Vous êtes sur la page 1sur 16

(136199) Éris

Éris, officiellement (136199) Éris (internationalement 136199 Eris ;


désignation provisoire 2003 UB313), est une planète naine du Système (136199) Éris
solaire, la plus massive (27 % de plus que Pluton) et la deuxième plus (136199) Eris
grande (2 326 km de diamètre, contre 2 370 pour Pluton). C'est ainsi le
9e corps connu le plus massif et le 10e plus grand en orbite directement
autour du Soleil. Par ailleurs, c'est le plus gros objet du Système solaire
n'ayant pas encore été survolé par une sonde spatiale.

Objet transneptunien, et plus précisément un objet du disque des objets


épars, Éris est située au-delà de la ceinture de Kuiper. Son orbite possède
une forte inclinaison de 44° et est très excentrique, se situant entre 37 et
97 unités astronomiques (UA) du Soleil — plus de deux fois l'aphélie de
Pluton. Cela en fait la planète naine connue la plus éloignée en moyenne
du Soleil. Elle parcourt cette orbite avec une période de révolution de
559 ans et est, depuis sa découverte, proche de son aphélie, vers 96 UA.
Jusqu'en 2018, à l'exception de certaines comètes de longue période, Éris
et son unique satellite naturel Dysnomie (d'environ 700 km de diamètre)
sont les objets naturels connus les plus éloignés du Système solaire. Sa
période de rotation est estimée à 25,9 heures, bien que cette valeur ne
Éris (au centre) et Dysnomie (à gauche) vus par Hubble en
fasse pas totalement consensus. Sa densité de 2,52 ± 0,07 g/cm3 indique 1
2007 .
qu'elle est majoritairement rocheuse et recouverte d'une couche de glaces
très brillante, ce qui lui confère un important albédo de 0,96. Elle Caractéristiques orbitales 2
posséderait une légère atmosphère composée de méthane et d'azote Époque 31 mai 2020 (JJ 2459000.5)
évoluant en fonction de sa distance au Soleil, similairement à Établi sur 1 897 observations couvrant 66,44 ans, U = 3

l'atmosphère de Pluton. Demi-grand axe (a) 10,152 ×109 km


(67,864 ua)
Éris est découverte le 5 janvier 2005 par l'équipe de Michael E. Brown,
Chadwick Trujillo et David Rabinowitz du California Institute of Périhélie (q) 5,725 ×109 km
Technology (Caltech) à l'observatoire Palomar, qui la surnomment (38,271 ua)
d'abord « Xena », d'après la série télévisée Xena, la guerrière. L'annonce Aphélie (Q) 14,579 ×109 km
de sa découverte, précipitée à la suite des controverses liées à la (97,457 ua)
découverte de Hauméa, est faite officiellement le 29 juillet 2005. Sa taille,
Excentricité (e) 0,43607
alors estimée comme étant beaucoup plus importante que celle de
a
Pluton , fait qu'elle est initialement qualifiée de dixième planète du Période de 203 228 ± 11 j
Système solaire par ses découvreurs et les médias. Cette qualification, révolution (Prév) (556,4 a)
ainsi que la perspective de découvrir d'autres objets similaires à l'avenir, Vitesse orbitale 3,434 km/s
incitent l'Union astronomique internationale (UAI) à définir le terme moyenne (vorb)
« planète » pour la première fois de façon formelle. Selon cette définition
approuvée le 24 août 2006, Éris est une planète naine au même titre que Inclinaison (i) 44,040°
Pluton et Cérès, définition qui sera ensuite également appliquée à Longitude du 35,951°
Hauméa et Makémaké. En juin 2008, l'UAI décide par ailleurs de classer nœud ascendant
Éris dans la catégorie des plutoïdes, les planètes naines orbitant plus loin (Ω)
que Neptune. Elle porte le nom de la déesse grecque de la discorde, Éris, Argument du 151,639°
par allusion au conflit que sa découverte a provoqué parmi les périhélie (ω)
astronomes au sujet des critères définissant une planète.
Anomalie 205,989°
moyenne (M0)
Catégorie Plutoïde
Planète naine
Objet épars
Satellites connus 1, Dysnomie
Caractéristiques physiques
Dimensions (2 326 ± 12) km
3
Masse (m) (1,6466±0,0085)×1022 kg
Sommaire
Masse volumique 2 430 ± 50 kg/m3
Historique (ρ)
Découverte
Gravité 0,82 ± 0,02 m/s2
Première observation
équatoriale à la
Annonce publique précipitée surface (g)
Dénomination Vitesse de 1,38 ± 0,01 km/s
Statut libération (vlib)
4
Caractéristiques physiques Période de 1,08 j
Dimensions rotation (Prot)
Composition interne Magnitude −1,17
Surface absolue (H)
Atmosphère Albédo (A) 0,96
5

Orbite Température (T) 30 K à 56 K


Caractéristiques orbitales
Découverte
Visibilité
2
Plus ancienne 3 septembre 1954
Satellite
observation de
Exploration pré-découverte
Notes et références Date 5 janvier 2005
6

Notes
Découvert par Michael E. Brown,
Références Chadwick Trujillo,
6
Voir aussi David Rabinowitz
Bibliographie Nommé d'après Éris
Articles connexes 78
Désignation 2003 UB313
Liens externes

Historique

Découverte

Première observation

La découverte d'Éris s'inscrit dans le contexte de la recherche d'une dixième planète


9, 10
(planète X) après Pluton, alors encore considérée comme une planète . Elle est
relancée à la suite de la découverte de (90377) Sedna en novembre 2003 par Michael E.
Brown, Chadwick Trujillo et David L. Rabinowitz du California Institute of Technology
(Caltech). Celle-ci ayant été observée alors qu'elle était à la limite de détection de leur
logiciel (mouvement de 1,5 seconde d'arc par heure) destinée à limiter les faux positifs,
Observatoire Palomar du Caltech,
les astronomes américains décident d'abaisser ce seuil car ils postulent qu'il existe de
9, 10
situé à San Diego aux États-Unis.
nombreux autres grands corps après l'orbite de Pluton . À partir de septembre 2004,
les équipes de Caltech traitent leurs anciennes images avec un nouvel algorithme qui
parvient à détecter Éris sur une image prise le 21 octobre 2003 avec l'outil QUEST du
9, 10, 11
télescope de Schmidt Samuel-Oschin de 1,22 mètre à l'observatoire Palomar, en Californie .

L'existence d'Éris est constatée le 5 janvier 2005 par Mike Brown et son équipe, qui lui donnent le surnom de « Xena » et comme
10, 13
nom de code K21021C . Elle suit la découverte par QUEST de (136108) Hauméa (alors surnommée « Santa ») réalisée en
14
décembre 2004 et précède la découverte de (136472) Makémaké (alors surnommée « Easter Bunny ») en mars 2005 .
Cependant, l'équipe de Caltech décide de n'annoncer publiquement aucune de ces découvertes, et garde secrète l'information de
l'existence d'Éris ainsi que de plusieurs autres grands objets transneptuniens, en attendant des observations supplémentaires pour
15, 16, 17, 18
mieux déterminer leur nature . Lors de ces recherches, elle constate que, bien que Xena soit trois fois plus éloignée que
13
Pluton et 30 % plus éloignée que Sedna, elle est six fois plus lumineuse . Ceci les amène à penser qu'elle est plus grande que les
19
deux autres en supposant un albédo usuel de 0,6 à 0,7 pour l'objet .
Des images d'une pré-découverte sont ensuite retrouvées, le plus ancien cliché d'Éris
2, 20
datant du 3 septembre 1954, sans qu'elle ne soit relevée à l'époque .

Annonce publique précipitée

L'annonce publique d'Éris, initialement prévue pour septembre ou octobre 2005 lors
d'une conférence internationale, est précipitée par l'annonce de la découverte de Hauméa
par une équipe espagnole dirigée par José Luis Ortiz Moreno de l'Instituto de Astrofísica
21
de Andalucía .

Le 20 juillet, l'équipe de Caltech publie un


résumé en ligne d'un rapport destiné à présenter
Hauméa en septembre où il est précisé que Animation montrant le mouvement
l'objet pourrait être plus grand et plus brillant d'Éris (pointée par la flèche) sur trois
que tout objet précédemment connu dans la images prises en trois heures et
15, 22, 23 12
ceinture de Kuiper . Une semaine plus ayant permis la découverte .
tard, l'équipe espagnole, annonçant que Pablo
Santos Sanz — un élève de José Luis Ortiz — a
découvert l'objet indépendamment le 25 juillet 2005 grâce à des images datant de
mars 2003 à l'observatoire de Sierra Nevada, envoie en premier un rapport au Centre des
, 24, 25
planètes mineures (MPC) qui est officiellement diffusé le 29 juillet . Dans un
communiqué de presse publié le jour même, l'équipe de José Luis Ortiz qualifie Hauméa
26
La découverte de Hauméa, ici de « dixième planète » , choix que Mike Brown critique a posteriori car l'équipe
17
imagée par Hubble avec ses lunes espagnole n'avait pas assez d'informations pour l'affirmer, notamment sur sa masse .
Hiʻiaka et Namaka, par une autre
équipe que Caltech précipite Mike Brown se rend rapidement compte qu'il s'agit du même objet qu'il suivait et qu'il
l'annonce de la découverte d'Éris. est possible d'accéder directement aux rapports de l'observatoire de Kitt Peak, qu'il avait
utilisé pour des vérifications d'orbites, en cherchant via Google le code utilisé dans son
27, 28, 29
rapport public . Il constate alors que les positions de Xena (Éris) et d'Easter
30, 31
Bunny (Makémaké) sont accessibles . Craignant de se faire également doubler pour celles-ci, il décide de ne pas attendre
octobre pour les révéler et envoie le jour même au MPC les informations permettant d'officialiser leur découverte, qui sont donc
32, 33
aussi publiées le 29 juillet . Le soir, le bureau central des télégrammes astronomiques (CBAT) publie une circulaire
34, 31
annonçant l'annonce de la découverte presque simultanée des trois grands objets . Mike Brown fait en parallèle une
conférence de presse sur le sujet de la découverte d'Éris — le plus grand objet des trois, dépassant notamment en taille Pluton —
28
la présentant elle comme la dixième planète plutôt que Hauméa . Si la paternité de la découverte de Hauméa est discutée entre
l'équipe espagnole et Caltech en raison de cette controverse, la première ayant notamment été accusée de fraude scientifique par
28, 35, 6
la seconde, l'équipe américaine est totalement reconnue comme découvreurs d'Éris et de Makémaké .

