant i(t) dans l’intervalle t > 0.
R L F
+ i(t)
e(t) R
-
F IG . 3.10
Exercice 3.11
Le circuit de la Fig. 3.11 est initialement relaxé, les deux interrupteurs k1 et k2 ouverts.
– A l’instant t = 0, l’interrupteur k1 se ferme, k2 reste ouvert.
– A l’instant où la tension uC (t) aux bornes du condensateur atteint 90% de la valeur
finale qu’elle atteindrait si on laissait le régime s’établir, l’interrupteur k1 s’ouvre et
k2 se ferme.
On demande de déterminer l’évolution de la tension uC (t) pour t > 0.
R1 k1 k2
+
R2
+
E uC C
-
L
-
R1 = 100 kΩ ; R2 = 500 Ω ; C = 20 nF ; L = 2 mH ; E = 100 V
F IG . 3.11
Exercice 3.12
On considère le circuit de la Fig. 3.12. Durant l’intervalle t < 0, l’interrupteur est en posi-
tion 1 et la source continue E est établié depuis t = −∞. A l’instant t = 0, l’interrupteur
bascule instantanément en position 2. Déterminer l’évolution du courant iC parcourant le
condensateur dans l’intervalle t > 0. Le condensateur C est supposé initialement relaxé.
R1 1 2
iC
+
E C
-
R L
F IG . 3.12
Exercice 3.13
On désire procéder au lancement d’un moteur à courant continu en insérant une résistance
de démarrage Rd . Cette résistance est mise hors-circuit lorsque le courant délivré par la
source devient inférieur à 15 A. On supposera un temps mort de 0.05 s pour la mise
hors circuit de la résistance. Le moteur est modélisé par un schéma équivalent simplifié
constitué d’une force contre-électromotrice, d’une résistance et d’une inductance comme
indiqué à la Fig. 3.13. La force contre-électromotrice est supposée avoir la forme sui-
vante :
e1 (t) = 100(1 − e−t/1.5 ) V
2
Rép.: i(t) = 3.75 − 33.75e−4t + 30e− 3 t A, 0 ≤ t < 1.51 s
2
i(t) = 7.5 − 414.25e−2t + 75e− 3 t A, t ≥ 1.51 s
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE E.36
t=0
k Rd i(t)
ℓ R
t = td
+
e(t) - L
+
-
e1 (t)
F IG . 3.13
Exercice 3.14
k1 k2 i(t)
+ + +
e1 (t) - - e3 (t) - e2 (t)
F IG . 3.14
Exercice 3.15
Le circuit de la Fig. 3.15 fonctionne en régime établi depuis en temps supposé infini. A
l’instant t = 0, un court-circuit se produit au point A. Ce court-circuit est éliminé après
0.15 s. Déterminer l’évolution de la tension u(t) aux bornes du condensateur C3 .
R1 L1 A R2 L2
+ +
e1 (t) - R3 C3 - e2 (t)
F IG . 3.15
Exercice 3.16
e = 60 V , j=5A
e(t) = 60e−5t ,
vC
- C +
k
t=0
+ R1 L
e - R2 j
R1 = 15 Ω , R2 = 100 Ω , L = 20 mH , C = 1 µF
F IG . 3.16
Exercice 3.17
R1
R2
+
e + C1 C2 u2
-
-
R1 = 40 kΩ R2 = 45 kΩ
C1 = 30 pF C2 = 15 pF ω = 103 rad/s E = 100 V
F IG . 3.17
Réponse forcée :
Quadripôles et
amplificateur opérationnel
Exercice 4.1
−
Zs +
+
+ Vo ZL
Vs −
−
F IG . 4.1
E.39
CHAPITRE 4. QUADRIPÔLES ET AMPLIFICATEUR OPÉRATIONNEL E.40
Vo ZL (Zo + AZi )
Rép.: =
Vi (Zi + Zs )(Zo + ZL ) + ZL(AZi + Zo)
Zo ZL Zi
Zin = Zi + Zs + 1+A
Zo + ZL Zo
Zo (Zi + Zs )
Zout =
Zo + Zs + (1 + A)Zi
Exercice 4.2
On considère le circuit gyrateur représenté à la Fig. 4.2. Déterminer les matrices de trans-
fert, d’impédances et d’admittances de ce quadripôle. Le quadripôle est-il
– réciproque ?
– symétrique ?
– actif ou passif ?
Montrer que terminé à l’accès 22’ sur une capacité C, ce circuit se comporte, vu de l’accès
11’, comme une inductance L.
G
1 2
G1 − G1 G G2 G2 G
+
−
+
1’ 2’
g
F IG . 4.2
!
−1
0 G
Rép.: T =
−G 0
CHAPITRE 4. QUADRIPÔLES ET AMPLIFICATEUR OPÉRATIONNEL E.41
Exercice 4.3
Pour chacun trois des quadripôles de la Fig. 4.3, déterminer une matrice de quadripôle qui
le caractérise.
Z1 Z2
3
1 1 n 2
Z3
1’ 2’
3’
Y3
3
1 1 n 2
Y1 Y2
1’ 2’
3’
Z1 Z2
3 4
1 1 n 2
Z3
1’ 2’
3’ 4’
F IG . 4.3
Rép.:
Exercice 4.4
U2 (s)
H(s) =
U1 (s)
1F
1 2
1Ω 2Ω
1’ 2’
F IG . 4.4
1F
2Ω
3 4
1 1 n 2
1Ω 2Ω
1’ 2’
3’ 4’
n=2
F IG . 4.5
!
1 + s −s
Rép.: Y =
−s 12 + s
H(s) = s=s 3
4
!
0.75+2s 6+4s
T= s s
0.25+0.75s 2+2s
s s
Exercice 4.5
Etant donné le circuit de la Fig. 4.6, on demande de déterminer la valeur des résistances
R1 et R2 telle que
– le rapport des tensions U1 et U2 soit une constante supérieure à 1
U1
=α avec α>1
U2
Rin = R0
Rép.: R1 = α−1
α R0
R0
R2 = α−1
CHAPITRE 4. QUADRIPÔLES ET AMPLIFICATEUR OPÉRATIONNEL E.43
R1 2
1
R2 R0
1’
2’
F IG . 4.6
Exercice 4.6
1 2
C1 C2 R
1’ 2’
F IG . 4.7
s2 + 2 1012
Rép.: H(s) =
15 10−9 (s3 + 2 106 s2 + 2 1012 s + 1018 )
Exercice 4.7
V0
H(s) =
Vs I2 =0
C1
R1
R2
−
C0
+
+
+ vo
vs − R0
−
R0 = 1 kΩ , R1 = 100 Ω , C0 = 10 µF , C1 = 1 µF , R2 = 10 kΩ
F IG . 4.8
1 1
s+ R1 C1 + R2 C1 s
Rép.: H(s) = 1 . 1
s+ R1 C1 s+ R0 C0
Exercice 4.8
Rép.:
Exercice 4.9
R1
1 2
+ R2
+
kU
U -
- 2’
1’
F IG . 4.9
k
Rép.: H(s) =
1 1
(1 − k)R1 C s + (1−k)R1 C + R2 C
Partie II
SOLUTIONS
S.1
Chapitre 1
Régime continu
u(t) = U , i(t) = I ∀t
Avant d’écrire toute loi de Kirchhoff, il importe tout d’abord de définir, sur le circuit
étudié, les sens associés aux différents courants et aux différentes tensions. Le choix du
sens des courants et des tensions est totalement arbitraire et n’est pas imposé par des
raisons physiques. Le signe trouvé pour la grandeur correspondante indique le sens réel
du courant et de la tension.
I =6A – La valeur U = 10 V indique que le potentiel de la borne
+ repérée “+” est effectivement supérieur au potentiel de la
borne repérée ’-”.
U = 10 V
– La valeur I = 6 A indique que le courant (les charges posi-
− tives) entre effectivement par la borne repérée “+”.
Si l’on choisit les sens opposés pour U et I, leur valeur respective présente un signe
opposé :
I = -6 A – U = −10 V, valeur négative qui indique que le potentiel de
− la borne repérée “+” est inférieur au potentiel de la borne
repérée ’-”.
U = -10 V
– I = −6 A indique que le courant (les charges positives) sort
+ par la borne repérée “-” et donc entre par la borne “+”.
On remarque que le sens physique des courants et tensions est le même quel que soit les
sens de référence choisis.
S.3
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.4
Exercice 1.1
Circuit 1
a
IE + I Choisissons le sens des courants I, IE et de la tension U
2V
+
U 1A comme indiqué ci-contre. Vu la présence de la source de
− 3Ω
tension, on a directement U = 2 V.
-
U = R.I
U = −R.I
L’application de cette loi à la résistance R = 3 Ω donne directement :
U 2
I= = A
3 3
pJ = U.1 = 2 W
2V
+ source. Elle est négative indiquant que E consomme de la puis-
− U
sance. Quels que soient les sens adoptés pour U et I, on constate
- que les résultats sont cohérents.
Le bilan de puissance s’établit comme suit :
Σp consommées = 0 pE + pR − pJ = 0
ou
Σp consommées = Σp fournies pE + pR = pJ
Circuit 2
Choisissons le sens des courants I, IE et des tensions
3Ω I U et UJ comme indiqué ci-contre.
+ - + Vu la présence de la source de courant, on a directe-
+ ment I = -1 A.
2V U 1A UJ
− Par application de la loi d’Ohm : U = 3.I = −3 V.
- La seconde loi de Kirchhoff (SLK) s’écrit :
U + UJ − 2 = 0 ⇒ UJ = 5 V.
On calcule les puissances relatives aux différents éléments :
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.6
Circuit 3
U3
+ -
IE I3 3Ω
+ +
I1
+
U1 2V − 1Ω 1 A UJ
- -
On trouve :
U1 = 2 V U3 = −3 V, UJ = 5 V
I1 = 2 A I3 = −1 A IE = 1 A
pE = U1 .IE = 2 W, pJ = UJ .1 = 5 W
Bilan de puissance :
p1Ω + p3Ω = pE + pJ
Exercice 1.2
Adoptant les sens des courants et tensions de la Fig. 1.1, on trouve successivement :
I1 − I0 − 6 = 0
120 − V0 − V1 = 0
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.7
I0 10 Ω b
+ V0 - +
+
Vs =120 V − V1 50 Ω Is =6 A
- I1
a c
F IG . 1.1
Exercice 1.3
Deux dipôles sont équivalents si pour une même d.d.p aux bornes v, ces dipoles sont
parcourus par un même courant i et inversement si, pour un même courant injecté i, il
apparaı̂t une même d.d.p. v aux bornes des deux dipôles.
On ne change rien à l’état électrique d’un circuit si l’on remplace un des dipôles le consti-
tuant par un dipôle équivalent.
1. Association en série
Vs
Is = Vs
+
Req
Req −
Is
Is R1 R2 Is
+ +
Vs Rn ⇐⇒ Vs Req
- -
F IG . 1.2
La SLK et la loi d’Ohm appliquées dans la maille fournissent :
Vs Vs
Vs = R1 Is + R2 Is + . . . + Rn Is et Is = =
R1 + R2 + . . . + Rn Req
Finalement la résistance équivalente est donnée par la somme des n résistances
Req = R1 + R2 + . . . + Rn
2. Association en parallèle
Il existe une même d.d.p. aux bornes de tous les éléments. On écrit :
Is Is
+ +
R1 R2 Rn Vs Req
Vs ⇐⇒
I1 I2 In
- -
F IG . 1.3
Vs = R1 I1 = R2 I2 = . . . = Rn In
1 1 1
Is = I1 + I2 + . . . + In = Vs (
+ + ...+ )
R1 R2 Rn
On peut représenter ce dipôle par une résistance équivalente qui vérie :
Is 1 1 1 1
= = + + ...+
Vs Req R1 R2 Rn
ou en termes de conductances :
Geq = G1 + G2 + . . . + Gn
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.9
3. On calcule successivement :
7.2 Ω 6Ω
30 Ω 64 Ω 10 Ω Req1 = 16 Ω
7.2 Ω
30 Ω 64 Ω 16 Ω Req2 = 12.8 Ω
7.2 Ω
30 Ω 12.8 Ω Req3 = 20 Ω
30 Ω 20 Ω Req = 12 Ω
Exercice 1.4
1. Expression de V1 et V2
I On dérive successivement :
+ Vs
I=
R1 V1 R1 + R2
+ - R1
Vs V1 = R1 I = Vs
− + R1 + R2
R2 V2 R2
V2 = R2 I = Vs
- R1 + R2
Le choix de R1 etR2 permet de xer la manière dont Vs est répartie entre V1 et V2 . Il existe
une innité de couples de valeurs (R1 , R2 ) donnant lieu à la même répartition. Le choix
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.10
2. Influence de RL
I
On dérive succesivement :
+
R1 V1 Req R2 RL
V2 = Vs avec Req =
+ - Req + R1 R2 + RL
Vs − + R2
V2 = Vs
R2 V2 RL R1[1 + (R2 /RL )] + R2
-
Exercice 1.5
Exercice 1.6
1. Source de tension
La d.d.p.aux bornes de la résistance de charge RL est donnée
I par :
+ VRL = Vs − Rs I
Rs
Vs Vs
VRL RL = RL =
RL + Rs 1 + (Rs /RL )
+
Vs − - On a bien
VRL ≃ Vs si Rs ≪ RL
2. Source de courant
Le courant débité dans la résistance de charge RL ou conduc-
tance GL = R1L est donné par :
+ IGL = Is − Gs V
Is Gs V GL Is Is
= GL =
IGL GL + Gs 1 + (Gs /GL )
-
On a bien
IGL ≃ Is si Gs ≪ GL
Exercice 1.7
Les deux dˆpôles sont équivalents si ils délivrent un mˆeme courant I sous une même
tension V .
