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• Article 1 : Dry mouth diagnosis and saliva substitutes (Figures).

Prévalence : 20 % dans la population générale. Cette prévalence atteint 46 % chez les


personnes âgées de plus de 75 ans, ce qui s'explique en partie par des conditions de
comorbidité et de polymédication (Page 3).
Causes : le syndrome de Sjögren primaire SSP, la radiothérapie, la sarcoïdose, le VIH,
l'hépatite C et le diabète mal contrôlé (Page 3).
Conséquences : un impact préjudiciable sur la qualité de vie, affectant les activités les
plus essentielles telles que parler et manger, la dysphagie empêche l'entrée facile des
nutriments et augmente les risques de malnutrition (Page 3).
Augmente le risque de complications dentaires telles que les caries, les maladies
parodontales, les candidoses et les ulcérations buccales (Page 3).
Rôles de la salive : la protection des tissus buccaux, y compris la dilution, l'activité
antimicrobienne, l'activité de nettoyage, l'action tampon, la reminéralisation des tissus durs.
L’implication dans l'élocution, la formation du bol alimentaire et la déglutition (Page 4).
=> Presque Idem aux conséquences de la xérostomie.
Traitements locaux : Stimulants salivaires + Traitements symptomatiques +
thérapeutiques régénératives (Page 4).
Stimulants salivaires : Plus couramment utilisés, mais ils nécessitent qu'une partie du
tissu de la glande salivaire soit fonctionnelle (Page 4).
3 Possibilités : Acides + Produits pharmaceutiques + Approches mécaniques (Page 4).
Acides : l'acidification topique de l'environnement buccal génère une stimulation de la
sécrétion salivaire pour diluer la concentration d'acide. Les plus utilisés : Acides citriques
avec glutamate monosodique (Goût umami).
=> Risque d’érosion dentaire et d’hypersensibilité (Page 5).
Pilocarpine : La plus utilisée lors d’une xérostomie induite par la radiothérapie. Elle
fonctionne comme un agoniste des récepteurs muscariniques qui stimule la sécrétion de
salive. D’après une méta analyse récente (2017), les preuves sont insuffisantes pour
déterminer si elle est plus ou moins efficace qu'un placebo. En outre, il présente des effets
secondaires pulmonaires et cardio-vasculaires (Page 5).
Stimulation mécanique : Gommes à macher (Plus fréquents car il s'agit d'un moyen facile
de stimuler mécaniquement la sécrétion salivaire sans effets secondaires) + Acupuncture +
Electrostimulation (Page 5).
Traitement symptomatique : But est d’humidifier la muqueuse buccale (Page 5).
=> Consommation d’eau + matériaux hydratants + substituts salivaires commerciaux.
=> Lubrification ne peut pas être réalisées par cette approche (Inconvénients)
Thérapeutiques régénératives : (En cours de développement) Utilisation des cellules
souches pour réparer ou prévenir des lésions de la glandes salivaires par transfert de gènes.
Objectif : Atténuer le dysfonctionnement des glandes salivaires.
Diagnostic : Antécédents médicaux par un questionnaire + Test de sécrétion salivaire +
Scintigraphie (Utilisation réduite en raison de leur caractère invasif ou de leur coût élevé) +
Echographie (Dans certains contextes médicaux) + Test rhéologiques (Evaluer les propriétés
salivaires) (8).
Questionnaire : Test de débit salivaire par 3 systèmes : Echelle Binaire / Echelle de
notation catégorielle / Echelle visuelle analogique EVA.
Suh et al. (2007) ont élaboré un questionnaire combinant les 3 systèmes pour évaluer la
relation entre les symptômes subjectifs de sécheresse buccale et le débit salivaire (9).
Test de sécrétion salivaire : la plus préconisée pour le diagnostic du dysfonctionnement
salivaire.
Le débit salivaire est défini par un débit de salive non stimulée de 0,1 ml/min, ou un
débit de salive stimulée 0,5 à 0,7 ml/min.
La salive non stimulée sécrétée principalement par les glandes submandibulaires. La
salive stimulée provient des glandes parotides.
La méthode de crachat qui consiste à faire couler la salive de la lèvre inférieure sont
reproductibles et fiables pour le prélèvement de salive entière non stimulée (10).
Le débit salivaire peut être calculé comme le poids ou le volume de la salive collectée
divisé par la durée de la période de collecte.
NB : Le prélèvement de salive sur une glande individuelle est plus fiable que le
prélèvement de salive entière, qui est un mélange de salive, de fluides, de débris et de
cellules de la muqueuse buccale. Les techniques pour les glandes individuelles sont
fastidieuses et peu pratiques avec un débit salivaire extrêmement limité (11).
Tests plus avancés : L’évaluation précise de la sécheresse buccale selon la quantité de
salive est difficile.
Mesure de la composition biochimique : Il y’a une altération de la composition
biochimique lors d’une sécheresse buccale.
Par ex : Production réduite de sulfate par la mucine chez les patients PSS.
Mesure de la viscosité salivaire.
Mesure de l’adsorption : les différences de taux et de degré d'adsorption entre la salive
entière et la salive parotidienne est utilisées comme un outil approprié pour évaluer les
changements dans les propriétés de la pellicule salivaire lors d’une sécheresse buccale.
Mesure de lubrification : Diminution du coefficient de frottement entre l’émail et la
langue dans une bouche sèche après l’ajout de la salive saine (15).
Substituts salivaires : Fréquemment utilisés comme traitements symptomatiques pour
les patients ayant une diminution du débit salivaire ou une mauvaise qualité salivaire (15).
Agents lubrifiants.
Agents adhésifs et hydratants.
Techniques innovatrice.
• Article 2 : Effets de la luminothérapie sur la xérostomie.

