Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Contextualisation
Qui est Kotter ?
Kotter est né en 1948 aux États-Unis. Il est professeur à Harvard et est connu grâce à ses connaissances
en matière de leadership et de changement. Il est l’un des premiers à s’intéresser au changement et à
se questionner sur le rôle et l’importance des managers dans la mise en place d’un projet qui amène
le changement. En 1966, il publie un célèbre ouvrage portant le nom de « Leading and change » qui
devient très vite un best-seller. Dans cet ouvrage, il conçoit un modèle de déploiement du changement
en 4 phases et en 8 étapes, destiné aux entreprises. Il a pour but de mettre en avant l’idée que les
changements ne se jouent pas dans les projets, mais bien dans l’attitude et la posture que les managers
renvoient au quotidien. Kotter affirme que le manager est indispensable dans la réussite d’un projet,
que le changement se construit aux 2/3 dans la relation du manager avec ses collaborateurs.
1
ÉTAPE 5 : Inciter à l’action et lever les obstacles au changement
Il faut absolument impliquer les collaborateurs dans le projet et les encourager quand ils prennent des
initiatives en les corrigeant aussi quand c’est nécessaire. Il faut les responsabiliser, qu’ils s’investissent
et qu’ils n’hésitent pas à proposer des actions. Des obstacles peuvent entraver leur route. Il est donc
important que le leader joue son rôle.
ÉTAPE 7 : Bâtir sur les premiers résultats pour accélérer les changements
Les premiers résultats, souvent accomplis grâce à des démarches simples et rapides, sont primordiaux
pour être crédible et prouver que l’organisation peut changer. Mais il ne sont pas suffisants pour
réussir à transformer une entreprise !
2
Avantages et inconvénients de l’outil
AVANTAGES INCONVÉNIENTS
- Modèle accessible à toutes - La première étape de la conduite au changement de Kotter suscite un
les entreprises. sentiment de peur, une demi-vérité. La conduite de changement serait bâtie
- Outil pratique qui permet sur une exagération, un mensonge. Kotter à un point de vue assez tranché, et
aux managers d’avoir un n’admet pas plusieurs nuances ni interprétations.
cadre précis afin de les aider - Pas suffisamment transparent : Le modèle de Kotter possède une vision
dans leur conduite de trop linéaire et ne s’adapte pas à l’arrivée d’autres méthodes impliquant de
changement. l’autonomie et de la responsabilité de haut niveau par exemple.
- S’intéresse aux managers et - S’inquiéter de la culture seulement à l’étape 8 est trop tardif. La culture à
à leur rôle, il fait le lien entre des effets positifs ou négatifs sur la transformation souhaitée.
le leadership et la réussite
- L’ordre des étapes : Kotter met l’accent sur le fait que les étapes doivent
du changement
être scrupuleusement suivies dans le bon ordre mais ce modèle a été mis en
place en 1996, le contexte socio-économique a évolué. Le modèle doit être
plus souple et pouvoir s’adapter aux organisations, et non pas l’inverse.
3
LA ROUE DE DEMING : RÉSUMÉ DE L’OUTIL
Définition
La roue de Deming (du nom de l’auteur qui l’a popularisée) est une démarche
d’amélioration continue, de la qualité. C’est un outil qui permet (si bien mis en place)
d’améliorer la qualité du management d’un service, voire même de l’ensemble de l’entreprise.
(Fernandez, 2018)
La roue comporte quatre étapes suivantes :
1. Plan : planifier, prévoir les changements et préparer le travail à effectuer
Cette roue est une technique permettant d’identifier des solutions et de les mettre en
place en minimisant les risques. Elle est divisée en quatre étapes qui seront expliquées ci-
dessous.
En premier lieu, l’étape est le ‘’Plan’’ c’est- à- dire on commence par l’identification et
la définition du problème. Ceci a comme objectif de cerner le contexte, le périmètre, les
impacts... à la suite de l’identification de la problématique, il faut chercher les causes. Cela
étant, il faut chercher les solutions possibles et en choisir une qui sera mise en place. Enfin, il
faut préparer la mise en œuvre de la solution.
En deuxième lieu, l’étape est le ‘’Do’’ c’est- à -dire la mise en œuvre de la solution
choisie.
En troisième lieu, l’étape est le ‘’Check’’, c’est- à -dire l’évaluation des résultats de
l’étape ‘’Do’’, et donner un suivi de performance de la solution.
En dernier lieu, l’étape est le ‘’Act’’, c’est-à-dire l’identification des points
d’amélioration de la solution mise en place, le déploiement de la solution après d’éventuels
ajustements, la généralisation de la solution retenue et enfin le suivi de performance de la
solution.
(Manager-go, 2020)
Généralement, cet outil peut être mobilisé pour toute entreprise qui exerce une
activité afin de résoudre un conflit, de proposer une démarche stratégique, de réaliser des
projets. (chef d’entreprise, 2020), Et tant au niveau de la gestion de la performance, qu’au
niveau des relations sociales comme : la gestion du flux de l’information, l’amélioration des
processus internes et de la qualité des produits. (Bagnaud, 2018)
Dans un processus du changement, cette roue permet la mise en place d’étapes à
suivre. Donc, elle permet de gérer un changement sur la durée puisqu’elle peut se répéter
jusqu’à l’atteinte des objectifs. Pour qu’elle soit efficiente, il faut suivre les quatre étapes et
revisiter celles-ci en continuant le cycle de la roue.
le but premier du cycle PCDA est d’établir un modèle continu pour l’amélioration
constante des processus : une gestion de la qualité efficace et continue.
Inconvénients :
Il est nécessaire d’avoir une certaine rigueur pour l’appliquer, à cause d’une mise en
place exigeante. (Autissier, Giraud, Johnson, 2015.)
Il faut planifier sur de longues périodes pour pouvoir appliquer les changements.
(Ionos, 2019)
Elle n’est donc pas utilisable pour des situations d’urgence.