Dénomination
6, 36
Éris est nommée d'après la déesse grecque Éris (en grec Ἔρις), une personnification de la discorde . Le nom est proposé par
l'équipe de Caltech le 6 septembre 2006 et est officiellement attribué par le biais d'une circulaire du Bureau central des
télégrammes astronomiques le 13 septembre 2006, à la suite d'une période inhabituellement longue pendant laquelle l'objet est
connu par sa désignation provisoire 2003 UB313, automatiquement donnée par l'Union astronomique internationale suivant le
protocole de désignation des planètes mineures. Ce délai dans l'attribution du nom est causé par l'incertitude du statut de l'objet à
l'époque, à savoir planète ou objet mineur, car différentes procédures de nomenclatures s'appliquent pour ces différentes classes
36, 7
d'objets . La désignation des planètes mineures et autres petits corps implique de donner aux corps dont l'orbite est connue
37
avec certitude un numéro définitif . Éris possède le numéro 136199 et sa désignation scientifique officielle complète est donc
7
(136199) Éris .

Avant cette désignation définitive, deux surnoms sont utilisés pour l'objet dans les médias. Le premier, « Xena » est le nom
informel utilisé par l'équipe de Caltech, d'après l'héroïne éponyme de la série télévisée Xena, la guerrière, qui était toujours
38, 39
diffusée à la télévision à l'époque . Selon Mike Brown, ils avaient conservé ce surnom pour le premier objet découvert plus
13, 38
grand que Pluton car débutant par un X et symbolisant la planète X . De plus, il sonne mythologique et ils souhaitaient faire
38
en sorte qu'il y ait plus de divinités féminines parmi les objets transneptuniens ; comme pour Sedna . Cependant, ils n'avaient
pas pour objectif que ce surnom soit diffusé et c'est un journaliste du New York Times qui permet sa popularité à la suite d'une
40
discussion avec Mike Brown . D'après Govert Schilling, Mike Brown aurait d'abord souhaité appeler définitivement l'objet
41
« Lila », d'après un concept de la mythologie hindoue ressemblant à « Lilah », le nom de sa fille qui venait de naître . Brown
choisit de ne pas rendre ce nom public avant qu'il ne soit officiellement accepté car il avait été fortement critiqué un an plus tôt en
42, 43
violant ce protocole pour Sedna . Cependant, sa page Web personnelle annonçant la découverte avait pour adresse
/~mbrown/planetlila et dans le chaos à la suite de la découverte de Haumea, il oublie de
la modifier avant de publier. Plutôt que de relancer une controverse similaire à celle de
Sedna, il dit simplement que la page Web est nommée d'après sa fille et abandonne
41
ensuite l'idée de nommer l'objet « Lila » . Par ailleurs, Diane, la femme de Mike Brown
était de toute manière contre le fait que ce nom soit utilisé afin de faire secrètement
référence à leur fille en raison des potentielles conséquences que cela pourrait avoir sur
43
l'enfant .
12
L'équipe de Caltech suggère également « Perséphone », l'épouse du dieu Pluton . Le
44
nom avait déjà été utilisé plusieurs fois par l'auteur de science-fiction Arthur C. Clarke
et est alors populaire auprès du public, ayant notamment remporté un sondage mené par
45
New Scientist . Dans ce dernier, « Xena », en dépit d'être seulement un surnom, arrive
45
quatrième . Cependant, ce choix devient impossible lorsque l'objet est annoncé comme
12, 46
une planète naine car il existe déjà un astéroïde portant ce nom, (399) Perséphone . La déesse grecque Éris (peinture de
vase athénienne, vers 550 av. J.-C.).
Pour justifier Éris, le choix final de l'équipe de Caltech, Mike Brown explique que l'objet
a été considéré comme une planète pendant si longtemps qu'il mérite donc un nom de la
mythologie grecque ou romaine, comme les autres planètes. Éris, qu'il décrit par ailleurs comme sa déesse préférée, est dans la
36
mythologie grecque responsable de conflits et de discordes, notamment la guerre de Troie . L'astronome fait alors le
47, 48, 49
rapprochement avec la controverse sur la définition d'une planète qu'a lancé la découverte de l'objet . Le nom du satellite
d'Éris, Dysnomie, qui est celui de la déesse grecque de l'anarchie, conserve cette idée. Avant d'être officiellement désigné, il était
38, 49
surnommé « Gabrielle » par ses découvreurs, d'après l'acolyte de Xena dans la série télévisée . Le clin d'œil à la série est
49, 50
ainsi conservé, puisqu'en anglais, l'anarchie se dit lawlessness et que l'actrice interprétant Xena est Lucy Lawless .

Le thème morphologique grec et latin du nom est Erid-, de sorte que l'adjectif correspondant à la planète naine est « éridien » (en
51, 52
anglais eridian) .

Statut
6, 53
Éris est une planète naine transneptunienne, c'est-à-dire un plutoïde . Ses caractéristiques orbitales la classent plus
spécifiquement comme un objet du disque des objets épars (ou objet épars), un objet transneptunien qui a été perturbé depuis la
ceinture de Kuiper vers des orbites plus éloignées au-delà (plus d'environ 48 UA) à la suite de perturbations gravitationnelles
54, 55
avec Neptune — et de façon moindre avec les autres planètes géantes — lors de la formation du Système solaire .

Bien que sa forte inclinaison orbitale soit inhabituelle


parmi la plupart des autres objets épars connus, les
modèles théoriques — comme le modèle de Nice —
suggèrent que les objets épars qui étaient à l'origine
près du bord intérieur de la ceinture de Kuiper
auraient été dispersés sur des orbites avec des
inclinaisons plus élevées que les objets de la ceinture
externe. Comme la ceinture de Kuiper interne devrait
être généralement plus massive que l'externe, les
Simulation du modèle de Nice montrant les planètes extérieures et la
astronomes expliquent ainsi la présence d'Éris et des 56
ceinture de Kuiper, à l'origine de l'orbite excentrique d'Éris :
autres gros objets avec de hautes inclinaisons 1. avant que Jupiter et Saturne n'atteignent une résonance de 2:1 ;
orbitales, tandis que celles-ci étaient auparavant 2. après la diffusion vers l'intérieur des objets de la ceinture de Kuiper à la
négligées et les observations concentrées près de suite du déplacement orbital de Neptune ;
57, 58, 59
l'écliptique . 3. après éjection des corps dispersés de la ceinture de Kuiper par Jupiter.

Éris étant initialement considérée comme plus grande


que Pluton, elle est annoncée comme la « dixième planète » du Système solaire par la NASA et dans les rapports des médias sur
60, 61
sa découverte . En réponse à une incertitude concernant son statut et en raison du débat sur la question de savoir si Pluton
devrait toujours être classée comme planète, l'Union astronomique internationale (UAI) délègue à un groupe d'astronomes le soin
55, 62
de développer une définition suffisamment précise du terme planète pour trancher la question . Éris et Pluton étant
semblables en de nombreux points, il apparaît qu'elles doivent être classées dans la même catégorie et, fin 2005, Mike Brown
suggère par exemple comme critère qu'un nouvel objet découvert serait une planète s'il était plus grand que Pluton, arguant le
poids de la tradition pour conserver Pluton en tant que planète. Cette proposition est jugée orientée car Éris est alors considérée
62
comme plus grande que Pluton et il se retrouverait donc découvreur de la dixième planète .

63 61
63, 61
La définition des planètes de l'Union astronomique internationale est adoptée le 24 août 2006 . Éris et Pluton deviennent
toutes deux classées comme des planètes naines, une catégorie distincte de la nouvelle définition de planète. Ce choix est alors
très controversé et de nombreux astronomes déclenchent différentes formes de protestation et de pétitions afin que Pluton reste
64
une planète . Cependant, à la surprise de beaucoup, Mike Brown approuve cette décision même si cela implique que sa
découverte ne sera pas une planète. Il publie tout de même un « Requiem pour Xena » sur son site le lendemain de la
49, 65
décision . L'UAI ajoute ensuite en septembre 2006 l'objet à son catalogue des planètes mineures, la désignant (136199)
7
Éris .

La nouvelle sous-catégorie des « plutoïdes », dont fait partie Éris, est officiellement créée par l'UAI lors d'une réunion de son
66, 67
comité exécutif à Oslo le 11 juin 2008 .

Caractéristiques physiques

Dimensions

Depuis sa découverte, les mesures des dimensions d'Éris ont été


55
recalculées et affinées à de multiples reprises .