I
+ Le courant débité par le dipôle “source de tension”
Rs s’écrit :
V
Vs V
I= −
+ Rs Rs
Vs −
−
Les deux dˆpôles sont équivalents si ils présentent une même tension V sous un même
courant I.
I I
+ +
Rs
Is Is I
Gs V = Gs
− Gs
V = Vs − Rs I
+
− Vs −
−
3. Exemple
6V 3Ω 2A 3A 9V 3Ω
+
−
+
−
3Ω 3Ω
1A 1A
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.13
Exercice 1.8
On transforme successivement :
– la branche CB,
C C
5
5 2 −
+ 10
B B
– la branche DE
D D D
10 5
2 −
10 2 0.5 10 10 2.5 5 −
+ 5 + 12.5
E E E
5
C D
5
5 7.5 15 15
− A E
−
+
A E
10 + −
B −
+ 12.5
10 + 0.5
A E
15 ′
1 1
0.5 3.75 ′
1 1 13.125 3.75
−
+
5 3.5
3
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.14
Finalement
Veq = 13.125 V, Req = 3.75 Ω
′
2. Accès 11 fermé sur RL = 10 Ω
Le circuit étant remplacé par son dipôle equivalent “source de tension”, on connecte la
′
résistance de charge à l’accès 11 .
On déduit le courant débité dans la résistance de charge :
13.125 3.75
Veq
I= = 0.9545 A
−
+
Req + RL
′
1 1
La tension aux bornes de cette charge vaut :
I
RL = 10 U = RI = 10I = 9.545 A
+ -
La puissance consommée par la charge vaut :
U
pRL = RL I 2 = 9.112 W
3. Etat électrique complet du circuit
Dans ce qui suit, les puissances calculées relatives aux résistances sont les puissances
consommées par ces résistances. Les puissances calculées relatives aux sources de tension
et de courant sont les puissances fournies par ces sources au reste du circuit.
– branche AE :
A E
IA I
′
′ U
I = = 1.909 A
5
5 ′
IA = I + I − 3 = −0.1365 A
I pJ=3 = 3U = 28.635 W
3 ′
pR=5 = 5I 2 = 18.22 W
′
1 1
– dipôle AB :
IA
B −
pE=10 = 10IA = −1.365 W
10 +
– dipôle CD :
5
C D
IA
pR=5 = 5IA2 = 0.093 W
– dipôle DE :
Exercice 1.9
6Iφ
I1 + V1 - c
b
+
− 5Ω
Vs +
V2 10 Ω 5A
- Iφ
Is a
F IG . 1.4
Exercice 1.10
D’après le théorème de superposition, pour tout circuit linéaire, toute tension ou cou-
rant dans le circuit (réponse) est égale à la somme des réponses obtenues lorsque chaque
source indépendante de courant ou de tension (excitation) agit seule, les autres sources
ayant été rendues inactives, c’est-à-dire :
avec
(1)
– V0 = αE1 , la tension V0 si la source E1 = 10 V agit seule ;
(2)
– V0 = βE2 , la tension V0 si la source E2 = 2 V agit seule ;
(3)
– V0 = γJ, la tension V0 si la source J = 5 mA agit seule.
Remarquons que seules les sources indépendantes constituent des excitations pour le
théorème de superposition et non les sources commandées.
I1 2I1
+ +
5 kΩ V1 (1)
- 3 kΩ V0
+
10 V −
-
+
-
3 V1
10 + V1 − 3V1 = 0 =⇒ V1 = 5 V
On déduit :
V1
I1 = − = −1 mA
5 103
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.17
et :
(1)
V0 = 3 103 . 2I1 = −6 V
I1 2I1
+ +
5 kΩ V1 −
(2)
- 2V + 3 kΩ V0
-
+
-
3 V1
La topologie de ce circuit est identique à celle du circuit du point 1 : dans la maille gauche,
on trouve une seule source indépendante de tension ; la tension imposée de 10 V du point
est 1 est maintenant de 2 V. On déduit directement :
(2) 2 (1)
V0 = V = −1.2 V
10 0
I1 2I1
+ +
5 kΩ V1 (3)
- 3 kΩ V0 5 mA
-
+
-
3 V1
V1 − 3V1 = 0 =⇒ V1 = 0 , I1 = 0
Le courant dans la résistance de 3 kΩ est donc égal à celui fourni par source de courant et
(3)
V0 = 3 103 . 5 10−3 = 15 V
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.18
5. Calcul de la puissance
V02
pRL = = 20.3 mW
RL
Les puissances consommées par cette même résistance dans les trois situations intermédiaires
sont respectivement :
(1)2 (2)2 (3)2
(1) V (2) V (3) V
pRL = 0 = 12 mW , pRL = 0 = 0.5 mW , pRL = 0 = 75 mW
RL RL RL
Et l’on a évidemment :
(1) (2) (2)
pRL 6= pRL + pRL + pRL
(1) (2) (3) (1)2 (2)2 (3)2
V02 (V + V 0 + V 0 )2 V0 V V
= 0 6 = + 0 + 0
RL RL RL RL RL
Exercice 1.11
1. Circuit équivalent
15
12
9 1
I = U − 10
6 5
3
35 65 80 95 110 125 U
-3
F IG . 1.5
I
+ Pour cet équivalent, la relation I − U aux
U bornes s’écrit :
JN o 1
GN o = RNo
I = −IN o + GN o U
-
On déduit :
– la source de courant : IN o = 10 A
1
– la résistance : RN o = GNo
=5Ω
Exercice 1.12
U
24
16
8 16 24 32 40 48 I
F IG . 1.6
VT h
+ 1Ω VT h
− I= = 19.2 A
1 + RT h
Le courant obtenu se trouve dans la plage de fonctionnement linéaire du circuit (0 < I <
24 A), le schéma équivalent et le résultat déduit sont valides.
4. Courant de court-circuit
RT h
On déduit du schéma équivalent :
+ VT h
VT h − Icc Icc = = 96 A
RT h
Exercice 1.13
Puisqu’on s’intéresse à l’action du circuit sur une charge connectée à ses bornes, on peut
le remplacer par son schéma équivalent de Thévenin.
RL = RT h
d2 pRL
On vériera que l’on a bien d R2L
< 0 pour RL = RT h .
VT2h VT2h
pRL = RL =
4RL2 4RL
5
6
3 RT h1 = 5 + 6 + 3 = 14 Ω
A D
La f.e.m. de Thévenin est la tension apparaissant aux bornes du circuit à vide. Transfor-
mons tout d’abord les branches AB et BC comme suit :
B B
7 11
5 25
−
3
+
+
+
−
−
5 5 6
6
4
A C A C
On a :
B
11
25
−
+
+
−
4
5 6 VT h1 = 25 + 11 + 8 + 4(3 + 6) = 80 V
I =4
IA = 0
−
+
A- + 3 C
VT h1 8
Finalement :
80 14
+
−
80
RT h = 4//14 = 3.11 Ω, VT h = 4 = 17.8 V
4 + 14
4
A D
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.23
3. Réalisation de l’adaptation
vaut :
V2
pRL = RT h T2h = 25.47 W
A 4RT h
D
RL = RT h = 3.11
Exercice 1.14
2kΩ
+ +
I +
+
5V 3V 20I V 25Ω
− -
- -
5 − 3VT h
I=
2000
On déduit VT h = −5 V.
2kΩ
+ +
I Icc
+ +
5V 3V 20I V 25Ω
− -
- -
On dérive successivement :
Et nalement :
VT h
RT h = = 100 Ω
Icc
F IG . 1.7
Exercice 1.15
1
6 10 3 IN o = 3 A, GN o = S
10
B
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.25
1 1
3 10 5 V0 ( + ) = 3 , V0 = 10 V
5 10
B
2. Puissances fournies par les sources indépendantes
– source J = 3 A :
+
pJ=3 = −3V0 = −30 W
V0 3
Cette source consomme 30 W.
-
– source E = 60 V :
IE +
10 60 − V0
V0 IE = =5A
+
10
− pE=60 = 60IE = 300 W
-
Le dipôle constitué d’une source de courant en série avec une résistance est équivalent
à une source de courant pure. En effet, recherchons le schéma équivalent de Norton du
dipôle :
Le courant de Norton est donné par le courant traversant l’accès court-circuité, soit 3 A,
le courant injecté par la source de courant quel que soit R. La conductance de Norton
est donnée par la conductance du dipôle passié, c’est-` a-dire la conductance d’un circuit
ouvert, soit GN o = 0.
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.26
A A
3
IN o = Icc = 3 GN o = 0
Icc
B B
On a donc :
3
3
Il s’ensuit que le schéma équivalent de Norton ainsi que la valeur de la tension V0 sont
inchangés par rapport à la situation du point 1.
L’état électrique du circuit connecté aux bornes de la source de courant est inchangé. La
puissance fournie par la source E est donc inchangée. Par contre, l’état électrique de la
branche contenant la source de courant est modié. Ainsi, l a tension aux bornes de la
source de courant vaut pour le circuit modié :
A UJ = 100.3 − V0 = 290 V
- +
UJ et la puissance fournie par cette source est égale à :
3
+ V0 pJ = 3 UJ = 870 W
Exercice 1.16
1.
A C
tension.
A R3 C R3 J2
Le circuit se transforme en le circuit équivalent :
R3 J2
A R3 C a
+
-
+ J1
E - R4
b
B R1 D
4.
R1
A
A A
+ J1 +
E -
E
+ J1 R1 E + R1 J1 -
R1
D D
B R1 D
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.28
+
−
A
+ R3 J2
E + R1 J1 - R4
b
D
et vu de ab :
E + R1 J1 + R3 J2
VT h = R4 = 163.6 V
R1 + R3 + R4
R4 (R1 + R3 )
RT h = R4//(R1 + R3 ) = = 39.4 103 Ω
R4 + R1 + R3
Pour soutirer au circuit une puissance maximale, il faut donc connecter une résistance de
charge :
RL = RT h = 39.4 kΩ
RT h IL
a
+
VT h
IL = = 2.08 mA
+ 2RT h
VT h UL RL Puissance consommée par la charge :
−
− PL = RL IL2 = 0.17 W.
b
UL = RL IL = 81.8 V
R5 J2
R3 IL
A C
+
+ J1
E RL
- R2 R4 UL
−
B R1 D
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.29
1. branche R4
a + UR4
UR4 = UL , IR4 =
= 0.82 mA
IR4 R4
Puissance consommée par la résistance R4 :
UR4
UR2 4
pR4 = = R4 IR2 4 = 0.067 W
b-
R4
2. branche R3
R5 J2
R3 IL
A C
IR3
IR4 R4 RL
D
PLK au noeud C : IR3 = IR4 + IL − J2 = 0.9 mA et UR3 = R3 IR3 = 22.5 V
Puissance consommée par R3 :
UR2 3
pR3 = = R3 IR2 3 = 0.02 W
R3
3. branche R5 − J2
Puissance consommée par R5 :
R5 J2
pR5 = R5 J22 = 0.04 W
+ -
- +
UR5 On a : UR5 = R5 J2 = 20 V
UJ2
Par la SLK : UJ2 = UR5 − R3 IR3 = −2.5 V
Puissance délivrée par la source J2 :
IR3 R3
+ -
pJ2 = J2 UJ2 = −0.005 W
UR3
La source J2 consomme de la puissance !
4. branche J1 :
UR3
+ - SLK dans la maille DCA :
R3
A C UJ1 = UR4 + UR3 = 104.3 V
+
+ Puissance délivrée par la source J1 :
J1
R4 UR4 pJ1 = J1 UJ1 = 0.52 W
UJ1
- -
D
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.30
5. branche R1 :
R5 J2
A R3 C
J1 R4
+
E - R2 RL
IR4
B R1 D
IR1 IL
PLK au noeud D : IR1 = J1 − IR4 − IL = 2.1 mA et UR1 = R1 IR1 = 84 V
Puissance consommée par R1 :
UR2 1
pR1 = = R1 IR2 1 = 0.176 W
R1
6. branches E et R2 :
R5 J2
IR3 R3
A C
IE IR2
J1 R4
+
E - R2 RL
B R1 D
IR1
E
On a : IR2 = = 0.33 mA (UR2 = E !)
R2
Puissance consommée par R2 :
pE = EIE = −0.035 W
Exercice 1.17
De plus, puisque E est la seule source indépendante d’énergie présente dans le circuit à
′
gauche de 22 , VT h est directement proportionnelle à E :
VT h = αE
UE=0
2 I On a : IE=0 = J −
+
R
10
RT h U R J = 2− = 1.5 A
20
-
′
2 UE=0 10 20
et RT h = = = = 6.67 Ω
IE=0 1.5 3
(b) Détermination de VT h pour E = 30 V.
Deux procédures équivalentes sont possibles.
i. Déterminer le coefcient α sur base de la valeur de U lorsque E = 10 V et en
déduire VT h correspondant à E = 30 V.