Cette méthode rencontre deux limites principales développées sur le site Chef
d’entreprise (2020).
Premièrement, face à un problème urgent, ce processus est trop lourd à exploiter. En
effet, en situation de crise, le temps de réaction est compté. Cette méthode met en place une
méthodologie globale dans la résolution de problèmes, donc même si sa globalité est un atout,
face à une crise, son temps de réalisation devient un frein.
Deuxièmement, cette roue ne permet pas d’exprimer sa créativité, puisqu’elle est
basée sur quatre étapes clairement définies.
Remarques
Le PDCA est un cycle. En effet, la méthode ne s'arrête pas après le "Act". La roue continue de
tourner pour enchaîner un "Plan" après le dernier "Act". Encore une fois, il s'agit bien
d'amélioration continue. (Manager Go, 2020)
Il ne faut donc pas penser que la roue s’arrête une fois que les quatre étapes sont réalisées et
ne pas hésiter à pousser le processus plus loin pour améliorer l’accompagnement du
changement ou tout autre méthode.
Précautions
C’est aussi l’un des grands inconvénients de la roue de Deming : il faut prévoir
suffisamment de temps pour le modèle. Le cycle PDCA n’apporte pas de solutions rapides aux
problèmes. (Ionos, 2019).
Points d’attention
Les changements doivent être planifiés sur de longues périodes, on réagit avant tout,
donc on agit rarement de manière proactive. (Ionos, 2019).
Grille de rangement
La roue de Deming doit se trouver à droite du schéma dans Changement collectif et en
haut du schéma Techniques/Outils. La raison de ce choix est que la roue de Deming est une
technique, car elle peut être mise en place directement. C’est également un changement
collectif, car cela permet d’améliorer la performance de l’organisation.
(Manager-go, 2020)
Comment l’utiliser pour les changements individuels
La méthode PCRA est une méthode à changement collectif selon nous, via notre grille de
rangement. En effet, son processus de changement s’intègre surtout dans des projets. Mais
elle s’inscrit aussi sur nos habitudes, peu importe si nous sommes employés, employeur,
manager ou encore même PDG. La raison étant qu’on souhaite tous s’améliorer et la
méthode PCRA permettrait d’apporter ce changement individuel par l’augmentation de la
productivité.
La grille RACI
Définition :
La grille RACI est un outil de gestion de projet avec lequel on définit concrètement les différentes
responsabilités et domaines d’actions des acteurs du projet.
Étapes d’utilisations
a) Toutes les actions à réaliser pour un projet de changement ou les activités en cours de
réalisation doivent se trouver sous forme de liste.
b) Répertoriez tous les acteurs ou entités fonctionnelles en colonne.
c) A l’intersection des lignes et des colonnes, pour chaque activité ou tâche, déterminez les rôles
des acteurs : R (Responsible), A (Accountable), C (Consulted) et I (Informed).
d) Les 4 lettres doivent être représentées par un ou plusieurs acteurs pour chaque activité ou
tâche.
e) Lors d’un changement, indiquez les principales évolutions dues au changement.
Comment l’utiliser ?
Il faut réaliser un tableau à double entrée.
1. A L’horizontale, il faut lister toutes les activités de la mission comme par exemple les tâches
détaillées.
2. Sur la verticale, il faut indiquer les différents intervenants du projet. Ce ne sont pas
forcément des personnes en particulier, on peut aussi y indiquer des fonctions, des services
ou des postes.
3. A l’intersection de chaque point de mission et de chaque acteur du projet, il faut renseigner
le rôle de chacun.
Les Rôles :
R - Responsible : Ce sont les acteurs qui réalisent. Ils exécutent le projet. Il doit y avoir au minimum
un responsable pour chaque action à réaliser.
A - Accountable : Ce sont les acteurs qui supervisent et rendent des comptes. Ils veillent à ce que le
projet avance et que chaque “R” remplisse ses objectifs dans les deadlines
C - Consulted : Ce sont les experts qui conseillent. Ils donnent leur avis aux “R” et “A” mais ne
participent pas aux décisions. Ils ne sont pas obligatoires au processus mais fortement conseillés.
I - Informated : Ce sont les personnes qui sont informées du projet mais qui ne participent pas
activement à ce dernier.
Exemple de Grille :
Avantages
• Analyser le mode de fonctionnement d’une organisation
• Visualiser rapidement et opérationnellement la répartition des rôles
• Délimiter clairement le périmètre et le champ d’action d’un projet donné
• Éviter tout problème de gouvernance
• Éviter une redondance de rôles ou une dilution des responsabilités
• Vérifier si la répartition des flux et des tâches est équilibrée
• Prévenir les incompréhensions et les conflits nés de malentendus sur la mission de chacun
• Vérifier si la distribution de l’autorité est efficace et justifiée
• Outil de coordination et de communication pertinent pour tout type de projet
• Offrir un diagnostic fiable
• Motiver les équipes → les recommandations d’amélioration sont faites par l’équipe elle-
même
Inconvénients
• Il y a des risques de variabilité d’interprétation et de confusion dans l’attribution des rôles, si
les tâches et les étapes ne sont pas définies clairement.
• Ce n’est pas un système autonome où il y a un processus de gestion en tant que tel
• Ce n’est pas une matrice flexible → si quelqu’un ne s’identifie pas dans les lettres RACI, il ne
correspond à rien.
• Ce n’est pas un outil à 360° → ne tient pas compte de certaines données liées à la bonne
gestion de projet telles que les questions d’ordre financier et budgétaire
• Ce n’est pas un modèle adapté au outsourcing → ne permet pas de gérer les aspects liés à la
confidentialité de manière suffisamment subtile
À quel moment ?
Avant d’entamer un changement.
Présentation de l’outils
Définition : Les méthodes agiles sont une façon de revoir la gestion de projets. L’approche agile prône le
dialogue et la participation motivée de tous les acteurs du projet. De plus, elle est adaptable tout au long du
projet car le processus est découpé en différentes parties afin d’avancer pas à pas. Cette méthode permet
de garantir une efficacité, de la performance ainsi que de répondre entièrement aux attentes et besoins du
clients malgré d'éventuels changements et modifications durant la réalisation du projet.