Composition Salive : Eau + Electrolytes + Protéines + Enzymes + Composants antibactériens


+ antifongiques et antiviraux.
Intérêts Salive : Maintien de l’hémostasie buccale en stabilisant le ph buccal + Action
nettoyante physiologique + Protection de la muqueuse buccale.
Différence entre Xérostomie & Hypo-salivation :
Xérostomie : Sensation subjective de sécheresse buccale.
Hypo-salivation : Réduction objective du flux salivaire + Altération de la composition
salivaire.
=> Les deux sont des aspects du dysfonctionnements salivaires.
Hypo-salivation : le débit salivaire non stimulé est inférieur à 0,1 ml/min ou que le débit
salivaire stimulé est inférieur à 0,5 ml/min.
Xérostomie : apparaît généralement lorsque le débit salivaire est inférieur à 50 % de sa
valeur normale.
Complications : Perte de goût + Douleur et sensation de brûlure + dysphagie + dysphonie.
Traitement de Xérostomie : Agents topiques pour lubrification et la facilitation de la
déglutition et de la parole.
Agents cholinergiques systémiques : (Pilocarpine, Cevimeline) Augmentent le débit salivaire
mais leurs effets secondaires et certaines contre-indications limitent leur utilisation.
Thérapie à base de cellules souches : Permet de traiter l’hypofonctionnement salivaire.
Généralité sur la photo-bio-modulation PBM :
C’est une thérapie dont le tissu est irradié par une source lumineuse de faible
puissance (Entre 0,05 et 0,5 Watt) pour éviter les effets cytotoxiques sur les tissus.
Il est prouvé que la lumière absorbée modifie la forme ou la fonction des
chromophores dans le tissu irradié.
La PBM stimule l’enzyme cytochrome C oxydase dans les mitochondries, ce qui
entraîne l’activation des voies de signalisation cellulaire.
Résultats : Accélération du métabolisme cellulaire + Augmentation de la production
ATP améliorant les processus biochimiques de la cellule.
Photo-bio-modulation sur des glandes salivaires : Augmente de manière bénéfique le débit
salivaire et atténuer les symptômes de sécheresse buccale après la radio/chimiothérapie
chez des patients atteints d’un cancer de la tête et du cou.
Des résultats favorables lors du traitement des symptômes de Sjögren.
Résultats de l’article : PBM atténue les signes d’hypo-salivation + améliore le flux salivaire,
du pH, de la teneur en IgA et du pouvoir tampon de la salive.
Certaines études affirment que la PBM est capable de régénérer le tissu des glandes
salivaires.
=> Pas de preuves suffisantes pour généraliser les résultats (Echantillon réduit).
PBM n’a pas pu améliorer la qualité de vie des patients (= Pas d’effets durables).
Qualité de vie des patients : la relation entre le débit salivaire physiologique et les
symptômes psychologiques n'est pas nécessairement étroitement corrélée.
Limite de la PBM : Altération irréversible des glandes salivaires (Atrophie ou fibrose
tissulaire).
• Article 3 : Atténuation de la xérostomie par des substituts salivaires.

Complications : Dysphagie => Réduction de l’ingestion => Malnutrition.


Influencent l’appétit et les préférences alimentaires.
La xérostomie était le facteur le plus important associé à la perte de poids chez les
survivants du cancer après la fin de la radiothérapie (Selon une étude antérieure).
=> Prise en charge efficace de la xérostomie améliore l’état nutritionnel des patients.
Prévalence : Fréquente chez des patients souffrant d’hypo-salivation radio-induite.
Traitement : Substitut salivaire est l’intervention la plus efficace pour soulager la sécheresse
buccale chez les patients cancéreux ayant subi une radiothérapie cervico-faciale.

