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Journal de Chirurgie Viscérale (2015) xxx, xxx—xxx

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MISE AU POINT

L’imagerie des urgences abdominales non


traumatiques de l’adulte夽
Imaging of non-traumatic abdominal emergencies in adults

V. Dubuisson a,∗, E.J. Voïglio b, N. Grenier c,


Y. Le Bras c, M. Thoma d, M.V. Launay-Savary e

a
Service de chirurgie vasculaire et générale, hôpital Pellegrin-Tripode, CHU de Bordeaux,
place Amélie-Raba-Léon, 33076 Bordeaux cedex, France
b
Unité de chirurgie d’urgence, faculté de médecine Lyon-Est UMR T9405, université de Lyon,
université Claude-Bernard Lyon 1, centre hospitalier Lyon-Sud, 69495 Pierre-Bénite cedex,
France
c
Service d’imagerie diagnostique et interventionnelle de l’adulte, hôpital Pellegrin-Tripode,
CHU de Bordeaux, place Amélie-Raba-Léon, 33076 Bordeaux cedex, France
d
Service de chirurgie et transplantation abdominale, service des urgences, cliniques
universitaires St-Luc, UCL, 10, avenue Hippocrate, 1200 Bruxelles, Belgique
e
Service de chirurgie viscérale et digestive, centre hospitalier d’Arcachon, avenue
Jean-Hameau, CS 1101, 33164 La Teste-De-Buch cedex, France

MOTS CLÉS Résumé La pathologie abdominale non traumatique est l’un des motifs les plus fréquents de
Urgence ; consultation dans les services d’accueil d’urgences. Une douleur abdominale peut révéler de
Abdomen aigu ; très nombreuses pathologies, dont certaines nécessitent une prise en charge urgente. Le recours
Imagerie à l’imagerie est habituellement nécessaire dans la mesure où l’anamnèse et l’examen clinique
sont rarement suffisants. Le choix des examens, orienté par le contexte clinique, est guidé
par la performance des examens disponibles, dans un souci d’innocuité et de moindre coût.
Les clichés standard n’ont plus de place dans l’exploration de l’abdomen aigu. La disponibilité
encore insuffisante de l’imagerie par résonance magnétique circonscrit le choix à l’échographe
et au scanner. Aucune évidence scientifique ne permet d’imposer une stratégie unique. Il existe
actuellement une alternative entre la réalisation systématique d’une échographie complétée
par un scanner lorsqu’elle n’est pas concluante, et la réalisation d’un scanner en première
intention sauf en cas de douleur de la fosse iliaque droite ou de l’hypochondre droit ainsi que
chez la femme enceinte où l’échographie est l’examen de première intention.
© 2015 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

DOI de l’article original : http://dx.doi.org/10.1016/j.jviscsurg.2015.09.019.


夽 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Journal of Visceral Surgery,
en utilisant le DOI ci-dessus.
∗ Auteur correspondant.

Adresse e-mail : vincent.dubuisson@chu-bordeaux.fr (V. Dubuisson).

http://dx.doi.org/10.1016/j.jchirv.2015.09.011
1878-786X/© 2015 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

JCHIRV-575; No. of Pages 9


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2 V. Dubuisson et al.

KEYWORDS Summary Non-traumatic abdominal pathology is one of the most common reasons for consul-
Emergency; tation in emergency care services. Abdominal pain is the presenting symptom for many diseases,
Acute abdomen; which often require urgent care. Clinical history and physical examination are rarely sufficient
Imaging to establish a definite diagnosis and imaging is usually necessary. The choice of imaging moda-
lity is oriented by the clinical context and guided by the institutional capabilities, safety, and
cost-effectiveness of the available tests. Plain radiographs have little or no place in the eva-
luation of the acute abdomen. Magnetic resonance imaging (MRI) still has limited availability in
many hospitals, thus narrowing the imaging choice to ultrasound (US) and computerized tomo-
graphy (CT). No scientific evidence exists to allow the imposition of one single strategy. At the
present time, the clinician may choose either routine US evaluation complemented by CT in
case the US is inconclusive, or first-line CT (except for the evaluation of right lower quadrant
[RLQ] pain, right upper quadrant [RUQ] pain, and in pregnant women where ultrasound is the
first-line study).
© 2015 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Introduction des investigations dont il aura bénéficié [7,8]. Pourtant,