Une première valeur de la taille d'Éris est publiée en février 2006 dans
Nature par une équipe allemande grâce au radiotélescope de l'Institut
de radioastronomie millimétrique (IRAM) en Espagne et fondée sur le
rayonnement thermique à la longueur d'onde de 1,2 mm où la
luminosité de l'objet ne dépend que de sa température et de sa
68, 69
superficie . Le résultat est de 3 000 ± 400 km et l'étude est intitulée
b
« L'objet transneptunien UB313 est plus grand que Pluton » sous
forme d'affirmation péremptoire, une pratique rare dans la recherche
68, 69
d'après Alain Doressoundiram et Emmanuel Lellouch .

Quelques mois plus tard, en mai 2006, l'équipe de Mike Brown publie Photomontage de vues d'artiste à l'échelle d'Éris (en
leur valeur du diamètre d'Éris à 2 397 ± 100 km à l'aide des images haut à gauche) et autres objets transneptuniens
55, 70 comparés à la Terre.
prises par le télescope spatial Hubble depuis 2003 . Sa taille est
déduite du fait que la luminosité d'un objet dépend à la fois de sa taille
5, 70
et de son albédo . Éris serait donc 4 % plus grande que Pluton et
son albédo serait de 0,96, ce qui en ferait l'objet le plus brillant du Système solaire après Encelade, un satellite naturel de
70, 71
Saturne . Cet albédo élevé pourrait être causé par sa surface glacée, réalimentée par les fluctuations de température selon que
5, 70
l'orbite excentrique d'Éris l'amène plus ou moins près du Soleil . Au sujet de l'importante différence entre les résultats du
télescope Hubble et ceux de l'IRAM, Mike Brown explique avoir réalisé une approximation de la magnitude absolue légèrement
5
inférieure à celle supposée auparavant (−1,12 ± 0,01 contre −1,16 ± 0,1), ce qui crée des différences sur le diamètre calculé .

En novembre 2007, une série d'observations des plus gros objets transneptuniens par le télescope spatial Spitzer fournit une autre
approximation d'Éris avec un diamètre estimé encore plus grand de 2 600+400−200 km, impliquant que la planète naine pourrait être
72
jusqu'à 30 % plus grande que Pluton . Ainsi, au vu de ces trois observations, la connaissance scientifique en 2008 permet
68
toujours d'« affirmer avec certitude qu'Éris est plus grand que Pluton » .

Cependant, le 6 novembre 2010, Éris occulte une étoile de 16e magnitude de la


74, 75
constellation de la Baleine . C'est alors la première fois qu'une occultation d'un objet
55
si éloigné du Soleil au sein du Système solaire est constatée . Ce phénomène est
notamment observé pendant 27 secondes depuis l'observatoire de La Silla et pendant
76 secondes depuis l'observatoire d'Alain Maury, près de San Pedro de Atacama,
plusieurs télescopes placés sur la ligne d'observation s'étirant de l'Amérique centrale à
74
l'Afrique suivent l'événement . Ces mesures, entre autres, permettent à Bruno Sicardy
Schéma de l'occultation d'une étoile et al. de déduire une nouvelle valeur du diamètre de l'astre bien plus précise à
10, 55
par Éris le 6 novembre 2010 ayant 2 326 ± 12 km . C'est légèrement moins que Pluton, dont le diamètre est alors
73
permis de mesurer sa taille . estimé à 2 344 km, et implique donc qu'Éris est en réalité plus petite que Pluton,
75, 76
contrairement à ce qui était pensé auparavant . Par comparaison, cette taille
77
représente moins du cinquième du diamètre de la Terre .

Bien qu'une grande incertitude règne donc sur les dimensions d'Éris, la mesure de sa masse est connue avec une bien meilleure
précision. En effet, grâce à la période de révolution de sa lune Dysnomie en 15,774 jours, il est possible avec la troisième loi de
Kepler de directement connaître leur masse et de déduire que celle d'Éris vaut (1,66 ± 0,02) × 1022 kg, soit 27 % supérieure à
78 79 80 81
78, 79, 80, 81
celle de Pluton .

En juillet 2015, la valeur du diamètre de Pluton est affinée à 2 370 ± 20 km grâce aux mesures effectuées par la sonde New
82
Horizons, ce qui permet de confirmer que Pluton est effectivement plus grand qu'Éris . Ces dimensions confirment qu'Éris est le
83
9e corps connu le plus massif et le 10e plus grand en orbite directement autour du Soleil .

Composition interne
84 77
La composition interne d'Éris est pour l'instant inconnue mais pourrait être proche de celle de Pluton . S'il y a eu
différenciation planétaire, elle pourrait avoir un noyau rocheux. Grâce à sa masse connue et sa taille vérifiée avec une bonne
78
précision lors de l'occultation de 2010, une première mesure de la densité d'Éris est faite à 2,52 ± 0,05 g/cm3 , réévaluée en
3 78
2021 à 2,43 ± 0,05 g/cm3 . C'est bien plus que la densité de Pluton estimée à 1,75 g/cm3 . Ainsi, la densité voisine de 1 des
glaces détectées en surface doit être compensée par une masse rocheuse, de densité de l'ordre de 4 ou 5, en proportion égale aux
85
glaces d'eau et substances volatiles (azote, méthane, oxyde de carbone) . En proportions, Éris serait un gros corps rocheux
couvert d'un modeste manteau de glace d'une centaine de kilomètres d'épaisseur, les deux composantes comptant pour des
86
proportions d'environ 70 % et 30 %, avec plus de roches que Pluton car la densité d'Éris est plus élevée . Ces roches pourraient
affleurer à la surface sans être visibles car dépourvues de signatures spectrales caractéristiques, ou bien être recouvertes d'une
85
couche de glace . Cependant, toutes ces suppositions restent incertaines et critiquables car elles reposent sur la taille et la densité
86
de la planète naine, qui ne sont pas connues de façon suffisamment certaine .

Avec une teneur en glace d'eau de l'ordre de 50 % ou plus pour la masse d'Éris, la présence en profondeur d'eau liquide sous
87
l'effet de la haute pression est envisageable dans les couches profondes, coexistant avec de la glace sous haute pression . Les
modèles de chauffage interne par désintégration radioactive suggèrent de façon concordante qu'Éris pourrait être dotée d'un océan
88
subglaciaire à la limite entre le manteau et le noyau .

Surface

La seule façon de déduire les caractéristiques de surface d'Éris depuis la Terre ou ses
86
environs est d'utiliser des moyens indirects comme l'analyse spectrale . Le spectre
électromagnétique d'Éris est observé par le télescope de 8 mètres Gemini North à Hawaï
89, 86
le 25 janvier 2005 . L'analyse infrarouge de l'objet révèle la présence de glace de
méthane — et potentiellement de glace d'azote —, indiquant que la surface d'Éris semble
84 86, 89, 90
être similaire à celle de Pluton . Il s'agit du troisième objet transneptunien sur
lequel du méthane est détecté, après Pluton et sa lune Charon. Par ailleurs Triton, un
satellite naturel de Neptune, semble être d'origine similaire aux objets de la ceinture de
89
Kuiper et possède également du méthane à sa surface . D'autres analyses ultérieures
Vue d'artiste de la surface d'Éris.
amènent à modéliser et à diviser la surface de la planète naine en deux parties : une
couverte de glace de méthane presque pure et l'autre d'un mélange de glaces de méthane,
91, 92
d'azote et d'eau, ainsi que de tholins . La concentration en azote dans la surface
93
pourrait varier en fonction de la profondeur et des variations saisonnières .

Cependant, à la différence de Pluton et Triton, Éris semble être de couleur grise voire
86, 12
blanche . La couleur rougeâtre de Pluton est probablement due à des dépôts de
tholin sur sa surface, assombrissant celle-ci en augmentant sa température et provoquant
11
donc l'évaporation des dépôts de méthane . En comparaison, Éris se situe assez loin du
Soleil pour que le méthane se condense sur sa surface même là où son albédo est faible.
Cette condensation uniforme sur toute la surface recouvrirait en grande partie les dépôts
11
de tholin rouge .

Du fait de son orbite, la température de surface d'Éris devrait varier entre 30 et 56 K


86, 12, 77
(−243 °C et −217 °C) . Le méthane étant très volatil, sa présence indique qu'Éris
a toujours résidé dans une région lointaine du Système solaire où la température est
suffisamment froide ou qu'elle possède une source interne de méthane pour compenser la
86, 94
perte de gaz hors de son atmosphère . Ces observations contrastent avec celles d'une
autre planète naine transneptunienne, Hauméa, qui possède de la glace d'eau mais pas de Les spectres infrarouges d'Éris (en
94
méthane . rouge) et de Pluton (en noir) mettent
en évidence leurs lignes d'absorption
90
du méthane communes .
Atmosphère
Éris apparaît extrêmement brillante : son albédo très élevé de 0,96 implique qu'elle réfléchit jusqu'à 96 % de la lumière du Soleil,
71
ce qui est bien davantage que les 80 % constatés avec de la neige fraîche par exemple . Pour expliquer ce phénomène, Bruno
Sicardy, enseignant-chercheur au LESIA, propose : « Cet éclat pourrait s'expliquer par la jeunesse ou fraîcheur du sol gelé : il ne
date pas des origines du Système solaire. Au fur et à mesure qu'Éris s'approche ou s'éloigne du Soleil sur son orbite, son
atmosphère d'azote se condense en fine couche brillante d'environ un millimètre d'épaisseur. Puis, elle se volatilise de
95, 96
nouveau » .
84, 86, 95
Cette luminosité permet de suggérer qu'Éris possède une atmosphère, potentiellement jumelle de celle de Pluton . Lorsque
Éris est au périhélie, à environ 37,77 UA, son atmosphère serait maximale : à la surface, certaines régions sont très brillantes, du
fait de restes de glace d'azote, et des régions sombres, composées d'hydrocarbures complexes relevées par la sublimation des
glaces. Ce sera le cas dans environ 250 ans et l'atmosphère d'Éris sera alors au plus proche de celle actuelle de Pluton, avec une
90, 97
pression atmosphérique proche du microbar . Quand Éris s'éloigne du Soleil, son atmosphère se condense et recouvre la
surface de glace fraîche. À son point le plus éloigné, les glaces s’assombrissent sous l'effet des rayonnements ultraviolets et des
86, 77, 98
composés complexes se forment. À l'approche de son périhélie suivant, les glaces commencent à se sublimer à nouveau .

