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2. Comparaison entre les contraintes dans les solides et les pressions ________________________ 14
2.1. DOMAINE FLUIDE AU REPOS (EN ÉQUILIBRE)..........................................................................................14
2.2. SOLIDE AU REPOS (EN ÉQUILIBRE) ........................................................................................................15
⎡ σ'x τ'xy ⎤
DÉTERMINONS LA MATRICE Ox' y'
= [σ(O )]
⎢τ' σ' y ⎥⎦
PAR RAPPORT À UN AUTRE REPÈRE Ox' y'
⎣ xy Ox' y'
1.1. Définition
En tant que fluides, les liquides et les gaz se distinguent nettement par plusieurs de leurs propriétés. Un liquide a une masse volumique
indépendante des dimensions du récipient qui le contient (à température fixée). Ce n'est pas le cas pour un gaz. Pour un liquide les molécules
sont maintenues très rapprochées les unes des autres, et ceci peut expliquer que les liquides soient peu compressibles. En fait, nous les
considérerons comme parfaitement incompressibles. Dans un gaz, au contraire, les molécules sont libres d'actions réciproques pendant la plus
grande partie de leur mouvement désordonné, et on peut expliquer l'importance de la pression sur le volume du gaz.
L'intérêt de l'incompressibilité réside dans la simplification de la formalisation mécanique des équations qui
régissent les écoulements ρ = cte désignera alors un fluide dit incompressible.
La viscosité est un phénomène caractérisé par des forces internes dissipatives tangentielles (qui
s'apparentent à des forces de frottement) qui prennent naissance dans les liquides et les gaz sous l'influence de la
différence de vitesse entre les filets voisins (adjacents ou contigus). Plus ce gradient de vitesse (variation de
vitesse entre les filets fluides situés à un écartement donné) est grand, plus les forces internes tangentielles
(assimilables au frottement) sont considérables.
isotrope, c'est à dire que les propriétés du milieu matériel en un point sont indépendantes de la direction.
homogène, c'est à dire que la nature du milieu naturel est la même en tout point d'un certain domaine.
Propriété : Soit un fluide réel au repos ou un fluide parfait en mouvement. L'interaction entre 2 éléments
fluides contigus est une action qui se réduit à une force orthogonale à leur surface de séparation.
r
Isolons un rélément de volume, sur une facette de normale extérieure n , d'aire dA , s'exerce une force
élémentaire dF qui représente l'action du milieu adjacent qui a été virtuellement enlevé lors de l'isolement de
l'élément de volume.
Pour les gaz, cette force est toujours dirigée vers l'intérieur du volume isolé.
facette étudiée
n extérieure force élémentaire et l'aire de la facette :
r
au volume isolé r ⎛ dF ⎞ r
σ = lim ⎜ ⎟ = − pn
dA→ 0
⎝ dA ⎠
dA
n n
dF=-p dA n σ =-p n
dA dA
représentation de la force sur la facette étudiée représentation de la contrainte sur la
facette étudiée
unité des forces : N, kN,
unité des contraintes : Pa, hPa, MPa
unité de pression = force / surface = N / m = Pa (Pascal en unité S.I.). On peut utiliser des multiples. En
2
météorologie on utilise l' hPa ; en résistance des matériaux, les contraintes normales analogues aux pressions et
les contraintes tangentielles sont souvent exprimées en MPa .
Le bar = MPa / 10 , hPa = mbar ,le bar ne doit plus être utilisé.
dA
dV dV
µ viscosité dynamique gradient de vitesse τ = µ pour les fluides Newtoniens (eau, air,
dn dn
huiles...)
Pour les fluides parfaits, µ = 0 , pour les solides infiniment rigides donc indéformables µ = ∞
couche
limite contraintes dans l'écoulement
à l'intérieur de la couche limite
τ
V
obstacle Elément p
de volume
τ p τ
isolé
p
p
dn
τ
dV
Diagramme des vitesses au voisinage de la paroi d'un obstacle
En un même point, d'après le théorème de Cauchy établi en mécanique des milieux continus, les contraintes
tangentiellesr longitudinales (// à l'écoulement) et transversales (⊥ à l'écoulement) sont égales. Le sens de ces
contraintes τ peut être interprété, le filet fluide supérieur doté d'une vitesse moyenne supérieure à celle de
l'élément de volume isolé tend à l'entraîner. Réciproquement, le filet fluide inférieur tend à le ralentir.