la prescription d’un examen d’imagerie devrait répondre à
La pathologie abdominale non traumatique est l’un des une démarche rationnelle. Elle ne se conçoit qu’après un
motifs les plus fréquents de consultation dans les services interrogatoire et un examen clinique permettant de for-
d’accueil d’urgences. La douleur abdominale représente- muler une hypothèse diagnostique orientant le choix de
rait 5 à 10 % de consultations [1—3] avec un taux élevé l’examen. La décision de recourir à un examen d’imagerie
d’admissions secondaires, mesuré à environ 60 % dans le rap- reste une question de jugement clinique [9]. Dans un souci
port de l’Association française de chirurgie 2004 [4]. Il est d’épargne de temps, il peut être souhaitable de demander
rare que l’anamnèse, l’examen clinique et les examens bio- cet examen avant d’obtenir les résultats des examens biolo-
logiques, aussi précis et minutieux soient-ils, apportent à giques lorsque le tableau est manifestement évocateur [10].
eux seuls les informations jugées suffisantes par le clinicien. Inversement, en cas de tableau clinique rassurant, il est pré-
Le recours à l’imagerie est donc usuel, souvent redondant. férable d’attendre les résultats biologiques, l’absence de
Il n’y a pas de donnée précise évaluant la proportion de syndrome inflammatoire pouvant être un élément supplé-
patients bénéficiant d’au moins un examen d’imagerie [5] mentaire amenant à décider de ne pas réaliser d’examen
mais Hastings et al. rapportent qu’en 2007, sur 1000 patients d’imagerie [7].
consécutifs s’étant présentés aux urgences pour douleur Il n’existe pas d’attitude fondée sur la preuve adaptée
abdominale, 21 % avaient un ASP et 42 % un scanner ou une à la diversité des présentations cliniques et à la mul-
échographie [2]. Aucune évidence scientifique ne permet tiplicité des diagnostics possibles. Cette diversité rend
d’imposer une attitude collant aux attentes que l’imagerie difficile l’évaluation des performances des examens dis-
suscite : aide au diagnostic performante, innocuité, rapi- ponibles par des critères objectifs : sensibilité, spécificité,
dité, faible coût. Les développements techniques récents valeurs prédictives et efficacité diagnostique (l’ « accuracy »
et avenirs, sous réserve d’une accessibilité suffisante, des Anglo-Saxons, à savoir la proportion d’examens exacts
doivent permettre une utilisation réfléchie tendant vers ces — vrais positifs et vrais négatifs — pour l’ensemble de la
objectifs. population). Pour évaluer la pertinence et la valeur diag-
nostique des examens utilisés, on trouve plutôt dans la
littérature les notions d’impact de l’examen considéré sur
Les examens d’imagerie pour le diagnostic l’aide au diagnostic, sur les changements de prise en charge
de douleur abdominale et d’accroissement de cet impact selon l’examen utilisé.
Si l’efficacité diagnostique est le critère principal recher-
La pathologie abdominale d’urgence englobe un nombre très ché, le choix des examens radiologiques doit aussi répondre
élevé de situations et de diagnostics. La douleur abdomi- à des exigences d’innocuité (administration de produits
nale est l’un des symptômes les plus fréquents motivant de contraste, exposition aux rayonnements ionisants), de
une consultation aux urgences. Elle peut être secondaire rapidité et de moindre coût. Ce choix est limité par des
à tout un spectre de pathologies dont la prise en charge contingences liées aux contraintes locales organisation-
s’échelonne d’un retour à domicile à une intervention nelles et de disponibilité ou par les conditions du patient,
chirurgicale d’urgence, en passant par une surveillance insuffisance rénale ou allergie par exemple. La première
ambulatoire ou en milieu hospitalier. La prise en charge de recommandation serait donc d’éviter les examens redon-
ces patients dans les unités d’accueil d’urgence doit per- dants qui n’apportent pas d’information supplémentaire
mettre de faire le diagnostic avec acuité et rapidité de mais génèrent une perte de temps, un risque d’effets secon-
manière à assurer une prise en charge adaptée et efficace. daires, une irradiation évitable et un surcoût.
Le recours à l’imagerie est donc habituel [6], ne serait- Les patients consultant pour une pathologie abdominale
ce parfois que pour assurer le patient de l’exhaustivité sont parmi ceux dont la durée de séjour dans les unités
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L’imagerie des urgences abdominales non traumatiques de l’adulte 3