Attention : Les substituts salivaires disponibles dans le commerce ne sont pas recommandés
en raison de l’utilisation d’agents conservateurs (Causent des réactions allergiques tels que
l’éruption cutanée, gonflement de la bouche ou de la langue…)
=> Solution : Substitut salivaire comestible appelé « oral moisturizing jelly OMJ » par
Dental Innovation Fondation DIF.
Selon une étude, la prise continue d’OMJ pendant 4j réduisait de manière
significative les symptômes de sécheresse buccale et permettait d'obtenir un taux de
satisfaction de plus de 80 % chez des patients âgés xérostomiques souffrant d'hypertension
et de diabète.
Résultat de l’étude : Atténuation de la sécheresse buccale par des substituts salivaires
pourrait améliorer la capacité de déglutition et l’état nutritionnel clinique.
OMJ : Présente un effet de bain sur les parois des muqueuses buccales et pharyngées, ce qui
permet de lubrifier le bol alimentaire facilitant la déglutition.
Agent aromatisant « Menthe » : Une étude précédente a rapporté qu’il était associé à une
sensation de brûlure dans la bouche et à des ulcérations buccales causée par des réactions
allergiques. (Préférer l’arôme « Fraise » qu’il ne semble pas allergène).
• Article 4 : Traitement de la xérostomie et de l’hypo-salivation chez les
personnes âgées (Figures).

Cause : Utilisation des médications ayant des effets xérostomiques potentiels par les
personnes âgées (Ex : Sédatifs-hypnotiques, anticholinergiques, relaxants musculaires…)
Radiations reçues par les patients atteints de cancer dans la région tête/cou.
Syndrome de Sjögren.
Note : La xérostomie peut ne pas s’accompagner d’une perte réelle de la salive.
Traitement : Le traitement disponible ne diffère pas d'une cause à l'autre, sauf en cas de
xérostomie d'origine médicamenteuse, auquel cas la stratégie thérapeutique consiste à
arrêter le médicament ou à le remplacer par un autre ayant un effet xérostomique moindre.
Résultat de l’étude : L'efficacité des différentes stratégies thérapeutiques pour la
xérostomie n'est pas encore suffisante pour recommander un traitement particulier.
=> Absence d’un suivi à moyen ou long terme ce qui rend l’utilisation d’une stratégie
difficile et imprévisible + Echantillon réduit.
Pilocarpine : Médicament permettant une stimulation du système nerveux parasympathique
Le traitement local par dissolution de comprimés ou de rinçage à 0,1% semble plus
efficace que l’administration systémique.
Syndrome Sjögren : Pilocarpine montre une amélioration claire du flux salivaire et des
symptômes.
• Article 5 : Xérostomie chez des patients souffrant d’apnée obstructive
du sommeil.

Hypo-salivation : = Un débit salivaire inférieur à 0,1 ml/min.


Xérostomie : Une affection caractérisée par la sensation subjective de sécheresse buccale
due à la réduction de la sécrétion salivaire.
Apnée obstructive du sommeil AOS : Caractérisé par un rétrécissement des voies aériennes
supérieures qui entrave la ventilation normale pendant le sommeil.
Classé comme un trouble de sommeil.
Sa gravité est définie par l'indice d'apnée-hypopnée (IAH), représenté par le nombre
de perturbations respiratoires par heure de sommeil.
Prévalence de AOS : 24 % chez les hommes et 9 % chez les femmes.
Xérostomie liée au sommeil : Une sensation de bouche sèche pendant la nuit ou au réveil,
associée à des plaintes d'inconfort dans la bouche ou la gorge.
Causée par la respiration buccale, en particulier pendant l'apnée du sommeil.
Troubles de la salivation nuisent à la qualité de vie des patients et peuvent entraîner
la progression des caries dentaires.
Résultats de l’étude : Xérostomie a été observé chez 60 %, 72,7 % et 88,9 % des patients
atteints de AOS léger, modéré et sévère, respectivement.
L’acidité de la salive augmente avec la gravité du AOS.
La majorité des patients ayant AOS avaient une xérostomie après le réveil, mais
l'hypo-salivation n'a été diagnostiquée que chez les patients souffrant de AOS sévère.
• Article 6 : Xérostomie et polymédication chez des patients âgées.

Prévalence : touche plus d'une personne âgée sur cinq.


Xérostomie induite par les médicaments est la plus fréquente.
Médicaments en cause : les antidépresseurs, diurétiques, les angineux, les broncho-
dilatateurs et les antihistaminiques.
Plus le nombre et la dose de médicaments pris sont élevés, plus les effets secondaires
xérogènes sont importants, et plus la prévalence de l'affection est élevée.
Problématique Il est difficile de démêler les liens entre les différents médicaments et la
xérostomie, car un médicament peut affecter plus d'une étape de la voie de sécrétion
salivaire, mais son ampleur dépend de la dose, de la durée, du métabolisme et des effets
concomitants d'autres médicaments.
=> Ex : les personnes prenant un bronchodilatateur et de l'aspirine ne présentaient pas
de taux plus élevés de xérostomie (Possibilité de l’effet protecteur de l’aspirine).
Solution : Révision des médicaments prescris pour réduire le nombre total de médicaments
et pour éliminer les catégories spécifiques de médicaments responsables de la xérostomie.

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