1.3.2. Propriété.
La pression en un point d’un fluide est indépendante de l’orientation de la facette, son intensité est constante dans
toutes les directions, c’est une caractéristique intrinsèque du point considéré. Lorsqu’une contrainte possède cette
propriété on la nomme contrainte hydrostatique.
Démonstration :
z
• Isolons un prisme
de fluide infiniment
petit lié au point M.
dy
M x
y
z
α
n
ps
px
dz
G α
x
M pz
dx
z ρgdxdydz z
P = mg =
2
• inventaire des forces
ρgdxdydz z
constantes sur chacune des
z pz dxdz z
dxdydz << dzdy dxdydz << dxdy dxdydz << dsdy
1
ρg . dxdzdy fait intervenir le produit de 3 longueurs infiniment petites alors que les forces de surface ne font
2
intervenir que le produit de 2 longueurs infiniment petites. Un infiniment petit du troisième ordre est négligeable par
rapport à un infiniment petit du deuxième ordre.
z pz dxdz z p z = ps = p x
ρ masse volumique
p(z+dz).dA
fluide
z + dz
p(z).dA
y
x sur la paroi latérale du cylindre,
par symétrie de révolution,
les forces s'équilibrent
Démonstration:
On isole le cylindre de fluide ci-dessus, il est en équilibre. J'applique le Principe Fondamental de la Statique. En
projection sur l'axe z, on obtient:
dp
dp = −ρgdz soit = − ρg
dz
Comme p( z ) . dA doit équilibrer les 2 autres forces ρgdz . dA, et p( z + dz ) . dA p( z ) > p( z + dz ) ⇔ p( z ) est
une fonction décroissante de z, la pression diminue avec l'altitude. On peut le montrer en analysant l'équation
dp
fondamentale < 0.
dz
g accélération de la pesanteur:
R2
en fait g = g0 avec R = 6400 km rayon
( R + z) 2
moyen terrestre.
p = cte ρL = cte
h
pair
pair
Diagramme des contraintes s'exerçant sur les parois Diagramme des contraintes s'exerçant sur les parois
la pression atmosphérique s’annule.
Schématiquement pour l’eau, la pression augmente de 1 Mpa tous les cent mètres.
La pression atmosphérique est voisine de pa = 1000hpa = 0,1Mpa
Dans un fluide incompressible en équilibre, toute variation de pression en un point entraîne la même variation en tout
point.
Nous partons de l’équation fondamentale p + ρgz = cte
p1 + ρgz1 = p2 + ρgz2 ™
Supposons qu’au point M1 , intervienne une variation de pression telle que celle-ci devienne p1 + ∆p1 , déterminons la
variation de pression ∆p2 en un autre point M 2 .
p1 + ∆p1 + ρgz1 = p2 + ∆p2 + ρgz2 or d’après ™
∆p1 = ∆p2
h
Ω
de fluide déplacé
P=mg
Ω
h
h Fa
h
G
P=mg
h M
dA
σ = -p n
σ = -p n
Soit un point M d’un solide constitué d’un matériau quelconque. Par ce point, considérons une facette dΩ (ou élément
de surface) d’aire dA
Ω F2
F1
Considérons un élément de surface dΩ
n de la coupure Ω . Isolons le tronçon de
r
gauche Sg , n la normale unitaire
sortant de la matière. Par hypothèse,
dA nous admettrons que l’action de contact
s’exerçant au travers de dΩ est une
r
M force élémentaire notée dF appliquée
au point M, centre de cette surface
élémentaire.
dF
r
dA dA r r ⎛ dF ⎞
τ σ( M ; n) = lim⎜ ⎟
⎝ dA ⎠ dA→0
M M
Le vecteur contrainte fait un angle
σ= σ n +τ σ quelconque avec la facette. Projetons ce
vecteur sur 2 directions privilégiées :
d’une part sur la normale à la facette et,
σ n d’autre part, le plan de la facette.
On appelle contrainte normale σ , la
projection du vecteur contrainte sur la
normale à la facette.
r
On appelle contrainte tangentielle τ ,
la projection du vecteur contrainte sur
le plan de la facette.