d’accueil des urgences est la plus longue [9]. La réalisa- soient complétées dans près de la moitié des cas par un
tion quasi systématique d’examens d’imagerie participe à autre examen d’imagerie plus performant dont l’utilisation
cet effet. La diminution du temps passé à l’exploration en première intention aurait fournit d’emblée la même
par une adaptation des protocoles et une utilisation rai- information. Pour Kellow et al., 50 % des patients ont eu
sonnée et rationnelle des examens disponibles permet de une exploration complémentaire, dans 59 % des cas quand
diminuer efficacement les durées de séjour aux urgences les radiographies standard étaient considérées comme anor-
[11—13], participant ainsi à la lutte contre l’engorgement males, dans 42 % des cas lorsque les radiographies standard
des structures d’accueil [14]. Inversement, la généralisation étaient considérées comme normales, cet examen supplé-
d’examens performants et coûteux à l’ensemble de cette mentaire se révélant alors anormal dans 72 % des cas [18].
population dans une optique sécuritaire motivée par la pres- Dans l’étude de Sreedharan et al., 41 % des patients ayant
sion juridique ou la volonté des patients va à l’encontre de des radiographies standard considérées comme normales ont
ces objectifs. Dans ce cadre, il est souhaitable de se référer eu une exploration complémentaire [8].
au Guide du bon usage des examens d’imagerie médicale Certains référentiels continuent pourtant de recomman-
(GBU) élaboré par l’ensemble des spécialités médicochirur- der les radiographies standard dans certaines situations
gicales sous l’égide de la Société française de radiologie particulières : syndrome occlusif, recherche d’un pneumo-
(SFR) et de la Haute Autorité de santé (HAS) en 2013 [15]. péritoine, recherche de corps étrangers radio-opaques,
Les examens d’imagerie habituellement disponibles pour surveillance d’une lithiase rénale [19,20]. Dans une revue de
l’exploration abdominale en urgence se limitent aux cli- la littérature, Sarah Gans du département de chirurgie de
chés standard, à l’échographie et à la tomodensitométrie l’université d’Amsterdam, montre que même pour ces indi-
(TDM). Le recours à l’imagerie par résonance magnétique cations, les clichés standard ont une bonne valeur prédictive
(IRM) était jusque-là limité par les performances et la dis- positive mais une sensibilité et une valeur prédictive néga-
ponibilité de cet examen mais les progrès constants de cette tive très insuffisante et qu’ils sont régulièrement complétés
technique non irradiante la placent progressivement comme par un autre examen pour confirmer le diagnostic, en pré-
une alternative réelle. ciser la cause et les caractéristiques, siège d’une occlusion
ou d’un corps étranger par exemple [21].
Les clichés standard On peut donc considérer que les clichés standard n’ont
actuellement plus leur place dans l’exploration d’une
Ils étaient il y a encore quelques années les seuls exa- pathologie abdominale en urgence, en raison de perfor-
mens facilement accessibles en permanence dans bien des mances diagnostiques insuffisantes occasionnant une perte
structures de soins. Ils associent habituellement un cliché de temps, un coût et une irradiation inutile dans la
d’abdomen sans préparation (ASP) debout et couché à un mesure où des alternatives plus performantes existent
cliché debout prenant les coupoles. Ils peuvent être complé- [1,3,5,9,17,18,21]. C’est pourquoi, dans ses recommanda-
tés par d’autres incidences (rayon horizontal en décubitus tions de 2009, la HAS a proscrit cet examen dans le cadre des
dorsal ou en décubitus latéral gauche) en particulier pour la urgences abdominales [22]. Par contre, il reste recommandé
recherche d’un pneumopéritoine, mais leurs conditions de dans la surveillance de la pathologie lithiasique rénale [23].
réalisation sont régulièrement altérées par des difficultés
de mobilisation des patients et l’incapacité à maintenir la L’échographie
station debout.
Un cliché d’ASP délivre une dose d’environ 1 millisievert L’échographie est une modalité d’imagerie non irradiante,
(mSv) équivalant à 35 clichés de thorax ou à 4 mois peu coûteuse et facilement accessible car très largement
d’irradiation naturelle moyenne [16]. Les habitudes ancrées répandue dans les structures d’accueil d’urgences. Ses
par plusieurs décennies en font un examen encore largement performances sont étroitement liées à l’expérience de
utilisé en première intention [3]. l’opérateur [1] qui peut être un radiologue, un urgentiste
Pourtant, les performances diagnostiques de ces examens ou un chirurgien [24,25]. C’est un examen dynamique, pos-
sont médiocres, en particulier du fait d’une sensibilité insuf- tural, orienté par le siège de la douleur et d’éventuelles
fisante. Dans une étude portant sur 91 patients, MacKersie données complémentaires d’interrogatoire accessibles en
et al. mesuraient la sensibilité, la spécificité et l’efficacité cours de procédure. Chez la femme, l’exploration de
diagnostique des clichés standard respectivement à 30 %, la cavité pelvienne peut être complétée par voie endo-
87,8 % et 56 % pour la détection d’une anomalie quelle vaginale.
qu’elle soit [9]. Dans une étude rétrospective portant sur L’échographie étudie les organes pleins et détecte les
871 patients, les meilleures sensibilités étaient obtenues épanchements intra-péritonéaux et les collections. Consi-
pour la recherche de corps étrangers (90 %) et les occlusions dérée comme limitée par la présence de gaz digestifs, elle
(49 %) tandis qu’elle était de 0 % pour les appendicites, les permet en utilisant la technique de compression graduelle
pyélonéphrites, les pancréatites et les diverticulites [17]. [26] une analyse du tube digestif, notamment de l’épaisseur
Pour Van Randen et al., la sensibilité pour la détection de la paroi et de sa mobilité, la disparition du péristaltisme
d’une occlusion était améliorée par la réalisation de clichés témoignant d’une atteinte inflammatoire ou tumorale [27].
standard, passant de 57 % après l’examen clinique seul à À condition d’en connaître la sémiologie [28], elle est supé-
74 % avec les radios [3] mais pour l’ensemble des patients rieure aux radiographies standard pour la détection d’un
et comme l’ont constaté d’autres équipes, l’impact sur pneumopéritoine, avec une sensibilité et une efficacité diag-
l’accession au diagnostic et les changements d’attitude thé- nostique pouvant atteindre respectivement 92 % et 88 % [29].
rapeutique est nul ou non significatif par rapport à l’examen Son utilité en complément d’un scanner non concluant
clinique seul [1,17,18]. lorsque celui-ci est réalisé en première intention est contro-
Quand elles détectent une anomalie, pneumopéritoine versée [30—32].
ou occlusion par exemple, les radiographies standard ne per- Compte tenu de son innocuité, de son faible coût et de ses
mettent pas d’en déterminer l’origine avec précision. Ceci performances diagnostiques, en particulier dans la patholo-
participe probablement au fait que, normales ou non, elles gie biliaire, elle mérite d’être mise en balance avec la TDM
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4 V. Dubuisson et al.