Orbite

Caractéristiques orbitales

Éris possède une orbite fortement excentrique qui l'amène à 38 UA du Soleil


à son périhélie et à 97,56 UA à son aphélie, avec une période orbitale de
55, 99, 100
559 ans . Contrairement aux huit planètes, dont les orbites se
trouvent toutes à peu près dans le même plan que celui de la Terre, l'orbite
d'Éris est très fortement inclinée : elle forme un angle d'environ 44 degrés par
55, 2
rapport l'écliptique . Comme la date du périhélie est définie à l'époque
choisie à l'aide de la solution par calcul numérique d'un problème à deux
corps, plus l'époque est éloignée de la date du périhélie, moins le résultat est
précis. Le Jet Propulsion Laboratory Horizons arrive après simulation à la
conclusion qu'Éris est arrivée au périhélie vers 1699, à l'aphélie vers 1977, et
55, 101, 102
sera de retour à son périhélie vers 2257 .
Diagrammes illustrant l'orbite d'Éris par rapport à
Éris est dans les années 2020 située à
celles de Saturne, d'Uranus, de Neptune et de
environ 96 UA du Soleil, presque à Pluton (en blanc et gris).
son aphélie, ce qui implique qu'il faut
plus de neuf heures aux rayons du
77
Soleil pour l'atteindre . Lorsqu'ils sont découverts, Éris et Dysnomie sont les objets
connus les plus éloignés du Système solaire, à l'exception des comètes de longue période
55, 12
et des sondes spatiales comme Voyager 1 et 2 ou Pioneer 10 . Cela reste le cas
103
Distances d'Éris et de Pluton par
jusqu'en 2018, après la découverte de 2018 VG 18 . Cependant, avec un demi-grand
rapport au Soleil de 2007 à 3007. axe de près de 68 UA, ce n'est pas l'objet non cométaire dont le périhélie est le plus
lointain, ni l'objet non cométaire possédant la période de révolution la plus longue. Ainsi,
dès 2008, plus de quarante objets transneptuniens connus étaient plus proches du Soleil
qu'Éris même si leur demi-grand axe est plus grand, comme 1996 TL66, 2000 CR105, 2000 OO67, 2006 SQ372 ou (90377)
104
Sedna .

Le périhélie d'Éris d'environ 38 UA est typique des objets épars et, bien qu'intérieur à l'orbite de Pluton, la met en principe à l'abri
84 55, 99, 105
de l'influence de Neptune, dont le demi-grand axe est à 30 UA du Soleil . Pluton, en revanche, comme les autres
plutinos, suit une orbite moins inclinée et moins excentrique et, protégé par les résonances orbitales, peut traverser l'orbite de
106 107
Neptune . Dans environ huit siècles, Éris sera plus proche du Soleil que Pluton pendant quelques dizaines d'années . Elle
aurait été formée dans le bord interne de la ceinture de Kuiper et influencée par Neptune alors que le Système solaire se formait,
108
ce qui explique sa position et sa forte inclinaison orbitale .
77, 109
Quant à sa période de rotation, elle est estimée à 25,9 heures . Cette mesure repose notamment sur un calcul à l'aide du
4
télescope spatial Swift et de mesures au sol permettant de garantir cette mesure avec une certitude statistique de 99 % .
Cependant, d'autres calculs à partir des données du télescope spatial Hubble aboutissent à une valeur bien plus élevée de
14,56 ± 0,10 jours et indiquent que Dysnomie serait pratiquement en rotation synchrone avec sa période de révolution d'environ
110
15,79 jours .
Diagramme des objets transneptuniens en fonction de leur distance au Soleil et de leur inclinaison orbitale. Éris
est en haut à droite.

Visibilité

La magnitude apparente d'Éris est d'environ 19, ce qui la rend suffisamment brillante
111, 55, 84
pour être détectable par certains télescopes amateurs . Par exemple, un télescope
de 200 mm avec un capteur photographique CCD peut détecter Éris dans des conditions
111
favorables . Grâce à son fort albédo de 0,96, Éris serait 50 % plus lumineuse que
39
Pluton si elle était ramenée à la même distance que l'autre planète naine .

Malgré sa relative visibilité, sa découverte est tardive comme celle de Hauméa et de


Makémaké car les premières enquêtes d'objets distants se sont d'abord concentrées sur
les régions proches de l'écliptique, une conséquence du fait que les planètes et la plupart
des petits corps du Système solaire partagent un plan orbital commun à cause de la
55, 112, 58, 59
formation du Système solaire dans le disque protoplanétaire .

En raison de la forte inclinaison de son orbite, Éris reste de nombreuses années dans la Aperçu d'Éris avec un télescope.
102
même constellation du zodiaque traditionnel . Elle se trouve depuis 1929 dans la
constellation de la Baleine et entrera en 2036 dans les Poissons. Elle se trouvait dans le
Sculpteur de 1876 à 1929 et dans le Phénix d'environ 1840 à 1875. Après son entrée en 2065 dans le Bélier, elle passera dans
102
l'hémisphère céleste nord : en 2128 dans Persée et en 2173 dans la Girafe où elle atteindra sa déclinaison nord maximale .

Satellite
Éris possède un unique satellite naturel connu, nommé Dysnomie (officiellement : (136199) Éris I Dysnomie). Il est découvert
par l'équipe de Michael E. Brown le 10 septembre 2005 avec un télescope de 10 mètres à l'observatoire W. M. Keck, Hawaï, et
113, 114
annoncé officiellement le 2 octobre 2005 . Sa découverte est le résultat de l'utilisation d'un nouveau système à étoile guide
laser par l'équipe d'optique adaptative pour les quatre plus brillants objets transneptuniens (Pluton, Makémaké, Hauméa et
113
Éris) . Sa cause de formation la plus probable, tout comme pour la quasi-totalité des autres lunes d'objets transneptuniens, serait
110, 115
une collision suivie d'une accrétion des débris autour de l'objet massif restant . L'orbite du satellite aurait pu grandement
116
évoluer depuis la collision qui l'a amené à se former et la présence d'autres satellites non encore découverts n'est pas à exclure .

Dysnomie porte d'abord la désignation provisoire « S/2005 (2003 UB313) 1 », type de dénomination usuel pour un satellite. Puis,
après que « 2003 UB313 » ait reçu le nom officieux de « Xena », l'équipe décide de surnommer le satellite « Gabrielle », d'après
38, 49
le prénom de l'acolyte du personnage fictif . Après qu'Éris ait reçu son nom définitif, le choix pour « Dysnomie » est fixé en
36, 77
septembre 2006, en référence à la déesse grecque de l'anarchie Dysnomie (en grec Δυσνομία), qui est fille d'Éris . Brown
49
révèle par ailleurs que le choix a été motivé par la similitude du nom avec celui de sa femme, Diane .

Elle est probablement la deuxième plus grande lune d'une planète naine, après Charon orbitant autour de Pluton, et reste parmi les
118
douze plus gros objets transneptuniens connus avec un diamètre estimé à 700 ± 115 km (25 % à 35 % du diamètre d'Éris) . Sa
période de révolution autour d'Éris est de 15,785 899 ± 0,000 050 jours avec une légère excentricité orbitale de 0,0062 et un
78 3
78, 3
demi-grand axe de 37 430 km . Ces observations
détaillées de l'orbite de Dysnomie autour d'Éris permettent
de connaître précisément la masse de la planète naine et du
78, 79, 80, 81
système grâce à la troisième loi de Kepler . Il est
estimé que la prochaine série de transits du satellite devant
3
la planète naine se produira en 2239 .

Exploration
Éris n'a jamais été survolée par une sonde spatiale — c'est
par ailleurs le plus grand objet du Système solaire qui n'a
jamais été survolé — mais dans les années 2010, à la suite
du succès du survol de Pluton par la sonde spatiale New
Horizons, plusieurs études sont menées pour évaluer la
faisabilité d'autres missions de suivi pour explorer la
119
ceinture de Kuiper et au-delà . Des travaux préliminaires
117
d'élaboration de sonde destinée à l'étude du système éridien Vues d'artiste d'Éris et de sa lune Dysnomie par la NASA et l'ESA
existent, la masse de la sonde, la source d'alimentation
énergétique et les systèmes de propulsion étant des
120, 121
domaines technologiques clés pour ce type de mission .

Il est estimé qu'une mission de survol d'Éris pourrait prendre 24,66 ans en utilisant une assistance gravitationnelle de Jupiter, sur
120
la base d'une date de lancement en avril 2032 ou en avril 2044. Éris serait à 92,03 UA du Soleil à l'arrivée de la sonde .