Si E = 10 V, on a UE=10 = 15 V
UE=10
RT h 2
IE=10 = J −
I R
+ 15
VT h
+ = 2− = 1.25 A
- U R J 20
- VT h = UE=10 − RT h IE=10
2
′
20 2
= = αE → α =
3 3
Finalement, pour E = 30 V, VT h = αE = 20 V
ii. Déterminer la valeur de U correspondant à E = 30 V et en déduire directe-
ment la valeur de VT h pour cette valeur de E.
Le circuit étant linéaire, d’après le théorème de superposition, U peut s’écrire
′ ′ ′
U =αE+β J =αE+β puisque J est xé
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.32
E = 0 ↔ U = 10 V
E = 10 V ↔ U = 15 V
On déduit
On a :
RT h
UE=30
2 I IE=30 = J −
+
R
+ 25
VT h U R J = 2− = 0.75 A
- 20
- VT h = UE=30 − RT h IE=30 = 20 V
′
2
pJ = J.UE=30 = 2.25 = 50 W
– il n’est par contre pas possible de déterminer la puissance fournie par la source E :
′ ′
la constitution du circuit résistif compris entre les accès 11 et 22 étant inconnue, le
courant débité par E ne peut être déterminé ;
– la bilan de puissance pour le circuit complet permet seulement de déduire que la
′
puissance consommée par le circuit à gauche de 22 est égale à :
p = pJ − pR = 50 − 31.25 = 18.75 W
Exercice 1.18
IsN = GN VN
avec
On choisit le noeud e.
8 9
a b c d
5 6 7
3 4
2
1
F IG . 1.8
−1 0 0 0 1 0 0 1 0
0 −1 0 0 −1 1 0 0 1
A =
0
0 −1 0 0 −1 1 −1 0
0 0 0 −1 0 0 −1 0 −1
GB est la matrice des conductances de branches :
Le circuit ne comporte que des résistances linéaires et des sources indépendantes de cou-
rant. GN peut être déterminée directement par la règle d’inspection :
– élément diagonal Gii = somme des conductances des branches incidentes au noeud
i;
– élément non idagonal ij = opposé de la conductance de la branche liant les noeuds
i et j .
2+3+3 −3 −3 0
−3 3+5+2+7 −2 −7
GN = S.
−3 −2 2 + 4 + 10 + 3 −10
0 −7 −10 10 + 7 + 5
On remarque que GN est symétrique puisque le circuit ne comporte que des conduc-
tances linéaires et des sources indépendantes d’énergie.
L’élément relatif au noeud i est la somme des courants injectés à ce noeud par les sources
indépendantes.
−3
2.5
IsN =
1+3
Va , Vb , Vc , Vd sont les potentiels des différents noeuds du circuit par rapport au noeud
de référence e.
UB = AT VN .
Les courants de branches se déduisent de la loi d’Ohm écrite pour chaque branche
IB = GB UB .
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.35
• branche 2
b
−
I2
U2 = −Vb I2 = 5U2
U2 2.5 5 = −0.306 V = −1.53 A
• branche 3
− c
I3
U3 = −Vc I3 = 4U3
U3 1 4 = −0.395 V = −1.58 A
• branche 4
d
−
I4
U4 = −Vd I4 = 5U4
U4 1 5 = −0.322 V = −1.61 A
• branche 5
I5
a b
U5 = Va − Vb I5 = 3U5
+ 3 -
= −0.418 V = −1.254 A
U5
• branche 6
I6
b c
U6 = Vb − Vc I6 = 2U6
+ 2 -
= −0.089 V = −0.178 A
U6
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.36
• branche 7
I7
c d
U7 = Vc − Vd I7 = 10U7
+ 10 -
= 0.073 V = 0.73 A
U7
• branche 8
U8
3
+ −
U8 = Va − Vc I8 = 3U8
a 3 c = −0.507 V = −1.521 A
I8
• branche 9
I9
b d
U9 = Vb − Vd I9 = 7U9
+ 7 -
= −0.016 V = −0.112 A
U9
Exercice 1.19
Remarquons que ce circuit est équivalent celui de l’exercice 1.18 si toutes les branches
sources de tension sont remplacées par des branches sources de courant.
Par simple équivalence de source de courant - source de tension, on transforme les branches
de et ac comme indique à la Fig. 1.9
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.37
d d
1/5
1 1/5 −
+ 1/5
e e
3
1/3 1
a c a c
+
−
1/3
F IG . 1.9
+
−
1/3 1 1/7
F IG . 1.10
Le graphe du circuit est représenté à la Fig. 1.11. Le graphe orienté du circuit comporte
5 noeuds et 9 branches. Il y a b − (n − 1) = 9 − (5 − 1) = 5 mailles fondamentales.
On choisit par exemple l’arbre “3-5-6-7” représenté en traits discontinus sur la Fig. 1.11.
Les maillons sont les branches 1,2,4,8 et 9. Chaque maille fondamentale, constituée d’un
maillon et de branches de l’arbre, est orientée selon le sens de référence adopté dans le
maillon.
RM = BRB BT
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.38
8 9
a b c d
5 6 7
3 4
2
1
F IG . 1.11
+
−
1/3 1 1/7
V
IV
F IG . 1.12
– élément non-diagonal Rij = somme des résistances des branches communes aux
mailles i et j, prises avec le signe + si les sens de parcours des deux mailles co¨ncident,
avec le signe - dans le cas contraire .
1 1
+ 12 + 1 1 1 1
− 12 − 13 − 1
2
+ 3 4 2
+ 4 4 2
1
2
+ 14 1
2
+ 14 + 1
5
1
4
− 12 − 12
1 1 1 1 1 1
RM =
4 4 5
+ 10
+ 4 10
0
− 21 − 12 1
10
1
7
+ 1
10
+ 1
2
1
2
− 13 − 21 − 12 0 1
2
1
3
+ + 1
3
1
2
1.5833 0.75 0.25 0 .5 −0.8333
0.75 0.05 0.25 −0.5 −0.5
0.25
= 0.25 0.55 0.1 0 Ω.
−0.5 −0.5 0.1 0.743 0.5
−0.8333 −0.5 0 0.5 1.1667
Remarquons que cette matrice est symétrique puisque le circuit ne comporte que des
résistances linéaires et des sources indépendantes d’énergie.
L’élément relatif à la maille i est donné par la somme des f.e.m. imposées dans cette
maille par les sources indépendantes comptées positivement si le sens de la d.d.p. de la
source co¨ncide avec le sens de parcours de la maille et nég ativement sinon.
− 41
−0.25
− 1 + 1 0.25
1 4 12
VsM 5 − 4 = −0.05 V .
=
0 0
1 1
Les courants de mailles sont les courants dans les maillons 1,2,4,8,9.
6. Courants de branches
Les courants dans les branches restantes (les branches de l’arbre) se déduisent des PLK
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.40
IB = BT IM .
I3 = −I4 − I2 − I1 = −0.5792 A
I5 = I1 − I8 = −1.2555 A
I6 = I1 + I2 − I8 − I9 = −0.1766 A
I7 = −I4 − I9 = 0.7236 A
7. Tensions de branches
• branche 2 :
-
U2
I2 = 0.9675 1/5 U2 = 0.2 .0.9675
+
+ = 0.1935 V
− 1/2
• branche 3 :
-
• branche 4 :
I4 = −0.6122 -
U4 = −0.2 .(1 + 0.6122)
1 1/5 U4 = −0.3224 V
+
• branche 5 :
I5 = −1.2555
U5 = −0.3333 .1.2555
+ -
= −0.4185 V
U5
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.41
• branche 6 :
I6 = −0.1766
U6 = −0.5 .0.1766
+ -
= −0.0883 V
U6
• branche 7 :
I7 = 0.7236
U7 = 0.1 .0.7236
+ -
= 0.0724 V
U7
• branche 8 :
3
U8 = 0.333 .(1.4794 − 3)
I8 = 1.4794
1/3 = −0.5069 V
+ -
U8
• branche 9 :
I9 = 0.1114
−0.1114
U9 =
+ - 7
= −0.0159 V
U9
Exercice 1.20
Selon la méthode des mailles, un circuit est vu comme un circuit passié à M accès
auquel sont connectées les sources indépendantes de tension (Fig 1.13). Le circuit passié
est caractérisé par la matrice de résistances des mailles RM .
Si certains accès sont dépourvus de source indépendante, comme indiqué à la Fig. 1.14,
on a, pour ces accès, U = 0 (accès M ici).
Si l’on élimine l’accès auquel aucune source n’agit, c’est-à-dire si l’on élimine la variable
IM , le circuit sera caractérisé par une matrice de résistances de mailles réduite Rred .
Cette matrice s’obtient de la manière suivante :
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.42
+
+ I1
VsM1 U1
−
- On peut écrire
+ Circuit
+ I2 passié
VsM2 U2 U = RM I
−
-
RM ou
+ VsM = RM I
+ IM
VsMM − UM
-
F IG . 1.13
+
+ I1
VsM1 U1
−
-
+ Circuit
+ I2 passié
VsM2 −
U2
-
RM
+
IM
UM = 0 UM
-
F IG . 1.14
VSM1 RM11 RM12 IM1 (1)
=
0 RM21 RM22 IM2 (2)
La matrice RM est partitionnée selon quatre sous-matrices. Les accès conservés sont
repérés par l’indice 1, l’accès M est l’accès éliminé repéré par l’indice 2.
relation cherchée et
−1
Rred = RM11 − RM12 RM 22
RM21 .
On a considéré ici l’élimination d’un seul accès mais la procédure peut être généralisée à
plusieurs accès.
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.43
L’arbre est choisi de façon à ce que les maillons correspondent aux accès intéressants, en
particulier les accès relatifs aux branches 1 et 2 où se trouvent les sources indépendantes
d’énergie. (Fig. 1.15)
3 arbre
III
I II
1 2
F IG . 1.15
8 1 4
RM = 1 5 −4 Ω .
4 −4 10
6
VsM = 10 V .
0
Il n’y a pas de source indépendante agissant dans la maille III. Son élimination conduit à
la matrice réduite
8 1 4 1
Rred = − (4 − 4)
1 5 −4 10
6.4 2.6
= Ω
2.6 3.4
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.44
6 I1
= Rred
10 I2
4 4 I2
3 +
1 − 10
+
6 − I1
F IG . 1.16
On déduit
I1 −1 6 −0.373
= Rred = A.
I2 10 3.227
Le courant de la maille III, I3 peut être déterminé à partir de I1 , I2 via la relation (3).
On trouve :
1 I1
I3 = − (4 − 4) = − 0.4 I1 + 1.4 I2
10 I2
= 1.436 A .
La matrice Rred ne peut jamais être déterminée par inspection. Par contre, elle peut être
déterminée par expérimentation :
′
I2 2
4 4
6
I1′ = 1 . = 0.6 A
3 I1
′
+ 10
1 U2 I2′ = 0.4 A
+ -
U1 I1 = 1 1A
- I2 = 0
F IG . 1.17
– les éléments R12 et R22 sont déterminés selon les conditions de la Fig. 1.18 :
I1 = 0 , I2 = 1 .
′′
I2 2
4 4 6
I”1 = 1 . = 0.6 A
10
′′
3 I1 + I”2 = 0.4 A
+ 1 U2
-
U1 I1 = 0 1A
- I2 = 1
F IG . 1.18
Exercice 1.21
Selon la méthode des noeuds, comme indiqué la la Fig. 1.19, un circuit est équivalent à
un circuit passié vu de N = n − 1 accès, représenté par la matrice de conductances
aux noeuds GN ; à chaque accès agit une source indépendante de courant représentant
les courants injectés à cet accès par les sources indépendantes de courant présentes dans
le circuit.
I1
+
+
I2
U1 + I = −IsN + GN U (1)
IsN 1 + GN
où U = VN , les potentiels de noeuds
U2 IsN 2 Circuit
- - −
passié
F IG . 1.19
Lorsque l’on ne s’intéresse qu’à un nombre réduit d’accès (< N) , on peut éliminer les
accès non intéressants. Soient :
De (3), on tire :
Ub = G−1 −1
b,b Isb − Gb,b Gb,a Ua
A
A
R0
E
R0 R0
+
E −
B
B
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.47
Le circuit comporte une source commandée de type CVT. GN ne peut être entièrement
déterminée par la règle d’inspection.
L’élément (1,2) de la matrice doit être déterminé par expérimentation. En effet, le CVT
agit au noeud 1 et contribue donc uniquement à la PLK à ce noeud. Il impose un courant
fonction de la tension U1 qui, vu le choix du noeud de référence, représente le potentiel
du noeud 2, c’est-à-dire la tension à l’accès 2.
2 R3 IR3 1
+ I1
+ R0 U1
V2 = 1 V − R1 R2 gU1 V1 = 0
IR0 IR1 - IR2
F IG . 1.20
U1 = V2 = 1V
IR2 = 0 (tension nulle aux bornes de R2 )
1
IR3 =
R3
1
I1 = − R3 − gU1 = − −g
R3
1
G12 = − −g
R3
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.48
Finalement :
1 1 1
+ − −g
R2 R3 R3
GN = 1 S.
1 1 1
− + +
R3 R0 R1 R3
0
IsN = E A.