comme examen de première intention pour l’exploration TDM abdominale entre 7 et 20 mSv, pour une moyenne de
des douleurs abdominales [1,33—35]. Son caractère non irra- 10 mSv équivalent à 500 clichés de thorax ou à 4,5 années
diant en fait l’examen de première intention chez la femme d’irradiation naturelle moyenne [16]. Dans les pays déve-
enceinte [36,37]. loppés, les scanners représenteraient en volume 8 % de
l’activité de radiologie conventionnelle mais 47 % de
La tomodensitométrie (TDM) l’irradiation d’origine médicale. En France en 2007, ces
chiffres étaient respectivement de 10 % et 58 %, sachant que
La diffusion de la TDM a modifié les stratégies d’imagerie la même année, 30 % des scanners intéressaient l’abdomen
des urgences abdominales de l’adulte mais elle reste un ou le pelvis [59]. Selon l’Institut de radioprotection et de
examen irradiant. Les appareils multi-détecteurs de nou- sécurité nucléaire (IRSN), la dose efficace moyenne par
velle génération (64 détecteurs ou plus) ont des durées habitant et par an du fait des examens radiologiques à
d’acquisition plus courtes, avec pour conséquences directes visée diagnostique serait passée en France de 0,83 à 1,3 mSv
une limitation des artéfacts respiratoires et une diminu- entre 2002 et 2007, pour une exposition totale moyenne de
tion de la durée de l’examen. Grâce à des acquisitions à 3,7 mSv par personne et par an [59]. Les techniques « basse-
haute résolution volumique dites isotropiques, ils autorisent dose » permettent de réaliser la plupart des examens avec
plusieurs types de reconstructions en deux ou trois dimen- semble-t-il la même performance diagnostique mais elles
sions. Celles-ci permettent, en s’exonérant des 3 plans de ne sont pas applicables à toutes les indications ni à tous les
l’espace, de dégager des éléments anatomiques situés dans patients, selon leur IMC [60—62].
différents plans de coupes — vascularisation mésentérique,
voies biliaires, voies urinaires par exemple — sans augmen-
tation de la dose délivrée [38,39]. L’imagerie par résonance magnétique (IRM)
Si l’analyse des coupes axiales reste la référence, l’étude
des différents plans de coupes améliore la performance L’IRM est une technique d’imagerie médicale non invasive
diagnostique [40]. Cette amélioration semble encore plus et sans effet secondaire connu, qui produit des acquisitions
importante pour les praticiens moins expérimentés pour qui bi- et tridimensionnelles avec des contrastes multiples selon
l’analyse des reconstructions paraît souhaitable [41]. les séquences utilisées.
La précision des appareils multi-détecteurs a permis Ces appareils analysent les phénomènes de résonance
de s’affranchir des opacifications digestives hautes ou magnétique (RMN) des protons de l’eau contenue dans
basses qui augmentent significativement l’inconfort du l’organisme. L’intensité du signal observé pour un élément
patient, le coût et la durée de l’examen [11—13,42,43]. de volume donné (voxel) dépend de la concentration en
Si l’administration intraveineuse de produit de contraste l’eau à l’endroit considéré et des temps de relaxation T1
n’est pas indispensable [9,43], elle est recommandée dans (relaxation longitudinale) et T2 (relaxation transversale) des
la mesure où elle augmente l’efficacité diagnostique de spins nucléaires. Cette technique est ainsi très sensible à
l’examen, en particulier chez le sujet maigre [5,44]. la charge hydrique des tissus qui augmente dans un grand
Elle n’est pas recommandée en première intention dans nombre de processus pathologiques, en particulier aigus, du