Notes et références

Notes
a. Les premières estimations donnaient un diamètre atteignant 3 600 kilomètres, plus d'une fois et demi celui de
Pluton, mais cette valeur a été grandement précisée et revue à la baisse grâce à une occultation stellaire d'Éris
observée en 2010.
b. « The trans-neptunian object UB313 is larger than Pluto » - F. Bertoldi, W. Altenhoff, A. Weiss, K.M. Menten & C.
Thum.

Références
1. (en) Kari Reitan, « Astronomers Measure Mass of Largest Dwarf Planet » (https://www.nasa.gov/mission_pages/
hubble/news/eris.html), sur nasa.gov, 14 juin 2007 (consulté le 21 avril 2021).
2. (en) Jet Propulsion Laboratory, « JPL Small-Body Database Browser: 136199 Eris (2003 UB313) » (https://ssd.j
pl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=136199;orb=1).
3. (en) « The Eris/Dysnomia system I: The orbit of Dysnomia », Icarus, vol. 355, 1er février 2021, p. 114130
(ISSN 0019-1035 (http://worldcat.org/issn/0019-1035&lang=fr),
DOI 10.1016/j.icarus.2020.114130 (https://dx.doi.org/10.1016%2Fj.icarus.2020.114130), lire en ligne (https://ww
w.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0019103520304723), consulté le 21 avril 2021).
4. (en) H. G. Roe, R. E. Pike et M. E. Brown, « Tentative Detection of the Rotation of Eris », Icarus, vol. 198, no 2,
décembre 2008, p. 459–464
(DOI 10.1016/j.icarus.2008.08.001 (https://dx.doi.org/10.1016%2Fj.icarus.2008.08.001), lire en ligne (http://arxiv.
org/abs/0808.4130), consulté le 21 avril 2021).
5. (en) « Comment on the recent Hubble Space Telescope size measurement of 2003 UB313 by Brown et al. » (htt
p://www.astro.uni-bonn.de/~bertoldi/ub313/), Max-Planck-Institut für Radioastronomie, 13 avril 2006.
6. (en) Gazetteer of Planetary Nomenclature, « Planet and Satellite Names and Discoverers » (https://planetaryna
mes.wr.usgs.gov/Page/Planets#DwarfPlanets), sur planetarynames.wr.usgs.gov, Institut d'études géologiques
des États-Unis (USGS).
7. (en) Bureau central des télégrammes astronomiques (CBAT), « (134340) Pluto, (136199) Eris, And (136199)
Eris I (Dysnomia) » (http://www.cbat.eps.harvard.edu/iauc/08700/08747.html), Circulaire no 8747 de l'Union
astronomique internationale (IUAC 8747), 13 septembre 2006.
8. (en) « Minor Planet Designations » (http://www.cfa.harvard.edu/iau/MPDes.html), IAU: Minor Planet Center,
29 février 2004 (consulté le 11 novembre 2007).
9. Schilling 2009, p. 196.
10. Moltenbrey 2016, p. 202.
11. (en) M. E. Brown, C. A. Trujillo, D. L. Rabinowitz, « Discovery of a Planetary-sized Object in the Scattered Kuiper
Belt », The Astrophysical Journal, vol. 635, no 1, décembre 2005, p. L97-L100
(DOI 10.1086/499336 (https://dx.doi.org/10.1086%2F499336), résumé (http://cdsads.u-strasbg.fr/cgi-bin/nph-bib_
query?bibcode=2005ApJ...635L..97B)).
12. (en) Mike Brown, « The discovery of Eris, the largest known dwarf planet » (http://web.gps.caltech.edu/~mbrown/
planetlila/), sur web.gps.caltech.edu.
13. Schilling 2009, p. 197.
14. Schilling 2009, p. 196-200.
15. Schilling 2009, p. 198.
16. Maran et Marschall 2009, p. 160.
17. (en) Michael E. Brown, « Haumea » (http://www.mikebrownsplanets.com/2008/09/haumea.html), sur
mikebrownsplanets.com, Mike Brown's Planets, 17 septembre 2008 (consulté le 8 avril 2021).
18. (en-US) Kenneth Chang, « Piecing Together the Clues of an Old Collision, Iceball by Iceball », The New York
Times, 20 mars 2007 (ISSN 0362-4331 (http://worldcat.org/issn/0362-4331&lang=fr), lire en ligne (https://www.ny
times.com/2007/03/20/science/space/20kuip.html), consulté le 23 mars 2021).
19. Schilling 2009, p. 199.
20. (en-US) John Wenz, « This Photo Captured Pluto 5 Years Before Its Discovery » (https://www.popularmechanics.
com/science/a17253/carnegie-institute-pluto/), sur Popular Mechanics, 8 septembre 2015 (consulté le
8 avril 2021).
21. Schilling 2009, p. 202.
22. Maran et Marschall 2009, p. 160-161.
23. (en) D. Rabinowitz, S. Tourtellotte (Yale University), M. Brown (Caltech), C. Trujillo (Gemini Observatory),
« [56.12] Photometric observations of a very bright TNO with an extraordinary lightcurve » (https://aasarchives.bl
ob.core.windows.net/archives/BAAS/v37n3/dps2005/320.htm?q=publications/baas/v37n3/dps2005/320.htm),
sur aasarchives.blob.core.windows.net, 37th DPS Meeting, 8 septembre 2005 (consulté le 23 mars 2021).
24. Schilling 2009, p. 208.
25. (en) « Minor Planet Electronic Circular 2005-O36 : 2003 EL61 », Minor Planet Center (MPC), 29 juillet 2005 (lire
en ligne (http://www.minorplanetcenter.net/mpec/K05/K05O36.html), consulté le 5 juillet 2011).
26. (es) Alfredo Pascual, « Estados Unidos «conquista» Haumea » (http://www.abc.es/20080920/nacional-socieda
d/estados-unidos-conquista-haumea-20080920.html), sur abc.es, ABC.es, 20 septembre 2008.
27. Schilling 2009, p. 209.
28. (en-US) Dennis Overbye, « One Find, Two Astronomers: An Ethical Brawl », The New York Times,
13 septembre 2005 (ISSN 0362-4331 (http://worldcat.org/issn/0362-4331&lang=fr), lire en ligne (https://www.nyti
mes.com/2005/09/13/science/space/one-find-two-astronomers-an-ethical-brawl.html), consulté le 23 mars 2021).
29. (en-US) John Johnson Jr. et Thomas H. Maugh II, « His Stellar Discovery Is Eclipsed » (https://www.latimes.com/
archives/la-xpm-2005-oct-16-me-planet16-story.html), sur Los Angeles Times, 16 octobre 2005 (consulté le
21 avril 2021).
30. (en) Jeff Hecht, « Astronomer denies improper use of web data » (https://www.newscientist.com/article/dn8033),
sur newscientist.com, NewScientist.com, 21 septembre 2005.
31. Schilling 2009, p. 210.
32. (en) « Minor Planet Electronic Circular 2005-O41 : 2003 UB313 », Minor Planet Center (MPC), 29 juillet 2005
(lire en ligne (https://minorplanetcenter.net//mpec/K05/K05O41.html), consulté le 5 juillet 2011).
33. (en) « Minor Planet Electronic Circular 2005-O42 : 2005 FY9 », Minor Planet Center (MPC), 29 juillet 2005 (lire
en ligne (https://minorplanetcenter.net//mpec/K05/K05O42.html), consulté le 5 juillet 2011).
34. (en) Bureau central des télégrammes astronomiques (CBAT), « Circular No. 8577 : 2003 EL_61, 2003 UB_313,
AND 2005 FY_9 » (http://www.cbat.eps.harvard.edu/iauc/08500/08577.html), sur cbat.eps.harvard.edu,
29 juillet 2005 (consulté le 24 avril 2021).
35. Schilling 2009, p. 211.
36. (en) « IAU0605: IAU Names Dwarf Planet Eris » (https://www.iau.org/news/pressreleases/detail/iau0605/),
International Astronomical Union News, 14 septembre 2006.
37. (en) International Astronomical Union, « Naming of astronomical objects: Minor planets » (https://www.iau.org/pu
blic/themes/naming/#minorplanets), sur iau.org (consulté le 23 mars 2021).
38. (en) Committee on the Status of Women in Astronomy, « Status : A report on women in astronomy » (https://aas.o
rg/sites/default/files/2019-09/Status_Jan06.pdf) [PDF], sur aas.org, janvier 2006, p. 23.
39. Doressoundiram et Lellouch 2008, p. 90.
40. Brown 2010, p. 159.
41. Schilling 2009, p. 214.
42. (en) Centre des planètes mineures, « Circulaire no 52733 » (http://www.minorplanetcenter.org/iau/ECS/MPCArc
hive/2004/MPC_20040928.pdf) [PDF], sur minorplanetcenter.org, Minor Planet Center, 28 septembre 2004, p. 1.
43. Schilling 2009, p. 201-202.
44. (en) Jay Garmon, « Geek Trivia: Planet X marks the spot » (https://www.techrepublic.com/index.php/article/geek-t
rivia-planet-x-marks-the-spot/), sur TechRepublic (en), 5 septembre 2006 (consulté le 21 avril 2021).
45. (en-US) Sean O'Neill, « Your top 10 names for the tenth planet » (https://www.newscientist.com/article/dn7811-yo
ur-top-10-names-for-the-tenth-planet/), sur New Scientist, 8 août 2005 (consulté le 21 avril 2021).
46. (en) JPL Small-Body Database Browser, « 399 Persephone (A895 DD) » (https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=
399;orb=1), sur ssd.jpl.nasa.gov (consulté le 21 avril 2021).
47. (en) Andy Sullivan, « Xena renamed Eris in planet shuffle » (http://www.abc.net.au/science/articles/2006/09/15/1
741585.htm), sur abc.net.au, Reuters, 15 septembre 2006.
48. Doressoundiram et Lellouch 2008, p. 112.
49. Schilling 2009, p. 256-257.
50. (en-US) David Tytell, « All Hail Eris and Dysnomia » (https://skyandtelescope.org/astronomy-news/all-hail-eris-an
d-dysnomia/), sur Sky & Telescope, 14 septembre 2006 (consulté le 21 avril 2021).
51. (en) « Eris - WordSense Dictionary » (http://www.wordsense.eu/Eris/), sur wordsense.eu (consulté le
21 avril 2021).
52. (en) Csaba Kiss, Agnes Kospal, Attila Moor et András Pál, « Spatially resolved thermal emission of the Eris-
Dysnomia system », American Astronomical Society, DPS meeting, vol. 49, 1er octobre 2017, p. 504.10 (lire en
ligne (http://adsabs.harvard.edu/abs/2017DPS....4950410K), consulté le 21 avril 2021).
53. (en) Robert Roy Britt, « Pluto Now Called a Plutoid » (https://www.space.com/5494-pluto-called-plutoid.html), sur
Space.com, 11 juin 2008 (consulté le 21 avril 2021).
54. (en) Rodney S. Gomes, Tabaré Gallardo, Julio A. Fernández et Adrián Brunini, « On The Origin of The High-
Perihelion Scattered Disk: The Role of The Kozai Mechanism And Mean Motion Resonances », Celestial
Mechanics and Dynamical Astronomy, vol. 91, no 1, 1er janvier 2005, p. 109–129 (ISSN 1572-9478 (http://worldc
at.org/issn/1572-9478&lang=fr),
DOI 10.1007/s10569-004-4623-y (https://dx.doi.org/10.1007%2Fs10569-004-4623-y), lire en ligne (https://doi.or
g/10.1007/s10569-004-4623-y), consulté le 21 avril 2021).
55. Moltenbrey 2016, p. 204.
56. (en) R. Gomes, H. F. Levison, K. Tsiganis et A. Morbidelli, « Origin of the cataclysmic Late Heavy Bombardment
period of the terrestrial planets », Nature, vol. 435, no 7041, mai 2005, p. 466–469 (ISSN 0028-0836 (http://world
cat.org/issn/0028-0836&lang=fr) et 1476-4687 (http://worldcat.org/issn/1476-4687&lang=fr),
DOI 10.1038/nature03676 (https://dx.doi.org/10.1038%2Fnature03676), lire en ligne (http://www.nature.com/articl
es/nature03676), consulté le 4 septembre 2020).
57. (en) Rodney S. Gomes, Tabaré Gallardo, Julio A. Fernández et Adrián Brunini, « On The Origin of The High-
Perihelion Scattered Disk: The Role of The Kozai Mechanism And Mean Motion Resonances », Celestial
Mechanics and Dynamical Astronomy, vol. 91, no 1, 1er janvier 2005, p. 109–129 (ISSN 1572-9478 (http://worldc
at.org/issn/1572-9478&lang=fr),
DOI 10.1007/s10569-004-4623-y (https://dx.doi.org/10.1007%2Fs10569-004-4623-y), lire en ligne (https://doi.or
g/10.1007/s10569-004-4623-y), consulté le 8 avril 2021).
58. (en) C. A. Trujillo et M. E. Brown, « The Caltech Wide Area Sky Survey », Earth, Moon, and Planets, vol. 92,
no 1, 1er juin 2003, p. 99–112 (ISSN 1573-0794 (http://worldcat.org/issn/1573-0794&lang=fr),
DOI 10.1023/B:MOON.0000031929.19729.a1 (https://dx.doi.org/10.1023%2FB%3AMOON.0000031929.19729.a
, lire en ligne (https://doi.org/10.1023/B:MOON.0000031929.19729.a1), consulté le 21 mars 2021).
59. (en) Michael E. Brown, Chadwick Trujillo et David Rabinowitz, « Discovery of a Candidate Inner Oort Cloud
Planetoid », The Astrophysical Journal, vol. 617, no 1, 10 décembre 2004, p. 645–649 (ISSN 0004-637X (http://w
orldcat.org/issn/0004-637X&lang=fr) et 1538-4357 (http://worldcat.org/issn/1538-4357&lang=fr),
DOI 10.1086/422095 (https://dx.doi.org/10.1086%2F422095), lire en ligne (https://iopscience.iop.org/article/10.1
086/422095), consulté le 21 mars 2021).
60. (en) « NASA-Funded Scientists Discover Tenth Planet » (https://www.nasa.gov/vision/universe/solarsystem/new
planet-072905.html), Jet Propulsion Laboratory, 29 juillet 2005 (consulté le 12 novembre 2007).
61. Antoine Duval, « Le 29 juillet 2005, la découverte d’Eris et le jour où Pluton cessa d’être une planète » (https://w
ww.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/le-29-juillet-2005-la-decouverte-d-eris-et-le-jour-ou-pluton-cessa
-d-etre-une-planete_146370), sur Sciences et Avenir, 29 juillet 2020 (consulté le 8 avril 2021).
62. Doressoundiram et Lellouch 2008, p. 106-107.
63. (en) Union astronomique internationale, « Assemblée générale UAI 2006 : RÉSOLUTIONS 5 et 6 » (http://www.i
au.org/static/resolutions/Resolution_GA26-5-6_French.pdf) [PDF], sur iau.org, 24 août 2006 (consulté le
2 mai 2021).
64. (en) R. R. Britt, « Pluto Demoted: No Longer a Planet in Highly Controversial Definition » (http://space.com/scien
ceastronomy/060824_planet_definition.html), Space.com, 2006 (consulté le 12 novembre 2007).
65. (en) Mike Brown, « A Requiem for Xena » (http://web.gps.caltech.edu/~mbrown/whatsaplanet/requiem.html), sur
web.gps.caltech.edu, 25 août 2006 (consulté le 22 avril 2021).
66. (en-US) Rachel Courtland, « Pluto-like objects to be called 'plutoids' » (https://www.newscientist.com/article/dn14
118-pluto-like-objects-to-be-called-plutoids/), sur New Scientist, 11 juin 2008 (consulté le 21 avril 2021).
67. (en) Edward L.G. Bowell, « Plutoid chosen as name for Solar System objects like Pluto » (https://www.iau.org/ne
ws/pressreleases/detail/iau0804/), sur iau.org, 11 juin 2008 (consulté le 21 avril 2021).
68. Doressoundiram et Lellouch 2008, p. 90-91.
69. (en) F. Bertoldi, W. Altenhoff, A. Weiss, K. M. Menten, C. Thum, « The trans-neptunian object UB313 is larger