R0
3. Elimination de l’accès 2
′
On cherche le schéma équivalent de Norton vu de l’accès 11 . On élimine l’accès 2 et on
dérive successivement :
0 G2 + G3 | −g − G3 V1
=
G0 E −G3 | G0 + G1 + G3 V2
1
IN0 = 0 − (−g − G3 ) . . G0 E
G0 + G1 + G3
g + G3
= . G0 E = 0.019 E A
G0 + G1 + G3
1
G N0 = G2 + G3 − (−g − G3 ) (−G3 )
G0 + G1 + G3
(g + G3 ) G3
= G2 + G3 −
G0 + G1 + G2
G2 G0 + G2 G1 + G2 G3 + G3 G0 + G3 G1 − gG3
=
G0 + G1 + G3
−3
= 7.17 10 S .
4. Détermination directe de IN o et GN o
Etant donné la présence de la source commandée, il n’est pas possible de procéder par
simples réductions successives du circuit. La partie à gauche de la source commandée ne
peut pas être réduite.
G3 I3 1
+
U1
G0 E G0 G1 gU1 Icc = IN o
I1 -
′
1
F IG . 1.21
G3 I3 1 I1
+
U1
G0 + G1 G2 gU1
- I2
′
1
F IG . 1.22
On dérive :
I1
GN o = = I1 |V1 =1 V
V1
(G0 + G1 ) G3
I1 = I2 + I3 − gU1 = G2 + − gU1
G0 + G1 + G3
I3 G3
avec U1 = =
G0 + G1 G0 + G1 + G3
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.50
Finalement :
G2 G0 + G2 G1 + G2 G3 + G0 G3 + G1 G3 − gG3
GN o = .
G0 + G1 + G3
Exercice 1.22
Procédure :
1. mettre le circuit en équations via la méthode des noeuds. Il y a 3 noeuds plus le
noeud de référence et donc 3 accès ;
2. élimination de l’accès inintéressant 31’ et dérivation du schéma équivalent de Nor-
ton.
1. Application de la méthode des noeuds
3
3
1
10 1
+
10 −
′
1 1
′
et
8 −5 −2 1
GN o = − (−2 − 4)
−5 11 −4 7
7.43 −6.14
= S.
−6.14 8.71
3. Schéma équivalent
Le circuit peut être représenté par le schéma équivalent de la Fig. 1.23 avec :
20
G12 = 6.14 S J1 = A
7
40
G11 = 7.43 − 6.14 = 1.29 S J2 = A
7
G22 = 8.71 − 6.14 = 2.57 S .
G12
1 2
J1 J2
′ G11 G22 ′
1 2
F IG . 1.23
Ainsi, l’étoile
2 4
1 2
1
′
1
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.52
8/7
1 2
1 2/7 2 4/7
′ ′
1 2
F IG . 1.24
On dérive :
10 8
6 + 7 −5 − 7
GN o = 8 12
−5 − 7+
7 7
Les courants de Norton J1 et J2 correspondent aux courants parcourant les accès lorsque
ceux-ci sont simultanément court-circuités. (Fig. 1.25)
I1 J1 V1
=− + GN o
I2 J2 V2
J1 I1
et IN o = = −
J2 I2 V1 =V2 =0
Des courants dénis à la Fig. 1.25, on déduit :
−2 20 20
I3 = . 10 = − A et J1 = −I3 = A
2+1+4 7 7
4 40 40
I4 = . 10 = − A et J2 = −I4 = A
2+1+4 7 7
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.53
5 I =0
I3 I4
V1 = 0 2 4 V2 = 0
1
J1 1 10 2 J2
I =0 I6 I=0
F IG . 1.25
Exercice 1.23
1. Choix de la méthode
b − (n − 1) = 12 − 7 + 1 = 6
Il faut ajouter une branche correspondant à l’accès considéré (13 ou 18).
Les deux matrices RM sont différentes puisque le graphe du circuit considéré est différent :
– pour la recherche de R18 , on ajoute une branche correspondant à l’accès entre les
noeuds 1 et 8 ;
– pour la recherche de R13 , on ajoute une branche correspondant à l’accès entre les
noeuds 1 et 3.
On a
V1 − V3
R13 = avec I = I1 = −I3
I
Soit I = 1 A, alors R13 est donné par
R13 = V1 − V3
avec V1 , V3 solutions de
V1 G11 G13 1
=
V3 G31 G33 −1
2. Méthode des noeuds
On choisit la méthode des noeuds. Elle présente l’avantage de ne devoir construire qu’une
seule matrice GN pour déterminer les deux résistances demandées.
Nous allons réduire la matrice GN par étapes successives en éliminant à chaque fois un
seul accès à la fois.
On montre que chaque étape est équivalente à une transgu ration étoile ↔ triangle qui
élimine le noeud correspondant à l’accès éliminé.
A. Matrice GN complète
Noeud 1 3 6 2 4 5 7
1 3 0 0 -1 -1 0 0
3 0
3 -1 -1 -1 0 0
6 0 -1 3 0 0 -1 -1
GN =
2 -1
-1 0 3 0 -1 0
4 -1
-1 0 0 3 0 -1
5 0 0 -1 -1 0 3 0
7 0 0 -1 0 -1 0 3
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.55
B. Elimination du noeud 7
Noeud 1 3 6 2 4 5
1 3 0 0 -1 -1 0
3 0
3 -1 -1 -1 0
6 0
-1 2.67 0 -0.33 -1
2 -1
-1 0 3 0 -1
4 -1 -1 -0.33 0 2.67 0
5 0 0 -1 -1 0 3
On remarque que seuls les éléments G66 , G64 , G46 et G44 sont modiés.
2 3
4 1
4 4
6
1 ⇔ 1/3 1/3 5 6
8 1
1 8 6
7 1/3 8
F IG . 1.26
C. Elimination du noeud 5
Matrice GN réduite à 5 accès : seuls les éléments G22 , G66 , G26 et G62 sont modiés.
Noeud 1 3 6 2 4
1 3 0 0 -1 -1
3 0
3 -1 -1 -1
6 0
-1 2.33 -0.33 -0.33
2 -1 -1 -0.33 2.67 0
4 -1 -1 -0.33 0 2.67
D. Elimination du noeud 4
Matrice GN réduite à 4 accès : seuls les éléments G11 , G66 , G33 , G13 , G16 , G36 , G31 ,
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.56
2 3
2 1
2 4
1/3 1/3
1
⇔ 6
1 6
8 6
5 1 1/3
8 8
F IG . 1.27
Noeud 1 3 6 2
1 2.63 -0.38 -0.13 -1
3 -0.38
2.63 -1.13 -1
6 -0.13 -1.13 2.29 -0.33
2 -1 -1 -0.33 2.67
8 8
F IG . 1.28
E. Elimination du noeud 2
Noeud 1 3 6
1 2.25 -0.75 -0.25
3 -0.75 2.25 -1.25
6 -0.25 -1.25 2.25
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.57
3
3
3
1 3/8 1/8
1 2 1/3 1/8 1
1 6 ⇔ 1 6
1/3 1/8
6
1/8 1/24
8
8 8
F IG . 1.29
F. Elimination du noeud 6
Noeud 1 3
Gred = 1 2.22 -0.89
3 -0.89 1.56
1
3 3
1
1.25 0.42 0.14
0.25
6 ⇔
0.75 8 1 8
8 0.08
F IG . 1.30
On déduit :
V1 −1 1 V1 0.25
= G ⇒ =
V3 red −1 V3 −0.5
et R13 = V1 − V3 = 0.75 Ω .
G. Elimination du noeud 3
0.892
G18 = 2.22 − = 1.71 S , R18 = 0.58 Ω
1.56
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.58
Exercice 1.24
1. f.e.m. de Thévenin VT h
R1 R3
+
I1
VT h
-
R2 R4
I2
I
+
−
E R6
F IG . 1.31
(R2 + R4 ) .I2 + R6 I = E
R2 + R4 )(R1 + R3 ) R1 + R2 + R3 + R4
+ R6 VT h = E
R1 + R2 + R3 + R4 R1 R4 − R2 R3
R1 R4 − R2 R3
VT h E = E . P4
(R2 + R4 )(R1 + R3 ) + i=1 Ri R6
R1 R3
RT hI
R2 R4
F IG . 1.32
(R1 + R2 )(R3 + R4 )
RT hI = P4
i=1 Ri
Cette résistance équivalente sera utilisée lorsque l’on recherchera la relation V5 /I .
R1 R3
RT hE
R2 - R4
D
R6
F IG . 1.33
Nous allons rechercher cette résistance équivalente en appliquant la méthode des mailles
et réduisant la matrice RM trouvée à l’accès CD.
Ajoutant la branche relative à l’accès, le graphe du circuit est représenté à la Fig. 1.34.
L’arbre est choisi de façon à laisser la branche de l’accès dans un maillon. La règle d’ins-
pection fournit la matrice de résistances de mailles RM :
R1 + R2 R1 + R2 R1
RM = R1 + R2 R1 + R2 + R3 + R4 R1 + R3
R1 R1 + R3 R1 + R3 + R6
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.60
I II
III
F IG . 1.34
Posons :
Raa = (R1 + R2 )
Rab = R1 + R2 R1
R1 + R2
Rba =
R1
R1 + R2 + R3 + R4 R1 + R3
Rbb =
R1 + R3 R1 + R3 + R6
On a :
RT hE = Raa − Rab R−1
bb Rba
1 R1 + R3 + R6 −R1 − R3
R−1
bb =
∆ −R1 − R3 R1 + R2 + R3 + R4
avec
1 R1 + R3 + R6 −R1 − R3 R1 + R2
R−1
bb Rba =
∆ −R1 − R3 R1 + R2 + R3 + R4 R1
1 R6 (R1 + R2 ) + R2 (R1 + R3 )
=
∆ R1 R4 − R2 R3
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.61
1 R6 (R1 + R2 ) + R2 (R1 + R3 )
Rab R−1
bb Rba = R1 + R2 R1
∆ R1 R4 − R2 R3
1
(R1 + R2 )2 R6 + R12 (R2 + R4 ) + R22 (R1 + R3 )
=
∆
1 N
RT hE = R1 + R2 − (R1 + R2 )2 R6 + R12 (R2 + R4 ) + R22 (R1 + R3 ) =
∆ ∆
avec
Finalement :
R1 R3 (R2 + R4 ) + R2 R4 (R1 + R3 ) + (R1 + R2 )(R3 + R4 )R6
RT hE =
(R1 + R3 )(R2 + R4 ) + R6 4i=1 Ri
P
V5
Expression de I
RT hI
+ VT h I
IR5 =
R5 + RT hI
+ IR5
VT hI − R5 V5 VT h I
et V5 = R5 IR5 = R5
R5 + RT hI
-
V5 R1 R4 − R2 R3
= P4 1
I i=1 Ri + R (R1 + R2 )(R3 + R4 )
5
V5
4. Expression de E
RT hE
+
VT h E
+ IR5 V5 = R5
VT hE R5
R5 + RT hE
− V5
V5 R1 R4 − R2 R3
=
(R1 + R3 )(R2 + R4 ) + R6 i=1 Ri + R15 4i6=j6=k Ri Rj Rk +
P4 R6
E
P
R5
(R1 + R2 )(R3 + R4 )
Cas particuliers :
– R6 = 0, R5 = ∞
V5 R1 R4 − R2 R3
=
E (R1 + R3 )(R2 + R4 )
– R6 = 0, R5 6= ∞
V5 R1 R4 − R2 R3
=
E (R1 + R3 )(R2 + R4 ) + R15 4i6=j6=k Ri Rj Rk
P
– R6 6= 0, R5 = ∞
V5 R1 R4 − R2 R3
=
E (R1 + R3 )(R2 + R4 ) + R6 4i=1 Ri
P
Exercice 1.25
Le graphe du circuit est donné à la Fig. 1.35. La branche 1 est relative à l’accès. L’arbre
est choisi de manière à laisser cette branche dans un maillon.
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.63
8
IV
5 b 6 c 7 d
a
I II 3 III
2 4
1
F IG . 1.35
On a :
U1 0 110 100 80 −20 I1
0 0 100 200 80 −20 I2
0 = − 12
+ .
80 80 105 20 I3
0 0 −20 −20 20 50 I4
et
I2
U1 = 110 I1 + (100 80 − 20) I3
I4
−1
200 80 −20 0
= − (100 80 − 20) 80 105 20 −12
−20 20 50 0
−1
200 80 −20 100
+ 110 − (100 80 − 20) 80 105 20 80 I1
−20 20 50 −20
= VT h + RT h I1
VT h = 9.706 V
RT h = 20.846 Ω
Pour déterminer la puissance fournie par E = 12V si l’accès 11’ est à vide, il faut
déterminer I3 lorsque I1 = 0 .