l’exploration des douleurs du flanc. Dans ce cas, tant qu’un fait de leur composante inflammatoire et de l’œdème qui
obstacle urinaire n’a pas été éliminé [45] ainsi qu’en cas en découle.
de tout contexte néphro-urologique, ou chez un sujet de L’utilisation d’agents de contraste gadolinés dont le rôle
plus de 60 ans, un dosage de la créatininémie est recom- va être de diminuer les temps de relaxation, T1 en parti-
mandé avant toute injection. En cas d’allergie avérée ou culier, conduit à une augmentation de l’intensité du signal
d’insuffisance rénale, le rapport bénéfice—risque doit tou- sur ces séquences, à l’image des produits iodés en scan-
jours être pesé avant toute injection, et les précautions ner. Si l’administration intraveineuse de certains de ces
recommandées appliquées [46,47]. produits de contraste est contre-indiquée chez les insuffi-
De nombreux travaux soulignent l’intérêt du scanner en sants rénaux sévères ou dialysés, non pas pour des raisons
matière de performance diagnostique et d’impact sur la de néphrotoxicité, mais du fait du risque de fibrose systé-
prise en charge de la pathologie abdominale en urgence mique néphrogénique [46], d’autres peuvent être utilisés
[1,5,6,9,10,17,21,48—52]. La TDM permet de confirmer le si nécessaire. Ici encore, c’est le rapport bénéfice—risque
diagnostic ou, en cas d’erreur d’orientation clinique et qui doit primer. Par contre, ils sont contre-indiqués chez la
contrairement à l’ASP, de proposer des diagnostics alterna- femme enceinte en raison du risque tératogène potentiel
tifs. Elle apporte par ailleurs des précisions — cause et siège [36,37].
d’une occlusion, localisation de l’appendice par exemple — Hormis pour le diagnostic d’appendicite [63—65], nous
qui permettent d’adapter au mieux la stratégie thérapeu- n’avons pas retrouvé dans la littérature d’étude compa-
tique, notamment le traitement chirurgical. Cet intérêt rant l’efficacité diagnostique de l’IRM à l’échographie ou
paraît moins évident pour le diagnostic de cholécystite à la TDM dans le diagnostic de douleur abdominale de
non compliquée [44,53,54], les douleurs de la fosse iliaque l’adulte. Elle semble équivalente à cette dernière [66], voire
droite [55] et les douleurs non spécifiques [56]. La TDM n’est supérieure pour les douleurs pelviennes [67] et la patholo-
donc pas toujours indiquée en première intention, d’autant gie biliaire [66]. Ceci rejoint l’expérience acquise avec les
que cette attitude a un coût [57] et qu’elle est irradiante. femmes enceintes chez qui l’IRM est recommandée lorsque
L’accroissement du nombre d’examens TDM réali- l’échographie n’est pas contributive [36,37]. À l’heure où
sés est responsable d’une augmentation préoccupante l’irradiation liée à l’imagerie médicale et particulièrement
de l’irradiation d’origine médicale [58]. L’apparition à la TDM devient une préoccupation [58,59], l’IRM pourrait
d’appareils multi-détecteurs permet des acquisitions plus devenir une réelle alternative et des études cherchant à pré-
rapides et plus précises mais atténue la diminution des ciser sa place dans l’exploration des douleurs abdominales
doses délivrées par examen que les progrès technologiques sont souhaitables. Cependant, son accessibilité insuffisante
permettaient d’espérer. Actuellement, selon les modali- reste un obstacle, particulièrement en France où le parc
tés de l’examen, on estime la dose délivrée par une d’IRM est très insuffisant et inégalement réparti [68].
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L’imagerie des urgences abdominales non traumatiques de l’adulte 5