Les méthodes agiles ont 4 valeurs : l’équipe, l’application, la collaboration et l’acceptation du changement.
Ces 4 valeurs font ressortir 12 principes généraux : prioriser la satisfaction du client, accepter les
changements, livrer, assurer une coopération, des personnes motivées, privilégier la conversation directe,
mesurer l’avancement du projet, un bon rythme de travail, contrôler la conception du projet, la simplicité,
responsabilisation et l’auto-organisation & l’amélioration de l’efficacité
Ces méthodes peuvent être utilisé pour des changements collectifs et/ou individuels.
Afin de réaliser les étapes des méthodologies agiles, les membres d’une entreprise peuvent utiliser des outils
tels que des outils collaboratifs, de communication, de ticketing ou encore de gestion de contenu.
C’est une démarche principalement orientée sur les besoins des clients à tous les instants et ces besoins
évoluent de jour en jour. Il faut donc faire face à ses évolutions sans compromettre le travail effectué en
amont.
De plus, cette méthode permet aux collaborateurs du projet de se sentir plus impliqués dans le projet et de
ne pas voir celui-ci comme une montagne a gravir mais bien comme des marches à monter petit à petit.
Cette méthode est initialement créée pour des projets informatiques comme la création d’une application
mais elle est aujourd’hui utilisée dans d’autres secteurs car elle s’adapte à de nombreux projets individuels
et collectifs
- D’être plus proche des besoins de ses clients ainsi que de mener un projet dans des délais courts.
- Être centrée sur la satisfaction clients et d’être une mesure d’avancement pour l’entreprise.
- Favoriser la co-construction et répondre à des besoins d’innovations.
- Créer un esprit collaboratif pour gagner en qualité de travail.
- Maintenir la compétitivité des entreprises.
De cette compétitivité ressort différentes postures managériales et le management agile prend donc place
sous 5 principes fondamentaux ;
Avantages et inconvénients
Avantages Inconvénients
Incompréhension et incertitude pour certains
Hausse de collaboration, d’engagement, de collaborateurs.
performance et d’efficacité de l’équipe. Collab. réticents à la flexibilité.
+ de transparence, réactivité en cas de problèmes Prend du temps.
Possibilité de changements et d’adaptations. Difficile pour les grandes entreprises et inadaptée
Développement compétences personnelles, pour entreprises avec structure hiérarchique forte.
valorisation et bon pour l’estime de soi. Charges de travail ++ -> stress car (bcp de travail+
Très bonne satisfaction clients. responsabilités).
Retour sur investissement plus rapide Documentation d’un résultat agile peu approfondie.
Comment utiliser la méthode agile pour les changements collectifs et/ou individuels ?
Pour les changements collectifs
La méthode agile est une méthodologie très intéressante pour gérer les changements collectifs mais pour
utiliser cette méthode, les acteurs du changement doivent adopter une attitude agile.
L’agilité est une compétence individuelle correspondant à la capacité à s’adapter et à être autonome. Pour
être agile, les acteurs du changement doivent adopter quelques principes généraux. Concernant le
responsable d’équipe, ceux-ci sont : l’anticipation, la facilitation, l’intelligence collective, l’audace et
l’accompagnement. Quant aux membres de l’équipe, les principes sont la coopération et l’échange.
Dans le cas d’un changement individuel, pour utiliser la méthode agile, l’acteur va également devoir adopter
une attitude agile. En effet, celui-ci va devoir apprendre à s’adapter aux évolutions, à imaginer des solutions
et à anticiper des situations. Pour maîtriser la méthode Agile, l’acteur d’un changement individuel doit gérer
3 facettes de l’agilité, à savoir, l’agilité d’apprentissage (capacité à utiliser ses expériences passées pour
comprendre de nouvelles situations et réagir face à celles-ci), l’agilité mentale (capacité à identifier les
changements dans un certain environnement) et l’agilité cognitive (capacité à être ouvert d’esprit, anticipatif
et à savoir se remettre en cause).
Les jeux psychologiques
Les jeux sont des ensembles de transactions cachées, répétitives et complémentaires dont le
déroulement aboutit à un résultat bien défini et prévisible.
Le triangle apparait dans chaque discussion, que l’on veuille ou non nous sommes constamment
confrontés aux jeux psychologiques. C’est un mode opératoire relationnel sur lequel nous nous
attachons ça car c’est le seul que nous connaissons.
Les joueurs participent au jeu pour avoir des bénéfices tels que : « revivre un type de relation
expérimenté dans l'enfance, obtenir un type de signes de reconnaissance que l'on n’ aurait pas eu
autrement, valider ses croyances sur soi ou sur les autres ». Leur apportant un certain confort.
Les jeux produisent des sentiments négatifs et de l’inconfort pour l’ensemble des joueurs et peuvent
entrainer une dégradation de la relation entre les joueurs puisqu’il entraine un coût émotionnel
énorme pour tous.
Ils peuvent aboutir à une situation de non-retour et impliquer l'entourage et donc dans les cas les
plus dramatiques amener à commettre un suicide, des violences physiques, un excès de colère.
Dans tous les cas, il est extrêmement difficile de sortir des jeux.
• Sauveur // le parent : il intervient sans qu’on le lui demande et place la victime en incapacité.
Pourquoi il rentre dans le jeu : car il aime être utile.
Pour sortir de ce rôle : attendre une demande d’intervention, ne pas se mêler de la
situation et ne pas s’y projeter.
• Victime // l’enfant : il a le pouvoir sur le jeu en attirant les autres rôles et en se mettant au
centre de l’attention.
Pourquoi il rentre dans le jeu : car elle n’a pas confiance en elle.
Pour sortir de ce rôle : avoir confiance en elle et envers les autres, prendre ses
responsabilités et connaître + accepter ses propres limites.