3.1. Hypothèses :
Les variables sont les coordonnées du point M par rapport au repère Oxyz : M ( x ; y ; z) ainsi que les cosinus directeurs de
⎛ α⎞
r r r ⎜ ⎟
la normale unitaire n (les cosinus directeurs sont les coordonnées de n par rapport au repère): n ⎜ β⎟
⎜ ⎟
⎝γ⎠
r
les cosinus directeurs sont liés par la relation n =1 soit α 2 + β2 + γ 2 = 1
α = cos δ cos θ k n
β = cos δ sin θ
O δ j y
γ = sin δ
i
θ
x
u
autre expression des cosinus directeurs
r r rr r r
( i ,n) ( j ,n) ( k ,n)
∧ ∧ ∧
z
Ω1 = Ω2 = Ω3 =
D
Ω3
k n
Ω2
Ω1 j C y
i O
A
x
u
σ(Μ,n)
r r r r
σ( M ;− n) = − σ( M ; n) n
M
M
-n
σ(Μ,-n)
r
dσ(O ; k ) dz
y r
r r
σ(C' ; k )dA = σ(O ; k )dA +
-n r r
dA
dz 2
r r
σ(C' ; k )dA ≈ σ(O ; k )dA
A' r r
r
σ(O ; k )dA infiniment petit du deuxième ordre
r
r
B dl dσ(O ; k ) dz
r
x
n' dz 2
dA est un infiniment petit du
O B' troisième
r
ordre donc négligeable devant
σ(O ; k )dA .
r
-n'
Nous pouvons écrire :
r r r
σ(C' ; k ) ≈ σ(O ; k )
A r
dl r r
σ(C ;− k ) ≈ − σ(O ; k )
r r
n r r r
σ( A; n) ≈ σ(O ; n)
r
r r r r r r
σ( A' ;− n) = − σ( A' ; n) ≈ − σ(O ; n)
r r r r
σ( B ; n' ) ≈ σ(O ; n' )
r r r r r r
σ( B' ;− n' ) = − σ( B' ; n' ) ≈ − σ(O ; n' )
forces s’exerçant sur les facettes
r
Nous négligeons les forces de volume ρgdAdz . z infiniment petit du troisième ordre ainsi que les forces de surface infiniment
petites du troisième ordre.
facettes de normale Forces s’exerçant sur les facettes
r r r
n σ(O ; n)dzdl
r r r
−n − σ(O ; n)dzdl
r r r
n' σ(O ; n' )dzdl
r r r
− n' − σ(O ; n' )dzdl
r r
σ(O ; k )dA
r
k
r r
− σ(O ; k )dA
r
−k
[(OA − OA') ∧ σr (O ; nr) + (OB − OB') ∧ σr (O ; nr' )]dldz . k + [(OC' −OC ) ∧ σr (O ; k )]dA. k = 0
r r r r r r r r r
[(k ∧ A' A).σr (O ; nr) + (k ∧ B' B).σr (O ; nr')]dldz + [(k ∧ CC').σr (O ; k )]dA = 0
r r r r r r r
Théorème de Cauchy.
O
En un point quelconque O, la projection
du vecteur contrainte relatif à une
r
σ(O;n) facette de normale n sur la direction
r
définie par le vecteur unitaire n' est
égal à la projection du vecteur
n contrainte relatif à une facette de
r
normale n' sur la direction définie par
n' r
le vecteur unitaire n .
σ(O;n).n' σ(O;n').n r r r r r r
σ(O;n') σ(O ; n' ) . n = σ(O ; n) . n'
r r r r
σ(O ; i ) = σ x i + τ xy j + τ xz k
r
F E r r r r
σ(O ; j ) = τ yx i + σ y j + τ yz k
r
z r r r r
σ(O ; k ) = τ zx i + τ zy j + σ z k
r
y y
τ yx i O τ yx i O
−τxy j τ xy j −τxy j τ xy j
x x
−τyx i −τyx i
représentation de τ xy = τ yx dans le cas ou τ xy > 0 , les contraintes représentation de τ xy = τ yx dans le cas ou τ xy < 0 , les
tangentielles tendent vers le point O. contraintes tangentielles s’éloignent du point O.