Indications des examens d’imagerie L’IRM permet, comme la TDM, le diagnostic étiologique
de l’angiocholite [76]. Quand elle est disponible, elle repré-
Nous avons vu plus haut que les radiographies standard n’ont sente donc une alternative non irradiante pour le diagnostic
plus d’indication dans l’exploration des douleurs abdomi- et l’évaluation de la lithiase biliaire compliquée [54,76].
nales aiguës. L’IRM n’étant pas facilement accessible, le
clinicien doit choisir entre échographie et TDM. Ce choix
peut se faire en fonction du contexte et de la localisation Douleur de la fosse iliaque gauche (FIG)
de la douleur ou obéir à une stratégie conditionnelle. Elles sont dominées par la diverticulose et ses complications.
La TDM est sensible (97 %) et spécifique (98 %) pour le
Indications en fonction du contexte diagnostic de diverticulite, avec une efficacité diagnos-
tique de 98 %. Elle l’est également pour le diagnostic
C’est la méthode retenue par le GBU et par l’American des complications, perforation ou abcès, avec une effica-
College of Radiology (ACR) pour la rédaction de leurs recom- cité diagnostique de 96 % et 98 % respectivement [77] et
mandations. peut donc être proposée en première intention [78,79].
L’échographie a une efficacité semblable et peut aussi être
utilisée en première intention [80], en particulier chez
Douleur de la fosse iliaque droite (FID) la femme en âge de procréer car elle permet d’explorer
La FID est la localisation la plus fréquente des douleurs abdo- la filière génitale notamment si elle est complétée par
minales aiguës. La prévalence d’appendicite aiguë serait voie endo-vaginale [78,79]. Cependant, la TDM permet de
de 14 % pour les patients se présentant aux urgences pour mieux diagnostiquer les autres causes de douleur de la
douleur abdominale aiguë [5]. Certains persistent à pen- FIG : tumeur colique, colites, appendagites, causes urolo-
ser que le diagnostic d’appendicite est uniquement clinique giques ou vasculaires. . . [77,80]. Le GBU en recommande
mais le recours à un examen d’imagerie divise par trois donc l’usage en première intention dans ce contexte [15].
le taux d’appendicectomie inutile [69]. Il permet en outre L’IRM permet le diagnostic et l’évaluation de la diverti-
de dépister les autres causes de douleur de la FID : adé- culose compliquée [67,81] mais n’a pas été véritablement
nite mésentérique, tumeurs, iléo-colite inflammatoire ou comparée aux autres techniques [78,79].
infectieuse, diverticulite, diverticule de Meckel compli-
qué, anévrysme des artères iliaques compliqué, pathologie
annexielle. . . [44]. Douleur de l’hypochondre gauche (HCG)
Le scanner semble plus performant que l’échographie Les douleurs localisées à l’HCG sont plus rares. Elles peuvent
pour le diagnostic d’appendicite aiguë [70] surtout par aug- avoir diverses origines : spléniques, pancréatiques, gas-
mentation de la sensibilité [71]. Raman et al. ont rapporté triques coliques ou rétro-péritonéales. Elles sont au mieux
que l’utilisation de la TDM en première intention avait fait explorées par la TDM [44].
passer le taux d’appendicectomie inutile de 24 à 3 % sur une
période de 10 ans, mais au prix d’une augmentation du taux
de TDM chez les patients appendicectomisés de 20 à 85 % Douleur épigastrique
[72]. Malgré cela et compte tenu d’une excellente effica-
cité diagnostique, l’ACR recommande la TDM en première Une douleur épigastrique peut être causée par une pancréa-
intention pour le diagnostic des douleurs de la FID [55]. tite, un ulcère gastro-duodénal éventuellement perforé,
Dans le but de limiter l’irradiation de cette population une ischémie mésentérique, une occlusion intestinale, une
jeune, la tendance est actuellement de proposer une filière colique hépatique et un infarctus du myocarde [82]. Un taux
diagnostique reposant sur l’échographie complétée par TDM de lipases supérieur à trois fois la normale permet d’affirmer
en cas d’examen négatif ou non concluant, avec une effica- le diagnostic de pancréatite [83—85].
cité comparable [73,74]. Si son accessibilité était suffisante, La stratégie des investigations dépend de l’état général
l’IRM représenterait une alternative réelle dans la mesure où du patient, de la présence d’une défense abdominale fai-
ses performances diagnostiques semblent équivalentes à la sant suspecter une perforation de viscère creux et du taux
TDM [64]. de lipases. Chez un patient en bon état général, sans défense
abdominale et avec des lipases élevées, le diagnostic de
pancréatite aiguë non compliquée est posé. Chez ce patient
Douleur de l’hypochondre droit (HCD) présentant un premier épisode, l’examen de première inten-
Les douleurs de l’HCD sont généralement secondaires à une tion est l’échographie abdominale à la recherche d’une
complication de la lithiase biliaire. La prévalence de cho- lithiase vésiculaire et d’une dilatation de la voie biliaire
lécystite aiguë serait de 5 % pour les patients se présentant principale. Si une lithiase de la voie biliaire principale est
aux urgences pour douleur abdominale aiguë [5]. suspectée, une cholangio-IRM permettra de la visualiser en
L’échographie est l’examen de première intention pour le urgence différée. Le scanner ne devrait pas être réalisé
diagnostic de douleur de l’HCD [54] et de cholécystite aiguë avant la 48 à 72e heure après le début des signes car, réa-
[75]. Sa sensibilité et sa spécificité pour ce diagnostic sont lisé trop tôt, il est peu informatif et sous-évalue la gravité
respectivement de 50 à 88 % et de 80 à 88 % [75]. Le signe de [84,86,87]. En présence d’une altération de l’état général,
Murphy échographique est très spécifique et le recours au d’une défense abdominale faisant craindre une perforation
doppler pulsé est utile [75]. de viscère creux, ou si l’on suspecte une ischémie mésen-
La TDM injectée est utile pour le diagnostic des cho- térique ou une occlusion intestinale, la TDM avec injection
lécystites compliquées [53,54] et de l’angiocholite [76]. de produit de contraste est l’examen de choix en première
Elle permet de dépister les autres causes de douleur de intention. En cas de contre-indication à l’administration de
l’HCD : appendicite sous-hépatique, diverticulite droite, contraste iodé, la TDM sera réalisée sans injection de pro-
ulcère duodénal perforé, abcès ou tumeur du foie, infarctus duit de contraste ou remplacée par une IRM sans et avec
du grand épiploon. . . [44]. produit de contraste [66,86—88].
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Douleur des flancs multi-planaires facilitent l’interprétation et augmentent la