*Les états du moi
Les jeux psychologiques arrivent parfois lors de négociations. Ce sont des incidents inattendus
comme par exemple des paroles, des mouvements, de la maladresse de la part d’un interlocuteur.
Les personnes résistantes dans le processus de changement rentrent dans le triangle de Karpman en
tant que persécuteur.
Il est donc nécessaire de déconstruire ce cercle vicieux et d'en faire un cercle vertueux. La
déconstruction de ce triangle est indispensable pour revenir dans une communication saine. Afin
d'en sortir, il faut se mettre dans la position d’adulte et non dans celle de l'enfant (victime) ou du
parent (sauveur). Prendre la position d'adulte permettra de briser le triangle et de rentrer dans une
communication posée entre adultes où on demande à la personne résistante ce qui la dérange dans
le changement. Ce changement de position est donc nécessaire pour pouvoir repasser dans l’action.
2020-
2021
La marguerite sociologique
GROUPE 7
BOLLEN ZOÉ – BRUYNS EGLANTINE – BUJIRIRI RACHEL - DI GIUSEPPE GIULIANA – ROBBEETS MAXIME
C’est quoi ?
Il s’agit d’UNE METHODE une méthode permettant
d’étudier la culture de l’entreprise et de ses
composantes.
Cette ligne de conduite va permettre d’offrir 6 facettes d’analyse de ce qu’est une culture. Deux
dimensions vont permettre de caractériser le système culturel de l’entreprise dans le cadre d’une
fusion :
La notion de routine : Il peut y avoir un certain nombre de processus dans l’organisation qui
vont se dérouler de manière récurrente à travers lesquels les gens vont se reconnaitre comme
appartenant à l’organisation. Il peut s’agir de processus managériaux, de manière de travailler,
etc… -
La notion de structure organisationnelle : Elle consiste en l’analyse de la pyramide. La
pyramide comporte-t-elle beaucoup ou très peu de niveaux hiérarchiques ? –
La notion de systèmes de contrôle : Un certain nombre d’organisations, d’équipes peuvent
également se caractériser par le système de contrôle. C’est l’évaluation de la performance, de
l’activité, des compétences. Il peut être très stricte ou au contraire très large.
2. Définir des critères uniformes à chaque entité pour chaque point susmentionné.
4. Comparer les résultats entre les entités pour chacun des points susmentionnés.
Permet de concevoir un plan d’action pour passer d’une situation A (avant le changement) à
une situation B (après le changement).
Aide à la résistance au changement. Permet de déceler les probables révoltes que le
changement entraîne.
Facilite la compréhension du changement pour tous et par tous.
Permet de se situer dans le changement (Rôle à jouer par exemple).
Quand l’utiliser ?
Cette méthode est à utiliser AVANT une fusion d’entreprises ou avant de gros changements (culturels
ou de routine) au sein d’un entreprise. Il faut réaliser le diagnostic sociologique afin de déterminer de
quelle situation de départ (A) on part pour atteindre la situation finale (B). Lorsque le diagnostic est
fait, il est plus simple d’envisager comment effectuer le changement afin de ne pas causer une
perturbation culturelle dans l’organisation.
Avantages et inconvénients
AVANTAGES INCONVENIENTS
Connaissance approfondie du contexte Définition du système par une personne
et de l’environnement, du système externe pour ne pas fausser l’analyse.
culturel et ses composantes. Plusieurs personnes doivent intervenir
Anticipation de potentiels obstacles, pour renforcer l’objectivité de la
résistances ou points de rupture. démarche.
Détermination d’un plan d’action plus Les préjugés et stéréotypes peuvent être
adapté aux acteurs de celui-ci et plus un frein à l’objectivité de l’analyse des
précis pour les besoins de l’organisation. composantes.
Vision d’un invisible social
Au profit d’une
Il n’a pas pour but de politique culturel
compiler les différents en commune il peut en
L'indissociabilité résulter la perte du
déterminant les éléments
culturels à délaisser mais d'éléments sentiment
bien à établir un système d’appartenance des
culturels membres de l’entité à
culturel nouveau.
laquelle cet élément est
amputé
Groupe 8 Les niveaux logiques de Robert Dilts
Comment l’utiliser ?
Il est d’abord nécessaire d’identifier clairement l’objectif que l’organisation souhaite atteindre en
utilisant cette méthode. Ça permet de visualiser le plus facilement possible les différentes actions à
mettre en place pour atteindre cet objectif.
Il faut ensuite parcourir les six niveaux logiques qu’il évoque dans sa pyramide, et cela, dans un ordre
bien précis en partant de l’environnement pour atteindre le but. Et pour cela, il existe une série de
questions, représentants chaque niveau. Ces dernières sont reprises dans le schéma ci-dessous.
Une fois que le but est atteint, il est intéressant de réaliser une courte analyse des différents
éléments que vous auriez pu découvrir durant ce processus.
Pour finir, il faut reparcourir ce schéma dans le sens contraire afin de pouvoir tirer des conclusions.
Cette dernière étape permet d’éclaircir les niveaux inférieurs rencontrés précédemment et de
pouvoirs en tirer les éléments les plus importants afin d’atteindre l’objectif final. Ce parcours
hiérarchique a évidemment pour but de trouver le chemin le plus rapide et efficace afin d’atteindre
l’objectif fixé auparavant.
Avantages / Inconvénients
Avantages Inconvénients
Renforcer une expérience positive. Le changement effectué à un niveau supérieur à
une répercussion sur tous les niveaux inférieurs
à celui-ci.
Favoriser l’intelligence collective (en Équilibre du temps entre les éléments
entreprise). organisationnels, relationnels et personnels.
Réfléchir à la cohérence d’un projet. Efficacité limitée en grand groupes.
Être extrêmement précautionneux lorsque l’on
Clarifier les idées et les objectifs. intervient dans les trois derniers étages de la
pyramide. Ces niveaux touchent à tout ce
autour de quoi la personnalité même d’un
individu se construit. Il est donc très difficile de
questionner ces niveaux sans remettre la
personne elle-même en question.