On a, si I1 = 0 :
−1
− 9.705 10−2
I2 200 80 −20 0
I3 = − 80 105 20 −12 = 0.2118 A
I4 −20 20 50 0 −0.1236
c’est-à-dire I3 = 0.2118 A et
5
pE = 12 I3 = 2.54 W
+ E fournit 2.54 W
E − I3
2. Transfiguration
1 20 20 2 1 R12 2
80 ⇔ R13 R23
3 3
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.65
1 1
1 G1 G2 .
= = 20 20 ⇒ R12 = 45 Ω
R12 G1 + G2 + G3 1 1 1
+ +
20 20 80
1 G1 G3 1
= = ⇒ R13 = 180 Ω
R13 G1 + G2 + G3 180
1 G2 G3 1
= = ⇒ R23 = 180 Ω
R23 G1 + G2 + G3 180
Le circuit devient :
10
8.18
45
5
100 180 64.29 4.86 2.4
180
+
− 12
13.05
+
64.29 − 11.68
et nalement :
10 13.05
11.68
VT h = 64.29
13.05 + 64.29
+
= 9.706 V
64.29 − 11.68 RT h = 10 + 64.29 // 13.05
= 20.846 Ω
Pour calculer la puissance produite par la source E = 12V , revenons au circuit où celle-ci
apparaˆt, comme illustré à la Fig. 1.36.
10 I2
+
+
I1 = 0 8.18
5
U1 64.29 180 U2
+
I2 IE − 12
- -
F IG . 1.36
On dérive successivement :
U1
I2 =
64.29
U2 = U1 + 8.18 I2
U2 − 12
IE = = − 0.2117 A .
5
Exercice 1.26
14I∆
+
-
1 2
− A −
200 + 20 + 100
I∆
4 3
B
F IG . 1.37
On utilise pour cela la méthode des mailles. On réduira ensuite le système obtenu à l’accès
AB.
Le graphe du circuit est donné à la Fig. 1.38. Le choix de l’arbre laisse l’accès (branche
3) dans un maillon.
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.67
7
5 6
III I
2
II 3 IV
1 4
F IG . 1.38
On a :
R42 = U4 |I2=1,I1 =I3 =I4 =0
14I∆ U4
- +
+
-
1 I4 = 0
I3 = 0 2
1
I2 = 1 20 I1 = 0
4 3
U4 = 14 I∆ − 3 = 14 − 3 = 11
I∆ = I2 = 1
⇒ R42 = 11 Ω .
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.68
On obtient :
5 −5 5 3
−5 25 −5 −3
RM =
5 −5 10
Ω.
7
3 11 7 7
L’élimination des accès 2,3,4 fournit :
−1
25 −5 −3 100
VT h = − 100 − (−5 5 3) −5 10 7 100
11 7 7 100
= − 150 V
−1
25 −5 −3 −5
RT h = 5 − (−5 5 3) −5 10 7 5
11 7 7 3
= 2.5 Ω .
On connecte R0 à l’accès :
RT h
VT h
+ I I =
VT h R0
RT h + R0
−
Exercice 1.27
Procédure
1 G12 2
G13
G23 gU14
G24
gU23
4 G34 3
F IG . 1.39
Le circuit devra être ultérieurement réduit à l’accès 14, on peut donc choisir soit le noeud
1 soit le noeud 4 comme noeud de référence. Choisissons le noeud 4.
1 G12 + G13 −G12 −G13
GN = 2 × × ×
3 × −G23 G13 + G23 + G34
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.70
G13
4 G34 3
– élément 22 :
G12 I2
1 G12 2
G13 G23
+
0
1V
− GN 22 = I2 |V2 =1;V1 =V3 =0
G24
= G12 + G23 + G24 + g
G24
−g
4 G34 3
– élément 23 :
I2
1 G12 2
G13 G23
4 G34 3
+
−
1V
– élément 31 :
CHAPITRE 1. RÉGIME CONTINU S.71
1 G12 2
G13
G13
+
1V − G23 −g GN 31 = I3 |V1 =1;V2 =V3 =0
G24 = −G13 − g
0
4 G34 3
I3
G12 + G13 −G12 −G13
GN = −G12 + g G12 + G23 + G24 + g −G23 − g
−G13 − g −G23 G13 + G23 + G34
60 −35 −25
= −15 145 −30 mS
−45 −10 110
Le vecteur des courants injectés aux noeuds par les sources indépendantes d’énergie est
donné par :
J 5
IsN = −J = −5 A
0 0
Exercice 2.1
Les deux dipôles sont équivalents s’ils présentent la même impédance Z ou la même
admittance Y .
L
1
Z(jω) = R + jωL ⇒ Y (jω) =
R + jωL
R − jωL
=
R2 + ω 2L2
R
1 j
R
′
L
′
Y ′ (jω) = ′
−
R ωL′
On déduit :
1 R
Y (jω) = Y ′ (jω) ⇒ =
R ′ R + ω 2L2
2
ω 2 L2
R′ = R +
R 2 2
ω L
= R 1+ = R (1 + Q2 )
R2
S.73
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI S.74
ωL
où Q = est le facteur de qualité de la bobine.
R
R′ = R (1 + Q2 ) ≃ Q2 R si Q >>
R2
′ 1
L = L 1+ 2 2 = L 1+ 2
ω L Q
≃ L si Q >>
Y (jω) = G + jωC
1
G C Z(jω) =
G + jωC
G − jωC
G2 + ω 2 C 2
′
C
1 j
Z ′ (jω) = ′
−
G
′ G ωC ′
On déduit :
1 G
Z(jω) = Z ′ (jω) ⇒ =
G′ G2+ ω 2C 2
ω2C 2
G′ = G 1 + = G (1 + Q2 )
G2
1
= G 1+ 2
tg δ
G′ = G (1 + Q2 ) ≃ Q2 G si Q >>
G2
′ 1
C = C 1 + 2 2 = C 1 + 2 ≃ C si Q >>
ω C Q
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI S.75
Exercice 2.2
ŪRL
+ -
I¯E R1 jωL1 I¯RL
+
+
I¯R2
Ē jωL2 ŪL2
− R2
-
I¯R2
Ē I¯R2 est en phase avec Ē
R2
-
2. Le circuit aux bornes de Ē est de type RL :
– R2 // (R1 + jωL1 + jωL2 ) = circuit RL
→ I¯E est en retard par rapport à Ē d’un angle 0 < ϕ < π
2
;
– R1 + jωL1 + jωL2 = circuit RL
→ I¯RL est en retard par rapport à Ē d’un angle 0 < ϕ < π
′
2
.
3. De la PLK au noeud A on déduit I¯E :
ŪL2
I¯R2
Ē
ŪRL
I¯E
I¯RL
F IG . 2.1
Exercice 2.3
C
I¯
R
5 103
+ L = 20 10−3 -
ŪZ
ŪZ
Z(jω) = ¯
I
Pour que le courant I¯ parcourant le dipôle présente un retard de 45◦ par rapport à la
tension ŪZ il faut que l’argument de l’impédance Z soit égal à 45◦ .
6 Z(jω) = 45◦
On a :
1
Z(jω) = R +
1
jωC +
jωL
jωL
= R+
1 − ω 2 LC
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI S.77
et
ωL
2
6 Z = arctg 1 − ω LC
R
◦
= 45
Dès lors :
ωL
=R .
1 − ω 2 LC
On déduit :
1 ωL
C = 1−
ω 2L R
103 . 20 10−3
1
= 1−
106 . 20 10−3 5 103
= 4.98 10−5 = 49.8 µF
et
Z = (5 + j5) 103 = 7.071 1036 45◦ Ω .
2. Diagramme de phaseurs
ŪZ1
I¯ + Z1 -
Z1 = R1 + jωL1
+ +
= 2 103 + j10
+ Ū = 2 1036 0.28◦
Ē R2 jωL2 ŪZ
− R2
- -
F IG . 2.2
Ē 1206 0
I¯ = =
Z1 + Z 2 103 + j 10 + 5 103 + j 5 103
= 11.3 103 − j 8.11 103
= 13.9 10−36 − 35.6◦ A
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI S.78
et
ŪR2 = Ē = 120 6 0 V
ŪZ = Z I¯ = 97.25 + j 16.11 = 98.576 9.4◦ V
ŪZ1 = Z1 I¯ = 22.8 − j 16.1 = 27.96 − 35.3◦ V
On remarque qu’il existe bien un déphasage de 45◦ entre la tension ŪZ et le courant I¯ :
6 ŪZ − 6 I¯ = 9.40◦ − (−35.6◦ ) = 45◦ .
ŪZ
ŪR2 = Ē
ŪZ1
F IG . 2.3
On vérie :
ŪR2 = Ē = ŪZ1 + ŪZ .
Exercice 2.4
−
+
Z1
ZC 1
+
Ē1
−
ZC 2
F IG . 2.4
Z1 ′
A A
ZC 1
Ē1 + ≡
−
− +
(1) (1)
ZT h ĒT h
ZC 2
F IG . 2.5
On a :
Ē1
I¯ =
Z1 + ZC1 + ZC2
(1) ZC1 − 1 50
V̄T h = Ē1 = Ē1
Z1 + ZC1 + ZC2 50 − j 40
= (0.488 − j 0.61) Ē1
et
(1)
ZT h = ZC1 // (Z1 + ZC2 )
ZC1 (Z1 + ZC2 )
=
ZC1 + Z1 + ZC2
− j 50 (50 + j 10)
=
50 − j 40
= 30.5 − j 25.6 Ω
A A
ZR Ē2
′
A A
−
+
≡
−
+
−
+
(1) (1)
ZT h ĒT h ZT h ĒT h
F IG . 2.6
(1)
V̄T h − Ē2 (0.488 − j 0.61) Ē1 − 30
I¯0 = (1)
=
ZT h + ZL 30.5 − j 15.6
et V̄T h = Ē2 + j 10 I¯0
j 10
= 30 + (0.488 − j 0.61) Ē1 − 30 (1)
30.5 − j 15.6
Exercice 2.5
Rappelons les dénitions et les expressions des différen tes puissances fournies à un dipôle
en régime sinuso¨dal établi :
i I¯
+ +
u Ū Z
− −
√
u(t) = √2 U cos (ωt + φu ) Ū = U ejφu
i(t) = 2 I cos (ωt + φi ) I¯ = I ejφi
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI S.81
Puissance instantanée :
Puissance uctuante :
S = Ū I¯∗ = P + j Q (VA)
avec
ŪZ1
+ -
R1 jωL1
+
+
I¯
Ē
− Z ŪZ
R2
-
F IG . 2.7
A. Résistance R2 :
– puissance complexe :
Ē ∗ E2
SR2 = ŪR2 I¯R∗ 2 = Ē . = = 3.6 VA .
R2 R2
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI S.82
On déduit :
– la puissance active PR2 = ℜ(S) = 3.6 W
– et on vérie Q = 0 , une résistance ne consomme pas de puissance réactive ;
– puissances instantanée et uctuante :
p(t) = P + |S| cos (2ωt + φu + φi )
= 3.6 + 3.6 cos 2ωt
pf (t) = 3.6 cos 2ωt
B. Impédance Z1 = R1 + jωL1
– puissance complexe :
SZ1 = ŪZ1 I¯∗ = Z1 I¯ I¯∗
= Z1 I 2
= R1 I 2 + jωL1 I 2
= 0.386 + j 0.002 VA
– puissance active :
PR1 = R1 I 2 = 0.386 W .
dissipée uniquement dans R1
– puissance réactive :
QL1 = ωL1 I 2 = 0.002 Var
consommée par l’inductance L1
– puissances instantanée et uctuante :
p(t) = 0.386 + 0.386 cos (2ωt − 35.3◦ − 35.6◦)
pf (t) = 0.386 cos (2ωt − 35.3◦ − 35.6◦ ) .
C. Impédance Z
I¯
R = 5 103
+
IL
C = 49.8 µ F
L = 20 mH ŪC
F IG . 2.8
QL = ωL IL2
QL + QC = QLC .
I¯E I¯
Ē
I¯E = I¯ + I¯R2 = I¯ +
IR2 R2
Ē + = 41.3 10 − j 8.11 10−3
−3
− R2
= 42.1 10−36 − 11.1◦
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI S.84
3. Bilans de puissances
– Puissance active :
PE = PR1 + PR2 + PR
– Puissance réactive :
QE = QL1 + QL + QC .
Exercice 2.6
1. Détermination de la pulsation ω
La puissance fournie à la charge ZL sera purement active si l’impédance ZL (et donc aussi
son inverse YL) est purement réelle. On a :
1
ZL = 1
jωCL + RL +jωL L
1
YL = jωCL +
RL + jωLL
RL − jωLL
= jωCL + 2
RL + ω 2 L2L
Il faut :
ωLL
Im(YL) = 0 ⇔ ωCL − 2 =0
RL + ω 2 L2L
s
1 R2
ω= − 2L = 9.95 104 rad/s
LL CL LL
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI S.85
RL2 + ω 2 L2L
ZL = = 500 Ω
RL
Dans le domaine fréquentiel à la pulsation ω, le circuit est représenté par le schéma suivant
R2 jωL2
+
R1 I¯E I¯
1
jωC1
Ū ZL
+
Ē −
-
Posons :
1
Z1 =
= −j 20.1
jωC1
Z2 = R2 + jωL2 = 20 + j 9.95
′ Z1
R1 Z
′
Ē = Ē = 16 − j 7.98
Z1 + R1
Z1
+ + ′ Z1 R1
Ē Ē
′
Z = = 8.02 − j 3.99
− − Z1 + R1
on dérive : ′
Ē
I¯ = ′ = (30.2 − j 15.4)10−3
Z + Z2 + ZL
La puissance complexe consommée par la charge ZL est purement active et est donnée
par :
SL = PL = ZL I 2 = 0.575 W
Détermination du courant débité par la source de tension Ē :
Les puissances complexe, active et réactive fournies par Ē sont données par :
pE = pf + PE = 18.02 W
Exercice 2.7
Le transfert de puissance à travers la section S du circuit de la Fig. 2.9 est donné par
Z1
R1 L1 I¯2
+
+ 2:1
I¯1
+
E6 0 V̄1 C2 R2 J¯ V̄2
−
- -
S Z2
F IG . 2.9
S = V̄1 I¯1∗ .