( )
r r r r r r r r r
σ(G x ; i ) ≈ σ(O ; i )
r
σ G y ; j ≈ σ(O ; j )
r
σ G z ; k ≈ σ(O ; k )
r
( )
⎛ α⎞
r ⎜ ⎟
n ⎜ β⎟ la normale extérieure à la facette ABC d’aire dA
⎜ ⎟
⎝γ⎠
r r
On montre que l’aire de la surface OBC dAn . i = αdA
est égale à :
r r
On montre que l’aire de la surface OAC est égale à : dAn . j = βdA
r r
On montre que l’aire de la surface OAB est égale à : dAn . k = γdA
r r r r r r r r r r r
r r r
[ ] [ ] [
σ(O ; n) = σ(O ; n) . i . i + σ(O ; n) . j . j + σ(O ; n) . k . k ]
[ ] [ ] [ ]
r r r r r
σ(O ; n) = C x . i + C y . j + C z . k
r r r r r r r r r r r
r r r
[ ] [ ]
σ(O ; n)dA = σ(O ; n) . i dA. i + σ(O ; n) . j dA. j + σ(O ; n) . k dA. k [ ]
[ ]
r r r
r r
[ ]
σ(O ; n)dA = C x dA. i + C y dA. j + C z dA. k [ ]
facettes forces coordonnées sur :
Ox Oy Oz
r
σ(O ;− i ).αdA
OBC r −σ x αdA − τ xy αdA − τ xz αdA
r
σ(O ;− j ).βdA
OAC r −τ yx βdA − σ y βdA − τ yzβdA
r
σ(O ;− k ). γdA
OAB r −τ zx γdA − τ zy γdA − σ z γdA
[C ]dA [C ]dA
r
ABC r
σ(O ; n) .dA [C ]dAx y z
Les forces de volume, infiniment petites du troisième ordre sont négligeables devant les infiniment petits du deuxième ordre.
r
σ(O ; n)Oxyz = [ σ(O )]Oxyz nOxyz
r r
notation matricielle
matrice (ou vecteur colonne) des coordonnées du vecteur contrainte relatif au point O par rapport au repère xyz
⎛Cx ⎞
r r ⎜ ⎟
σ(O ; n)Oxyz ⎜ C y ⎟
⎜C ⎟
⎝ z ⎠ Oxyz
matrice (ou vecteur colonne) des coordonnées du vecteur normal unitaire par rapport au repère xyz (cosinus directeurs)
⎛ α⎞
r ⎜ ⎟
nOxyz ⎜ β ⎟
⎜ ⎟
⎝ γ ⎠ Oxyz
⎛Cx ⎞ ⎛ σ x τ xy τ xz ⎞ ⎛ α⎞ C x = σ x α + τ xy α + τ xz α
⎜ ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟
⎜ C y ⎟ = ⎜ τ yx σy τ yz ⎟ ⎜ β ⎟ ⇔ C y = τ yx β + σ yβ + τ yzβ
⎜C ⎟ ⎜ τ ⎟⎜ ⎟
⎝ z ⎠ ⎝ zx τ zy σz ⎠⎝ γ ⎠ C z = τ zx γ + τ zy γ + σ z γ
⎛ σx τ xy τ xz ⎞
⎜ ⎟
[σ(O )] Oxyz
= ⎜ τ yx σy τ yz ⎟
⎜ ⎟
⎝ τ zx τ zy σz ⎠
Oxyz
la matrice des contraintes est symétrique (d’après Cauchy), elle est relative à un point, ici O
Connaissant les 6 termes de la matrice des contraintes ainsi que le repère de celle-ci, on peut atteindre la
contrainte pour une facette quelconque mais passant toujours par le point O, en utilisant la relation :
r
σ(O ; n)Oxyz = [ σ(O )]Oxyz nOxyz
r r
σ1 , σ 2 , σ 3 sont les valeurs propres, solution(racines réelles) du polynôme caractéristique du troisième degré suivant :
σx − σ τ xy τ xz
[ ]
dét σ ij − σδ ij = − σ + Σ 1σ − Σ 2 σ + Σ 3 = 0
3 2
[
dét σ ij − σδ ij = ] τ yx σy − σ τ yz
τ zx τ zy σz − σ
Σ1 = σ x + σ y + σ z
Σ 2 = σ x σ y + σ y σ z + σ x σ z − τ xy 2 − τ zy 2 − τ zx 2
σx τ xy τ xz
[ ]
Σ 3 = dét σ ij == τ yx σy τ yz
τ zx τ zy σz
les coefficients Σ 1 , Σ 2 , Σ 3 du polynôme caractéristique sont des invariants, ils ne dépendent pas du repère.
r r r
La connaissance de [σ(O )] OXYZ
ainsi que les directions principales définies par les vecteurs unitaires X ,Y , Z simplifient
la détermination d’une contrainte relative à une facette quelconque.