than Pluto », Nature], vol. 439, no 7076, février 2006, p. 563–564
(DOI 10.1038/nature04494 (https://dx.doi.org/10.1038%2Fnature04494), résumé (http://cdsads.u-strasbg.fr/cgi-bi
n/nph-bib_query?bibcode=2006Natur.439..563B)).
70. (en) M. E. Brown, E.L. Schaller, H.G. Roe, D. L. Rabinowitz, C. A. Trujillo, « Direct Measurement of the Size of
2003 UB313 from the Hubble Space Telescope », The Astronomical Journal, vol. 643, no 2, mai 2006, p. L61–
L63 (DOI 10.1086/504843 (https://dx.doi.org/10.1086%2F504843), résumé (http://cdsads.u-strasbg.fr/cgi-bin/nph-
bib_query?bibcode=2006ApJ...643L..61B)).
71. (en) B. Sicardy, J. L. Ortiz, M. Assafin et E. Jehin, « A Pluto-like radius and a high albedo for the dwarf planet
Eris from an occultation », Nature, vol. 478, no 7370, octobre 2011, p. 493–496 (ISSN 1476-4687 (http://worldcat.
org/issn/1476-4687&lang=fr), DOI 10.1038/nature10550 (https://dx.doi.org/10.1038%2Fnature10550), lire en
ligne (https://www.nature.com/articles/nature10550), consulté le 22 avril 2021).
72. (en) John Stansberry, Will Grundy, Mike Brown et Dale Cruikshank, « Physical Properties of Kuiper Belt and
Centaur Objects: Constraints from Spitzer Space Telescope », The Solar System beyond Neptune,
5 novembre 2007 (lire en ligne (https://arxiv.org/pdf/astro-ph/0702538.pdf) [PDF], consulté le 18 avril 2021).
73. (en) Observatoire européen austral, « The occultation of the dwarf planet Eris in November 2010 » (https://www.
eso.org/public/images/eso1142b/), sur eso.org, 26 octobre 2011 (consulté le 21 avril 2021).
74. « Éris rentre dans le rang », Ciel et Espace, février 2011.
75. (en) B. Sicardy, J. L. Ortiz, M. Assafin et E. Jehin, « Size, density, albedo and atmosphere limit of dwarf planet
Eris from a stellar occultation », EPSC-DPS Joint Meeting 2011, vol. 2011, 2011-10-xx, p. 137 (lire en ligne (http
s://meetingorganizer.copernicus.org/EPSC-DPS2011/EPSC-DPS2011-137-8.pdf) [PDF], consulté le
18 avril 2021).
76. (en-US) Kelly Beatty, « Former 'tenth planet' may be smaller than Pluto » (https://www.newscientist.com/article/dn
19697-former-tenth-planet-may-be-smaller-than-pluto/), sur New Scientist, 8 novembre 2010 (consulté le
18 avril 2021).
77. (en) NASA Solar System Exploration, « In Depth - Eris » (https://solarsystem.nasa.gov/planets/dwarf-planets/eri
s/in-depth), sur solarsystem.nasa.gov, 19 décembre 2019 (consulté le 21 avril 2021).
78. Moltenbrey 2016, p. 205.
79. (en) M. E. Brown, « Dysnomia, the moon of Eris » (http://www.gps.caltech.edu/~mbrown/planetlila/moon/index.ht
ml), CalTech, 2007 (consulté le 12 novembre 2007).
80. (en) M.E. Brown, E.L. Schaller, « The Mass of Dwarf Planet Eris », Science, vol. 316, no 5831, juin 2007, p. 1585
(DOI 10.1126/science.1139415 (https://dx.doi.org/10.1126%2Fscience.1139415), résumé (http://cdsads.u-strasb
g.fr/cgi-bin/nph-bib_query?bibcode=2007Sci...316.1585B)).
81. Doressoundiram et Lellouch 2008, p. 97.
82. (en) « New Horizons Probe Finds Out Pluto's Bigger (and Icier) Than We Thought » (https://www.nbcnews.com/s
cience/space/new-horizons-probe-finds-out-plutos-bigger-icier-we-thought-n391321), sur NBC News (consulté
le 18 avril 2021).
83. (en) Larry McNish, « RASC Calgary Centre - The Solar System » (https://calgary.rasc.ca/planets.htm), sur
calgary.rasc.ca, 12 mars 2020 (consulté le 1er mai 2021).
84. Dymock 2010, p. 46.
85. Doressoundiram et Lellouch 2008, p. 37.
86. Moltenbrey 2016, p. 206.
87. Christophe Sotin, Planétologie, géologie des planètes et des satellites, Dunod, 2009, 368 p.
(ISBN 978-2100065066), p. 22-24.
88. (en) « Subsurface oceans and deep interiors of medium-sized outer planet satellites and large trans-neptunian
objects », Icarus, vol. 185, no 1, 1er novembre 2006, p. 258–273 (ISSN 0019-1035 (http://worldcat.org/issn/0019-
1035&lang=fr), DOI 10.1016/j.icarus.2006.06.005 (https://dx.doi.org/10.1016%2Fj.icarus.2006.06.005), lire en
ligne (https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0019103506002016), consulté le 20 avril 2021).
89. (en) « Gemini Observatory Shows That "10th Planet" Has a Pluto-Like Surface » (http://www.gemini.edu/index.p
hp?option=content&task=view&id=142), Gemini Observatory, 2005 (consulté le 14 novembre 2007).
90. Doressoundiram et Lellouch 2008, p. 93-94.
91. (en) C. Dumas, F. Merlin, M. A. Barucci et C. de Bergh, « Surface composition of the largest dwarf planet 136199
Eris (2003 UB) », Astronomy & Astrophysics, vol. 471, no 1, 1er août 2007, p. 331–334 (ISSN 0004-6361 (http://w
orldcat.org/issn/0004-6361&lang=fr) et 1432-0746 (http://worldcat.org/issn/1432-0746&lang=fr),
DOI 10.1051/0004-6361:20066665 (https://dx.doi.org/10.1051%2F0004-6361%3A20066665), lire en ligne (http
s://www.aanda.org/articles/aa/abs/2007/31/aa6665-06/aa6665-06.html), consulté le 24 avril 2021).
92. (en) I. Belskaya, S. Bagnulo, K. Muinonen et M. A. Barucci, « Polarimetry of the dwarf planet (136199) Eris »,
Astronomy & Astrophysics, vol. 479, no 1, 1er février 2008, p. 265–269 (ISSN 0004-6361 (http://worldcat.org/issn/
0004-6361&lang=fr) et 1432-0746 (http://worldcat.org/issn/1432-0746&lang=fr),
DOI 10.1051/0004-6361:20078241 (https://dx.doi.org/10.1051%2F0004-6361%3A20078241), lire en ligne (http
s://www.aanda.org/articles/aa/abs/2008/07/aa8241-07/aa8241-07.html), consulté le 24 avril 2021).
93. (en) M. R. Abernathya, S. C. Tegler, W. M. Grundy, J. Licandro et al., « Digging into the surface of the icy dwarf
planet Eris », Icarus, vol. 199, no 2, 1er février 2009, p. 520–525 (ISSN 0019-1035 (http://worldcat.org/issn/0019-
1035&lang=fr), DOI 10.1016/j.icarus.2008.10.016 (https://dx.doi.org/10.1016%2Fj.icarus.2008.10.016), lire en
ligne (https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0019103508003564), consulté le 24 avril 2021).
94. (en) J. Licandro, W. M. Grundy, N. Pinilla-Alonso, P. Leisy, « Visible spectroscopy of 2003 UB313: evidence for
N2 ice on the surface of the largest TNO? », Astronomy and Astrophysics, vol. 458, octobre 2006, p. L5-L8
(DOI 10.1051/0004-6361:20066028 (https://dx.doi.org/10.1051%2F0004-6361%3A20066028), résumé (http://cds
ads.u-strasbg.fr/cgi-bin/nph-bib_query?bibcode=2006A&A...458L...5L)).
95. « Eris, lointaine jumelle de Pluton, recouverte de glace immaculée » (https://www.sciencesetavenir.fr/sciences/er
is-lointaine-jumelle-de-pluton-recouverte-de-glace-immaculee_670), sur Sciences et Avenir, 28 octobre 2011
(consulté le 20 avril 2021).
96. « Eris, la "jumelle" de Pluton dévoile son atmosphère gelée » (https://www.maxisciences.com/pluton/eris-la-jum
elle-de-pluton-devoile-son-atmosphere-gelee_art18105.html), sur Maxisciences, 27 octobre 2011 (consulté le
20 avril 2021).
97. (en) « Pluto's "Twin" Has Frozen Atmosphere » (https://www.nationalgeographic.com/science/article/111026-plut
o-twin-eris-dwarf-planets-occultation-space-science), 28 octobre 2011 (consulté le 20 avril 2021).
98. Doressoundiram et Lellouch 2008, p. 41.
99. (en) Chadwick A. Trujillo, David C. Jewitt et Jane X. Luu, « Population of the Scattered Kuiper Belt », The
Astrophysical Journal, vol. 529, no 2, 1er février 2000, p. L103–L106
(PMID 10622765 (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10622765),
DOI 10.1086/312467 (https://dx.doi.org/10.1086%2F312467),
Bibcode 2000ApJ...529L.103T (https://ui.adsabs.harvard.edu/abs/2000ApJ...529L.103T),
arXiv astro-ph/9912428 (https://arxiv.org/abs/astro-ph/9912428), lire en ligne (http://www2.ess.ucla.edu/~jewitt/p
apers/SKBO/tjl2000.pdf) [PDF]).
00. (en) NEODyS, « (136199) Eris : Ephemerides » (https://newton.spacedys.com/astdys/index.php?pc=1.1.3.0&n=
Eris), sur newton.spacedys.com.
01. (en) R. Johnston, « (136199) Eris and Dysnomia » (http://www.johnstonsarchive.net/astro/astmoons/am-136199.
html) (consulté le 14 novembre 2007).
02. (en) California Institute of Technology, Jet Propulsion Laboratory, « Horizon Online Ephemeris System - 136199
Eris (2003 UB313) » (https://ssd.jpl.nasa.gov/horizons.cgi?find_body=1&body_group=sb&sstr=Eris), sur
ssd.jpl.nasa.gov.
03. (en) Carnegie Institution, « Discovered: The Most-Distant Solar System Object Ever Observed » (https://carnegie
science.edu/news/discovered-most-distant-solar-system-object-ever-observed), sur carnegiescience.edu,
17 décembre 2018 : « The second-most-distant observed Solar System object is Eris, at about 96 AU. ».
04. (en) Centre des planètes mineures, « List of Centaurs and Scattered-Disk Objects » (https://minorplanetcenter.ne
t//iau/lists/Centaurs.html), sur minorplanetcenter.net, 18 mai 2021 (consulté le 18 mai 2021).
05. (en) Patryk Sofia Lykawka et Tadashi Mukai, « Dynamical classification of trans-neptunian objects: Probing their
origin, evolution, and interrelation », Icarus, vol. 189, no 1, juillet 2007, p. 213–232
(DOI 10.1016/j.icarus.2007.01.001 (https://dx.doi.org/10.1016%2Fj.icarus.2007.01.001),
Bibcode 2007Icar..189..213L (https://ui.adsabs.harvard.edu/abs/2007Icar..189..213L), lire en ligne (https://www.s
ciencedirect.com/science/article/abs/pii/S001910350700036X)).
06. (en) David Jewitt, « The Plutinos » (http://www2.ess.ucla.edu/~jewitt/kb/plutino.html), Université de Californie à
Los Angeles, sur www2.ess.ucla.edu (consulté le 29 janvier 2020).
07. (en-US) Peter Grego, « Dwarf Planet Eris at Opposition » (https://astronomynow.com/2014/10/14/dwarf-planet-eri
s-at-opposition/), sur Astronomy Now, 14 octobre 2014 (consulté le 18 avril 2021).
08. (en) R. S. Gomes, T. Gallardo, J. A. Fernández, A. Brunini, « On the origin of the High-Perihelion Scattered Disk:
the role of the Kozai mechanism and mean motion resonances », Celestial Mechanics and Dynamical
Astronomy, vol. 91, janvier 2005, p. 109–129
(DOI 10.1007/s10569-004-4623-y (https://dx.doi.org/10.1007%2Fs10569-004-4623-y), résumé (http://cdsads.u-st
rasbg.fr/cgi-bin/nph-bib_query?bibcode=2005CeMDA..91..109G)).
09. (en) Alexander J. Willman, « Dwarf Planet Eris Data » (https://www.princeton.edu/~willman/planetary_systems/S
ol/Eris/), sur princeton.edu, 5 octobre 2020 (consulté le 21 avril 2021).
10. (en) B. J. Holler, S. Benecchi, M. Mommert et J. Bauer, « The Not-Quite-Synchronous Rotation Periods of Eris
and Dysnomia », Bulletin of the American Astronomical Society, vol. 52, no 6, 1er octobre 2020, p. 307.06 (lire en
ligne (http://adsabs.harvard.edu/abs/2020DPS....5230706H), consulté le 21 avril 2021).
11. (en) H.-W. Lin, Y.-L. Wu et W.-H. Ip, « Observations of dwarf planet (136199) Eris and other large TNOs on Lulin
Observatory », Advances in Space Research, vol. 40, no 2, 2007, p. 238–243
(DOI 10.1016/j.asr.2007.06.009 (https://dx.doi.org/10.1016%2Fj.asr.2007.06.009),
Bibcode 2007AdSpR..40..238L (https://ui.adsabs.harvard.edu/abs/2007AdSpR..40..238L), lire en ligne (https://w
ww.sciencedirect.com/science/article/pii/S0273117707006242)).
12. Moltenbrey 2016, p. 209.
13. Moltenbrey 2016, p. 207.
14. (en) M. E. Brown, et. al., « Satellites of the Largest Kuiper Belt Objects », The Astrophysical Journal, vol. 639,
no 1, mars 2006, p. L43-L46 (DOI 10.1086/501524 (https://dx.doi.org/10.1086%2F501524), résumé (http://cdsad
s.u-strasbg.fr/cgi-bin/nph-bib_query?bibcode=2006ApJ...639L..43B)).
15. Doressoundiram et Lellouch 2008, p. 129.
16. (en) Richard Greenberg et Rory Barnes, « Tidal evolution of Dysnomia, satellite of the dwarf planet Eris », Icarus,
vol. 194, no 2, 1er avril 2008, p. 847–849 (ISSN 0019-1035 (http://worldcat.org/issn/0019-1035&lang=fr),
DOI 10.1016/j.icarus.2007.12.017 (https://dx.doi.org/10.1016%2Fj.icarus.2007.12.017), lire en ligne (https://www.
sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0019103508000274), consulté le 24 avril 2021).
17. Observatoire européen austral, « Eris, la lointaine jumelle de Pluton » (https://www.eso.org/public/france/news/e
so1142/?lang), sur eso.org, 26 octobre 2011 (consulté le 17 mai 2021).
18. (en) Michael E. Brown et Bryan J. Butler, « Medium-sized Satellites of Large Kuiper Belt Objects », The
Astronomical Journal, vol. 156, no 4, 18 septembre 2018, p. 164 (ISSN 1538-3881 (http://worldcat.org/issn/1538-
3881&lang=fr), DOI 10.3847/1538-3881/aad9f2 (https://dx.doi.org/10.3847%2F1538-3881%2Faad9f2), lire en
ligne (https://iopscience.iop.org/article/10.3847/1538-3881/aad9f2), consulté le 21 avril 2021).
19. (en-US) Southwest Research Institute, « SwRI team makes breakthroughs studying Pluto orbiter mission » (http
s://www.swri.org/press-release/swri-pluto-orbiter-kuiper-belt-charon-gravity-assist), sur www.swri.org,
24 octobre 2018 (consulté le 24 avril 2021).
20. (en) R. McGranaghan, B. Sagan, G. Dove, A. Tullos et al., « A Survey of Mission Opportunities to Trans-
Neptunian Objects », Journal of the British Interplanetary Society, vol. 64, 2011, p. 296-303
(Bibcode 2011JBIS...64..296M (https://ui.adsabs.harvard.edu/abs/2011JBIS...64..296M), lire en ligne (http://www.
jbis.org.uk/paper.php?p=2011.64.296) ).
21. (en) Ashley M. Gleaves, « A Survey of Mission Opportunities to Trans-Neptunian Objects – Part II »,
Chancellor’s Honors Program Projects, 1er mai 2012 (lire en ligne (https://trace.tennessee.edu/utk_chanhonopro
j/1503), consulté le 3 avril 2021).

Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Bibliographie
Éris (https://commons.wikimedia.org/wiki/
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Category:Eris?uselang=fr), sur Wikimedia
Commons
Alain Doressoundiram et Emmanuel Lellouch, Aux confins
du système solaire, Belin, 2008, 159 p. (ISBN 978-2-7011-4607-2
et 2-7011-4607-0, OCLC 465989020 (https://worldcat.org/oclc/465989020&lang=fr)).
.
(en) Stephen P. Maran et Laurence A. Marschall, Pluto Confidential : an Insider Account of the Ongoing
Battles Over the Status of Pluto, BenBella Books, Inc, 2009, 223 p. (ISBN 978-1-935251-85-9 et 1-935251-85-6,
OCLC 798535276 (https://worldcat.org/oclc/798535276&lang=fr), lire en ligne (https://books.google.com/books?
id=f2EVBQAAQBAJ)). .
(en) Govert Schilling, The Hunt for Planet X: New Worlds and the Fate of Pluto, Copernicus,
coll. « Copernicus », 2009, XIII-303 p. (ISBN 978-0-387-77804-4, lire en ligne (https://www.springer.com/gp/book/97803877780
44)). .
(en) Andrew S. Rivkin, Asteroids, comets, and dwarf planets, Greenwood Press/ABC-CLIO, 2009, XVII-206 p.
(ISBN 0-313-34433-7, 978-0-313-34433-6 et 0-313-34432-9, OCLC 494691173 (https://worldcat.org/oclc/494691173&lang=fr)).
(en) Roger Dymock, Asteroids and dwarf planets and how to observe them, Springer, 2010, 248 p.
(ISBN 978-1-4419-6439-7, 1-4419-6439-8 et 1-282-98393-8, OCLC 694146723 (https://worldcat.org/oclc/694146723&lang=fr), lire en
ligne (https://www.springer.com/gp/book/9781441964380)).
(en) Michael E. Brown, How I Killed Pluto and Why It Had It Coming, Random House, 2010, 288 p.
(ISBN 978-0385531108).
(en) Michael Moltenbrey, Dawn of small worlds : dwarf planets, asteroids, comets, Springer, 2016, 273 p.
(ISBN 978-3-319-23003-0 et 3-319-23003-4, OCLC 926914921 (https://worldcat.org/oclc/926914921&lang=fr), lire en ligne (https://ww
w.springer.com/gp/book/9783319230023)). .