On a :
Z1 = R1 + jωL1 = 10 + j 12.566 Ω
1 1
Z2 = = Ω.
1 10 + j 6.283 10−3
−2
jωC2 +
R2
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI S.87
¯ 2 + Z2 I¯2 .
V̄2 = JZ
V̄1 = 2V̄2
1¯
I¯1 = I2
2
¯ 2 + 4 Z2 I¯1 .
soit V̄1 = 2 JZ
Ē = Z1 I¯1 + V̄1
= Z1 I¯1 + 2JZ
¯ 2 + 4Z2 I¯1 .
On déduit :
¯ 2
Ē − 2JZ
I¯1 =
Z1 + 4Z2
= αĒ + β
avec α = (2.555 + j 1.4428) 10−3
β = − (2.683 + j 4.182) 10−1
et
S = V̄1 I¯1∗
= (α′ Ē + β ′ ) (αĒ + β)∗
= α′ α∗ E 2 + (β ′α∗ + α′ β ∗ ) Ē + β ′ β ∗
= (2.468 10−3 E 2 − 0.2425 E − 2.4685) + j (− 1.551 10−3 E 2 + 0.4506 E − 3.1019) .
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI S.88
Il faut donc :
− 1.551 10−3 E 2 + 0.4506 E − 3.1019 = 0
soit (
7.055 V
E =
283.5 V
le signe négatif de cette puissance indique qu’elle transite en réalité de la droite vers
la gauche. La solution E1 = 7.055 V est donc à rejeter ;
– pour E2 = 283.5 V , on trouve :
puissance qui transite effectivement de la gauche vers la droite. La solution est donc :
E = 283.5 V .
Exercice 2.8
Z2
Z1 ≡ ′
Z1
J¯1 Z3 ≡ Z3 Z1 + Z2
Ē1
Z1 + Z2
+ J¯1
+
− Ē1 +
Ē1
′
−
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI S.89
avec
′ Z3 (Z1 + Z2 )
Z1 = Ω
Z3 + Z1 + Z2
′
Z1
Ē1 + Z1 J¯1 V .
′ ′
Ē1 =
Z1 + Z2
On calcule les paramètres du schéma équivalent de Thévenin :
1n Z4 Z4
1
′ (1)
Z1 ZT h
Z5
+ ′
≡ + (1)
− Ē1 − ĒT h
′
1
I¯1 I¯2
1 n
1
+ + (1)
ZT h
′ - -
1
F IG . 2.10
(1)
ZT h
Ū1 Ū2
′ - -
1
Ū1
Par dénition, ZT h = ¯ , or
I1
1
Ū1 = Ū2
n
et I¯1 = nI¯2
On déduit :
(1)
1 Ū2 Z
ZT h = 2 ¯ = T2h
n I2 n
Ū2 (1)
puisque le rapport ¯ représente l’impédance ZT h .
I2
Pour soutirer au circuit une puissance maximale, on connecte une impédance de charge
ZL = ZT∗ h = 15.44 − j 20 Ω .
CL RL
avec RL = 15.44 Ω
1
CL = = 5 µF .
20ω
5. Puissances consommées par ZL
′
On connecte l’impédance de charge ZL à l’accès 11 comme indiqué à la Fig. 2.11.
ZT h 1
+ I¯
ĒT h − ZL
′
1
F IG . 2.11
– Impédance ZL
ĒT h ĒT h
I¯ = = = 0.632 + j 0.966 = 1.1556 56.8◦ A
ZT h + ZL 2RT h
ŪZL ¯
= ZLI = 29.08 + j 2.27 = 29.176 4.46◦ V
– Résistance RL
– Capacité CL
SCL =
0 − j 26.7 VA
PCL 0=
QCL =
− 26.7 Var
I¯CL I¯
=
iCL =
iZL
−j ¯
ŪCL = I = 19.37 − j 12.64 V
ωCL
1.633
uCL (t) = cos (ωt + 56.8◦ − 90◦ ) = 32.66 cos (ωt − 33.2◦ ) V
ωCL
La tension est en retard de 90◦ par rapport au courant.
Il faut déterminer le courant I¯Z5 et la tension ŪZ5 comme indiqué à la Fig. 2.12.
Connaissant I¯ , on déduit
1
I¯2 = I¯ = 0.317 + j 0.484 A
′
n
De ŪZL , on déduit :
Ū2 = n ŪZL = 58.03 + j 4.53 V
et
I¯2
′
I¯ 1 1n Z4
+ +
I¯Z5
ZL ŪZL ŪZ5 Z5
- -
′
1
F IG . 2.12
On calcule successivement :
uZ5 (t) = 81.56 cos (ωt + 33.38◦ ) V
iZ5 (t) = 0.954 cos (ωt − 36.1◦) A
SZ 5 = ŪZ5 I¯Z∗ 5 = 13.67 + j 36.45 = 38.936 − 69.4◦ VA
PZ 5 = 13.67 W
QZ5 = 36.45 Var
pZ5 (t) = 13.67 + 38.93 cos (2ωt − 2.68◦ ) W .
Exercice 2.9
On applique la méthode des mailles. L’arbre est choisi de manière à laisser l’accès du
dipôle dans un maillon.
I¯1 I¯2
a c
arbre
e b
2
1 d
I¯1 − I¯2 3
I¯1
I¯2 + I¯3 I¯3
Les relations de branches relatives aux branches occupées par les deux inductances couplées
s’écrivent :
I¯1
Ūa jωL1 jωM
=
Ūb jωM jωL4 I¯2 + I¯3
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI S.94
Les tensions de couplage s’ajoutent vu les sens choisis pour les courants (entrant par les
points aux deux branches).
Ū = Ūa + Ūe
= jωL1 I¯1 + jωM(I¯2 + I¯3 ) + jωL2 (I¯1 − I¯2 )
0 = Ūc − Ūe + Ūb
= jωL3 I¯2 − jωL2 (I¯1 − I¯2 ) + jωL4 (I¯2 + I¯3 ) + jωM I¯1
0 = Ūd + Ūb
= jωL5 I¯3 + jωL4 (I¯2 + I¯3 ) + jωM I¯1
Ū est la tension à l’accès du dipôle. La matrice des impédances de mailles est donnée par :
L1 + L2 −L2 + M M 0.6 −0.36 0.14
ZM = jω −L2 + M L3 + L2 + L4 L4 = jω −0.36 1.1 0.4 10−3 Ω .
M L4 L4 + L5 0.14 0.4 1.2
Zeq = jωLeq
Exercice 2.10
III
a c
4 5
I II
1 2
6
F IG . 2.13
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI S.95
Adoptant les sens des courants et tensions de la Fig. 2.14, les relations de branches rela-
tives à la paire d’inductances couplées s’écrivent :
di4
u4 L1 M dt 0 0 i4
= di +
u6 M L2 6 0 R2 i6
dt
u4
i4 + -
+
L1 i6
R2
u6
L2
F IG . 2.14
I¯4
Ū4 jωL1 jωM
= .
Ū6 jωM R2 + jωL2 I¯6
Le coefcient d’inductance mutuelle M est positif puisque, avec les sens choisis pour
les courants, ils entrent tous les deux par la borne repérée par le point • .
I¯1
I¯2
I¯3
Les SLK pour les 3 mailles s’écrivent alors en fonction des courants de mailles :
– maille I :
III
I¯4 = I¯1 + I¯3 I¯1 + I¯3 I¯2 − I¯3
I¯1 + I¯2
I¯6 = I¯1 + I¯2
I¯5 = I¯2 − I¯3 I II
F IG . 2.15
– maille II :
0 = R3 (I¯2 − I¯3 ) + R2 (I¯1 + I¯2 ) + jωL2 (I¯1 + I¯2 ) + jωM (I¯1 + I¯3 )
– maille III :
0 = jωL1 (I¯1 + I¯3 ) + jωM (I¯1 + I¯2 ) + R3 (I¯3 − I¯2 ) + R4 I¯3 .
On déduit :
branche
maille 1 2 3 4 5 6
B= I 1 0 0 1 0 1
II 0 1 0 0 1 1
III 0 0 1 1 −1 0
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI S.97
R1 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0
0 0 R4 0 0 0
ZB =
0 0 0 jωL1 0 jωM
0 0 0 0 R3 0
0 0 0 jωM 0 R2 + jωL2
Le schéma équivalent du circuit et les accès résultant du choix de l’arbre sont donnés à la
Fig. 2.16.
R4 Ū
III = 0
I¯3
L1 R3 I¯2
1
R1 R2 +
+
Ē - M L2 ŪII
ŪI = 0 I¯1 - ′
1
F IG . 2.16
I¯1
0 Ē
Ū11′ = − 0 + ZM I¯2
0 0 I¯3
L’élimination des courants I¯1 , I¯3 fournit la relation cherchée à l’accès 11’ :
avec
Ē
– V̄T h = 0 + Za,b Z−1
b,b :
0
on trouve :
V̄T h = 85.73 + j 5.63 = 85.916 3.76◦ V
– ZT h = Za,a − Za,b Z−1
b,b Zb,a :
Za,a = R3 + R2 + jωL2
jωM + jωL2 + R2
Zb,a =
− R3 + jωM
on trouve :
ZT h = 33.31 + j 3.47 = 33.496 5.94◦ Ω .
3. Réalisation de l’adaptation
Pour soutirer au circuit une puissance maximale, il faut choisir une impédance de charge :
CL RL
avec
RL = 33.31 Ω
1 1
et CL = = = 288 µF .
3.47 . ω 3.47 × 103
4. Puissance fournie à ZL
ZT h 1 V̄T h
I¯ =
2RT h
+ I¯ SZ L = ZL I 2
V̄T h − ZL
V2
= ZL T2h
4RT h
′
1 = 55.4 − j5.77 VA .
P = 55.4 W
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI S.99
Q = 5.77 Var .
CHAPITRE 2. RÉGIME SINUSOÏDAL ÉTABLI S.100
Chapitre 3
Régime transitoire
Exercice 3.1
F IG . 3.1
Etant donné les sens choisis pour les courants i1 , i2 , entrant tous deux par la borne
repérée par le point • , on écrit :
di1 di2
u1 = u = L1 +M
dt dt
di1 di2
u2 = u = M + L2
dt dt
On déduit la relation suivante entre i1 et i2 :
di1 di2 di1 di2
L1 +M = M + L2
dt dt dt dt
di1 L2 − M di2
=
dt L1 − M dt
D’autre part, la PLK écrite au noeud 1 fournit :
i = i1 + i2
S.101
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.102
et donc
di di1 di2
= + .
dt dt dt
On dérive successivement :
L2 − M di2
u = L1 +M
L1 − M dt
di L2 − M di2
= +1
dt L1 − M dt
et nalement, la relation u − i aux bornes du dipôle s’écrit :
L2 − M 1 di
u = L1 +M
L1 − M L2 − M dt
+1
L1 − M
2
L1 L2 − M di
= .
L1 + L2 − 2M dt
Le dipôle est donc représenté par une inductance équivalente :
L1 L2 − M 2
Leq = .
L1 + L2 − 2M
i M
+
u L1 L2
- i1 i2
F IG . 3.2
On dérive successivement :
di1 L2 + M di2
=
dt L + M dt
1
di L2 + M di2
= +1
dt M +M dt
1
L2 + M di2
u = L1 −M
L1 + M dt
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.103
et nalement :
L2 + M 1 di
u = L1 −M
L1 + M L1 LL12 +M
+M
+ 1 dt
L1 L2 − M 2 di
= .
L1 + L2 + 2M dt
L’inductance équivalente du dipôle est donc donnée par :
L1 L2 − M 2
Leq = .
L1 + L2 + 2M
Exercice 3.2
1. Expression de i0
Les deux inductances couplées, connectées en parallèle, peuvent être remplacées par l’in-
ductance équivalente (voir exercice 3.1) :
L1 L2 − M 2 45 − 36
Leq = = = 1.5 H .
L1 + L2 − 2M 18 − 12
On aboutit donc au circuit RL de la Fig. 3.3.
t=0
R i0
+
+
E − v0 Leq
−
F IG . 3.3
2. Expression de v0
v0 = E − Ri0
= 120 − 7.5 i0
= 120 e−5t V , t ≥ 0+ .
3. Expression de i1 et i2
Les courants i1 et i2 se déduisent des relations de branches relatives aux deux inductances
couplées. Ainsi, on a :
di1 di2 di1 di2
v0 = L1 +M = M + L2
dt dt dt dt
soit
di1 di2 di1 di2
3 +6 = 6 + 15
dt dt dt dt
di1 di2
ou = −3 .
dt dt
On a aussi :
i0 = i1 + i2
di0 di1 di2
ou = +
dt dt dt
di2
= −2 .
dt
di0
Remplaçant par son expression, on dérive :
dt
di2
80 e−5t = −2
Z t dt
soit i2 (t) = −40 e−5x dx
0
= − 8 + 8 e−5t A , t ≥ 0
et
a) i0 :
t = 0+ : i0 (0+ ) = 0
on a bien i0 (0+ ) = i0 (0− ), continuité du courant dans une inductance.