précision de l’examen [95,96].
Quand le contexte clinique évoque une atteinte de l’arbre
Les péritonites par perforation sont la plupart du temps
urinaire, la TDM non injectée basse-dose est l’examen le
d’origine duodénale ou sigmoïdienne. Le siège initial de la
plus rapide et le plus efficace pour l’évaluation d’une dou-
douleur oriente vers son origine. La TDM est l’examen le plus
leur du flanc [45,89]. Le recours à des reconstructions
sensible pour la détection du pneumopéritoine, en particu-
coronales facilite l’appréciation de la taille et la loca-
lier en fenêtre « pulmonaire » [5]. La localisation du gaz et
lisation du calcul et, partant, la décision thérapeutique
l’analyse des parois intestinales, facilitées par les recons-
[90,91]. Ce n’est qu’après avoir éliminé un obstacle sur
tructions multi-planaires, aident à déterminer le siège de la
la voie excrétrice que l’on peut envisager l’injection de
perforation et donc l’attitude thérapeutique [97,98].
produit de contraste iodée qui est surtout utile pour le dia-
L’ischémie mésentérique est une affection plus rare mais
gnostic différentiel urologique (pyélonéphrite, tumeur) ou
dont le pronostic reste sombre notamment en raison du
abdominal (côlon, appendice, hématome rétro-péritonéal,
retard de prise en charge [99]. Évoquer le diagnostic doit
phlébolithe) [44,45].
conduire à proposer une angio-TDM avec reconstructions
Cependant, pour limiter l’irradiation de cette population
multi-planaires dans les plus brefs délais [5,44,99,100].
souvent jeune, il est possible pour les coliques néphrétiques
Elle permet de diagnostiquer la nature artérielle ou vei-
récidivantes de recourir au couple ASP-échographie, et de
neuse de l’ischémie, le siège de l’obstruction vasculaire
ne proposer la TDM basse-dose que pour les examens non
et son mécanisme, occlusif ou non. La qualité des parois
concluants.
et le siège des calcifications artérielles sont parfaitement
Chez la femme enceinte, l’examen de première intention
évalués. L’analyse des parois digestives au temps veineux
est l’échographie, complétée par l’IRM en cas de résultats
apprécie la souffrance digestive [5,44]. Ces éléments parti-
non contributifs [37,45]. Si l’IRM n’est pas disponible, la réa-
cipent, avec le contexte clinique, aux choix thérapeutiques
lisation d’un scanner basse-dose est envisageable car, dans
qui dépendent des possibilités de revascularisation et du
ce contexte, la grossesse est souvent déjà avancée et le
degré d’ischémie [99].
risque tératogène beaucoup plus limité [15,37].
Les colites ischémiques sont souvent diagnostiquées par
TDM réalisée devant une douleur abdominale non spécifique.
Douleur pelvienne Sauf en cas de péritonite ou de défaillance d’organe initiale,
l’attitude thérapeutique repose moins sur l’aspect radiolo-
L’approche est différente selon le sexe. Nous n’avons pas gique que sur les résultats de la coloscopie. Cette dernière
retrouvé de recommandations concernant l’exploration des est même à réaliser avant tout examen d’imagerie quand le
douleurs pelviennes chez l’homme. L’origine de ces dou- contexte est évocateur, après chirurgie aortique notamment
leurs pouvant être multiple et superposable aux douleurs des [101].
fosses iliaques, il paraît licite, après avoir éliminé un globe
vésical et une prostatite aiguë, de proposer un scanner en Stratégies conditionnelles
première intention.
Chez la femme en âge de procréer, la multiplicité des Plutôt que d’orienter le choix d’un examen d’imagerie
causes à évoquer amène à baser le choix d’un examen en fonction du siège de la douleur, certaines équipes
d’imagerie sur une enquête clinique et biologique très pré- préconisent une stratégie conditionnelle où la réalisation
cise. L’échographie trans-pariétale et trans-vaginale doit d’examens d’imagerie complémentaires est indiquée ou non
être préférée quand on suspecte une cause gynécologique en fonction d’un premier examen de « débrouillage » sen-
ou obstétricale. La TDM est plus performante quand on sible, facilement accessible, peu coûteux et non invasif.
s’oriente vers une cause intestinale ou génito-urinaire [92]. L’échographie, moins sensible que la TDM mais non irra-
Chez la femme enceinte, L’IRM, quand elle est disponible, diante, répond bien à cette définition. Selon le résultat de
doit être préférée au scanner basse-dose si l’échographie celle-ci, le clinicien peut décider de renvoyer le patient à
n’est pas contributive [37,67]. domicile ou de l’hospitaliser, de proposer un traitement ou
de demander un autre examen d’imagerie.
Cette stratégie a été testée par l’équipe de l’Academic
Douleur abdominale non spécifique Medical Center d’Amsterdam [1]. Ils ont comparé les per-
Elles peuvent également avoir de multiples origines. Les formances du diagnostic clinique seul, du diagnostic clinique
examens d’imagerie doivent permettre de dépister rapide- associé à un examen unique d’imagerie, ASP, échographie ou
ment les patients nécessitant une prise en charge urgente et TDM, de la réalisation systématique d’une échographie avec
d’orienter le traitement. Le contexte clinique permet géné- TDM complémentaire en cas d’échographie négative ou non
ralement d’évoquer une occlusion, une perforation d’organe concluante, de stratégies basées sur les caractéristiques du
creux, une ischémie digestive ou une cause vasculaire, ané- patient (âge, indice de masse corporelle) et des stratégies
vrysme ou dissection aortique. basées sur le siège de la douleur. Ils concluent que la réali-
La TDM réalisée en première intention permet sation systématique d’une échographie complétée par une
d’identifier chacune de ces étiologies [5,44]. Ce n’est TDM en cas d’échographie négative ou non concluante est la
qu’en cas d’instabilité hémodynamique que l’échographie stratégie la plus sensible et la moins irradiante.
sera privilégiée pour faire le diagnostic d’anévrysme de
l’aorte rompu motivant un transfert immédiat au bloc
opératoire. Conclusion
Dans les occlusions intestinales, les radiographies stan-
dard n’ont plus d’indication dans la mesure où la TDM La douleur abdominale non traumatique est un motif
confirme à elle seule le diagnostic, précise le siège et la fréquent de consultation dans les structures d’accueil
cause de l’obstacle et que son impact sur la décision thé- d’urgences de l’adulte. Elle peut révéler de très nombreuses
rapeutique est important [5,44,93,94]. Les reconstructions pathologies, dont certaines sont graves. Il est essentiel
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L’imagerie des urgences abdominales non traumatiques de l’adulte 7