⎡σ 1 0 0⎤ ⎛ α⎞
r ⎢ ⎥ ⎜ ⎟ r r r
σ(O ; n)OXYZ = [ σ(O )]OXYZ nOXYZ = ⎢ 0 σ 2
r r
0⎥ ⎜ β⎟ = σ1αX + σ 2βY + σ 3 γZ
⎢⎣ 0 0 ⎜ ⎟
σ 3 ⎥⎦ OXYZ ⎝ γ ⎠ OXYZ
3.6.1. Définitions
Soit un solide tel qu’en tout point, une des directions principales est connue, soit OZ, cette direction principale est
identique en tout point du solide
⎛ σx τ xy 0⎞
Y y ⎜ ⎟
[σ(O )] OxyZ
= ⎜ τ yx σy 0⎟
⎜ ⎟
⎝ 0 0 σ Z ⎠ Oxyz
σZ contrainte principale ⇔ τ xz = τ yz = 0
σZ ≠ 0 état de déformations planes
X σZ = 0 état de contraintes planes
θ1 x
Z z O
y ⎡σ x τ xy ⎤
Étude limitée à la matrice [σ(O )] =⎢
σ y ⎥⎦
⎣τ xy
Oxy
σy
Oxy
τxy
σx
r
y Soit le repère (O , nr , t ) lié à la facette
σ(o;n)
n
x
O
( )
déterminons les coordonnées σ , τ par rapport au repère lié à la
sn facette en fonction des éléments de la matrice des contraintes par
t rapport au repère fixe Oxy
r
σ(O ; n)Oxy = [ σ(O )]Oxy . n
r r
τt r r r
n n = cos θi + sin θj
x ⎡σ x τ xy ⎤ ⎛ cos θ⎞
O r r
σ(O ; n)Oxy = ⎢ ⎜ ⎟
⎣τ xy σ y ⎥⎦ ⎝ sin θ ⎠
Oxy
(
σ = σ x cos 2 θ + σ y sin2 θ + 2 τ xy sin θ cos θ )
⎛ 1 + cos 2θ ⎞ ⎛ 1 − cos 2θ ⎞
σ = σx ⎜ ⎟ + σy⎜ ⎟ + 2 τ xy sin θ cos θ
⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠
⎛ σx + σ y ⎞ ⎛ σx − σ y ⎞
σ=⎜ ⎟ +⎜ ⎟ cos 2θ + τ xy sin 2θ
⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠
⎛ ⎛ π⎞⎞
⎜ cos⎜ θ + ⎟ ⎟
r r ⎜ ⎝ 2 ⎠ ⎟ ⎛ − sin θ⎞
coordonnées du vecteur unitaire t t =⎜ ⎟
⎜ ⎛ π ⎞ ⎟ ⎝ cos θ ⎠
⎜ sin⎜⎝ θ + ⎟⎠ ⎟
⎝ 2 ⎠
Formons le produit scalaire suivant :
r r r
( ) ( )
τ = σ(O ; n)Oxy . t = σ x cos θ + τ xy sin θ ( − sin θ) + τ xy cos θ + σ y sin θ cos θ
(
τ = − σ x cos θ sin θ − τ xy sin2 θ + σ y sin θ cos θ + τ xy cos 2 θ )
⎛ σx − σ y ⎞
τ = −⎜ ⎟ sin 2θ + τ xy cos 2θ
⎝ 2 ⎠
⎛ σx + σ y ⎞ ⎛ σx − σ y ⎞ ⎛ σx − σ y ⎞
σ=⎜ ⎟ +⎜ ⎟ cos 2θ + τ xy sin 2θ τ = −⎜ ⎟ sin 2θ + τ xy cos 2θ
⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠
⎡ σ'x τ'xy ⎤
[
déterminons la matrice σ(O ) ] =⎢
σ' y ⎥⎦
par rapport à un autre repère Ox' y'
⎣τ'xy
Ox' y'
Ox' y'
Nous allons déterminer tous les termes et montrer que la nouvelle matrice est symétrique.