E
t=∞: lim i0 (t) = 16 =
t→∞ R
lorsque le régime est établi, l’inductance ne joue plus aucun rôle ; elle
ne s’oppose plus au passage du courant.
b) v0 , i1 , i2 :
– Remarquons tout d’abord que les expressions trouvées pour i1 et i2 sont compatibles
avec celles de v0 .
On vérie en effet que :
di1 di2
v0 = 3 +6 = 360 e−5t − 240 e−5t
dt dt
= 120 e−5t V , t ≥ 0+
ou que
di1 di2
v0 = 6 + 15 = 720 e−5t − 600 e−5t
dt dt
= 120 e−5t V , t ≥ 0+ .
φ1 = L1 i1 + Mi2
= 3i1 + 6i2
– pour la bobine 2 :
φ2 = Mi1 + L2 i2
= 6i1 + 15i2 .
On trouve :
φ1 = φ2 = 24 − 24 e−5t Wb .
On remarque que l’on a bien :
dφ1 dφ2
v0 = = = 120 e−5t V , t ≥ 0+ .
dt dt
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.106
φ1 (∞) = φ2 (∞) = 24 Wb .
Ces valeurs sont compatibles avec les valeurs nales des cou rants. On vérie en effet :
et
Il faut remarquer qu’il n’était pas possible de vérier di rectement les valeurs nales de i1
et i2 sans recourir au calcul des ux. En effet, pour t → ∞, les 2 bobines se comportent
comme des court-circuits, et il n’est pas possible de déterminer comment le courant total
de c.c, i0 , se divise entre les deux bobines.
Exercice 3.3
1. Période 0 ≤ t ≤ 15 ms
R1 b
+
+
E v C
−
-
F IG . 3.4
2. Période t ≥ 15 ms
L’interrupteur bascule en position c . Le circuit devient celui de la Fig. 3.5 avec le conden-
sateur C initialement chargé à la tension v0 = 310.75 V .
c +
v C
R2
-
F IG . 3.5
Le condensateur se décharge dans la résistance R2 . La constante de temps caractérisant
cette décharge est :
τ2 = R2 C = 50 103 . 10−7 = 0.005 s = 5 ms .
La tension v aux bornes de C s’écrit alors :
v(t) = v0 e−(t−0.015)/τ2
= 310.75 e−200(t−0.015) , t ≥ 15 ms .
3. Tracé de v(t)
D’après le diagramme de la Fig. 3.6, on remarque que v atteint 200 V à la fois dans la
période de charge (0 ≤ t ≤ 0.015) et dans la période de décharge (t ≥ 0.015) .
350
300
250
200
v(V)
150
100
50
0
0 5 10 15 20 25
t1 t(ms) t2
F IG . 3.6
Exercice 3.4
On impose une tension de 1V à l’accès comme indiqué à la Fig. 3.7 et on dérive succes-
sivement :
1 1
i1 = = = 10−4 A
R1 104
1
i∆ = 4
= 0.5 10−4 A
2.10
et par application de la PLK :
i = 10−4 + 0.5 10−4 − 7.(0.5) 10−4
= − 2.10−4 A.
On déduit :
1
RT h = = −5 kΩ .
−2.10−4
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.109
i
i∆
RT h = 1
i
1 V +− R1 7i∆ R2
i1
F IG . 3.7
t=0
v C RT h
F IG . 3.8
4. Tracé de v(t)
150
100
v(V)
50
0
0 20 40 60 t1 80
t(ms)
F IG . 3.9
Exercice 3.5
R1 a R2 b
+ +
C1
u1 (0) u2 (0) C2
- -
F IG . 3.10
d2 u 2
1 1 1 du2 u2
2
+ + + + = 0.
dt R2 C2 R2 C1 R1 C1 dt R1 R2 C1 C2
La solution générale de cette équation différentielle à coefcients constants s’écrit :
On remarque que lorsque les éléments sont passifs (R1 , R2 , C1 , C2 > 0) , ces racines
sont 2 nombres négatifs, la réponse libre s’atténue donc avec le temps (circuit stable).
s1 = −0.63 et s2 = −6.37 .
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.112
On trouve :
K1 = 3.46 et K2 = 1.54 .
Finalement, les expressions de u1 et u2 sont :
Exercice 3.6
De l’expression de v(t) :
on déduit que :
Recherchons cette équation différentielle. La PLK écrite pour le circuit de la Fig. 3.11
fournit :
iR + iL + iC = 0
Z t
v 1 dv
+ v(x) dx + i0 + C = 0
R L 0 dt
iC iL iR
C L R
F IG . 3.11
avec
1
α = , le coefcent d’amortissement
2RC
1
ω0 = √ , la fréquence de résonance du circuit.
LC
Dans le cas considéré ici, nous avons :
s1 = s2 = −α .
soit
1
4000 = .
2RC
Nous savons que le discriminant de l’équation caractéristique est nul et donc que :
2
2 2 1 1
α − ω0 = − = 0
2RC LC
ou en remplaçant les valeurs numériques connues :
1
(4000)2 − = 0.
5C
On déduit la valeur de la capacité :
1
C = = 12.5 nF
5.(4000)2
et comme
1
= 4000 ,
2RC
on déduit la valeur de la résistance
1
R = = 10 kΩ .
2 . 12.5 109 . 4000
Les conditions initiales fournissent :
v(0) = v0 = v(t)|t=0 = D2 .
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.114
Dès lors,
D2 = 25 V .
D’autre part, la continuité du courant dans l’inductance impose :
iL (+ ) = iL (0− ) = i0 = 5 mA .
Or
iC (0+ ) = − iR (0+ ) − iL (0+ )
avec
+ dv
iC (0 ) = C = C (D1 − 4000 D2)
dt t=0
v0
iR (0+ ) =
R
iL (0+ ) = i0
v0 i0
D1 = − − + 4000 v0
RC C
= − 3.2 105
et nalement
v(t) = − 3.2 105 t e−4000t + 25 e−4000t .
Exercice 3.7
1. Période t < 0
+
vg −
F IG . 3.12
2. Période t ≥ 0
+ i
vg C
−
F IG . 3.13
vC0 = 0
vg
iL0 = .
R
La réponse du circuit est oscillatoire amortie. Le courant i parcourant le circuit peut donc
s’écrire :
i(t) = A e−αt cos ωd t + B e−αt sin ωd t A , t ≥ 0
avec α , l’amortissement, égal à R/2L et ωd , la fréquence d’oscillation.
vg = RA − AαL + BLωd
vg
= vg − αL + BLωd .
R
On déduit :
vg R 1 vg
B = . .L. =
R 2L Lωd 2Lωd
et
vg −αt vg −αt
i(t) = e cos ωd t + e sin ωd t A , t ≥ 0 .
R 2Lωd
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.116
Exercice 3.8
Appliquant les transformations rappelées ci-dessus, le circuit peut être représenté par le
schéma opérationnel de la Fig. 3.14. L’interrupteur k se forme en t = 0 , le signe
temporel e(t) est donc de la forme e(t) = E . 1(t) et sa transformée de Laplace est
E(s) = E/s.
R2
1
sC1
+
E(s) − R1 + v0
− s
F IG . 3.14
1
sC1 1
C1 v0
v0 + sC1
s −
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.117
R2
+ C1 v0
E(s) − Z1 (s)
F IG . 3.15
1 R1
Z1 (s) = 1 =
R1
+ sC1 1 + sC1 R1
Z1 (s)
C1 v0 Z1 (s)
+
− C1 v0 Z1 (s)
R2
+
I(s) Z1 (s)
E +
− VC1 (s)
s
+ C1 v0 Z1 (s)
−
-
F IG . 3.16
A ce stade, on peut vérier les valeurs initiale et nale de l a tension vC1 (t) .
– Valeur initiale :
par application du théorème de la valeur initiale :
Ce résultat était bien évidemment attendu puisque la tension aux bornes du condensa-
teur ne peut subir de discontinuité.
– Valeur finale :
par application du théorème de la valeur nale (applicabl e puisque sVC1 (s) possède
tous ses pôles à gauche de jω ) :
R2
+
+
E R1 C1 R1
− vC1 = E
R1 + R2
-
F IG . 3.17
avec
R1
A = VC1 (s)s|s=0 = E .
R1 + R2
1
R1
B = VC1 (s) s + = −E . .
τ s=− 1
R1 + R2
τ
Finalement :
R1 −t/τ −t/τ
vC1 (t) = E . (1 − e ) + v0 e 1(t) .
R1 + R2
Exercice 3.9
I(s)
−
+
E(s)
F IG . 3.18
e(t)
at
a e(t) = pour 0 ≤ t ≤ T
T
= 0 ailleurs
at
e(t) = (1(t) − 1(t − T ))
T
T t
at a (t − T )
e(t) = 1(t) − 1(t − T ) − a .1(t − T )
T T
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.120
a 1 a 1 −sT a −sT
E(s) = − e − e .
T s2 T s2 s
Le courant I(s) est donné par :
E(s)
I(s) =
1
R+
sC
1 s 1 s
= E(s) . = E(s)
1
R s + RC R 1
s+
τ
avec τ = RC la constante de temps du circuit.
1 s a 1 1 s a 1 −sT 1 s 1 −sT
I(s) = 1 2
− 1 2
e − 1 a e
R s+ τ T s R s+ τ
T s R s+ τ
s
= I1 (s) − I2 (s) − I3 (s) .
A B
= +
s s + τ1
avec
aτ
A = I1 (s) s|s=0 =
RT
1 −aτ
B = I1 (s) s + = .
τ s=− 1
RT
τ
Considérons I2 (s) . On a :
I2 (s) = I1 (s) e−sT .
Par application de la propriété de décalage temporel, on déduit :
i2 (t) = i1 (t − T )
aτ
1 − e−(t−T )/τ 1(t − T ) .
=
RT
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.121
Soit
a 1
I3′ (s) = 1 .
R s+ τ
On a
a −t/τ
i′3 (t) = e 1(t) .
R
Or,
I3 (s) = I3′ (s) e−sT .
Par application de la propriété de décalage temporel :
i3 (t) = i′3 (t − T )
a −(t−T )/τ
= e 1(t − T ) .
R
Finalement :
aτ a
i(t) = (1 − e−t/τ ) 1(t) − (1 − e−(t−T )/τ ) 1(t − T ) − e−(t−T )/τ 1(t − T )
RT R
aτ −t/τ
i(t) = (1 − e ) , 0<t≤T
RT
−t/τ aτ T /τ a T /τ
= e (e − 1) − e , t>T
RT R
i(t)
T t
Exercice 3.10
R L F
+ i(t)
e(t) −
F IG . 3.19
1. Recherche de I(s)
Durant cette période, le circuit peut être représenté par le schéma opérationnel de la
Fig. 3.20 qui à son tour, par transformation de source, se transforme en celui de la Fig. 3.21.
R sL
+ I(s)
E(s) − i0
s
F IG . 3.20
R sL Li0
-
+
+ I(s)
E(s) −
F IG . 3.21
E(s) + Li0
I(s) = .
R + sL
Durant la période t > 0 , le signal e(t) prend la forme :
et
ωE
E(s) = L (e(t)) = .
s2 + ω2
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.123
Donc :
1 ωE 1
I(s) = 2 2
+ Li0
R + sL s + ω R + sL
= I1 (s) + I2 (s)
2. Détermination de i(t)
– Contribution de I2 (s) :
on trouve directement :
1
I2 (s) = R 0
i
s+ L
−t/τ
et i2 (t) = i0 e
L
avec τ = R
la constante de temps du circuit ;
– contribution de I1 (s) :
ωE 1
I1 (s) = R
L s+ L
(s2 + ω 2 )
I1 (s) possède 3 pôles :
– un pôle réel s0 = − τ1
– une paire de pôles complexes conjugués
s1,2 = ± jω .
Soit
s12 = −α ± jω
la paire de pôles complexes conjugués et soit une fonction F (s) possédant cette paire de
pôles complexes conjugués. Cette fonction peut s’écrire :
1
F (s) = . F1 (s)
(s + α)2 + ω 2
F1 (s)
=
(s + α − jω) (s + α + jω)
ou encore
A1 A2
F (s) = + + F1′ (s) .
s − s1 s − s2
F1′ (s) regroupe les autres pôles de la fonction. On a :
A1 = F (s) (s − s1 )|s=s1
= F (s) (s + α − jω)|s=−α+jω
F1 (s)
=
(s + α + jω) s=−α+jω
6 B1
F1 (−α + jω) B1 |B1 | ej
= = =
2jω 2jω 2jω
∗
A2 = A1
6
F1∗ (−α + jω) B1∗ |B1 | e−j B1
= = =
−2jω −2jω −2jω
ωE 1
I1 (s) = R
L (s + L ) (s2 + ω 2 )
1
= F1 (s) 2
s + ω2
avec
ωE 1
F1 (s) = R
.