Gagner en confiance.
Décrypter une situation problématique :
écouter une personne avec l’aide de cette
méthode permet de trouver le niveau logique
qui amène la difficulté.
Identifier l’endroit où se situe le problème.
Point d’attention
Cette méthode est intéressante lors de la mise en place de différents processus de changement dans
l’entreprise. Il permet notamment de se rendre compte où interviennent les blocages mentaux
inhérents aux changements organisationnels tant au niveau personnel qu’au niveau de
l’organisation. Il s’agit d’une méthode de clarification qui permet d’agir sur ses propres conceptions
et de redonner un élan de motivation au personnel qui se retrouve désarmé face à différentes
problématiques ou à la réalisation de nouveaux objectifs. Pour atteindre ce changement positif, il est
nécessaire d’agir à un niveaux logique supérieur au niveau du blocage.
Grille de rangement
Méthode utilisée pour opérer des changements
sur la personne en agissant sur les niveaux
individuels personnels de chacun.
Nous pouvons dès lors adapter les objectifs
individuels tels que « Comment agir dans mon
environnement pour atteindre mon objectif. »
devient « Comment agir dans notre environnement
commun pour atteindre nos objectifs de groupe. ».
2. Comment l’utiliser ?
Cet outil peut être utilisé comme un guide. C’est-à-dire qu’une personne peut suivre les
différentes étapes afin de changer plus facilement professionnellement pour comprendre en
profondeur les différentes phases. Le temps passé dans chaque étape dépend de chaque
individu. La vitesse de transition est propre à chacun et dépend aussi de l’expérience
antérieure, de sa confiance en lui et sa capacité à se tourner vers le positif lors du processus
de changement.
3. Quand l’utiliser ?
- Avant le changement, lorsque l’on apprend que celui-ci va intervenir dans notre vie.
- Pendant le changement, c’est à ce moment qu’il sera le plus utilisé. Le collaborateur s’aidera
de l’outil pour se sortir des différentes phases qu’il affrontera.
- Après le changement, il sera utilisé afin de faire un bilan et de s’apercevoir des éléments
nouveaux qui sont positifs ou négatifs par rapport à l’avant changement.
La roue de Hudson est à utiliser dès qu’un changement apparait dans la vie professionnelle.
Un changement peut s’accompagner de la peur de l’échec ou d’une sortie de zone de confort.
5. Quels objectifs ?
Des objectifs peuvent être atteints par deux parties ; l’employé et l’employeur. Le second peut
adapter sa façon de gérer une équipe en fonction de l’étape traversée par le travailleur. Pour
le premier, il est évident que suivre ces étapes peut l’amener à sortir la tête de l’eau plus
facilement. Un second objectif est également d’éviter que le choc soit trop brutal et qu’il soit
accepté plus facilement par les individus subissant ce changement.
6. Avantages/ inconvénients
- Un outil et une application concrète pour faciliter la transition. L’intérêt de cet outil est de
pouvoir prendre son temps. Le fait d’effectuer convenablement chaque étape permet à
l’utilisateur d’être serein dans l’étape qu’est le changement.
- La personnalisation de l’outil. En effet, les étapes sont clairement individuelles. Il ne sert donc
à rien d’utiliser cet outil dans le but de comparer les travailleurs. Il faut y aller étape par étape
et chacun son rythme.
Il est important de signaler qu’un changement est plus souvent positif que négatif. Il suffit
de savoir l’accueillir avec sagesse.
8. Où le placer ?
Nous avons placé la Roue du changement de Huston dans la grille de rangement entre
le changement individuel et les outils. Pour nous, le groupe 9, il s’agit bel et bien d’un
outil. En effet, c’est un processus dont le travailleur peut se servir pour se sentir mieux
et accomplir de nouvelles choses.
C’est pourquoi, il est d’un côté, près des outils dans la grille. Nous l’avons aussi placé à
côté du changement individuel.
De ce fait, ce sont des étapes personnelles résultant d’un travail sur soi. C’est pourquoi,
le travailleur et seulement lui, décide de la manière et du rythme duquel il veut réussir
son changement. Il est donc, selon nous, impossible de comparer l’efficacité de cet
outil sur plusieurs personnes en simultané.
9. Les 10 étapes
1. Définir le projet : Cette phase contient les premières difficultés que va rencontrer
le collaborateur. Celles-ci viendront à cause d’un manque de confort. Il suffit de
l’écouter en lui projetant des objectifs clairs. Une aide d’un collaborateur plus
expérimenté est la bienvenue.
2. Mettre en place le projet : Cette deuxième étape est plus concrète. Il faut que le
collaborateur surmonte ses peurs et cette fameuse peur de l’échec. Sa hiérarchie ou
collègues peuvent l’encourager et le rassurer sur le fait de passer à l’action.
3. Rentabiliser le projet : Cette longue phase permet de marquer une position affirmée
et de montrer ses propres convictions. Le collaborateur doit prendre confiance en lui
et comprendre qu’il est normal de faire des erreurs.
5. Le deuil : La phase la plus délicate. Il faut accepter que notre ancienne situation fait
partie de notre passé. La personne traverse les différentes phases de la courbe de deuil
: choc, déni, colère, marchandage, dépression, acceptation, renouveau et quête de
sens. Il ne faut pas survoler le deuil. Il faut aller au bout afin de reconstruire un projet
sain sur de bonnes bases.
6. Le bilan : Après une telle expérience, il faut que le travailleur fasse le points sur ses
points forts et ses faiblesses. A l’issue de cette phase de bilan, la personne retrouve
une bonne confiance en elle, confiance qui s’appuie sur des éléments concrets et
objectifs, ainsi que sur la conviction d’être à sa place, ici et maintenant. La phase qui
suit dépendra du travailleur : s’il est prêt ou non à reproduire un nouveau projet ou s’il
a encore besoin de temps. (voir schéma au-dessus)
7. L’errance : On peut assimiler cette phase à l’année sabbatique, aux vacances, à ces
moments de la vie où il s’agit de se recentrer. Il est très important d’accepter l’errance,
la non-productivité et le repli sur soi. Ils sont le reflet du besoin de ressourcement, de
se nettoyer intérieurement et de se retrouver.