Articles connexes
Planète naine
Ceinture de Kuiper
Disque des objets épars
Objet transneptunien
Planète X
Plutoïde

Liens externes
Notices d'autorité : Bibliothèque du Congrès (http://id.loc.gov/authorities/sh2011000469) ·
Gemeinsame Normdatei (http://d-nb.info/gnd/1085654478) ·
Bibliothèque nationale d’Israël (http://uli.nli.org.il/F/?func=direct&doc_number=001802604&local_base=nlx10)
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Brockhaus Enzyklopädie (https://brockhaus.d
e/ecs/enzy/article/eris-astronomie) • Encyclopædia Britannica (https://www.britannica.com/place/Eris-astrono
my) • Gran Enciclopèdia Catalana (https://www.enciclopedia.cat/EC-GEC-0517585.xml) • Hrvatska
Enciklopedija (http://www.enciklopedija.hr/Natuknica.aspx?ID=68325) • Swedish Nationalencyklopedin (http
s://www.ne.se/uppslagsverk/encyklopedi/lång/eris-(småplanet)) • Store norske leksikon (https://snl.no/Eris_-_d
vergplanet)
Ressources relatives à l'astronomie : JPL Small-Body Database (https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=213
6199) · (en) Centre des planètes mineures (https://www.minorplanetcenter.net/db_search/show_object?object
_id=136199)
Ressource relative à la littérature : (en) The Encyclopedia of Science Fiction (http://www.sf-encyclopedia.co
m/entry/eris)
Ressource relative à la bande dessinée : (en) Comic Vine (https://comicvine.gamespot.com/wd/4020-6288
8/)
(en) Wm. Robert Johnston, « (136199) Eris and Dysnomia » (http://www.johnstonsarchive.net/astro/astmoons/
am-136199.html), Johnston's Archive, 27 mai 2019

La version du 1 juin 2021 de cet article a été reconnue comme « article de qualité », c'est-à-dire qu'elle répond à
des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=(136199)_Éris&oldid=183922736 ».

La dernière modification de cette page a été faite le 19 juin 2021 à 00:19.

Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions ; d’autres
conditions peuvent s’appliquer. Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que les crédits graphiques. En cas de
réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les auteurs et mentionner la licence.
Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc., organisation de bienfaisance régie par le paragraphe 501(c)(3) du
code fiscal des États-Unis.

Vous aimerez peut-être aussi