L s+ L
On calcule donc :
B1 = F1 (jω)
ωE 1
=
L jω + R L
ωE 1
= q
L R 2
ej arctg
ωL
ω2 + L
R
On distingue :
– la réponse libre
ilibre = i0 e−t/τ ,
réponse du circuit à la condition initiale i0 ;
– la réponse forcée
EωL −t/τ E ωL
iforcée = 2 e + √ sin ωt − arctg ,
R + ω 2 L2 R2 + ω 2 L2 R
– le régime transitoire
EωL
itransitoire = i0 e−t/τ + 2 2 2
e−t/τ
R +ω L
qui s’amortit puisque le circuit est stable ;
– le régime permanent ou établi :
ω2
E
iétabli = √ sin ωt − arctg .
R2 + ω 2 L2 R
Le régime permanent ou établi est le régime sinoso¨dal ´etabli. Son expression peut être
déterminée par une analyse en régime sinuso¨dal établ i, analyse réalisée à l’aide des pha-
seurs.
Ē Ē
e−j arctg R
ωL
I¯ = == √ avec Ē = E 6 0
R + jωL 2
R +ω L2 2
et
E ωL
i(t) = √ sin ωt − arctg .
R2 + ω 2 L2 R
R jωL
+ I¯
Ē −
F IG . 3.22
Notons que seul le régime établi peut être calculé à partir des phaseurs. Le régime tran-
sitoire ne peut être obtenu que par une analyse transitoire réalisée soit dans le domaine
temporel soit à l’aide de la transformée de Laplace.
Exercice 3.11
R1
+
+ 1
E(s) − sC
UC (s)
F IG . 3.23
On dérive successivement :
1
UC (s) = sC 1 E(s)
R1 + sC
1 1 E
=
τ s + τ1 s
1 1
= E( − )
s s + τ1
Si on laissait le régime s’établir, la valeur nale attein te par uC serait bien entendu E. En
ts on doit donc avoir :
I(s)
+
1 R2
sC
UC (s)
uC (ts ) +
s − sL
-
F IG . 3.24
On dérive :
uC (ts )
I(s) = s
1
R2 + sL + sC
uC (ts ) 1
= 2 R2 1
L s + L s+ LC
UC (s) = (R2 + sL)I(s)
s + RL2
= uC (ts )
s2 + RL2 s + LC
1
s + 2.5 105
= 90 2
s + 2.5 105s + 25 109
′
On vérie les valeurs nale et initiale de uC (t ) :
On a pour UC (s)
R2
F1 (s) = uC (ts )(s+ ) → F (s1 ) = 90(−1.25 105+j9.68 104+2.5 105) = 142.3 1056 0.66(rad)
L
Finalement :
′ 5 t′ ′ ′
uC (t ) = 147 e−1.25 10 sin(9.68 104t + 0.66) , t ≥ 0
5 (t−4.6 10−3 )
uC (t) = 147 e−1.25 10 sin(9.68 104(t − 4.6 10−3) + 0.66) , t ≥ ts
Exercice 3.12
Le régime continu est établi. Le circuit peut se simplier comme indiqué à la Fig. 3.25.
Le courant est établi dans l’inductance, elle se comporte “comme un court-circuit” et
IL = RE1 .
R1 R1
+ IL + IL
E R E
− −
F IG . 3.25
2ème période : t ≥ 0
Remplaçons le circuit par le schéma opérationnel de la Fig. 3.26, valable pendant cette
période temporelle. Le condensateur C est initialement relaxé.
IC (s)
i0 1
R sL s sC
F IG . 3.26
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.130
IC (s)
ZRL
1
sC
i0 +
−ZRL −
s
F IG . 3.27
On dérive successivement :
i0 1
IC (s) = − ZRL .
s 1
ZRL +
sC
i0 sC
= − Rs
s RCs + s + R
2
L
s
= − i0
1 1
s2 + s+
RC LC
On peut vérier les valeurs initiale et nale de iC .
– Valeur nale :
lim iC (t) = lim sIC (s) = 0
t→∞ s→0
Numériquement :
−103 s
IC (s) = .
s2 + 200s + 2.105
Cette fonction possède deux pôles :
On a :
F1 (s) = −103 s et s1 = −100 + j436
B1 = F1 (s1 ) = 447.3 10−3 /−77.1◦
On déduit :
447.3 10−3 −100t
iC (t) = e sin (436t − 77.1◦ ) 1(t)
436
= 1.026 10−3 e−100t sin (436t − 77.1◦ ) 1(t)
Exercice 3.13
Durant cette période, on remplace le circuit par le schéma opérationnel de la Fig. 3.28,
avec :
E
E(s) =
s
100 100
E1 (s) = −
s s + 23
On dérive successivement :
E(s) − E1 (s)
I(s) =
R + Rd + sL
1 15 100
= +
s+4 s s + 23
A B C
= + +
s s+4 s + 23
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.132
Rd I(s)
R
+
E(s) −
sL
+
−
E1 (s)
F IG . 3.28
avec
On déduit :
2
i(t) = 3.75 − 33.75 e−4t + 30 e− 3 t , 0 ≤ t < td .
On vérie que l’on a bien i(0+ ) = 0 (continuité du courant dans l’inductance initialement
relaxée).
i(t)
15
ta t
F IG . 3.29
On a :
i(0) = 0
i(1) = 18.53
i(2) = 11.65
La solutions cherchée se trouve entre 1 et 2. On peut soit procéder par recherche dicho-
tomique en divisant à chaque pas l’intervalle encadrant la solution par 2, soit appliquer la
méthode de Newton. Celle-ci sonsiste à calculer la suite de points
f (t(k) )
t(k+1) = t(k) − k = 0, 1, 2...
f ′ (t(k) )
jusqu’à ce que f (t(k) ) < ǫ , où ǫ est une tolérance.
Soit t(0) = 1 , on a :
2
f ′ (t) = 135 e−4t − 20 e− 3 t .
On calcule :
f (t(0) )
t(1) = t(0) − = 1.453
f ′ (t(0) )
f (t(1) )
t(2) = t(1) − ′ (1) = 1.458
f (t )
2ème période : t ≥ td
Durant cette période, le circuit est représenté par le schéma opérationnel de la Fig. 3.30.
I(s)
R
+
E ′ (s) −
sL i(td )
s
+ ′
−
E1 (s)
F IG . 3.30
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.134
A l’instant de basculement td , l’inductance est parcourue par le courant i(td ) . Fixons une
nouvelle origine des temps en t = td . Pour cela, on introduit le changement de variable
t′ = t − td .
Dès lors,
115
E ′ (s) =
s
100 100 − 2 td
E1′ (s) = − e 3 .
s s + 23
On pourra se convaincre que les opérations ci-dessus sont équivalentes à l’application de
la propriété de décalage temporel vers la gauche de la transformée unilatérale de Laplace
(avance temporelle) comme illustré à la Fig. 3.31.
e(t)
′
e1 (t′ )
td t
F IG . 3.31
A B C
= + + 2
s s+2 s+ 3
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.135
avec
′
Le courant, exprimé selon la nouvelle variable temporelle t , s’écrit :
′ 2 ′
i(t′ ) = 7.5 − 20.297 e−2t + 27.44 e− 3 t , t′ > 0
Si la résistance de démarrage n’était pas insérée dans le circuit, le courant, pour toute la
période temporelle t ≥ 0, s’obtiendrait comme suit :
′ 1 15 100
I (s) = +
s+2 s s + 23
′ 2
et i (t) = 7.5 − 82.5e−2t + 75e− 3 t , t≥0
′
La Fig. 3.32 compare les 2 courants i(t) et i (t) et montre l’inuence de la résistance
Rd qui permet de limiter l’amplitude du courant dans les premiers instants qui suivent le
démarrage du moteur.
i′ (t) (sans Rd )
40
35
30
25
20
15
10
i(t) (avec Rd )
5
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
td
F IG . 3.32
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.136
Exercice 3.14
Le régime continu est établi. Le circuit peut se simplier comme indiqué à la Fig. 3.33.
Le courant est établi dans l’inductance et I = 20R
= 10 A.
+ I +
120 100
− −
F IG . 3.33
2ème période : 0 ≤ t ≤ td
Le schéma opérationnel du circuit durant cette période est représenté à la Fig. 3.34.
R sL
I(s)
+ i0 +
E1 (s) − E2 (s)
s −
F IG . 3.34
On écrit :
E1 (s) = E2 (s) − Li0 + (R + sL) I(s) .
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.137
On déduit :
E1 (s) − E2 (s) + Li0
I(s) =
R + sL
120 100 1
= − +5
s + 10 s 0.5 s + 2
240 200 10
= − +
(s + 4) (s + 10) s (s + 4) s + 4
A B C
= + +
s s + 4 s + 10
avec
i(td ) = − 6.52 A .
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.138
2 sL
I(s)
+ id +
E3 (s) − s −
E2 (s)
F IG . 3.35
Le schéma opérationnel du circuit durant cette période est celui de la Fig. 3.35.
On dérive :
E3 (s) − E2 (s) + Li(td )
I(s) = 2
s+4
1 40
= − 6.52
s+4 s
A B
= +
s s+4
avec
A = I(s) s|s=0 = 10
B = I(s) (s + 4)|s=−4 = −16.52
Finalement :
′
i(t′ ) = 10 − 16.52 e−4t , t′ > 0
i(t) = 10 − 16.52 e−4(t−td ) , t > td
= 10 − 32.48 e−4t , t > td
La f.e.m. résultante appliquée au circuit ainsi que le courant i sont représentés à la Fig. 3.36.
Exercice 3.15
10
−10
−20
−30
−40
−50
−60
−70
−80
−0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
td
i(t)
10
6
t0
4
td
2
−2
−4
−6
−8
−0.2 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2
F IG . 3.36
On dérive :
1
UC3 = (130 + 50) . 1 1 = 119.6 V.
1+ 200
+ 2
Dès lors :
u(t) = 119.6 t<0.
La valeur des courants circulant dans les inductances doit être connue pour l’étape sui-
vante. Ils en constitueront les conditions initiales.
– Inductance L1 :
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.140
1 L1 2 L2
+ C3 +
130 200 100 130 1 200 UC 3 2 50
− −
F IG . 3.37
1 L1
+
IL1 130 − UC3
+ IL1 = = 10.4 A
130 − UC 3 1
-
– Inductance L2 :
2 L2
+
IL2 UC3 − 100
+ IL2 = = 9.8 A
UC 3 − 100 2
-
R1 sL1
+ I1 (s)
E1 (s) − i1 (0)
s
F IG . 3.38
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.141
On dérive :
E1 (s) + L1 i1 (0)
I1 (s) =
R1 + sL1
520 1
= + 104
s s+4
A B
= +
s s+4
avec
Finalement
i1 (t) = 130 − 119.6 e−4t , 0 ≤ t < 0.15 .
On vérifie que l’on a bien i1 (0) = 10.4 A.
i1 (0.15) = 64.36 A .
R2 sL2
I2 (s) +
i2 (0) E2 (s)
−
s
F IG . 3.39
On dérive :
L2 i2 (0) − E2 (s)
I2 (s) =
R2 + sL2
− 200 9.8
= +
s (s + 4) s + 4
−50 50 9.8
= + +
s s+4 s+4
et
i2 (t) = − 50 + 59.8 e−4t , 0 ≤ t ≤ 0.15 .
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.142
i2 (0.15) = −17.18 A .
La résoluton de cette partie n’est pas strictement nécessaire pour la solution au problème
demandé. Néanmoins, il est intéressant de déterminer ce qui se passe au niveau du conden-
sateur C3 court-circuité.
i1 + i3 − i2 .
Le schéma opérationnel du circuit pour cette période est donné à la Fig. 3.40.
R1 sL1 R2 sL2
+
+ R3 1 +
E1 (s) E2 (s)
− i1 (0.15) U (s) sC3 i2 (0.15) −
s s
-
F IG . 3.40
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.143
J1 (s) J2 (s) Z1 Z2 Z3
F IG . 3.41
L’admittance totale du circuit vaut :
Y = Y1 + Y2 + Y3
1 1 1
= + + sC3 + .
R1 + sL1 R2 + sL2 R3
Numériquement :
520 64.36
J1 (s) = +
s (s + 4) s + 4
200 17.18
J2 (s) = +
s (s + 4) s + 4
6
Y = 5 10−3 + 10−5 s +
s+4
1
et U(s) = (J1 (s) + J2 (s)) .
Y
(720 + 81.54 s) 105 A
= 2 5
= + U ′ (s) .
s (s + 504 s + 6.02 10 ) s
Les pôles de cette fonction sont :
s1 = 0
s1,2 = − 252 ± j 733.82 .
Contribution du pôle s = 0 :
A = U(s) s|s=0 = 119.6
u1 (t′ ) = 119.6 . 1(t′) .
CHAPITRE 3. RÉGIME TRANSITOIRE S.144
s1 = − 252 + j 733.82
(720 + 81.54 s) 105
F1 (s) =
s
B1 = F1 (s1 ) = 8.12 106 − j 87.8 103 = 8.12 1066 − 0.619◦
8.12 106 −252t′
u2 (t′ ) = e sin (733.82 t′ − 0.62◦ ) , t′ ≥ 0
733.82
Au total :
′
u(t′ ) = 119.6 + 1.107 104 e−252t sin (733.82 t′ − 0.62◦ ) , t′ ≥ 0
u(t) = 119.6 + 1.107 104 e−252(t−0.15) sin (733.82 (t − 0.15) − 0.62◦ ) , t ≥ 0.15