• A quoi servent-elle ?
Elles représentent les valeurs que je m’accorde à moi-même et aux autres. Les positions de vie
sont propres à chacun et se développe dès le plus jeune âge mais elles peuvent se modifier avec
le temps. Elles se construisent grâce aux expériences de chacun, de leur vécu ainsi que de la
valeur qu’il accorde au monde.
• Comment l’utiliser ?
Dans le milieu professionnel, les positions de vie servent dans des négociations ou des situations
de conflit dans le but d’établir et/ou rétablir les relations entre des contacts externes ou
internes. Elles aident à gérer ces relations de conflit dans le but que chacun y soit gagnant.
- +/+ : cette position engendre une considération mutuelle, chacun respecte l’autre comme
ayant une certaine valeur Attitude de coopération, attitude saine
- -/+ : c’est une attitude par laquelle on se dévalorise vis-à-vis de l’autre (l’autre a plus de
valeur que nous) Attitude d’infériorité
- +/- : position par laquelle on estime avoir plus de valeur que l’autre Attitude de
supériorité
- -/- : vision très négative de tout ce qui nous entoure, on estime que rien n’a de valeur (cette
position demande un suivi thérapeutique) Attitude de démission
1. Situer notre position de vie préférée dans le contexte pro et déterminer quelle est-elle
2. Si elle est DOMINANTE : lister 5 point forts de la personnes avec qui nous travaillons, si
elle est DOMINEE : lister nos points forts et y attribuer une valeur personnelle
3. Identifier les positions de vie de nos collègues. Si leur position est DOMINANTE : éviter
d’être dominée pour ne pas vous faire rabaisser, si elle est DOMINEE : éviter de la faire
travaille avec une personne à tendance dominante
1. Présentation de l’outil
1.1. Contextualisation
Dans cette fiche technique vous retrouverez comment utiliser la fenêtre de Johari, un outil d’évaluation des relations
interpersonnelles.
Cette fenêtre est la modélisation du travail de deux chercheurs Joseph Luft et Harrington Ingham qui ont évalué des
milliers de négociations dans toutes sortes de contextes et de cultures. “Johari” est la contractation de leurs deux
prénoms.(Stern & Mouton, 2014)
Cet outil va permettre une mise en confiance lors de dialogues
interpersonnelles. Lors de négociations où l’on instaurera un climat de
confiance mutuelle. Ce climat aura pour effet de faciliter les discussions au
sein d’une équipe dans une atmosphère délicate et positive. (Deom &
Marchal, 2020, p27-41)
1.2. Définition
La fenêtre de Johari est un outil d’évaluation des relations
interpersonnelles.
Cet outil va permettre une mise en confiance lors de dialogues
interpersonnelles ou de négociations où l’on instaurera un climat de
confiance mutuelle. Ce climat aura pour effet de faciliter les discussions au
sein d’une équipe dans une atmosphère délicate et positive.
Les participants vont pouvoir établir une situation de confiance dans laquelle ils seront plus aptes à divulguer des
informations à leur égard. Ils auront comme support les feedbacks des différents acteurs du groupe pour apprendre à
se connaitre plus amplement eux-mêmes.
La fenêtre de Johari va aider les membres d’un groupe à comprendre la valeur que peut avoir la révélation de soi, mais
aussi les encourager à donner et à accepter de façon positive des feedbacks. Elle va leur permettre de plus d’établir
des relations de confiance au sein du groupe, à travailler et à résoudre des problèmes de façon plus efficace.
La grille va avoir pour rôle de trier et classer les informations personnelles d’un individu, ses motivations ou ses
sentiments suivant son état de transparence. La fenêtre de Johari classe donc ces différentes informations selon si
elles connues ou non connues par son détenteur ou par les autres.
La zone ouverte reprend les choses qui sont connues par la personne elle-même et par les autres. Par exemple les
études, la situation familiale.
La deuxième se nomme la zone aveugle. On y trouvera tout ce qui est inconnu de la personne elle-même mais qui est
connu par les autres tels que le sentiment d’incompétence, de rejet ou des informations moins importantes que la
personne n’accepte pas forcément.
Ensuite on trouvera la zone cachée qui comporte ce que la personne connaît à son propre sujet mais que les autres ne
savent pas comme une opinion politique ou un idéal de travail.
Finalement, on retrouve la zone inconnue où figurent les informations dont ni la personne ni les autres n’ont conscience.
4.2. Inconvénients
La fenêtre de Johari est une aide et non un canevas à respecter à la lettre. Il ne faut pas non plus forcer son interlocuteur
à parler, à s’exprimer s'il n’en ressent pas l’envie, le besoin.
Il ne faut pas avoir envie d’en dévoiler trop, trop vite. Vouloir diminuer sa zone cachée est une bonne idée mais il faut
le faire petit à petit.
6. Grille de rangement
La courbe du deuil est une méthode qui a été créé par une psychiatre Elisabeth Kübler
Ross.
Le modèle de la courbe du deuil propose 5 étapes afin d’aider au mieux le collaborateur
à accepter le changement. Ce changement il peut être causé par la perte ou la fin de
quelque chose. Dans le contexte de l’entreprise, il y a plusieurs choses qui peuvent
perturber les collaborateurs (ex : l’intégration de nouveaux logiciels, une réorganisation
de l’entreprise, une mutation, le départ d’un ou plusieurs collègues) et donc la méthode
du courbe du deuil vont les aider à faire face à ce changement.
Objectifs ?