y' y
j
x'
j'
i'
θ x
i
z O
r r r r ∧r
• σ(O ; i ' ) (i , i ') = θ
r
Ox' y'
= σ'x i ' + τ'xy j'
r r r r r r
remplaçons n par i' ( n → i ' ) dans les formules précédentes de même t → j'
σ → σ'x et ⇒ τ → τ'xy
⎛ σx + σ y ⎞ ⎛ σx − σ y ⎞
σ'x = ⎜ ⎟ +⎜ ⎟ cos 2θ + τ xy sin 2θ
⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠
⎛ σx − σ y ⎞
τ'xy = −⎜ ⎟ sin 2θ + τ xy cos 2θ
⎝ 2 ⎠
r r r
σ(O ; j' )Ox' y' = σ'x τ'xy i ' + σ' y j'
r
•
Nous allons utiliser les formules précédentes :
⎛ σx + σ y ⎞ ⎛ σx − σ y ⎞ ⎛ σx − σ y ⎞
σ=⎜ ⎟ +⎜ ⎟ cos 2θ + τ xy sin 2θ τ = −⎜ ⎟ sin 2θ + τ xy cos 2θ
⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠
π r r r r
avec θ → θ + n → j' ⇒ σ → σ' y t → − i ' ⇒ τ → − τ' yx
2
⎛ σx + σ y ⎞ ⎛ σx − σ y ⎞ ⎛ π⎞ ⎛ π⎞
σ' y = ⎜ ⎟ +⎜ ⎟ cos 2⎜ θ + ⎟ + τ xy sin 2⎜ θ + ⎟
⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠ ⎝ 2⎠ ⎝ 2⎠
⎛ σx + σ y ⎞ ⎛ σx − σ y ⎞
σ' y = ⎜ ⎟ +⎜ ⎟ cos 2θ − τ xy sin 2θ
⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠
⎧ ⎛ σx − σ y ⎞ ⎛ π⎞ ⎛ π⎞ ⎫
τ' yx = − ⎨− ⎜ ⎟ sin 2⎜ θ + ⎟ + τ xy cos 2⎜ θ + ⎟ ⎬
⎩ ⎝ 2 ⎠ ⎝ 2⎠ ⎝ 2⎠⎭
⎛ σx − σ y ⎞
τ' yx = τ'xy τ'xy = −⎜ ⎟ sin 2θ + τ xy cos 2θ
⎝ 2 ⎠
⎛ σx + σ y ⎞ ⎛ σx − σ y ⎞ ⎛ σx + σ y ⎞ ⎛ σx − σ y ⎞
σ'x = ⎜ ⎟ +⎜ ⎟ cos 2θ + τ xy sin 2θ σ' y = ⎜ ⎟ +⎜ ⎟ cos 2θ − τ xy sin 2θ
⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠
r ∧r
Il existe un angle θ1 = ( i ; X ) tel que les axes OXY soient les directions principales :
Y y Y y
X X
σ2 Y
x O θ1 x
θ1
O
σ1 X
• Déterminons θ1
Ox' y' devient OXY si τ'xy = 0
⎛ σx − σ y ⎞ 2 τ xy 2 τ xy
tan 2θ 1 =
τ'xy = 0 ⇔ 0 = −⎜
⎝ 2 ⎠
⎟ sin 2θ + τ xy cos 2θ ⇔ tan 2θ1 =
σx − σ y ( ) (σ x −σy )
• théorème
dσ' y dσ'x
pour θ1 les contraintes normales σ' y et σ'x sont des extremums ⇔ = =0
dθ dθ
⎛ σx + σ y ⎞ ⎛ σx − σ y ⎞
σ'x = ⎜ ⎟ +⎜ ⎟ cos 2θ + τ xy sin 2θ
⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠
⎛ σx − σ y ⎞
dσ'x
dθ
= −2 ⎜
⎝ 2 ⎠
( )
⎟ sin 2θ + 2 τ xy cos 2θ = − σ x − σ y sin 2θ + 2 τ xy cos 2θ
dσ'x 2 τ xy
= 0 ⇔ tan 2θ1 =
dθ σx − σ y ( )
( ) − 4(σ σ − τ ) = (σ − σ )
2 2
∆ = S 2 − 4P = σ x + σ y x y
2
xy x y + 4 τ 2 xy
σ1 =
(σ + σ ) + 1 (σ − σ ) + 4 τ
x y 2
2
xy
x y
2 2
σ2 =
(σ x + σy ) − 1 (σ − σy )
2
+ 4 τ 2 xy
x
2 2
y
Y y
σy
σ1
τ yx
X
σx σx σ2
O
τ xy x
τ xy θ1 x
O
τ yx
σy
remplaçons
σ=
(σ 1 + σ 2 ) (σ 1 − σ 2 )
+ cos 2θ
r∧ r
σ x a σ1 σ y a σ2 τ xy = 0 ( X , n) = θ 2 2
τ=−
(σ 1 − σ2 )
sin 2θ
2
t Y t Y
sn sn
n n
Ο θ X Ο θ X
σ(o;n) σ(o;n)
σ2 τt σ2 τt
σ1 σ1
2 2
τ=
(σ 1 − σ2 )
sin( − 2θ)
σ2 + σ1 2
L’extrémité du vecteur contrainte décrit un cercle de rayon
2
σ2 Ο Ο3 σ σ1 σ (σ1 − σ 2 ) , dont le centre est situé sur l’axe des σ à l’abscisse
−2θ 2
(σ 1 + σ 2 ) .