de dépister rapidement et efficacement les patients méri- impact on patient throughput and diagnosis. Emerg Radiol
tant une prise en charge rapide. L’examen clinique et les 2012;19:513—7.
examens de laboratoire suffisent rarement à satisfaire cet [13] Razavi SA, Johnson JO, Kassin MT, et al. The impact of
introducing no oral contrast abdominopelvic CT examination
objectif et le recours à l’imagerie est donc la règle. Celle-ci
(NOCAPE) pathway on radiology turn around times, emer-
se doit d’être sensible et spécifique, sans effet secondaire,
gency department length of stay, and patient safety. Emerg
facilement accessible et si possible peu coûteuse. Radiol 2014;21:605—13.
Cette revue de la littérature nous incite à conclure qu’il [14] Trzeciak S, Rivers EP. Emergency department overcrowding in
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europa.eu/energy/nuclear/radioprotection/publication/doc/
être explorées en première intention par échographie en
118 update en.pdf.
fonction du contexte. Il n’y a actuellement pas de preuve
[17] Ahn SH, Mayo-Smith WW, Murphy BL, et al. Acute nontrau-
qu’une de ces attitudes soit supérieure à l’autre. C’est sur- matic abdominal pain in adult patients: abdominal radio-
tout la précision de l’analyse clinique qui doit permettre graphy compared with CT evaluation. Radiology 2002;225:
de choisir d’emblée l’examen le plus adapté pour éviter la 159—64.
perte de temps et le surcoût lié à la répétition des examens. [18] Kellow ZS, MacIness M, Kurzencwyg D, et al. The role of
Chez la femme enceinte, l’échographie est l’examen de abdominal radiography in the evaluation of the nontrauma
première intention, complétée par IRM lorsque celle-ci est emergency patient. Radiology 2008;248:887—93.
non concluante ou par TDM basse-dose lorsque l’IRM n’est [19] Government of Western Autralia. Department of health.
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