Il y a plusieurs objectifs ;
Une fois que le collaborateur à passer les différentes étapes, l’organisation pourra
profiter des bénéfice du changement
Le changement permettra à la personne concernée de comprendre l’impact que
le changement aura sur lui en anticipant les étapes par lesquelles il est susceptible
de passer. Le collaborateur vivre mieux la transition
Éviter que le choc soit trop brutal et qu’il soit accepté plus facilement par les
individus subissant ce changement
Synthèse Groupe 11 – Médiation
1 La médiation, c’est quoi ?
« La médiation est un processus structuré, dans lequel deux ou plusieurs parties à un litige tentent
elles-mêmes de résoudre leur litige, volontairement, avec l’aide d’un médiateur. Ce processus peut
être engagé par les parties ou être suggéré ou ordonné par une juridiction. » (SPF Justice, 2020, paragr.4)
5 Remarque
Lorsqu’il s’agit d’une médiation judiciaire, le médiateur doit être formé de manière juridique afin que
l’accord qu’il signera ne soit pas contraire à l’ordre public.
6 Grille de rangement
Entre méthode et changement collectif car :
- Méthode : processus composé de plusieurs étapes et nécessite l’implication de personne
dans son bon fonctionnement
- Collectif : car il est nécessaire d’avoir plusieurs personnes pour procéder à la médiation
Synthèse Groupe 11 – Médiation
1 La médiation, c’est quoi ?
« La médiation est un processus structuré, dans lequel deux ou plusieurs parties à un litige tentent
elles-mêmes de résoudre leur litige, volontairement, avec l’aide d’un médiateur. Ce processus peut
être engagé par les parties ou être suggéré ou ordonné par une juridiction. » (SPF Justice, 2020, paragr.4)
5 Remarque
Lorsqu’il s’agit d’une médiation judiciaire, le médiateur doit être formé de manière juridique afin que
l’accord qu’il signera ne soit pas contraire à l’ordre public.
6 Grille de rangement
Entre méthode et changement collectif car :
- Méthode : processus composé de plusieurs étapes et nécessite l’implication de personne
dans son bon fonctionnement
- Collectif : car il est nécessaire d’avoir plusieurs personnes pour procéder à la médiation
1 FICHE OUTIL – TEAMBUILDING
1.1 QUELS SONT LES ÉLÉMENTS ET ÉTAPES AUXQUELS IL FAUT PRÊTER ATTENTION ?
Lors de l’implémentation d’un teambuilding, il est important d’être attentif à plusieurs facteurs.
1. Définir la raison du teambuilding et le moment exact durant lequel le mettre en place dans le
processus : la personne à l’initiative du teambuilding à savoir le DRH, le manager ou bien encore le
directeur, doit savoir pourquoi il le met en place et surtout à quel moment l’organiser dans le
processus de changement. En effet, la date à choisir est très importante afin que les personnes
concernées par la situation de changement, de crise, de conflit soient présentes.
2. Cibler le public concerné : il y a plusieurs types de profils possibles : ceux qui n’adhèrent pas aux
raisons du changement (les résistants), ceux qui n’arrivent pas à comprendre le changement, ceux
qui subissent un changement soudain et l’équipe qui fait face à une problématique quelconque.
3. Fixer des objectifs : cette étape permettra de choisir la nature des activités à proposer en fonction
des besoins de l’équipe et/ou de l’organisation. En effet, plusieurs options peuvent être proposées
dans le cadre d’un teambuilding telles que des activités sportives, culturelles ou encore ludiques.
Les activités qui seront sélectionnées pour le teambuilding devront directement être liées aux
objectifs poursuivis. Par exemple, si le but est de faire adhérer les membres du personnel à un
changement imminent, il faudra privilégier des activités qui mettent en avant le sens et l’intérêt du
changement dont il est question.
4. Organiser le teambuilding : certaines entreprises préfèrent passer par l’intermédiaire de
compagnies de sous-traitance spécialisées dans l’organisation de teambuilding. Dans ce cas, le
budget est davantage conséquent que lors d’une organisation interentreprise.
5. Communiquer l’activité de teambuilding : il faut trouver les meilleurs canaux de
communication afin de diffuser les modalités du teambuilding tels que des affiches au sein de
l’entreprise, un mail envoyé à tous les collaborateurs ou encore une réunion pour expliquer le
déroulement du teambuilding ainsi que ses objectifs. Les canaux sont multiples, cependant il est
important de les choisir selon le type de communication en place au sein de la société, la culture
d’entreprise et parfois selon la moyenne d’âge des collaborateurs concernés.
1. De prévention : le teambuilding peut être utilisé afin de préparer l’ensemble ou une partie des
collaborateurs à un changement organisationnel imminent ainsi que de les convaincre de l’intérêt
de ce dernier (restructurations, fusions, réorganisation d’un ou de plusieurs service(s), …).
2. De changement : le teambuilding peut être utilisé afin de contrer d’éventuelles frustrations,
incompréhensions, résistances face à un changement organisationnel.
3. De gestion d’équipe : le teambuilding peut être utile dans le cadre de problématique d’équipe
intervenant suite à un changement (problèmes de communication, individualisme entre les
membres de l’équipe, manque de cohésion, …). La nature et l’origine de ces conflits émergent
souvent à la suite d’un changement.
Tout d’abord, il faut veiller à bien préparer l’activité teambuilding et fixer les objectifs de changements.
Ensuite, une fois planifié, expliquez clairement les enjeux du teambuilding aux collaborateurs pour qu’ils
puissent garder en tête les objectifs atteignables pendant toute la durée du travail.
Enfin, il faut également leur rappeler que l’activité ne doit pas être prise à la légère. Il ne faut pas qu’elle
soit considérée comme récréative car elle génère de nombreux enjeux.
Garder un climat agréable et une ambiance détendue permettra à l’équipe concernée de faciliter l’atteinte
des objectifs de changement visés par les activités de teambuilding.
Le teambuilding est, par définition, un outil utilisé dans le cadre d’activités collectives. Il concerne une
équipe et non un individu singulier. En effet, les activités entrainent plusieurs personnes à participer à
différents types d’activités. Selon notre réflexion, le teambuilding est réellement un outil collectif car il vise
l’atteinte d’objectifs propres à une équipe.