σ(o;n) 2
τ
Nous avons représenté la facette passant par O, elle est fixe
quelle que soit la facette, seule l’extrémité M du vecteur
M contrainte se déplace et décrit le cercle de Mohr.
La facette a tourné d’un angle de θ par rapport à la facette
verticale sur laquelle s’exerce la contrainte principale σ1 :
∧
r r
θ = ( X ; n) L’extrémité du vecteur contrainte qui coïncidait avec
σ1 s’est déplacé en M.
D’une manière générale, lorsque la facette tourne d’un angle
θ par rapport à une position quelconque, la normale tourne
aussi de θ, l’extrémité du vecteur contrainte tourne d’un
angle (angle au centre) de ( − 2θ) .
Représentation simultanée du
t cercle de Mohr et l’ellipse des
contraintes de Lamé
Y
C3
ellipsoïde de Lamé σ2
s σ1
n
Ο3 −2θ CX X
−σ1 σ2 Ο θ σ1 X
σ2 )
CY Y σ (o;n M
τ
M2 σ(o;n) M
⎡σ1 0 ⎤ ⎡cos θ⎤ ⎡C X ⎤
⎢ 0 σ ⎥ ⎢ sin θ ⎥ =⎢ ⎥
ellipsoïde de Lamé σ2 ⎣ 2 ⎦ OXY ⎣ ⎦ OXY ⎣CY ⎦ OXY
σ1
n
C X = σ1 cos θ
Ο3 −2θ CX X CY = σ 2 sin θ
−σ1 Ο θ σ1 X cos 2 θ + sin2 θ = 1
σ2
CY Y M C 2 X C 2Y
+ =1 équation de
σ 21 σ 2 2
τ σ(o;n) l’ellipse de Lamé
C3
ellipsoïde de Lamé σ2
σ1
σn n
Ο3 −2θ
−σ1 σ2 Ο θ σ1 X
σ2 σ(o;n) M
τt
Soit une autre facette F2 qui se déduit de F1 par une rotation d’angle α.
F2 , soit σ 2 (O ; n2 )
r r
On se propose de déterminer la contrainte s’exerçant sur la facette
τ
M'2
M1
σ(o;n1)
O σ2 O3 σ1 σ
−2α H
σ(o;n2)
M'1
M2
F1 P
F2
α
M1
σ(o;n1)
O σ2 O3 σ1 σ
−2α H
σ(o;n2)
M'1
M2
P
σ2
F1
σ1
F2
Nous pouvons en déduire les facettes principales sur lesquelles s’exercent les contraintes principales σ1 et σ2 .
σ1 σ1
O σ2 σ1 σ
σ2
σ2
σ1 σ1 σ2 O σ1 σ
σ2
σ2 σ2
σ2 σ1 O
σ
σ1
τ yx σy
σx σx σx σx
τ xy τ xy
τ yx σy
axes principaux connus xy Les axes principaux se déduisent par une axes principaux connus xy
les contraintes principales sont rotation de 45° les contraintes principales sont
σ1 = σ x σ 2 = 0 les contraintes principales sont σ =σ σ =σ
1 y 2 x
σ1 = τ xy σ 2 = − τ xy
y
x
τy
xy
=
σ1
τ=-
σ2
x
xy
yx
τ
τ