Il pourrait, cependant, également être utile et pertinent dans le cadre de l’intégration d’un nouveau
collaborateur au sein d’une équipe de travail. Il est alors bénéfique d’un point de vue individuel mais la
finalité́ de cet outil d’intégration pourrait entrainer une amélioration intéressante sur le plan collectif de
l’équipe.
LE MODELE DE LEWIN : RESUME
I. Présentation de l’outil
1. Contextualisation
L’une des constantes de toute entreprise est la nécessité de se développer
régulièrement, de changer. Cela peut être dû à la croissance d’une entreprise, à l’évolution
de la demande des consommateurs ou encore aux progrès de la technologie. (Ben Abdallah,
Changement organisationnel et évolution des compétences, 2007) Dans l’optique du
passage d’un état actuel à un état voulu, il est opportun d’appliquer des méthodes de gestion
du changement, telle que le « modèle de Kurt Lewin ». (Hartzell, s.d.)
2. Définition
Dans une perspective de résolution consensuelle des conflits, le psychologue Kurt
Lewin (1947) a développé les concepts de “dynamique de groupe” et de “résistances au
changement” afin de préparer l'environnement de l'organisation à effectuer un changement,
à apporter les changements requis, puis à stabiliser l'organisation après le changement. Il a
alors défini trois niveaux dans un changement social :
1
Il s'agit d'une phase de transition où l'on expérimente les nouvelles pratiques
pour mettre en œuvre le changement.
• La phase de cristallisation (phase 3). Cette phase repose sur l'intégration de
nouvelles habitudes. Elle est mise en place pour s’assurer que l’organisation
fonctionne conformément aux nouvelles modifications.
Nous pouvons toutefois montrer en quoi le changement peut être maitriser dans
chaque forme de changement selon les phases apportées par Lewin.
• Le changement continue :
Il correspond plus à l’idée du changement selon Lewin, là où les acteurs seront
maitres de leur changement et se remettront perpétuellement en question dans cette phase.
La dynamique de groupe est ici automatique et la phase Unfreeze est faite par la propre
pensée des travailleurs. Le manager n’a ici qu’un rôle secondaire et de garde-fou. Il devra
être attentif que la dynamique de groupe soit incontrôlable et devra dans certains cas
mettre un stop pour consolider la phase de Freeze ou la faire durer.
• Le changement organisé :
Il est quant à lui organisé par le manager, ou une force extérieure aux acteurs du
changement. Il est imposé à la masse salariale. C’est ici qu’on risque de voir une grande
partie de résistance au changement. Le modèle de Lewin peut nous faire prendre
conscience que la phrase Unfreeze serait longue et instable et c’est que par un effet de
foule que la situation pourra être rétablit. Le fait qu’il y a une participation du travailleur
dans le processus pourra être une clef de synergie pendant la phase de change ment. La
phase Unfreeze sera plutôt simple à respecter car, des objectifs ont été fixés et les enjeux
partagés.
• Le changement dirigé :
Il est la forme la plus pragmatique et la plus rude. La phase Unfreeze conduira à
une énorme résistance au changement. N’étant pas de l'initiative du travailleur, de
nombreux points de friction sont à prévoir. Le changement devra être accompagné en
étapes et sera particulièrement long. Grâce à un grand Leadership et la construction d’un
intérêt commun, la résistance se réduira et les objectifs pourront être atteint s. La phase
2
Freeze sera difficilement atteignable tant la résistance est présente. Le manager devra être
attentif au fait que de nombreux départs seront possibles. Grâce à une campagne de
rétention des talents les effets pourront être minimisés.
• Le changement proposé :
Il provient de l'extérieur de la masse salariale, mais garde des latitudes pour le
travailleur. La résistance est plus facilement réglable. La phase Unfreeze sera plus facile à
opérer mais le changement en lui-même sera long et par un effet de Leadership, le manager
pourra encourager le changement en montrant l’exemple. La phase Freeze sera compliquée
car, un grand pouvoir de négociation est en main du travailleur et de ceux qui résistent au
changement.
1. Avantages :
Le premier avantage qui serait à constater est la facilité de compréhension de ce
modèle. Il n’est composé que de trois étapes principales et chacune de ces étapes comprend,
elle aussi, des étapes. Ce qui parait donc facile à présenter. Cette logique po urrait aider les
gens à mieux comprendre la gestion du changement dans son ensemble sans se perdre dans
des étapes compliquées et être effectuée dans des délais très court.
Lewin axe ce modèle sur les comportements pousse les gens à résister où à soutenir
le changement et cette focalisation est en adéquation avec de nombreux modèles de
changement qui mettent aussi l’accent sur l’humain. (Journal of Innovation & Knowledge,
2018) (Schein, 1999)
2. Inconvénients :
Du fait de sa simplicité, le modèle de Lewin nous parait aussi comme n’étant pas
trop détaillé. En effet, les étapes de chaque phase peuvent être interprétées de différentes
manières ce qui pourrait entrainer des oublis ou des négligences dans la gestion du
changement. Si l’on compare par exemple au modèle de Kotter, on constate que celui -ci
comprend huit étapes avant d’atteindre le changement. (Hartzell, s.d.)
C’est une théorie qui n’est pas en accord avec les temps actuels. (Développée en
1947) De nos jours, les entreprises sont constamment obligées de progresser, de changer
notamment avec les nouvelles technologies. De ce fait, la dernière étape par exemple qui
3
consiste à « geler » les comportements pourrait de nouveau survenir dans un avenir proche.
(Cummings, Bridgman, & Brown, 2015)
Il est donc impératif de mettre en place d’autres outils en parallèle afin d’engager le
changement effectif. Le modèle de Lewin permet de comprendre le changement et les
réactions qui en résulte mais pas d’effectuer le dit changement. (David Autissier, s.d.)